Corcovado, le sanctuaire céleste du Christ Rédempteur BRESIL +
Nous montons à l’assaut du Corcovado avant que la ville ne se réveille vraiment, gravissant la route sinueuse qui s’enfonce dans la forêt de Tijuca. À 710 m d’altitude, le granit semble jaillir du vert profond pour porter la silhouette du Christ, les bras ouverts comme un étreinte immense sur Rio.
Depuis Ipanema, nous avons filé en métro jusqu’à Largo do Machado, puis pris le bus 118 jusqu’à Cosme Velho. Ce matin, le funiculaire était en pause, mais des navettes nous attendent pour nous hisser jusqu’à l’esplanade Dona Marta. Nous débarquons là, le souffle coupé : la vue embrasse le mont Corcovado, la baie scintillante et les toits multicolores de la ville. Un sentier à gauche nous conduit jusqu’à l’aire d’atterrissage des hélicoptères, d’où le panorama gagne encore en profondeur.
En tournant la tête vers la droite du parking, nous découvrons une seconde plateforme, un balcon naturel vers le Pain de Sucre, la baie de Guanabara et, toujours, le Christ qui domine tout. Entre chaque brise, nous sentons la présence protectrice de la statue, comme si elle veillait sur chaque battement de cœur de Rio.
Nous reprenons le van : au rond-point nous prenons à gauche (plutôt que de redescendre sur nos pas) la rue das Peineiras. La route monte en lacet jusqu’au premier arrêt du funiculaire. C’est l’endroit où il faut prendre les billets pour l’ascension de la dernière partie qui donne accès aux pieds du Corcovado de Rio ! Ici aussi, les cabines sont en panne et c’est donc en bus que nous terminons l’ascension…
Nous sommes accompagnés sur les dernières marches par quelques singes – des nail-monkey- qui surveillent de près vos sacs et cabats…
Nous poursuivons la montée des marches jusqu’à arriver à l’arrière du Corcovado de Rio.
Le Christ Rédempteur, perché au sommet du Corcovado à 710 m d’altitude, est une œuvre maîtresse de l’Art déco inaugurée le 12 octobre 1931. Conçu par l’ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa et réalisé en collaboration avec le sculpteur français Paul Landowski, il s’élève sur un socle de 8 m, pour atteindre 30 m de hauteur, ses bras déployés couvrant 28 m d’envergure. Taillé en béton armé et recouvert de panneaux de pierre de savon, il pèse 635 tonnes, symbolisant la foi et l’identité nationale brésiliennes. Sa construction, financée par la population catholique via la “Semana do Monumento”, dura neuf ans et mobilisa des talents internationaux, avant de devenir en 2007 l’une des Nouvelles Merveilles du Monde. Aujourd’hui, le monument bénéficie d’entretiens réguliers pour réparer les dommages causés par l’érosion et les impacts de la foudre.
Dès le milieu du XIXᵉ siècle, l’idée de dresser un monument chrétien sur le Corcovado fut évoquée, mais il fallut attendre la République pour voir renaître le projet sous l’impulsion du Cercle catholique de Rio en 1920, soucieux de contrer la “décadence morale” perçue dans la société.
La “Semana do Monumento”, organisée en 1921, permit de récolter les fonds nécessaires — dons essentiellement issus de fidèles brésiliens — et de lancer un concours d’architecture et de sculpture.
Le design retenu, simple et iconique, montrait le Christ les bras grands ouverts, symbole de paix universelle et d’accueil, supplantant les premières ébauches plus complexes comme le globe terrestre ou la croix.
L’ingénieur Heitor da Silva Costa élabora les plans structurels et supervisa les travaux entre 1922 et 1931, assisté du sculpteur Paul Landowski pour les volumes principaux et de Gheorghe Leonida pour le visage, achevé à Paris.
Le béton armé, conçu pour sa résistance et sa malléabilité, fut choisi comme matériau principal, tandis que la pierre de savon, extraite du même gisement brésilien, couvrit la statue pour résister aux intempéries et offrir un grain doux à l’œil.
Chaque fragment de pierre de savon fut découpé à la main, numéroté, puis collé sur la structure en béton, ce qui permettait de remplacer facilement les panneaux endommagés ultérieurement.
La statue mesure 30 mètres de haut, posée sur un socle de 8 mètres, soit 38 mètres au total. L’envergure des bras atteint 28 mètres. Elle pèse environ 635 tonnes. Elle est composée de béton armé à l’intérieur et recouverte de pierre de savon. Elle se situe au sommet du Corcovado, à 710 mètres d’altitude, dans le parc national de Tijuca à Rio de Janeiro. De style Art déco, elle constitue la plus grande sculpture de ce mouvement au monde.
La statue fut officiellement dédiée le 12 octobre 1931, lors d’une cérémonie censée être illuminée à distance depuis Rome, bien que le mauvais temps ait finalement imposé un allumage local.
Au fil des décennies, le Christ Rédempteur est devenu l’emblème non seulement de Rio, mais également de tout le Brésil, se distinguant comme un symbole de foi, de paix et de solidarité nationale. En 2007, il fut élu l’une des Nouvelles Merveilles du Monde, renforçant son statut de destination touristique et culturelle majeure.
Face aux intempéries, aux vents violents et aux impacts de la foudre, la statue nécessite des restaurations périodiques.
Des travaux de consolidation ont été menés entre 1990 et 1991 pour stabiliser la structure. En 2003, des escaliers mécaniques et des ascenseurs ont été installés pour améliorer l’accès des visiteurs. En 2010, une grande restauration de quatre mois a permis de nettoyer la statue, de remplacer plus de 60 000 pièces de pierre de savon provenant de la même carrière d’origine, et de réviser les paratonnerres. Ces efforts garantissent la pérennité du monument et protègent sa surface contre l’érosion biologique et chimique.
Le Corcovado est accessible via un funiculaire centenaire, modernisé au fil du temps, ou par des navettes terrestres depuis Cosme Velho. La plateforme d’observation circulaire à son pied offre une vue à 360° sur Rio, la baie de Guanabara et le Pain de Sucre, faisant de chaque visite une expérience panoramique inoubliable.
Le site, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre du paysage culturel de Rio de Janeiro, demeure un lieu de pèlerinage et de célébration, notamment lors des grandes fêtes religieuses et des événements culturels.
La taille de la statue est impressionnante. Tout comme le monde autour !!! Se prendre en photo avec le Christ devient vite compliqué !
L’intérêt d’un grand angle se fait sentir cruellement… Nous nous écartons un peu et profitons du superbe panorama offert par le promontoire. Bondé de touristes, comme si tout le monde s’était donné rendez-vous ici pour admirer Rio la magnifique…!
Quelques tables sont installées à l’arrière du Corcovado, derrière la statue du Christ Rédempteur, offrant un cadre exceptionnel pour le Restaurante Corcovado do Rio.
Assis face à la baie, le regard se perd entre les pitons verts qui émergent de l’eau, et la brise chaude nous invite à commander une caïpirinha bien fraîche : un incontournable quand le mercure frôle et dépasse les 30 °C, entre soleil éclatant et horizon infini.
Sur le chemin du retour, un petit détour de quelques centaines de mètres nous mène au Largo do Boticário, véritable ville fantôme urbaine où les façades coloniales abandonnées portent les stigmates du temps : la mousse s’insinue dans les joints, les champignons dessinent des arabesques muettes sur les balcons décrépis.
Loin de paraître lugubre, cet endroit dégage un charme mystérieux : chaque pierre raconte une histoire, chaque arcade effritée semble nous murmurer les fantômes d’un passé révolu, et c’est dans cette atmosphère suspendue que se révèle tout le pittoresque de Rio, entre grandeur naturelle et mélancolie douce.
Vidéos sur Rio de Janeiro et le Corcovado de Rio
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LA GASTRONOMIE A RIO DE JANEIRO
BAR ERNESTO
De retour au début de la rue Teotonio Veragas, le restaurant BAR ERNESTO offre une étape bien reposante et revigorante. Plats corrects et copieux, prix abordables et service souriant… Idéal ! Il est temps maintenant de se reposer de cette belle journée, environ 14 km !
Bien placé à côté des escaliers SELARON : Une belle adresse à 100m des escaliers SELARON et certainement la meilleure (la seule ?) offre du quartier. Des prix raisonnables, des serveurs accueillants, une belle carte et des plats qui se tiennent :
GAROTA DE IPANEMA
Arrêt pour déjeuner au Garota de Ipanema, une institution dans le quartier ! Des repas de qualité et très bien servi : le bacalho aurait pu être servi pour deux, la pizza aussi !
C’est ici que fut composée l’une des plus fameuses chansons au monde, dont le café porte aujourd’hui le nom : « A Garota de Ipanema » de Joao Gilberto, mega-hit de la bossa nova. Tous les jours, les auteurs de la chanson, le compositeur Tom Jobim et le poète Vinicius de Moraes, s’attablaient à ce café d’Ipanema, qui s’appelait à l’époque Veloso.
La fille d’Ipanema existe bel et bien : une certaine Helô Pinheiro, habitante du quartier. Cette superbe brune qui s’arrêtait quotidiennement au bar pour acheter des cigarettes a inspiré les musiciens Vinicius et Jobim.
Rebaptisé du nom de la chanson, le café n’a guère changé aujourd’hui. C’est un bar restaurant de quartier, plutôt touristique, où l’on peut prendre un verre ou manger l’incontournable feijoada, plat national de Brésil. Sur l’un des murs du bar, on peut voir une reproduction du manuscrit de la chanson.
VIA SETE
Pour le restaurant du soir nous recherchons une ambiance Lounge. Dans le quartier de Leblon nous sommes attirés par une façade bien agréable et cosy. Le Via Sete nous tend les bras. Nous sommes séduits par une carte simple mais bien composée avec un zoom sur de belles salades appétissantes…
Un excellent concept de bar-lounge-restaurant qui fait fureur. Les tables sont vites remplies et l’ambiance cosy y est pour beaucoup
Service très attentionné par une armée de serveurs (je crois qu’il y en a un par table…)
Côté repas, rien à redire, un appétizer de fromage avec de l’huile d’olive et du pain grillé très opportun, des salades super bien réalisées, aux crevettes et calmars, ou encore avec du poulet. Le tout très bien réalisé. Vaut le détour.
Un petit bémol, surveillez l’addition les prix ne sont pas toujours le smêmes que sur la carte qui vous est présentée
CHARRUSCARIA PALACE
Retour sur COPACABANA par la ligne de bus 538 pour aller déjeuner dans une institution de Rio, le Charruscaria Palace. Un endroit incroyable !
Un endroit incroyable ! Pour 157 BRL, vous avez un buffet à volonté qui précède ou accompagne (car le service est rapide) l’un des meilleurs rodizio au monde ! Au buffet, vous trouverez en dehors du traditionnel, des huitres, des saint jacques gratinées, du saumon fumé, des sushis, des sashimis.
Côté Rodizio, je vous laisse apprécier ci dessous la diversité des plats qui vous sont servis. Facile 1 kg de viandes en tout genre qui finiront dans votre assiette ! A
On regrette néanmoins le service un peu trop rapide qui coupe rapidement votre appétit et ne vous laisse pas le temps de déguster chaque viande
TERRA BRASILIS
Le restaurant Terra Brasilis est situé de manière remarquable au pieds du pain de sucre sur la plage de vermelha
Deux solutions : au buffet au poids ou à la carte. Nous avons choisi à la carte en terrasse au bord de mer avec vue sur le pain de sucre
Nous avons choisi un plat pour deux servi dans une cassolette de fruits de mer en fonte: délicieux et largement suffisant pour 2 à 125 reis !
Donc conclusion bel emplacement et bonne cuisine prix raisonnables
À noter que l’ascension du pain de sucre peut se faire à pieds pour la première partie depuis cette plage. Donc repas avant de monter ou au retour comme nous c top !
https://www.tripadvisor.fr/ShowUserReviews-g303506-d2562748-r697273689-Terra_Brasilis-Rio_de_Janeiro_State_of_Rio_de_Janeiro.html
LES LOGEMENTS
SOL IPANEMA HOTEL
Nous avons été agréablement surpris de pouvoir investir notre chambre dès 6 h du matin, alors que l’heure normale d’enregistrement est fixée à 14 h – une flexibilité qui, selon l’hôtel, peut être accordée sur demande et selon disponibilité
Les chambres du Sol Ipanema Hôtel, récemment rénovées, offrent literie confortable, climatisation silencieuse et un décor épuré, parfait pour récupérer après un vol ou une matinée à explorer la ville. Le service s’est montré chaleureux et disponible, à l’image des commentaires soulignant la gentillesse et l’efficacité du personnel
Au dernier étage, le rooftop bar donne directement sur la célèbre plage d’Ipanema : un panorama à 180 ° sur l’océan et les montagnes environnantes, idéal pour siroter un cocktail en fin de journée ou admirer le lever du soleil
Seul petit bémol : la piscine, posée en terrasse, ne mesure guère plus de quelques mètres de long. Si elle offre bien une vue spectaculaire, son espace restreint limite le nombre de baigneurs et la possibilité de nager sereinement
Dans l’ensemble, l’Hôtel Ipanema combine emplacement exceptionnel, chambres de qualité et accueil attentionné, à l’exception d’une piscine en hauteur parfaite pour la contemplation mais un peu juste pour la nage.
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Rio de Janeiro et du Corcovado de Rio
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LES LIENS
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