Kom Ombo – Temple de Sobek et d’Haroeris EGYPTE **
Aujourd’hui, nous quittons Assouan pour reprendre la route de Louxor, avant de prendre un vol pour le Caire. Plutôt que de nous diriger directement vers l’aéroport, nous décidons de profiter du trajet pour explorer les temples bordant le Nil. Notre première halte se fait à Kom Ombo, un lieu qui nous intrigue depuis longtemps.
Nous quittons Assouan pour reprendre la route en direction de Louxor, avant de prendre un vol pour Le Caire. Sur le trajet, nous décidons de faire un dernier arrêt pour visiter l’un des temples au bord du Nil : le temple de Sobek et d’Haroeris à Kom Ombo. Ce site fascinant, situé au bord du fleuve, est à la fois une prouesse architecturale et un lieu sacré empreint de mystère. Construit entre le IIe et le Ier siècle avant J.-C. sous les règnes de Ptolémée VI et Ptolémée XII, il a connu des ajouts plus récents sous la période romaine, notamment la cour et le mur d’enceinte. Marqué par l’érosion, les crues du Nil et l’utilisation de ses pierres pour des constructions coptes, le temple garde néanmoins son charme mystérieux et sa puissance évocatrice.
COUR A CIEL OUVERT
Notre visite commence dans une vaste cour à ciel ouvert, encadrée par seize colonnes richement ornées. Construite sous le règne de l’empereur Tibère (14 à 35 apr. J.-C.), cette cour servait autrefois de lieu de rassemblement pour les fidèles venus offrir des offrandes aux divinités. Au centre trône un autel majestueux, unique point de convergence entre deux dieux puissants : Sobek, le dieu crocodile, et Haroeris, une manifestation d’Horus. Cet autel nous plonge dans l’atmosphère mystique des anciens rites qui se déroulaient en ce lieu sacré.
Depuis cette cour, nous nous approchons de la porte monumentale construite par Ptolémée XII, bien que seules deux parties en aient survécu. Au-delà de cette porte, deux chemins s’ouvrent devant nous : celui de gauche mène à la section du temple dédiée à Haroeris, tandis que celui de droite nous conduit à la partie consacrée à Sobek. Ce plan dual est unique dans la conception des temples égyptiens.
LA SALLE HYPOSTYLE EXTERIEURE
En avançant, nous découvrons le portique caractéristique de l’époque ptolémaïque, avec ses cinq colonnes composites qui mènent à la majestueuse salle hypostyle. Les bas-reliefs extérieurs captivent le regard, représentant Pharaon purifié par Thot et Horus, symbolisant l’union sacrée entre le pouvoir royal et le divin. À gauche, Haroeris, manifestation d’Horus, est honoré, tandis qu’à droite, Sobek, le dieu crocodile, veille, marquant la dualité spirituelle de ce temple.
La première salle hypostyle, impressionnante par sa taille, est soutenue par quinze colonnes, dont cinq intégrées au portique. Cette vaste salle commune aux deux cultes s’ouvre sur une deuxième salle, plus intime, portée par dix colonnes papyriformes. Ici, Ptolémée VIII est représenté face à Haroeris, recevant les insignes royaux : l’épée et la couronne. Des traces de polychromie, encore visibles, témoignent de la splendeur des fresques et sculptures qui ornaient jadis les murs du temple.
Dans l’architecture des temples égyptiens, la salle hypostyle marque l’entrée vers les parties intérieures, plus sacrées. Bien que la majeure partie du toit et des murs latéraux de cette salle aient disparu, elle était autrefois plongée dans une semi-obscurité, éclairée uniquement par d’étroits interstices près du plafond, créant une atmosphère solennelle et mystérieuse.
Cette salle hypostyle extérieure a été édifiée sous le règne de Ptolémée XII (80-51 av. J.-C.). On y accède par deux entrées : celle du sud, alignée sur l’axe conduisant au sanctuaire de Sobek, et celle du nord, menant au sanctuaire de Haroeris. La salle est structurée par deux rangées de cinq colonnes chacune, avec une troisième rangée émergeant des murs-rideaux de la façade. Les chapiteaux, finement sculptés en motifs végétaux, illustrent l’extraordinaire maîtrise artistique de l’époque.
LA SALLE HYPOSTYLE INTERNE
Nous poursuivons notre visite avec la salle hypostyle intérieure :
Construite sous Ptolémée VIII au IIe siècle av. J.-C., cette salle possède deux entrées : l’une au nord, dédiée à Haroeris, et l’autre au sud, consacrée à Sobek. Entre ces deux passages, un hymne gravé honore Sobek-Râ, la fusion de Sobek avec le dieu solaire, représenté au-dessus de l’inscription sous la forme d’un crocodile coiffé du disque solaire.
Les murs de la salle sont ornés de scènes célébrant la légitimité divine de Ptolémée en tant que souverain de l’Égypte. Sur le côté nord, le roi est représenté sortant de son palais en procession, purifié par Horus et Thot. Ensuite, en présence d’Haroeris, il est couronné par Nekhbet et Ouadjet, déesses protectrices respectivement de la Haute et de la Basse Égypte. Sur le côté sud, des scènes similaires montrent le roi confirmé dans sa royauté, cette fois en présence de Sobek.
C’est dans cette salle que nous découvrons avec admiration le « Festival Calendar », gravé dans la pierre :
Pour satisfaire les dieux, il était impératif que chaque rituel soit exécuté au moment opportun. C’est pourquoi de nombreux temples étaient dotés de calendriers inscrivant les fêtes et autres activités religieuses, précisant les dates et les rites associés. Le temple de Kom Ombo en contient plusieurs, témoignant de l’importance de ces calendriers.
Le calendrier égyptien antique était structuré en trois saisons de quatre mois, en lien direct avec le cycle agricole : la saison des inondations (Akhet), la saison des cultures (Peret), et la saison des récoltes (Shemu).
Le calendrier des fêtes gravé dans la première salle transversale est un exemple frappant de ces calendriers cultuels : « 3e mois d’Akhet, jour 28 : Fête d’Hathor, résidant à Ombos. Apparition des statues d’Horus et d’Hathor. Exécution de tous les rites. Repos dans la cour du 29e jour jusqu’au 4e jour d’Akhet, jour 2 ».
À droite de la scène de couronnement en présence d’Haroeris, Ptolémée VIII reçoit un cimeterre des mains du dieu. Derrière le roi se tiennent ses deux épouses, Cléopâtre II et Cléopâtre III, renforçant l’autorité dynastique et familiale.
LES SANCTUAIRES JUMEAUX
Nous poursuivons notre exploration en découvrant les impressionnants sanctuaires jumeaux du temple.
Le cœur de ce temple a été édifié sous le règne de Ptolémée VI, au IIe siècle av. J.-C. Derrière la salle hypostyle intérieure, trois vestibules se succèdent, probablement destinés à recevoir les offrandes sacrées. Chacun de ces vestibules est doté de deux portes, symbolisant la dévotion aux deux divinités principales du temple.
L’un des vestibules a conservé une grande partie de son plafond décoratif d’origine, où brillent encore les couleurs éclatantes. Sur ce plafond, des étoiles scintillent dans un ciel bleu profond, tandis que des vautours majestueux, portant alternativement la couronne blanche de Haute-Égypte et la couronne rouge de Basse-Égypte, survolent les lieux. Ces vautours représentent respectivement les déesses protectrices Nekhbet et Wadjet, symboles de la Haute et de la Basse-Égypte.
Au fond du temple, se trouvent les deux pièces les plus sacrées : les sanctuaires dédiés aux divinités. Le sanctuaire sud est consacré à Sobek, tandis que le sanctuaire nord honore Haroeris (ou Harwer). Au centre de chaque sanctuaire repose un fragment de granit noir, vestige des socles sur lesquels étaient jadis installés les naos abritant les images divines. Des salles secrètes étaient dissimulées sous les sanctuaires et dans les murs intérieurs, où étaient autrefois entreposés les objets rituels essentiels aux cultes.
Les chapelles dédiées à Sobek et Haroeris, chacune précédée de trois vestibules doubles, dévoilent encore les socles destinés aux barques sacrées. Ces barques, éléments centraux des processions religieuses, permettaient de transporter les statues divines lors des cérémonies. En longeant le déambulatoire extérieur, les bas-reliefs captivants révèlent des scènes uniques, dont certaines illustrent les pratiques médicales et chirurgicales de l’époque. Ces représentations offrent un aperçu fascinant des avancées médicales et des connaissances des anciens Égyptiens.
Les Gravures Médicales
Nous sommes ensuite surpris de découvrir des gravures représentant ce qui semble être des instruments chirurgicaux, une scène d’une grande singularité.
Cette représentation fascinante aurait été sculptée entre les règnes des empereurs romains Antonin le Pieux et Macrin, entre 138 et 214 après J.-C. Parmi les instruments médicaux et chirurgicaux gravés, on peut identifier des scalpels, des scies, des crochets, des pinces, des balances, une éponge et divers autres outils, témoignant des avancées médicales de l’époque.
Sur la gauche de la scène, l’empereur est agenouillé devant une divinité trônant, très probablement Haroeris (ou Harwer). Cette identification est renforcée par la localisation du relief dans la partie nord du temple, dédiée à Haroeris, ainsi que par l’association de cette divinité à la médecine dans le temple de Kom Ombo. Plusieurs textes le désignent, en effet, comme le chef des médecins.
Bien que l’offrande que présente l’empereur ne soit plus visible, les textes suggèrent qu’il s’agissait d’une paire d’yeux oudjat. Le symbole de l’œil oudjat, ou œil d’Horus, était chargé de signification dans la mythologie égyptienne : après avoir été blessé, l’œil d’Horus fut restauré, devenant ainsi un puissant symbole de guérison, de régénération et de rétablissement de l’ordre face au chaos. La représentation des deux yeux oudjat, symbolisant respectivement la Haute et la Basse Égypte, souligne l’unité du pays. En offrant ces yeux restaurés aux dieux, l’empereur présente une Égypte forte et unie, sous la protection divine.
CHAPELLE DE L’OREILLE ENTENDANTE
Dans les temples égyptiens, l’accès aux sanctuaires était généralement réservé aux prêtres. Pour permettre aux fidèles de prier leurs dieux, certaines structures, comme à Kom Ombo, étaient équipées d’une « chapelle de l’oreille entendante ». Ces chapelles, situées au centre du mur arrière du temple, représentaient le point le plus proche du sanctuaire auquel les fidèles pouvaient accéder, tout en restant à l’extérieur du temple sacré.
Dans cette configuration particulière, les deux divinités qui se font face sont Haroeris (ou Harwer) à droite, dans la partie nord, et Sobek à gauche, dans la partie sud du temple. Un hymne double, gravé à la base, rend hommage à chacun des dieux. Au-dessus, une niche qui abritait autrefois une figure de Maât, la déesse de l’ordre et de la justice, symbolise l’équilibre et la droiture. Flanquant cette niche, deux paires d’oreilles sont sculptées, symbolisant l’ouverture des dieux aux prières des fidèles, leur capacité à entendre les supplications des dévots.
Cette chapelle incarne donc l’idée que, bien que séparés du sanctuaire, les pieux pouvaient toujours se faire entendre par les dieux, favorisant ainsi une connexion directe entre le peuple et les puissances divines.
Avant de quitter le temple, nous prenons le temps d’explorer le mammisi de Ptolémée IX, un petit temple secondaire situé en face de la porte monumentale, à proximité d’un nilomètre et d’un puits.
Ce puits circulaire, situé sur le côté nord du temple et datant de l’époque romaine (30 av. J.-C. – 395 apr. J.-C.), a une profondeur de 16 m et est doté d’un escalier en colimaçon descendant. Bien qu’il soit possible d’y puiser de l’eau, sa fonction première était de mesurer le niveau de l’inondation, mesuré grâce aux marches de l’escalier.
C’était extrêmement important, car cela permettait non seulement de planifier à l’avance et de creuser des canaux d’irrigation en conséquence, mais aussi de prévoir la productivité agricole, qui constituait la base sur laquelle le niveau d’imposition était fixé.
Ce puits est relié à un autre puits, plus petit, datant également de la période romaine. L’eau y était puisée pour une grande variété d’usages, que ce soit pour les simples besoins quotidiens du personnel du temple ou à des fins cultuelles. Le petit puits était lui-même relié à un bassin de purification rectangulaire à gradins situé à proximité, qui était utilisé par les prêtres pour la purification rituelle.
MUSEE DU CROCODILE
À proximité, nous explorons le Musée du Crocodile, qui présente une impressionnante collection de crocodiles momifiés, accompagnée de panneaux explicatifs. Ces vestiges captivants approfondissent notre compréhension du culte de Sobek, offrant une perspective fascinante sur l’importance de cette divinité dans l’Égypte antique.
Sobek, le dieu crocodile vénéré
Sobek, également connu sous le nom de Sebek ou Suchos, est représenté soit sous la forme d’un crocodile, soit comme un homme à tête de crocodile coiffé d’une couronne ornée de béliers, surmontée d’un disque solaire et de deux hautes plumes. Les crocodiles, à la fois vénérés et redoutés pour leur puissance et leur nature ambivalente — à la fois protectrice et destructrice — symbolisaient la force et la fertilité. Les anciens Égyptiens priaient Sobek pour obtenir protection, force, et fécondité, le reconnaissant également comme un dieu créateur.
Sobek est mentionné pour la première fois dans l’Ancien Empire (vers 2500 av. J.-C.) et fut vénéré jusqu’à la période romaine tardive (IVe siècle apr. J.-C.). Son culte prend une importance accrue au Moyen Empire (vers 2000 av. J.-C.), où il devint une divinité centrale, non seulement à Kom Ombo, mais aussi dans le Fayoum, une autre région dédiée à son culte.
Initialement, Sobek protégeait ses fidèles des crocodiles du Nil. Cependant, son rôle évolua avec le temps, et il devint le « Seigneur des eaux ». Selon la mythologie égyptienne, les Égyptiens croyaient que Sobek avait créé le Nil à partir de sa propre sueur. Dans un mythe de la création, Sobek apparaît sur un monticule surgissant des eaux primordiales (le Noun), où il pond des œufs, marquant ainsi le début de la création. De plus, Sobek était également appelé « Seigneur de l’inondation », les Égyptiens pensant que les crocodiles prédisaient la hauteur des crues annuelles du Nil en construisant leurs nids au-dessus du niveau des eaux. Ce lien avec l’inondation renforçait aussi son association avec la fertilité, d’où son titre de « Celui qui a rendu les plantes vertes », incarnant la renaissance et l’abondance.
Les crocodiles momifiés et les rites funéraires
La collection du musée inclut des crocodiles momifiés placés dans des cercueils en céramique, accompagnés de mobilier funéraire composé de pots et de tables d’offrandes. Ces artefacts recréent les tombes découvertes à el-Shatb. Les crocodiles momifiés étaient enveloppés dans des bandes de lin imbibées de résines et d’huiles, après avoir été desséchés à l’aide de natron. Pour renforcer et stabiliser les momies, des côtes de palmier étaient insérées sous les bandelettes, assurant ainsi leur préservation au fil du temps.
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LES RESTAURANTS DU PYRAMISA ISIS ISLAND HOTEL
Le Pyramisa Isis Island Spa and Resort offre une expérience culinaire agréable avec ses trois restaurants, tous proposant des cartes sensiblement similaires à des prix raisonnables. Les repas sont savoureux et le service se distingue par son attention et son soin. Cependant, on peut regretter que le choix en spécialités égyptiennes soit limité aux grands classiques comme les kebabs, koftas et mixed grill, ce qui pourrait décevoir les amateurs de cuisine locale cherchant à explorer davantage de saveurs authentiques.
Le petit déjeuner sous forme de buffet est particulièrement impressionnant, offrant un vaste éventail de produits, capable de satisfaire même les palais les plus exigeants.
NEW ABU SIMBEL TOURIST RESTAURANT
Après la fascinante visite des temples d’Abu Simbel, l’heure du repas se fait sentir, et le cadre unique du site appelle à prolonger l’expérience dans l’un des restaurants locaux.
Plusieurs établissements proposent une cuisine simple mais savoureuse, souvent composée de koftas, de mixed grill ou de poisson frais.
Parmi les options, le **New Abu Simbel Tourist Restaurant** se démarque par ses bonnes critiques. Pas beaucoup de prétention, mais un service assez rapide.
Pour moins de 1500 EGP à quatre, nous avons eu un menu complet comprenant une soupe, une salade, du tahiné, du poisson frit en filet ou des boulettes de viande en sauce. Ce restaurant semble apprécié pour la qualité de ses plats, la fraîcheur des ingrédients, et le rapport qualité-prix, parfait pour un repas revigorant après une matinée d’exploration.
OBELISK NILE RESTAURANT
Après avoir flâné dans les souks d’Assouan, nous décidons de nous arrêter pour déjeuner au Obelisk Nile Restaurant. Cet établissement, idéalement situé au bord du Nil, offre une vue imprenable sur les tombes des nobles, ajoutant une touche majestueuse à notre repas. Face à l’hôtel Mövenpick, le restaurant bénéficie d’un cadre unique, où les felouques glissent doucement sur les eaux du fleuve. L’ambiance est à la fois paisible et raffinée, et le menu propose des plats égyptiens traditionnels à base de poissons frais, de viandes grillées et de salades délicates.
La salade de crabes, généreusement servie, est savoureuse et bien assaisonnée.
Les tajines, bien qu’un peu trop épicés à notre goût, sont riches en saveurs. Mention spéciale pour l’excellente salade César, sublimée par une vinaigrette particulièrement réussie, qui équilibre parfaitement le plat. Un endroit parfait pour savourer un déjeuner en pleine harmonie avec la beauté d’Assouan.
LES LOGEMENTS
PYRAMISA ISIS ISLAND HOTEL
Nous quittons le Monastère de Saint Siméon, encore imprégnés de l’atmosphère mystique des lieux, et décidons de rejoindre directement notre hôtel : le Pyramisa Isis Island Hotel. Difficile d’exprimer à quel point cet hôtel est un véritable paradis ! L’accès se fait gratuitement en navette bateau, ce qui nous offre une première expérience inoubliable sur le Nil à Assouan. Le trajet, bien que court, se transforme en un moment de pure magie : des enfants font de la planche sur le fleuve et, dans une ambiance joyeuse, s’accrochent aux bateaux pour se laisser tirer sur l’eau, partageant leurs rires et leur énergie avec les passagers. L’ambiance est magnifique, pleine de vie et de simplicité.
À l’approche de l’île, nous sommes accueillis par des paysages d’une beauté à couper le souffle. L’arrivée sur l’île est tout simplement magique. Les abords de l’hôtel sont splendides, offrant des vues variées et époustouflantes : la rive opposée, montagneuse et couverte de sable doré ; l’île Éléphantine, avec sa verdure et ses vestiges anciens ; et, côté ville, les hôtels emblématiques Old Cataract, avec son luxe intemporel, et le New Cataract, plus moderne mais tout aussi majestueux.
L’hôtel lui-même est magnifique, un véritable havre de paix composé d’une partie moderne avec des chambres spacieuses et confortables, et, sur la droite, des bungalows charmants situés tout près du fleuve, offrant une proximité incroyable avec le Nil. Ces bungalows, entourés de jardins luxuriants, permettent de se réveiller chaque matin avec la douce mélodie des eaux du Nil et le chant des oiseaux.
Les chambres sont particulièrement confortables, chacune équipée d’un balcon offrant des vues imprenables sur les paysages environnants. Les lits, très confortables, nous assurent des nuits paisibles, et le petit salon invite à la détente après une journée bien remplie. Le frigo est un atout supplémentaire, permettant de garder des rafraîchissements à portée de main. La salle de bain, spacieuse et moderne, est dotée de produits de toilette de qualité, ajoutant une touche de luxe à notre séjour. Les chambres sont faites chaque jour avec soin, et nous avons été agréablement surpris de trouver chaque jour des bouteilles d’eau fraîches à notre disposition. À deux reprises durant notre séjour, des paniers de fruits frais ont été déposés dans notre chambre, un geste attentionné qui a ajouté une touche personnelle à notre expérience.
Les extérieurs de l’hôtel sont impeccablement entretenus, avec des palmiers majestueux et diverses plantations qui bordent les allées sinueuses menant aux deux piscines scintillantes ou encore aux terrains de sport. Que ce soit pour une partie de golf, de tennis, ou même de pétanque, les installations offrent une multitude d’options pour se détendre et se divertir, le tout dans un cadre verdoyant et serein.
Quelques boutiques complètent l’ensemble, ajoutant une touche de commodité et de charme à notre séjour. On y trouve de tout : une bijouterie offrant des pièces élégantes, un commerce de chicha pour les amateurs de saveurs orientales, une parfumerie avec une sélection exquise de fragrances locales et internationales, ainsi qu’une épicerie bien achalandée pour les besoins quotidiens. Ces commerces apportent une agréable diversité et permettent de flâner et de découvrir des trésors sans même quitter l’hôtel.
Le personnel est aux petits soins, toujours souriant et attentif à nos moindres besoins. À chaque coin de l’hôtel, on nous demande si tout va bien, et chaque membre du personnel semble déterminé à rendre notre séjour parfait, avec de multiples attentions qui rendent l’expérience encore plus agréable. Même la responsable communication nous laisse son contact WhatsApp, nous assurant ainsi une disponibilité totale pour répondre à toutes nos attentes et nous faciliter la vie sur place.
Après une longue journée de visites, l’idée de profiter du confort de notre hôtel et de savourer un moment de repos dans ce lieu enchanteur nous remplit de sérénité. Nous nous réjouissons de pouvoir explorer les merveilles d’Assouan tout en ayant ce refuge paisible pour nous ressourcer, prêts à poursuivre notre exploration de la région sous des auspices encore plus prometteurs.
LES LIENS
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