CASABLANCA

Des artères bordées par des palmiers, de grands immeubles d’affaires et l’Atlantique qui ouvre sur le monde : Casablanca est le poumon économique du Maroc, une métropole bouillonnante sans cesse en éveil.

Les infrastructures modernes se mêlent aux quartiers de charme, entre héritage arabo-musulman et legs de la période coloniale. Découvrez-en toutes les nuances : promenez-vous dans la médina, l’une des plus tardives du Maroc, traversez le centre et ses immeubles art-déco, rejoignez la mosquée Hassan II, merveille de l’architecture construite sur l’eau.

 

Laissez-vous emporter par le côté festif de la ville. Profitez de la corniche, de ses clubs, des festivals aussi : le Festival de Casablanca, Jazzablanca ou encore Tremplin L’Boulevard.

 

Quant au littoral, il est bordé de plages aménagées pour votre confort. Sur place, plongée, jet-ski ou plaisance sont autant d’activités qui agrémentent votre séjour.

 

À Casablanca, on ne s’ennuie pas ! Entre culture et détente, la cite blanche ne manque décidément pas d’attraits.

TOUS LES LIENS POUR VISUALISER LES PHOTOS DE CASABLANCA ET ENVIRONS

J-259 CASABLANCA JOUR 1

J 259 CASABLANCA ET LA MOSQUEE HASSAN II

J 260 LA REGION DES DOUKKALAS ET BOULAOUANE

J-261 CASABLANCA J-2

 

CASABLANCA JOUR 1

Notre objectif principal aujourd’hui est bien entendu la visite de la mosquée HASSAN II

LA MOSQUEE HASSAN II

 

La mosquée Hassan II est érigée en partie sur la mer, aménagée sur neuf hectares et comportant une salle de prières, une salle d’ablutions, des bains, une école coranique (madrasa), une bibliothèque et un musée.

Le roi Hassan II a déclaré dans un discours prononcé le 9 juillet 1980 qu’il voulait « construire cette mosquée sur l’eau, car le trône de Dieu était sur l’eau.

Ainsi, les fidèles qui s’y rendent pour prier, pour louer le créateur sur un sol ferme, peuvent contempler le ciel et l’océan de Dieu ».

 

 

 

 

La conception de cet œuvre fut le fruit d’une collaboration entre le cabinet d’architecte français Michel Pinceau et différents corps artisanaux marocains ainsi que la société française Bouygues ; sous les directives et les orientations de Feu sa Majesté le Roi Hassan II.

 

Cet édifice se distingue par le fait d’allier en même temps les caractéristiques de l’architecture arabo-musulmane et les progrès techniques dictés par la grandiosité de l’œuvre et les exigences de la vie moderne. Son architecture s’inspire profondément de la pureté et de la richesse culturelle de l’art de construire qui a fait la renommé du Maroc à travers les siècles.

 

L’histoire ne manquera pas de retenir le choix judicieux de feu SM le Roi Hassan II émanant d’une vision à la fois futuriste et en parfaite harmonie avec l’histoire de notre pays : Le Maroc nouveau, celui de la lutte pour l’indépendance, de la marche verte, de la défense de l’unité territoriale et du grand combat pour le progrès que mène jusqu’à maintenant son successeur SM Le Roi Mohammed VI que Dieu le glorifie.

 

D’où son emplacement sur l’océan Atlantique, que l’on peut voir à travers le plancher de verre à l’intérieur. Les travaux ont commencé en 1986. Quelque 6 000 artisans parmi les plus prestigieux du Royaume, utilisant les matériaux les plus nobles de tout le Maroc – bois de cèdre du Moyen Atlas, marbre d’Agadir sur la côte atlantique sud – ont travaillé jour et nuit pour que l’édifice soit achevé le 30 août 1993, la veille de l’anniversaire du prophète Mohammed. Ils ont sculpté 53 000 m2 de bois et assemblé plus de 10 000 m2 de zellige (céramiques) pour le lieu de culte.

Construite en seulement sept ans sous le règne du roi Hassan II, la mosquée Hassan II est la structure la plus ambitieuse jamais construite au Maroc.

Situé au cœur de l’édifice, et conçue selon un plan rectangulaire de 20000 m2 (200m de long sur 100m de large) la salle de prière est d’une capacité de 25.000 fidèles. Deux mezzanines suspendues de part et d’autre de la nef centrale, construites sur une superficie totale de 3550 m², ont été aménagées pour accueillir 5000 femmes.

 

Cette salle est dotée d’une toiture ouvrante qui transforme son centre en un patio ensoleillé à l’instar des anciennes constructions de l’architecture arabo-andalouse.

 

En dehors de cette toiture la salle de prière s’éclaire grâce aux magnifiques lustres de Murano ainsi qu’aux portes vitrées donnant sur l’Océan Atlantique.

Elle est ornée d’une succession de plafonds et de coupoles en bois sculpté peint ou zouaké , d’arcades en plâtre ciselé, de panneaux muraux en zellige à composition géométrique ainsi que de portes en titane et en laiton ; à tout ce décors viennent s’ajouter des frises ornées de versets coraniques en calligraphie.

 

Elle est équipée d’un plancher chauffant couvert de marbre, de granit et travertin reproduisant le décor d’un tapis marocain traversé par une Seguia d’eau, avec des ouvertures en verre donnant sur la salle d’ablution

La mosquée Hassan II est l’une des plus grandes mosquées du monde, et possède un minaret qui s’élève majestueusement vers le ciel avec une hauteur de 200 à 210 m – ou 60 étages – , qui le situe parmi les plus grands minaret religieux au monde.

 

Pour l’habillage qui orne les façades du minaret, on a utilisé des mailles de travertin Roudani, ainsi qu’une pâte de verre verte sous forme de mosaïque.

 

Il est surmonté d’un Jamour de 15,5 m de hauteur constitué de trois boules dorées d’où jaillit un rayon laser d’une portée de 30 kilomètres orienté vers la Mecque (la qibla).

 

Sa base est de 625m², elle fait office de hall qui mène vers la salle d’ablution.

 

 

 

 

L’esplanade s’étend sur une superficie globale de 30.000 m², espace de prière, de recueillement et de promenade, Elle peut accueillir jusqu’à 80.000 personnes, abrite des corridors ornés d’arcs et d’arcades en travertin, des panneaux et fontaines en zellige ainsi que des plafonds en plâtre ciselé.

 

Située en sous-sol, la salle d’ablutions est l’endroit où s’effectue le rituel des ablutions, elle peut accueillir 1400 personnes.

Elle est constituée de 41 fontaines en marbre sous forme de fleurs de lotus, ainsi que de 600 points d’eau dans un riche décor de zellige et de Tadellakt. Le tadellakt a la particularité d’absorber l’humidité ambiante ; l’illustration dans la mosquée est dans la comparaison entre les lustres de Fès en laiton de la salle d’ablution non oxydés et ceux à l’extérieur de la salle où le Tadellakt n’a pas été employé, eux oxydés.

Expression de symbiose entre un Roi et son peuple, la construction de cet édifice a été financée grâce à une souscription nationale.

 

«Il était possible de prévoir un budget et un plan échelonnés sur des années pour la construction de cette Mosquée, mais j’ai lu, cher peuple, dans les recueils de Boukhari et Mouslim, ce hadith du Prophète-sur lui bénédiction et salut – : « Quiconque a construit une mosquée où est invoqué le nom de Dieu, le très haut lui construira une demeure au paradis ». C’est là que m’est venue l’idée de la construction de la Mosquée de Casablanca par souscription de tous les marocains, ne serait-ce que par un Dirham. »

 

ANCIENNE MEDINA

 

Après la visite du musée de la Mosquée (plutôt inintéressant ; il est consacré essentiellement aux arts marocains mais cela manque de mise en situation et d’animation), nous partons à a découverte de l’ancienne médina

La médina de Casablanca a été reconstruite en 1770 suite à un tremblement qui l’a laissée en ruine.

 

La visite de la médina de Casablanca commence à la Place des Nations Unies. Il n’y a pas d’itinéraire type pour la visiter, il suffit de déambuler dans ses ruelles étroites et se laisser guider par ses pas, au risque comme nous de revenir plusieurs fois sur vos pas…

Il s’agit d’un véritable labyrinthe où on se perd très vite, mais aucune crainte, on finit toujours par retrouver son chemin.

 

Certes il n’y a pas de parcours type pour visiter la médina de Casablanca, mais il y a des monuments à ne surtout pas manquer tels que la Grande mosquée située à environ 400 mètres au nord-est de la place des Nations-Unies, ainsi que la Kouba Sidi Smara située à distance de marche de la mosquée.

Poursuivez votre chemin et à 500 mètres environ vous trouverez le sanctuaire de Sidi el Kairouani.

 

La visite de la médina de Casablanca doit se faire impérativement la journée, le soir elle n’est pas très sûre, surtout pour les touristes.

 

La vigilance est de mise même pendant la journée, évitez d’afficher vos objets de valeur surtout si vous vous aventurez dans des petites ruelles peu fréquentées.

 

LE MARCHE SENEGALAIS

 

Cette appellation de marché sénégalais vient de la forte présence de la communauté subsaharienne, en l’occurrence sénégalaise, qui y pratique ses activités commerciales.

 

L’atmosphère est pleine de vie aussi bien aux alentours qu’à l’intérieur du marché.

 

Le marché sénégalais a tout pour plaire : il y a des salons de coiffure, des boutiques de cosmétiques, des restaurants traditionnels, des points de vente d’appareils portables et d’ordinateurs.

MARCHE CENTRAL

 

Au marché central de Casablanca, la vue et l’odorat sont à la fête ! Il s’agit d’un des lieux de visite incontournables si vous passez par la ville.

Situé prés de la Médina, ce temple des plaisirs simples réunis tous les Casablancais de tous milieux entre 11h et 15h pour un festival de couleurs et de parfums.

 

Ceux qui logent à l’hôtel regretteront presque de ne pas avoir la chance de cuisiner tellement les produits exposés, superbement présentés, sont appétissants !

 

Poissons et fruits de mer tout droit sortis de l’océan, pyramides de fruits et légumes, brassées de fleurs éclatantes de couleurs, sans parler d’une gamme illimitée de produits qui éveilleront tous vous sens.

 

 

Le weekend, l’animation est à son comble sous les arcades blanches surmontées d’azulejos du marché central. Impossible de le rater !

 

De plus, si la faim vous gagne après avoir dégusté quelques uns de ces produits, installez-vous à la terrasse de l’un des restaurants du secteur et dégustez-y un plat traditionnel, plus particulièrement du poisson frais.

PLACE MOHAMED V

La place Mohamed V est le cœur du quartier administratif de Casablanca : nous y trouvons les bâtiments du Consulat de France, le Palais de justice, la Préfecture, la Poste et la Banque.

Sa particularité réside dans son architecture moderne et ses monuments surprenants dont la majorité est influencée par l’architecture hispano-musulmane et l’Art déco, comme la statue du Général Lyautey érigée après la première guerre mondiale dont l’engagement pour le développement économique de la ville de Casablanca a été très fort, sans oublier aussi l’amour du Maroc en général dans le cœur de cet homme.

Ses magnifiques arcades et ses façades blanches aux pierres dorées sont à examiner de près. La préfecture, qui a été inaugurée en 1930 par Mohammed V, le sultan de l’époque, est l’une de ses structures les plus remarquables. Elle possède un joli jardin tropical ainsi que des œuvres d’art du designer français Louis Majorelle.

 

 

En 1976, il a créé une fontaine qui, de temps à autre, fait vibrer les touristes avec d’étonnants spectacles de musique et d’eau. Depuis une tour de 50 mètres de haut située à proximité de la préfecture, d’où vous pouvez avoir une vue fantastique de Casablanca. Aujourd’hui, son emplacement a été libéré suite à la construction du grand théâtre de Casablanca. Une nouvelle fontaine moderne a été construite de l’autre côté du boulevard Hassan 2 juste devant le tribunal de première instance civil.

PARC DE LA LIGUE ARABE

 

Anciennement appelé parc Lyautey, il fut conçu par Nicolas Laprade.

 

Il s’inspira de la théorie des villes parcs de Jean Claude Nicolas Forestier, architecte paysagiste français et conservateur des promenades à Paris.

 

Traversé par le boulevard Moulay Youssef .aujourd’hui le parc de la Ligue arabe, suit un axe bordé de palmiers et de ficus

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CASABLANCA JOUR 2 AZEMMOUR & BOULAOUANE

AZEMMOUR

 

 

Située à 17 kms au nord de la ville d’El Jadida, sur la rive gauche de l’Oum Er-rabia, c’est une ancienne ville fondé par les Princes de Sanhaja quand les berbères ont eu leur indépendance.

En 1513, les portugais s’en emparèrent et la transformèrent de tous les côtés avant qu’elle ne connaisse son indépendance au temps du sultan saadien El Abbas E l Aerej.

 

 

 

 

En 1541 les Portugais ont été contraints de quitter la ville, Azemmour a gardé l’aspect urbanistique maghrébin avec la Kasbah, la Médina, ses maisons blanches cubiques et ses remparts. Près du fleuve ER-RABIA vous trouverez un marabout juif.

 

Azemmour a été aussi appelée Moulay Bouchaîb du nom de son saint….

 

Aujourd’hui Azemmour est une ville urbaine avec une population de plus en plus importante, de nombreux Riads ont été restaurés par des touristes étrangers, qui ont donné naissance à des maisons d’hôtes, ainsi que le programme AZUR qui par l’implantation de Mazagan Beach / Golf Ressort et le parc d’exposition attirent de nombreux touristes et en font une ville prometteuse d’avenir.

 

BOULAOUANE et la région des Doukkalas

Départ de Sidi Rahal ce matin pour visiter la région des Doukalas. Nous espérions pouvoir trouver des Tazotas mais en vain…Ce patrimoine culturel et architectural des Tazotas des DOUKALAS, laissés à l’abandon ces dernières années, suscitent un intérêt depuis peu touristique.

Ce trésor de constructions est aujourd’hui de plus en plus restauré par des propriétaires qui se lancent dans le développement du tourisme rural. Il a été répertorié plus de 450 Tazotas dans la région. Ces singulières structures en pierre sèche, sont composées de deux cylindres, tous deux élargis à la base

 

L’origine des premiers bâtisseurs attise les polémiques sur ces Tazotas. Peut être les portugais , espagnoles ou français du temps du Sultan Moulay Ismaîl , qui avait fait venir des esclaves européens pour construire des Kasbah dont celle de Boulaouane, car dans ces trois pays il existe des constructions similaires.

 

 

 

 

Si le paysage nous semble monotone, l’arrivée sur Boulaouane nous réjouit.

 

L’Oum R Bia , dont nous avons déjà visité les sources il y a quelques années ( et mangé un excellent tajine les pieds dans l’eau, et plus récemment dont nous avons vu l’embouchure à Azzemour), serpente au milieu des collines et offre un joli spectacle

Une mauvaise route à gauche à l’intersection à l’arrivée dans le village de Boulaouane, nous amène quelques kilomètres plus loin à l’indication sur la gauche de la route de la kasbah

La route à moitié défoncée, laisse une part plsu importante à la piste à de nombreux endroits, en bordure de forêts de pin et d’eucalyptus.

La Kasbah de BOULAOUANE est un site patrimonial et touristique incontournable !

 

Une impression de bout du monde, de calme et paysage féerique avec l’Oued OUM RBIA en contre bas.nLa raison pour laquelle il faut aller si loin est l’impressionnante kasbah qui se trouve ici, construite en haut d’un coude de la rivière Oum Er-Rbia et ressemblant à une toile de fond de film.

Cette fortification de la dynastie alaouite a été construite à cet endroit stratégique vital au début du XVIIIe siècle. Sur un plan quadrilatéral irrégulier, la kasbah est une ruine partielle, mais la quasi-totalité de ses murs extérieurs et de ses tours défensives sont intacts.

Au-dessus de la porte principale se trouve une frise portant la date d’achèvement de la casbah et le nom de son architecte en chef.

À l’intérieur, on peut voir une mosquée, une citerne, des écuries, des entrepôts et une tour résidentielle présentant des signes de décoration opulente.

Un détail passionnant est un passage secret qui part du mur oriental, en zigzaguant vers la rivière et les abreuvoirs utilisés pour abreuver le bétail en temps de siège.

Prenez le temps de la promenade sur les remparts de la cité, (mais attention car ils se sont écroulés à de nombreux endroits).

 

L’accès au minaret est maintenant fermé car le risque d’éboulement est trop important mais vous pourrez apprécier à de nombreux endroits de superbes vues sur la plaine environnante

 

C’est la mieux conservée des 76 Kasbah du Maroc que le Sultan Moulay Ismaïl a fait construire en 1710 par les esclaves les « bâtisseurs » Français ainsi que les Portugais, les Espagnols et les noirs Africains.

 

Suite à une négociation avec le Sultan et Le Roi de France Louis XIV, ces esclaves ont retrouvé la liberté avec le choix de retourner en Europe ou de se convertir à l’Islam pour devenir Marocain !

Un autre fait d’histoire : Antoine de St Exupéry aurait suivi en 1927 cette route qui lui fit découvrir cette « citadelle » qui l’aurait fortement inspiré dans son écriture.

 

Nous traversons la kasbah et empruntons la piste qui nous amène au village d’origine. L’occasion de croiser des familles, des enfants à qui nous donnons quelques livres de français, géographie et quelques livres pour enfant qui nous restent

Aujourd’hui c’est le second jour de ramadan. difficile de trouver évidemment un restaurant ouvert le midi. D’autant que nous ne sommes pas au cœur de la saison touristique Nous avons prévu donc un panier panier repas et nous nous arrêtons sur le retour sur un coude de l’Oum R Bia avec une vue plongeante sur le barrage

 

JOUR 3 CASABLANCA

Deuxième journée consacrée à Casablanca.

 

Après la visite inoubliable de la mosquée Hassan II et du vieux Casa avec l’ancienne médina, direction aujourd’hui vers la Casa moderne , celle des avenues bordées de palmiers, des médinas blanchies à la chaux, et des souks modernes

 

 

Evidemment nous commençons la journée par la visite du quartier Habous

QUARTIER HABOUS

La ville blanche est unique au Maroc car c’est la seule à accueillir deux médinas en son sein: une ancienne que nous avons visité précédemment et une nouvelle.

 

La nouvelle médina, également connue sous le nom de quartier des Habous, a été construite entre 1918 et 1955 pour faire face à l’afflux de migrants venus de tout le Maroc.

La nouvelle médina a été conçue par des architectes français qui ont adhéré aux normes d’urbanisation modernes tout en honorant le style et les pratiques marocaines traditionnelles.

 

Au fil du temps, ce charmant quartier s’est transformé en un vaste marché touristique, bien rangé et bien organisé.

Une pléthore de vendeurs proposant des objets d’artisanat, des articles en cuir, des tapis et des vêtements traditionnels se trouvent dans le dédale de ses petites ruelles, de ses petites places et de ses arcades.

 

Cette médina « moderne », construite par les Français dans les années 1920, était censée combiner des maisons traditionnelles avec un luxe de style européen. Sous les vastes arcades ombragées, les boutiques et les stands s’alignent les uns à côté des autres et proposent un large éventail d’objets d’artisanat marocain : tapis, cuivre martelé, céramique colorée, bois sculpté et cuir façonné. Les Habous étaient avant tout un lieu de vie pour l’ensemble de la population avant de devenir une destination touristique

nCe quartier a été construit dans le style d’une médina typique. On y trouve de multiples lieux de culte, dont la mosquée Mohammed V, différents souks, quelques hammams, et la Kissaria de l’artisanat, tous respectueux du style et des pratiques musulmanes.

PALAIS ROYAL

 

C’est dans ce quartier que nous découvrons le Palais Royal, certainement le plus beau monument de la ville.

 

Construit dans les années 20 par les frères Pertuzio, cet édifice possède un style architectural arabo-musulman tout en étant très moderne.

 

Au cœur du palais, des jardins de type méditerranéen pensés par l’architecte Forestier rendent le lieu encore plus somptueux.

 

MAHKAMA DU PACHA

Non loin du Palais Royal, on trouve l’ancienne Mahkama du Pacha. un bâtiment parlementaire qui abrite non seulement la cour de justice mais sert également de lieu de réception pour les occasions officielles.

 

Le bâtiment, unique en son genre, est érigé sur une colline, de sorte qu’il s’élève au-dessus du quartier comme un château.

 

Le palais de justice a été construit par l’architecte Auguste Cadet en 1952. Les intérieurs ont été richement décorés dans le style hispano-mauresque – beaucoup de sculptures en pierre et en bois, des motifs délicats sur de fines colonnes et une belle cour intérieure.

 

 

Le plafond est fait de bois de cèdre sculpté qui s’harmonise parfaitement avec le stuc ciselé et les mosaïques polychromes qui décorent l’intérieur.

Des colonnes de marbre blanc et des motifs géométriques rigides ajoutent la touche finale à un intérieur d’une grâce inimaginable.

Il est évident qu’un bâtiment aussi bien conçu, construit et fini est idéal pour servir de salle de réception de l’État et de cour de justice. Le bâtiment est aussi parfois appelé la « Préfecture de Habous » et il vaut vraiment la peine d’être visité, même si ce n’est que de l’extérieur.

Pour pouvoir y accéder il faudra trouver un guide, on ne peut pas y pénétrer seul. à l’intérieur, on a l’impression d’être dans une Medersa retournons en centre-ville pour apprécier à côté du parc de la Ligue Arabe , un endroit religieux qui symbolise lui aussi l’esprit de tolérance qui règne au Maroc.

EGLISE DU SACRE COEUR

Si vous cherchez un endroit chimérique et magique, rien ne vaut l’église du Sacré-Cœur de Casablanca

 

Cette cathédrale est un modèle de tolérance religieuse dans un pays islamique qui est le Maroc. au même titre d’ailleurs que la mosquée Hassan II dont l’architecture intérieure, rappelons nous est constituée d’éléments non seulement tirés de l’art islamique mais également catholique et juive (piliers qui ressemblent à ceux d’une cathédrale et moucharabieh inspirés de la tradition juive) Elle est surtout un merveilleux emblème architectural qui orne le centre économique du Royaume et témoigne de son histoire et de sa beauté hilarante.

C’est le maréchal Lyautey, résident français au Maroc dans les années 1930, qui a fondé cette église.

 

L’architecte français Paul Tournon, qui a également conçu plusieurs églises en France, représente une expérience intéressante dans l’utilisation décorative du béton coulé, au Maroc avec la cathédrale du Sacré-Cœur à Casablanca.

Il a fallu plus de 25 ans pour construire l’église, qui occupe une superficie d’environ un hectare. Son concepteur avait l’intention de créer un chef-d’œuvre architectural capable de rivaliser avec ses homologues du monde entier.

Ce concepteur intelligent a donc utilisé divers styles architecturaux, dont le gothique, l’art déco et l’arabo-andalou, que l’on retrouve dans les arches, les mosaïques, les couleurs extérieures et le mélange ciment-pierre. Fondée il y a environ un siècle, l’église du Sacré-Cœur est l’un des sites les plus remarquables de la ville de Casablanca.

Elle a conservé son importance même après le départ des colons et sa fermeture en 1956, devenant un refuge pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur son ancien passé culturel et témoigner du respect des Marocains pour le christianisme.

 

Cette cathédrale imposante est construite dans un style néo-gothique avec des influences Art Déco et musulmanes marocaines.

 

Les fenêtres qui percent les parties hautes de la cathédrale rappellent une déco pour les mosquées. Les contreforts extérieurs situés le long du toit présentent des angles droits prononcés au lieu des courbes habituelles.

 

La cathédrale est parfois laissée ouverte aux visites, qui offrent une vue magnifique sur Casablanca et l’océan Atlantique, en haut des tours.

Prenons ensuite la direction du Port de Casablanca

PORT DE CASABLANCA

Le port de Casablanca fut conçu en 1907 et depuis, il n’a pas cessé de se développer.

 

Aujourd’hui considéré comme le cœur économique de la ville, il s’étend sur plus de 180 ha et comprend plusieurs bassins, des chantiers navals, une gare maritime, des postes d’embarquement des cas ferries et des paquebots de tourisme ainsi qu’un port de plaisance.

Le port a trois activités distinctes :

C’est tout d’abord un port de pêche où des bateaux gorgés de poissons accostent chaque jour.

 

C’est un port de plaisance.

 

Pour le visiter, il vous faudra une autorisation à demander directement à l’entrée de la porte 5.

 

Enfin, c’est un port commercial et douanier.

 

Il ne faut manquer la vente à la criée qui anime chaque matin le port de pêche. Vous y trouverez de nombreux requins, dont des requins noirs, des raies, des poissons de toutes sortes mais aussi de l’araignée de mer, de la cigale de mer

La vue sur les bateaux colorés, les filets, l’animation bruyante causée aussi par la présence des mouettes et la vue sur la mosquée Hassan II en toile de fonds justifie pleinement le déplacement au dam de votre odorat si il est trop sensible !

 

Poursuivons le long de la corniche Aïn Diab une longue avenue très agréable où on peut se promener, faire du footing depuis le phare jusqu’au bout de la jetée, en profitant d’un beau panorama sur l’océan atlantique.

 

Nombreuses activités y sont au programme : cafés, restaurants, vendeurs de glace, hôtels de luxe, aires de jeux, centres de loisirs , spectacles, clubs, cinémas, le tout à des prix abordables.

Tout au bout, arrêtons nous pour visiter le mausolée Sidi Abderrahmane

MAUSOLEE SIDI ABDERRAHMANE

Posé sur l’océan entre la rive et le large, un îlot rocheux abrite la Koubba du Marabout de Sidi Abderrahmane.

 

Des familles entières y vivent grâce aux diseuses de bonne aventure, femmes qui lisent l’avenir dans les lignes de la main ou dans du plomb fondu.

 

Celles-ci prédisent le bonheur, jamais le malheur et promettent le bonheur et la fertilité à coup de gris-gris et de rituels. Y croit qui veut.

 

 

Mais nul doute que ce petit bout de terre est pétri de mysticisme et est considéré comme un paradis mythique, un lieu d’hospitalisation pour ceux qui ont perdu foi en la médecine :

 

Personnes atteintes de maladies telles que, la malchance, l’impuissance, l’envoûtement, le mauvais oeil, la folie viennent y chercher remède.

L’histoire de cette île curieuse et minuscule, même si très fréquentée, est toujours entourée de mystère.

 

On raconte que Sidi Abderrahmane y a échoué et vécu au XIXème siècle sur cette île, un comme saint originaire de Baghdad.

 

Pieux et solitaire, cet homme aimait le contact avec la mer et la nature. Il se serait retiré sur cette île afin de fuir un monde trop cruel pour un saint homme.

 

C’est ainsi qu’il vécut sur son île, priant jour et nuit. Il fut si généreux et serviable, qu’on décida de lui bâtir une maison sur son île.

 

Le saint homme, préférant dormir à la belle étoile, refusa d’y loger. Dès lors, sa demeure devint une maison d’accueil pour tous les pèlerins.

 

La légende raconte que Sidi Abderrahmane avait le pouvoir de marcher sur l’eau et pouvait ainsi voyager à travers des mondes accessibles à lui seul.

 

Dernière étape de la journée, la visite du Morocco Mall

MOROCCO MALL

Ce centre commercial inauguré en 2011 s’étale sur une surface dédiée totalisant 190 000 m2 d’espaces de loisirs, restaurants et d’enseignes.

 

En 2012, le Morocco Mall a reçu le prix international des professionnels de l’immobilier à Cannes dans la catégorie du meilleur centre commercial1 sur le plan architectural.

 

II faut dire qu’il a tout pour séduire : un panel de 350 boutiques abritant 600 grandes marques ainsi qu’un hypermarché d’une superficie d’un hectare sont référencés dans ce complexe d’une surface de 200 000 m2.

 

Parmi ces enseignes plusieurs de renommées internationales ont fait acte de présence : Fnac, Galeries Lafayette, Pimkie, Tape à l’oeil mais aussi des marques de luxe comme Armani Exchange, emporio Armani, Louis Vuitton, fendi, Gucci etc…

 

 

 

À cela s’ajoute une offre de loisirs et de restauration diversifiée : vous y trouverez non seulement une patinoire, mais aussi une fontaine musicale, un aquarium panoramique (3e plus grand au monde), un Adventureland, une aire de restauration avec 45 restaurants ainsi que des activités proposées pour la première fois au Maroc : le Dolphin Show, un cinéma en 3D ainsi que Morocco Souk, qui réinterprète les souks traditionnels de Fès et de Marrakech.

CASABLANCA & BOULAOUANE EN VIDEO

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