Les Chutes de Bidjouka – Lolodorf CAMEROUN +

Nous quittons Kribi avant l’aube en direction de Yaoundé notre prochaine étape, le moteur ronronnant dans l’air frais, avec pour objectif de découvrir les chutes de Bidjouka. La P8 s’étire sous nos pneus, une enrobée parfaite serpentant entre palmiers et marécages jusqu’à Bipindi. Là, l’asphalte laisse place à une piste ocre semée de nids-de-poule et de flaques boueuses qui éclaboussent le châssis. Le véhicule tangue parfois, chaque ornière franchie avec précaution, tandis que la forêt nous enveloppe de son écrin verdoyant, bruissant d’oiseaux invisibles et de lianes entremêlées.
À mi‑parcours, nous franchissons des petits ponts de lattes de bois, bancales mais solides, enjambant des ruisseaux sinueux. Les villages traditionnels défilent : cases rondes aux toits de raphia, femmes en pagne portant des fagots, enfants curieux écartant les branchages pour nous saluer. L’atmosphère, rustique et chaleureuse, semble suspendre le temps.
En fin de matinée, nous atteignons le hameau de Bidjouka ; le moteur crisse sur la piste qui s’enfonce dans la végétation dense. Un grondement lointain nous attire comme un aimant : le rappel discret des merveilles cachées de la forêt. Nous bifurquons à gauche au panneau indiquant les chutes à 2 km, puis garons le véhicule au cœur du village avant de poursuivre à pied.
La cheffe de la chefferie nous accueille, simple et droite. À 50 ans, elle a pris la succession de son époux décédé, élevant seule ses cinq enfants encore mineurs. À ses côtés, la délégation villageoise forme un cortège que nous suivons sur un sentier étroit ; fougères et lianes filtrent la lumière, projetant des ombres dansantes sur la terre meuble.
À chaque pas, le murmure de la forêt se mêle au vrombissement croissant de l’eau, bientôt un fracas palpable. Le sol, tapissé de feuilles mortes et de roches moussus, exige toute notre attention ; l’un de nous manque de glisser, rattrapé de justesse par une main amie. Puis, soudain, le panorama s’ouvre : la cascade jaillit d’une corniche escarpée, projetant un voile de bruine rafraîchissante dans l’air chaud. Immobiles, nous restons captivés par la puissance de l’eau et le scintillement des gouttelettes sous les rayons filtrés. Le tambour primordial des chutes rythme nos battements de cœur.
L’eau s’écoule depuis le sommet à 252 m d’altitude et plonge vertigineusement : la chute principale, unique et plongeante, s’élance sur près de 100 m avant de s’écraser dans le bassin en contrebas. Le rideau d’eau, large d’une dizaine de mètres, varie d’épaisseur selon la saison, créant un voile continu au cœur de la gorge.
La roche affleurante appartient au socle précambrien du Craton du Congo : gneiss et migmatites riches en quartz et feldspaths, qui forment les gradins sculptés par l’érosion. Les bassins intermédiaires, creusés dans ces mêmes gneiss, révèlent un profil en étages successifs, guidant notre regard vers le bassin principal.
Ce dernier recueille les eaux d’un petit bassin-versant forestier où l’humidité quasi permanente (2 836 mm de pluie par an à Kribi, 2 096 mm à Lolodorf) alimente un débit moyen estimé entre 3 et 5 m³/s en saison des pluies. La température de l’air, autour de 26–28 °C toute l’année, favorise un climat équatorial humide, maintenant la végétation luxuriante jusque sous les chutes. L’humidité relative dépasse souvent 80 %, renforcée par la bruine continue qui enveloppe nos vêtements de fraîcheur tropicale. Au sol, une couche de latérite meuble, parfois quelques centimètres d’épaisseur, coexiste avec des radeaux de roche rafraîchis en permanence par l’évaporation.
Nous amorçons la descente finale vers le bassin, scrutant chaque appui sur les rochers glissants. Les embruns caressent nos visages, mouillent nos habits, offrant un répit rafraîchissant. À mi‑chemin, un rayon de soleil perce la canopée et dessine un arc lumineux à travers la brume : un miracle éphémère que nous célébrons d’un sourire partagé.
Arrivés au pied de la cascade, nous nous laissons submerger par l’énergie brute du site : l’eau se fracasse contre les rochers, soulevant un nuage d’embruns qui nous enveloppe. Le bassin invite à la contemplation ; certains parmi nous effleurent la surface lisse, éveillant la force tranquille de ce lieu sacré. Le monde extérieur s’efface, remplacé par le chant incessant de l’eau et le bruissement des feuilles.
Avant de repartir, nous acquittons le droit de visite : 15 000 FCFA pour notre groupe de quatre, une somme réinvestie dans l’entretien des sentiers et le soutien des familles du village. Nous saluons la cheffe, reconnaissants de son hospitalité et de son savoir patrimonial. En regagnant le véhicule, un dernier regard en arrière : les chutes de Bidjouka s’éloignent, mais leur empreinte reste gravée dans nos mémoires, promesse d’un retour prochain.
Sur le chemin du retour, la piste longe à nouveau la rivière, dont le courant cristallin s’élance en cascades successives. Nous faisons halte à Bibia, où un petit enclos abrite des civettes recueillies par les habitants : ils ont sauvé ces créatures nocturnes des pièges et des dangers. Munis de gobelets de lait, nous approchons doucement pour les nourrir ; leurs museaux curieux viennent délicatement chercher la boisson sucrée. À quelques pas, la rivière offre un dernier concert d’eau vive, plongeant en cataractes énergiques avant de poursuivre sa route.
Enfin, la piste s’ouvre sur Lillidorf, un hameau aux maisons colorées et aux sourires sincères. Les enfants jouent autour d’une mare, tandis que les adultes s’affaire nt aux travaux agricoles. L’ambiance y est paisible, presque bucolique. Puis, peu à peu, l’asphalte réapparaît sous nos roues, marquant la fin de cette parenthèse d’aventure. Les arbres s’écartent pour laisser place à la nationale vers Yaoundé, mais dans nos mémoires résonnent encore le choc des chutes, le chant de la forêt et la douceur des regards croisés.
FAUNE ET FLORE
J 1049 VEUVE DOMINICAINE Vidua macroura MONUMENT DE LA REUNIFICATION YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
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Yaoundé, la capitale du Cameroun, regorge de restaurants variés pour satisfaire tous les goûts. Voici quelques suggestions :
COSY POOL
Nous nous sommes dirigés vers Bastos, à deux pas de l’ambassade du Congo, où se niche le Cosy Pool, un élégant restaurant français installé dans une villa avec piscine qui offre un décor à la fois chic et apaisant . À notre arrivée, l’accueil nous a immédiatement séduits : le personnel, souriant et blagueur, nous a tout de suite misà à l’aise. Le patron, chaleureux, a pris le temps d’engager la conversation et de nous recommander ses plats favoris. La discussion s’est poursuivie sur nos histoires respectives comme de vieux amis
Installés sur la terrasse ombragée, nous avons apprécié la vue sur la piscine turquoise, cadre idéal pour une pause gourmande loin de l’effervescence urbaine . En parcourant la carte, nous avons salué la variété des spécialités françaises proposées : des classiques revisités avec une touche locale, préparés à partir de produits frais soigneusement sélectionnés .
Lorsque nos brochettes sur potence sont arrivées, nous avons découvert des morceaux généreux de viande grillée à la perfection, servis avec des frites ou un écrasé d epommes de terre et une sauce maisonau roquefort pour Nadège et tartare pour Bastien, relevée juste ce qu’il faut ; nous avons tous convenu qu’elles figuraient parmi les meilleures dégustées en ville . Les lasagnes, nappées d’une béchamel onctueuse et d’un mélange de viandes finement mijotées, nous ont rappelé les repas familiaux d’antan, tandis que le filet mignon à la sauce moutarde à l’ancienne, tendre et savoureux, a confirmé le talent des chefs du Cosy Pool .
En dessert, Bastien a craqué pour un craquant aux pommes, servi tiède sous une boule de glace vanille, qui a su clôturer le repas sur une note à la fois sucrée et légère . Tout au long de notre visite, nous avons ressenti la passion du personnel pour la cuisine et le service ; leur attentivité et leur sens de l’humour ont transformé un simple déjeuner en un moment convivial et inoubliable .
A noter que la carte propose de la raclette avec fromage à volonté sur réservation !
Alors que nous étions attablés dans cette ambiance feutrée, notre regard fut attiré par de vives silhouettes sautillant au sol, entre les tables et les massifs soigneusement entretenus. Deux cossyphes à tête neigeuse (Cossypha niveicapilla) évoluaient avec assurance à quelques mètres de nous, picorant avec agilité entre les graviers et les bribes tombées des assiettes.
Nous sommes repartis enchantés, le cœur léger et l’estomac comblé, avec la certitude d’avoir trouvé une adresse exceptionnelle où la cuisine française se marie harmonieusement à l’hospitalité camerounaise pour offrir une expérience unique au cœur de Yaoundé.
Après notre aventure mécanique au Mont Fébé, c’est en taxi que nous retournons déjeuner au Cosy Pool, ce restaurant français que nous avions découvert quelques jours plus tôt en allant chercher nos visas pour le Congo. Situé derrière l’usine Bastos, entre Air France et l’usine Bastos, Rue 1766, Yaoundé, Cameroun, le Cosy Pool offre un cadre paisible autour d’une petite piscine, avec une ambiance lounge et une cuisine de qualité .
L’adresse est toujours aussi charmante. Nous sommes accueillis par un personnel souriant et agréable, et le patron, très sympathique, avec qui nous avons grand plaisir à échanger. Le repas est parfait, comme la précédente fois. Une viande de bœuf extraordinaire, comme nous n’en avions pas mangé depuis le Sénégal ! Nous pourrions la manger crue en tartare ou carpaccio sans sourciller. Bastien opte pour les crevettes à l’ail, succulentes également et généreusement servies. Une adresse qui fait partie de nos meilleurs souvenirs en Afrique Centrale !
Le jardin est toujours aussi agréable et lors de notre déjeuner nous avons eu la chance d’observer une belle variété d’oiseaux. Parmi eux, un petit oiseau discret, que nous avons identifié comme un pririt de Blissett (Platysteira blissetti).
Nous avons eu également le privilège de vivre une rencontre aussi inattendue que mémorable : celle d’un martin-chasseur à tête brune (Halcyon albiventris).
Perché nonchalamment sur une branche au-dessus de notre table, dans les arbres qui ombragent les jardins du restaurant, ce bel oiseau nous a offert un moment de pure contemplation. Malgré sa discrétion naturelle, son plumage contrasté – tête brun clair, ailes noires aux bordures bleu vif, poitrine blanchâtre – a immédiatement capté notre attention. Son bec robuste, noir et légèrement recourbé, trahissait son instinct de chasseur aguerri.
LES SUPERMARCHES ET HYPERMARCHES à Yaoundé
À Yaoundé, Cameroun, vous trouverez plusieurs supermarchés et hypermarchés pour vos besoins quotidiens. Voici quelques options populaires :
- Supermarché Oumbe : Situé à Mvan, derrière la station-service Total, ce supermarché est une option pratique pour vos courses.
- Santa Lucia Mokolo : Localisé Rue Nana Tchakounte, ce supermarché est bien connu pour sa variété de produits alimentaires et ménagers.
- Dovv Tongolo : Situé sur la N1, ce supermarché offre une large gamme de produits locaux et importés.
- Casino Bastos : Situé Rue Joseph Mballa Eloumden, ce supermarché est une option fiable pour vos achats.
- Mahima Elig-Essono : Une grande surface bien approvisionnée, située à Elig-Essono.
Ces lieux sont parfaits pour vos courses, que ce soit pour des produits alimentaires, ménagers ou autres.
DAB BANQUES A Yaoundé
À Yaoundé, Cameroun, vous pouvez trouver des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans plusieurs banques. Voici quelques options fiables :
- Ecobank Yaoundé : Présente dans plusieurs quartiers, notamment au centre-ville, avec des DAB accessibles.
- UBA (United Bank for Africa) : Dispose de distributeurs automatiques dans des emplacements stratégiques.
- BICEC Yaoundé : Une banque bien implantée avec des DAB disponibles dans toute la ville.
- SCB Cameroun : Propose des distributeurs automatiques dans divers quartiers de Yaoundé.
- Afriland First Bank : Une autre option populaire pour accéder à des DAB.
Ces banques sont bien réparties dans la ville pour répondre à vos besoins financiers
LES LOGEMENTS
VILLA Le Chantilly de Nkoabang
Lors de la planification de notre séjour à Yaoundé, nous avons été séduits par une villa meublée située à Nkoabang, chez Danièle et Hervé. Ce quartier paisible, en périphérie de la ville, est réputé pour sa tranquillité tout en restant bien connecté aux grands axes, ce qui en fait une localisation idéale pour qui cherche à allier calme et accessibilité.
Dès notre arrivée, nous avons été charmés par l’architecture élégante et contemporaine de la villa. L’extérieur spacieux, soigneusement entretenu, offrait une piscine scintillante, où les reflets du soleil camerounais dansaient à la surface, incitant à la baignade à toute heure du jour. Une terrasse avec des transats et un jardin joliment fleuri complétaient l’ensemble, créant un véritable havre de paix propice à la détente et aux repas partagés en plein air.
À l’intérieur, la villa baignait dans une lumière naturelle généreuse, grâce aux larges fenêtres ouvrant sur les extérieurs. Le salon spacieux, équipé d’un canapé confortable et d’une télévision à écran plat, devenait le lieu de retrouvailles idéal après nos journées de découvertes. La cuisine fonctionnelle et bien équipée (plaques, four, réfrigérateur, vaisselle, ustensiles…) nous a permis de cuisiner facilement des plats à base de produits locaux frais — un vrai plus pour les amateurs de cuisine maison.
Les trois chambres, décorées avec goût dans un style sobre et reposant, offraient un réel sentiment de confort. La chambre principale, avec son lit king-size, sa salle de bains attenante privative et sa climatisation, assurait des nuits paisibles malgré la chaleur extérieure. Seul petit bémol : l’eau chaude s’y faisait parfois attendre. Les deux autres chambres, dotées de lits doubles confortables et de nombreux rangements, partageaient une salle de bains commune propre et bien agencée. La climatisation dans la pièce à vivre et la chambre principale assurait un confort thermique optimal tout au long du séjour.
Le quartier de Nkoabang, en pleine expansion, dispose de toutes les commodités nécessaires : commerces de proximité, supermarchés, services bancaires, stations-service, facilitant ainsi la vie quotidienne sans avoir besoin de se rendre dans le centre-ville.
Nous tenons aussi à souligner la grande réactivité et la flexibilité de nos hôtes, Danièle et Hervé, qui ont su répondre avec efficacité et bienveillance à nos demandes successives de modification de dates : d’abord une arrivée avancée de trois jours, puis l’ajout d’une nuit supplémentaire . Le tout s’est fait dans la simplicité, avec un sens de l’accueil que nous avons grandement apprécié.
En somme, notre séjour à la Villa Le Chantilly s’est révélé aussi confortable que ressourçant. Ce lieu allie calme, modernité et accueil chaleureux, dans un cadre enchanteur qui nous a permis de profiter pleinement de notre passage à Yaoundé, entre moments de détente au bord de la piscine et découvertes culturelles dans la capitale camerounaise.
LE SIXIEME SENS EBOLOWA
Nous avons décidé de prolonger notre voyage en faisant une halte inattendue pour la nuit au Sixième Sens, un lieu singulier à Ebolowa qui promet une immersion sensorielle hors du commun. Dès notre arrivée, nous avons été enveloppés par une atmosphère feutrée et mystérieuse, où l’éclairage tamisé se mêle aux sons subtils d’une musique d’ambiance soigneusement choisie. Nous avons été charmés par le décor éclectique, où chaque objet, chaque œuvre d’art, semble avoir été sélectionné pour éveiller nos sens et susciter notre curiosité.
Au Sixième Sens, le temps paraît suspendu. Ensemble, nous avons savouré des plats aux saveurs locales relevées par une touche d’originalité, qui se marient parfaitement avec les boissons artisanales proposées par le lieu. Les conversations se sont déroulées dans une ambiance conviviale et intimiste, favorisant des échanges riches et spontanés avec des hôtes passionnés par leur ville et leur culture.
Cette étape nocturne fut bien plus qu’un simple arrêt : c’était une véritable parenthèse sensorielle qui nous a permis de ressentir toute la chaleur et l’hospitalité d’Ebolowa. Entre le murmure des discussions animées, le doux cliquetis des verres et le parfum envoûtant des mets, nous avons vécu un moment de partage et d’évasion, nous rappelant que, parfois, c’est dans l’instant présent que résident les plus belles expériences.
LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1046 LES CHUTES DE LA BIDJOUKA ET BASSIN DU NYONG – LOLODORF REGION SUD CAMEROUN
J 1049 BASILIQUE MARIE-REINE DES APÔTRES DE MVOLYÉ YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1049 MONUMENT DE LA REUNIFICATION YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1049 IMMEUBLE DE LA MORT OU IMMEUBLE DE L’EMERGENCE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1049 CATHEDRALE NOTRE DAME DE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1049 le MARCHE MOKOLO YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1049 RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1049 LA VILLA CHANTILLY YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1050 SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1051 LE MONT FEBE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1051 RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN
J 1053 DE YAOUNDE A LOMIE – PARC NATIONAL DU DJA REGION CENTRE CAMEROUN
LES LIENS
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