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FLORENCE à la rencontre des Maîtres – ITALIE

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LA VILLE

Nous voici arrivés à Florence, après quelques péripéties avec notre véhicule qui se retrouve immobilisé pendant quelques jours…

Florence fait partie des villes d’Italie les plus visitées et l’une des plus riches en monuments et en œuvres d’art. Beaucoup la situe parmi les plus belles d’Italie, après Rome

Elle fut pendant très longtemps, un des chefs-lieux de l’art et de la culture européenne, devenue le berceau de la Renaissance italienne qui rayonna sur le monde entier et est devenue une référence incontestée

Partout dans la ville se cachent de véritables trésors. L’un de ses sites les plus emblématiques est le Duomo, magnifique cathédrale dont la coupole en terre cuite a été conçue par Brunelleschi et, le campanile, par Giotto.

Autre emblème : le Ponte Vecchio. Il y a aussi le trio des maîtres : le David de Michel-Ange que l’on admire à la Galleria dell’Accademia, La Naissance de Vénus de Botticelli et l’Annonciation de Léonard de Vinci, visibles à la Galerie des Offices.

À ces œuvres incomparables s’ajoutent les palais, les églises, les places historiques sponsorisés en leur temps par les prestigieux Médicis.

Il faut visiter le Palazzo Vecchio qui abrite la mairie et surtout un immense musée, les chapelles des Médicis et tant d’autres merveilles.

On peut aussi cheminer à travers le marché de San Lorenzo spécialisé dans le cuir puis rejoindre le Mercato centrale, merveilleux marché couvert dans les coulisses de la divine cuisine toscane.

Mais sachez que c’est à la basilique Santa Croce que Stendhal souffrit du mal lié à la vue d’une surcharge d’œuvres d’art, depuis connu sous l’appellation de syndrome de Stendhal, connu aussi sous le nom de syndrome du voyageur. C’est une réaction psychosomatique qui naquit suite à la l’émerveillement que ressentit Stendhal lorsqu’il visita Florence pour la première fois. Il fut touché, frappé en plein cœur par ce qu’il y a découvert : une ville d’une beauté romantique à couper le souffle. Ainsi, il resta pendant longtemps imprégné par ce « battement de cœur » que lui avait suscité Florence. Nous partons assez tôt pour ne pas être écrasé par la chaleur. 35 °C sont annoncée dans l’après-midi

Départ depuis notre appartement le long de l’Arno pour une balade de plus de 16 km : et oui, c’est aussi sportif !

Au vu de l’importance des différents sites visités, nous ferons une publication générale (celle-ci) et des publications spécifiques pour les bâtiments et visites les plus emblématiques.

Voici notre parcours :

BASILICA DI SANTO SPIRITO

L’expérience de découvrir la basilique de Santo Spirito est tout simplement fascinante. En franchissant ses portes, notre regard est immédiatement captivé par la splendeur qui nous entoure.

À l’intérieur, la basilique ne se distingue pas seulement par son élégance et sa fonctionnalité, mais elle abrite également un trésor d’œuvres d’art florentin de style Renaissance. Le spectaculaire autel avec ses marbres polychromes est une œuvre remarquable du sculpteur et architecte Giovan Battista Caccini.

Mais ce qui attire le plus l’attention est sans aucun doute le Christ en croix sculpté par Michel-Ange à l’âge de seulement 18 ans. Cette œuvre, d’une taille imposante, trône au milieu de l’ancienne sacristie de l’église, rappelant le génie précoce de l’artiste.

En parcourant les allées, nous sommes plongés dans un voyage de savoir et de spiritualité, sous la bannière d’artistes renommés tels que Pier Francesco Foschi, Jacopo Sansovino et Giovanni Baratta. Chaque autel, chaque peinture, chaque décor en marbre nous enchante et nous transporte dans un monde de beauté et d’émotion.

Les chapelles de la basilique recèlent également des trésors artistiques. La chapelle de Nerli, avec son célèbre Nerli Pala de Filippo Lippi, offre une vue captivante sur le quartier historique de San Frediano. La chapelle du Frescobaldi, Cini, Dainelli da Bagnano, quant à elle, éblouit par le retable du Christ et de l’adultère d’Alessandro Allori, témoignant du raffinement de l’art florentin de la Renaissance.

Le parcours à l’intérieur de la basilique nous conduit également à travers des œuvres d’artistes prestigieux tels que Michele di Ridolfo del Ghirlandaio, Taddeo Landini et Pier Francesco Foschi, enrichissant notre expérience et éveillant notre admiration pour le génie artistique de la Renaissance florentine.

En fin de compte, la basilique de Santo Spirito offre bien plus qu’une simple visite touristique. C’est une immersion dans l’histoire et la culture de Florence, une rencontre avec les plus grands chefs-d’œuvre artistiques de la Renaissance italienne.

PALAZZO PITTI

Le Palazzo Pitti, une icône de la Renaissance florentine, est le fruit du génie de l’architecte Brunelleschi, dont le projet fut réalisé dans la deuxième moitié du 15ème siècle. Luca Pitti, ambitieux, souhaitait que sa résidence soit la plus majestueuse de la ville. Pour ce faire, il acquit toutes les maisons entre son nouveau palais et le sentier de la colline, donnant naissance aux célèbres Jardins de Boboli.

Un siècle plus tard, Eléonore de Tolède, l’épouse de Cosimo Ier de Médicis, fit l’acquisition du Palazzo. Sous son patronage et celui de ses successeurs pendant deux siècles, le palais fut restructuré et agrandi pour devenir l’édifice imposant que nous connaissons aujourd’hui.

Aujourd’hui, le Palazzo Pitti abrite d’importantes collections d’œuvres d’art, de sculptures, de peintures, de costumes, de porcelaines, et bien d’autres trésors artistiques. Son complexe muséal et monumental comprend plusieurs musées, offrant aux visiteurs une plongée dans l’histoire et la culture de Florence.

L’imposante façade extérieure du Palazzo Pitti est elle-même une œuvre d’art, ornée de sculptures de lions dont les traits semblent changer selon leur humeur, ajoutant une touche de mystère et de fascination à cette résidence historique.

PONTE VECCHIO

Comme le Rialto à Venise, le Ponte Vecchio est l’un des trésors emblématiques de Florence, un lieu qui suscite l’émerveillement à chaque vue.

Construit entre 1335 et 1345, ce pont se distingue par ses trois arcs qui en forment l’ossature. Autrefois, il était le foyer de l’orfèvrerie et de la joaillerie de toute l’Italie, attirant les artisans les plus talentueux de l’époque.

Les origines du Ponte Vecchio remontent à l’époque romaine, vers 120 après J.-C., lorsqu’il permettait le passage de la via Cassia, une antique voie romaine, au-dessus de l’Arno. Par la suite, des échoppes y furent installées, abritant des bouchers, des poissonniers et des tanneurs, profitant de l’écoulement de l’Arno pour des raisons d’hygiène.

Le corridor de Vasari, surplombant l’une des rangées de boutiques du côté de la colline, fut d’une grande utilité pour la famille de Médicis. Ce couloir protégé leur permettait de se déplacer du palazzo Vecchio au palazzo Pitti sans se mêler à la foule, tout en restant au sec.

Au fil du temps, les odeurs nauséabondes générées par les activités des bouchers ont incité les Ducs de Médicis à séparer leurs étals et à laisser place aux joailliers, bijoutiers et orfèvres en 1593. Ainsi, des joyaux ornent désormais l’environnement de ce pont emblématique.

L’anecdote veut que le terme « banqueroute » provienne de la location de ces étals : si un commerçant ne pouvait pas payer, son banc (« banca ») était « cassé » (« rotta »).

Le Ponte Vecchio est l’un des rares ponts médiévaux encore debout à conserver des maisons étagées en son sein, ajoutant à son charme et à son caractère unique.

En hommage à Benvenuto Cellini, un buste colossal réalisé par Raffaello Romanelli trône au bord aval du pont, soulignant l’importance historique et artistique de cet endroit emblématique. Une visite du Ponte Vecchio est donc une étape incontournable lors d’un séjour à Florence, offrant un voyage à travers l’histoire et l’art de la Renaissance italienne.

PIAZZA DEL SIGNORA

La Piazza della Signoria est bien plus qu’une simple place ; elle est le témoignage vivant de l’histoire de Florence à travers les âges. Jadis, sous l’Empire romain, elle abritait un vaste complexe thermal, symbole de la grandeur de l’époque. Au fil du temps, les thermes ont cédé la place aux artisans qui ont progressivement investi la place, insufflant une nouvelle vie à cet espace urbain.

Au Moyen-Âge, la Piazza della Signoria était le théâtre des grands rassemblements populaires, des insurrections, mais aussi des châtiments publics et des festivités somptueuses. Témoin des tumultes de l’histoire, elle incarne le cœur politique et historique de Florence, contraste saisissant avec la Piazza del Duomo, symbole religieux par excellence de l’archidiocèse.

Aujourd’hui, la Piazza della Signoria demeure un lieu animé, vibrant au rythme des artistes florentins qui s’approprient cet espace, surtout lors des chaudes nuits d’été. Habitants et touristes se retrouvent pour profiter de l’atmosphère unique de cette place emblématique, où se côtoient l’histoire, la culture et la créativité.

LA FONTAINE DE NEPTUNE

La grande fontaine de la Piazza della Signoria, construite par Bartolomeo Ammannati et ses disciples, trouve ses origines dans un événement historique marquant : la cérémonie d’union entre François Ier de Médicis et la grande-duchesse Jeanne d’Autriche en 1565.

Initialement conçu par Baccio Bandinelli, le projet fut repris par Bartolomeo Ammannati après la mort prématurée de Bandinelli. Le résultat est une œuvre imposante où se mêlent l’élégance du marbre blanc et la force évocatrice du bronze.

La figure centrale de la fontaine est Neptune, réalisée en marbre blanc, arborant les traits de Cosme Ier de Médicis, duc de Toscane. Neptune, symbole de la puissance navale de Florence, est représenté dans toute sa majesté, reposant sur un socle orné des statues de Scylla et de Charybde.

L’ensemble est caractérisé par une préciosité artistique remarquable, avec des détails saisissants tels que les chevaux marins irréels, les satyres dansant et les divinités des fleuves. Malgré sa massivité, la fontaine est équilibrée par la présence gracieuse des naïades et des satyres en bronze qui ornent la margelle.

Les Florentins ont affectueusement surnommé la statue de Neptune « le gros blanc », en raison de sa taille imposante et de sa couleur. Cette fontaine demeure un symbole de la grandeur artistique et politique de Florence, captivant les visiteurs par sa beauté et son histoire.

LOGGIA DEI LANZI

Également appelée Loggia dellaSignoria, fut édifiée entre 1376 et 1382 par Benci di Cione et Simone di Francesco Talenti, élèves d’Andrea Orcagna avant de devenir un petit musée en plein air. A l’origine, elle était destinée aux cérémonies et manifestations de grande envergure de la république comme l’intronisation des gonfaloniers et des prieurs.

Sur ses arcades se trouvent différentes sculptures telles que L’Enlèvement des Sabines et Persée tenant la tête de Méduse. Il s’agit sans aucun doute de l’un des meilleurs lieux où s’assoir et se reposer à Florence

STATUE EQUESTRE DE COSME I

La statue équestre de Cosme Ier de Toscane, érigée en 1594 sur la Piazza della Signoria à Florence, est une œuvre imposante en bronze qui rend hommage à ce souverain. Elle a été sculptée par Jean Bologne et est située à l’angle nord du Palazzo Vecchio, à côté de la fontaine de Neptune de Bartolomeo Ammannati. La base de la statue présente des bas-reliefs illustrant des scènes de la vie de Cosme, notamment son couronnement à Rome en tant que grand-duc en 1570 et son entrée à Sienne en 1557 après sa victoire sur la république voisine. Cosme, en armure, tient un bâton de maréchal et est représenté chevauchant un cheval Napolitain au trot, avec son épée rangée dans son fourreau. Le poids combiné de la statue et du cheval est de 23 000 livres. Cette statue équestre s’inscrit dans la tradition des monuments de pouvoir souverain, rappelant les statues équestres de l’époque de la Rome antique. L’atelier de Jean Bologne a produit de nombreuses copies de cette œuvre, renforçant ainsi son statut emblématique à l’échelle européenne.

STATUE DE MARZOCCO

C’est une statue de Lion en pietra serena avec un blason aux armes du Lys de Florence. Elle vient de l’époque de la république et symbolise le pouvoir populaire des Florentins et de l’armée.

La statue du marzocco fut commandée par Florence au statuaire Donatello qui la réalisa entre 1419 et 1420. Elle était destinée à orner l’escalier des appartements pontificaux de la Basilique Santa Maria Novella pour la visite du pape Martin V à Florence.

 

Ici, la ville est puissante. Le Marzocco, le lion héraldique de Donatello, symbolise la puissance et la liberté de la commune.

LE BUCHER DES VANITES

La plaque commémorative sur la Piazza della Signoria à Florence rappelle l’emplacement du Bûcher des Vanités, un événement historique marquant survenu le 7 février 1497. Organisé par le frère dominicain Girolamo Savonarole, ce bûcher a vu les disciples de Savonarole rassembler et brûler des milliers d’objets considérés comme des symboles de la corruption de l’âme.

Parmi les objets jetés au bûcher figuraient des miroirs, des cosmétiques, des robes richement travaillées, des livres immoraux et des peintures non sacrées. Même des œuvres d’art, y compris des nus mythologiques de Botticelli, ont été sacrifiées pour purifier Florence des vanités et des tentations matérielles.

Cet événement historique a inspiré des auteurs tels que Tom Wolfe dans son roman « Le Bûcher des Vanités » et Ian Caldwell et Dustin Thomason dans « La Règle de quatre », et continue d’avoir un impact sur la littérature, les jeux vidéo et les séries télévisées, témoignant de sa signification symbolique durable.

 

LE PERSEE

L’œuvre majeure est le Persée de Benvenuto Cellini, première œuvre en bronze coulée d’une seule pièce qui lui demanda 10 ans de travail. Les originaux des statues du piedestal sont au musée du Bargello.

ENLEVEMENT DES SABINES

Une autre œuvre importante est l’enlèvement des Sabines de Giambologna, taillée dans un seul bloc de marbre. Elle devait, à l’origine représenter la vieillesse, l’âge viril et la beauté féminine.

PALAZZIO VECCHIO

Le Palazzo Vecchio, l’hôtel de ville emblématique de Florence, se dresse sur la Piazza della Signoria, représentant l’un des plus beaux exemples d’architecture publique médiévale. Initialement appelé le Palais du Peuple, il fut érigé au début du XIVe siècle sous la direction d’Arnolfo di Cambio. Son nom actuel, « Vecchio », dérive du transfert des Médicis vers le nouveau Palais Pitti, le qualifiant ainsi de « vieux » en italien.

Avec sa tour de 95 mètres de haut, le Palazzo Vecchio symbolise la puissance de la ville et offre une vue imprenable sur la Piazza della Signoria. Construit entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle, il a été agrandi aux XVe et XVIe siècles. Il fut le siège de la Seigneurie et temporairement occupé par les Médicis sous Cosme Ier avant leur déménagement au Palazzo Pitti.

La visite du musée à l’intérieur du palais révèle la richesse de ses pièces, avec des fresques au plafond et surtout l’incroyable salle des Cinq-Cents, témoin de nombreuses réunions du Conseil de la République, initiées par Savonarole. Les peintures murales, réalisées par des artistes des ateliers de Michel-Ange, racontent les batailles contre Pise et Sienne, tandis que la décoration a été confiée à Vasari. C’est un lieu à la fois impressionnant et somptueux.

Devant l’entrée du Palazzo Vecchio, on trouve des statues d’Adam et Ève, une copie du David de Michel-Ange et Hercule et Cacus.

BASILICA SANTA CROCE

La basilique Santa Croce, souvent considérée comme le Panthéon des grands Italiens, abrite les tombeaux de nombreuses figures éminentes telles que Michel-Ange, Galilée, Dante, et bien d’autres. Sa construction a débuté en 1294 pour rivaliser avec l’église des Dominicains, Santa Maria Novella, et s’est achevée à la fin du XIVe siècle. Bien que sa façade actuelle date du XIXe siècle, elle demeure la plus grande des églises franciscaines du monde.

L’architecture gothique de Santa Croce est ornée de fresques de Giotto et de ses disciples, ainsi que de sculptures de la Renaissance attribuées à des artistes tels que Donatello, Rossellino et Desiderio. Le plan en T de l’église, avec ses trois nefs séparées par des piliers octogonaux, est impressionnant.

Pour financer sa construction, les Franciscains ont sollicité la générosité des riches familles florentines, qui ont ensuite demandé à être enterrées dans les somptueuses chapelles du transept, portant ainsi leurs noms. La chapelle Baroncelli, décorée par Taddeo Gaddi, conduit à la chapelle Rinuccini, tandis que les chapelles Bardi et Peruzzi, peintes par Giotto lui-même, témoignent de son talent, bien que les fresques aient été partiellement altérées au XVIIIe siècle. Une autre chapelle Bardi abrite le crucifix en bois de Donatello.

La chapelle Pazzi, conçue par Brunelleschi, est l’un des chefs-d’œuvre architecturaux de l’église. Dans le transept, la Capella Maggiore présente des fresques d’Agnolo Goddi illustrant la légende de la Sainte Croix.

Santa Croce est également le lieu de repos de nombreuses personnalités des arts et des sciences, telles que Michel-Ange, Machiavel, Rossini, Galilée et Dante (bien que Dante soit enterré à Ravenne). Avec son histoire riche et son architecture remarquable, cette église représente l’une des pages les plus importantes de l’histoire de l’art florentin dès le XIIIe siècle.

L’accès au musée de la basilique Santa Croce se fait par le premier cloître, où l’on peut admirer le Christ de Cimabue, bien que fortement abîmé par la crue de l’Arno en 1966. Cette œuvre témoigne du passage du peintre des contraintes de la peinture byzantine, abandonnant sa raideur et son hiératisme.

Dans l’ancien réfectoire, la paroi du fond présente une Sainte Cène de Taddeo Gaddi, surplombée par un arbre de vie. Chaque branche de cet arbre, partant du crucifix, porte la figure d’un prophète de l’Ancien Testament.

Pour visiter la basilique Santa Croce et son musée, les horaires sont les suivants : du lundi au samedi de 9h30 à 17h, et le dimanche de 14h à 17h. Le prix d’entrée est de 8 € pour la basilique et le musée, et la billetterie se trouve à Largo Bargellini.

CHIESA SAN TRINITA

La basilique Santa Trinita est située sur la place du même nom, que vous pouvez rejoindre depuis le Duomo (cathédrale) en empruntant la via de’ Pecori, puis en poursuivant dans son prolongement via degli Agli et en prenant à gauche la via de’ Tomabuoni.

La première église sur ce site date de 1070 et fut acquise par l’Ordre Bénédictin de Vallombrosa, ce qui en fait l’une des plus anciennes églises de Florence.

La façade actuelle de style baroque date de 1593. Une corniche sépare nettement la partie supérieure de celle du bas.

À l’intérieur, caractérisé par un style gothique sévère, on trouve plusieurs chapelles dont deux sont magnifiquement peintes.

La chapelle Sassetti est le joyau de l’église. Décorée de fresques par Domenico Ghirlandaio, le maître de Michel-Ange, elle représente des histoires de la vie de saint François, mettant en scène des personnages dans le décor de la Florence de son époque.

Dans le retable de l’Adoration des Bergers, Ghirlandaio se représente lui-même dans le personnage montrant du doigt l’Enfant.

D’autres artistes comme Luca dellaRobbia et Lorenzo Monaco ont enrichi l’église avec des oeuvres importantes.

CASA DI DANTE

Nous rejoignons la Maison de Dante depuis la place du Duomo en descendant la Via dei Calzaiuoli, puis en prenant la Via Dante Alighieri. La maison de Dante est située en face de l’oratoire dei Buonomini di San Martino.

Nous visitons la maison de Dante, construite en 1910 sur les lieux présumés de sa naissance, elle abrite un petit musée consacré à l’œuvre de l’auteur de la Divine Comédie.

Dante, né à Florence en 1265, est l’un des premiers écrivains de langue italienne et l’auteur de la Divine Comédie, publiée en 1302. Ce poème composé de tercets est divisé en trois livres : Enfer, Purgatoire et Paradis.

Par son ambition narrative et historique, la variété de ses formes et son immense richesse d’expression, la Divine Comédie est considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature mondiale.

Dante fut non seulement l’un des plus grands poètes de l’histoire, mais aussi un homme politique dans une époque troublée.

PIAZZA DEL DUOMO

Avec la Cathédrale, le Battistero di San Giovanni et le Campanile, la Piazza del Duomo est, avec le Ponte Vecchio, le lieu le plus célèbre de Florence.

La Piazza del Duomo est un incontournable lors d’une visite à Florence, et elle marque souvent le début et la fin de tout voyage dans cette ville. La vue de la Cathédrale, du Campanile de Giotto et du Battistero di San Giovanni en arrière-plan, avec le Ponte Vecchio, est l’image la plus emblématique de Florence. Cette place regorge de merveilles touristiques, surtout des monuments datant du Moyen Âge.

Si la Piazza della Signoria est souvent considérée comme le centre civil de la ville, la Piazza del Duomo est le centre religieux et spirituel de Florence.

À l’angle de la Via dei Calzaioli et de la Place del Duomo se trouve la Loggia del Bigallo, un édifice où les enfants abandonnés, pauvres ou orphelins étaient exposés. Cette loggia a été construite par la Compagnia della Misericordia de Florence, l’une des plus anciennes confréries de la ville.

Sur cette place, vous pourrez également découvrir le Museo dell’Opera del Duomo, où sont exposées, entre autres, les sculptures originales qui ornaient les édifices de la place.

LE DUOMO

La cathédrale est le monument le plus remarquable de la place.

Érigée en 1436, la cathédrale étonne par la magnificence de sa façade. Le marbre s’y décline en plusieurs coloris : le blanc, le rose ou encore le vert. Ses lourdes portes de bronze ne manqueront pas de vous impressionner. Au niveau du tympan, vous verrez une représentation de l’assomption de la Vierge.

Quand on accède à l’intérieur de la bâtisse, on y constate une différence de style avec celui de l’extérieur. En effet, les traits sont plus sobres. Vous y contemplerez toutefois de nombreuses fresques, dont une montre Dante en visite sur la place.

Mais ce qui vous charmera le plus, c’est certainement le dôme de la cathédrale. On prend le risque d’avancer que c’est le plus vaste du monde.

Il s’étend sur 45 m de diamètre et affiche en son intérieur une splendide fresque esquissée sur le Jugement dernier. Pour rien au monde, ne manquez pas de le monter.

Il faut, pour cela, arpenter près de 450 marches. Mais le spectacle au bout de l’effort est payant. Vous jouirez d’une magnifique vue sur la ville de Florence.

Pour information, vous n’y trouverez pas d’ascenseur. Si vous estimez en raison d’un problème de santé ne pas pouvoir gravir les marches, il faut vous en abstenir.

EXTERIEUR

La façade, quoi qu’on en dise, est digne d’intérêt.

La décoration extérieure est entièrement marquetée de marbre vert (de Prato), rouge (de la Maremme) et blanc (de Carrare), tout comme le baptistère et le campanile. L’abondance des statues de la façade extérieure, construite à la fin du XIXe siècle, a permis de mettre notamment à contribution Donatello, Nanni di Banco et Domenico Ghirlandaio, tandis que la réalisation des 44 vitraux a été confiée à Lorenzo Ghiberti. Sur le portail sud (côté campanile), vous pourrez voir une mosaïque de Ghirlandaio, David et Dominique, ainsi que Saint-Matthieu, une œuvre inachevée de Michel-Ange.

Les portes de bronze méritent, elles aussi, l’attention.

Faites le tour de la cathédrale en partant de la gauche pour apprécier son volume de marbres blanc, vert et rose, ainsi que les fenêtres et les portes pour leurs sculptures.

 

Le tympan de la porte della Mandorla représente l’assomption de la Vierge.

LA COUPOLE

De forme octogonale, c’est la plus grande coupole en maçonnerie au monde avec ses 37 000 tonnes de briques et de tuiles qui culminent à 115 m et fut construite entre 1420 et 1436. Le nom que porte cet immense lieu de culte, Santa Maria del Fiore (Sainte-Marie-de-la-Fleur), fait référence à la Madone de Florence ainsi qu’au lys des armes florentines. D’une longueur de 153 m, soit 23 m de plus que Notre-Dame-de-Paris, et d’une largeur de 38 m, elle défie les limites architecturales de l’époque. Élément caractéristique de l’architecture romaine, le dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore illustre la volonté de Florence d’être la nouvelle Rome, en même temps qu’elle symbolisera la domination de la ville sur la Toscane. Ses particularités sont nombreuses : huit arcs qui se rejoignent parfaitement au sommet, un double toit (la coupole externe protège la coupole interne des variations atmosphériques, et les deux sont reliées par des branches), des voûtes décorées par Giorgio Vasari (1511-1574) et Federico Zuccari (1540-1609) d’une immense fresque représentant le Jugement Dernier.

Ne vous étonnez pas de voir la base de la coupole qui, pour un problème esthétique, laisse la brique à nu, suite aux railleries de Michel-Ange trouvant qu’une première galerie ressemblait à « une cage à grillon ». Au sommet du dôme, le globe en cuivre doré d’origine fut dessiné, fondu et installé entre 1466 et 1471, après le décès de Brunelleschi. La foudre le fit tomber le 16 février 1600, et sa chute provoqua des dégâts à la cathédrale (l’endroit est indiqué par une plaque). Un nouveau globe, de 1 980 kg, fut remis en place deux ans plus tard, dorénavant protégé par un système moderne de paratonnerre.

Le dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore, qui a nécessité près de 4 millions de briques et pesant 37 000 tonnes, est devenu l’emblème de Florence mais aussi le symbole même de la Renaissance. En volume, il représente le plus important bâtiment jamais construit par l’homme. Comment Filippo Brunelleschi, qui était orfèvre et non architecte, a-t-il pu concevoir un tel édifice, aussi solide qu’élégant ? Encore aujourd’hui, cette coupole demeure un des grands mystères de l’histoire de l’art. Informations et horaires sur CUPOLA En semaine 8h30-18h20, jusqu’à 17h samedi, dimanche 13h-16h. L’accès se fait par le flanc gauche de la cathédrale (porta della Mandorla). Compter 463 marches à gravir ! Billet groupé 18 € (réservation obligatoire, en billetterie ou en ligne).

CAMPANILE

À droite de la façade du Duomo, se dresse à près de 85 mètres de hauteur le campanile, clocher de la cathédrale de Florence, et témoignage éloquent du gothique florentin du XIVe siècle, dessiné par Giotto mais achevé par Francesco Talenti.

Symbole ecclésiastique et point de repère visible de toute la cité, le campanile, considéré comme le plus beau d’Italie, se dresse fièrement vers le ciel. Edifice svelte et élancé, dont la façade est revêtue de marbre toscan vert, rose et blanc.

Il est composé de sept panneaux hexagonaux sur les côtés ouest, sud et est, représentant la marche de l’homme vers la perfection (le chiffre 7 en est le symbole biblique). Andrea Pisano, jusqu’en 1348, et enfin Francesco Talenti le terminèrent en 1359 en y ajoutant de magnifiques bas-reliefs et une terrasse originale.

Il est décoré de bas-reliefs et de statues, œuvres des plus grands maîtres de la Renaissance, les originaux se trouvent au musée du Duomo. Les 28 panneaux hexagonaux de Andrea Pisano et Luca della Robbia illustrent la création et diverses activités humaines. L’accès au sommet (414 marches) offre une vue remarquable sur Florence.

Vous trouverez la tour du côté opposé à la cathédrale, mais elle se situe sur la même aire retenue par l’UNESCO. La visite du campanile représente une étape entièrement à part. Il se dresse sur une élévation de 85 m. Vous découvrirez en le montant des statues remarquables, de merveilleuses et abondantes mosaïques. La tour est incrustée par endroits de magnifiques médaillons qui ont mille histoires à vous narrer !

INTERIEUR DE LA CATHEDRALE

Lorsque l’on entre dans la cathédrale, on éprouve une certaine déception en pénétrant dans cette immense nef car la sobriété des décorations et l’ampleur de l’espace contrastent vivement avec l’exubérance de l’extérieur Le plan en croix latine, avec un sanctuaire octogonal au croisement, est entouré de trois absides. La voûte est au-dessus du choeur et du maître-autel. L’intérieur est orné de fresques de Paolo Uccello et Andrea del Castagno. Les 44 vitraux représentent des saints de l’Ancien et du Nouveau Testament (dans la nef et les transepts), ainsi que des scènes de la vie du Christ et de Marie.

Le sol en marbre coloré date des années 1526-1660. Son plan est particulier, composé d’un corps de basilique à trois nefs soudé à un chevet en arc trilobé qui soutient l’immense coupole. Exécutée en 1443 par Paolo Uccello, la colossale horloge qui surmonte le portail principal est une horloge liturgique qui calcule les 24 heures diurnes à partir du coucher de soleil du jour précédent : la grande aiguille tourne à l’envers indiquant les heures de prière commençant à la nuit.

Les deux fresques des condottieris Nicolo da Talentino et John Hawkwood imitent, certainement par économie, le bronze. Pour les amateurs de la Divine Comédie, une fresque représente Dante devant la ville et ses monuments. La coupole de Brunelleschi est décorée d’une immense fresque du Jugement Dernier peinte pas Vasari.

Les tribunes des chantres, qui surplombaient les entrées des deux sacristies, se trouvent actuellement au musée du Duomo. Il est possible de descendre à la crypte pour y voir les fondations de l’ancienne cathédrale et de monter à la coupole (463 marches) pour y voir l’exploit technique de la construction de la coupole.

BATTISTERO SAN GIOVANNI

Il est indéniable que le baptistère revêt une importance significative dans l’histoire et le patrimoine de Florence. Sa structure octogonale, érigée dès le Ve siècle, en fait l’un des plus anciens édifices de la ville. Autrefois, il fut le lieu de baptême de tous les Florentins jusqu’au XXe siècle, ce qui témoigne de son rôle central dans la vie religieuse de la communauté.

La beauté de ses portes est légendaire, chacune racontant des récits bibliques et des épisodes de la vie de saint Jean-Baptiste. Les portes orientales, notamment, sculptées par Lorenzo Ghiberti sur une période de 25 ans, sont considérées comme des chefs-d’œuvre du bronze. Elles sont si exquises que Michel-Ange lui-même aurait proclamé qu’elles pourraient être l’entrée du paradis.

À l’intérieur du baptistère, les visiteurs sont accueillis par une splendide coupole à huit pans, ornée de mosaïques remarquables d’inspiration byzantine. Les fonts baptismaux, réalisés au XIVe siècle par des artistes renommés tels que Donatello et Michelozzo, ajoutent à la grandeur de cet espace sacré.

Au fil des siècles, le baptistère a subi des transformations et des restaurations, mais sa magnificence perdure, en faisant l’une des merveilles incontournables de Florence et un témoignage précieux de son histoire religieuse et artistique.

BASILICA SANTA MARIA NOVELLA

La visite de l’église Santa Maria Novella est une expérience inoubliable, offrant aux visiteurs un aperçu fascinant de l’histoire et de l’art de Florence.

La chapelle Tornabuoni, située dans l’abside de l’église, est une œuvre d’art à part entière, célébrant la puissance catholique de l’époque avec ses fresques éclatantes de couleurs. Elle est un véritable joyau architectural, préservé miraculeusement au fil des siècles.

L’architecture de l’église, mariant le gothique florentin et le style cistercien, est une merveille à elle seule. La façade parfaite, conçue par Leon Battista Alberti, témoigne du talent des architectes de la Renaissance. Le clocher, haut de près de 69 mètres, ajoute à l’impressionnante silhouette de l’église.

À l’intérieur, les visiteurs sont transportés à travers l’histoire de la peinture florentine, des œuvres de Cimabue au maniérisme du XVIe siècle. Les fresques et les tableaux, réalisés par des artistes renommés tels que Masaccio, Giotto et Ghirlandaio, offrent un véritable festin visuel.

 

La Trinité de Masaccio, sur le mur de gauche, est une œuvre emblématique de la Renaissance, utilisant les principes de la perspective pour créer un effet tridimensionnel saisissant. Les fresques de la chapelle Tornabuoni de Ghirlandaio sont parmi les plus belles et vivantes de l’église, offrant des scènes de la vie de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste, avec des vues de Florence et des personnages contemporains intégrés.

Le musée de Santa Maria Novella, avec ses cloîtres et sa chapelle des Espagnols, offre également une exploration enrichissante de l’histoire et de l’art de l’église. Le cloître Vert, décoré de fresques de Paolo Uccello représentant des épisodes de la vie de saint Dominique et des scènes de l’Ancien Testament, est une autre attraction majeure du musée.

En somme, la visite de Santa Maria Novella est un voyage à travers le temps et l’art, offrant aux visiteurs une expérience culturelle et spirituelle unique à Florence.

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