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Guib du Cap – Tragelaphus sylvaticus ou imbabala *

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guib du cap

Le Guib du Cap (Tragelaphus sylvaticus), également connu sous le nom d’imbabala, est une espèce commune d’antilope de taille moyenne présente dans la brousse et largement répartie en Afrique subsaharienne. On le trouve dans une variété d’habitats, y compris les forêts tropicales, les forêts de montagne, la mosaïque forêt-savane, la savane, le bushveld et les forêts.

Les guibs du Cap mesurent environ 90 cm (35 pouces) à l’épaule et pèsent de 45 à 80 kg (99 à 176 lb). Ils ont un pelage brun clair avec jusqu’à sept rayures blanches et des taches blanches sur les côtés, le menton, la queue, les pattes et le cou. Les cornes, présentes uniquement chez les mâles, peuvent dépasser un demi-mètre et avoir une torsion. Les jeunes mâles développent des cornes tordues dès l’âge de 10 mois.

Ces antilopes broutent les arbres, les arbustes et les plantes herbacées, privilégiant souvent les acacias, les mauves, les saules, les nerpruns et diverses autres plantes. Ils sont actifs tout au long de la journée mais ont tendance à être nocturnes près des habitations humaines.

Les guibs sont généralement solitaires mais pas agressivement antisociaux, et il n’est pas rare de les voir se nourrir à proximité les uns des autres. Ils vivent dans des zones natives qui couvrent généralement environ 50 000 mètres carrés dans la savane et beaucoup plus dans les forêts, qu’ils ont tendance à ne pas quitter. Ces zones peuvent se chevaucher avec celles d’autres guibs.

Bien que solitaires, les guibs peuvent coexister avec d’autres espèces apparentées comme le nyala, bien que des problèmes de compétition puissent survenir lorsque ces espèces sont introduites dans la même zone.

La taxonomie des guibs, en particulier du guib du Cap, a été contestée. Différentes études ont proposé différentes classifications, avec des sous-espèces parfois redéfinies en fonction de la génétique, de la géographie et des caractéristiques physiques.

Lors de notre visite au Ziwa Rhino Sanctuary, situé près de Masindi en Ouganda, nous avons eu la chance d’observer le majestueux Guib du Cap (Tragelaphus scriptus). Ce sanctuaire, principalement dédié à la protection des rhinocéros blancs, offre également un habitat sûr pour diverses espèces de faune, dont le Guib du Cap.

Le Guib du Cap est une antilope de taille moyenne, facilement reconnaissable à son pelage tacheté et rayé, qui lui permet de se camoufler efficacement dans les sous-bois. Ces animaux sont généralement timides et préfèrent les habitats forestiers et broussailleux où ils peuvent se cacher des prédateurs.

Lors de notre promenade à pied dans le sanctuaire, accompagnés de rangers expérimentés, nous avons pu apercevoir plusieurs Guibs du Cap se nourrissant paisiblement de feuilles et de fruits tombés. Leur comportement discret et leur capacité à se fondre dans la végétation nous ont offert une expérience d’observation unique, révélant la beauté discrète de ces créatures.

L’expérience de l’evening game-drive au Lac Mburo National Park a été tout aussi fascinante. Le parc est connu pour sa riche biodiversité et ses paysages variés, allant des savanes ouvertes aux forêts denses, offrant un habitat idéal pour le Guib du Cap.

Le crépuscule, avec ses couleurs dorées et ses ombres allongées, est un moment privilégié pour observer la faune sauvage. Les animaux deviennent plus actifs à cette heure de la journée, et les chances de les voir sont maximisées.

Lors de notre game-drive, nous avons repéré plusieurs Guibs du Cap émergents de leur cachette pour se nourrir dans les clairières. La lumière douce du soir illuminait leur pelage, mettant en évidence les motifs uniques de leurs fourrures. Les rangers nous ont fourni des informations précieuses sur leur comportement nocturne et leur rôle écologique dans le parc.

Ces expériences au Ziwa Rhino Sanctuary et au Lac Mburo National Park ont renforcé notre admiration pour le Guib du Cap. Observer ces animaux dans leur habitat naturel, tout en apprenant sur leurs comportements et leurs écosystèmes, a été une opportunité inestimable pour mieux comprendre et apprécier la biodiversité de l’Ouganda. Ces rencontres nous rappellent l’importance de la conservation et de la protection des habitats naturels pour assurer la survie de ces espèces fascinantes.

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