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FLORENCE à la rencontre des Maîtres – ITALIE

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LA VILLE

Nous voici arrivés à Florence, après quelques péripéties avec notre véhicule qui se retrouve immobilisé pendant quelques jours…

Florence fait partie des villes d’Italie les plus visitées et l’une des plus riches en monuments et en œuvres d’art. Beaucoup la situe parmi les plus belles d’Italie, après Rome

Elle fut pendant très longtemps, un des chefs-lieux de l’art et de la culture européenne, devenue le berceau de la Renaissance italienne qui rayonna sur le monde entier et est devenue une référence incontestée

Partout dans la ville se cachent de véritables trésors. L’un de ses sites les plus emblématiques est le Duomo, magnifique cathédrale dont la coupole en terre cuite a été conçue par Brunelleschi et, le campanile, par Giotto.

Autre emblème : le Ponte Vecchio. Il y a aussi le trio des maîtres : le David de Michel-Ange que l’on admire à la Galleria dell’Accademia, La Naissance de Vénus de Botticelli et l’Annonciation de Léonard de Vinci, visibles à la Galerie des Offices.

À ces œuvres incomparables s’ajoutent les palais, les églises, les places historiques sponsorisés en leur temps par les prestigieux Médicis.

Il faut visiter le Palazzo Vecchio qui abrite la mairie et surtout un immense musée, les chapelles des Médicis et tant d’autres merveilles.

On peut aussi cheminer à travers le marché de San Lorenzo spécialisé dans le cuir puis rejoindre le Mercato centrale, merveilleux marché couvert dans les coulisses de la divine cuisine toscane.

Mais sachez que c’est à la basilique Santa Croce que Stendhal souffrit du mal lié à la vue d’une surcharge d’œuvres d’art, depuis connu sous l’appellation de syndrome de Stendhal, connu aussi sous le nom de syndrome du voyageur. C’est une réaction psychosomatique qui naquit suite à la l’émerveillement que ressentit Stendhal lorsqu’il visita Florence pour la première fois. Il fut touché, frappé en plein cœur par ce qu’il y a découvert : une ville d’une beauté romantique à couper le souffle. Ainsi, il resta pendant longtemps imprégné par ce « battement de cœur » que lui avait suscité Florence. Nous partons assez tôt pour ne pas être écrasé par la chaleur. 35 °C sont annoncée dans l’après-midi

Départ depuis notre appartement le long de l’Arno pour un ballade de plus de 16 km : et oui, c’est aussi sportif !

Au vu de l’importance des différents sites visites nous ferons une parution générale (celle-ci) et des parutions spécifiques pour les bâtiments et visites les plus emblématiques

Voici notre parcours :

 

BASILICA DI SANTO SPIRITO

La basilique de Santo Spirito est certainement un des endroits les plus évocateurs parmi toutes les églises italiennes.

À l’intérieur, vous pourrez revivre la beauté des artistes florentins les plus célèbres et au-delà. L’un des artistes qui a le plus contribué à la majesté de l’église était Michel-Ange, qui au cours de ses premières études a eu l’occasion de profiter de la splendeur de la basilique pour s’inspirer de l’une de ses œuvres les plus importantes, le crucifix en bois.

L’expérience offerte par les Augustins ouvre les portes de l’âme et de l’esprit à la croissance spirituelle et culturelle.

En franchissant les portes de la basilique, l’œil est rempli d’étonnement.

A l’intérieur, la basilique Santo Spirito ne se distingue pas seulement par son élégance et sa fonctionnalité, mais elle abrite aussi un grand nombre de chefs-d’œuvre d’art florentin de style Renaissance. Le spectaculaire autel avec marbres polychromes est l’œuvre du sculpteur et architecte, Giovan Battista Caccini (1556-1613).

De retour après avoir été exposé à Turin et Naples. Au milieu de l’ancienne sacristie de l’église, trône un Christ en croix entièrement nu, d’environ 1,40 m, sculpté par Michel-Ange à l’âge de 18 ans (l’artiste l’avait offert à la basilique pour remercier les prêtres de leur accueil).

À l’intérieur, il est possible de revivre la beauté des artistes florentins les plus célèbres et au-delà. L’un des artistes qui ont le plus contribué à la majesté de l’église était Michel – Ange , qui pendant ses études de jeunesse a eu l’occasion de profiter de la splendeur de la basilique jusqu’à ce qu’il soit inspiré par l’une de ses œuvres les plus importantes, le crucifix en bois . L’expérience offerte par les Augustins ouvre les portes de l’âme et de l’esprit à la croissance à la fois spirituelle et culturelle.

Le parcours proposé part de l’allée de droite , où nous nous immergeons dans une promenade de savoir et de spiritualité sous la bannière d’artistes tels que Pier Francesco Foschi , Jacopo Sansovino , Giovanni Baratta et bien d’autres. L’alternance dans les autels de peintures, de décors en marbre et de bas-reliefs d’un travail admirable nous accompagne tout au long du voyage.

En nous déplaçant le long du transept droit, nous nous trouvons devant huit chapelles placées selon un schéma architectural classique, deux de chaque côté le plus court et quatre du côté droit. L’œuvre qui ressort au premier coup d’œil se trouve certainement dans la chapelle de Nerli. Le Nerli Pala (Vierge à l’enfant et aux saints Giovannino, Martino et Caterina d’Allesandria ) de Filippo Lippi , qui représente une vue du quartier historique de San Frediano , est certainement l’une des œuvres les plus célèbres de la basilique.

En continuant le chemin, nous rencontrons l’une des chapelles les plus majestueuses de la basilique, celle du Frescobaldi , Cini , Dainelli da Bagnano . À l’intérieur se trouvent le retable du Christ et de la adultère par Alessandro Allori , signé et daté 1577, avec le portrait de la famille Da Bagnanodans la prédelle. La façade est du 16ème siècle et le vitrail, en haut, date de la fin du 15ème siècle. En haut à gauche, il y a un chœur du XVIIIe siècle grâce auquel les marquises Frescobaldi pouvaient participer à la liturgie depuis leur palais privé attenant à l’église, sans être vues par les gens. À côté de la croix de tête, nous rencontrons la chapelle Corbinelli , qui montre tout le raffinement et la virtuosité d’ Andrea Sansovino avec l’union de l’architecture et de la sculpture. Des pilastres élégants, décorés de candélabres entre trois niches, rappellent les arcs de triomphe romains. Dans la niche centrale se trouve un tabernacle en forme de sanctuaire qui montre, en bas-relief, le Christ ressuscité sur la porte. Dans les niches latérales il y a les statues de San Matteoet San Giacomo , surmonté du tondi avec l’ archange Gabriel et la Vierge annoncée .

Le chemin à l’intérieur de la basilique se termine par le bas-côté gauche qui abrite des œuvres d’artistes de la stature de Michele di Ridolfo del Ghirlandaio , Taddeo Landini jusqu’à Pier Francesco Foschi , avec lequel notre promenade à l’intérieur de la basilique se termine. Le complexe monumental de l’esprit saint offre également un espace exclusif dédié au chemin des Augustins (musée), dont l’entrée est située sous l’orgue, qui avec ses mélodies sacrées imprègne l’espace évocateur de la basilique et inonde l’accès au vestibule. la sacristie.

PALAZZO PITTI

Le Palazzo Pitti aurait été projeté par Brunelleschi.

La construction de cet imposant bâtiment fut effectué dans la deuxième moitié du 15ème siècle. Luca Pitti voulait que sa résidence soit la plus majestueuse de la ville. Pitti acheta toutes les maisons qui se situaient entre son nouveau Palazzo et le sentier de la colline pour y construire le Jardin de Boboli.

Un siècle plus tard Eléonore de Tolède, épouse de Cosimo Ier de Médicis, achète le Palazzo et à partir de ce moment et au cours des deux siècles suivants, le Palazzo a été restructuré et agrandi pratiquement comme nous le connaissons aujourd’hui.

Le Palazzo Pitti abrite aujourd’hui d’importantes collections de sculptures, peintures, objets d’art, costumes et porcelaines, dans un complexe muséal et monumental qui comprend divers musées

Sa façade extérieure très imposante met en évidence des sculptures de lions dont les traits changent en fonction de leur humeur !

PONTE VECCHIO

Comme le Rialto à Venise, Florence a son vieux pont, un lieu dont la simple vue fait sensation : le ponte Vecchio.

Construit entre 1335 et 1345, il se compose de trois arcs qui forment son ossature. Jadis, c’était le siège de l’orfèvrerie et de la joaillerie de l’Italie.

Les origines du « ponte Vecchio » remonteraient à l’époque romaine, en 120 apr JC, donc au 10e siècle lorsqu’il permettait le passage de la via Cassia, une antique voie romaine, sur l’Arno.

Après remaniement il permit l’installation d’échoppes : bouchers, poissonniers et tanneurs, qui profitèrent de l’écoulement dans l’Arno par souci d’hygiène.

Le corridor était d’une grande utilité pour la famille de Médicis. Couloir protégé et couvert, le corridor de Vasari (corridoio Vasariano), qui surplombe l’une des rangées de boutiques, du côté de la colline, permettait aux Médicis de quitter le palazzo Vecchio pour rejoindre le palazzo Pitti, sans se mêler à la population parfois agitée, et marcher au sec !

Les odeurs puantes générées par l’activité des bouchers qui, fort peu soucieux de la préservation de l’environnement, jetaient un peu n’importe comment les déchets de leur commerce dans le fleuve de l’Arno ont commencé à gêner sérieusement les promenades des Ducs. Ces derniers, à la fin du XVIe siècle, se séparèrent d’eux et les joailliers, bijoutiers et orfèvres prirent leurs places en 1593. De la halle qui dégageait une odeur nauséabonde au nouveau quartier VIP, la transition fut rapide. Des joyaux peuplent donc désormais l’environnement de ce pont.

Pour l’anecdote, le mot  » banqueroute  » viendrait de la location de ces étals : si un commerçant ne pouvait payer, son banc ( » banca « ) était cassé ( » rotta « ).

Le Ponte Vecchio est l’un de ces rares ponts médiévaux encore debout à conserver des maisons étagées construites en son sein.

Que ce soit de leur vivant ou à leur mort, les grands hommes méritent bien qu’on leur rende hommage. C’est ce qui fut fait au sujet de Benvenuto Cellini à Florence. Imposant, colossal, le buste de ce célèbre personnage aux multiples fonctions (dessinateur, orfèvre, fondeur, médailleur, sculpteur et écrivain) trône en plein cœur du pont Vecchio, sur le bord aval. Cette œuvre réalisée par Raffaello Romanelli mérite bien quelques minutes d’arrêt et d’attention lors d’une visite du ponte Vecchio. Ne manquez donc pas de découvrir ce monument qui accentue le charme du Ponte Vecchio.

PIAZZA DEL SIGNORA

Cette place raconte toute l’histoire de la cité. Au temps de l’Empire Romain, sous l’empereur Hadrien, la place était un vaste complexe thermal. Au début du Moyen-Âge, les thermes ont disparu et les artisans se sont petit à petit installés sur la place. Elle fut depuis le lieu des grands rassemblements, des insurrections, le cadre de supplices et le décor de fêtes somptueuses. Alors que la piazza delDuomo, à quelques centaines de mètres, est le symbole religieux par excellence de l’archidiocèse de Florence, la piazza della Signoria représente le cœur politique et historique de Florence. C’est le cœur de la ville donnant accès à certains des monuments majeurs de Florence.

La Piazza dellaSignoria, en plus d’être la plus belle place de Florence, est l’un des lieux les plus vivants de la ville. Tout au long de l’année, et plus particulièrement durant les nuits d’été, habitants et touristes se réunissent pour écouter les artistes florentins qui s’approprient cette place.

LA FONTAINE DE NEPTUNE

La grande fontaine fut construite par Bartolomeo Ammannati et ses disciples, pour servir de cadre lors de la cérémonie de l’union entre François Ier de Médicis et la grande-duchesse Jeanne d’Autriche en 1565.

Au départ, le travail était commandé à Baccio Bandinelli qui en esquissa le plan, mais ce dernier mourut avant le début de la réalisation. Le personnage de Neptune, représenté en marbre blanc, affiche les marques de Cosme Ier de Médicis, duc de Toscane, et fait référence à la puissance navale de Florence. Il s’appuie sur un socle décoré par les statues de Scylla et de Charybde. On y perçoit l’influence de la préciosité avec les irréels chevaux marins, les satyres esquissant des pas de danse et les divinités tutélaires des fleuves.

La statue de Neptune, extrêmement lourde fut surnommée « le gros blanc » par les Florentins. Neptune a les traits de Cosme Ier. Les naïades et les satyres de bronze qui ornent la margelle rachètent la lourdeur de l’ensemble.

LOGGIA DEI LANZI

Également appelée Loggia dellaSignoria, fut édifiée entre 1376 et 1382 par Benci di Cione et Simone di Francesco Talenti, élèves d’Andrea Orcagna avant de devenir un petit musée en plein air. A l’origine, elle était destinée aux cérémonies et manifestations de grande envergure de la république comme l’intronisation des gonfaloniers et des prieurs.

Sur ses arcades se trouvent différentes sculptures telles que L’Enlèvement des Sabines et Persée tenant la tête de Méduse. Il s’agit sans aucun doute de l’un des meilleurs lieux où s’assoir et se reposer à Florence

 

STATUE EQUESTRE DE COSME I

 

 

Vers le centre de la place, la monumentale statue équestre en bronze de Cosme Ier, oeuvre du sculpteur Giambologna réalisée en 1594.

STATUE DE MARZOCCO

C’est une statue de Lion en pietra serena avec un blason aux armes du Lys de Florence. Elle vient de l’époque de la république et symbolise le pouvoir populaire des Florentins et de l’armée.

La statue du marzocco fut commandée par Florence au statuaire Donatello qui la réalisa entre 1419 et 1420. Elle était destinée à orner l’escalier des appartements pontificaux de la Basilique Santa Maria Novella pour la visite du pape Martin V à Florence.

 

Ici, la ville est puissante. Le Marzocco, le lion héraldique de Donatello, symbolise la puissance et la liberté de la commune.

LE BUCHER DES VANITES

Devant tant de certitudes et de défis accumulés par la commune, ne pas oublier, en évitant les passants qui la piétinent sans la remarquer, de méditer sur la plaque commémorative matérialisant l’emplacement du bûcher des vanités, dressé en 1497 par le frère dominicain Girolamo Savonarole. Il y fit brûler l’ensemble des livres qu’il jugeait indignes de lecture et, ironie du sort, il y fut lui-même réduit en cendres l’année suivante.

 

LE PERSEE

L’œuvre majeure est le Persée de Benvenuto Cellini, première œuvre en bronze coulée d’une seule pièce qui lui demanda 10 ans de travail. Les originaux des statues du piedestal sont au musée du Bargello.

ENLEVEMENT DES SABINES

Une autre œuvre importante est l’enlèvement des Sabines de Giambologna, taillée dans un seul bloc de marbre. Elle devait, à l’origine représenter la vieillesse, l’âge viril et la beauté féminine.

PALAZZIO VECCHIO

Le Palazzo Vecchio, l’édifice le plus emblématique de la place, est l’hôtel de ville de Florence. Ce palais-forteresse, en forme de parallélépipède apparaît sur la Piazza dellaSignoria, l’un des plus beaux exemples d’architecture publique médiévale (1299-1314), dont se détachent les 94 m de la tour d’Arnolfo (vue sur la ville, avec accès à la salle dei Gigli).

Il fut bâti au début du XIVe siècle et appelé le Palais du Peuple. Son nom remonte au transfert des Médicis pour le nouveau Palais Pitti. À partir de là, le palais reçut le qualificatif de vecchio, « vieux » en italien. La construction du palais débuta en 1299 sous la direction d’Arnolfo di Cambio. Son ancien était Palazzo della Signoria, Palais de la Seigneurie, et il était le siège du gouvernement de Florence.

Le symbole de la puissance de la ville et l’un des plus beaux exemples d’architecture publique médiévale. Avec sa tour de 95 m de haut, le palais domine la Piazza dellaSignoria, qui forme un véritable musée de sculpture en plein air. Erigé entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle sur le projet d’Arnolfo Di Cambio, le palais fut agrandi aux XVe et XVIe. Siège de la Seigneurie, le palais hébergea temporairement les Médicis à l’époque de Cosmo Ier jusqu’à leur déménagement au Palazzo Pitti. Le Palazzo della Signoria prit à cette époque le nom de Vecchio et Vasari y travailla.

La visite du musée permet d’admirer la richesses des pièces, les fresques au plafond et surtout l’incroyable salle des Cinq-Cents. Cette dernière a accouché de nombreuses réunions du Conseil de la République, ordonnées par Savanarole. Les peintures sur les murs, assurées par des artistes issus des ateliers de Michel-Ange, content les batailles contre Pise et Sienne. La décoration fut, elle, assurée par Vasari. Impressionnant et somptueux à la fois !

Devant son entrée, des statues d’Adam et Eve, David de Michel-Ange (copie) et Hercule et Cacus.

BASILICA SANTA CROCE

Considérée comme le Panthéon des grands Italiens, la basilique Santa Croce (ou Sainte-Croix) abrite de grands génies. Michel-Ange, Galilée, Alfieri, Machiavel, Foscolo, Rossini et d’autres y ont leur tombe.

La construction de l’église actuelle commença en 1294. Ses dimensions devaient concurrencer l’église des Dominicains, Santa Maria Novella. Elle fut achevée à la fin du XIVème siècle mais sa façade actuelle ne date que du XIXème siècle . Aujourd’hui encore, elle est la plus grande des églises franciscaines du monde.

La statue, à gauche de l’église représente Dante.

L’édifice est aussi un important exemple d’art gothique, décoré par les fresques de Giotto et celles de ses successeurs. Les sculptures de style Renaissance attribuées à Donatello, Rossellino, Desiderio et d’autres rendent l’atmosphère unique.

L’église présente un plan en T à 3 nefs séparées pa

r des piliers octogonaux. La nef centrale, très large n’a pu supporter qu’une charpente en bois peint.

Pour financer Santa Croce les Franciscains durent faire appel à la générosité de riches familles Florentines. En contre-partie, celles-ci demandèrent d’y être enterrées et les somptueuses chapelles du transept portent leurs noms.

La chapelle Baroncelli décorée par Taddeo Gaddi, élève de Giotto, sur le thème de la vie de la Vierge conduit à la sacristie et à la chapelle Rinuccini couverte de fresques sur la vie de la Vierge et de Sainte Marie Madeleine. Les chapelles Bardi et Peruzzi furent peintes par Giotto lui-même et il y travailla de longues années. Ces fresques, malheureusement recouvertes de chaux au XVIIIème siècle bien que restaurées récemment ne permettent plus de retrouver leur beauté originale. Une autre chapelle Bardi contient le crucifix en bois de Donatello.

La chapelle Pazzi se trouve dans le premier cloître du XIVème siècle. Elle devait servir de chapelle funéraire à la famille Pazzi, mais suite à leur conjuration (les membres de la famille étant soit exécutés soit exilés) celle-ci resta vide. C’est l’un des chefs d’œuvres architectural de Brunelleschi mais elle ne fut terminée qu’en 1470 soit 20 ans après sa mort.

Dans le transept la Capella Maggiore présente des fresques d’Agnolo Goddi illustrant la légende de la Sainte Croix. Le crucifix surmontant l’autel est attribué à un élève de Giotto.

Santa Croce devint aussi le Panthéon des personnalités des Arts et des Sciences de la Ville. Vous pourrez ainsi y voir le cénotaphe de Dante (il est enterré à Ravenne) et les tombeaux de Michel Ange, Machiavel, Rossini, Galilée et de l’Humaniste Leonardo Bruni. Son couvent offrit l’hospitalité à des personnages célèbres de l’histoire de l’église, saint Bonaventure, saint Antoine de Padoue, saint Bernardin de Sienne ou encore saint Louis d’Anjou, évêque de Toulouse. Elle fut aussi un lieu de repos et d’accueil pour plusieurs papes : Sixte IV, Eugène IV, Léon X et Clément XIV. Avec son architecture gothique imposante, ses merveilleuses fresques, les retables d’autel, les précieux vitraux, les nombreuses sculptures, cette église représente l’une des pages les plus importantes de l’histoire de l’art florentin dès le XIIIe siècle.

MUSEE DE L’OEUVRE DE SANTA CROCE

L’accès se fait par le premier cloître. Il recèle le Christ de Cimabue fortement abîmé par la crue de l’Arno de 1966.

Le peintre se dégage des contraintes de la peinture byzantine en abandonnant la raideur et le hiératisme de celle-ci.

La paroi du fond de l’ancien réfectoire arbore une Sainte Cène de Taddeo Gaddi et au-dessus un arbre de vie dont chaque branche, partant du crucifix, supporte la figure d’un prophète de l’Ancien Testament.

Informations et horaires sur BASILICA SANTA CROCE – Lundi à samedi 9h30-17h, dimanche 14h-17h. 8 € basilique et musée (la billetterie se situe Largo Bargellini)

CHIESA SAN TRINITA

La basilique Santa Trinita est située sur la place du même nom, que vous pouvez rejoindre depuis le Duomo (cathédrale) en empruntant la via de’ Pecori, en poursuivant dans son prolongement via degliAgli puis à gauche la via de’ Tomabuoni.

La première église date de 1070 et fut acquise par l’Ordre Bénédictin de Vallombrosa, la positionnant comme l’une des plus anciennes églises de Florence.

 

La façade baroque actuelle date de 1593. Une corniche sépare nettement la partie supérieure de celle du bas.

L’intérieur, d’un gothique sévère, possède des chapelles dont deux magnifiquement peintes.

La chapelle Sassetti est le joyau de l’église. C’est Domenico Ghirlandaio, le maître de Michel-Ange, qui l’a décorée de fresques représentant des histoires de la vie de saint François et met ses personnages dans le décor de la Florence de son temps.

 

Dans le retable de l’Adoration des Bergers, il se représente dans le personnage montrant du doigt l’Enfant.

D’autres artistes comme Luca dellaRobbia et Lorenzo Monaco ont enrichi l’église avec des oeuvres importantes.

CASA DI DANTE

Vous pouvez rejoindre la Maison de Dante depuis la place du Duomo en descendant la Via dei Calzaiuoli puis en prenant la Via Dante Alighieri. La maison de Dante est située en face de l’oratoire dei Buonomini di San Martino.

Elle fut construite en 1910 sur les lieux présumés de sa naissance et abrite un petit musée consacré à l’œuvre de l’auteur de la Divine Comédie.

Né à Florence en 1265, Dante est l’un des premiers écrivains de langue italienne et l’auteur de la Divine Comédie (publiée en 1302), poème composé de tercets et divisé en trois livres : Enfer, Purgatoire et Paradis.

 

Ce texte est, par son ambition narrative et historique, par la variété de ses formes et par son immense richesse d’expression, considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de la littérature mondiale.

Dante fut non seulement l’un des plus grands poètes de l’histoire, mais aussi un homme politique dans une époque troublée.

PIAZZA DEL DUOMO

Avec la Cathédrale, le Battistero di San Giovanni et le Campanile, la Piazza del Duomo est avec le Ponte Vecchio, le lieu le plus célèbre de Florence.

La Piazza delDuomo doit être le commencement et la fin de tout voyage à Florence. La vue avec en fond la Cathédrale, le Campanile de Giotto et le Battistero di San Giovanni est, avec le Ponte Vecchio, l’image la plus emblématique de Florence. C’est une visite qui se mérite, car cette place regorge de merveilles touristiques. La plupart d’entre elles sont des monuments qui datent du Moyen Âge.

Si la Piazza dellaSignoria est souvent considérée comme étant le centre civil de la ville, la Piazza del Duomo est le centre religieux et spirituel de Florence.

À l’angle de la Via dei Calzaioli et de la Place delDuomo se trouve la Loggia delBigallo, un édifice devant lequel les enfants abandonnés, pauvres ou orphelins étaient exposés. La loggia a été construite par la Compagnia della Misericordia de Florencia, l’une des plus anciennes confréries de la ville.

Sur cette place, vous pourrez également découvrir le Museo dell’Opera del Duomo, lieu où sont exposées, entre autres, les sculptures originales qui ornaient les édifices de la place.

LE DUOMO

C’est le monument le plus remarquable de la place.

Érigée en 1436, la cathédrale étonne par la magnificence de sa façade. Le marbre s’y décline en plusieurs coloris : le blanc, le rose ou encore le vert. Ses lourdes portes de bronze ne manqueront pas de vous impressionner. Au niveau du tympan, vous verrez une représentation de l’assomption de la Vierge.

Quand on accède à l’intérieur de la bâtisse, on y constate une différence de style avec celui de l’extérieur. En effet, les traits sont plus sobres. Vous y contemplerez toutefois de nombreuses fresques, dont une montre Dante en visite sur la place.

Mais ce qui vous charmera le plus, c’est certainement le dôme de la cathédrale. On prend le risque d’avancer que c’est le plus vaste du monde.

 

Il s’étend sur 45 m de diamètre et affiche en son intérieur une splendide fresque esquissée sur le Jugement dernier. Pour rien au monde, ne manquez pas de le monter.

 

Il faut, pour cela, arpenter près de 450 marches. Mais le spectacle au bout de l’effort est payant. Vous jouirez d’une magnifique sur la ville de Florence.

Pour information, vous n’y trouverez pas d’ascenseur. Si vous estimez en raison d’un problème de santé ne pas pouvoir gravir les marches, il faut vous en abstenir.

EXTERIEUR

La façade, est, quoi qu’on en dise, digne d’intérêt.

La décoration extérieure est entièrement marquetée de marbre vert (de Prato), rouge (de la Maremme) et blanc (de Carrare), comme le baptistère et le campanile. L’abondance des statues de la façade extérieure, construite à la fin du XIXesiècle, a permis de mettre notamment à contribution Donatello, Nanni di Banco et Domenico Ghirlandaio, tandis que la réalisation des 44 vitraux a été confiée à Lorenzo Ghiberti. Sur le portail sud (côté campanile), vous pourrez voir une mosaïque de Ghirlandaio, David et Dominique, et Saint-Matthieu, une oeuvre inachevée de Michel-Ange.

Les portes de bronze méritent, elles aussi, l’attention.

Faites le tour de la cathédrale en partant de la gauche pour apprécier son volume de marbres blanc, vert et rose, ainsi que les fenêtres et les portes pour leurs sculptures.

Le tympan de la porte della Mandorla représente l’assomption de la Vierge

LA COUPOLE

De forme octogonale, c’est la plus grande coupole en maçonnerie au monde avec ses 37 000 tonnes de briques et de tuiles qui culminent à 115 m et fut construite entre 1420 et 1436. Le nom que porte cet immense lieu de culte, Santa Maria del Fiore (Sainte-Marie-de-la-Fleur), fait référence à la Madone de Florence ainsi qu’au lys des armes florentines. D’une longueur de 153 m, soit 23 m de plus que Notre-Dame-de-Paris, et d’une largeur de 38 m, elle défie les limites architecturales de l’époque. Elément caractéristique de l’architecture romaine, le dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore illustre la volonté de Florence d’être la nouvelle Rome, en même temps qu’elle symbolisera la domination de la ville sur la Toscane. Ses particularités sont nombreuses : huit arcs qui se rejoignent parfaitement au sommet, un double toit (la coupole externe protège la coupole interne des variations atmosphériques, et les deux sont reliées par des branches), des voûtes décorées par Giorgio Vasari (1511-1574) et Federico Zuccari (1540-1609) d’une immense fresque représentant le Jugement Dernier.

Ne vous étonnez pas de voir la base de la coupole qui, pour un problème esthétique, laisse la brique à nu, suite aux railleries de Michel Ange trouvant qu’une première galerie ressemblait à « une cage à grillon ». Au sommet du dôme, le globe en cuivre doré d’origine fut dessiné, fondu et installé entre 1466 et 1471, après le décès de Brunelleschi. La foudre le fit tomber le 16 février 1600, et sa chute provoqua des dégâts à la cathédrale (l’endroit est indiqué par une plaque). Un nouveau globe, de 1 980 kg, fut remis en place deux ans plus tard, dorénavant protégé par un système moderne de paratonnerre.

Le dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore, qui a nécessité près de 4 millions de briques et pesant 37 000 tonnes, est devenu l’emblème de Florence mais aussi le symbole même de la Renaissance. En volume, il représente le plus important bâtiment jamais construit par l’homme. Comment Filippo Brunelleschi, qui était orfèvre et non architecte, a-t-il pu concevoir un tel édifice, aussi solide qu’élégant ? Encore aujourd’hui, cette coupole demeure un des grands mystères de l’histoire de l’art. Informations et horaires sur CUPOLA En semaine 8h30-18h20, jusqu’à 17h samedi, dimanche 13h-16h. L’accès se fait par le flanc gauche de la cathédrale (porta della Mandorla). Compter 463 marches à gravir ! Billet groupé 18 € (réservation obligatoire, en billetterie ou en ligne).

CAMPANILE

A droite de la façade du Duomo, s’érige à près de 85 mètres de hauteur le campanile, clocher de la cathédrale de Florence, et témoignage éloquent du gothique florentin du XIVe siècle, dessiné par Giotto mais achevé par Francesco Talenti.

Symbole ecclésiastique et point de repère visible de toute la cité, le campanile, considéré comme le plus beau d’Italie, se dresse fièrement vers le ciel. Edifice svelte et élancé, dont la façade est revêtue de marbre toscan vert, rose et blanc.

Il est composé de sept panneaux hexagonaux sur les côtés ouest, sud et est, représentant la marche de l’homme vers la perfection (le chiffre 7 en est le symbole biblique). Andrea Pisano, jusqu’en 1348, et enfin Francesco Talenti le terminèrent en 1359 en y ajoutant de magnifiques bas-reliefs et une terrasse originale.

Il est décoré de bas-reliefs et de statues, œuvres des plus grands maîtres de la Renaissance, les originaux se trouvent au musée du Duomo. Les 28 panneaux hexagonaux de Andrea Pisano et Luca della Robbia illustrent la création et diverses activités humaines. L’accès au sommet (414 marches) offre une vue remarquable sur Florence.

Vous trouverez la tour du côté opposé à la cathédrale, mais elle se situe sur la même aire retenue par l’UNESCO. La visite du campanile représente une étape entièrement à part. Il se dresse sur une élévation de 85 m. Vous découvrirez en le montant des statues remarquables, de merveilleuses et abondantes mosaïques. La tour est incrustée par endroits de magnifiques médaillons qui ont mille histoires à vous narrer !

INTERIEUR DE LA CATHEDRALE

Lorsque l’on entre dans la cathédrale, on éprouve une certaine déception en pénétrant dans cette immense nef car la sobriété des décorations et l’ampleur de l’espace contrastent vivement avec l’exubérance de l’extérieur Le plan en croix latine, avec un sanctuaire octogonal au croisement, est entouré de trois absides. La voûte est au-dessus du choeur et du maître-autel. L’intérieur est orné de fresques de Paolo Uccello et Andrea del Castagno. Les 44 vitraux représentent des saints de l’Ancien et du Nouveau Testament (dans la nef et les transepts), ainsi que des scènes de la vie du Christ et de Marie.

Le sol en marbre coloré date des années 1526-1660. Son plan est particulier, composé d’un corps de basilique à trois nefs soudé à un chevet en arc trilobé qui soutient l’immense coupole. Exécutée en 1443 par Paolo Uccello, la colossale horloge qui surmonte le portail principal est une horloge liturgique qui calcule les 24 heures diurnes à partir du coucher de soleil du jour précédent : la grande aiguille tourne à l’envers indiquant les heures de prière commençant à la nuit.

Les deux fresques des condottieris Nicolo da Talentino et John Hawkwood imitent, certainement par économie, le bronze. Pour les amateurs de la Divine Comédie, une fresque représente Dante devant la ville et ses monuments. La coupole de Brunelleschi est décorée d’une immense fresque du Jugement Dernier peinte pas Vasari.

Les tribunes des chantres, qui surplombaient les entrées des deux sacristies, se trouvent actuellement au musée du Duomo. Il est possible de descendre à la crypte pour y voir les fondations de l’ancienne cathédrale et de monter à la coupole (463 marches) pour y voir l’exploit technique de la construction de la coupole.

BATTISTERO SAN GIOVANNI

Le baptistère se présente sous la forme d’un octogone et fut construit dès le Ve siècle. Tous les Florentins y furent baptisés, du moins ceux qui le sont avant le XXe siècle. Malgré son apparence bien conservée, le bâtiment est l’un des plus anciens de la ville. Les portes de la chapelle sont toutes chargées d’histoire. Les images qui ornent la porte sud retracent les grands épisodes de la vie de Saint-Jean-Baptiste. Quant au portail du côté nord, il montre 10 scènes importantes de la Bible. C’est ce côté de la cathédrale où le marbre est célébré à travers différents aspects.

Le baptistère Saint-Jean se dresse comme une splendide anthologie en marbre, mosaïques et bronze de l’art florentin. Aucun doute, l’une des merveilles de Florence. Il faut impérativement pénétrer à l’intérieur du plus ancien monument de la piazza del Duomo, même si la plupart des visiteurs ne s’attardent que sur ses portes bien connues. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, tous les Florentins y étaient baptisés.

La coupole à huit tranches y est somptueuse, avec d’incroyables mosaïques pour l’époque (XIIIe siècle), inspirées par l’art byzantin. Les fonts baptismaux, datant de 1371, ont été réalisés par Donatello, Portigiani et Michelozzo, ainsi que le tombeau du pape Jean XIII.

Tout comme la cathédrale, le baptistère Saint-Jean a subi au fil des siècles, réfections, reconstructions et nouvelles consécrations de sorte qu’il deviendra même la deuxième basilique de la ville après San Lorenzo, mais avant Santa Reparata. L’église Saint-Jean perdra son statut de basilique en 1128 et deviendra le baptistère qu’on connaît aujourd’hui.

Quant à ses portes, qui l’ont rendu si célèbre à travers le monde, elles sont faites de bronze et ornées de bas-reliefs. Les plus connues d’entre-elles sont probablement celles du Paradis côté est, réalisées par Lorenzo Ghiberti – un travail qui aura nécessité 25 ans -, suite à une commande de la Guilde des Lainiers en 1425. D’ailleurs Michel-Ange disait à propos de ces portes de bronze :  » Elles sont si belles qu’elles pourraient servir d’entrée au paradis ! « . Chef d’oeuvre de bronze du Quattrocento, elles marquent un tournant dans l’histoire des bas-reliefs. Recouvertes de bronze doré, elles comptent cinq bas-reliefs (79,5 cm de côté) chacune, relatant des épisodes de l’Ancien Testament. Les observateurs y découvriront dans les encadrements des statuettes de patriarches (Isaac, Joseph, Moïse, Josué…) et plus subtilement les portraits d’artistes contemporains de cette époque. D’ailleurs Lorenzo Ghiberti n’a pas hésité à y placer le sien.

BASILICA SANTA MARIA NOVELLA

Vous pouvez rejoindre l’église Santa Maria Novella depuis le Duomo (cathédrale) en empruntant la via de’Cerretani puis dans son prolongement la via dei Banchi.

La très célèbre et sublime chapelle Tornabuoni de l’abside de l’Eglise de Santa Maria Novella fait figure de référence par-delà les frontières ! La bâtisse, conservée d’une manière purement miraculeuse, va bientôt fêter son 530ème anniversaire ! Ses fresques, exhibant la puissance catholique de l’époque, ont gardé des couleurs éclatantes et donnent aux visiteurs la mesure de l’Histoire.

Les Dominicains occupent d’abord une modeste église du XIème siècle et devant le succès de leurs prédictions, elle fut une première fois agrandie. Cette église dominicaine possède un style architectonique. Elle marie avec bonheur le gothique florentin et le style cistercien. La façade parfaite, créée par Leon Battista Alberti (1456), peut facilement tromper les visiteurs en leur paraissant une église Renaissance. Il fut chargé par la famille Rucellai d’agrandir la façade, mais en gardant la partie inférieure, déjà incrustée de marbre et surtout en sauvegardant les 6 niches archées contenant les tombeaux de Florentins célèbres en enfeu (c’est à dire encastré dans l’épaisseur d’un mur).

Une large bande ornée d’incrustations carrées et 2 volutes en marqueterie de marbre relient ainsi la partie supérieure à l’étage inférieur.

Le clocher de Santa Maria Novella, élevé en 1330, atteint près de 69 m de haut.

Vous pénétrez à l’intérieur par l’ancien cimetière des familles nobles de Florence et êtes immédiatement frappé par sa dimension accentué par un effet d’optique : les colonnes se rapprochent peu à peu pour donner une impression de profondeur.

A l’intérieur, au plan en croix latine scandé de trois nefs, et dans les chapelles, les fresques et les tableaux offrent un voyage excitant à travers la peinture florentine, de Cimabue au maniérisme du XVIe siècle, comprenant les artistes Orcagna, Masaccio, Giotto, Brunelleschi et Ghirlandaio

 

Sur le mur de gauche la fresque de la Trinité de Massacio fut une des premières œuvres de la Renaissance où les notions de mathématiques furent utilisées pour créer un effet tridimensionnel. C’ est sans doute la première grande oeuvre qui applique les principes de la perspective linéaire et crée un effet de profondeur saisissant. Le sarcophage révélant un squelette sous les portraits des donateurs est un trompe l’œil.

Dans l’abside la chapelle Tornabuoni, les fresques de scènes de la vie de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste sont de Domenico Ghirlandaio. Il y intègre des vues de Florence et des personnages contemporains. Ce sont certainement les plus belles et vivantes de l’église.

Dans la chapelle Filippo Strozzi, Filipino Lippi illustre la vie de Saint Philippe apôtre. Elle est ornée de peintures exécutées par Nardo et Andrea de Cione, dit l’Orcagna et de son frère dit Orcagna, inspirées de la Divine Comédie de Dante. Celui-ci est représenté dans celle du Jugement Dernier..

L’attention des visiteurs est également portée dans la chapelle Gondi vers un grand crucifix suspendu au plafond, attribué à Giotto.

 Musée. Au sein du complexe de Santa Maria Novella, le musée comprend les deux premiers cloîtres de l’ancien couvent, ainsi que la chapelle des Espagnols (cappellone degli Spagnoli) et le vaste réfectoire. Depuis peu, il est dorénavant possible d’admirer le magnifique cloître Vert (chiostro Verde). Edifié au XIVe siècle grâce à la générosité de familles nobles florentines, ce cloître est décoré de fresques de Paolo Uccello, représentant des épisodes de la vie de saint-Dominique et des scènes de l’Ancien Testament. Le nom du cloître se réfère à la teinte verte des fresques, malheureusement endommagées lors de la crue de l’Arno en 1966.

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