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Djerba, l’île douce aux mille visages TUNISIE +

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Dès notre arrivée à Djerba, nous sommes saisis par la lumière éclatante, la douceur du climat et le parfum salin de la Méditerranée. L’île se déploie sous nos yeux comme une promesse de farniente, de découvertes culturelles et d’instants suspendus. Située au sud-est de la Tunisie, dans le golfe de Gabès, Djerba est la plus grande île d’Afrique du Nord, mais elle a su garder une atmosphère paisible et accueillante, presque hors du temps.

Surnommée l’île aux sables d’or, elle nous attire par ses plages de carte postale — sable fin, eaux turquoise, palmiers — mais aussi par son riche patrimoine multiculturel, marqué par des siècles de coexistence entre musulmans, juifs, berbères et africains subsahariens. Ici, les mosquées aux formes blanches épurées côtoient les synagogues millénaires, les souks bruissent de vie, et les villages regorgent d’artisans et de traditions bien vivantes.

Nous nous apprêtons à passer quelques jours dans ce décor idyllique, entre balades dans Houmt Souk, explorations culturelles à Guellala ou à la Ghriba, farniente sur les plages de Sidi Mahrez ou de la Seguia, et peut-être une excursion vers l’île aux flamants roses ou même plus loin, aux portes du désert tunisien.

Le soleil, omniprésent, nous accompagne dès nos premiers pas sur l’île. Djerba nous ouvre les bras avec cette chaleur à la fois humaine et solaire, et nous promet des moments inoubliables sous son ciel limpide.

Houmt Souk, la médina aux mille parfums

Pour notre première journée à Djerba, nous partons à la découverte de Houmt Souk, véritable cœur battant de l’île. Située sur la côte nord, cette ville est bien plus qu’un simple centre administratif : elle incarne l’âme de Djerba, entre traditions vivantes, héritage multiculturel et effervescence commerciale.

Dès notre arrivée, nous sommes happés par l’atmosphère du souk traditionnel, un enchevêtrement de ruelles étroites bordées d’arcades, où l’ombre et la lumière dessinent des jeux subtils sur les murs blanchis à la chaux. Les senteurs d’épices flottent dans l’air, mêlées aux effluves de cuir, de jasmin et de fleur d’oranger. On se laisse facilement séduire par les tapis berbères colorés, les poteries vernissées, les bijoux en argent finement ciselés, et les tissus chatoyants. Le marchandage est ici un art à part entière, pratiqué avec le sourire et une bonne dose d’humour.

Plus loin, c’est le marché aux poissons qui attire notre attention. Une véritable scène de théâtre à ciel ouvert ! Les pêcheurs, tout juste revenus de mer, proposent leurs prises du jour à grand renfort de cris et de gestes dans une ambiance animée et bon enfant. L’odeur saline des poissons fraîchement pêchés, les rires, les enchères : tout contribue à faire de ce lieu un moment de vie authentique, à ne surtout pas manquer.

En bord de mer, nous poursuivons notre visite vers le Borj El Kebir, aussi appelé fort Ghazi Mustapha. Érigée au XVe siècle, cette forteresse a vu passer corsaires, Espagnols et Ottomans. Depuis ses remparts, la vue sur le port, la mer scintillante et la ville est tout simplement saisissante. Un lieu chargé d’histoire, parfait pour se replonger dans les épisodes tumultueux de l’île.

Nous déambulons ensuite au gré des ruelles, découvrant les mosquées basses typiques, aux coupoles blanches et minarets discrets, si caractéristiques de l’architecture djerbienne. Cette harmonie entre simplicité et spiritualité se ressent à chaque coin de rue. À quelques kilomètres, nous irons visiter la synagogue de la Ghriba à Erriadh, haut lieu du judaïsme et symbole de tolérance et de coexistence pacifique sur l’île.

Avant de quitter la ville, nous faisons un détour par le musée du patrimoine traditionnel djerbien, installé dans un ancien mausolée. Les collections présentées – costumes traditionnels, bijoux, objets domestiques, instruments de musique – nous offrent un bel aperçu des us et coutumes de l’île, tout en célébrant la richesse de ses rituels et de ses fêtes.

Nous terminons cette journée par une balade paisible le long du port de pêche. Les barques aux coques bleues dansent doucement sur l’eau, les filets sèchent au soleil, et l’ambiance est sereine. Les terrasses des petits restaurants invitent à s’attarder pour goûter un poisson grillé fraîchement pêché.

Houmt Souk nous a conquis par son charme vibrant, son patrimoine vivant, et l’authenticité de ses habitants. Une entrée en matière parfaite pour explorer les multiples facettes de Djerba.

Sortie Quad, entre aventure et émerveillement

Le lendemain matin, c’est l’esprit léger et l’adrénaline au rendez-vous que nous entamons une nouvelle étape de notre séjour à Djerba : une exploration de l’île en quad. Loin des sentiers battus et des plages fréquentées, cette aventure motorisée nous promet une immersion intense dans les paysages variés de « l’île aux sables d’or ».

Dès les premiers tours de roues, le décor change. Nous quittons les routes asphaltées pour emprunter des pistes sablonneuses et sinueuses, serpentant à travers les oliveraies centenaires, les palmeraies et les terres rougeâtres. Le vent chaud caresse nos visages, tandis que le bourdonnement du moteur se mêle au chant discret des cigales.

Nous traversons des villages traditionnels, où les maisons blanches à coupoles se fondent dans l’horizon. Les enfants nous saluent au passage avec de grands sourires. Parfois, nous croisons des dromadaires paisiblement installés à l’ombre, ou encore des troupeaux de chèvres menés par des bergers.

Notre itinéraire nous mène jusqu’au sud de l’île, vers les zones plus sauvages et moins touristiques. Là, nous atteignons la lagune de Djerba, une étendue d’eau scintillante bordée de sable blanc et de mangroves. C’est un spot idéal pour une pause photo et pour observer les flamants roses et autres oiseaux migrateurs qui s’y attardent selon la saison.

Nous poursuivons ensuite vers les plages désertes de la côte sud-est, là où la mer de Méditerranée se fait plus sauvage. Entre baignade rapide, moments de repos à l’ombre d’un palmier et exploration de criques isolées, la sensation de liberté est totale.

Sur le chemin du retour, nous faisons un crochet par un khaïma, une tente traditionnelle bédouine, où nous sommes chaleureusement accueillis pour partager un thé à la menthe et quelques douceurs locales. Ce moment de partage simple et sincère vient couronner cette escapade intense et riche en émotions.

Cette journée en quad restera gravée dans nos mémoires : une aventure sensorielle et humaine, qui nous a permis d’approcher l’âme profonde de Djerba, entre paysages contrastés, traditions vivantes et liberté retrouvée.

Ajim, port discret aux portes de Djerba

En ce nouveau jour sur l’île aux sables d’or, nous prenons la route vers Ajim, située à l’extrême sud-ouest de Djerba. Cette ville côtière constitue le principal point de passage entre la presqu’île et la terre ferme, via la navette de bac reliant Ajim à la ville de Jorf sur le continent. C’est par ici que s’effectue l’essentiel du trafic maritime quotidien entre Djerba et le reste de la Tunisie.

Dès notre arrivée, Ajim nous surprend par son ambiance authentique et animée. Dans les ruelles blanches baignées de soleil, la vie locale bat son plein : pêcheurs réparant leurs filets à l’ombre des palmiers, charrettes tirées par des ânes, vendeurs ambulants proposant fruits, épices et poissons frais.

Nous prenons le temps de flâner le long du petit port de pêche, où les barques multicolores dansent doucement au rythme de la brise marine. Ici, l’activité est constante, entre l’arrivée des bateaux, la vente de poissons sur les quais, et les discussions animées des habitants.

Ajim n’est pas seulement un point de passage stratégique. Elle est aussi un lieu empreint d’histoire et de culture, avec ses mosquées blanches aux lignes épurées et ses maisons typiques djerbiennes à coupoles. Et pour les cinéphiles, un détail amusant : plusieurs scènes du premier film Star Wars y ont été tournées en 1976, notamment celles censées se dérouler sur la planète Tatooine ! Des fans du monde entier viennent encore aujourd’hui sur ces lieux emblématiques.

Nous profitons de cette étape pour déguster un bon thé à la menthe dans un café local face à la mer, en observant le ballet incessant des bateaux qui traversent le canal. C’est ici que la mer et la terre semblent se rejoindre dans un doux équilibre, entre modernité et traditions.

Cette halte à Ajim nous révèle une facette plus discrète mais profondément authentique de Djerba.

Une porte d’entrée simple mais vibrante, où commence et se termine souvent l’histoire des voyageurs venus explorer l’île.

Sortie en bateau pirate à l’ile des Flaments – Une aventure inoubliable depuis Djerba

Ce matin-là, l’excitation est palpable alors que nous embarquons à bord d’un bateau pirate, réplique joyeusement décorée des navires d’antan, pour une excursion en mer vers l’île des Flamants Roses, aussi appelée Ras R’mel. Située au nord-est de Djerba, cette petite langue de sable accessible uniquement par la mer est un véritable paradis naturel.

Dès les premiers instants, l’ambiance est donnée : l’équipage, vêtu de costumes de pirates, nous accueille avec entrain, entre chants folkloriques tunisiens, danses traditionnelles et animations conviviales. Petits et grands se laissent vite gagner par la bonne humeur.

La traversée, d’environ 1 heure, est un plaisir en soi : la mer scintille sous le soleil, les dauphins nous surprennent parfois en sautant au loin, et les vues sur Djerba qui s’éloigne peu à peu sont splendides. Le bateau avance lentement, rythmé par la musique, les rires et quelques pauses pour admirer les fonds marins ou hisser les voiles.

À notre arrivée sur l’île des Flamants, nous sommes émerveillés par la plage de sable fin bordée d’eaux turquoise, et la sérénité qui y règne. Les plus chanceux pourront apercevoir quelques flamants roses dans les étendues marécageuses, en fonction de la saison. L’escale est libre : baignade, balade sur la plage, farniente à l’ombre d’un parasol en roseaux ou snorkeling dans les eaux peu profondes.

Le midi, un déjeuner est servi sur la plage, à base de poisson frais grillé, de salades, de pain traditionnel, et de fruits, le tout accompagné de musique et d’un bon verre de thé ou de jus frais. Le repas, simple mais délicieux, se savoure dans une ambiance décontractée, les pieds dans le sable, face à la mer.

L’après-midi, avant de reprendre la mer, un dernier moment est consacré aux animations : spectacle de danse folklorique, initiation au tambourin et même combat simulé de pirates, pour clore cette journée pleine de rires et de soleil.

🌅 Cette sortie à l’île des Flamants Roses en bateau pirate reste l’un des grands moments de notre séjour à Djerba : une expérience à la fois festive, dépaysante et immersive, idéale pour découvrir la mer autrement, au rythme des traditions et de la bonne humeur tunisienne.

Médénine, la porte du désert de Tunisie

Alors que nous quittons Djerba pour gagner le vaste silence du désert tunisien, notre premier arrêt nous conduit au cœur de Médenine, là où se dresse, presque inespéré, le monumental ksar de Médenine. Édifié au XIXᵉ siècle, à l’époque où les tribus nomades doucement cessaient de parcourir les montagnes pour se sédentariser en plaine, ce grenier collectif illustre la transition entre deux mondes. À l’intérieur de ses murs de terre crue, plus de cinq cents ghorfas — ces cellules empilées sur six étages — ont été taillées dans l’argile, formant un labyrinthe de cours voûtées et de passages secrets. Chaque famille possédait sa propre cellule, où l’on conservait blé, huile, dattes et fromages, mais on s’y rencontrait aussi pour troquer, partager les nouvelles et célébrer ensemble les récoltes.

Tataouine, le désert en héritage

Le lendemain, nous quittons les rivages de Djerba pour nous enfoncer dans les paysages brûlés du sud tunisien, en direction de Tataouine. La route, longue d’environ trois heures, nous fait traverser palmeraies, collines rocheuses et plateaux arides où le soleil se reflète sur la terre ocre. À notre arrivée, la ville surprend par son calme presque irréel, contrastant avec la chaleur écrasante et le vent du désert qui soulève des tourbillons de poussière.

Matmata, perle troglodytique du sud tunisien

Nous quittons Toujane et la silhouette massive du Sangho Privilege s’efface derrière nous. La piste, ourlée de roches ocres et de buissons épineux, s’enfonce dans un paysage lunaire où le silence n’est troublé que par le crissement de nos roues et le cri lointain d’un rapace. Après une heure de trajet, la terre s’abaisse et la vaste plaine du Dahar s’étend à perte de vue, ciselée par des vents millénaires qui ont sculpté ses vallons et ses rides.

Soudain, la profondeur d’une dépression circulaire capte notre regard : c’est Matmata, ce « village de pierre » niché au creux d’un amphithéâtre naturel.

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 RESTAURANT PRINCESSE D’HAROUN

Après une journée bien remplie à sillonner les pistes de Djerba en quad, nous décidons de clore cette aventure par une soirée magique au restaurant Princesse d’Haroun, situé en bord de mer, dans un cadre aussi chaleureux qu’authentique.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance unique qui règne ici : lumières tamisées, lanternes suspendues, tables dressées face à la mer, et un personnel accueillant qui nous installe avec le sourire. Le lieu respire la convivialité et le charme typique de l’île.

Le dîner débute avec une délicieuse sélection de spécialités tunisiennes : briks croustillants, salade méchouia parfumée, poissons grillés fraîchement pêchés, et couscous généreusement servi.

Chaque plat est préparé avec soin et les saveurs authentiques enchantent nos papilles. Une mention spéciale pour la chorba en entrée, riche et parfumée, ainsi que les pâtisseries orientales servies en dessert, accompagnées d’un thé à la menthe brûlant.

Mais c’est surtout le spectacle traditionnel qui marque cette soirée d’une empreinte inoubliable. Dès les premières notes de musique, la scène s’anime : chants berbères, danses orientales, musique live au rythme des derboukas et des ouds, tout contribue à créer une ambiance festive et vibrante. Les artistes enchaînent les prestations avec talent et énergie. La célèbre danseuse du ventre du restaurant, vêtue de soie et de sequins, captive l’audience par sa grâce et son charisme.

Le public est invité à participer, et bientôt, nous voilà entraînés sur la piste, riant et dansant sous les étoiles, au son des tambours. Un véritable moment de communion, où touristes et locaux partagent la même joie simple et sincère.

Cette soirée au restaurant Princesse d’Haroun restera comme l’un des temps forts de notre séjour à Djerba : un parfait mélange de plaisirs culinaires, de culture vivante et d’émotions partagées, dans un décor qui célèbre toute la magie de l’île.

RESTAURANT DAR EL BHAR Une soirée d’élégance au bord de l’eau

En quête d’un moment raffiné pour clore notre journée, nous choisissons de dîner au restaurant Dar El Bhar, l’un des établissements les plus réputés de l’île de Djerba. Situé dans un cadre enchanteur, les pieds dans le sable ou presque, ce restaurant chic est niché au bord de la plage, à l’écart de l’agitation, entre palmiers, embruns marins et lumière tamisée.

Dès notre arrivée, l’élégance du lieu nous séduit. Le décor mêle avec subtilité architecture arabo-andalouse, mobilier en bois noble, touches orientales et ambiance intimiste. La terrasse surplombant la mer offre une vue splendide sur le golfe, parfaite pour un dîner au coucher du soleil ou sous les étoiles.

Nous nous laissons guider par une carte inspirée, mettant à l’honneur les produits frais de la mer, les spécialités tunisiennes revisitées, mais aussi une sélection de plats internationaux. Au menu ce soir-là : un carpaccio de dorade délicatement assaisonné, suivi d’un couscous royal aux fruits de mer généreux et parfumé. La cuisson est juste, les saveurs équilibrées, et chaque plat présenté avec soin.

Le service, discret et attentif, rend l’expérience encore plus agréable. Le personnel est à l’écoute, de bon conseil pour accompagner les plats d’un bon vin tunisien, et toujours souriant.

En dessert, nous nous laissons tenter par un millefeuille oriental aux amandes et à la fleur d’oranger, accompagné d’un thé à la menthe, concluant ce repas en beauté.

LES LOGEMENTS

 HOTEL SOFITEL DJERBA

Après avoir quitté l’aéroport, impatients de découvrir notre havre de paix, nous prenons la route en direction du Sofitel Djerba, situé en bord de mer, entre palmiers ondulants et jardins soigneusement entretenus. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec un sourire chaleureux, à l’image de l’hospitalité tunisienne.

Le hall, baigné de lumière naturelle, marie élégamment l’architecture djerbienne traditionnelle à un design contemporain aux tons doux. Une brise légère nous parvient des jardins, tandis qu’un thé à la menthe nous est offert pour marquer le début de notre séjour.

Notre chambre, spacieuse et raffinée, s’ouvre sur une terrasse privée avec vue sur la mer ou les palmiers. Les matériaux naturels, les motifs artisanaux, et le confort haut de gamme créent une atmosphère apaisante, propice au repos et à la contemplation.

Une première balade nous mène jusqu’à la piscine à débordement, puis à la plage privée de l’hôtel, où transats et parasols nous attendent. Tout autour, le calme, le sable fin, et les eaux cristallines de la Méditerranée nous invitent à relâcher la pression du quotidien.

Au restaurant, les parfums des épices orientales s’échappent de la cuisine ouverte. Nous goûtons à nos premiers mets tunisiens, magnifiquement présentés, entre tajines parfumés, poissons grillés et douceurs à base d’amandes et de miel, le tout sublimé par un service attentif.

Le Sofitel Djerba se révèle dès les premières heures comme bien plus qu’un lieu d’hébergement : un cocon élégant où le confort, la culture et la nature s’unissent pour offrir une parenthèse enchantée.

HOTEL LES SIRENES DJERBA

À notre arrivée à Djerba, après quelques heures de vol au-dessus du golfe de Gabès, c’est sous un ciel éclatant que nous foulons enfin le sol de l’île aux sables d’or. La chaleur douce du sud tunisien nous enveloppe dès la sortie de l’aéroport. Un court trajet nous mène vers notre lieu de séjour : l’hôtel Les Sirènes, situé en bord de mer, à quelques kilomètres de Houmt Souk.

Dès l’entrée sur le domaine, nous sommes charmés par le vaste jardin luxuriant qui entoure les bâtiments blancs à l’architecture djerbienne typique : coupoles, arcades, murs chaulés et patios ombragés. L’accueil est attentionné, presque familial. Un verre de jus frais à la main, nous profitons déjà de la douceur de vivre qui règne ici.

Notre chambre, simple mais spacieuse, s’ouvre sur un balcon offrant une vue sur les jardins et, plus loin, un aperçu de la mer scintillante. À l’intérieur, la fraîcheur de la climatisation contraste agréablement avec le soleil du dehors. Les carreaux artisanaux au sol, les textiles colorés, les meubles en bois clair… tout est pensé pour créer une atmosphère accueillante et reposante.

Rapidement, nous partons explorer les lieux. La grande piscine, bordée de transats et de palmiers, semble nous tendre les bras. Mais c’est du côté de la plage privée, à deux pas, que nous nous dirigeons. Le sable est doux, presque blanc, et la Méditerranée nous offre ses reflets turquoise. Quelques pêcheurs au loin, des dromadaires nonchalamment installés sous les tamaris, et le doux clapotis des vagues… Nous y sommes. Les vacances peuvent commencer.

Le soir venu, un buffet généreux nous attend au restaurant : spécialités tunisiennes, poissons grillés, salades parfumées, pâtisseries au miel et à l’amande, sans oublier un bon couscous djerbien accompagné d’un verre de muscat local. Le service est souriant, détendu, toujours à l’écoute.

À peine installés, nous nous sentons déjà chez nous. L’hôtel Les Sirènes incarne à merveille ce que nous étions venus chercher à Djerba : le calme, l’authenticité, et la promesse de journées lumineuses au rythme du soleil et de la mer.

HOTEL SANGHO PRIVILEGE TATOUINE

À notre arrivée à Tataouine, c’est au Sangho Privilege que nous posons nos bagages pour les prochaines nuits. Perché dans les hauteurs de la ville, l’hôtel dégage une élégance simple : des tons beige et ocres qui se fondent dans le paysage désertique, des patios ombragés de palmiers et de lauriers roses, et une piscine dont l’eau calme reflète les murs chaulés.

À peine nos valises déposées, nous sommes accueillis par un thé à la menthe servi sur une terrasse d’où s’offre un panorama sur les toits de Tataouine et les massifs lointains.

La chambre, spacieuse et lumineuse, mêle tapis berbères tissés main, lit moelleux et salle de bains en marbre clair.

Le confort y est réel sans ostentation : climatisation pour échapper à la chaleur du jour, petits déjeuners généreux sous un kiosque de bois, et un service discret prêt à répondre à chaque envie, qu’il s’agisse de conseils pour notre excursion en quad ou d’une simple bouteille d’eau fraîche après une randonnée dans les ksour.

Installés dans ce refuge de quiétude, nous savourons déjà l’idée de nous replonger demain dans l’aventure saharienne, reposés et prêts à en découvrir plus encore sur cette terre chargée de légendes.

FAUNE ET FLORE

 

LES LIENS

 

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