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La cuisine ivoirienne – COTE D’IVOIRE *

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La cuisine ivoirienne est un trésor culinaire riche, marqué par une diversité de plats issus des différents groupes ethniques qui composent la nation. En explorant les délices culinaires de la Côte d’Ivoire, on découvre une mosaïque culturelle vibrante. Les grandes vagues de peuplement venues du nord (les Sénoufos et les Malinkés), de l’est (les Akans) et de l’ouest (les Krou), ainsi que les migrations postcoloniales, ont façonné le peuple ivoirien et sa cuisine unique.

Les Ivoiriens sont de fins gourmets et pour eux, l’alimentation dépasse largement le simple besoin de se nourrir. la cuisine ivoirienne, c’est vivre une expérience sensorielle incomparable dans une ambiance festive, chaleureuse et conviviale. Les repas ivoiriens sont colorés, variés, goûteux, épicés, parfois sucrés, et souvent piquants. Que l’on soit un novice ou un adepte de longue date, la cuisine ivoirienne sait toujours éveiller tous les sens.

La richesse culinaire de la Côte d’Ivoire est constamment célébrée lors de nombreux festivals, offrant toujours des occasions spéciales pour apprécier des plats emblématiques tels que le foutou, le placali, l’alloco et l’igname.

FOUTOU ET FOUTOU BANANE DOMAINE BINI

Nous avons découvert le foutou et le foutou banane au domaine BINI. Ces plats traditionnels sont essentiels à la cuisine ivoirienne et offrent des saveurs authentiques et réconfortantes. Le foutou, préparé à partir de manioc ou d’igname, a une texture lisse et élastique qui se marie parfaitement avec diverses sauces. Le foutou banane, quant à lui, est une variante plus douce, faite à base de bananes plantains. Sa douceur naturelle contraste délicieusement avec les sauces épicées et savoureuses qui l’accompagnent.

Chaque région du pays, en fonction de ses cultures vivrières locales, a développé des plats spécifiques avec des ingrédients plus consommés ici ou là. Par exemple, les ethnies du groupe Akan célèbrent l’igname en début d’année, une légumineuse très appréciée qui se déguste avec de la tomate, de l’oignon ou encore du poisson frit ou braisé. Dans le sud-ouest, à Grabo, on fête la récolte du riz en janvier, tandis que dans le nord-est, à Yézimala, on célèbre la fête du maïs en juillet.

Lors de notre visite à Bohico, nous avons découvert une rizière où les méthodes de récolte du riz sont soigneusement suivies pour assurer un rendement optimal. En août, les producteurs de riz se préparent à la récolte, qui est une période cruciale de leur cycle agricole.

La récolte commence par une vérification de la maturité des grains, qui doivent être bien jaunes avec une humidité d’environ 20-24%. Les agriculteurs de Bohico utilisent principalement des techniques manuelles pour la récolte, coupant les épis de riz avec des faucilles. Cette méthode traditionnelle, bien que laborieuse, permet une sélection minutieuse des épis.

Après la coupe, les épis sont battus pour séparer les grains. À Bohico, le battage est souvent effectué manuellement en frappant les épis contre une surface dure. Cela peut être amélioré par l’utilisation de petites batteuses mécaniques, lorsque disponibles, ce qui rend le processus plus rapide et moins pénible.

Une fois les grains séparés, ils sont nettoyés pour enlever les impuretés et séchés pour réduire leur humidité à environ 14%, nécessaire pour un stockage adéquat. Le séchage se fait généralement en étalant les grains au soleil.

Le stockage du riz est une étape cruciale pour éviter les pertes. À Bohico, les grains sont souvent stockés dans des sacs en polyéthylène ou dans des silos hermétiques pour les protéger de l’humidité et des parasites.

Cette visite nous a permis de mieux comprendre les efforts et les techniques employées par les agriculteurs locaux pour produire du riz de qualité tout en affrontant divers défis agricoles.

alloco et frites de patate douce DOMAINE BINI FORET

La patate douce est une culture importante en Côte d’Ivoire, tant sur le plan alimentaire qu’économique. Les principales régions productrices incluent le nord et le centre du pays, notamment Korhogo, Bouaké et Yamoussoukro. Plusieurs variétés sont cultivées, chacune avec des caractéristiques distinctes en termes de couleur de la chair (blanche, orange, violette) et de goût. Elle constitue une source de revenus significative pour de nombreux agriculteurs ivoiriens, vendue sur les marchés locaux et exportée vers d’autres pays de la sous-région.

Riche en vitamines (A, C, B6), minéraux (manganèse, potassium) et fibres, la patate douce joue un rôle crucial dans l’alimentation des populations rurales et urbaines. La variété à chair orange est particulièrement valorisée pour sa teneur élevée en bêta-carotène. Utilisée dans divers plats traditionnels ivoiriens, elle peut être bouillie, grillée, frite, comme ci contre au Domaine Bini ou ajoutée à des soupes et ragoûts. Elle est également utilisée dans la préparation de desserts, comme les beignets de patate douce.

Les agriculteurs rencontrent plusieurs défis, tels que les maladies des plantes, les ravageurs, et les fluctuations climatiques. L’accès limité aux semences de haute qualité et aux technologies agricoles modernes constitue également un obstacle. Cependant, des initiatives de recherche et de développement visent à améliorer les variétés de patate douce pour qu’elles soient plus résistantes aux maladies et plus productives. La transformation de la patate douce en produits à valeur ajoutée (farine, chips) offre des opportunités économiques supplémentaires.

Plusieurs projets soutenus par le gouvernement et des organisations internationales visent à renforcer les capacités des agriculteurs en matière de techniques de culture durable et de gestion des récoltes. Les instituts de recherche locaux travaillent sur l’amélioration des variétés de patate douce, notamment pour augmenter leur résistance aux maladies et leur rendement. La patate douce est une culture polyvalente et essentielle pour la sécurité alimentaire et le développement économique en Côte d’Ivoire.

MOUTON SAUCE PISTACHE DOMAINE BINI

Nous avons également découvert un autre plat typique au domaine BINI : le mouton sauce pistache. Ce plat est une véritable explosion de saveurs. La sauce pistache, onctueuse et parfumée, sublime la viande de mouton, qui est cuite à la perfection. Chaque morceau est tendre et juteux, offrant une texture agréable en bouche. La combinaison des saveurs de la pistache et du mouton crée un équilibre parfait entre le riche et le délicat. Déguster ce plat dans le cadre enchanteur du domaine BINI a été une expérience inoubliable, ajoutant une nouvelle dimension à notre exploration culinaire. Le charme du lieu, avec sa nature luxuriante et son ambiance sereine, a magnifié notre appréciation de cette spécialité locale.

Chaque grand groupe ethnique du pays possède au moins une spécialité locale qui a su conquérir des amateurs sur l’ensemble du territoire et au-delà. L’attiéké, par exemple, est devenu un symbole national. Fait à base de semoule de manioc, il est si représentatif de la culture ivoirienne que le gouvernement a revendiqué l’appellation protégée internationale auprès de l’organisation africaine de la propriété intellectuelle depuis le 3 août 2016.

Avec le temps et l’influence des cultures de la région ouest-africaine, les mets du terroir ivoirien se sont enrichis de nouveaux arômes. Les familles y ajoutent leur grain de sel, sans pour autant dénaturer les recettes de base. Les recettes dites de cuisine ivoirienne se retrouvent ici et là sous d’autres patronymes avec des variantes dans leur préparation. Par exemple, l’alloco, un plat incontournable en Côte d’Ivoire, vient du mot « loko » de la langue Bété à l’Ouest du pays. Il est fait de banane plantain, une ressource alimentaire importante pour les habitants de la zone forestière de la basse Côte d’Ivoire. Ce même plat, qui consiste simplement à faire frire la banane dans de l’huile, est nommé kéléwélé au Ghana et dodo au Bénin.

L’hôtel Amoitrin à Man propose ce plat populaire et savoureux : l’attieke au thon. L’attieke est souvent comparé au couscous en raison de sa texture granuleuse. Au restaurant de l’hôtel Amoitrin, il est servi avec du thon, offrant une combinaison délicieuse et nourrissante.

L’attieke est préparé en râpant le manioc fermenté, puis en le cuisant à la vapeur jusqu’à ce qu’il soit léger et moelleux. Pour accompagner ce plat, le thon est généralement grillé ou cuit à la poêle avec des épices, des oignons, des tomates et des poivrons, créant une sauce savoureuse et parfumée. Cette combinaison de manioc et de poisson est souvent agrémentée d’une salade de crudités et d’une sauce piquante pour rehausser les saveurs.

Ce plat typique est non seulement délicieux mais aussi représentatif de la cuisine ivoirienne, offrant un mélange harmonieux de textures et de goûts.

L’attieke au thon est apprécié pour sa simplicité et son caractère réconfortant, faisant de lui un choix parfait pour un repas au restaurant de l’hôtel Amoitrin à Man.
Nous avons également testé le lapin chasseur, excellent

Nous avons récemment découvert une recette exceptionnelle lors de notre visite au Domaine Bini : le cerf sauce gouagouassou. En nous promenant dans les jardins luxuriants du domaine, nous avons été séduits par les arômes envoûtants qui s’échappaient de la cuisine extérieure où les cuisiniers locaux s’affairaient.

Au Domaine Bini, nous avons été accueillis chaleureusement et conduits vers une cuisine en plein air, nichée au cœur de la végétation. Le chef nous a expliqué qu’il allait préparer un plat traditionnel ivoirien : le cerf sauce gouagouassou.

Pour préparer cette recette on commence par hacher finement les oignons, l’ail et le gingembre. Les tomates ont été découpées en petits dés, et les piments, soigneusement hachés. Le chef mélange les morceaux de cerf avec une partie des oignons, de l’ail, du gingembre, du sel et du poivre dans un grand bol. La viande a été laissée à mariner pendant une trentaine de minutes pour bien s’imprégner des saveurs.

Dans une grande marmite, on fait chauffer de l’huile d’arachide et on ajoute les morceaux de cerf marinés pour les faire dorer sur toutes les faces. Ensuite, les restes des oignons, de l’ail, du gingembre, ainsi que les tomates et les piments ont été ajoutés et revenus quelques minutes. Les feuilles de gouagouassou ont ensuite été incorporées, et tout a été bien mélangé. Nous avons couvert le tout avec environ un litre d’eau et ajouté le cube de bouillon. Le mélange a été porté à ébullition, puis mijoté doucement pendant environ une heure à une heure et demie, jusqu’à ce que la viande soit tendre.

Après avoir goûté, nous avons ajusté l’assaisonnement en sel et poivre. La sauce a été laissée à réduire légèrement pour atteindre une consistance parfaite. Le plat a été servi chaud, accompagné de riz blanc, offrant un contraste délicieux avec la sauce riche et savoureuse.

 

LA CUISINE IVOIRIENNE DE RUE : LE « STREET FOOD » EST INCONTOURNABLE.

Découvrir la Côte d’Ivoire à travers sa gastronomie est une aventure culinaire inoubliable. Imaginez-vous plongés dans un monde de saveurs exotiques et de plats traditionnels, chaque bouchée étant une invitation à explorer la richesse culturelle de ce magnifique pays.

Nous avons commencé notre périple gustatif avec quelques sauces emblématiques. La **sauce claire**, légère et subtile, constitue une base parfaite pour apprécier pleinement les autres ingrédients du plat.

GAZELLE SAUCE GRAINE DOMAINE BINI

Vient ensuite la **sauce graine**, épaisse et onctueuse, faite à partir de graines de palme. Son goût riche et profond nous a immédiatement transportés au cœur de la cuisine ivoirienne. Nous avons découvert un plat typique au domaine BINI : la gazelle sauce graine. Cette découverte culinaire nous a profondément marqués. Le plat, une spécialité locale, est préparé avec soin et passion. La sauce graine, épaisse et riche, enveloppe les morceaux de gazelle tendre et savoureuse. Chaque bouchée est un mélange harmonieux de saveurs, avec des nuances terreuses et épicées qui se marient parfaitement. La viande de gazelle, délicatement cuite, fond dans la bouche, offrant une expérience gustative exceptionnelle. Le cadre du domaine BINI, avec son atmosphère paisible et naturelle, a rendu cette découverte encore plus mémorable. Partager ce repas dans un tel environnement a ajouté une dimension unique à notre voyage, nous connectant encore plus profondément à la culture et aux traditions locales.

La sauce feuille, souvent préparée avec des feuilles locales comme le kplala ou le gboma, a ajouté une touche de fraîcheur et de verdure à notre repas.

Au campement du parc national du Taï, nous avons eu l’occasion de goûter une sauce feuille délicieuse, préparée à base de feuilles de manioc et de pommes de terre. Après une journée d’exploration et d’observation des colobes rouges dans la canopée, nous avons rejoint notre campement où une cuisinière locale nous a accueillis avec un sourire chaleureux et un festin en préparation.

La sauce feuille, un plat traditionnel de la région, est un véritable délice pour les sens. Les feuilles de manioc, fraîchement cueillies, sont soigneusement lavées, puis pilées jusqu’à obtenir une texture fine. Elles sont ensuite mijotées  dans une sauce riche et onctueuse. La base de la sauce est souvent préparée avec des oignons, des tomates, de l’huile de palme et des épices locales, créant une combinaison de saveurs à la fois profonde et réconfortante.

Les feuilles de manioc apportent une légère amertume qui équilibre parfaitement la richesse de la sauce. Parfois, des morceaux de poisson ou de viande comme ici du boeuf sont ajoutés pour compléter le repas, apportant une source supplémentaire de protéines et de saveurs.

Puis, nous avons goûté à la **sauce arachide**, une sauce crémeuse à base de pâte d’arachide, qui a réchauffé nos papilles avec ses notes douces et réconfortantes.

Au campement d’écotourisme du parc national du Taï en Côte d’Ivoire, nous avons eu l’opportunité de déguster une sauce aubergine préparée de manière traditionnelle. Après une journée d’exploration à observer la faune et la flore locales, nous étions impatients de découvrir les saveurs authentiques de la cuisine ivoirienne.

La préparation de la sauce aubergine a commencé par la sélection de belles aubergines, récoltées dans les jardins environnants du campement. Les aubergines, une fois lavées et coupées en morceaux, sont mises à mijoter dans une sauce riche et parfumée. La base de cette sauce est généralement constituée de tomates, d’oignons, d’ail, et d’épices locales telles que le piment, le gingembre et le cube Maggi, couramment utilisé dans la cuisine africaine.

Au fur et à mesure que les aubergines cuisent, elles absorbent les saveurs des ingrédients, devenant tendres et fondantes. La sauce est souvent épaissie avec un peu de pâte d’arachide ou de poudre de manioc, ajoutant une texture onctueuse et une profondeur de goût. Parfois, des morceaux de poisson fumé ou de viande sont ajoutés pour enrichir encore plus le plat.

Nous nous sommes installés autour du feu de camp, le crépuscule tombant sur la forêt, et avons savouré cette sauce aubergine accompagnée de riz blanc

Parlons justement du fumage des poissons !

Lors de notre visite à Bohico, un village traditionnel en Côte d’Ivoire, nous avons découvert la méthode de fumage des poissons au barbecue, une pratique culinaire riche en saveurs et traditions.

Tout commence par la préparation minutieuse des poissons, souvent des tilapias ou des capitaines. Les villageois les nettoient soigneusement et les éviscèrent, parfois les laissant entiers, parfois les découpant en filets selon leur taille. Ensuite, les poissons sont marinés ou assaisonnés avec un mélange d’épices, de sel, et parfois de jus de citron ou de vinaigre. Les ingrédients typiques de ces marinades incluent l’ail, le gingembre, le piment et des herbes locales, ajoutant des couches de saveur.

Le barbecue, souvent un simple grill métallique ou un foyer en terre, est préparé avec du bois choisi pour ses qualités aromatiques. Le manguier et l’acacia sont couramment utilisés pour leur capacité à produire une fumée parfumée. Les poissons sont placés sur le grill, à une distance appropriée des braises pour éviter qu’ils ne brûlent. La fumée enveloppe lentement les poissons, les cuisant tout en leur imprégnant une saveur riche et fumée. Ce processus peut durer plusieurs heures, selon la taille des poissons et l’intensité du feu.

Pendant tout le processus, il est crucial de maintenir une température constante et de contrôler la quantité de fumée. Trop de chaleur risquerait de brûler le poisson, tandis qu’une fumée insuffisante ne lui donnerait pas la saveur désirée. Une fois fumés, les poissons peuvent être consommés immédiatement ou conservés pour plus tard. Le fumage aide à prolonger leur durée de conservation en réduisant l’humidité et en inhibant la croissance des bactéries.

Goûter à ces poissons fumés révèle une richesse de saveurs et une texture unique qui témoignent de l’habileté et du savoir-faire des artisans locaux. Ce procédé traditionnel de fumage est plus qu’une simple méthode de cuisson : c’est une partie intégrante de la culture ivoirienne, reliant les communautés à leur environnement et à leur patrimoine gastronomique. Cette expérience nous a permis de mieux comprendre et apprécier la richesse des traditions culinaires de Bohico.

POISSON EN PAPILLOTE DE FEUILLE DE BANANIER DOMAINE BINI

Lors de notre visite au Domaine Bini Forêt, nous avons eu l’occasion de goûter à une spécialité locale exceptionnelle : du poisson cuit à l’étouffée dans une feuille de bananier. Ce plat, typique de la région, est non seulement un délice pour les papilles, mais aussi un témoignage des méthodes de cuisson traditionnelles qui mettent en valeur la richesse des saveurs locales.

Le processus de préparation commence par le choix du poisson, frais et local, souvent du tilapia ou du capitaine. Le poisson est nettoyé et mariné avec un mélange d’épices locales, comprenant du poivre, de l’ail, du gingembre, et parfois du piment pour ceux qui aiment les plats épicés.

Ensuite, le poisson mariné est soigneusement enveloppé dans une grande feuille de bananier. Cette méthode de cuisson à l’étouffée permet de conserver toute la saveur et l’humidité du poisson, tout en infusant les arômes des épices et de la feuille de bananier.

Le paquet est ensuite placé sur des braises ou dans un four traditionnel, où il cuit lentement. Le résultat est un poisson tendre et juteux, avec des saveurs parfaitement harmonisées et une texture délicate. La feuille de bananier ajoute une note subtile et parfumée, complétant parfaitement les épices.

Nous avons dégusté ce plat dans une ambiance conviviale et naturelle, entourés par la beauté verdoyante du domaine. Cette expérience gastronomique nous a non seulement permis d’apprécier la cuisine locale, mais aussi de nous connecter à la culture et aux traditions culinaires de la région.

Le Domaine Bini Forêt nous a vraiment offert une journée inoubliable, riche en découvertes et en saveurs authentiques. Cette dégustation de poisson cuit à l’étouffée dans une feuille de bananier restera un moment fort de notre visite, un véritable hommage à la cuisine ivoirienne.

FOUTOU BANANE – PAILLOTE CALAO 2 SASSANDRA

Un des moments forts de notre dégustation fut la découverte à Sassandra du **foutou**, le plat national. Ce mélange de banane plantain ou d’igname écrasée en boule, servi avec une sauce graine délicieuse, est un véritable régal. Sa texture unique et sa saveur délicate en font un incontournable de la cuisine ivoirienne.

Ce plat traditionnel est un véritable délice qui nous a conquis par sa simplicité et son goût authentique.

Le Foutou Banane est préparé à partir de bananes plantains et de ignames. Ces ingrédients sont soigneusement bouillis, puis écrasés et travaillés jusqu’à obtenir une texture lisse et élastique. Ce processus, bien que laborieux, est essentiel pour obtenir la consistance parfaite du foutou, qui se doit d’être à la fois tendre et consistant.

Ce plat est souvent servi avec une sauce savoureuse qui peut varier selon les préférences. Nous avons eu l’occasion de le déguster avec une sauce graine onctueuse et de l’Agouti, qui se marient à merveille avec le goût doux et léger du foutou. La combinaison des saveurs est un véritable festival pour les papilles, et le plat est souvent accompagné de viande ou de poisson pour un repas complet et équilibré.

Le **kédjénou**, un ragoût épicé cuit à l’étouffée, nous a séduits par ses arômes intenses. Que ce soit avec du poulet, du lapin ou de la pintade, ce plat est un exemple parfait de la maîtrise des épices et des techniques de cuisson traditionnelles.

J’ai découvert le plat traditionnel « kedjenou de volaille » à Oxygène Restaurant 1 Lounge à Abidjan. Le kedjenou de volaille est un plat ivoirien typique à base de poulet mijoté avec des légumes et des épices. Le poulet est cuit lentement dans une marmite hermétiquement fermée, permettant aux saveurs de se mélanger et de se concentrer. À Oxygène Restaurant 1 Lounge, le plat était préparé avec soin, offrant un poulet tendre et juteux, parfaitement assaisonné. Les légumes étaient cuits à la perfection, ajoutant des notes savoureuses et équilibrées au plat. C’était une expérience culinaire mémorable dans un cadre moderne et accueillant.

Pendant notre séjour au parc national du Taï, nous avons eu l’occasion de goûter un délicieux ragoût d’ignames préparé par le pzrsonnel du campement de l’écotourisme. Après une matinée passée à rejoindre le campement et après avoir observeé les cercopithèques pétaursites sautant gracieusement de branche en branche, nous avons rejoint notre tablée pour notre premier repas en forêt. Le ragoût d’ignames, un plat traditionnel, est préparé avec des ignames fraîchement récoltées, coupées en morceaux, puis mijotées dans une sauce épicée et parfumée. Les ignames, tendres et savoureuses, se marient parfaitement avec les épices locales, créant un plat réconfortant et nourrissant. Le ragoût contient également des morceaux de viande, souvent du poulet, du boeuf (comme ici) ou du poisson, et est assaisonné avec des feuilles et des herbes locales, ajoutant une profondeur de saveur unique.

Nous avons appris que les ignames jouent un rôle central dans l’alimentation locale. Elles sont non seulement une source importante de nutriments, mais aussi un symbole de prospérité et de fertilité dans de nombreuses cultures africaines. Le processus de préparation, de la récolte des ignames à leur cuisson lente, est une véritable tradition transmise de génération en génération.

AGOUTI SAUCE GRAINE LE RAT DE BROUSSE

À Sassandra, nous avons eu la chance de découvrir un plat authentique à base de viande de brousse : l’agouti. L’une des découvertes les plus surprenantes fut l’agouti, également connu sous le nom de rat de brousse. En réalité, il s’agit du ragondin, une viande prisée en Côte d’Ivoire. Sa chair rappelle celle du lapin, et sa préparation traditionnelle en fait un mets délicat et savoureux.

Nous avons dégusté ce délice local à la paillotte de plage CALAO 2, un lieu charmant qui nous a offert une véritable immersion dans les traditions culinaires de la région. Lorsque le plat est arrivé, nous avons été accueillis par des morceaux d’agouti en sauce, préparés avec des épices locales et une sauce riche à base de graines. La viande était cuite à la perfection, offrant une texture délicate et un goût unique, légèrement sauvage mais très agréable.

La sauce, onctueuse et parfumée, complimentait parfaitement la viande. Le mélange d’épices et de graines ajoutait une profondeur de saveur qui nous a ravis. Chaque bouchée était une aventure gustative, nous permettant de découvrir des saveurs que nous n’avions jamais goûtées auparavant.

Nous avons pris notre temps pour savourer ce plat extraordinaire, en appréciant non seulement la richesse de la cuisine locale, mais aussi l’ambiance chaleureuse de CALAO 2. Cette expérience culinaire restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre voyage à Sassandra.

Pour les amateurs de fritures, l’**alloco** est un vrai délice. Ces grosses bananes coupées en tranches et frites dans de l’huile sont à la fois croquantes et fondantes, parfaites en accompagnement ou en en-cas.

PIEDS DE PORC GRILLES EN SOUPE PIMENTEE. DAOBLY PN DU TAI
CUISSON DES PIEDS DE PORC

Nous n’avons pas pu résister à l’attiéké, un couscous de manioc fermenté que nous avons dégusté à Daobly près du Parc National du Taï accompagné de pieds de porc grillés depuis le matin matin sur un barbecue.  Nous étions au maquis du village, les odeurs de grillade flottaient dans l’air nous mettant l’eau à la bouche. Les pieds de porc, soigneusement nettoyés et bouillis pour les attendrir, marinés avec du poivre, de l’ail, du gingembre et un peu de piment depuis la veille, les imprégnant de saveurs épicées.

Les pieds de porc sizzlaient sur les braises de charbon de bois, la fumée leur donnant une saveur unique. Badigeonnés régulièrement avec la marinade, ils étaient croustillants à l’extérieur et tendres à l’intérieur. Ils nous ont été servis avec une sauce pimentée avec des tomates fraîches, des oignons, des poivrons et des piments.L’attieke, ce couscous de manioc, était là pour accompagner ce festin, absorbant parfaitement la sauce épicée.

L’attiéké est une spécialité culinaire ivoirienne, très prisée dans tout le pays. C’est un plat traditionnel à base de manioc, qui est râpé, fermenté et cuit à la vapeur. Sa texture est légère et granuleuse, semblable au couscous, et il a une saveur légèrement acidulée en raison du processus de fermentation.

Dans la culture ivoirienne, l’attiéké est souvent servi en accompagnement de divers plats, notamment de poissons grillés, de poulet braisé ou de ragoûts. Un des accompagnements populaires est l’attiéké au thon, où le poisson est souvent préparé avec des oignons, des tomates et des épices locales pour rehausser les saveurs.

Pour préparer l’attiéké, le manioc est d’abord épluché, puis râpé finement. Le manioc râpé est ensuite pressé pour en extraire l’excès d’eau, puis fermenté pendant quelques jours. Après fermentation, il est cuit à la vapeur jusqu’à ce qu’il devienne léger et moelleux.

L’attiéké est non seulement un aliment de base dans les repas quotidiens, mais il est également servi lors de cérémonies et de festivités, marquant son importance culturelle et sociale. C’est un plat qui rassemble, symbolisant l’hospitalité et le partage.

à l’**attoukou**, une autre préparation de manioc. Ces deux plats sont des éléments de base de la cuisine ivoirienne, souvent servis avec du poisson ou de la viande.

Pour accompagner ces festins, nous avons goûté au **riz gras**, un riz cuit avec des légumes et des épices, ainsi qu’au **klaklo**, des galettes frites de banane plantain.

Les douceurs ivoiriennes ne sont pas en reste avec des **galettes de mil ou de maïs**. Et pour se rafraîchir, rien de tel que le **jus de bissap**, le **jus de tamarin** ou encore le **jus de gingembre**. Nous avons également découvert le **bandji** et le **koutoukou**, des boissons locales fermentées, et avons apprécié la richesse de la **grosse bière** ivoirienne.

TCHEP AU POULET

Lors de notre voyage à Man, nous avons eu l’occasion de déguster le fameux Tchep au Poulet au Maquis aux Délices de l’Ouest. Ce plat, emblématique de la cuisine ivoirienne dans la région des Montagnes, est une véritable explosion de saveurs et une découverte culinaire inoubliable.

Le Tchep, également connu sous le nom de « riz au gras », est un plat traditionnel ouest-africain composé de riz cuit dans une sauce riche et épicée, généralement à base de tomates, d’oignons, et d’une variété d’épices locales. La version que nous avons goûtée aux Délices de l’Ouest était préparée avec un poulet savoureux et parfaitement mariné, puis grillé à la perfection.

L’arôme du poulet grillé se mélangeait harmonieusement avec la sauce épicée, créant une symphonie de saveurs qui nous transportait directement au cœur de la cuisine ivoirienne. Chaque bouchée était un mélange délicieux de textures et de goûts, du riz tendre imbibé de sauce au poulet juteux et croustillant.

Les Délices de l’Ouest, un maquis typique de Man, offraient une ambiance conviviale et chaleureuse, où les habitants et les visiteurs se retrouvaient pour partager un repas et des moments de convivialité. La générosité et l’hospitalité des Ivoiriens se reflétaient dans chaque assiette servie.

Ce repas fut une véritable révélation culinaire, nous faisant découvrir la richesse et la diversité de la cuisine ivoirienne. Si vous passez par Man, ne manquez pas de faire un tour aux Délices de l’Ouest pour savourer un Tchep au Poulet Maquis, une expérience gastronomique qui vous laissera des souvenirs impérissables.

SAUCE VIANDE

Toujours  à Man, nous avons eu le plaisir de découvrir le fameux Riz Sauce Viande aux Délices de l’Ouest. Ce plat traditionnel ivoirien, servi dans un cadre chaleureux et convivial, nous a offert une expérience culinaire authentique et mémorable.

Le riz, cuit à la perfection, était accompagné d’une généreuse portion de sauce viande. Cette sauce, riche et savoureuse, était préparée avec des morceaux de viande tendre et juteuse, mijotés lentement dans un mélange de tomates, d’oignons, de poivrons, et d’épices locales. Les arômes épicés et les saveurs robustes de la sauce se mêlaient harmonieusement au riz, créant un plat réconfortant et délicieux.

Les Délices de l’Ouest, un maquis bien connu de Man, est réputé pour sa cuisine authentique et son ambiance accueillante. Les clients, tant locaux que visiteurs, se retrouvent autour de grandes tables pour partager des repas et des moments de convivialité. L’accueil chaleureux des hôtes et la qualité des plats font de chaque repas une expérience unique.

Le Riz Sauce Viande que nous avons dégusté reflétait parfaitement la richesse de la cuisine ivoirienne. Chaque bouchée était un voyage à travers les saveurs et les traditions culinaires de la région, mettant en valeur la diversité des ingrédients locaux et le savoir-faire des cuisiniers.

Si vous êtes de passage à Man, ne manquez pas l’occasion de visiter les Délices de l’Ouest pour goûter à ce plat emblématique de la cuisine ivoirienne. Le Riz Sauce Viande est bien plus qu’un simple repas ; c’est une immersion dans la culture gastronomique ivoirienne, une expérience qui ravira vos papilles et vous laissera des souvenirs inoubliables.

Cela dit, la plupart du temps, le choix est limité étant donné la difficulté à conserver les aliments, même en réfrigérateur, en raison des coupures de courant fréquentes. Sur la côte, il est donc préférable de commander les produits pêchés le jour même pour garantir leur fraîcheur.

Les Ivoiriens aiment manger dans une ambiance festive. Les échoppes et stands spontanés se multiplient le long des rues. Une simple table, un tabouret, un fourneau et de quoi servir, c’est souvent tout ce qu’il faut à ces braves femmes pour offrir des repas savoureux. Sur les marchés, on trouve également une grande variété de plats préparés, permettant de goûter à une multitude de spécialités locales.

FRICASSSEE DE GBEDA

C’est là que nous avons trouvé également les gros escargots d’Afrique, les gbeda

C’est à l’hôtel Amoitrin que nous avons eu l’occasion de déguster un plat unique et savoureux : la fricassée de gros escargots africains. C’est au restaurant de l’hôtel Amoitrin, à Man, près des célèbres cascades, que nous avons décidé d’essayer ce mets particulier. Ayant déjà observé ces escargots imposants en Guinée, notre curiosité gastronomique nous a poussés à en goûter ici.
Le cadre du restaurant de l’hôtel Amoitrin était accueillant et empreint de charme local. Lorsque le plat est arrivé à notre table, l’odeur alléchante des escargots cuits avec des épices locales et des herbes fraîches nous a immédiatement mis en appétit. La fricassée de gbeda était servie avec une sauce riche et parfumée, mélangeant des saveurs de tomates, d’oignons, d’ail et de piment.
Les escargots, tendres et savoureux, avaient une texture ferme et délicieuse. Chaque bouchée était une expérience nouvelle, marquée par la combinaison unique des ingrédients et des épices utilisées dans la préparation. La sauce, parfaitement équilibrée, apportait une profondeur de goût qui complétait merveilleusement la viande des escargots.
Cette expérience culinaire au restaurant de l’hôtel Amoitrin restera gravée dans nos mémoires.

Elles vendent des jus locaux dans des petits sachets sellés à la main aux enfants, du maïs braisé ou bouilli, de la banane braisée, des beignets sucrés ou salés, du pain sucré, de l’arachide, des chips de banane plantain, des petits bonbons caramélisés, du yaourt, bref tout ce qui fait plaisir à la panse !

Ces femmes, on les retrouve au sortir des écoles, des universités, des chantiers, des administrations, bref, partout !

La cuisson est généralement rapide et les mets coûtent peu cher en plus d’être vraiment gouteux. Ce sont des ‘’goodies’’, de quoi rendre le sourire aux adeptes à la descente d’une longue journée de travail.

Lors de notre voyage en Côte d’Ivoire, nous avons découvert une variété de beignets aussi délicieux les uns que les autres. Il y avait les gboflotos, ces beignets sucrés à base de farine, parfaits pour une petite douceur. Les aller-retours, quant à eux, étaient des beignets salés, d’un joli jaune, souvent accompagnés de vermicelles. Nous avons aussi goûté les gnonmis, faits à partir de mil, et les boul-bouls, des beignets de manioc que l’on dégustait avec de la noix de coco râpée. Les claclos, épicés et à base de banane plantain très mûre, étaient particulièrement mémorables.

Pour déguster ces spécialités, nous avons fréquenté des maquis par terre, ces gargotes de fortune tenues par des femmes qui préparent des plats familiaux. Bien que souvent épicés, ces plats étaient délicieux et servis uniquement pour le repas de midi. Ces petits restaurants étaient partout et offraient une expérience authentique de la cuisine ivoirienne.

Les maquis, quant à eux, sont des restaurants très populaires et des lieux de socialisation. Souvent à ciel ouvert, on y retrouvait des amis, on y discutait et on y mangeait de bons plats. Les grillades étaient à l’honneur, avec des spécialités locales comme le célèbre poulet braisé. Parfois, nous choisissions du kédjénou de poulet, ce poulet cuit à l’étouffée avec des légumes, ou encore de la soupe à la pintade, du riz-sauce ou des pâtes. Une chose à retenir : si l’on veut du poulet, il vaut mieux préciser un demi-poulet, sinon, on nous apporte un poulet entier.

la SOUPE DE CARPE MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST MAN CASCADES COTE D’IVOIRE

SOUPE DE CARPE

Au cœur de Man, dans un maquis appelé Les Délices de l’Ouest, la soupe de carpe se révèle être une expérience culinaire mémorable. La carpe, soigneusement sélectionnée au marché local, est nettoyée et découpée en morceaux. Dans une grande marmite, un peu d’huile de palme chauffe doucement, accueillant des oignons émincés, de l’ail, et des piments frais. Les arômes commencent à s’épanouir tandis que les ingrédients dorent légèrement.

Des tomates fraîches, coupées en dés, rejoignent le mélange, mijotant jusqu’à ce qu’elles se décomposent pour former une base épaisse. Les épices locales, comme le poivre noir, le poivre blanc, et une touche de gingembre râpé, viennent rehausser les saveurs. Des cubes de bouillon de poisson sont parfois ajoutés pour enrichir encore plus la soupe.
Les morceaux de carpe plongent dans la marmite, suivis de légumes variés comme des carottes, des aubergines et du gombo. L’eau ou le bouillon de poisson est versé pour couvrir les ingrédients, et la soupe mijote lentement. Le poisson devient tendre, imprégné des saveurs des épices et des légumes. L’assaisonnement est ajusté avec du sel et un peu de piment supplémentaire, selon les goûts.
Servie chaude, la soupe de carpe s’accompagne de riz ou de foutou, apportant une touche de tradition ivoirienne. Aux Délices de l’Ouest, chaque bol de cette soupe raconte une histoire de saveurs locales et de cuisine réconfortante, créant une expérience culinaire inoubliable.

Largement répandus en Afrique centrale et australe, et composante essentielle de la vie ivoirienne, les maquis font à ce point partie du paysage culturel et social du pays que l’on a du mal à croire qu’ils n’existaient pas il y a seulement quelques décennies. On s’accorde généralement à faire remonter leur apparition aux années 1950-60 et à en attribuer l’initiative aux Ghanéennes, bientôt relayées par les femmes baoulé.

Basés sur un échange de bons procédés, les maquis se présentent à l’origine comme des espaces d’accueil visant à recréer un semblant de cour familiale pour les ouvriers venus de toute la sous-région, à une époque où la Côte d’Ivoire attirait une main-d’œuvre importante. De leur côté, les mères de famille qui géraient ces cantines populaires en retiraient un complément financier, ce qui augmentait le budget consacré à la maisonnée.

Ces petits restaurants, gérés de façon familiale et privée, fonctionnaient souvent dans l’illégalité. On y écoulait en quantité de la viande de brousse et du gin de fabrication artisanale, ce qui pourrait expliquer l’origine du terme « maquis ». La récession de la fin des années 1980, connue sous le nom de « conjoncture », après le miracle ivoirien, a également contribué au succès grandissant des maquis. Leur principal atout, outre la convivialité, était de proposer à des prix abordables une bonne synthèse des plats typiques de la gastronomie ivoirienne.

Espace démocratique par excellence, le maquis accueille aussi bien l’ouvrier que l’homme d’affaires venu traiter d’importants dossiers. Aujourd’hui, les maquis se déclinent en multiples variantes : du « maquis-cour » d’origine, réservé aux connaisseurs et habitués, au « maquis cul-parterre » et aux kiosques où l’on se sustente à la sauvette, en passant par le maquis itinérant avec ses braiseuses à l’affût du travailleur de chantier. Il existe aussi des « maquis-ministres » ou « hyper », avec leurs flots de décibels, leurs DJ et physio-videurs, comme ceux que l’on trouve rue des Mille maquis à Marcory.

En général, au maquis, on mange avec les mains des plats cuisinés à la demande, ce qui peut rendre le temps d’attente assez long. Avant de servir le plat, on apporte souvent un seau d’eau pour que l’on puisse se rincer les doigts. Pendant le repas, le seau reste à côté, prêt à être utilisé pour le dégraissage des phalanges après le festin, complété d’un petit sachet de lessive Omo ou Nil.

Les hommes, quant à eux, font braiser du poulet, de la viande de mouton ou de bœuf, couramment appelés choukouya, qui sont de minuscules brochettes de bœuf.

Plat mixte de poulet et abats

Lors de notre voyage en Côte d’Ivoire, nous avons eu l’occasion de découvrir un plat exceptionnel au restaurant Ali Baba de Man : un mélange de poulet, gésiers et foie. Ce lieu charmant nous a accueillis chaleureusement et nous a permis de plonger dans la culture culinaire locale.

Tout a commencé avec les ingrédients frais, soigneusement préparés. Le poulet découpé en morceaux, les gésiers et le foie, nettoyés et coupés, attendaient d’être cuisinés. Les oignons, l’ail, les tomates et les poivrons étaient finement émincés, prêts à libérer leurs arômes. Le persil et la ciboulette, fraîchement cueillis, ajoutaient une touche de verdure au plat.

Le processus de cuisson a commencé avec l’huile de palme, chauffée jusqu’à ce qu’elle soit bien chaude. Les oignons ont été ajoutés, rendant la cuisine parfumée et accueillante. L’ail et les tomates ont suivi, créant une base savoureuse. Puis, les morceaux de poulet, de gésiers et de foie, marinés avec des épices et du gingembre, ont été incorporés dans la poêle, leur odeur appétissante emplissant l’air.

Les poivrons colorés ont été ajoutés, ainsi que le persil et la ciboulette, apportant une fraîcheur herbacée. Un cube de bouillon de volaille a été émietté, rehaussant les saveurs de l’ensemble. Le plat a mijoté lentement, les ingrédients se mélangeant parfaitement, créant une harmonie de goûts.

Lorsque nous avons goûté le plat, nous avons été transportés par la richesse des saveurs. La tendreté du poulet, la texture des gésiers et la saveur intense du foie se combinaient magnifiquement avec les légumes et les épices.

Ils vendent du poisson braisé avec des boules d’attiéké bien chaudes. Ils proposent aussi des sandwichs bien garnis, couramment appelés « pain condiments ». Ces petits kiosques servent des repas simples et abordables, de jour comme de nuit.

Dans toutes les villes, il y a les allocodromes, qui ne fonctionnent qu’à partir de la fin de l’après-midi. Ce sont des espaces où l’on vend principalement de l’alloco. Les vendeurs se rassemblent dans ces espaces à ciel ouvert et partagent les tables. On peut choisir son plat et s’asseoir pour déguster d’autres spécialités ivoiriennes comme des brochettes, des poissons et poulets braisés.

Les maquis plus élaborés, appelés maquis-ministres, sont aussi présents. Il ne faut jamais être trop pressé, car les plats sont cuisinés à la demande. Il y a également les garbadromes, où l’on vend du garba, un couscous de manioc servi avec du thon frit, du piment frais, de l’oignon et de la tomate coupés en dés. Le garba est typiquement ivoirien et constitue le plat par excellence des ouvriers pour se cimenter l’estomac avant une dure journée de travail.

Bien entendu, il y a des restaurants conventionnels proposant une variété de plats en sauce aussi beaux que complexes. On y trouve des entrées chaudes et froides, des salades colorées et savoureuses à base de fruits locaux de saison comme l’ananas, la papaye et la mangue. Ces restaurants servent également des repas européens.

De plus, pour des raisons de migration socio-historiques, on trouve en Côte d’Ivoire des restaurants vietnamiens avec leurs fameux beignets appelés « nems », et des restaurants libanais spécialisés dans les « chawarmas ».

LA FILIERE CACAO

En arrivant au parc national du Taï, nous avons eu l’occasion unique de rencontrer Monsieur Ouedraogo Mahamadi, fondateur d’une importante filière de production de cacao dans la région. Accueillant et passionné, Monsieur Ouedraogo nous raconte son parcours et ses engagements envers la communauté locale.
Monsieur Ouedraogo Mahamadi est un pilier de la communauté. Il redistribue une grande partie de ses gains au village et apporte souvent un soutien financier en cas de besoin. Il a également construit une aile complète de l’école du village, avec un objectif clair inscrit sur les murs : combattre le travail des enfants et prioriser leur éducation. Sa vision est de créer un environnement où chaque enfant a accès à l’éducation et peut espérer un avenir meilleur.
Après cette introduction inspirante, Monsieur Ouedraogo nous invite à découvrir les coulisses de sa filière de cacao. Nous commençons par visiter ses ateliers de traitement, où il nous explique les différentes étapes de la transformation des fèves de cacao. Il nous montre les fèves fraîches, soigneusement récoltées, et nous parle des soins particuliers nécessaires pour assurer une qualité optimale.
Monsieur Ouedraogo nous explique le processus de fermentation et de séchage des fèves de cacao, des étapes cruciales pour développer les arômes et la qualité du chocolat. Les fèves fermentent dans de grandes caisses en bois pendant plusieurs jours, puis sont étalées au soleil pour sécher. Cette méthode traditionnelle permet de préserver les saveurs naturelles du cacao.

Nous avons également l’occasion de voir les installations de stockage et d’emballage. Monsieur Ouedraogo insiste sur l’importance de maintenir des standards élevés de qualité tout au long du processus. Il nous montre comment les fèves sont triées, nettoyées et prêtes à être expédiées vers les chocolateries locales et internationales.
La visite se termine par une discussion sur les défis et les opportunités de la filière cacao. Monsieur Ouedraogo partage son espoir de voir de plus en plus de jeunes se tourner vers l’agriculture durable et de continuer à promouvoir une production de cacao éthique et respectueuse de l’environnement.
En quittant les ateliers, nous sommes impressionnés par la dévotion et la vision de Monsieur Ouedraogo. Son engagement envers la communauté et son dévouement à produire un cacao de haute qualité tout en respectant des valeurs éthiques et durables nous laissent une impression durable. Cette rencontre enrichissante nous rappelle l’importance de soutenir des initiatives locales qui allient développement économique et responsabilité sociale.
Au Domaine Bini Forêt près d’Abidjan nous avons traversé une plantation de cacaotiers. La vue des cabosses de cacao suspendues aux arbres était magnifique. Nous avons appris qu’il existe trois sortes de cabosses de cacao, chacune avec ses caractéristiques distinctes : les cabosses Criollo, généralement de couleur rouge ou jaune, produisant un cacao de haute qualité avec une saveur douce et complexe ; les cabosses Forastero, plus communes, de couleur vert foncé ou jaune, robustes et produisant un cacao au goût plus fort et amer ; et les cabosses Trinitario, un hybride des variétés Criollo et Forastero, offrant un bon équilibre entre robustesse et saveur raffinée. Nous avons eu l’opportunité de déguster des fèves de cacao fraîches directement des cabosses, une expérience unique et délicieuse qui nous a permis de découvrir le goût brut du cacao avant sa transformation en chocolat.

LES BOISSONS

Comme au Sénégal, on trouve en Côte d’Ivoire le bissap, une décoction réalisée à partir des fleurs rouges de l’hibiscus. C’est une boisson rafraîchissante et populaire. Le niamakou, quant à lui, est une infusion de gingembre, très poivrée mais agréablement parfumée.

Goûtez également au bangui, une sève de palmier d’aspect blanc laiteux, offrant un mélange de saveurs à la fois amères et sucrées.

Attention au tchapalo, une bière de mil qui peut surprendre par son goût prononcé.

Le vin de petit cola est une boisson traditionnelle souvent consommée lors de cérémonies et de festivités en Afrique de l’Ouest. Voici comment il est généralement préparé et utilisé :

Le petit cola, également connu sous le nom de **bitter kola** ou **Garcinia kola**, est un fruit aux propriétés stimulantes et médicinales. Pour préparer le vin de petit cola, les noix de cola sont d’abord lavées et pilées pour obtenir une pâte. Cette pâte est ensuite macérée dans de l’eau, parfois avec l’ajout d’autres ingrédients comme du gingembre, du miel, ou des herbes aromatiques, pour ajouter de la saveur et des bienfaits supplémentaires.

La préparation peut varier, mais le processus de macération dure généralement plusieurs jours, permettant aux saveurs et aux propriétés des ingrédients de se libérer dans le liquide. Une fois la macération terminée, le mélange est filtré pour enlever les solides et obtenir une boisson claire.

Le vin de petit cola est souvent consommé pour ses effets énergisants et médicinaux. Il est réputé pour améliorer la digestion, stimuler l’appétit et fournir un regain d’énergie. De plus, il est parfois utilisé à des fins rituelles et symboliques lors de cérémonies culturelles, où il est partagé parmi les participants en signe de solidarité et de célébration.

En plus de ses usages festifs, le vin de petit cola est également apprécié pour ses propriétés thérapeutiques. Il est souvent consommé comme remède naturel pour divers maux, tels que la fatigue, les troubles digestifs, et les infections mineures.

En somme, le vin de petit cola est une boisson aux multiples facettes, intégrant des aspects culturels, médicinaux et sociaux, et tenant une place importante dans les traditions et les coutumes de nombreuses communautés en Afrique de l’Ouest.

Le kotoukou est une eau-de-vie produite à partir du bangui. Enfin, on trouve également de la bière traditionnelle de mil, comme le tchapalo.

LE COLA PIMENT

Lors de notre aventure à Gaoulou, au village de Ro-ro, nous avons eu l’occasion de vivre une expérience d’accueil traditionnelle ivoirienne.

Tout a commencé avec la dégustation de la cola maer. Cette noix, amère et intense, a été suivie d’une pincée de piment qui a réveillé nos papilles.

Ensuite, nous avons goûté à l’alcool de canne à sucre, macéré avec des herbes locales, créant une boisson riche en saveurs et en histoires.

Cette tradition chaleureuse et hospitalière a ajouté une dimension authentique et inoubliable à notre séjour.

LE KOUTOUKOU

Nous arrivons au Domaine Bini, situé au Km51 sur l’autoroute d’Abidjan à Yamoussoukro, impatients de découvrir la fabrication du koutoukou à partir du vin de palme. À notre arrivée, nous sommes accueillis par un guide local nous montre comment on sélectionne un palmier à huile ou un rônier pour la récolte de la sève. Lorsque l’arbre est tombé, il fait une incision sur le tronc, il le chauffe et fixe un récipient en dessous pour collecter la sève. Cette sève, nous explique-t-il, est douce et non alcoolisée lorsqu’elle est fraîchement récoltée.

La sève est ensuite laissée à fermenter dans des récipients en argile. Il nous fait sentir le vin de palme, nous expliquant que la fermentation commence naturellement en quelques heures grâce aux levures présentes dans l’air. Au bout de 1 à 3 jours, le vin de palme atteint une teneur en alcool légère, autour de 4 à 6%.

Le vin de palme fermenté est versé dans la chaudière de l’alambic et doucement chauffé pour produire de la vapeur d’alcool. La vapeur passe par un tuyau de condensation et redevient liquide, donnant naissance au koutoukou. Il collecte le précieux liquide dans un récipient propre, nous expliquant que le processus peut être répété pour augmenter la pureté et la concentration de l’alcool.

Enfin, il nous propose de goûter le koutoukou fraîchement distillé. L’alcool est fort, mais il a un goût distinctif qui reflète les traditions et le savoir-faire locaux. Parfois, nous apprend-il, des herbes, des épices ou des fruits sont ajoutés pour enrichir les saveurs.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  Côte d’Ivoire

J 734 MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 735 MONT TONKOUI MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 735 LES CASCADES D’YPOU MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

LA CERCOPITHEQUE DE CAMPBELL OU MONE DE CAMPBELL FORET DE GBEPLEU MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 735 LES SINGES DE LA FORET SACREE DE GBEPLEU MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 CEREMONIE AVEC MASQUE GBA MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 LES SCULPTEURS DE DIOULABOUGLOU ET LE BOIS D’ALOI MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 LES TISSERANDS DE MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 GRAND MARCHE DU VENDREDI MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 737 LE VILLAGE DE BOUNI – I MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 737 BOUNI – DANSES TRADITIONNELLES et Ia CEREMONIE DES MASQUES MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

DONS DE PANSEMENTS VILLAGE DE SILIKORO COTE D’IVOIRE

J 737 SILLAKORO, LE VILLAGE DES POISSONS-CHATS SACRES (OU SILURES) MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 738 LA DENT DE MAN ET LA CASCADE DES VAUTOURS – MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 740 DEPART DE MAN POUR LE PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 740 LES PANTATIONS D’HEVEA PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 740 LA FILIERE DU CACAO PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 740 INSTALLATION AU B&B DE DAOBLY ET VISITE DU VILLAGE PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 743 COURS DE CUISINE AU B&B DE DAOBLY ET DEGUSTATION DE SOUPE DE PIEDS DE PORC AU VILLAGE PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 741 DEPART POUR LE CAMPEMENT DU PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

MARTIN CHASSEUR DU SENEGAL PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

PAPILLON Grand Eclaireur Catuna angustatum PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

PAPILLON EUPHAEDRA HEBES PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

CERCOPITHEQUE PETAURISTE PARC NATIONAL DU TAÏ MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 745 LA PAILLOTTE GOURMANDE CORNICHE DE SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 745 RESIDENCE CHEZ MARLENE SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 746 RESTAURANT LA PLACE SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 747 MANI – Plage de la dodo et l’ ECOLODGE TABAOULE SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 747 BAIE DE DAWA ou Dahoua SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 747 RESTAURANT DE L’HOTEL DU KAKOUM GRAND BEREBY SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 747 GRAND BEREBY SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

CRABE POILU POINTE DE TAKI SAN PEDRO REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

TISSERIN A TETE NOIRE POINTE DE TAKI SAN PEDRO REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 748 LA POINTE DE TAKI SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 748 LE ROCHER DES AMOUREUX SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 748 RESTAURANT PIZZERIA LE RIALTO SAN PEDRO – REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 749 PLAGE DE MONOGAGA SAN PEDRO – SASSANDRA REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

LE FOUTOU BANANE PAILLOTE CALAO2 SASSANDRA COTE D’IVOIRE

L’AGOUTI SAUCE GRAINE PAILLOTE CALAO2 SASSANDRA COTE D’IVOIRE

PAILLOTE CALAO2 SASSANDRA COTE D’IVOIRE

MARTIN CHASSEUR DU SENEGAL PISTE VERS LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

CALAO LONGIBANDE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 LE GAOULOU ET LE PONT DU GENERAL WEYGAND LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 ACCUEIL COLA PIMENT ALCOOL DE CANNE- RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 DEJEUNER- RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 PIROGUE SUR LE FLEUVE SASSANDRA RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 EXCURSION SUR UNE DES ILES DE GAOULOU FLEUVE SASSANDRA RO-RO VILLAGE COTE D’IVOIRE

GLAREOLE AUREOLEE FLEUVE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

CREVETTE BALAIS ATYA FLEUVE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 751 LA PLAGE DE DREWIN SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 751 MAQUIS ECOSURF ANUNU PLAGE DE DREWIN SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 L’ÉGLISE CATHOLIQUE DE LA PAROISSE SAINT-ANDRÉ (SAN ANDREA)SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 HOTEL LA TERRASSE ET VUE SUR LA BAIE DE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

LE CERCOPITHEQUE DE LOWE FORET SACREE DE SASSANDRA

J 752 les CERCOPITHEQUES DE LOWE FORET SACREE DE LA BAIE DE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 LE QUARTIER COLONIAL DE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 MAQUIS CODE VIP SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 754 BOHICO REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 755 LE PARC NATIONAL D’AZAGNY REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 756 BALLADE LAGUNAIRE GRAND LAHOU REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

VIDEOS sur Man Côte d’ivoire et ses environs

AUTRES ARTICLES SUR Man Côte d’Ivoire à DISPOSITION :

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La Cuisine ivoirienne

Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine ivoirienne

J 735 RESTAURANT SNACK BOULANGERIE ALI BABA MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

Lors de notre visite au restaurant snack boulangerie Ali Baba à Man, nous avons été tentés par plusieurs plats délicieux qui nous ont laissés bonne impression .
Bastien a opté poour la pizza jambon. La pâte, cuite à la perfection, était à la fois croustillante et moelleuse. Margot et Nadège ont été séduites par le hamburger double cheese burger. Les deux galettes de bœuf étaient juteuses et bien assaisonnées, tandis que le fromage fondait délicieusement sur la viande chaude. Les garnitures fraîches, comme la laitue croquante, les tomates juteuses et les oignons croustillants, ajoutaient une touche de fraîcheur à chaque bouchée. Le tout était enveloppé dans un pain moelleux, légèrement grillé, qui tenait parfaitement en main.
Le plat mixte, un mélange de poulet en morceaux, de gésiers, de foie et de cœur, a été une expérience culinaire unique. Les morceaux de poulet étaient tendres et savoureux, avec une marinade épicée qui rehaussait leur goût. Les gésiers, le foie et le cœur étaient cuits à la perfection, offrant une texture riche et un goût intense. Ce plat était un véritable hommage à la cuisine locale, avec des saveurs authentiques et robustes
Dommage que le sourire de la serveuse soit absent et qu’elle donnait l’impression d’être dérangée par notre présence…

RESTAURANT DE L’HOTEL AMOITRIN

Pour notre premier dîner en Côte d’Ivoire, nous avons choisi le restaurant de notre hôtel, l’Hôtel Amoitrin. Le cadre du restaurant de l’hôtel Amoitrin est accueillant et empreint de charme local.
Nous sommes pleinement satisfaits par la qualité des plats ainsi que par la quantité servie. Le restaurant offre une variété de mets savoureux qui reflètent la richesse culinaire ivoirienne, préparés avec soin et présentés de manière appétissante. La générosité des portions ajoute à notre satisfaction, faisant de ce premier repas un moment mémorable de notre séjour.
Le poulet yassa est excellent, identique à ceux que nous avons savourés au Sénégal. Le poulet en sauce rappelle notre poulet chasseur, parfaitement cuisiné et bien relevé. Les spaghettis bolognaise sont également très bons et bien servis, ajoutant une touche italienne à ce festin.

C »est ici lors de notre séjour que nous avons eu l’occasion de déguster un plat unique et savoureux : la fricassée de gros escargots africains, connue localement sous le nom de gbeda.

Ayant déjà observé ces escargots imposants en Guinée, notre curiosité gastronomique nous a poussés à en goûter ici.
Lorsque le plat est arrivé à notre table, l’odeur alléchante des escargots cuits avec des épices locales et des herbes fraîches nous a immédiatement mis en appétit. La fricassée de gbeda était servie avec une sauce riche et parfumée, mélangeant des saveurs de tomates, d’oignons, d’ail et de piment.

L’hôtel Amoitrin à Man propose également un autre plat populaire et savoureux : l’attieke au thon. L’attieke, un aliment traditionnel ivoirien à base de manioc fermenté, est souvent comparé au couscous en raison de sa texture granuleuse. Au restaurant de l’hôtel Amoitrin, il est servi avec du thon, offrant une combinaison délicieuse et nourrissante.

L’attieke est préparé en râpant le manioc fermenté, puis en le cuisant à la vapeur jusqu’à ce qu’il soit léger et moelleux. Pour accompagner ce plat, le thon est généralement grillé ou cuit à la poêle avec des épices, des oignons, des tomates et des poivrons, créant une sauce savoureuse et parfumée. Cette combinaison de manioc et de poisson est souvent agrémentée d’une salade de crudités et d’une sauce piquante pour rehausser les saveurs.

Ce plat est non seulement délicieux mais aussi représentatif de la cuisine ivoirienne, offrant un mélange harmonieux de textures et de goûts. L’attieke au thon est apprécié pour sa simplicité et son caractère réconfortant, faisant de lui un choix parfait pour un repas au restaurant de l’hôtel Amoitrin à Man.
Nous avons également testé le lapin chasseur, excellent

la SOUPE DE CARPE MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST MAN CASCADES COTE D’IVOIRE

Au cœur de Man, dans un maquis appelé Les Délices de l’Ouest, la soupe de carpe se révèle être une expérience culinaire mémorable. La carpe, soigneusement sélectionnée au marché local, est nettoyée et découpée en morceaux. Dans une grande marmite, un peu d’huile de palme chauffe doucement, accueillant des oignons émincés, de l’ail, et des piments frais. Les arômes commencent à s’épanouir tandis que les ingrédients dorent légèrement.
Des tomates fraîches, coupées en dés, rejoignent le mélange, mijotant jusqu’à ce qu’elles se décomposent pour former une base épaisse. Les épices locales, comme le poivre noir, le poivre blanc, et une touche de gingembre râpé, viennent rehausser les saveurs. Des cubes de bouillon de poisson sont parfois ajoutés pour enrichir encore plus la soupe.
Les morceaux de carpe plongent dans la marmite, suivis de légumes variés comme des carottes, des aubergines et du gombo. L’eau ou le bouillon de poisson est versé pour couvrir les ingrédients, et la soupe mijote lentement. Le poisson devient tendre, imprégné des saveurs des épices et des légumes. L’assaisonnement est ajusté avec du sel et un peu de piment supplémentaire, selon les goûts.
Servie chaude, la soupe de carpe s’accompagne de riz ou de foutou, apportant une touche de tradition ivoirienne. Aux Délices de l’Ouest, chaque bol de cette soupe raconte une histoire de saveurs locales et de cuisine réconfortante, créant une expérience culinaire inoubliable.

MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST

C’est au Maquis Les Délices de l’Ouestque nous retrouvons Enzo et Adèle, qui viennent de nous rejoindre en Côte d’Ivoire après avoir prolongé de quelques jours leur étape à Nzérékoré. Ce maquis, sympathique et accueillant, est réputé pour ses repas servis rapidement et à des prix très abordables (moins de 17000 FCFZ pour six personnes).

Le menu propose une variété de plats délicieux, notamment des poulets yassa, du tchep, et du riz sauce viande. Chaque plat reflète la richesse et la diversité de la cuisine ivoirienne, préparée avec soin et passion.

Le poulet yassa, mariné dans un mélange d’oignons, de citron et d’épices avant d’être grillé à la perfection, offre une explosion de saveurs à chaque bouchée. Le tchep, ou riz au gras, est une autre spécialité du maquis, avec son riz cuit dans une sauce riche et épicée, accompagné de légumes et de viande tendre. Le riz sauce viande, quant à lui, est un plat réconfortant où le riz est nappé d’une sauce savoureuse, parsemée de morceaux de viande juteuse.

Les Délices de l’Ouest, avec son ambiance conviviale et son service efficace, est l’endroit idéal pour se retrouver !

 

LA PAILLOTTE GOURMANDE

À notre arrivée à San Pedro, nous avons décidé de nous diriger vers la Corniche, l’endroit où la mer nous attendait avec toutes ses promesses. C’était l’heure du repas, et retrouver la côte était pour nous l’occasion rêvée de savourer les poissons et crustacés qui nous avaient tant manqué depuis notre départ de Conakry. En consultant Google, nous avons découvert La Paillote Gourmande, un restaurant qui semblait idéal avec sa situation en bord de plage. L’idée de déguster des plats de fruits de mer tout en profitant de la vue sur l’océan nous a immédiatement séduits.

Mais hélas, à notre grande déception, il n’y avait ni poissons ni crustacés sur le menu. Une décision administrative avait imposé une pause d’un mois pour toute la pêche côtière. Nous nous sommes donc rabattus sur des brochettes de bœuf et du poulet.

Les soucis ont continué, malheureusement. Le temps d’attente a été extrêmement long, nous avons dû patienter plus d’1h30 avant d’être servis. À cela se sont ajoutées des erreurs dans le service : il manquait des assiettes et des couverts, ce qui a encore retardé notre repas de 10 minutes supplémentaires. L’organisation et le service étaient regrettables.

Le patron est venu s’excuser et nous a offert deux boissons en dédommagement, mais cela n’a pas atténué notre déception. Nous étions les seuls clients et il est incompréhensible de mettre autant de temps pour la cuisson de quelques brochettes et frites, qui sont arrivées à peine cuites. Cette expérience, bien que dans un cadre agréable, n’a pas été à la hauteur de nos attentes.

RESTAURANT LA PLACE SAN PEDRO

Le Restaurant La PLACE, niché au pied de notre résidence, a été une agréable découverte lors de notre récente visite. Dès notre arrivée, nous avons été impressionnés par l’intérieur chic et raffiné. Les tables étaient soigneusement préparées, ornées de verres à vin et à eau, de couverts élégants et de belles assiettes.

Nous avons eu l’occasion de goûter à une variété de plats : des gambas à l’ail succulentes, des pizzas savoureuses, un filet de bœuf parfaitement grillé et des nems croustillants. Bien que nous n’ayons pas pu déguster de poisson ni de fruits de mer en raison de la fermeture du port, nous avons apprécié chaque bouchée de notre repas.

L’espace gastronomique et ludique est parfait pour toutes sortes de réceptions. Nous avons également profité des jeux de billard et de baby-foot. Cependant, l’organisation mérite quelques ajustements : le service était un peu lent et les plats n’ont pas été servis en même temps. Malgré cela, la qualité des plats nous a conquis, et nous avons passé un très bon moment à La PLACE.

RESTAURANT DU KAKOUM GRAND BEREBY

Lors de notre voyage en Côte d’Ivoire, nous avons eu la chance de découvrir un véritable joyau culinaire : **Restaurant du Kakoum** à Grand Bereby. Niché dans cette charmante ville côtière, le restaurant nous a captivés dès notre arrivée avec son atmosphère chaleureuse et accueillante.

Dès que nous avons franchi le seuil, l’odeur alléchante des fruits de mer frais nous a enveloppés. Le menu, riche et varié, mettait en avant des plats locaux préparés avec des ingrédients frais et savoureux. Nous avons opté pour une pierrade de la mer composée de langouste, gambas, calmar et mérou. Chaque bouchée était un délice, sublimée par une cuisson parfaite et des assaisonnements bien équilibrés.

Nadège a choisi le mérou sauce au poivre vert, cuisiné à la perfection, un plat qui a éveillé ses papilles par sa richesse de saveurs. Enzo, quant à lui, s’est laissé tenter par les gnocchis aux écrevisses, un mélange harmonieux de textures et de goûts. Adèle, préférant jouer la sécurité, a opté pour une pizza, mais même celle-ci s’est révélée être une merveille de simplicité et de goût.

Margot a été ravie par le tartare de thon, excellent et très bien servi, qui a su sublimer la fraîcheur du poisson. Bastien, de son côté, a choisi un filet de bœuf sauce crème, un classique parfaitement exécuté, qui a su combler son appétit avec brio.

L’addition, un peu plus élevée que d’habitude, était largement méritée et justifiée par la qualité des plats et le service très attentionné. Le personnel, avec leur accueil chaleureux et leur souci du détail, a rendu cette expérience encore plus mémorable.

Ajoutons que l’environnement de l’hôtel est exceptionnel. Une très belle piscine au bord d’une des plus belles plages de la région offre un cadre idéal pour se détendre et profiter de la beauté naturelle de Grand Bereby.

Notre découverte du Restaurant du Kakoum à Grand Bereby a été un véritable coup de cœur. Si vous êtes de passage en Côte d’Ivoire, ne manquez pas de faire un détour par ce restaurant exceptionnel pour une expérience gastronomique inoubliable.

RESTAURANT PIZZERIA LE RIALTO

Nous avons déjeuné au Restaurant Pizzeria Le Rialto, situé à proximité du Rocher des Amoureux à San Pedro. Le cadre est superbe, avec des tables disposées autour d’une piscine, créant une ambiance détendue et agréable. Le décor, avec ses touches italiennes et son atmosphère conviviale, ajoute une touche de charme à l’ensemble.

Nadège et les enfants ont opté pour des pizzas, qui étaient non seulement excellentes mais aussi généreusement portionnées. Les garnitures étaient savoureuses et la pâte parfaitement croustillante, rappelant les meilleures pizzerias italiennes. Pour ma part, j’ai choisi un mérou sauce au poivre vert, préparé avec soin et riche en saveurs, démontrant l’engagement du restaurant envers la qualité des ingrédients et la précision de la cuisine.

Bien que le service ait été un peu lent, des cacahuètes nous ont été offertes pour nous faire patienter, ajoutant une touche attentionnée à notre expérience. Le personnel était aimable et attentif, s’assurant que nous nous sentions les bienvenus et bien pris en charge.

C’était un déjeuner mémorable dans un cadre raffiné, où la beauté du lieu se mêle à la qualité des plats pour créer une expérience gastronomique des plus plaisantes. Le Rialto est sans aucun doute une adresse incontournable pour savourer une excellente pizza ou un plat raffiné dans un environnement enchanteur à San Pedro.

RESTAURANT CALAO 2

À Sassandra, nous avons eu la chance de découvrir un plat authentique à base de viande de brousse : l’agouti. L’une des découvertes les plus surprenantes fut l’agouti, également connu sous le nom de rat de brousse. En réalité, il s’agit du ragondin, une viande prisée en Côte d’Ivoire. Sa chair rappelle celle du lapin, et sa préparation traditionnelle en fait un mets délicat et savoureux.

Nous avons dégusté ce délice local à la paillotte de plage CALAO 2, située sur la plage de Sassandra. Ce lieu charmant nous a offert une véritable immersion dans les traditions culinaires locales, avec une vue imprenable sur le Wharf. Au menu, nous avons pu savourer l’agouti sauce graine ainsi que le mouton sauce aubergine, le tout à des prix très abordables, inférieurs à 1500 FCFA.

Lorsque les plats sont arrivés, nous avons été accueillis par des morceaux d’agouti en sauce, préparés avec des épices locales et une sauce riche à base de graines. La viande était cuite à la perfection, offrant une texture délicate et un goût unique, légèrement sauvage mais très agréable. La sauce, onctueuse et parfumée, complimentait parfaitement la viande, et le mélange d’épices ajoutait une profondeur de saveur qui nous a ravis.

Chaque bouchée était une aventure gustative, nous permettant de découvrir des saveurs nouvelles. Nous avons pris notre temps pour savourer ce plat extraordinaire, tout en profitant de l’ambiance chaleureuse de CALAO 2 et de son emplacement idéal avec vue sur la mer. Cette expérience culinaire restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre voyage à Sassandra.

RO-RO VILLAGE

Le Ro-Ro Village à Gaoulaou est vraiment un joyau. Dès notre arrivée, Romain Adetou, le propriétaire, nous a accueillis chaleureusement avec le traditionnel cola au piment, arrosé d’un alcool de sirop de canne rappelant le rhum de mélasse. Situé en bordure du fleuve, le site offre une vue imprenable sur les berges opposées, un spectacle naturel à couper le souffle.

Le nom Ro-Ro Village (Ro pour Romain et Ro pour Rose son épouse) reflète l’union et l’accueil chaleureux de ses propriétaires. Les chambres, chacune portant le nom d’un animal, sont magnifiquement décorées avec des reliefs en tête de lit représentant l’animal désigné. Les installations sont modernes et confortables, comprenant des salles de bains avec baignoire et climatisation, assurant un séjour des plus agréables. Les tarifs sont raisonnables, allant de 30 à 40 000 FCFA.

Côté cuisine, nous avons été agréablement surpris par la qualité des plats. La carpe de mer en sauce tomates et poivrons était un véritable délice, tout comme le poulet grillé, tous deux servis généreusement. Les accompagnements d’alloco, de frites d’ignames et de sauce piment ajoutaient une touche locale savoureuse à nos repas.

Le Ro-Ro Village est à seulement une demi-heure de Sassandra, un lieu parfait pour se reposer et se ressourcer. C’est également le point de départ idéal pour des excursions en pirogue sur le fleuve Sassandra ou pour explorer les îles de Gaoulou, encore couvertes de forêt primaire. Un véritable havre de paix et de découverte.

MAQUIS DE PLAGE ANUNU ECOSURF

Lors de notre voyage à Sassandra, nous avons trouvé un agréable endroit pour nous restaurer sur la plage de Drewin : le maquis Anunu Ecosurf.

Ce petit maquis de plage, très prisé par les surfeurs, propose une cuisine simple mais délicieuse.

Nous avons savouré un poulet grillé au barbecue, accompagné d’une sauce tomate épicée parfaitement relevée. Les plantains frits, ou alloco, étaient également excellents.

L’environnement est magnifique, avec une vue superbe sur la plage et l’océan.

Anunu Ecosurf est un lieu idéal pour déguster un bon repas tout en profitant de la beauté naturelle de la côte ivoirienne.

MAQUIS CODE VIP

C’est le moment idéal après la visite du quartier colonial pour faire une pause déjeuner dans un maquis local. Au menu, nous avons savouré un excellent poulet en sauce basquaise, légèrement piquante, ainsi qu’une superbe platrée d’écrevisses. Un véritable régal pour conclure cette matinée riche en découvertes historiques et culturelles. Le Maquis code VIp offre un espace confortable avec des salons et tables basses sur une terasse protégée du soleil mais ouverte à la brise. Idéal

AOUT DEBUT DE LA RECOLTE DU RIZ BOHICO COTE D’IVOIRE

TECHNIQUE DU FUMAGE DES POISSONS AU BARBECUE BOHICO COTE D’IVOIRE & GRAND LAHOU

RESTAURANT LOUNGE BAR LIVINGSTONE GRAND LAHOU

Après cette exploration fascinante, nous avons poursuivi notre route jusqu’à Grand-Lahou, où nous nous sommes arrêtés au Livingstone Restaurant Bar Lounge.

Cet établissement charmant  offre une ambiance à la fois relaxante et conviviale. Le restaurant est impeccablement propre et le service est particulièrement attentionné.

En demandant des informations sur la disponibilité des plats, nous avons eu la surprise de découvrir que tout était non seulement disponible mais aussi préparé en moins d’une heure, ce qui est assez exceptionnel en Côte d’Ivoire. Nous avons dégusté des plats locaux exquis, copieux et magnifiquement présentés. Nous avons particulièrement apprécié le filet de bœuf accompagné de sa purée fromagée onctueuse, les brochettes de poisson, ainsi que les pizzas à la viande hachée, tout simplement divines.

Nous y sommes donc retournés pour déguster d’autres plats comme les gambas à l’ail et l’échine de porc et sommes aussi enchantés que nors de notre première visite !

RESTAURANT DE L’HÔTEL LE RAVIN

Côté restauration, nous ne pouvons que féliciter l’équipe de l’Hôtel Le Ravin à Grand Lahou.

Certes, il est recommandé de réserver les plats à l’avance, mais ils sont servis à l’heure que nous précisons, ce qui est rare en Côte d’Ivoire.

De plus, les plats sont très bien préparés. En particulier, nous avons apprécié les entrecôtes tendres à souhait, le poisson à la ravinoise accompagné d’une excellente sauce tomate et poivron, ainsi que la marmite de poisson, tout simplement excellente.

Notre séjour à l’Hôtel Le Ravin a été une expérience mémorable, combinant confort, détente et découverte de la beauté naturelle et du patrimoine culturel de Grand-Lahou. Nous recommandons vivement cet établissement à quiconque visite la région.

LES LOGEMENTS

HOTEL AMOITRIN

L’Hôtel Amoitrin Man est une oasis de confort et de tranquillité. Les chambres spacieuses et bien aménagées de l’hôtel garantissent un séjour agréable et reposant.
Chaque chambre est dotée de lits confortables, de la climatisation, d’une télévision et d’une salle de bains privative. La décoration est à la fois sobre et raffinée. Les grandes fenêtres des chambres offrent une vue imprenable sur les montagnes environnantes, et sur la piscine.
Nous apprécions particulièrement le confort exceptionnel de l’Hôtel Amoitrin Man, notamment la présence d’électricité 24h/24, d’eau chaude et d’une bonne pression d’eau dans les salles de bains.
Ces commodités sont d’autant plus précieuses après notre séjour en Guinée, où ces services étaient moins fiables.
Cet hôtel offre vraiment tout le nécessaire pour un séjour relaxant et agréable. Le personnel est serviable , attentif à nos besoins
Ajoutons à cela une belle piscine, bien entretenue, qui offre un espace de détente supplémentaire. Cette piscine est l’endroit idéal pour se rafraîchir et se relaxer, ajoutant une touche de luxe à notre séjour déjà plaisant.
Un service de garde assure la sécurité du parking
Chambres à 40000 et 45000 FCFA

B&B TRADITIONNEL DAOBLY

Nous avons décidé de passer également la nuit avant notre visite au Taï. L’accueil chaleureux et le cadre authentique de la hutte traditionnelle nous avaient bien plu, avec un lit ferme et une moustiquaire.

Les repas étaient simples mais corrects. Cependant, nous avons regretté que les plats servis la première soirée, ainsi que pour le déjeuner et le dîner du retour, soient les mêmes. Cela a quelque peu réduit notre enthousiasme, surtout après une journée d’exploration dans le parc. Malgré cela, l’expérience globale était agréable et nous avons apprécié l’atmosphère conviviale et les danses villageoises qui ont égayé notre séjour.

Le soir, les discussions vont bon train. Nous échangeons sur les coutumes locales et européennes, comparons les prix et le coût de la vie, et examinons les différences dans les vies familiales des uns et des autres. C’est un moment de partage et d’apprentissage mutuel, où chacun raconte ses expériences et ses traditions, créant ainsi des liens forts et enrichissants. Ces conversations nous permettent de mieux comprendre et apprécier la diversité culturelle qui nous entoure à Daobly, renforçant notre sentiment de communauté et d’entraide.

LE CAMPEMENT ECOTOURISME TAÏ

Après 10 km de marche à travers la forêt, nous sommes finalement arrivés au campement d’écotourisme du parc national du Taï. Dès notre arrivée, il était évident que les mesures d’hygiène étaient strictement observées ici. Nous avons dû nous séparer de nos bottes et chaussures de marche, les plongeant dans une eau désinfectante pour prévenir la propagation de maladies et protéger l’écosystème fragile de la forêt.

Le campement est superbement implanté au milieu de la forêt, offrant une expérience unique d’immersion totale dans la nature. Nos tentes étaient confortables, chacune équipée d’une annexe pour la douche et les toilettes, ainsi que de moustiquaires pour nous protéger des insectes. Une petite terrasse devant chaque tente permettait de se reposer tout en écoutant les bruits apaisants de la forêt.

Pour le déjeuner, nous nous sommes installés et avons savouré une salade de tomates et d’oignons, suivie d’un ragoût d’ignames à la viande, le soir une salade de chou et  du riz avec une sauce aubergine, ou encore le lendemain  de l’attiéké accompagné d‘une sauce feuilles. Prudence, notre cuisinière talentueuse, était aux fourneaux dès le matin, préparant chaque plat avec soin et dévouement. Les saveurs étaient exquises, chaque bouchée nous plongeant un peu plus dans la culture culinaire locale.

Pendant notre séjour, le campement a également été l’occasion d’observer la faune environnante. Nous avons eu la chance de voir des cercopithèques pétauristes sautant de branche en branche et même un athérure africain, une rencontre rare et mémorable. Ces moments d’observation, combinés à l’accueil chaleureux et à la délicieuse cuisine, ont fait de notre séjour au campement d’écotourisme du Taï une expérience inoubliable.

HOTEL ANGE ISSIA

À notre arrivée à Issia, nous nous installons à l’hôtel Ange. Niché au cœur de paysages verdoyants, ce village se distingue par sa culture et ses traditions riches. Les habitants, principalement agriculteurs, cultivent des produits tels que le cacao, le café et l’hévéa.

Les chambres de l’hôtel sont belles et confortables, dotées d’eau chaude et d’une bonne pression, de télévisions, et même d’un petit salon. Le restaurant de l’hôtel propose quelques plats disponibles, mais de qualité. C’est l’occasion parfaite pour déguster d’excellents escargots africains, une véritable découverte culinaire pour nous. Le poulet braisé est aussi très bon et mérite d’être mentionné.

Issia est également connue pour ses cérémonies traditionnelles, où les danses, chants et rituels jouent un rôle central dans la vie communautaire. Après une journée de voyage et d’aventures, cet endroit est un véritable havre de paix et de confort, enrichi par la culture vibrante de ses habitants.

RESIDENCE CHEZ MARLENE SAN PEDRO

Nichée en plein cœur de San Pedro, cette propriété offre un emplacement central idéal. À quelques pas seulement, on trouve un commissariat, un supermarché, le port maritime, la rue des banques et la plage. Les lieux de divertissement sont toujours à portée de main, ajoutant à la commodité et au charme de l’endroit.

Nous avons été séduits par les nombreux avantages offerts. La cuisine fonctionnelle nous a permis de préparer nos repas en toute autonomie, tandis que la connexion Wi-Fi nous a permis de rester connectés et de partager nos expériences avec nos proches. Le parking gratuit a facilité nos déplacements, et la possibilité d’accueillir nos animaux de compagnie a rendu notre séjour encore plus agréable.

Pour nos moments de détente, la télévision a été une présence réconfortante, et l’ascenseur a facilité l’accès à notre logement. Nous avons également apprécié la disponibilité d’un lave-linge (service payant) pour entretenir notre linge. Enfin, les caméras de surveillance extérieures ont ajouté une touche de sécurité rassurante, nous permettant de profiter pleinement de notre séjour sans souci.

Le grand marché se situe de l’autre côté de la rue, offrant une accessibilité immédiate à une variété de produits frais et locaux. Nous avons trouvé des restaurants également au rez-de-chaussée de la résidence, ce qui s’est avéré très pratique pour nos repas. La propriété elle-même est très propre et spacieuse, avec toutes les commodités nécessaires pour un séjour confortable et agréable.

RO-RO VILLAGE

Le Ro-Ro Village à Gaoulaou est vraiment un joyau. Dès notre arrivée, Romain Adetou, le propriétaire, nous a accueillis chaleureusement avec le traditionnel cola au piment, arrosé d’un alcool de sirop de canne rappelant le rhum de mélasse. Situé en bordure du fleuve, le site offre une vue imprenable sur les berges opposées, un spectacle naturel à couper le souffle.

Le nom Ro-Ro Village (Ro pour Romain et Ro pour Rose son épouse) reflète l’union et l’accueil chaleureux de ses propriétaires. Les chambres, chacune portant le nom d’un animal, sont magnifiquement décorées avec des reliefs en tête de lit représentant l’animal désigné. Les installations sont modernes et confortables, comprenant des salles de bains avec baignoire et climatisation, assurant un séjour des plus agréables. Les tarifs sont raisonnables, allant de 30 à 40 000 FCFA.

Côté cuisine, nous avons été agréablement surpris par la qualité des plats. La carpe de mer en sauce tomates et poivrons était un véritable délice, tout comme le poulet grillé, tous deux servis généreusement. Les accompagnements d’alloco, de frites d’ignames et de sauce piment ajoutaient une touche locale savoureuse à nos repas.

Le Ro-Ro Village est à seulement une demi-heure de Sassandra, un lieu parfait pour se reposer et se ressourcer. C’est également le point de départ idéal pour des excursions en pirogue sur le fleuve Sassandra ou pour explorer les îles de Gaoulou, encore couvertes de forêt primaire. Un véritable havre de paix et de découverte.

RESIDENCE OWEKEN SASSANDRA

Nous avons découvert une perle rare en matière de logement, parfaite pour ceux qui recherchent confort et sécurité : la RESIDENCE OWEKEN à Sassandra. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par cette villa de plain-pied avec un parking pratique devant la porte, au sein d’une propriété fermée et sécurisée. Un lieu idéal pour poser nos valises en toute tranquillité.

La villa offre deux magnifiques chambres climatisées, chacune dotée d’une salle de bains individuelle complète avec eau chaude, bonne pression et toilettes. Un véritable luxe qui assure confort et intimité.

Le séjour est extrêmement spacieux, avec une grande table conviviale pour partager les repas et un salon élégant, équipé d’une télévision avec accès à Canal+. Un espace parfait pour se détendre après une journée de découverte.

La cuisine est vaste et superbement équipée, avec un grand réfrigérateur, un congélateur, un four, un micro-ondes et des plaques de cuisson au gaz. Tout est pensé pour rendre le séjour aussi agréable que possible.

Enfin, toutes les fenêtres sont pourvues de moustiquaires, un détail appréciable pour profiter pleinement des soirées tropicales sans être dérangé.

En somme, la RESIDENCE OWEKEN se distingue par son confort exceptionnel et ses équipements de qualité, faisant de chaque séjour une expérience mémorable.

HOTEL LE RAVIN

Lors de notre visite de la région de Grand-Lahou, nous avons découvert l’Hôtel Le Ravin, un véritable havre de paix niché dans un cadre pittoresque. Dès notre arrivée, nous avons été charmés par l’accueil chaleureux de Françoise, la propriétaire.

L’hôtel propose des cabanons confortables, chacun équipé d’une salle de bains individuelle et d’une télévision. Bien que le wifi ne soit pas très performant, cela n’a en rien diminué notre plaisir de séjourner dans cet endroit. Les cabanons sont répartis dans des allées joliment fleuries, ajoutant une touche de beauté et de tranquillité à notre séjour.

L’hôtel dispose d’une très belle piscine, entourée de tables aménagées qui permettent de profiter pleinement de cet espace agréable. Nous avons particulièrement apprécié observer les calaos et les touracos gris qui venaient en grand nombre se nourrir dans les palmiers environnants.

Ajoutons à cela que les véhicules sont garés en sécurité à l’intérieur de l’enceinte de l’hôtel

Notre séjour à l’Hôtel Le Ravin a été une expérience mémorable, combinant confort, détente et découverte de la beauté naturelle et du patrimoine culturel de Grand-Lahou. Nous recommandons vivement cet établissement à quiconque visite la région.

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