Le Temple d’Horus Edfou EGYPTE **
Nous continuons notre chemin en voiture, longeant le Nil qui nous accompagne toujours, majestueux et silencieux. Le paysage change subtilement : les champs verdoyants cèdent de plus en plus de place au désert, et le ciel semble s’étirer à l’infini. En approchant d’Edfou, un sentiment d’excitation nous envahit. Nous savons que l’un des plus grands et des mieux conservés temples d’Égypte nous attend.
Au loin, nous commençons à apercevoir les silhouettes imposantes des pylônes du temple d’Edfou. En nous rapprochant, l’immensité du site se révèle pleinement. Les statues massives du dieu Horus, le faucon aux yeux perçants, gardent l’entrée avec une sérénité millénaire. Nous descendons de la voiture, et immédiatement, l’atmosphère change. Le temple d’Edfou se dresse devant nous, colossal et silencieux, comme un gardien des anciens mystères de l’Égypte.
Les murs extérieurs, impressionnants par leur taille, sont couverts de hiéroglyphes minutieusement gravés, racontant les mythes de la bataille entre Horus et son oncle Seth. Les reliefs semblent presque prendre vie sous la lumière du soleil couchant, créant des jeux d’ombre qui accentuent chaque détail.
Le temple d’Horus, situé à Edfou (connue également sous les noms de Behdet ou Apollinopolis) sur la rive gauche du Nil, entre Assouan et Louxor, à 105 km au sud de cette dernière, est un monument égyptien majeur. Dédié au culte d’Horus, il est le plus grand temple de la dynastie lagide, et le deuxième sanctuaire le plus important d’Égypte après Karnak. Construit entre 237 et 57 avant notre ère, sous la dynastie ptolémaïque, il figure parmi les temples les mieux préservés d’Égypte.
Le dieu de la ville, Horus de Behedet, était représenté sous la forme d’un faucon. Edfou jouait déjà un rôle important dès la plus haute Antiquité. Les archéologues ont découvert une nécropole archaïque ainsi que des inscriptions mentionnant Ouadji, un des premiers rois de la Ire dynastie (vers 3040-3020 avant notre ère). Cependant, c’est le temple colossal, édifié à l’époque ptolémaïque, qui a réellement fait la renommée d’Edfou.
Ce temple impressionnant est long de 137 mètres, large de 79 mètres, avec des pylônes atteignant 36 mètres de hauteur. Il fut construit sur les ruines d’un temple beaucoup plus ancien. Ptolémée III en commença la construction en 237 avant notre ère, et les travaux se poursuivirent sous Ptolémée VIII, qui inaugura le temple 95 ans plus tard, en 142 avant notre ère. Des ajouts supplémentaires, dont le mur d’enceinte et le mammisi (sanctuaire de naissance), furent réalisés sous Ptolémée XII, qui réinaugura le temple en 70 avant notre ère. Le temple fut officiellement achevé en 57 avant notre ère avec l’installation des portes en bois de l’entrée principale entre les pylônes. L’empereur romain Auguste, et peut-être Tibère, apportèrent d’autres modifications.
Les Romains apportèrent aussi quelques retouches au temple, dont la structure est comparable à celle du temple de Dendérah. Construit entièrement en grès, le temple d’Edfou est remarquable par son plan harmonieux, ses proportions parfaites, et sa conservation exceptionnelle. Longtemps ensablé, il fut dégagé au XIXe siècle par l’égyptologue Auguste Mariette.
À l’époque, le temple était entouré d’un ensemble de bâtiments, aujourd’hui recouverts par les maisons du village moderne. Il y a vingt ans, seul le mammisi était visible. En 1877, l’écrivaine Amelia Edwards décrivait la scène : « Il y a dix ans, seul le sommet des pylônes du grand temple d’Edfou était visible… Ses salles ornées de sculptures étaient ensevelies sous quarante pieds de terrain. Son toit en terrasse n’était qu’un amoncellement de huttes grouillantes d’êtres humains, de volailles, de chiens. »
BIRTH HOUSE
Le temple de la maison de naissance, ou « mommisi », que nous visitons maintenant, est comme une version miniature du grand temple d’Horus. À première vue, il ressemble à une réplique plus compacte, avec sa cour ouverte qui mène aux zones intérieures sacrées, notamment le Saint des Saints. Autour de cette structure, des colonnes majestueuses se dressent, reliées entre elles par de petits murs décorés de superbes reliefs sculptés avec une grande finesse.
Ce mommisi, un élément caractéristique des temples gréco-romains, se trouve au sud-ouest du temple principal et lui est perpendiculaire. C’était ici que l’on célébrait la naissance de Har-Sema-Tawy, le fils divin d’Horus et Hathor. Les Grecs l’appelaient Harsomtus, le « Unificateur des Deux Terres ». Cette divinité symbolisait l’union de la Haute et de la Basse-Égypte sous un seul souverain, un concept central à la royauté égyptienne antique. Les rituels qui se déroulaient dans ce temple renforçaient ce lien sacré entre le roi et les dieux.
Nous pénétrons dans la cour à ciel ouvert qui, bien que plus petite, rappelle l’agencement du grand temple. À l’intérieur, les zones sacrées sont accessibles, avec des colonnes sculptées en figures de Bès, le dieu protecteur des enfants et des femmes en couches. Ce dieu nain, avec son visage léonin, veillait sur les nouveau-nés et garantissait leur sécurité. Il est omniprésent dans cette maison de naissance, un symbole de protection maternelle et infantile.
Sur le mur de droite du sanctuaire, nous apercevons une scène fascinante : les Sept Hathor, figures protectrices des nouveau-nés, allaitant des enfants. Ces déesses jouaient un rôle essentiel dans la destinée des enfants à leur naissance, leur annonçant leur avenir. Plus loin sur le même mur, elles sont représentées avec des tambourins, célébrant joyeusement la naissance du fils divin. Cette scène vibrant de vie et de célébration nous plonge dans l’univers sacré de la maternité divine et des rites de protection pour les enfants royaux.
Ce petit temple, bien que modeste par sa taille, est rempli de symbolisme et d’une énergie protectrice. Nous ressentons la solennité des lieux et l’importance qu’il revêtait pour les anciens Égyptiens, en tant que lieu où l’union du divin et du terrestre était perpétuée à travers la naissance sacrée.
ENTREE DU TEMPLE
Nous franchissons l’immense porte du temple, et dès que nous entrons dans la grande cour, l’ampleur des colonnes qui nous entourent nous coupe le souffle. Ces géants de pierre s’élèvent majestueusement, leurs chapiteaux magnifiquement sculptés semblent toucher le ciel. Le poids de l’histoire se fait sentir à chaque pas, et nous sommes immergés dans l’aura de puissance et de dévotion que les pharaons ptolémaïques ont infusée en ces lieux pour honorer Horus, le protecteur des rois d’Égypte.
À mesure que nous avançons à travers les colonnades, nous sommes éblouis par la richesse des détails sculptés qui ornent chaque mur, chaque pilier. Partout où se pose notre regard, l’art égyptien s’exprime dans toute sa splendeur. Les scènes gravées immortalisent les rituels sacrés qui avaient lieu ici, dans une atmosphère de recueillement et de vénération. À l’horizon du temple, baigné d’une lumière tamisée qui filtre délicatement par les ouvertures du plafond, se trouve le sanctuaire. C’est ici que reposait autrefois la statue sacrée d’Horus, et nous ressentons encore l’énergie spirituelle qui habitait ces lieux sacrés.
L’entrée du temple se fait par un pylône monumental. Les reliefs qui le décorent sont gigantesques, représentant le roi égyptien en interaction directe avec les dieux. Tout autour, les murs vibrent des récits gravés du culte quotidien rendu à Horus, des cérémonies des grandes fêtes annuelles, et des exploits du roi. Les mythes d’Horus affrontant Seth sont omniprésents, ces batailles titanesques étant représentées sous forme d’hippopotames ou de crocodiles, symboles des forces du chaos vaincues par le dieu-faucon.
Les scènes sur le pylône sont à couper le souffle. On y voit le pharaon brandissant sa massue, écrasant ses ennemis sous la protection de Horus, tandis qu’au-dessus de la porte, le disque solaire ailé, entouré de cobras, symbolise la victoire d’Horus se levant entre les montagnes, incarnées par les deux massifs du pylône. Ces dernières, creuses, abritaient des escaliers menant au toit, d’où les prêtres astronomes scrutaient le ciel pour observer les étoiles et lire les messages divins.
Face à ce pylône imposant, un mammisi est dédié au dieu Ihi, le fils d’Horus et d’Hathor. Chaque année, Hathor venait de Dendérah pour rendre visite à son époux, célébrant leur union lors d’une grande fête représentée sur les murs du temple. Nous pouvons presque imaginer la ferveur des pèlerins venus de loin assister à cet événement sacré.
La grande cour dallée, entourée de portiques à chapiteaux composites, nous conduit vers une statue majestueuse d’Horus sous sa forme de faucon, coiffé de la double couronne royale. Sculptée dans un bloc de granit gris, elle se dresse fièrement à l’entrée de la première salle hypostyle, veillant avec une noblesse éternelle sur ce sanctuaire.
À droite, une petite porte mène à l’ancienne bibliothèque du temple, où étaient conservés les précieux papyri sacrés. Alors que nous continuons notre progression à l’intérieur du temple, nous remarquons que le sol s’élève lentement, les plafonds semblent s’abaisser, et la lumière devient plus rare, comme si nous nous enfoncions dans un monde secret. L’atmosphère devient plus sombre, plus mystérieuse, à mesure que nous approchons du sanctuaire, nous rappelant que nous sommes ici dans un lieu où l’invisible se mêlait au visible, où les rois et les dieux se rencontraient dans un silence sacré.
Nous pénétrons dans la deuxième salle hypostyle, plus intime que la première, mais tout aussi impressionnante par sa solennité. À gauche, la chambre des offrandes solides nous plonge dans l’atmosphère des anciens rites, tandis qu’à droite, un laboratoire mystérieux servait à la préparation des offrandes et des potions sacrées. Un escalier discret mène à la terrasse supérieure, où, autrefois, se déroulaient les majestueuses cérémonies du Nouvel An. C’était là que les statues d’Horus et d’Hathor étaient portées en procession, exposées aux rayons bienfaisants du soleil pour se recharger en énergie divine, dans un rituel à la fois solaire et sacré.
Nous continuons notre exploration jusqu’au sanctuaire. Encore aujourd’hui, un naos en granit, gravé au nom de Nectanébo II, se dresse fièrement au centre. C’est ici que la statue d’Horus reposait, au cœur du temple. Chaque jour, trois fois, le dieu recevait des offrandes précieuses, accompagnées de mélodies envoûtantes et de prières, une chorégraphie sacrée qui unissait le ciel et la terre. Dans une des chapelles adjacentes, une réplique de la barque sacrée, utilisée pour transporter l’effigie d’Horus lors des processions, attend en silence, témoignage immobile de ces rituels anciens.
Nous traversons ensuite le déambulatoire qui entoure le temple, ponctué de gargouilles à tête de lion, figures protectrices. Au détour d’un escalier, nous apercevons le nilomètre, un dispositif utilisé pour mesurer les crues du Nil, indispensable pour les prêtres dans leur prévision des récoltes. Sur le mur ouest, le récit gravé de la victoire d’Horus sur Seth se déroule sous nos yeux, comme un mythe vivant. Chaque année, lors de la Fête de la Victoire, les prêtres rejouaient cette épopée en transperçant et dépeçant des effigies de Seth, représenté sous forme d’hippopotames en cire ou en pâte à gâteau. Un spectacle à la fois symbolique et impressionnant qui célébrait la domination de l’ordre sur le chaos.
Après avoir exploré chaque recoin de ce temple monumental, nous nous sentons encore imprégnés de l’énergie ancienne qui y règne. Lentement, nous reprenons le chemin vers la voiture, emportant avec nous un fragment de la grandeur et du mystère de ce lieu sacré.
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LES RESTAURANTS DU PYRAMISA ISIS ISLAND HOTEL
Le Pyramisa Isis Island Spa and Resort offre une expérience culinaire agréable avec ses trois restaurants, tous proposant des cartes sensiblement similaires à des prix raisonnables. Les repas sont savoureux et le service se distingue par son attention et son soin. Cependant, on peut regretter que le choix en spécialités égyptiennes soit limité aux grands classiques comme les kebabs, koftas et mixed grill, ce qui pourrait décevoir les amateurs de cuisine locale cherchant à explorer davantage de saveurs authentiques.
Le petit déjeuner sous forme de buffet est particulièrement impressionnant, offrant un vaste éventail de produits, capable de satisfaire même les palais les plus exigeants.
NEW ABU SIMBEL TOURIST RESTAURANT
Après la fascinante visite des temples d’Abu Simbel, l’heure du repas se fait sentir, et le cadre unique du site appelle à prolonger l’expérience dans l’un des restaurants locaux.
Plusieurs établissements proposent une cuisine simple mais savoureuse, souvent composée de koftas, de mixed grill ou de poisson frais.
Parmi les options, le **New Abu Simbel Tourist Restaurant** se démarque par ses bonnes critiques. Pas beaucoup de prétention, mais un service assez rapide.
Pour moins de 1500 EGP à quatre, nous avons eu un menu complet comprenant une soupe, une salade, du tahiné, du poisson frit en filet ou des boulettes de viande en sauce. Ce restaurant semble apprécié pour la qualité de ses plats, la fraîcheur des ingrédients, et le rapport qualité-prix, parfait pour un repas revigorant après une matinée d’exploration.
OBELISK NILE RESTAURANT
Après avoir flâné dans les souks d’Assouan, nous décidons de nous arrêter pour déjeuner au Obelisk Nile Restaurant. Cet établissement, idéalement situé au bord du Nil, offre une vue imprenable sur les tombes des nobles, ajoutant une touche majestueuse à notre repas. Face à l’hôtel Mövenpick, le restaurant bénéficie d’un cadre unique, où les felouques glissent doucement sur les eaux du fleuve. L’ambiance est à la fois paisible et raffinée, et le menu propose des plats égyptiens traditionnels à base de poissons frais, de viandes grillées et de salades délicates.
La salade de crabes, généreusement servie, est savoureuse et bien assaisonnée.
Les tajines, bien qu’un peu trop épicés à notre goût, sont riches en saveurs. Mention spéciale pour l’excellente salade César, sublimée par une vinaigrette particulièrement réussie, qui équilibre parfaitement le plat. Un endroit parfait pour savourer un déjeuner en pleine harmonie avec la beauté d’Assouan.
LES LOGEMENTS
PYRAMISA ISIS ISLAND HOTEL
Nous quittons le Monastère de Saint Siméon, encore imprégnés de l’atmosphère mystique des lieux, et décidons de rejoindre directement notre hôtel : le Pyramisa Isis Island Hotel. Difficile d’exprimer à quel point cet hôtel est un véritable paradis ! L’accès se fait gratuitement en navette bateau, ce qui nous offre une première expérience inoubliable sur le Nil à Assouan. Le trajet, bien que court, se transforme en un moment de pure magie : des enfants font de la planche sur le fleuve et, dans une ambiance joyeuse, s’accrochent aux bateaux pour se laisser tirer sur l’eau, partageant leurs rires et leur énergie avec les passagers. L’ambiance est magnifique, pleine de vie et de simplicité.
À l’approche de l’île, nous sommes accueillis par des paysages d’une beauté à couper le souffle. L’arrivée sur l’île est tout simplement magique. Les abords de l’hôtel sont splendides, offrant des vues variées et époustouflantes : la rive opposée, montagneuse et couverte de sable doré ; l’île Éléphantine, avec sa verdure et ses vestiges anciens ; et, côté ville, les hôtels emblématiques Old Cataract, avec son luxe intemporel, et le New Cataract, plus moderne mais tout aussi majestueux.
L’hôtel lui-même est magnifique, un véritable havre de paix composé d’une partie moderne avec des chambres spacieuses et confortables, et, sur la droite, des bungalows charmants situés tout près du fleuve, offrant une proximité incroyable avec le Nil. Ces bungalows, entourés de jardins luxuriants, permettent de se réveiller chaque matin avec la douce mélodie des eaux du Nil et le chant des oiseaux.
Les chambres sont particulièrement confortables, chacune équipée d’un balcon offrant des vues imprenables sur les paysages environnants. Les lits, très confortables, nous assurent des nuits paisibles, et le petit salon invite à la détente après une journée bien remplie. Le frigo est un atout supplémentaire, permettant de garder des rafraîchissements à portée de main. La salle de bain, spacieuse et moderne, est dotée de produits de toilette de qualité, ajoutant une touche de luxe à notre séjour. Les chambres sont faites chaque jour avec soin, et nous avons été agréablement surpris de trouver chaque jour des bouteilles d’eau fraîches à notre disposition. À deux reprises durant notre séjour, des paniers de fruits frais ont été déposés dans notre chambre, un geste attentionné qui a ajouté une touche personnelle à notre expérience.
Les extérieurs de l’hôtel sont impeccablement entretenus, avec des palmiers majestueux et diverses plantations qui bordent les allées sinueuses menant aux deux piscines scintillantes ou encore aux terrains de sport. Que ce soit pour une partie de golf, de tennis, ou même de pétanque, les installations offrent une multitude d’options pour se détendre et se divertir, le tout dans un cadre verdoyant et serein.
Quelques boutiques complètent l’ensemble, ajoutant une touche de commodité et de charme à notre séjour. On y trouve de tout : une bijouterie offrant des pièces élégantes, un commerce de chicha pour les amateurs de saveurs orientales, une parfumerie avec une sélection exquise de fragrances locales et internationales, ainsi qu’une épicerie bien achalandée pour les besoins quotidiens. Ces commerces apportent une agréable diversité et permettent de flâner et de découvrir des trésors sans même quitter l’hôtel.
Le personnel est aux petits soins, toujours souriant et attentif à nos moindres besoins. À chaque coin de l’hôtel, on nous demande si tout va bien, et chaque membre du personnel semble déterminé à rendre notre séjour parfait, avec de multiples attentions qui rendent l’expérience encore plus agréable. Même la responsable communication nous laisse son contact WhatsApp, nous assurant ainsi une disponibilité totale pour répondre à toutes nos attentes et nous faciliter la vie sur place.
Après une longue journée de visites, l’idée de profiter du confort de notre hôtel et de savourer un moment de repos dans ce lieu enchanteur nous remplit de sérénité. Nous nous réjouissons de pouvoir explorer les merveilles d’Assouan tout en ayant ce refuge paisible pour nous ressourcer, prêts à poursuivre notre exploration de la région sous des auspices encore plus prometteurs.
LES LIENS
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