Namibe : entre désert et océan, un paysage unique en Angola +

🌍 Entre désert et rivage : traversée du sud-ouest angolais — un itinéraire géologique, pastoral et maritime au cœur du relief angolais
Nous quittons Benguela à l’aube, laissant derrière nous la douceur du littoral pour rejoindre les reliefs du sud. Le soleil rase encore les collines, mais déjà, les strates colorées se réveillent : rouges ferrugineux, jaunes ocres, gris manganèse, presque violets par endroits. La route, d’abord asphaltée, s’élève lentement à travers un paysage d’une richesse géologique fascinante. Ces couches de sédiments, plissées par des millions d’années de mouvements tectoniques, appartiennent au socle précambrien du bouclier angolais, entaillé ici par l’érosion et la déflation éolienne.
Les versants révèlent parfois des affleurements de calcaires dolomitiques, d’anciennes roches marines soulevées lors du retrait de l’océan Atlantique, il y a près de 90 millions d’années. À chaque virage, c’est comme si la route traversait les temps géologiques, du fond des mers à la surface brûlante d’aujourd’hui. Le vent, omniprésent, continue cette lente œuvre d’érosion, charriant les grains de quartz et de feldspath qui patinent les pierres d’une fine poussière argentée.
Sur la route, la modernité se mêle au pastoralisme ancestral. Un troupeau de vaches barre soudain la voie : longues cornes en lyre, robe blanche tachetée, silhouettes paisibles dans la poussière. Ce sont des bovins nguni, descendants de lignées introduites depuis l’Afrique australe, parfaitement adaptés aux zones semi-arides. Leurs gardiens, drapés de tissus colorés, rappellent que le sud-ouest angolais reste avant tout une terre de bergers et de transhumances.
Puis, l’asphalte s’interrompt brutalement. Pendant près de cinquante kilomètres, nous progressons sur une piste ocre, rocailleuse et sinueuse, là où les travaux de la future route nationale semblent suspendus dans le temps. Les monts s’écartent, les vallées s’élargissent, et la végétation devient plus rare. Quelques acacias parasols (Acacia tortilis) et euphorbes candélabres ponctuent le décor. Parfois, une termitière géante rompt l’horizon — sculpture naturelle, vivante, fragile.
À l’approche de Lucira, un monument insolite annonce l’entrée dans le bourg : une barque stylisée sur des vagues bleues, un poisson suspendu à une canne, et une date — 13 mai 1842. Cette date marque la fondation du petit port par les colons portugais, alors que la région servait de relai maritime entre Benguela et Namibe. Nous sommes arrivés dans une crique naturelle aux eaux calmes, abritée par les collines.
Lucira, c’est un souffle. Des bateaux de pêche — José Armando, Rita e Filhos — oscillent doucement dans la baie. Des filets sèchent sur le sable blond, tandis que les enfants jouent entre les bouées et les coquillages. Le rivage est encadré par des collines rocheuses, dont les strates rouges et beiges se prolongent jusque dans la mer. L’endroit semble à la fois hors du temps et essentiel : un microcosme où le désert touche la mer, où la vie se réinvente chaque jour.
En quittant Lucira, la route serpente à nouveau. À la sortie du village, une oasis discrète surgit : papayers, bananiers, cultures vivrières irriguées par un mince filet d’eau venu des montagnes. Ce contraste brutal entre le vert et l’ocre est un rappel de la fragilité du climat local, semi-désertique, marqué par une pluviométrie annuelle inférieure à 200 mm. Cette humidité précaire suffit pourtant à nourrir la vie.
Un peu plus loin, sur les versants pierreux, des babouins chacma (Papio ursinus griseipes) apparaissent. Ils évoluent entre les rochers, vigilants, hiérarchisés, parfaitement intégrés à ce relief. Ces primates, véritables survivants du milieu aride, exploitent les moindres ressources : tubercules enfouis, insectes, fruits de mopane. Leurs cris rauques résonnent entre les falaises, se mêlant au sifflement du vent.
La route se redresse ensuite, traverse des vallées plus larges, bordées de touffes d’herbes sèches et de bosquets d’acacias épineux. Les collines s’étirent vers le sud, leurs strates inclinées formant de véritables coupes naturelles où se lisent les âges de la Terre. Puis, sans prévenir, la lumière change : un voile blanc, des brumes salines… Et soudain, Namibe.
La ville apparaît comme un mirage : le port, les entrepôts, les palmiers, les marchés animés. À l’ouest, l’Atlantique étincelle ; à l’est, les dunes du désert du Namib s’élèvent. C’est un choc visuel, une frontière. Ici, le courant froid de Benguela tempère la chaleur du désert, créant un microclimat unique où se mêlent brouillards côtiers, vents desséchants et mirages. Ce contraste permanent façonne un écosystème fascinant, où l’on trouve des espèces emblématiques comme la Welwitschia mirabilis, plante millénaire endémique du désert angolais et namibien, ou encore des reptiles adaptés à la vie sableuse, comme le gecko du Namib.
Namibe n’est pas une simple ville côtière. C’est une charnière entre le désert et la mer, entre l’Afrique pastorale et l’Afrique minérale. Une étape essentielle de tout voyageur cherchant à comprendre la géographie, l’histoire et la résilience du sud angolais.
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Namibe, entre océan et désert : découverte d’une ville au charme unique
Le lendemain de notre arrivée, nous partons à la découverte de Namibe, cette ville singulière née de la rencontre entre l’Atlantique et le désert. Dès les premières heures, l’air est doux, voilé d’une brume marine que le soleil perce lentement. Nous sentons tout de suite le caractère unique de Namibe : un lieu où la lumière, la mer et la mémoire s’entrelacent.
La présence portugaise sur la côte angolaise remonte à la fin du XVe siècle, lorsque Diogo Cão atteignit cette baie en 1485. Mais ce n’est qu’en 1849 que la ville de Moçâmedes — l’actuelle Namibe — fut officiellement fondée, avec l’arrivée de colons portugais venus du Brésil.
La Fortaleza São Fernando, érigée entre 1840 et 1844, domine encore la baie du haut de son promontoire rocheux. Ses murailles couleur sable veillent sur la ville, témoignant du passé colonial et du rôle stratégique de ce port face à l’océan. Construite pour protéger la côte et affirmer la présence portugaise, elle abrite aujourd’hui une base navale angolaise. Les photos y sont interdites, mais la silhouette massive du fort, visible depuis le Marginal, suffit à évoquer l’époque des explorateurs et des garnisons. C’est un repère historique et visuel, une sentinelle de pierre entre mer et désert.
🌅 Praia Amélia : au lever du jour, entre poulpe et radeau
Nous empruntons une piste sablonneuse qui longe les dunes pour rejoindre la Praia Amélia, à quelques kilomètres du centre. Le sable clair s’étire à perte de vue, les vagues se brisent avec régularité, et la lumière du matin nimbe tout d’une douceur nacrée.
Un pêcheur avance dans l’eau, tenant à bout de bras un poulpe fraîchement capturé au harpon. À ses côtés, une bouée, une corde, un filet sommaire — un dispositif artisanal, précis et silencieux. Sur le sable, une dizaine de poulpes sont alignés, encore frémissants. Cette pêche au harpon, transmise de génération en génération, illustre l’équilibre fragile entre savoir-faire et nature.
Un peu plus loin, un jeune garçon flotte sur un radeau de fortune, assemblé avec des bidons jaunes et des planches récupérées. Torse nu, il rame avec une boîte en plastique, son sourire éclatant face au soleil levant. Il incarne à lui seul l’ingéniosité et la liberté de cette côte : rien ne se perd, tout devient embarcation, jeu, rêve.
Praia Amélia s’éveille doucement : cabanes en bois qui s’ouvrent, barques bleues échouées sur le sable, cris d’enfants. C’est une scène simple, presque immobile, mais d’une poésie immense — celle d’une plage où se mêlent travail, enfance et océan.
🏛️ Namibe, entre mer et mémoire : promenade dans le centre colonial
Nous reprenons la route vers le centre de Moçâmedes. L’urbanisme est régulier, les façades pastel se succèdent, empreintes d’un charme suranné. Devant nous se dresse un palais rose à moulures blanches et balcon central — sans doute un bâtiment administratif. Un peu plus loin, une église blanche coiffée de dômes jaunes domine la place, sa rosace bleue scintillant dans la lumière. La Biblioteca Pública, aux murs jaunes et au toit de tuiles rouges, respire la quiétude, entourée de palmiers et de clôtures blanches décorées.
Chaque façade raconte un fragment de l’histoire portugaise : la rigueur des formes, la douceur des teintes, la nostalgie d’une époque où la mer était à la fois horizon et frontière. Un peu plus loin, le Cine Ginásio, avec sa façade mint-green et ses lettres rétro, témoigne du dynamisme culturel d’autrefois. Namibe est une ville qui conserve, dans ses murs, la mémoire vivante de ses métissages.
Nous poursuivons notre promenade sur le Marginal, cette avenue emblématique bordée de palmiers et de bancs pastel. Des structures ondulées, peintes en vert, rose et jaune, dessinent des ombres mouvantes. Des familles s’installent face à la mer, des vendeurs ambulants proposent des beignets et du popcorn, des pêcheurs réparent leurs filets sous la brise.
Sur un banc, une statue d’enfant lisant contemple l’horizon. Bastien, notre fils, s’y installe à ses côtés, imitant la posture, un sourire complice aux lèvres. L’art et la vie se confondent dans cette mise en scène improvisée — image parfaite de la douceur de Namibe.
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LUNDI 20 OCTOBRE 2025
Synthèse Exécutive
Le Parc national d’Iona (Parque Nacional do Iona) est le plus ancien et le plus grand parc national d’Angola, couvrant une superficie impressionnante de 15 200 km². Situé dans la province de Namibe, à environ 200 kilomètres au sud de la ville du même nom, il représente le prolongement angolais du désert du Namib, considéré comme le plus ancien désert du monde. Son écosystème est une rencontre saisissante entre le désert aride et le courant froid de Benguela de l’océan Atlantique, créant une biodiversité unique et des paysages d’un autre monde.
Pour le visiteur, Iona n’est pas une destination touristique conventionnelle. Le manque d’infrastructures hôtelières et l’éloignement imposent une approche de type expédition, nécessitant des véhicules tout-terrain robustes (4×4) et une autonomie complète. Le voyage dans le parc et ses environs est une aventure immersive dans la nature brute et une opportunité de témoigner de l’un des efforts de conservation les plus ambitieux d’Afrique. Il est impératif pour toute planification d’expédition d’obtenir des informations à jour directement auprès de l’administration du parc et de s’assurer les services d’un guide local expérimenté, capable de naviguer en toute sécurité dans cet environnement exigeant.
1.1. Historique et Contexte de Conservation : de la destruction à la renaissance
L’histoire du Parc national d’Iona est un reflet de l’histoire tumultueuse de l’Angola. Proclamée réserve naturelle en 1937, la zone fut élevée au statut de parc national en 1964, devenant ainsi la plus ancienne zone protégée du pays. Avant l’indépendance de l’Angola et les décennies de conflit qui ont suivi, Iona était réputée pour sa faune abondante, y compris de grands mammifères comme les rhinocéros et les éléphants. La guerre civile angolaise (1975-2002), cependant, a eu des conséquences dévastatrices. Les populations de grands gibiers ont été décimées par le braconnage et l’infrastructure du parc a été systématiquement détruite, laissant une empreinte profonde sur l’écosystème.
2.2. Géographie, Géologie et Climat : une terre de contrastes extrêmes
Le Parc national d’Iona est situé dans l’angle sud-ouest de l’Angola, dans la province de Namibe. Ses limites sont naturellement définies par l’océan Atlantique à l’ouest, la rivière Curoca au nord et la rivière Cunene au sud. À l’est, le parc est bordé par la Grande Escarpement angolaise, où les montagnes de Tchamaline et Cafema s’élèvent à plus de 2000 mètres d’altitude. La topographie du parc est un panorama de contrastes, allant des dunes mouvantes du désert sur la côte, aux vastes plaines de graviers et de sables, et aux montagnes escarpées et falaises de l’intérieur.
Le climat de la région est un climat désertique chaud (BWh selon la classification de Köppen). Cependant, la caractéristique la plus notable et la plus essentielle à la vie dans le parc est le brouillard côtier. Ce phénomène se produit lorsque le courant froid de Benguela, qui remonte des profondeurs de l’Atlantique, rencontre l’air chaud et sec du désert. Ce contact crée un épais brouillard matinal qui fournit l’humidité vitale nécessaire à la survie de la flore et de la faune. Les fortes brumes et les courants marins ont historiquement causé de nombreux naufrages, ce qui a valu à la côte le surnom de « côte des squelettes ». L’existence même de l’écosystème unique du parc, capable de supporter une biodiversité surprenante malgré la faible pluviométrie (entre 100 mm et 300 mm par an) , dépend directement de cette interaction climatique. Cette particularité géographique et atmosphérique offre des opportunités visuelles exceptionnelles pour les photographes, avec des lumières et des ambiances uniques, en particulier tôt le matin.
II. Biodiversité et Écosystèmes Uniques
2.1. Flore Exceptionnelle : le « fossile vivant » et l’écosystème du brouillard
La flore du Parc national d’Iona est remarquable pour sa capacité d’adaptation à l’environnement désertique. La végétation se répartit en trois zones principales : les steppes sub-côtières dominées par des espèces ligneuses et herbacées comme
Acacia, Commiphora, et Colophosphormum; les steppes côtières avec une végétation sub-désertique; et le désert de dunes mouvantes.
La plante la plus emblématique et la plus étudiée du parc est sans conteste la Welwitschia mirabilis. Cette plante endémique du désert de Namibe, parfois surnommée « fossile vivant », est l’une des espèces les plus anciennes au monde, avec une lignée évolutive remontant à 200 millions d’années. Sa survie dans un climat si rude est une prouesse biologique. La Welwitschia tire la quasi-totalité de son humidité des brouillards marins qui roulent depuis l’Atlantique, absorbant l’eau directement par ses feuilles plutôt que par ses racines. Le parc d’Iona abrite d’ailleurs l’une des plus fortes densités de cette espèce. La Welwitschia n’est pas seulement une curiosité botanique, elle est également un symbole de résilience et d’adaptation. Son existence est un parallèle puissant à la propre histoire du parc, qui renaît et prospère après avoir traversé des décennies de conditions difficiles. Pour un visiteur, observer cette plante millénaire n’est pas seulement un acte d’observation, mais une connexion avec l’histoire géologique profonde et la capacité de la vie à persister dans les environnements les plus hostiles.
2.2. Faune, Restauration et Endémisme : les fruits de la conservation
Malgré le climat aride, le Parc national d’Iona est un centre de biodiversité, notamment pour sa faune adaptée au désert. En 2024, le parc abrite des populations viables de zèbres, d’oryx et de springboks. On y trouve également des populations résiduelles de prédateurs tels que le guépard, le léopard et la hyène brune. D’autres espèces comme l’aardwolf, le babouin chacma et le singe vervet sont également présentes.
Au-delà des grands mammifères, le parc est un haut lieu de la biodiversité herpétologique. Des études récentes, dont un inventaire publié en 2022, ont recensé 75 espèces d’amphibiens et de reptiles, dont 40 pour la première fois à l’intérieur du parc. Cette richesse, particulièrement marquée chez les geckos (plus de 45 espèces identifiées en Angola), les lézards et les scinques, met en lumière le rôle crucial du parc comme centre d’endémisme et de diversification en Afrique. Cette diversité, souvent discrète, constitue un attrait majeur pour les chercheurs, les herpétologues et les photographes spécialisés dans la microfaune. La singularité et le nombre élevé de nouvelles découvertes dans cette région soulignent son importance scientifique mondiale, la positionnant comme une destination de premier plan pour la recherche en plus du tourisme d’aventure.
Nom de l’espèce | Statut (Faune/Flore) | Statut de conservation ou caractéristique | Source(s) |
Girafe angolaise (Giraffa giraffa angolensis) | Faune | Réintroduite (2023, 2024) | |
Zèbre | Faune | Population viable | |
Oryx (Oryx gazella) | Faune | Population viable, emblème du parc | |
Springbok | Faune | Population viable | |
Guépard | Faune | Population résiduelle | |
Léopard | Faune | Population résiduelle | |
Hyène brune | Faune | Population résiduelle | |
Éléphant | Faune | Éradiqué. Réintroduction à l’étude | |
Rhinocéros noir | Faune | Éradiqué. Réintroduction à l’étude | |
Welwitschia mirabilis | Flore | Espèce endémique. « Fossile vivant » | |
Amphibiens et reptiles | Faune | 75 espèces recensées, dont 40 nouvelles pour le parc. Centre d’endémisme |
III. La Région de Tômbua et Points d’Intérêt Annexes
3.1. Aperçu de la Région de Tômbua : La Porte d’Entrée du Parc
La requête de l’utilisateur a identifié la région sous le nom de « Tongwa ». Il est important de noter que ce terme fait référence à la ville et au district de Tômbua, anciennement connue sous le nom de Porto Alexandre durant la période coloniale portugaise. Située à proximité immédiate du Parc national d’Iona, Tômbua est un point d’accès crucial et une base logistique essentielle pour toute expédition dans la région. La ville est connue pour son port de pêche actif et sa situation pittoresque à l’endroit où le désert rencontre l’océan Atlantique.
3.2. Sites d’Intérêt Naturel et Culturel : un circuit au-delà du parc
La richesse de la région de Namibe ne se limite pas aux frontières du Parc national d’Iona. Les environs de Tômbua regorgent de sites naturels et historiques qui peuvent être intégrés dans un circuit de voyage plus large pour créer une expérience complète et diversifiée. Parmi ces sites, les plus notables sont :
- Les Collines de Curoca : Ces formations géologiques impressionnantes, décrites comme une « morfo-sculpture singulière », sont un spectacle naturel unique qui semble avoir été « sculpté par un grand artiste ». Elles se trouvent à proximité de la rivière Curoca et sont souvent visitées lors d’itinéraires au départ de Namibe.
- La Lagoa do Arco : Située sur la rive droite de la rivière Curoca, cette lagune est célèbre pour ses arches naturelles sculptées dans les formations de grès qui affleurent l’espace. C’est un lieu paradisiaque et pittoresque qui figure sur la plupart des circuits d’aventure.
La Ville Fantôme de Baía dos Tigres : Anciennement une presqu’île, Baía dos Tigres est devenue une île et une ville fantôme depuis 1962, suite à des intempéries qui ont coupé l’isthme qui la reliait au continent. Fondée par des pêcheurs portugais vers 1860, la ville, aujourd’hui inhabitée, est une destination d’aventure historique qui représente un défi logistique important, accessible uniquement en 4×4 et requérant une connaissance approfondie du terrain.
IV. Planification de Voyage et Logistique
4.1. Voyage et Itinéraires depuis Namibe : l’impératif du 4×4
Le Parc national d’Iona est situé à environ 200 km au sud de Namibe. Le trajet vers le parc et ses environs est une composante essentielle de l’expérience, bien plus qu’un simple déplacement. Il est impératif d’utiliser un véhicule haut sur roues ou un 4×4, car les routes principales peuvent être en mauvais état et l’accès aux sites intérieurs se fait par des pistes de sable et de gravier. Une source indique qu’un guide a même préféré utiliser des chemins sablonneux parallèles à la route EN100 pour éviter le sol trop accidenté.
4.2. Hébergement et Restauration : la nécessité d’être autonome
Les recherches indiquent une absence quasi totale de restaurants ou d’hébergements touristiques formels à l’intérieur du Parc national d’Iona. Les informations trouvées concernent des établissements situés à Namibe, comme le Viva Executive Hotel ou le Hotel Chik Chik Namibe, ou des campings comme le Soba Beach. Par ailleurs, l’expérience de voyage elle-même repose sur le camping sauvage. Toute expédition dans le parc doit donc être planifiée en mode autonomie complète. Les voyageurs doivent emporter avec eux toutes les provisions (nourriture, eau) et le matériel de camping nécessaire pour la durée de leur séjour dans le parc. Les villes de Namibe et Tômbua doivent être considérées comme les seules bases de ravitaillement fiables.
Les informations disponibles concernant les permis d’accès au Parc national d’Iona sont fragmentaires et potentiellement obsolètes. Une source suggère des frais d’entrée de 5000 Kz par personne et 4000 Kz par voiture, avec un demi-tarif pour les enfants de moins de 12 ans. Cependant, les documents de recherche ne fournissent aucune information claire sur la procédure d’obtention de ces permis. L’absence de canaux officiels et de formulaires facilement accessibles en ligne pour les permis représente un risque opérationnel significatif pour tout planificateur d’expédition. Il est fortement recommandé de ne pas se fier à ces seules données et de prendre contact directement avec l’administration du parc pour obtenir des informations à jour sur les exigences et les procédures d’accès.
5.1. Le Rôle Crucial des Guides Locaux
La nature exigeante du terrain et la complexité logistique des voyages dans le désert font du recours à un guide local une nécessité absolue, et non une simple commodité. Un guide expérimenté n’est pas seulement un navigateur. Il est essentiel pour plusieurs raisons :
- Sécurité et Navigation : Les guides possèdent une connaissance intime des pistes, des dangers potentiels du désert et des zones où le sable est profond.
- Logistique : Les guides locaux gèrent souvent la logistique complexe des expéditions, de la traversée de la frontière (le cas échéant) à la gestion des campements et des véhicules.
- expertise culturelle : Ils facilitent les interactions respectueuses avec les communautés locales, notamment les Himba, les Muchimba et les Mudimba. Un guide peut également servir de traducteur, rendant les échanges plus authentiques et enrichissants.
L’expertise d’un guide transforme le voyage d’une simple excursion en une immersion culturelle et naturelle profonde.
5.2. Contacts et Agences Spécialisées
Les contacts pour l’organisation d’un voyage à Iona sont centralisés et il est impératif d’utiliser les canaux officiels ou les agences spécialisées. Le point de contact le plus fiable est l’administration du parc, gérée par African Parks.
Nom de l’entité/guide | Spécialités et services | Disponibilité des contacts |
African Parks (Administration du Parc) | Gestion du parc, conservation, informations officielles. | Courriel : info.iona@africanparks.org. Téléphone : +244 937 921 693. |
Destino Namibe | Itinéraires dans la région de Namibe, y compris les Collines de Curoca et la Lagoa do Arco. | Courriel : info@destinonamibe.com. Téléphone/WhatsApp : +244 931 510 510. |
Globtroter4x4 | Tours sur mesure. | Contacter via la plateforme TourHQ. 1 Private Local Guides & Guided Tours in Iona National Park | tourHQ
|
Marta Tours and Trips | Camping, écotourisme, expériences rurales, tours culturels et tribaux. | Contacter via la plateforme TourHQ. Spécialiste des tours culturels et de l’immersion tribale en Angola. |
Travelgest | Agence de voyage angolaise. Services d’hébergement, transport, location de véhicules, tours privés, etc.. | Contacter via la plateforme TourHQ. Propose des services de guide multilingue (anglais, français, allemand, russe) à Luanda, Namibe et d’autres provinces. |
Luzaya tours | Tours de la ville, architecture, culture, histoire, nature. | Contacter via la plateforme TourHQ. |
Alexandre Tavares nepando | Guide touristique local. | Contact via la plateforme TourHQ. |
Le secteur du tourisme en Angola est encore en développement et moins structuré que dans les pays voisins comme la Namibie. L’absence de coordonnées de contact directes pour plusieurs agences et guides sur les documents examinés (nécessitant de passer par des plateformes comme TourHQ) en est la preuve. Pour un planificateur d’expédition, cela signifie qu’un processus de recherche et de communication plus long peut être nécessaire pour établir les contacts et obtenir les devis appropriés.
Conclusion et Recommandations
Le Parc national d’Iona est une destination d’exception qui incarne la renaissance écologique et sociale de l’Angola. Il offre une expérience de voyage unique, alliant une immersion dans l’un des plus anciens déserts du monde à la découverte d’un écosystème unique et d’un projet de conservation ambitieux. L’absence d’infrastructures touristiques développées et la complexité de la logistique du voyage positionnent Iona comme une destination de niche pour les voyageurs d’aventure, les photographes de nature et les naturalistes.
Pour garantir une expédition réussie et sécurisée, les recommandations suivantes sont formulées :
- Adopter une Approche d’Expédition : La visite d’Iona doit être planifiée comme une expédition. Il est impératif de se déplacer en véhicule 4×4, de prévoir une autonomie complète en termes de nourriture, d’eau et d’équipement de camping, et de se préparer à une logistique exigeante.
- Collaborer avec un Guide Local : Le recours à un guide local expérimenté est une nécessité absolue. Au-delà de l’orientation dans le désert, le guide garantit la sécurité et facilite les interactions culturelles avec les communautés Himba et d’autres groupes tribaux.
- Contacter l’Administration du Parc : Avant d’entreprendre le voyage, il est essentiel de contacter directement l’administration du parc gérée par African Parks. L’absence de renseignements clairs sur les permis et les conditions d’accès rend cette étape obligatoire pour obtenir les informations les plus précises et à jour.
Excursion d’une journée à Tchitundo-Hulo — art rupestre et immersion culturelle
Nous sommes quatre — deux adultes et deux ados de 14 ans — à nous lancer tôt ce matin dans l’aventure. Il est un peu plus de 7h quand nous quittons Namibe à bord de notre 4×4. La veille, nous avons fait le plein, vérifié pneus, huile et roue de secours. Dans le coffre, nous avons chargé des jerricans d’eau, un pique-nique pour le midi, une petite pharmacie de voyage, nos lampes frontales et de bonnes chaussures de marche. Tout est prêt.
La route s’ouvre devant nous, d’abord goudronnée puis vite plus capricieuse. Des portions de piste nous secouent, parfois sableuses, parfois caillouteuses. Nous avançons prudemment, guettant le bétail qui traverse, les camions qui soulèvent des nuages de poussière, les virages serrés où il faut ralentir. Autour de nous, le paysage semi-désertique s’étend à perte de vue, strié de collines et de massifs rocheux. Nous nous arrêtons parfois pour prendre des photos et respirer l’air chaud et sec qui annonce déjà la journée.
Vers la fin de la matinée, nous atteignons enfin Tchitundo-Hulo. Un guide mucubai nous attend. Il sourit, échange quelques mots, puis nous explique l’importance sacrée du site. Nous le suivons à travers les roches, et peu à peu les gravures apparaissent sous nos yeux. Des cercles concentriques, des figures abstraites, des symboles mystérieux. Nous nous approchons, fascinés, mais toujours avec respect : ne rien toucher, ne rien laisser derrière nous. Le guide raconte que ces motifs, vieux de plus de deux millénaires, servaient lors de rites initiatiques. Ses paroles résonnent tandis que nous imaginons les cérémonies d’autrefois.
Nous grimpons parfois sur des roches polies par le vent, avançons entre les blocs granitiques. Les ados observent chaque détail, posent mille questions. Le soleil tape fort et nous sommes heureux d’avoir nos gourdes à portée de main.
À l’heure du déjeuner, nous sortons notre pique-nique et nous installons à l’ombre rare d’un rocher. Le vent souffle légèrement, apportant un peu de fraîcheur. Tout paraît silencieux, comme suspendu, et nous savourons ce moment unique au milieu de ce décor minéral.
L’après-midi, le guide nous emmène un peu plus loin. Nous découvrons d’autres abris ornés, d’autres symboles gravés dans la pierre. Nous grimpons jusqu’à un point de vue d’où s’étend un panorama impressionnant : les massifs granitiques se découpent sur le ciel bleu, et la terre rouge semble brûler sous le soleil. En contrebas, quelques huttes signalent la présence de familles semi-nomades. Parfois, des enfants nous observent de loin et agitent la main.
Peu à peu, l’ombre s’allonge. Il est temps de reprendre la route vers Namibe. Nous remontons dans notre 4×4, le cœur encore rempli des images du site. La piste cahoteuse défile à nouveau sous les roues, et nous arrivons en ville en début de soirée, poussiéreux, fatigués mais émerveillés. Cette journée reste déjà gravée comme un souvenir fort de notre voyage.
MARDI 21 OCTOBRE 2025
O Arco & Tômbwa
Nous quittons Namibe de bon matin, le soleil levant dorant déjà les dunes du désert. La route s’étire devant nous, rectiligne et silencieuse, seulement ponctuée de quelques touffes d’herbes sèches et de collines de sable balayées par le vent. Plus nous avançons, plus l’horizon s’ouvre, et bientôt apparaît O Arco, cette formation rocheuse spectaculaire sculptée par l’érosion.
L’arche se dresse devant nous comme une porte naturelle plantée au cœur d’un paysage minéral. Nous descendons de la voiture pour marcher autour du site. Le contraste est saisissant : en contrebas, l’oasis du Rio Curoca tranche avec l’aridité du plateau désertique. Là où l’eau affleure encore, la végétation s’accroche, offrant un peu de vie à ce décor austère. Nous prenons le temps de longer le lit du rio, aujourd’hui presque asséché, et d’imaginer le passage des flamants qui ne reviennent qu’aux saisons plus pluvieuses. Le silence, seulement rompu par le vent, ajoute une intensité particulière à l’instant.
Après cette immersion, nous reprenons la route vers Tômbwa. La chaussée est en excellent état, hormis quelques monticules de sable qui rappellent la puissance du vent marin. En moins d’une heure, nous atteignons la ville portuaire, autrefois connue sous le nom de Porto Alexandre. Son histoire flotte encore dans l’air : on devine, en regardant la baie aux eaux profondes et d’un bleu intense, ce qu’elle fut à l’époque des pêcheurs de baleines et des marins venus de l’Algarve.
Nous déambulons dans les rues, découvrons le marché aux poissons où s’étalent thons, mérous et langoustes fraîchement pêchés, et observons l’animation du port. Les enfants jouent au bord de l’eau tandis que les pêcheurs réparent leurs filets sous le soleil brûlant. L’ambiance est simple, authentique, presque hors du temps.
Pour le déjeuner, nous nous installons dans un petit restaurant local où les fruits de mer grillés embaument l’air. Le goût de la mer est intense, relevé d’épices légères, et se marie parfaitement avec la vue sur la baie. Nous savourons ce moment, comme suspendus entre passé et présent.
En fin d’après-midi, nous reprenons la route en direction de Namibe. Le soleil décline, enveloppant le désert d’une lumière orangée. L’image d’O Arco et l’atmosphère singulière de Tômbwa restent imprimées dans nos esprits, comme une parenthèse hors du temps.
MERCREDI 22 OCTOBRE 2025
Excursion à Pédiva et Tchamalindi
Il est 6h30 quand nous quittons Namibe. Le 4×4 est prêt, réservoir plein, jerrican de secours à l’arrière, glacières remplies d’eau et de provisions. Dans la fraîcheur matinale, nous prenons la route intérieure, guidés par les premières lueurs du soleil qui dévoilent peu à peu les reliefs désertiques. Trois heures de piste nous attendent, rythmées par la poussière, les secousses et l’excitation d’atteindre l’oasis.
Vers 9h30, nous arrivons à Pédiva. Devant nous s’ouvre un paysage inattendu : une source thermale bordée de verdure, nichée au creux d’un lit de rivière asséchée. Le silence n’est interrompu que par le souffle du vent et le chant des oiseaux. Nous faisons une pause, saluons notre guide et préparons nos sacs avant de descendre au bord de l’eau.
Après avoir vérifié la température et la sécurité du bassin, nous nous laissons tenter par un bain rapide dans cette eau chaude qui jaillit du cœur du désert. Les rochers sont glissants, l’équilibre fragile, mais le plaisir est immense. Quand certains préfèrent simplement tremper leurs pieds et contempler l’oasis, d’autres savourent ce moment hors du temps.
De 11h à 13h, nous explorons les alentours. Dans la végétation clairsemée, nous surprenons des oiseaux aux plumages éclatants, des traces d’oryx dans le sable et, au loin, la silhouette fugace d’une autruche. Les appareils photo crépitent, tandis que les adolescents s’émerveillent devant l’étrange contraste entre désert aride et verdure fragile.
À l’ombre d’un acacia, nous déjeunons d’un pique-nique simple mais réconfortant. Puis, après concertation, nous décidons de pousser plus loin : cap sur Tchamalindi. La piste est longue et parfois incertaine, mais la promesse d’une seconde oasis nous attire. Vers 15h, nous découvrons enfin ce lieu paisible où l’eau scintille entre les palmiers. L’endroit est idéal pour une courte balade et quelques clichés inoubliables.
Le temps passe vite, et il nous faut songer au retour. Nous reprenons la route vers 16h, veillant à quitter les pistes avant la tombée de la nuit. La fatigue se fait sentir, mais l’enthousiasme reste intact : cette journée nous a permis de toucher du doigt un autre visage de l’Angola, à la fois rude et plein de vie.
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JEUDI 23 OCTOBRE 2025
FAUNE ET FLORE
babouins chacma (Papio ursinus griseipes)
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La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise
🍽️ Restaurants populaires à Namibe avec prix estimés
Nom du restaurant | Cuisine | Ambiance / Particularité | Prix moyen par personne (AOA) |
---|---|---|---|
Restaurante Clube Náutico Mocamedes | Fruits de mer, européenne | Vue sur mer, cadre agréable | 8 000 – 12 000 AOA |
Restaurante Liopa | Africaine, fruits de mer | Décontracté, poisson frais, service lent | 5 000 – 8 000 AOA |
Lodge Vila Doroteia Restaurant & Bar | Internationale, locale | Service agréable, cadre tranquille | 6 000 – 10 000 AOA |
A Grelha | Internationale | Style grill, ambiance simple | 4 000 – 7 000 AOA |
Don Kocas Bar e Lounge Lda | Africaine, bar/pub | Ambiance lounge, musique | 3 000 – 6 000 AOA |
🍴 Clube Náutico : entre mer et gastronomie

Après notre matinée sur Praia Amélia, entre poulpe harponné et radeau improvisé, puis notre promenade dans le centre colonial et sur le Marginal, nous montons les quelques marches qui mènent à la terrasse du Clube Náutico, légèrement en hauteur, face à l’Atlantique. Le vent salin nous accueille, les palmiers bruissent, et les embarcations du port oscillent doucement en contrebas.
La carte est simple mais bien construite, avec des classiques portugais et angolais, des produits de la mer, et quelques grillades. Les prix sont relativement élevés pour Namibe, mais le cadre et la qualité des plats justifient en partie cette montée en gamme — même si l’ensemble reste un peu surcoté pour les portions et le service.
Nous commandons trois plats emblématiques :
- 🐙 Riz au poulpe : le poulpe est tendre, bien intégré dans un riz légèrement tomaté, relevé d’ail et d’huile d’olive. Les tentacules sont découpés en morceaux généreux, et le plat dégage une chaleur marine, simple et efficace.
- 🥩 Bitoque à la portuguesa : un steak grillé, surmonté d’un œuf au plat à jaune coulant, accompagné de frites dorées et d’une salade fraîche. C’est un plat populaire, roboratif, qui évoque les tavernes lisboètes autant que les cantines côtières.
- 🔥 Pincanhas de bœuf : servies en tranches épaisses, légèrement rosées, avec farofa, banane frite et une touche de citron vert. La viande est juteuse, bien saisie, et le plat s’inscrit dans une tradition de grillade lusophone, entre Brésil et Angola.
Le service est cordial, parfois un peu lent, mais l’ambiance compense : vue dégagée sur l’océan, lumière rasante, et le murmure des vagues en fond sonore. Nous partageons ce moment dans une langueur bienheureuse, entre sel, soleil et souvenirs.
🧭 Repères de prix généraux à Namibe
Type de repas | Description | Prix estimé en kwanzas (AOA) |
---|---|---|
🍛 Repas dans un restaurant local | Plat simple (poisson grillé, funge, riz) | 2 000 – 4 000 AOA |
🍽️ Repas dans un restaurant moyen | Plat principal + boisson | 5 000 – 8 000 AOA |
🦞 Fruits de mer ou viande grillée | Langouste, crevettes, bœuf, accompagnement | 8 000 – 12 000 AOA |
🍷 Repas complet haut de gamme | Entrée + plat + dessert + vin | 15 000 – 25 000 AOA |
☕ Café ou boisson dans un bar | Café, soda, bière locale | 500 – 1 500 AOA |
Magasins Alimentation
À Namibe, tu peux tout à fait faire tes courses dans des supermarchés modernes, des marchés locaux et des commerces spécialisés pour trouver de la viande et du poisson frais 🛒🐟🥩. Voici un guide complet :
🏬 Supermarchés de type Shoprite à Namibe
- Shoprite Namibe Situé sur Avenida Hoji Ya Henda, en face du Stade Joaquim Morais, ce magasin est bien approvisionné en produits alimentaires, boissons, produits d’hygiène et surgelés. Tu y trouveras :
- Viande emballée (bœuf, poulet, parfois porc)
- Poisson congelé
- Produits importés d’Afrique du Sud
- Autres enseignes locales Bien que Shoprite soit la plus connue, Namibe compte aussi des épiceries de quartier et des mini-marchés qui proposent des produits frais, souvent à des prix plus abordables.
🧺 Marchés locaux à Namibe
- Marché municipal de Namibe C’est le cœur de l’approvisionnement local. Tu y trouveras :
- Poissons frais directement débarqués du port
- Viandes locales (bœuf, chèvre, parfois gibier)
- Fruits, légumes, épices et produits artisanaux
- Marchés de quartier Dans les zones résidentielles, plusieurs petits marchés proposent des produits frais du jour. L’ambiance est animée, et les prix sont négociables.
- Foires agroalimentaires Namibe organise parfois des foires agricoles avec des exposants de tout le pays, où tu peux acheter de la viande, du poisson, et même assister à des ventes aux enchères de bétail.
Banques
🏧 Où retirer de l’argent à Namibe
- Banques principales avec DAB :
- Banco de Poupança e Crédito (BPC) : souvent présent dans les centres urbains, avec des distributeurs accessibles 24h/24.
- Banco BAI (Banco Angolano de Investimentos) : propose des DAB modernes, parfois avec option multidevise.
- Banco BIC : bien implanté dans la région, avec des guichets automatiques dans les quartiers commerciaux.
- Zones à privilégier :
- Le centre-ville de Namibe, près des bâtiments administratifs et des commerces.
- Les stations-service
LES LOGEMENTS
Un havre de paix à Namibe : L’accueil chez Paulo Dos Santos
À notre arrivée à Namibe, nous nous sommes installés dans un charmant Airbnb, « Op » chez Paulo Dos Santos. Cet appartement de deux chambres s’est révélé être un véritable havre de paix, offrant tout le confort nécessaire pour un séjour idéal.
Nous avons immédiatement apprécié les équipements mis à notre disposition. La cuisine entièrement équipée nous permet de préparer nos repas comme à la maison, et un espace de travail dédié est parfait pour organiser nos prochaines journées. Le parking gratuit sur place est un avantage non négligeable qui simplifie notre quotidien.
Le véritable atout du logement est sans doute son extérieur. L’arrière-cour privée est une invitation à la détente, et la piscine nous promet des moments de fraîcheur bienvenus sous le soleil de Namibe.
Pour notre confort, l’appartement est climatisé, dispose d’une télévision et d’un lave-linge, ce qui nous permet de nous sentir comme chez nous et de recharger nos batteries avant de continuer notre exploration.
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LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1200 Namibe, entre océan et désert : découverte d’une ville au charme unique
LES LIENS
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