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La ville de Venise s’étend sur une série de 119 îles qui émergent d’une vaste lagune située entre la terre ferme et la haute mer. Jusqu’à sa fondation, elle était habitée par quelques Illyriens et Vénètes qui vivaient sur des palafittes et subsistaient de la pêche et de l’extraction de sel.

Terre de grands artistes comme Andrea Palladio et Tiepolo, de grands voyageurs de Marco Polo à Casanova, et où d’illustres écrivains comme Shakespeare, Pétrarque et Hemingway trouvèrent leur inspiration, la Vénétie surprend aujourd’hui par son éclectisme et sa modernité.

Sa fondation date de l’an 421. Les habitants de Vénétie, expulsés par les Ostrogoth et les Lombards, se sont réfugiés dans ces terres marécageuses de l’embouchure du fleuve Pô, ce qui sera le point de départ de la ville de Venise.

Sa situation “privilégiée” entre marais et eaux marécageuses a conféré une grande indépendance à Venise puisque sa situation lui permettait d’être protégée des possibles conquérants. En l’an 810, le fils de Charlemagne a dû retirer ses navires après s’être heurté contre les obstacles de la zone.

Venise est une ville à taille humaine qui offre une qualité de vie difficilement reproductible dans d’autres villes européennes. En effet, les voitures étant bannies, cela lui confère une ambiance calme, détendue et propice à la découverte des multiples ruelles et ponts qui la composent. Offrez-vous un café ou un tiramisu à la terrasse d’une trattoria pour contempler le rythme au ralenti des gens qui se promènent et profiter d’un moment de paix.

La surprise continue à table ! Des recettes aussi saines que savoureuses où les produits de la terre et de la mer  » construisent  » des plats que les épices ramenées d’Orient relèvent délicatement depuis des siècles, alors que dans les verres, qu’il s’agisse d’Amarone, de Spritz ou de grappa, le vin réchauffe les coeurs.

LES LIENS VERS NOS PHOTOS

VENISE

PONTE VECCHIO

TRIESTE – LES GROTTA GIGANTE

TRIESTE VISITE DE LA VILLE

TRIESTE – LE CHATEAU DE MIRAMARE

 

 

BASILICA SANTA MARIA GLORIOSA DEI FRARI

La Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari est la deuxième plus grande église de Venise, derrière la Basilique dei Santi Giovanni e Paolo. C’est l’église la plus surprenante de Venise. Son architecture ainsi que le nombre de sculptures et d’œuvres d’art qu’elle contient font d’elle, une visite incontournable dans la ville.

 
 
 

Les Frari, comme est appelée communément cette basilique, présente un fort contraste avec un extérieur sobre et inexpressif face à un intérieur majestueux. Prestigieux témoignage de l’architecture gothique vénitienne et excellent exemple de musée-église, la basilique des FrariMinori (les franciscains) fut édifiée en 100 ans et a été terminée au milieu du XVe siècle dans un style gothique tardif. Son campanile haut de 70m et le second plus haut de Venise après Saint Marc et date du XIVe siècle. Son intérieur à trois nefs bordées de 12 colonnes est l’écrin précieux d’un ensemble d’œuvres d’art uniques à Venise.

Après avoir franchi l’entrée, le long de la nef de gauche, se trouve la Madonna di Ca’Pesaro (1519-1526) chef-d’oeuvre de Titien, défini  » un miracle de peinture  » par la maîtrise de la perspective, la perfection du dessin et la puissance expressive des portraits des personnages. Juste avant se tient l’étrange tombeau pyramidal de Canova, réalisé sur un projet du sculpteur par ses élèves à sa mort. Il est, dans sa conception, très romantique, les figures éplorées s’avançant vers l’étrange porte sombre entrouverte… symbole de la mort et de l’au-delà…

En face, le monumental tombeau du Titien, réalisé par deux élèves de Canova, Luigi et Pietro Zandomeneghi. La blancheur du marbre des deux monuments du XIXe siècle tranche quelque peu avec les tonalités chaudes de la brique de l’édifice.

Avant d’accéder au transept, admirez le choeur, signé de Pietro Lombardo et de Bartolomeo Bon (1468) formé par trois rangées de banquettes en bois sculpté décoré d’un merveilleux travail de marqueterie.

Dans l’abside centrale, le tombeau du doge Francesco Foscari (1457) qui régna pendant plus de 34 ans, et celui du doge Nicolò Tron, encadrent la célèbre toile de l’Assomption du Titien (1516), pièce maîtresse de la basilique, juste au-dessus du maître-autel, entouré de vitraux.. Première oeuvre religieuse du Titien, cette composition dense et mouvementée trancha nettement avec le style sobre et pieux de l’époque pour imposer un triomphe de couleurs et de lumière.

L’abside de gauche abrite la Cappella di San Marco, ornée d’un Triptyque et un Polyptyque, les deux peints par Bartolomeo Vivarini entre 1474 et 1482, tandis que dans une chapelle juste à droite de l’abside centrale est conservé un magnifique retable sculpté dont la statue centrale de Saint Jean Baptiste serait l’oeuvre de Donatello (1450).

 

Dans la sacristie de la basilique se trouve le merveilleux Triptyque de Giovanni Bellini (1488) placé juste au-dessus de l’autel. Une Vierge à l’Enfant entourée par quatre saints affiche une douceur sans pareil ; remarquez les deux angelots au pied du trône qui semblent vouloir égayer la composition en jouant de la musique. Toujours dans la sacristie, sur la console à gauche la Présentation du doge à la Vierge, une oeuvre de Paolo Veneziano (1339).

Parmi les autres points d’intérêt de la basilique, on compte également les mausolées d’Antonio Canova (sculpteur italien du XVIIIe siècle) . Le tombeau de Canova surprend par sa forme pyramidale, sa taille et les sculptures qu’il présente.

 

A l’intérieur de la chapelle du chœur, on peut admirer des retables de Vivarini et Bellini.

L’ancien monastère franciscain adjacent à l’église et abritant aujourd’hui les archives possède deux magnifiques cloîtres de style sansovinin.

PALAZZO GRASSI

 

Le Palazzo Grassi fait face à la Ca’Rezzonico sur la rive gauche du Grand Canal. Il fut édifié par Giorgio Massari entre 1748 et 1766 avant d’être rénové récemment de manière minimaliste, par l’architecte japonais Tadao Ando.

Inaugurés en 2006 et 2009, Le Palazzo Grassi est devenu un musée d’art contemporain, riche de plus de 2 000 œuvres, de la Collection Pinault Collection.

La collection Pinault comprend un large panorama de l’art moderne et contemporain avec des pièces issues du pop art, de l’arte povera, du minimalisme, de l’abstraction… La vocation du palais est de partager avec le public la connaissance et l’amour de l’art contemporain

Citons parmi les plus célèbres : Mondrian, Picasso, Andy Warhol, Rothko, De Kooning, Jeff Koons, Cindy Sherman…

CAMPO SANTO STEFANO

 

Campo Santo Stefano est une des places les plus vastes et les plus animées de Venise, bordé par de beaux palais et par l’église éponyme.

A l’origine la place était surtout utilisée pour les jeux et les tournois et même des courses de taureaux.

En son centre vous y verrez la statue rebaptisée Il Cagalibri (le chieur de livres) ; lieu de rendez-vous privilégié pour y retrouver ses amis. Son surnom vient de ce personnage posé sur son derrière sur une pile de volumes reliés, sous les pans de son pardessus s’écoule une vidange diarrhéique de volumes.

Sur le côté gauche du Campo Santo Stefano s’ouvre la gigantesque entrée du Palazzo Morosini (XVIIe siècle) ou fut reçu Napoléon Bonaparte, tandis que sur le côté droit, adjacent à l’église San Vitale, se dresse le Palazzo Loredan, siège de l’Institut des Sciences, lettres et arts. En face de ce dernier, sur le Campiello Pisani, se trouve le Conservatoire de musique de Venise où est gardée la baguette utilisée par Richard Wagner lors de sa dernière représentation. A noter également le palais Barbaro et, caché dans la verdure, le palazzo Franchetti Cavalli Gussoni et son très beau jardin. À chaque extrémité du Campo on trouve des églises. D’un côté la grande église de Santo Stefano, et de l’autre celle de San Vitale, devenue aujourd’hui le centre d’art San Vidal qui accueille des concerts de musique classique.

SCALA CONTARINI DEL BOVOLO

 

Bovolo signifie en vénitien  » escargot « . En italien,  » escargot  » se dit chiocciola, et escalier en colimaçon scala a chiocciola (soit  » escalier à escargot « ).

Au cours de sa longue existence, le Palazzo, dont les événements couvrent cinq siècles d’histoire vénitienne, a connu plusieurs propriétaires. De nombreux locataires vivaient, pas toujours dans le luxe, dans les chambres de cette « maison Fontego» au goût évident du gothique tardif. Vers la fin du XVe siècle, le palais a été enrichi d’un escalier en colimaçon « bizarre et gracieux » commandé par Pietro Contarini, un descendant de la puissante famille Contarini de la branche San Paternian qui à Trecento avait pu se vanter du grand honneur d’avoir donné un doge, Andrea Contarini, à la République de Sérénissime. Et c’est précisément au XIVe siècle que la construction originale de l’édifice aura lieu.

Cet escalier extérieur en colimaçon avec de nombreuses arches, qui constitue une partie de la façade du joli petit palais Contarini delBovolo construit au XVe siècle, porte bien son nom. Ses magnifiques balustrades et arcades en pierre blanche et briques datent de 1499. Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment, les personnages gothiques les plus anciens sont encore visibles: sur la façade faisant face à San Marco, des fragments d’un riche décor aux motifs floraux et aux couleurs brillantes sont conservés, auxquels l’escalier monumental a ensuite été atteint pour s’arrêter.

La façade principale du Rio di San Luca conserve presque entièrement son aspect d’origine gothique tardif.

Depuis plus de 500 ans, elles offrent une vue panoramique magnifique sur les toits de Venise. Et pas seulement car la terrasse a été utilisée par un astronome allemand pour ses observations qui ont abouti à la découverte de la Comète C /1859 et la nébuleuse Mérope des Pléiades.

Le Palais n’est pas facile à trouver, perdu au milieu d’un labyrinthe de ruelles, mais quelques panneaux jaunes vous aideront à trouver votre chemin.

Au deuxième niveau de l’escalier, une loggia accueille une petite collection de peintures et objets anciens, visitable en payant un petit supplément.

EN GONDOLE EN VENISE

Si vous demandez à quelqu’un qui n’est jamais venu à Venise ce que notre ville lui évoque, vous avez toutes les chances qu’il vous parle en premier de nos gondoles. Et l’histoire des gondoles vénitiennes est aussi belle que Venise, protectrices des secrets des dames…

 

Mais les gondoliers ont toujours été également, en tout cas dans la tradition encore récente, de véritables guides sur Venise, connaissant l’histoire de ses palais, de ses ponts… Venise compte aujourd’hui 425 gondoliers qui dirigent une gondole ou un sandolo.

Tarifs des Gondoles

Le prix d’une promenade en gondole varie selon l’heure de la promenade. Horaire de Jour : De 9:00 à 19:00 : 80€ pour 30 minutes + 40€ de supplément pour chaque tranche de 20 minutes en excédent.

 

Horaire de Nuit : De 19:00 à 3:00 : 100€ pour 35 minutes + 50€ de supplément pour chaque tranche de 20 minutes en excédent.

 

Sérénade Si vous êtes accompagnés d’un musicien, le tarif de la promenade sera augmenté de 130 à 140€ et de 95 à 100€ pour un chanteur.

LE PALAIS DES DOGES

Chef-d’œuvre de l’art gothique marié à l’art byzantin, le palais des Doges à Venise requiert une attention toute particulière.

Ancien siège du gouvernement de la république vénitienne et lieu de résidence des Doges, il a été construit entre le XIVe et le XVe siècle. Il est structuré en une stratification grandiose d’éléments constructifs et ornementaux : des fondations anciennes à la structure d’ensemble du XIVe-XVe siècle, aux inserts remarquables de la Renaissance, aux somptueux signes maniéristes.

Il est composé de trois grands bâtiments qui ont incorporé et unifié les constructions précédentes :

L’aile vers le bassin de San Marco (qui contient la Sala del Maggior Consiglio) et qui est la plus ancienne, reconstruite à partir de 1340 ;

L’aile face à la Piazza (anciennement Palazzo di Giustizia) avec la Sala dello Scrutinio, dont la construction dans sa forme actuelle commence en 1424 ;

De l’autre côté, l’aile Renaissance, avec la résidence du Doge et de nombreux bureaux du gouvernement, reconstruite entre 1483 et 1565.

Sur la façade côté piazetta vous verrez deux colonnes de marbre rouge marquant le lieu où étaient proclamées les sentences de peines de mort. Vous verrez également, dans un médaillon, une figure allégorique de Venise tenant une épée. L’entrée publique du Palazzo Ducale est la Porta del Frumento (ainsi appelée car elle était située à côté d’elle. La porte principale du Palais, la Porta della Carta, est un chef-d’œuvre construite vers 1440 par les frères Bon. On y découvre le lion de Saint Marc et le Doge Francesco Foscari agenouillé. Les autres statues du portail affichent des allégories.

Dans la cour du palais, vous apercevrez une belle horloge et un étonnant escalier des Géants, de style renaissance, monumental et grandiose. Cet escalier doit son nom à la présence de deux statues qui se trouvent à son sommet. Il s’agit des statues de Mercure et de Neptune, respectivement dieux du commerce et de la mer, réalisées par Jacopo Sansovino. Au-dessus d’elles, vous verrez un lion de Saint Marc. Au rez-de-chaussée vous pouvez visiter des cachots. Accédez ensuite à l’étage par la scala d’oro, un magnifique escalier d’honneur décoré de stucs dorés et de peintures. Aux étages vous verrez les salles servant aux différents organes de pouvoir de Venise.

Ses salles rivalisent de beauté, superbement décorées par des peintres italiens très célèbres (Véronèse entre autres). Elles abritent aujourd’hui un musée extrêmement réputé.

Des plafonds richement peints aux dorures, l’architecture est époustouflante.

Via le pont des soupirs, vous pourrez accéder aux prisons de l’époque.

BASILICA SAN MARCO

La basilique Saint-Marc est l’édifice religieux le plus important de Venise et constitue un mélange unique de styles qui relaie mieux qu’aucun autre édifice européen les traditions de l’Antiquité, via une forte influence byzantine.

À l’origine, l’édifice devait être un prolongement du Palais des Doges. En 828, Venise possédait la précieuse relique du corps de saint Marc ramené d’Alexandrie, mais aucune église digne de la recevoir. C’est pourquoi fut construite la première église Saint-Marc consacrée en 832. Elle fut détruite en 976 dans l’incendie qui ravagea le palais ducal. Une seconde, édifiée sur ses cendres, fut consacrée en 978. La basilique que nous admirons aujourd’hui a des fondations du XIe siècle.

L’extérieur.

La basilique est construite sur le modèle de l’église des Saints-Apôtres de Byzance, selon un plan en croix grecque qui repose sur une structure qui, dans la nef longitudinale, présente des motifs architecturaux de la basilique: le bras vertical de la croix est plus grand que ceux des transepts et l’autel se trouve dans la zone de l’abside. Au-dessus de la croix, cinq coupoles , selon le modèle oriental, symbolisent la présence de Dieu.

Au cours des siècles suivants, au fur et à mesure qu’augmentaient la puissance et la richesse de Venise, l’édifice fut considérablement remanié. Son apparence actuelle date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe. Le sac de Constantinople en 1453 devait être à l’origine de la première nouvelle décoration de Saint-Marc.

L’organisation de l’espace est riche en évocations que l’on ne retrouve pas dans d’autres églises byzantines. L’intérieur a une séquence unitaire subdivisée en orchestrations spatiales individuelles auxquelles des mosaïques de fond d’or assurent la continuité.

Des trésors inestimables tombèrent entre les mains des Vénitiens à cette occasion et la Sérénissime devint une puissance à l’échelle mondiale. Comme il fallait faire étalage de cette prospérité, la basilique fut gratifiée de nouvelles coupoles (chacune des coupoles basses fut recouverte d’une seconde coupole à charpente de bois revêtue de plomb, beaucoup plus haute et surmontée d’une lanterne et d’une croix dorée).

Les arcades supérieures ont subi un changement notable entre la fin du XIVe siècle et le milieu du XVe : elles ont été couronnées de sculptures gothiques qui forment une frise dentelée. La façade principale est divisée en 5 portails surmontés de 5 grands arcs. Le portail du centre est fermé par des portes de bronze rapportées de Byzance au XIe siècle. Ici, un losange en porphyre marque l’endroit précis où l’empereur Frédéric Barberousse dut s’agenouiller devant le pape Alexandre III en 1177. Sur la Loggia dei Cavalli, au-dessus du portail central, se dressent les très célèbres chevaux de bronze doré provenant du sac de Constantinople de 1204, le seul quadrige de l’Antiquité qui nous soit parvenu. Le portail donne sur le narthex (vestibule d’entrée) décoré de marbres rares et de mosaïques.

A l’intérieur, Plus de 8000 mètres carrés de mosaïques recouvrent les murs, les voûtes et les coupoles de la basilique.

Elles représentent des histoires de la Bible (Ancien et Nouveau Testament), des figures allégoriques , des événements de la vie du Christ , de la Vierge Marie , de Saint-Marc et d’autres saints .

Les mosaïques, avec leurs couleurs chaudes, en particulier l’or, ornent les vastes espaces de la Basilique, de 28 mètres de large à 21 mètres de haut. Comme dans les églises du Moyen-Orient, l’interaction de la décoration avec une lumière tamisée mais toujours changeante , selon l’heure de la journée, crée une gamme d’effets évocateurs et intenses.

Dans les mosaïques de la basilique se trouvent les preuves les plus significatives de l’histoire de Venise, des ambitions, de la foi, des langues et des tendances caractérisant l’évolution de son art. De ses origines gréco-byzantines aux expressions artistiques locales et aux compétences pour représenter et interpréter d’autres influences extérieures, jusqu’à l’art moderne et assez difficile de préservation et de restauration de ces œuvres précieuses et complexes.

Cette explosion d’or et de couleurs commence avec le narthex (vestibule d’entrée), décoré de marbres rares et de mosaïques représentant, dans l’ordre chronologique, des scènes empruntées aux deux premiers livres de l’Ancien Testament, la Genèse et l’Exode. Sur la première coupole du narthex, à droite de l’entrée principale, on reconnaît la Création.

Les événements relatés dans le Pentateuque(le nom donné aux cinq premiers livres de la Bible et attribué à Moïse) sont exposés dans l’atrium. Le premier événement, représenté dans la coupole, est la création du monde (l’hexaéméron) et l’histoire d’Adam et Eve. C’est l’un des chefs-d’œuvre de l’art mondial dans la représentation des œuvres divines dans les 6 jours de la création. Suivent les histoires de Caïn et Abel, Noé, le déluge, la tour de Babel, puis Abraham et les histoires de Joseph, occupant trois petites coupoles du bras nord, et se terminant par les principaux événements de la vie de Moïse jusqu’à la traversée de la mer Rouge.

Une fois dépassé le vestibule, on est frappé par la beauté des deux coupoles centrales dont les mosaïques représentent la Pentecôte (XIIe siècle) et l’Ascension (XIIIe siècle) : elles décrivent les scènes du Nouveau Testament. Les mosaïques de l’atrium ont été réalisées en tesselles de verre et en feuilles d’or, où des scènes de l’Ancien Testament sont représentées.

La pièce maîtresse est sans doute celle conservée derrière le maître-autel, la Pala d’Oro. Remarquez également la porte de la sacristie, ornée de panneaux de bronze réalisés par Sansovino, sur lesquels on reconnaît son portrait et ceux du Titien et de l’Arétin.

Sous l’autel, supporté par quatre colonnes d’albâtre et de marbre, repose le corps de Saint-Marc.

Dans l’aile sud est conservé le trésor de Saint-Marc, constitué de chefs-d’oeuvre d’orfèvrerie byzantine provenant aussi du sac de Constantinople. Plusieurs pièces ont été perdues, volées ou fondues en 1797 quand Napoléon s’empara de Venise. Enfin, le pavement en marbre et en mosaïques du XIIe siècle, où alternent des figures animales et des motifs géométriques, est également tout à fait remarquable.

LA PLACE SAINT MARC

 

 

La place Saint-Marc est le symbole de Venise. Elle mesure 180 mètres de long et 70 mètres de large. Il s’agit de la seule « piazza » de Venise, puisque le reste sont des « piazzales » ou des « campos ».

Située au centre de la ville, elle est entourée de magnifiques monuments : la basilique du Campanile, le musée Correr, le Campanile, la Toree dell’Orologio et le Palais des Doges. Le sommet de la basilique, qui allie les styles roman et byzantin, offre un panorama inoubliable sur la ville et l’archipel qui se trouve dans la lagune de Venise.

Sur le balcon supérieur de style Renaissance de la Tour de l’Horloge, deux statues de Maures en bronze sonnent les heures. Durant l’Epiphanie et l’Ascension, on peut assister toutes les heures à la procession des Rois Mages guidés par un ange.

Les Colonnes de Saint-Marc et Saint-Théodore, situées à l’entrée de la place sur le Grand Canal valent également le coup d’œil. Elles ont été construites en granite et érigées en 1172, à l’endroit où avaient lieu les exécutions publiques.

Ses pigeons, son lion perché sont incontournables, avant d’aller se perdre dans des quartiers plus tranquilles.

La place est située au niveau le plus bas de Venise, c’est pourquoi lorsqu’il y a « acqua alta« , la Place Saint-Marc est le premier lieu à être inondé. Lorsque cela se produit, les autorités doivent mettre en place des passerelles pour que les habitants et les touristes puissent passer. Selon l’époque, si vous avez la chance (ou la malchance, cela dépend des points de vue), vous pourrez voir la place sous l’eau.

Le soir, avec l’arrivée du beau temps, la place se remplit de vie. Se balader entre les célèbres cafés tout en écoutant des groupes de musique n’a pas de prix.

CAMPANILE DI SAN MARCO

Construit au XIIe siècle, le campanile de Saint-Marc, haut de 99 mètres, a combiné de multiples fonctions utiles :

Il a longtemps servi de phare aux navigateurs ; La statue dorée de l’archange Gabriel, à son sommet, indiquait le sens du vent ; Il fut utilisé, au Moyen Age, pour les peines capitales : les condamnés étaient hissés à mi-hauteur dans des cages, plusieurs semaines, jusqu’à leur mort.

Et à sa base se trouve le système calculant la marée et prévenant les risques de crues. Mais le 14 juillet 1902, à 9h55, le plus haut sommet vénitien s’effondre…

 

Il fut reconstruit à l’identique avec les matériaux récupérés. Des cinq cloches originales, il ne resta cependant que la plus grande. Et les restes du campanile, après avoir été recouverts d’un drap noir, furent  » inhumés  » dans la lagune.

Le campanile est l’édifice le plus élevé de la ville et offre des vues imprenables sur tout Venise : la Basilique Saint-Marc, la Basilique Santa Maria dellaSalute, la Basilique San Giorgio Maggiore, et si le temps est clément, vous pourrez peut-être apercevoir quelques îles proches comme Murano

A son sommet on y découvre également cinq cloches qui avaient différentes fonctions durant la République : la « Marangona », la plus grande, qui sonnait lorsque commençait et se terminait la journée de travail ; le « Malefico », la plus petite d’entre elles, qui annonçait les condamnations à mort ; la « Nona » qui retentissait à 09h00 ; la « Trottiera » qui indiquait aux membres du « Maggior Consiglio » d’aller à la Chambre du Conseil tandis que la « Mezza terza » annonçait la séance du Sénat

ARSENAL

 

Le mot  » arsenal  » dérive de l’arabe darsinâ’a, ce qui signifie  » maison de fabrication « . Et, en effet, l’Arsenal de Venise fut le grand chantier naval de la ville pendant neuf siècles à partir de 1104, année où sa construction fut ordonnée par le doge Ordelaffo Falier. Avec les quartiers de San Marco et de Rialto, il fut l’un des principaux pôles d’activité de la cité des Doges, centre de production et coeur de la puissance de la Serenissima.

Avec ses 48 hectares de territoire, situés à la lisière orientale de la ville antique, au cœur du système lagunaire qui comprend les îles et la côte, l’Arsenal de Venise est sans aucun doute l’une des zones les plus intéressantes pour le développement durable de la toute la zone métropolitaine. Outre sa grande valeur historique et monumentale, il est en effet doté de grands espaces de qualité architecturale et paysagère et du charme d’une organisation fonctionnelle entrelacée entre terre et eau.

Imposant complexe couvrant 1/10e du centre historique de la ville, l’Arsenal était une ville dans la ville. Il regroupait des chantiers, des dépôts et des ateliers, et il conditionnait la vie des quartiers limitrophes, les commerces et les habitations des arsenalotti, ces charpentiers de marine. Au XVIe siècle, le niveau de spécialisation des ouvriers travaillant à la construction des galères de la flotte vénitienne et des navires marchands était tellement élevé qu’on y trouvait une sorte de chaîne de montage qui employait 16 000 ouvriers. Bien défendu par des canaux artificiels et naturels et par de grands remparts, l’arsenal resta en pleine activité jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il fut utilisé comme abri antiaérien. Aujourd’hui, les espaces qui avaient été occupés par l’Arsenal ont été répartis entre la Marine militaire italienne et la commune de Venise. A partir de 2003, cette dernière a commencé à utiliser les structures lui appartenant pour des expositions temporaires liées à la biennale d’art et d’architecture. Le portail d’entrée de l’Arsenal, ressemblant à un grand arc de triomphe et enjambant le Rio dell’Arsenale, est considéré comme l’un des premiers exemples d’architecture de la Renaissance. Il présente, dans sa partie supérieure, un grand lion, attribué à Bartolomeo Bon et installé en 1571, avec les deux Victoires ailées ajoutées après la bataille de Lépante. Il est entouré de quatre lions en marbre. A l’entrée du Rio dell’Arsenale, qui relie les darses internes au canal de San Marco, s’élèvent deux tours datant de 1686. Un des lieux les plus intéressants de ce complexe est l’édifice des Corderia della Tana (Tana était la ville située sur le fleuve Don, appelé à l’époque Tanai, d’où étaient importées les cordes). Reconstruit à la fin du XVIe siècle par Antonio Da Ponte, c’était le hangar où l’on stockait le chanvre utilisé pour la construction des amarres.

BASILICA SANTI GIOVIANNI E PAOLO

La Basilique Santi Giovanni e Paolo est la plus grande église de Venise, devant la Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari. Sa traduction en français est Basilique des Saints-Jean-et-Paul.

Cette église dominicaine, appelée par les Vénitiens  » Zanipolo « , est l’une des plus grandes d’Europe et des plus ornées de la Sérénissime, C, les dimanches et jours fériés de 12h à 18h. Entrée : 3,50 €. Réduit : 1,5 €

Elle a été érigée par les Dominicains et sa construction a duré presqu’un siècle. Elle a finalement été consacrée le 12 novembre 1430.

 

Le lieu où elle se situe a été choisi par le doge Jacopo Tiepolo, après avoir eu une vision dans laquelle on lui aurait dit : « Il s’agit du lieu choisi pour mes prêcheurs ».

 

Dans le vaste intérieur de la Basilique Santi Giovanni e Paolo se trouvent les tombes de 27 doges. Parmi les tombes les plus marquantes, on citera celles d’Alvise Mocenigo et Pietro Mocenigo, qui présentent une sculpture et des dimensions remarquables.

Parmi les œuvres les plus importantes de la basilique, on compte des tableaux d’artistes tels que Giovanni Bellini, Paul Véronèse ou encore Giovanni Battista Piazzetta.

Sur la place de la Basilique Santi Giovanni e Paolo se trouvent d’autres points d’intérêt : la Statue du Colleone par Verrocchio et la Scuola Grande di San Marco, un édifice avec une façade spectaculaire de style Renaissance qui abrite aujourd’hui un hôpital

PONTE DI RIALTO

Immortalisé par Shakespeare dans Le Marchand de Venise, ce pont est parmi les symboles les plus connus de la cité des Doges.

La forme en accent circonflexe du pont du Rialto a fait le tour du monde, on retrouve ce pont sur quasiment toutes les publicités touristiques offrant des séjours à Venise.

Non seulement le plus grand marché aux légumes et aux poissons de Venise se trouvait, et se trouve encore au Rialto, mais c’était également là que les premier “banquiers” de Venise officiaient. C’est d’ailleurs juste à côté du Pont du Rialto que se situe le Palazzo dei Camerlenghi, les Camerlenghi qui n’étaient autres que les trésoriers de l’État vénitien

Situé à l’endroit le plus étroit du Canal Grande, emprunté depuis toujours par les Vénitiens pour passer d’une rive à l’autre du canal, ce pont était autrefois constitué simplement de bateaux, arrimés le suns aux autres, appelées quartarole, d’après le nom de la monnaie utilisée pour le péage : il suffisait d’en désaccoupler quelques-unes pour laisser passer les navires.

Au XIIIe siècle, ce pont rudimentaire fut remplacé par un pont-levis en bois. Incendié, écroulé, plusieurs fois rebâti, en 1557 il menaçait de tomber en ruine de nouveau et Venise se décida à s’offrir enfin un pont en pierre. Plusieurs projets furent donc présentés, certains signés par des célèbres architectes de l’époque, comme Andrea Palladio, Jacopo Sansovino ou Vincenzo Scamozzi. Ce fut le projet d’Antonio Da Ponte qui fut retenu. Les travaux commencèrent en 1588 et s’achevèrent en 1591.

Constitué par une seule grande arcade, le pont du Rialto est long de 48 m, large de 22 m et haut de 7,50 m. Il relie les sestieri de San Marco, plus précisément le quartier de Rialto et de San Polo. Sa beauté consiste beaucoup plus dans l’élégance de ses formes, dans la pureté de son ordonnance générale, que dans les ornements dont on l’a décoré. Il est en effet d’une grande et noble simplicité ; et les deux seuls bas-reliefs qu’il possède, et qui sont inscrits dans le tympan de l’arc, sont de très faible qualité, pour ne pas dire davantage.

Une des particularités qui font du Rialto un pont unique en son genre, c’est qu’il porte trois rues et deux rangées de maisons, en réalité de petites boutiques attrape touristes, des étalages sans profondeur, dans lesquels on vend un peu de tout, y compris des bijoutiers et de l’orfèvrerie. Au milieu se trouve une sorte de terrasse qui met en communication les trois rues et que couronne une manière de double portique. De cette terrasse on a une vue merveilleuse et peut-être sans pareille au monde. »

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