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VERONE , capitale des amoureux – ITALIE

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Nous partons ce matin pour Venise avec une visite en cours de route de la magnifique capitale des amoureux de Shakespeare : Vérone !

Vérone, capitale de la Vénétie, est non seulement l’une des plus belles villes d’Italie mais elle est également l’une des plus visitées avec environ 3 millions de personnes par an. Idéalement située en Milan et Venise, proche du Lac de Garde, elle est bordée par le fleuve Adige, aux pieds des monts Lessini

C’est la ville qui voit naître Roméo et Juliette, mais aussi quelques-uns des plus grands artistes tels que Véronèse mais aussi pour admirer le raffinement des façades des maisons, palais et églises situés dans le vieux centre historique, classé sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE CETTE JOURNEE DE VISITE AUTOUR DE Vérone

VERONE : les arènes et le musée archéologique

VERONE – LA MAISON DE JULIETTE …& ROMEO ?

VERONE – LA PIAZZA DELLE ERBE

VERONE – CHIESA GIOVANNI IN FORO

VERONE : BASILICA DI SANTA ANASTASIA

VERONE – LE COMPLEXE DU DUOMO

VERONE – LA PIAZZA BRA ET LES ARENES

VERONE – LA BASILIQUE SAN ZENO

VERONE : L’ARCHE DES SCALIGERI

VERONE – le CASTELVECCHIO et l’ARCHE DE I GAVI

VERONE – LA PLAZZA DEI SEIGNORI

HISTOIRE DE Vérone.

Vérone est une ville dont les origines remontent à la préhistoire, mais c’est il y a 2000 ans qu’elle a marqué de son empreinte son environnement. Depuis, on peut y voir clairement les différents apports des civilisations et populations qui l’ont occupée, des Romains aux Vénitiens, en passant par les Autrichiens et la puissante dynastie des Della Scala à l’époque de la Renaissance.

La ville a ainsi conservé de nombreux monuments datant de l’Antiquité, du Moyen Âge et de la Renaissance. On y trouve un théâtre romain datant du Ier siècle après J.-C., ainsi que les célèbres Arènes de Vérone, l’un des plus importants temples de l’opéra lyrique à ciel ouvert en Italie, qui accueillent chaque année un grand festival d’art lyrique, ainsi qu’un arc et deux portes d’époque.

Vérone compte également des monuments du Moyen Âge, comme ses célèbres églises romanes, telles que la basilique San Zeno avec sa célèbre porte de bronze décorée de scènes de la vie de Zénon, premier évêque de Vérone, et son triptyque de Mantegna. On y trouve également des églises gothiques, comme Sant’Anastasia, la plus grande de la ville, ainsi que d’autres édifices gothiques. De belles places, telles que la Piazza dei Signori, la Piazza delle Erbe (entourée de magnifiques palais) et la Piazza Brà, large comme le Liston, la promenade qui longe les arènes, sont des lieux de sociabilité urbaine incontournables à Vérone.

À chaque époque et chaque culture son style, et Vérone présente donc plusieurs visages. La ville fonde ses origines dans la cité romaine, puis on peut distinguer le centre-ville médiéval avec les quartiers de San Zeno et Veronetta.

Mais Vérone est surtout la ville romantique par excellence, connue pour le mythe de Roméo et Juliette de Shakespeare. Les couples se pressent devant la Casa di Giulietta, véritable attraction pour les amoureux dont les murs sont couverts de déclarations d’amour. En réalité, la maison de Juliette n’a aucun lien avec les personnages de fiction du dramaturge anglais, même si la maison est ancienne. Le balcon a été ajouté en 1936 et a été déclaré être la « maison de Juliette » pour attirer les visiteurs. Dans la cour, on peut voir une statue en bronze de Juliette. Selon la légende, dès qu’une femme touche à son sein, elle aura l’amour et la fertilité.

Vérone et sa région, la Vénétie, produisent des spécialités culinaires telles que la polenta et les risottos, ainsi que des viandes d’âne ou de cheval, de l’huile d’olive, des pêches et des cerises, et des vins de Vénétie.

DEBUT DE LA VISITE

C’est une journée radieuse à Vérone, ville enchanteresse imprégnée d’histoires d’amour et de légendes fascinantes ! Remontons le temps jusqu’à l’Antiquité romaine, époque glorieuse où Vérone a commencé à écrire les premières pages de son histoire captivante.

Nous entamons notre exploration par une plongée dans les vestiges historiques qui témoignent de la grandeur de l’époque romaine. Les rues pavées de Vérone résonnent encore des pas des anciens Romains, et nous avons la chance de pouvoir contempler les traces laissées par leur passage il y a près de deux millénaires.

Les vestiges romains de Vérone sont nombreux et variés, offrant un aperçu fascinant de la vie quotidienne dans cette cité antique. Nous pouvons admirer un théâtre romain magnifiquement préservé, où les spectacles se déroulaient autrefois dans un cadre majestueux. À proximité, les Arènes de Vérone se dressent fièrement, rappelant l’importance de la ville dans l’Empire romain.

Mais ce ne sont là que quelques-uns des trésors que réserve Vérone aux amateurs d’histoire. La ville recèle également des arcs de triomphe, des portes monumentales et d’autres vestiges architecturaux qui nous transportent dans le passé glorieux de la Rome antique.

En parcourant les rues pittoresques de Vérone, imprégnées de l’atmosphère envoûtante de l’Antiquité, nous sommes saisis par la beauté intemporelle de ces vestiges. Chaque pierre semble raconter une histoire, chaque ruine évoque un passé lointain où les destins se croisaient et se mêlaient dans un tourbillon d’histoire et de passion.

Ainsi, notre exploration de Vérone commence par un voyage dans le temps, à la rencontre des vestiges de l’époque romaine qui ont façonné le destin de cette ville extraordinaire. Suivez-nous dans cette aventure où le passé se mêle au présent, où les légendes prennent vie sous nos yeux émerveillés.

TEATRO ROMANO ET MUSEE ARCHEOLOGIQUE

Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, l’ancien théâtre romain de Vérone, datant du premier siècle avant JC, a été redécouvert et restauré, offrant ainsi un précieux témoignage de l’histoire antique de la ville. Situé au pied de la colline de San Pietro, dans la partie nord de l’ancienne ville, ce théâtre est un véritable joyau architectural qui témoigne de la grandeur de la Rome antique.

Chaque été, ce théâtre emblématique devient le lieu d’un festival dédié au théâtre shakespearien, célébrant ainsi l’héritage littéraire immortel de Roméo et Juliette. Cette pièce emblématique de Shakespeare, inspirée de l’amour tragique entre deux jeunes amants de Vérone, trouve ainsi un écho particulier dans les murs chargés d’histoire de ce théâtre antique.

Remontant à près d’un siècle avant la naissance du Christ, Vérone était déjà une colonie romaine florissante, jouant un rôle crucial dans le réseau routier et commercial de la région. Nichée dans le coude de l’Adige, la ville était un carrefour stratégique où convergent trois routes consulaires importantes, témoignant de son importance économique et géopolitique dans l’Antiquité.

Le théâtre de la ville, situé sur la rive gauche de l’Adige, était autrefois une splendide conclusion monumentale de la trame urbaine de Vérone. Imposant par sa taille et sa magnificence architecturale, il était le lieu où les citoyens de Vérone se réunissaient pour assister à des spectacles grandioses et des représentations théâtrales qui animaient la vie culturelle de la cité romaine. Aujourd’hui encore, ce théâtre fascine les visiteurs du monde entier par son histoire riche et sa beauté intemporelle, offrant un voyage captivant dans le passé glorieux de Vérone.

Comme tous les théâtres romains de l’époque, le théâtre romain de Vérone présentait une cavea (gradins) semi-circulaire avec des marches et une scène fermée par un grand fond de maçonnerie. Pendant les spectacles, ce fond de scène constituait un morceau de la ville, avec des maisons et des portes d’où sortaient les acteurs. Entre les marches et la scène se trouvait le sol de l’orchestre (les stalles actuelles), réservé aux personnages les plus autoritaires de l’époque.

Le théâtre avait une largeur d’environ cent cinquante mètres, une profondeur de cent dix et une hauteur de soixante-dix. Pour sa construction, tout le front de la colline a été adapté, creusant un demi-cercle de cône inversé dans la colline pour obtenir les deux niveaux : la basse cavea et la haute cavea. La basse cavea est la mieux conservée, comportant vingt-cinq marches en pierre blanche, dont vingt-trois sont encore utilisées aujourd’hui. En revanche, la haute cavea, qui comptait une dizaine de marches à l’époque romaine, n’a pas été reconstruite mais seulement délimitée par un talus. L’escalier se terminait par deux galeries superposées qui menaient à trois terrasses successives de plus de 120 mètres de long, offrant une vue imprenable sur le théâtre.

À l’époque romaine, le haut du col de la colline était occupé par un temple majestueux, sur lequel une église paléochrétienne dédiée à Saint-Pierre, un grand château médiéval, et finalement l’actuelle caserne autrichienne ont été progressivement construits. La scène du théâtre est rendue encore plus suggestive par deux bâtiments qui, au fil des siècles, ont survécu aux fouilles pour sa récupération : le couvent de San Girolamo et l’église de Santi Siro e Libera. Le couvent, qui abrite aujourd’hui les riches collections du musée archéologique de Vérone, s’accroche au mur de la colline et occupe ce qui était autrefois la première terrasse du théâtre ; quant à l’église, elle domine le côté est des anciennes marches et abrite le tombeau du célèbre peintre véronais Giambettino Cignaroli.

L’entrée de ce musée est d’ailleurs comprise dans le prix du billet et il mérite d’être vu et pas seulement pour la vue panoramique qu’il offre sur la ville. De belles collections de sculptures, de mosaïques , de pierres et d’objets antiques sont offertes aux yeux du visiteur

PONTE PIETRA

Construit au premier siècle avant J.-C. pour remplacer un pont en bois préexistant, le Ponte Pietra enjambant l’anse de l’Adige, situé au nord-est et reliant la rive gauche au Théâtre romain, est la plus ancienne construction de Vérone. Il a été bâti en 89 av. J.-C., en marbre de Valpolicella, mais seuls les deux arcades et les deux piliers les plus proches de la rive gauche subsistent de la construction originale.

À l’époque de l’Empire romain, il y avait sept ponts qui traversaient la rivière Adige en divers points de la ville, et deux le faisaient près du théâtre romain : le Pont Marmoreus et le Pont Postumius (Ponte Pietra et pont Postumio).

De ses cinq arches, seules les deux à gauche, construites en pierre blanche, remontent à l’époque romaine ; l’arc central et le suivant, en briques, appartiennent à une reconstruction réalisée en 1520 ; la dernière arche à droite remonte à une reconstruction médiévale commandée en 1298 par Alberto I della Scala. À cette occasion, le pont était également équipé de la tour de défense menaçante placée à sa tête et orné vers la rivière par une arche de pierre surmontée de l’emblème du Scaligeri.

Le Ponte Pietra est imposant et rustique, doté d’une beauté qui réside dans sa succession originale de matériaux et de styles différents mais toujours harmonieusement assortis les uns aux autres, qui s’harmonisent dans un ensemble suggestif et scénographique, caractérisé par une palette de couleurs particulière pour les blancs et les rouges mêlés de hasard ingénieux, afin d’obtenir une construction romantique spectaculaire dans laquelle le classicisme romain et la somptueuse simplicité du roman médiéval se confondent.

Belle le jour, elle offre le meilleur d’elle-même la nuit, quand un éclairage sage et le silence dans lequel on peut entendre l’eau se découper contre les cheminées, en font l’un des endroits les plus romantiques de toute la ville.

CHIESA DI SANT’ANASTASIA

Vérone n’a pas qu’un passé antique exceptionnel, ses églises du Moyen Âge, baroques ou gothiques sont d’une beauté rare, et cette basilique est un exemple splendide du gothique italien.

Elle conserve le nom d’une petite église préexistante d’époque lombarde, dédiée à la martyre Anastasie, une église construite sur un site très scénographique qui était situé à la fin du decumanus maximus : la principale route romaine de Vérone qui reliait Porto Barsari à l’ancien forum et continuait vers le fleuve Adige.

Vers 1290, l’ordre des Dominicains s’y installa et commença la construction d’un couvent et de la basilique, dédiée à Saint Pierre Martyr, dominicain originaire de Vérone et saint patron de la ville, avec Saint Zénon.

La réalisation de l’œuvre fut possible grâce à la contribution d’illustres familles de Vérone, en particulier des Scaliger, et se termina après environ deux siècles.

Le seul élément resté inachevé fut la façade.

Sainte Anastasie est la plus grande église de Vérone : elle se développe sur trois grandes nefs soutenues par douze puissantes colonnes en marbre rouge de Vérone.

Cinq chapelles donnent sur le transept.

Le dallage (1462) a trois couleurs : le blanc et le noir rappellent l’habit des frères dominicains, le rouge rappelle le sang de la passion du Christ et le martyre de Saint Pierre de Vérone.

La basilique conserve d’importantes œuvres d’art, notamment la célèbre fresque de Pisanello « Saint Georges et la Princesse » qui décore la partie externe de la chapelle Pelligrini.

ARCHE SCALIGERE

Près de l’église de St Maria Antica, sur une petite placette adjacente à la place des Signori, on peut admirer les imposantes tombes monumentales des Scaligeri, seigneurs de Vérone de 1260 à 1387.

Dans un splendide enclos de fer battu, avec de riches décorations sur lesquelles se détache le motif de l’escalier (symbole des seigneurs), sont refermés divers sarcophages posés au sol ou sur des consoles. Le premier qui fut enterré ici semble être celui de Mastino I en 1277, mais surtout, les trois tombes monumentales de marbre et à baldaquin de Cangrande I, de Mastino II et de Cansignorio.

Les sarcophages, de véritables sculptures gothiques représentant les faits d’armes de la famille, portent les statues équestres de ses plus importants représentants, des personnages aux noms originaux tels que :

  • Cangrande Ier (grand chien) : suspendu au-dessus du portail de l’église, c’est la première des tombes monumentales à être construite, œuvre du Maître de St Anastasia. Le sarcophage est soutenu par des chiens portant les armoiries scaligeri et est protégé d’un tabernacle gothique. Sur le couvercle se trouve la statue étendue de Cangrande I, tandis que sur les faces sont observables des hauts-reliefs de sujets religieux et des bas-reliefs racontant les exploits militaires du seigneur. Sur le sommet du baldaquin est placée la statue équestre de Cangrande I, copie de l’originale conservée au musée de Castelvecchio avec le trousseau funéraire, récupéré lorsque le sarcophage a été ouvert en 1921.
  • Mastino II (chien de garde) : le sarcophage, commencé en 1345, était originellement peint et doré. Il est entouré d’une enceinte, aux angles de laquelle se trouvent quatre statues des vertus. Les faces de l’urne présentent des décorations sculptées de motifs religieux et, sur le couvercle, se trouve la statue de Mastino II étendue, veillée par des anges. Le riche baldaquin aux arcs tréflés présente sur le devant de précieux hauts-reliefs de scènes d’histoire sacrée. Sur la pointe se trouve la statue équestre de Mastino II, complètement fermée dans son armure et raide en position de commandement.
  • Cansignorio Ier (chien noble) : le sarcophage (1375) est le plus riche en décorations, peut-être trop élaboré. Conçu d’après les dessins de Bonino da Campione, les sculptures ont été réalisées par cet artiste et d’autres ouvriers de la région de Campione ou de Vérone. La base hexagonale est entourée d’une enceinte ornée de six statues de saints guerriers ; six colonnes soutiennent l’étage de marbre rose sur lequel est apposé le sarcophage décoré de bas-reliefs qui retracent des histoires tirées des évangiles (quelques-unes de ces décorations rappellent des traces originellement colorées).

Les Scaligeri avaient en effet l’habitude de prendre des appellations se référant à la figure du chien, symbole de fidélité.

On remarquera l’emblème de la famille, l’échelle (la scala), revenir à plusieurs reprises en tant que symbole, sur les bas-reliefs sculptés et sur la grille qui cerne ce curieux cimetière urbain.

Parmi les autres sépultures scaligeres présentes à cet endroit, il faut rappeler le sarcophage d’Alberto I (1301), richement gravé, et le sarcophage suspendu de Giovanni della Scala (1359), œuvre de Andriolo de’ Santi précédemment placé près de l’église de S Fermo Maggiore.

PIAZZA DEI SEIGNORI OU PIAZZA DANTE

Déterminée par le développement des palais des Scaligeri, cette place était le centre politique et administratif de la ville au Moyen Âge.

Les édifices de styles différents qui s’y élèvent sont reliés entre eux par des portiques et des arcades datant du XIVe siècle, créant presque une cour intérieure.

Le centre de la place est orné d’une statue de Dante Alighieri (1865), de trois mètres de hauteur en marbre blanc de Carrara, érigée à l’occasion des célébrations du six centenaire de la naissance du poète, qui auprès de la cour de Cangrande trouve son premier refuge après l’exil de Florence.

Sur la droite de la statue, quand on lui fait face, se trouve le Palazzo del Comune ou della Ragione, construit au XIIe siècle. Il conserve une cour à portique romain, où se tenait autrefois un marché aux grains, et un bel escalier gothique extérieur.

Entrant sur la place passant sous l’Arc della Costa à gauche, on peut admirer la façade du Domus Nova. Déjà cité dans les documents de la moitié du XIIe siècle, il fut le siège premièrement du podestat et des conseils mineurs, puis (à partir du XVe siècle) habitations des juges vénitiens. En 1511, une grande partie du palais s’écroula et fut reconstruite plus d’un siècle plus tard.

Poursuivant le long du périmètre de la place, en sens horaire, admirons la Loge du Conseil (Loggia del Consiglio) de la Renaissance, et le Palais des Scaligeri, qui furent Seigneurs de Vérone de 1260 à 1387. Le palais est aujourd’hui le siège de la Préfecture et de la Province.

À côté du Palazzo della Ragione s’élève la Torre dei Lamberti.

De la place, on aperçoit Santa Maria Antica, la chapelle privée du palais. Dans la cour de cette petite église romane, s’élèvent les Arche Scaligere, ensemble funéraire, exemple de l’architecture et de la sculpture gothique en Italie, où se trouvent des sépultures de certains représentants de la Scala comme Cangrande et Cansignorio.

À suivre le Palazzo del Capitanio, autre palais scaligero, à la caractéristique tour angulaire qui domine la place, relié par un arc qui surplombe une rue d’époque romaine, au Palazzo del Comune, à couches alternées de tufeau et de briques. Depuis l’arc, on accède à la cour du Mercato Vecchio, au splendide escalier gothique à deux rampes, dit Escalier della Ragione, du XVe siècle. Tournant sur la place à droite, nous trouvons l’accès à la Tour des Lamberti, de laquelle on peut admirer un panorama de la ville.

TORRE DEI LAMBERTI

En commençant la visite par le côté est de la place, celui de droite venant de via Mazzini, nous trouvons tout d’abord le Palazzo della Ragione du XIIIe siècle (également connu sous le nom de Del Comune), qui pendant des siècles a été le centre du pouvoir politique de la ville.

Dans ses salles, il y avait le Collegio dei Notai, le Dazio della Seta, le tribunal de première instance, la cour d’assises et les prisons, mais toujours au rez-de-chaussée il y avait des magasins et des boutiques.

Dévastée par de nombreux incendies, elle doit son aspect actuel à l’architecte Giuseppe Barbieri qui, au XIXe siècle, fit rénover la façade face à la place dans un style néoclassique très différent de la structure romane d’origine.

Le bâtiment est dominé par la Torre del Lamberti, construite en 1172 par la famille du même nom suivant le style roman typique de l’époque et encore visible aujourd’hui dans la partie basse, réalisée avec des briques alternant avec du tuf.

C’est la tour la plus haute de la ville (83m).

Depuis la cour arrière du Mercato Vecchio, vous pouvez accéder au sommet par ascenseur, bénéficiant d’une vue incomparable sur la ville.

Son sommet abrite deux cloches, Rengo et Marangona.

PIAZZA DELLE ERBE

La Piazza delle Erbe est un coin enchanté de Vérone, peut-être le plus vrai, en tout cas le plus animé. Depuis des siècles s’y tient un marché coloré, qui rend plus pittoresque encore le cadre architectural des maisons du XIVe siècle et des palais Renaissance.

En arrivant de la via Mazzini, on remarquera des édifices hauts et sombres : il s’agit de l’ancien ghetto juif.

Au fond de la place se trouve l’imposant Palazzo Maffei (1668), sur la gauche duquel s’élève la tour carrée en brique del Gardello, construite en 1370 par les Scaligeri. Le côté nord-est de la place commence avec la Casa Mazzanti, ornée de belles fresques du XVIe siècle reprenant des thèmes de la mythologie. Au centre de la place s’élève la Colonna del Mercato (la colonne du marché), dite la Berlina (pilori), en raison du fait qu’autrefois on y attachait les détenus pour les lapider avec… des fruits. On aperçoit ensuite la fontaine de la Madonna Verona (1368). La statue qui orne cette fontaine est une sculpture romaine que les Scaligeri firent  » déguiser  » en Vierge. Enfin, plus loin, se dresse la Colonna di San Marco, symbole de la domination vénitienne.

Pendant de nombreux siècles, la Piazza Erbe a été le centre de la vie sociale, économique et religieuse de Vérone. À l’époque romaine, il abritait le Forum, dont la place actuelle est la longueur d’origine : il y avait le Campidoglio, les temples et les thermes, reliés par un portique qui abritait de nombreux magasins.

Pendant la période communale, c’était le siège du pouvoir politique et avec les Scaligeri, il est devenu un centre animé des arts et du commerce. Sous la domination vénitienne d’abord, puis autrichienne, elle accueillit le tribunal civil et pénal, mais elle resta toujours le lieu de rencontre et le marché favori des Véronais.

CASA DI GIULETTA

« Juliette: « Oh! Comment êtes-vous entré ici? Et dans quel but? Les murs qui entourent ce jardin sont difficiles, et presque inaccessibles; et l’endroit où vous êtes sera votre tombe, si l’un des miens vous surprend ». Roméo: « Avec les ailes de l’Amour j’ai franchi la hauteur de ces murs, car il n’y a pas de barrière à l’Amour dominateur: tout ce que l’Amour peut tenter, l’Amour ose; donc je n’avais aucune considération pour le vôtre quand je suis venu ici » …

William Shakespeare: Roméo et Juliette. Acte II ° scène II

Au numéro 23 de la via Cappello, prolongement naturel de la via Mazzini à quelques dizaines de mètres de la place centrale delle Erbe, se trouve la maison où, selon la tradition, vivait Giulietta Capuleti. Un imposant portail en fer forgé sur lequel se dresse le blason de la famille Dal Cappello sépare son hall d’entrée, où les amoureux de tous lieux et de tous âges laissent témoignage de leur amour, de la voie publique. Au-delà, vous entrez dans une petite mais LUMINEUSE COUR INTÉRIEURE QUI ACCUEILLE LES VISITEURS désireux de connaître les lieux de l’amour éternel. On y trouve la splendide statue en bronze de Juliette, réalisée par le sculpteur véronais NereoCostantini, et une plaque sur laquelle sont rapportés quelques vers de la tragédie de Shakespeare.

La maison est un édifice médiéval sévère du XIIIe siècle, dont la façade en briques apparentes est adoucie par d’élégantes fenêtres en trèfle. À l’avant se détache LE CÉLÈBRE BALCON DONT, SELON LA TRADITION, GIULIETTA REGARDAIT parler à son Roméo. C’est un bel exemple d’une insula romane structurée, à travers la subdivision du lot gothique, en une cour avec des espaces intérieurs libres et des passages à portiques vers la rue. Aménagé sur plusieurs étages et visité à l’achat d’un billet, il offre une reconstitution probable des demeures nobles vénitiennes typiques du XIVe siècle, rehaussée d’une copieuse sélection de céramiques médiévales. Grâce au travail habile de restauration des intérieurs effectué en 1935 par Antonio Avena, il est maintenant possible d’apprécier l’élégance raffinée des fresques qui embellissaient les murs dans lesquels se distinguent les coffres incrustés, les cheminées en briques, les escaliers en bois avec balustrades et les allées. leur austère simplicité.

L’histoire des deux jeunes amants de Vérone et la tragédie qui s’ensuivit, on la connaît et il est communément admis que ce balcon est celui de l’héroïne de Shakespeare. Rappelons cependant que Roméo et Juliette sont des personnages de légende et que Shakespeare n’a jamais mis les pieds à Vérone ! Et surtout, la légende des amants dont il s’est inspiré provient d’un texte de Luigi Da Porto, un auteur vicentin, dont l’histoire des deux amants maudits se déroule à Montecchio-Maggiore et pas à Vérone… En tout cas, des millions de visiteurs et de coeurs brisés se retrouvent tous les ans sous les fenêtres de Juliette.

Au fond de la cour, les superstitieux ne manqueront pas de poser leur main sur le sein droit de la statue de Juliette s’ils veulent être heureux en amour mais il faudra s’armer de patience car il y a la queue… Eh oui, tout le monde veut sa petite photo avec Juliette et l’amour qui va avec !

Informations et horaires sur CASA DI GIULIETTA

Tous les jours de 8h30 à 19h30, lundi de 13h30 à 19h30. Entrée 6 €, réduit 4,50 €. Billet combiné maison + tombeau 7 €, réduit 5 €. Accès gratuit à la cour de la maison. »

PIAZZA BRA

La Piazza Bra, une place vaste et impressionnante, offre une vue spectaculaire sur les célèbres arènes et attire des milliers de visiteurs lors des spectacles qui s’y déroulent.

Son nom dérive de « Braida », qui vient de l’allemand « breit », signifiant « large ». À partir du XIIe siècle, cette place, pavée de marbre rose de la Volpolicella, le même matériau utilisé pour construire l’amphithéâtre romain, était le site d’un grand marché où l’on vendait du bois, du foin et du bétail. En 1633, ce marché s’est transformé en une grande foire commerciale, avec plus de 250 exposants proposant une variété de produits. La Piazza Bra était également connue comme le marché aux bœufs à certaines périodes. En 1897, elle est devenue le lieu de la Foire aux chevaux, devenant l’une des plus importantes d’Europe.

Cette place est le point de rencontre idéal pour discuter des événements quotidiens, prendre un café ou un apéritif dans l’un des nombreux bars, qui restent ouverts même en hiver. Elle est le témoin de la vitalité de la ville et accueille de nombreux événements, tant sur la place elle-même que dans les arènes. Les nouvelles structures en fonte, telles que les stores bannes colorés conçus par l’artiste Franco Zeffirelli et l’architecte Gualtiero Rizzi, ont ajouté à sa scénographie. Le Palazzo della Gran Gardia abrite d’importants événements culturels, tandis que le Palazzo Barbieri est désormais le siège de la mairie de la ville.

Les côtés sud de la place, donnant sur le Corso di Porta Nuova, sont délimités par deux grands arcs datant du XIVe siècle. Une ancienne horloge, offerte en 1871 par le comte Antonio Nogarola, est située entre ces deux arcs des Portoni della Bra. À droite de ces arcs se trouve le Museo Lapidario Maffeiano, qui abrite une magnifique collection de stèles romaines.

Les deux grandes arcades, appelées I Portoni della Brà, ont été construites à la fin du XVIe siècle par Gian Galeazzo Visconti. À proximité se trouve la Torre Pentagona, une tour du XIIIe siècle qui faisait partie de la citadelle autrefois présente sur le site, ainsi que le palais Barbieri ou Gran Guardia Nuova, qui abrite aujourd’hui la mairie. Enfin, le long du côté ouest de la place s’étend le Liston, une promenade bordée de nombreux cafés.

ARENA

L’amphithéâtre romain, également connu sous le nom d’Arena, est le mieux conservé d’Italie et le troisième plus grand en termes de taille après le Colisée de Rome et l’amphithéâtre de Capoue près de Naples.

Avec une hauteur de 32 mètres, il tire son nom du mot latin « arena », qui signifie sable, utilisé pour recouvrir le sol autrefois. Construit au Ier siècle après J.-C., il était destiné à accueillir des spectacles de combats de gladiateurs et des chasses aux animaux sauvages. À l’époque, il se trouvait en dehors des murs de la ville.

À l’intérieur, la cavea est composée de 45 rangées de gradins pouvant accueillir environ 30 000 spectateurs, sur une longueur de 138 mètres et une largeur de 110 mètres. L’acoustique de l’amphithéâtre est remarquable.

Les pierres de l’amphithéâtre ont été utilisées comme matériau de construction pendant de nombreuses années, ce qui a entraîné son démantèlement progressif. En 1117, un tremblement de terre a définitivement détruit l’enceinte extérieure, dont les restes sont visibles aujourd’hui du côté nord du monument.

Des traces d’un complexe système d’approvisionnement en eau pour les jeux aquatiques ont été découvertes sous l’amphithéâtre. Depuis 1913, pendant les mois d’été, l’Arena sert de cadre au festival d’opéra lyrique, offrant un spectacle unique en son genre.

Les horaires d’ouverture de l’Arena sont du mardi au dimanche de 8h30 à 19h30, avec une dernière entrée à 18h30. Le lundi, l’amphithéâtre est ouvert de 13h30 à 19h30. Le prix d’entrée est de 10 €, avec un tarif réduit à 7,50 €. Les représentations ont lieu de mi-juin à fin août, avec des places disponibles à partir de 25 €. Les billets peuvent être achetés à l’office de tourisme ou à la billetterie des Arènes.

PALAZZO DE LA GRAN GUARDIA

La Piazza Bra est sans conteste l’une des plus belles places du monde, ornée de monuments de différentes époques qui créent une atmosphère magique et évocatrice : la majestueuse Arena, le Palazzo della Gran Guardia du XVIIe siècle, l’imposant Palazzo Barbieri et le marbre Liston, bordé de joyeux cafés et restaurants.

La Gran Guardia est un édifice monumental qui occupe le côté sud de la Piazza Bra centrale et semble presque chaque jour rivaliser avec la puissante Arena. Initialement conçu comme un bâtiment d’armes, il présente une vaste arcade qui pouvait être utilisée pour passer en revue les troupes les jours de mauvais temps.

Ce bâtiment s’étend sur deux étages et un grenier, avec une longueur de plus de quatre-vingt-six mètres. Le rez-de-chaussée est constitué de treize arches majestueuses en pierre de taille rustique, chacune dépassant trois mètres et demi de diamètre, évoquant et défiant presque les arches de l’arène en face.

Le rez-de-chaussée, surmonté d’une architrave ornée de métopes et de triglyphes, est richement décoré de grandes fenêtres rectangulaires séparées par des doubles demi-colonnes doriques. Ces fenêtres sont encadrées par une alternance harmonieuse de tympans triangulaires et curvilignes, au-delà desquels se trouvent de simples ouvertures de taille plus modeste. Ces cinq ouvertures se retrouvent également dans le plancher des combles, semblable à une couronne précieuse posée sur la tête du bâtiment. Les deux côtés qui rejoignent les murs médiévaux présentent une élégance similaire à celle de la façade centrale : une façade rustique au rez-de-chaussée menant au portique, avec trois grandes fenêtres au premier étage.

La Gran Guardia accueille aujourd’hui des expositions temporaires, permettant aux visiteurs de découvrir son intérieur impressionnant et son histoire fascinante.

ARCO DEI GAVI

L’Arco dei Gavi, situé dans une petite place verte donnant sur le fleuve Adige, est un remarquable exemple d’arc de triomphe romain dédié à une famille particulière. Construit par les Romains au début du premier siècle après Jésus-Christ, cet élégant arc à quatre faces présente un plan rectangulaire allongé, réalisé avec des blocs de pierre blanche disposés en rangées.

Les noms des principaux membres de la famille Gavia, à savoir Massimo, Stabone, Lucio, Macro et Vibio, sont encore visibles sur sa façade, témoignant de son origine et de son but.

Initialement érigé devant le Castelvecchio, près de la Tour dell’Orologio, l’arc était un élément architectural important de la ville. Au Moyen Âge, il a été déplacé et utilisé comme porte de la ville, montrant ainsi son évolution au fil des siècles.

L’arc est construit en pierre de calcaire blanc et présente une structure avec deux fronts principaux tournés vers la Via Postumia, une ancienne voie romaine, et deux fronts secondaires. Les fronts principaux sont ornés de quatre colonnes corinthiennes, les deux médianes encadrant l’ouverture tandis que les colonnes d’angle délimitent les côtés du monument. Entre les colonnes médianes et d’angle se trouvent des niches qui abritaient autrefois des statues des membres honorés de la famille Gavia.

Bien que sa forme puisse rappeler celle des arcs de triomphe, l’Arco dei Gavi est en réalité un arc de fête, érigé pour honorer certains membres de la famille Gavia en raison de leurs mérites particuliers. Ils ont obtenu l’autorisation de la municipalité pour financer la construction de cet arc sur des terres publiques, ce qui témoigne de leur importance et de leur influence dans la société de l’époque.

BASILIQUE SAN ZENO

La basilique de San Zeno, dédiée au Saint Patron de Vérone, est probablement l’une des plus belles églises romanes d’Italie.

San Zeno, d’origine africaine, fut le huitième évêque de la ville. Il est probable que depuis l’époque paléochrétienne, une petite construction ait été élevée sur son tombeau sur le site actuel.

Avec la propagation du culte du Saint, cette structure s’est avérée trop petite. Entre 805 et 806, une nouvelle basilique a été construite pour accueillir une communauté de moines bénédictins.

La nouvelle basilique a été consacrée le 8 décembre 806 en présence du Roi Pépin, fils de Charlemagne, et les reliques du Saint Évêque y ont été transférées le 21 mai 807.

Après les destructions causées par les invasions barbares, la basilique a été reconstruite à partir de 963. Cependant, la structure actuelle est principalement le résultat d’un agrandissement réalisé à la fin du XIe siècle.

Le tremblement de terre de 1117 a largement compromis le travail déjà réalisé : le cloître, la partie supérieure du clocher et certaines pièces du monastère ont été détruits.

Les travaux ont repris immédiatement et se sont poursuivis jusqu’en 1138. L’église a été prolongée vers l’ouest et complétée avec la façade et le prothyron de Nicolo.

Le clocher fut restauré en 1120 et complété en 1178, et le cloître fut restauré une première fois en 1123., puis de nouveau entre 1217 et 1225 avec l’insertion d’une splendide rosace, œuvre du maître Brioloto. en 1387 l’abside et le plafond en bois, en arène de bateau, furent refaits, leur réalisation comporta le rehaussement des murs de la nef centrale

CHIESA GIOVANNI IN FORO

c‘est un intéressant édifice religieux situé sur le Corso Porta Borsari , qui remonte au moins au XIIe siècle. L’église, née sur le Decumanus Maximus, bordait directement le Forum, d’où le nom de l’édifice qui, toujours en raison de sa proximité avec le Forum, portait également le titre de basilique. L’église fut endommagée par l’incendie qui détruisit une grande partie de Vérone en 1172, et en ce sens il serait justifié d’apposer sur un mur extérieur une inscription gravée dans un triptyque en marbre qui rappelle précisément comment cette année-là « combusta est civitas Verone « .

Les murs romans ont été mis au jour en 1905, lorsque des morceaux de décombres se sont détachés de l’extérieur de l’église le long du Corso Porta Borsari, la Mairie a dû intervenir. Sur les conseils du recteur de l’époque, tout le mur a été écorcé : ainsi le mur sous-jacent est apparu en couches isodomiques de tuf et de galets à chevrons avec une fenêtre basilicale. L’extérieur présente une sépulture en marbre, avec une croix et des armoiries et un triptyque superposé. Le clocher est en brique : la base est du XIVe siècle, tandis que la partie supérieure est beaucoup plus récente. A l’intérieur, vous pouvez voir le bas-relief de la Vierge à l’Enfant, signé par Maestro Pulia et attribué à la fin du XIIIe siècle. Gemma de l’église est considérée comme la porte Renaissance, sculptée par Gerolamo Giolfino, portant des statues de saints Jean l’Évangéliste, Pierre et Jean-Baptiste sur les côtés de l’arc et à son sommet, et dans la niche la fresque de Nicola Giolfino avec St Jean dans l’île de Patmos.

DUOMO

Dans la zone où se situe aujourd’hui le Duomo, il existait à l’époque romaine des villas dotées de bains privés et, vraisemblablement, de petits temples pour le culte.

La première basilique paléochrétienne fut érigée dans la zone actuellement occupée par l’église de S. Elena. Consacrée par San Zeno, évêque de Vérone entre 362 et 380, cette première basilique devint rapidement trop exiguë. Quelques décennies plus tard, une basilique de plus grande taille fut édifiée pour répondre aux besoins croissants de la communauté chrétienne.

Les vastes vestiges du sol en mosaïque des deux premières basiliques paléochrétiennes sont clairement visibles sous l’église de S. Elena et dans le cloître canonique. La deuxième basilique paléochrétienne s’est effondrée probablement au VIIe siècle, victime d’un violent incendie ou peut-être d’un tremblement de terre. La restauration qui a suivi a duré au moins vingt ans, au cours desquels le bâtiment a été reconstruit à sa taille actuelle et deux porches romans ont été érigés.

La façade de la cathédrale de Vérone est un mélange fascinant de matériaux et de styles, combinant des éléments romans et gothiques. Le portail majestueux est l’œuvre d’un artiste padouan du XIIe siècle. Le flanc droit, avec son portail secondaire, ainsi que l’abside finement décorée, sont également très remarquables.

Le campanile, dont une partie a été conçue par Sanmicheli, a été poursuivi mais n’a pas été achevé avant le XXe siècle. À l’intérieur, vous pourrez admirer de nombreuses œuvres d’importance, notamment l’Assomption du Titien (1530) ornant le maître-autel et, à gauche de l’entrée, le monument funéraire de Nichelosa, une œuvre de Jacopo Sansovino.

Les horaires d’ouverture du Duomo de Vérone sont les suivants : de mars à octobre, de 10h à 17h30, et de novembre à février, de 10h à 13h puis de 13h30 à 17h. Le dimanche, l’entrée est possible de 13h30 à 17h (17h30 de mars à octobre). L’entrée est incluse dans le pass chiese Verona, au tarif de 6 €, ou bien l’entrée seule est à 3 €.

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