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EL JADIDA l’Ancienne Mazagan, la Deauville marocaine – MAROC **

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EL JADIDA

El Jadida, à l’origine une citadelle construite par les Portugais au XVIe siècle, est une ville au riche passé historique. Ce petit port de pêche tranquille abrite une médina très originale, témoignage de son héritage portugais.

Les plages de la région d’El Jadida, notamment celles de Haouzia et de Sidi Bouzid, sont renommées pour leur fraîcheur et leur beauté naturelle. Ces étendues de sable offrent un cadre idéal pour se détendre, se promener et profiter du littoral atlantique du Maroc.

LES LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS D’EL JADIDA ET ENVIRONS 

J 258 EL JADIDA LA Deauville marocaine

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D’OUALIDIA A EL JADIDA

Le trajet d’Oualidia à El Jadida est un véritable enchantement pour les sens. On quitte Oualidia, petite station balnéaire renommée pour sa lagune d’un bleu profond et ses huîtres délicieuses, pour emprunter une route qui longe la côte atlantique, révélant des vues à couper le souffle à chaque virage.

D’un côté, la lagune s’étire avec ses nuances de vert et de bleu, abritant oiseaux migrateurs et petites barques colorées des pêcheurs locaux. De l’autre, les dunes de sable se succèdent, offrant un contraste saisissant avec l’immensité de l’océan Atlantique, dont les vagues viennent doucement lécher les rivages. Les marais salants apparaissent parfois, scintillant sous le soleil, comme autant de miroirs naturels.

Au fil du parcours, les villages côtiers dévoilent leur charme simple et authentique. Ici et là, des étendues de cultures agricoles surgissent, dominées par le vert des figuiers de Barbarie et des plantations d’artichauts. Le long de cette route, on croise des habitants souriants, souvent affairés dans leurs activités quotidiennes, contribuant à l’ambiance chaleureuse qui règne dans cette partie du Maroc.

En arrivant à El Jadida, l’ancienne Mazagan, le dépaysement est total. Cette ville historique, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est marquée par son architecture portugaise, ses remparts imposants, et son célèbre réservoir d’eau souterrain. C’est la fin d’un trajet côtier qui, à travers ses paysages variés, ses couleurs vives et ses senteurs marines, invite au rêve et à la découverte.

MOULAY ABDELLAH AMGHAR

L’étape à Moulay Abdellah Amghar nous plonge dans l’histoire, avec ses vestiges datant du XIIe siècle, notamment l’un des plus anciens minarets de l’Islam qui témoigne de son passé fortifié.

Moulay Abdellah Amghar est une figure vénérée de l’histoire et de la spiritualité au Maroc. Connu comme un saint soufi, il a vécu aux environs du XIe siècle et est particulièrement célèbre pour sa piété, sa sagesse et son influence spirituelle. Son mausolée, situé à Tameslouht, près de Marrakech, est un lieu de pèlerinage important pour de nombreux Marocains.

Moulay Abdellah Amghar appartient à une lignée de saints soufis et de chefs religieux. Il est issu d’une famille noble et pieuse, reconnue pour son engagement religieux et son service à la communauté. Sa vie est marquée par une profonde dévotion à l’islam et un engagement envers les enseignements soufis, axés sur la purification intérieure et l’amour divin.

Les enseignements de Moulay Abdellah Amghar mettent l’accent sur la spiritualité, la moralité et la justice sociale. Il a joué un rôle crucial dans la diffusion des principes soufis au Maroc, inspirant de nombreux disciples et établissant des écoles de pensée soufie. Sa sagesse et sa guidance spirituelle ont profondément marqué la société de son époque, et son influence se fait encore sentir aujourd’hui.

Le mausolée de Moulay Abdellah Amghar à Tameslouht est un site sacré où les fidèles viennent se recueillir, prier et chercher des bénédictions. Le site est également le centre d’activités religieuses et culturelles, notamment des cérémonies et des célébrations annuelles en son honneur. Ces événements attirent des milliers de visiteurs, témoignant de l’importance continue de son héritage spirituel.

L’héritage de Moulay Abdellah Amghar est préservé à travers les générations par des récits oraux, des écrits hagiographiques et des traditions familiales. Les descendants de Moulay Abdellah continuent de jouer un rôle dans la vie religieuse et sociale du Maroc, perpétuant les valeurs et les enseignements du saint.

Moulay Abdellah Amghar est une figure clé de la spiritualité marocaine, dont la vie et les enseignements continuent d’influencer la pratique soufie et la culture religieuse au Maroc. Son mausolée à Tameslouht reste un lieu de vénération et de pèlerinage, témoignant de son héritage durable et de son importance spirituelle pour de nombreux fidèles.

SIDI BOUZID

Il faut savoir que Sidi Bouzid est une station balnéaire aménagée dans les années 1970, est l’une des stations estivales prisées des touristes nationaux et étrangers, est belle et bien aussi la commune de Moulay Abdellah.

PLAGE DE SIDI BOUZID

La plage de Sidi Bouzid, située à proximité de la cité portugaise d’El Jadida, est une véritable perle de la côte atlantique. Avec son sable doré et sa baie en arc de cercle bordée de hautes dunes, elle offre un cadre enchanteur pour se détendre et profiter du littoral marocain.

Ce qui rend cette plage encore plus spéciale, c’est son orientation vers l’ouest, offrant ainsi des couchers de soleil spectaculaires sur la baie. C’est un endroit idéal pour se relaxer et admirer la beauté naturelle de la région.

Cependant, il est important de noter que la plage est exposée à la force de l’Atlantique, ce qui signifie que les vagues peuvent être fortes et les eaux fraîches, même pendant les mois d’été. Il est donc recommandé d’être prudent en se baignant.

Pour ceux qui cherchent à se restaurer ou à se rafraîchir, il y a plusieurs restaurants et cafés à l’extrémité nord de la baie, offrant ainsi la possibilité de profiter d’une pause gourmande tout en admirant les vues pittoresques de la plage.

EL JADIDA

L’arrivée à El Jadida peut être quelque peu contrastée en raison de la présence d’un vaste complexe industriel, notamment dans les secteurs pétrochimique et électrique, qui s’étend au bord de l’océan.

Cependant, une fois passée cette zone industrielle, la corniche d’El Jadida offre une vue magnifique sur les rochers et l’Atlantique. C’est un endroit où l’on peut apprécier la beauté naturelle de la côte, malgré la présence de l’activité industrielle à proximité.

En se promenant le long de la corniche, il n’est pas rare de croiser des pêcheurs d’oursins, qui sont souvent heureux de partager leur pêche avec les passants.

Les femmes remontent souvent de gros sacs remplis de ces précieux fruits de mer, tandis que les pêcheurs professionnels utilisent leur expérience et leur savoir-faire pour repérer et récolter les oursins au fond de l’eau, parfois même en apnée. C’est une scène authentique qui témoigne de la vie maritime animée de la région.

CHATEAU ROUGE

Le Château Rouge, également connu sous le nom de « Borj El Kebir » ou « Castillo Real », est un monument historique situé à El Jadida, une ville côtière du Maroc. Ce fort imposant est l’une des principales attractions touristiques de la ville, offrant un aperçu fascinant de l’histoire coloniale et militaire de la région.

Le Château Rouge a été construit par les Portugais au début du XVIe siècle, lorsqu’ils ont établi la ville de Mazagan (aujourd’hui El Jadida) comme l’un de leurs principaux bastions au Maroc. Conçu pour défendre la ville contre les attaques et les invasions, le fort présente une architecture militaire robuste et des caractéristiques défensives typiques de l’époque.

Les murs du Château Rouge sont épais et construits en pierre, avec des bastions et des tours de guet permettant une surveillance efficace des environs. Les visiteurs peuvent se promener le long des remparts et profiter de vues spectaculaires sur la ville et l’océan Atlantique. À l’intérieur du fort, on trouve des espaces autrefois utilisés pour le stockage des provisions, des munitions et comme quartiers pour les soldats.

L’une des caractéristiques les plus remarquables du Château Rouge est sa citerne, qui est une immense salle souterraine conçue pour collecter et stocker l’eau de pluie. La citerne est célèbre pour son atmosphère mystérieuse, avec des colonnes de pierre et un éclairage naturel qui crée des reflets envoûtants sur l’eau. Elle a même été utilisée comme décor pour des films, notamment « Othello » d’Orson Welles.

Le Château Rouge est un témoignage de l’occupation portugaise et de l’importance stratégique de Mazagan à l’époque. Aujourd’hui, il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en tant que partie de la Cité Portugaise de Mazagan, en reconnaissance de son architecture historique et de son rôle dans l’histoire du Maroc.

En visitant le Château Rouge, les touristes peuvent non seulement explorer une forteresse historique impressionnante, mais aussi plonger dans l’histoire riche et complexe d’El Jadida, une ville où les influences marocaines et européennes se rencontrent et se mélangent harmonieusement.

Après avoir contemplé cette impressionnante forteresse, nous poursuivons notre visite en nous dirigeant vers la cité portugaise.

LA CITÉ PORTUGAISE

 

La cité portugaise d’El Jadida, également connue sous le nom de Mazagan, est une forteresse érigée par les Portugais sur la côte atlantique marocaine au XVIe siècle. Les Portugais, ayant repéré cet emplacement stratégique dès 1502, ont décidé de l’occuper. À l’origine, il s’agissait d’un port naturel marocain appelé « Mazighen ». Le premier noyau de la forteresse a été construit en 1514 par les frères Francisco et Diogo De Arruda, deux architectes portugais renommés pour leurs œuvres au Portugal et dans les villes marocaines occupées.

La citadelle était initialement une petite structure carrée, érigée à partir d’une ancienne tour de guet marocaine appelée El Brija, qui se trouvait sur le site. Les Portugais ont utilisé cette tour comme point de départ pour la construction de leur citadelle. Ils ont ajouté trois autres tours et les ont reliées par des murs, créant ainsi un château fort de forme carrée, connu sous le nom de château manuélin, en l’honneur du roi Manuel Ier du Portugal (1469-1521). Chaque angle du château était renforcé par une tour de guet, donnant à la forteresse une apparence imposante et défensive.

À partir de l’année 1541, suite à la libération des villes de Santa Cruz de Cap de Guir (Agadir), Safi et Azemmour par les Marocains, Mazagan a été soumise à d’importantes opérations d’agrandissement et de fortification. Elle a été transformée en une colonie portugaise fortifiée en forme d’étoile à quatre branches, avec des remparts qui sont courbés vers l’intérieur au milieu. Chacun des quatre coins de la forteresse était occupé par un bastion vaste et massif, équipé d’embrasures pour les canons. Un cinquième bastion, celui du Gouverneur, qui protégeait autrefois la porte d’entrée principale de la forteresse, a été miné et détruit par les Portugais le jour de leur départ en 1769.

 

Afin de renforcer les capacités défensives de leur cité, les Portugais avaient également creusé un fossé rempli d’eau de mer qui entourait la ville du côté est, sud et ouest. Le plan de la forteresse dans son agrandissement de 1541 a été conçu par une équipe d’ingénieurs composée du Portugais Joao Ribeiro, de l’Espagnol Juan De Castilho et de l’architecte italien Benedetto de Ravenna. Mazagan offre un plan unique dans son genre par rapport aux autres fortifications portugaises au Maroc.

Mazagan constitue l’un des premiers témoins dans le monde lusitanien des modifications radicales qu’ont subies les fortifications à l’âge de la Renaissance, avec l’adoption de nouvelles conceptions architecturales adaptées à l’évolution de l’arme à feu. La présence des Portugais à Mazagan a duré environ 267 ans, une période marquée par des guerres, des trêves, de la méfiance et des relations civilisationnelles avec les Marocains. L’occupation portugaise a pris fin en 1769 à cause du siège du sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah (1790-1757). Les Portugais ont été contraints de quitter la forteresse par la porte de la mer après avoir installé des mines à l’entrée principale, qui ont explosé lorsque les Marocains ont tenté de forcer l’entrée. Ces explosions ont causé plusieurs victimes parmi les Marocains et ont provoqué la destruction du bastion du gouverneur et d’une grande partie du rempart.

Au cours des années vingt du XIXe siècle, le sultan alaouite Moulay Abderrahmane Ben Hicham (1859-1822) ordonna au pacha de la région de restaurer les parties jul détruites de la cité portugaise et d’y construire une mosquée, tout en encourageant le repeuplement de la cité. Elle fut dès lors appelée la « ville nouvelle » ou « la neuve » (Al Jadida).

Le roi encouragea les Marocains musulmans et juifs à s’y installer. La ville attira ensuite de nombreux chrétiens européens grâce au rayonnement lié à l’importance des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Europe à travers le port d’El Jadida durant cette période.

 

À cette époque où Marocains musulmans, juifs et Européens de différentes nationalités vivaient en amitié dans la ville d’El Jadida, plusieurs bâtiments ont vu le jour.

La forteresse de Mazagan a été classée, avec certains de ses monuments, sur la liste du patrimoine national marocain entre 1918 et 1952 par des Dahirs. Le 30 juin 2004, elle a été inscrite sur la liste du Patrimoine Culturel Mondial par l’UNESCO. Ce classement renforce la valeur universelle et exceptionnelle de ce patrimoine culturel, visant à le protéger et à le préserver dans l’intérêt de toute l’humanité.

 

EGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION

L’Église Notre-Dame de l’Assomption, située à El Jadida, est un édifice religieux emblématique qui témoigne de l’histoire et de la diversité culturelle de cette ville côtière du Maroc. Construite par les colons portugais au début du XVIe siècle, cette église est un exemple remarquable de l’architecture religieuse de l’époque.

L’église se trouve au cœur de la Cité Portugaise de Mazagan, une zone historique fortifiée qui est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. La construction de l’église a débuté en 1514 et elle a été consacrée en 1517. Elle servait de lieu de culte pour la communauté catholique portugaise installée à Mazagan, qui était un important bastion colonial à l’époque.

L’architecture de l’Église Notre-Dame de l’Assomption est caractéristique du style manuélin, un style architectural portugais de la fin du gothique, marqué par des éléments décoratifs complexes et des motifs maritimes. La façade de l’église présente des ornements sculptés et des détails en pierre qui reflètent l’art et la culture de la période.

À l’intérieur, l’église est relativement simple mais solennelle, avec une nef unique et un plafond voûté. Les murs intérieurs étaient autrefois ornés de fresques et de peintures religieuses, bien que beaucoup aient été endommagées ou perdues au fil du temps. Malgré cela, l’église conserve une atmosphère de recueillement et de spiritualité.

L’Église Notre-Dame de l’Assomption a une importance historique et culturelle considérable. Elle représente un témoignage vivant de la présence portugaise au Maroc et de l’échange culturel entre l’Europe et l’Afrique du Nord. Après le départ des Portugais en 1769, l’église a été utilisée à diverses fins et a subi des périodes de négligence et de restauration.

Aujourd’hui, l’église est un site touristique et historique important à El Jadida. Elle attire des visiteurs intéressés par l’histoire coloniale, l’architecture et la culture. La Cité Portugaise, avec ses rues pavées, ses remparts imposants et ses bâtiments historiques, offre un cadre fascinant pour explorer cette période de l’histoire marocaine.

En résumé, l’Église Notre-Dame de l’Assomption à El Jadida est un monument historique de grande valeur, reflétant l’héritage portugais et l’importance historique de la ville en tant que point de rencontre des cultures. Sa visite offre une plongée dans le passé et une appréciation de la richesse culturelle de la région.

LA CITERNE PORTUGAISE

La citerne est le monument historique portugais le plus célèbre d’El Jadida. Elle constitue le premier noyau de Mazagan. Sa construction remonte à 1514, date de la réédification de la première citadelle portugaise (Château fort manuélin) par les deux frères architectes Francisco et Diego De Arruda, à partir d’une tour de guet marocaine existant sur la baie de Mazagan, appelée El Brija.

La tour est actuellement occupée par un poste de police. À l’origine, elle servait probablement d’entrepôt pour les munitions et le stockage des armes avant d’être transformée en citerne. Suite aux travaux d’agrandissement et de fortification qu’a connus Mazagan en 1541, les Portugais avaient besoin d’assurer leur autonomie en eau potable pour approvisionner la forteresse portugaise en cas de siège prolongé de la part des Marocains. Ils ont alors transformé l’espace central de la première au citadelle en citerne.

La citerne est constituée d’une vaste salle semi-souterraine de forme presque carrée de 33,8 x 34,8 m. Elle possède 25 piliers massifs qui soutiennent une toiture faite d’une série de nervures en pierre et de voûtes gothiques en briques cuites marquant le style manuélin du début du XVIe siècle. Douze des piliers possèdent un fût rond, les treize autres sont à fût carré. Les voûtes s’élèvent à 5 mètres du sol. Le toit de l’extérieur constitue une terrasse plate.

En l’absence de fouilles archéologiques, il est difficile d’identifier la technique exacte d’approvisionnement en eau du réservoir. Mais des indices historiques soulignent la présence d’un puits à l’extérieur des murs de la forteresse du côté ouest, qui alimentait la citerne en eau par un système de canalisation parcourant la citadelle. La citerne était également alimentée par les eaux de pluie. Une ouverture circulaire percée au centre de la toiture laisse pénétrer une douce lumière du jour qui permet aux colonnes et aux voûtes de se refléter sur la mince quantité d’eau existante dans la citerne. Une margelle de puits qui était placée à l’origine sur la terrasse se trouve aujourd’hui au milieu de la citerne. La citerne pouvait contenir environ 5000 mètres cubes d’eau. On peut encore repérer sur les murs et les piliers les traces du niveau maximum d’eau stocké jadis dans la citerne. Une gouttière de trop-plein installée entre la tour des cigognes et la tour Rebate permettait l’évacuation des excès d’eau à l’extérieur de la citerne. Le sol est pavé de longues briques rouges cuites liées au plomb pour empêcher les déversements d’eau. Ces briques sont légèrement inclinées vers le milieu. Des escaliers permettent d’accéder à la terrasse via une porte aujourd’hui fermée. La citerne, par son style architectural distinctif, a suscité l’admiration des grands cinéastes et artistes du monde. Elle a été utilisée dans le tournage de plusieurs films, comme Othello du réalisateur américain Orson Welles, Palmes d’Or à Cannes en 1952.

MOSQUÉE DE LA CITÉ PORTUGAISE

La grande mosquée de Mazagan (Al Masjid al ‘Atiq actuellement) a été édifiée sur ordre du sultan alaouite Abderrahman Ben Hicham (1859-1822) lors des travaux de restauration et de réhabilitation de la forteresse portugaise menés dans les années vingt du 19ème siècle.

Le roi ordonna la création d’une mosquée à Mazagan pour encourager les Marocains musulmans à s’y installer et à y vivre.

Cette mosquée est située sur la place centrale de la forteresse portugaise (Praça Terreiro), non loin de l’église « Notre-Dame de l’Assomption ». La mosquée se caractérise par son minaret de forme pentagonale installé à la tour de Rebate, l’une des quatre tours de la première citadelle portugaise.

Cette tour de guet, la plus haute de toutes les autres, était surmontée d’une colonne ronde pour surveiller et signaler toute attaque.

 

La tour de Rebate a été transformée en minaret de la mosquée après 1880, sous le règne du sultan alaouite Moulay Hassan 1er (1894-1873). Grâce à sa hauteur, le nouveau minaret permettait aux gens d’entendre plus distinctement l’appel à la prière (Adhan). Cette tour a été reliée à la mosquée par un petit pont surmonté d’une petite chambre. Le minaret ancien à quatre facettes se trouve toujours à côté de la mosquée sur la façade donnant sur la rue.

Depuis la citadelle portugaise, pour rejoindre le marché central, nous traversons le souk hebdomadaire, un grand marché qui s’installe dans les rues environnantes où l’on propose des fruits & légumes, des vêtements, et des articles de cuisine. L’ambiance est joyeuse et bruyante comme dans tous les marchés où chacun tente de vendre sa marchandise ! Plus loin, un aiguiseur de couteaux utilise une meule à pied en pleine rue…

MARCHE CENTRAL

 

De retour en ville, nous nous dirigeons vers le marché central, niché entre l’avenue Hassan II et l’avenue Mohammed Errafi.

Le Marché Central d’El Jadida est un lieu vibrant et incontournable pour les habitants et les visiteurs de cette ville côtière marocaine. Situé en plein cœur de la ville, ce marché est le centre névralgique de l’activité quotidienne et offre une expérience authentique de la vie locale.

Le Marché Central est un marché couvert où l’on peut trouver une grande variété de produits frais, notamment des fruits, des légumes, des poissons, des viandes, des épices et des produits artisanaux. C’est un lieu où les couleurs, les odeurs et les sons se mélangent pour créer une atmosphère dynamique et animée.

Les étals regorgent de fruits et légumes frais, souvent cultivés localement. On y trouve des produits de saison, comme des tomates, des poivrons, des courgettes, des oranges, des grenades et des dattes. La diversité des produits disponibles reflète la richesse agricole de la région.

Étant une ville côtière, El Jadida dispose d’une excellente sélection de poissons et de fruits de mer frais. Le marché est un endroit idéal pour acheter du poisson fraîchement pêché, comme des sardines, des merlans, des dorades et des crevettes. Les pêcheurs locaux vendent directement leurs prises, garantissant ainsi la fraîcheur et la qualité des produits.

Le marché propose également une grande variété de viandes et de volailles. Les bouchers locaux offrent des produits de haute qualité, allant du bœuf et de l’agneau au poulet et aux dindes. La viande est souvent préparée selon les méthodes traditionnelles marocaines.

Les épices jouent un rôle essentiel dans la cuisine marocaine, et le Marché Central est un excellent endroit pour se procurer des épices fraîches et aromatiques. On y trouve du cumin, du curcuma, de la cannelle, du safran, et bien d’autres épices, ainsi que des olives, des amandes, des figues et d’autres produits secs.

En plus des produits alimentaires, le marché propose des articles artisanaux locaux, tels que des poteries, des textiles, des bijoux et des objets en cuir. Ces produits sont souvent fabriqués à la main par des artisans locaux, offrant ainsi des souvenirs uniques et authentiques.

Visiter le Marché Central d’El Jadida est une expérience sensorielle enrichissante. C’est un endroit où les résidents et les touristes peuvent interagir, négocier les prix et découvrir les traditions culinaires et culturelles marocaines. Le marché est également un excellent lieu pour goûter des spécialités locales préparées par des vendeurs de nourriture de rue.

Le Marché Central d’El Jadida est bien plus qu’un simple lieu de commerce. C’est un centre vibrant de la vie communautaire, offrant une fenêtre sur les traditions et la culture locales. Une visite au marché permet de s’immerger dans l’ambiance unique de la ville et de découvrir la richesse de ses produits et de son artisanat.

Des petits restaurants sont associés aux étals, ce qui vous permet de choisir le poisson que vous souhaitez pour votre repas.

DEAUVILLE PLAGE

Deauville Plage à El Jadida est l’une des plages les plus populaires et attrayantes de cette ville côtière du Maroc. Située le long de l’océan Atlantique, cette plage est un lieu prisé tant par les habitants que par les touristes pour ses vastes étendues de sable doré et ses eaux bleues scintillantes.

Deauville Plage offre un cadre idyllique pour diverses activités de plein air. Les visiteurs peuvent s’y adonner à la baignade, aux bains de soleil et aux promenades le long de la côte. La plage est également idéale pour les sports nautiques tels que le surf, le bodyboard et le kitesurf, grâce à ses vagues régulières et à ses vents favorables.

La promenade longeant Deauville Plage est bordée de cafés, de restaurants et de kiosques, offrant une variété de mets locaux et internationaux. C’est un endroit parfait pour déguster des plats de fruits de mer frais, des grillades ou simplement siroter un thé à la menthe tout en profitant de la vue sur l’océan. Les couchers de soleil sur la plage sont particulièrement spectaculaires, créant une atmosphère romantique et apaisante.

Deauville Plage est également connue pour son ambiance animée en été. Des événements et des festivals y sont souvent organisés, attirant des foules de visiteurs qui viennent profiter de la musique, des spectacles et des activités culturelles. La plage devient un centre de convivialité et de divertissement, rassemblant des gens de tous âges et de toutes origines.

Pour ceux qui souhaitent explorer davantage, les environs de Deauville Plage offrent des sites d’intérêt historique et culturel. La Cité Portugaise d’El Jadida, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est à proximité. Elle permet aux visiteurs de découvrir l’histoire riche et complexe de la région à travers ses remparts, ses bastions et ses bâtiments historiques.

Deauville Plage est facilement accessible depuis le centre d’El Jadida, que ce soit à pied, en voiture ou en transport en commun. Des infrastructures bien développées, comme des parkings et des douches, contribuent à rendre la visite encore plus agréable et pratique.

En résumé, Deauville Plage à El Jadida est une destination incontournable pour ceux qui cherchent à se détendre au bord de la mer, à pratiquer des activités nautiques ou à participer à des événements locaux. Avec son sable doré, ses eaux rafraîchissantes et son ambiance animée, la plage offre une expérience mémorable à tous ses visiteurs.

PORT DE PÊCHE

Le port de pêche d’El Jadida est un lieu emblématique et animé de cette ville côtière marocaine. Situé sur l’Atlantique, il joue un rôle crucial dans l’économie locale et offre une expérience authentique de la vie maritime.

Le port de pêche est un endroit où les visiteurs peuvent observer de près l’activité quotidienne des pêcheurs. Tôt le matin, les bateaux de pêche rentrent au port chargés de poissons frais, et les quais s’animent avec les pêcheurs qui déchargent leurs prises. La variété de poissons et de fruits de mer, tels que les sardines, les merlans, les dorades et les crevettes, reflète la richesse des eaux atlantiques.

Les enchères de poissons sont l’un des moments les plus captivants au port. Les pêcheurs et les grossistes se rassemblent pour négocier les prix des poissons frais, et l’atmosphère est marquée par l’excitation et le dynamisme des échanges. C’est une occasion unique de voir comment les poissons passent du bateau aux marchés locaux.

Le port de pêche d’El Jadida est également un lieu où les visiteurs peuvent acheter du poisson frais directement auprès des pêcheurs. Cela permet non seulement de soutenir l’économie locale, mais aussi de savourer des produits de la mer d’une fraîcheur incomparable. Les petits étals de poissons et les marchés de fruits de mer à proximité offrent une large gamme de choix pour ceux qui souhaitent préparer des repas délicieux à partir de produits locaux.

Autour du port, de nombreux restaurants et cafés proposent des plats de fruits de mer fraîchement préparés. Déguster une assiette de sardines grillées, un tajine de poisson ou des calamars frits en regardant les bateaux de pêche entrer et sortir du port est une expérience culinaire inoubliable.

Le port de pêche n’est pas seulement un centre d’activité économique, mais aussi un lieu chargé d’histoire et de culture. Les traditions de pêche d’El Jadida sont profondément enracinées dans la vie quotidienne des habitants, et le port est un témoin vivant de ces pratiques ancestrales.

Les visiteurs peuvent également se promener le long des quais et des jetées, admirer les bateaux colorés et capturer des vues pittoresques de l’océan Atlantique. Les couchers de soleil sur le port sont particulièrement magnifiques, offrant des moments de tranquillité et de beauté naturelle.

En résumé, le port de pêche d’El Jadida est un lieu vibrant et authentique qui offre un aperçu fascinant de la vie maritime et des traditions de pêche locales. Que ce soit pour observer l’activité des pêcheurs, acheter du poisson frais, savourer des fruits de mer ou simplement se promener et profiter de l’ambiance, le port est une destination incontournable pour ceux qui visitent El Jadida.

VIDEO COMPLETE SUR EL JADIDA

 

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

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J 258 PIZZERIA CHEZ LUIGI EL JADIDA

La Pizzeria Chez Luigi à El Jadida est un excellent choix pour les amateurs de cuisine italienne. Le menu varié offre une sélection appétissante de plats qui donnent envie d’être dégustés. Il peut être difficile de choisir parmi tant d’options alléchantes ! Entre l’entrecôte et les tagliatelles au gorgonzola pour Maggy, la pizza fajitas pour Bast et Nad, et le trio de pâtes pour vous, vous avez certainement goûté à une belle diversité de saveurs italiennes. C’est une façon intéressante de découvrir les différentes facettes de la cuisine de ce pays. Bon appétit !

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