La cuisine ivoirienne – COTE D’IVOIRE *
La cuisine ivoirienne est un trésor culinaire riche, marqué par la diversité de plats issus des différents groupes ethniques qui composent la nation. En explorant les délices culinaires de la Côte d’Ivoire, nous découvrons une mosaïque culturelle vibrante. Les grandes vagues de peuplement venues du nord, avec les Sénoufos et les Malinkés, de l’est avec les Akans, et de l’ouest avec les Krou, ainsi que les migrations postcoloniales, ont façonné le peuple ivoirien et sa cuisine unique.
Les Ivoiriens sont de fins gourmets, et pour eux, l’alimentation dépasse largement le simple besoin de se nourrir. La cuisine ivoirienne, c’est vivre une expérience sensorielle incomparable, immergée dans une ambiance festive, chaleureuse et conviviale. Les repas ivoiriens sont colorés, variés, goûteux, épicés, parfois sucrés et souvent piquants. Que l’on soit novice ou adepte de longue date, la cuisine ivoirienne sait toujours éveiller tous les sens.
Nous avons eu la chance de découvrir cette richesse culinaire lors de divers festivals qui célèbrent les plats emblématiques tels que le foutou, le placali, l’alloco et l’igname.
Foutou et Foutou Banane au Domaine BINI
C’est au domaine BINI que nous avons découvert le foutou et le foutou banane, deux plats traditionnels essentiels à la cuisine ivoirienne, offrant des saveurs authentiques et réconfortantes. Le foutou, préparé à partir de manioc ou d’igname, a une texture lisse et élastique qui se marie parfaitement avec une variété de sauces. Quant au foutou banane, c’est une variante plus douce, faite à base de bananes plantains. Sa douceur naturelle contraste délicieusement avec les sauces épicées et savoureuses qui l’accompagnent.
Chaque région du pays, selon ses cultures vivrières locales, a développé des plats spécifiques avec des ingrédients plus consommés ici ou là. Par exemple, les ethnies du groupe Akan célèbrent l’igname en début d’année, une légumineuse très appréciée, dégustée avec des tomates, des oignons ou encore du poisson frit ou braisé. Dans le sud-ouest, à Grabo, on célèbre la récolte du riz en janvier, tandis que dans le nord-est, à Yézimala, on fête le maïs en juillet.
Cette diversité et cette richesse dans les plats que nous avons eu l’occasion de goûter illustrent parfaitement le dynamisme de la cuisine ivoirienne, un véritable reflet de la culture et des traditions du pays.
Lors de notre visite à Bohico, nous avons découvert une rizière où les méthodes de récolte du riz sont soigneusement appliquées pour garantir un rendement optimal. En août, les producteurs de riz se préparent à la récolte, une période cruciale de leur cycle agricole.
La récolte débute par une vérification de la maturité des grains, qui doivent être bien jaunes et avoir une humidité d’environ 20 à 24 %. Les agriculteurs de Bohico utilisent principalement des techniques manuelles pour la récolte, coupant les épis de riz à l’aide de faucilles. Cette méthode traditionnelle, bien que laborieuse, permet une sélection minutieuse des épis.
Après la coupe, les épis sont battus pour séparer les grains. À Bohico, le battage est souvent effectué manuellement, en frappant les épis contre une surface dure. Cependant, lorsque disponibles, de petites batteuses mécaniques peuvent être utilisées pour améliorer l’efficacité, rendant le processus plus rapide et moins pénible.
Une fois les grains séparés, ils sont nettoyés pour enlever les impuretés et séchés afin de réduire leur humidité à environ 14 %, ce qui est nécessaire pour un stockage adéquat. Le séchage se fait généralement en étalant les grains au soleil, une pratique qui permet de conserver leur qualité.
Le stockage du riz est une étape cruciale pour éviter les pertes. À Bohico, les grains sont souvent conservés dans des sacs en polyéthylène ou dans des silos hermétiques pour les protéger de l’humidité et des parasites, garantissant ainsi leur durabilité.
Cette visite nous a offert un aperçu précieux des efforts et des techniques déployés par les agriculteurs locaux pour produire du riz de qualité. Nous avons été impressionnés par leur dévouement et les défis qu’ils affrontent au quotidien dans le but de fournir cette ressource essentielle.
La patate douce est une culture importante en Côte d’Ivoire, tant sur le plan alimentaire qu’économique. Les principales régions productrices incluent le nord et le centre du pays, notamment Korhogo, Bouaké et Yamoussoukro. Plusieurs variétés sont cultivées, chacune avec des caractéristiques distinctes en termes de couleur de la chair (blanche, orange, violette) et de goût. Elle constitue une source de revenus significative pour de nombreux agriculteurs ivoiriens, vendue sur les marchés locaux et exportée vers d’autres pays de la sous-région.
Riche en vitamines (A, C, B6), minéraux (manganèse, potassium) et fibres, la patate douce joue un rôle crucial dans l’alimentation des populations rurales et urbaines. La variété à chair orange est particulièrement valorisée pour sa teneur élevée en bêta-carotène. Utilisée dans divers plats traditionnels ivoiriens, elle peut être bouillie, grillée, frite, comme ci contre au Domaine Bini ou ajoutée à des soupes et ragoûts. Elle est également utilisée dans la préparation de desserts, comme les beignets de patate douce.
Les agriculteurs rencontrent plusieurs défis, tels que les maladies des plantes, les ravageurs, et les fluctuations climatiques. L’accès limité aux semences de haute qualité et aux technologies agricoles modernes constitue également un obstacle. Cependant, des initiatives de recherche et de développement visent à améliorer les variétés de patate douce pour qu’elles soient plus résistantes aux maladies et plus productives. La transformation de la patate douce en produits à valeur ajoutée (farine, chips) offre des opportunités économiques supplémentaires.
Plusieurs projets soutenus par le gouvernement et des organisations internationales visent à renforcer les capacités des agriculteurs en matière de techniques de culture durable et de gestion des récoltes. Les instituts de recherche locaux travaillent sur l’amélioration des variétés de patate douce, notamment pour augmenter leur résistance aux maladies et leur rendement. La patate douce est une culture polyvalente et essentielle pour la sécurité alimentaire et le développement économique en Côte d’Ivoire.
Nous avons également découvert un autre plat typique au domaine BINI : le mouton sauce pistache. Ce plat est une véritable explosion de saveurs. La sauce pistache, onctueuse et parfumée, sublime la viande de mouton, qui est cuite à la perfection. Chaque morceau est tendre et juteux, offrant une texture agréable en bouche. La combinaison des saveurs de la pistache et du mouton crée un équilibre parfait entre le riche et le délicat. Déguster ce plat dans le cadre enchanteur du domaine BINI a été une expérience inoubliable, ajoutant une nouvelle dimension à notre exploration culinaire. Le charme du lieu, avec sa nature luxuriante et son ambiance sereine, a magnifié notre appréciation de cette spécialité locale.
Chaque grand groupe ethnique du pays possède au moins une spécialité locale qui a su conquérir des amateurs sur l’ensemble du territoire et au-delà. L’attiéké, par exemple, est devenu un symbole national. Fait à base de semoule de manioc, il est si représentatif de la culture ivoirienne que le gouvernement a revendiqué l’appellation protégée internationale auprès de l’organisation africaine de la propriété intellectuelle depuis le 3 août 2016.
Avec le temps et l’influence des cultures de la région ouest-africaine, les mets du terroir ivoirien se sont enrichis de nouveaux arômes. Les familles y ajoutent leur grain de sel, sans pour autant dénaturer les recettes de base. Les recettes dites de cuisine ivoirienne se retrouvent ici et là sous d’autres patronymes avec des variantes dans leur préparation. Par exemple, l’alloco, un plat incontournable en Côte d’Ivoire, vient du mot « loko » de la langue Bété à l’Ouest du pays. Il est fait de banane plantain, une ressource alimentaire importante pour les habitants de la zone forestière de la basse Côte d’Ivoire. Ce même plat, qui consiste simplement à faire frire la banane dans de l’huile, est nommé kéléwélé au Ghana et dodo au Bénin.
L’hôtel Amoitrin à Man propose ce plat populaire et savoureux : l’attieke au thon. L’attieke est souvent comparé au couscous en raison de sa texture granuleuse. Au restaurant de l’hôtel Amoitrin, il est servi avec du thon, offrant une combinaison délicieuse et nourrissante.
L’attieke est préparé en râpant le manioc fermenté, puis en le cuisant à la vapeur jusqu’à ce qu’il soit léger et moelleux. Pour accompagner ce plat, le thon est généralement grillé ou cuit à la poêle avec des épices, des oignons, des tomates et des poivrons, créant une sauce savoureuse et parfumée. Cette combinaison de manioc et de poisson est souvent agrémentée d’une salade de crudités et d’une sauce piquante pour rehausser les saveurs.
Ce plat typique est non seulement délicieux mais aussi représentatif de la cuisine ivoirienne, offrant un mélange harmonieux de textures et de goûts.
L’attieke au thon est apprécié pour sa simplicité et son caractère réconfortant, faisant de lui un choix parfait pour un repas au restaurant de l’hôtel Amoitrin à Man.
Nous avons également testé le lapin chasseur, excellent
Nous avons récemment découvert une recette exceptionnelle lors de notre visite au Domaine Bini : le cerf sauce gouagouassou. En nous promenant dans les jardins luxuriants du domaine, nous avons été séduits par les arômes envoûtants qui s’échappaient de la cuisine extérieure où les cuisiniers locaux s’affairaient.
Au Domaine Bini, nous avons été accueillis chaleureusement et conduits vers une cuisine en plein air, nichée au cœur de la végétation. Le chef nous a expliqué qu’il allait préparer un plat traditionnel ivoirien : le cerf sauce gouagouassou.
Pour préparer cette recette on commence par hacher finement les oignons, l’ail et le gingembre. Les tomates ont été découpées en petits dés, et les piments, soigneusement hachés. Le chef mélange les morceaux de cerf avec une partie des oignons, de l’ail, du gingembre, du sel et du poivre dans un grand bol. La viande a été laissée à mariner pendant une trentaine de minutes pour bien s’imprégner des saveurs.
Dans une grande marmite, on fait chauffer de l’huile d’arachide et on ajoute les morceaux de cerf marinés pour les faire dorer sur toutes les faces. Ensuite, les restes des oignons, de l’ail, du gingembre, ainsi que les tomates et les piments ont été ajoutés et revenus quelques minutes. Les feuilles de gouagouassou ont ensuite été incorporées, et tout a été bien mélangé. Nous avons couvert le tout avec environ un litre d’eau et ajouté le cube de bouillon. Le mélange a été porté à ébullition, puis mijoté doucement pendant environ une heure à une heure et demie, jusqu’à ce que la viande soit tendre.
Après avoir goûté, nous avons ajusté l’assaisonnement en sel et poivre. La sauce a été laissée à réduire légèrement pour atteindre une consistance parfaite. Le plat a été servi chaud, accompagné de riz blanc, offrant un contraste délicieux avec la sauce riche et savoureuse.
LA CUISINE IVOIRIENNE DE RUE : LE « STREET FOOD » EST INCONTOURNABLE.
Découvrir la Côte d’Ivoire à travers sa gastronomie est une aventure culinaire inoubliable. Imaginez-vous plongés dans un monde de saveurs exotiques et de plats traditionnels, chaque bouchée étant une invitation à explorer la richesse culturelle de ce magnifique pays.
Nous avons commencé notre périple gustatif avec quelques sauces emblématiques. La **sauce claire**, légère et subtile, constitue une base parfaite pour apprécier pleinement les autres ingrédients du plat.
Vient ensuite la **sauce graine**, épaisse et onctueuse, faite à partir de graines de palme. Son goût riche et profond nous a immédiatement transportés au cœur de la cuisine ivoirienne. Nous avons découvert un plat typique au domaine BINI : la gazelle sauce graine. Cette découverte culinaire nous a profondément marqués. Le plat, une spécialité locale, est préparé avec soin et passion. La sauce graine, épaisse et riche, enveloppe les morceaux de gazelle tendre et savoureuse. Chaque bouchée est un mélange harmonieux de saveurs, avec des nuances terreuses et épicées qui se marient parfaitement. La viande de gazelle, délicatement cuite, fond dans la bouche, offrant une expérience gustative exceptionnelle. Le cadre du domaine BINI, avec son atmosphère paisible et naturelle, a rendu cette découverte encore plus mémorable. Partager ce repas dans un tel environnement a ajouté une dimension unique à notre voyage, nous connectant encore plus profondément à la culture et aux traditions locales.
La sauce feuille, souvent préparée avec des feuilles locales comme le kplala ou le gboma, a ajouté une touche de fraîcheur et de verdure à notre repas.
Au campement du parc national du Taï, nous avons eu l’occasion de goûter une sauce feuille délicieuse, préparée à base de feuilles de manioc et de pommes de terre. Après une journée d’exploration et d’observation des colobes rouges dans la canopée, nous avons rejoint notre campement où une cuisinière locale nous a accueillis avec un sourire chaleureux et un festin en préparation.
La sauce feuille, un plat traditionnel de la région, est un véritable délice pour les sens. Les feuilles de manioc, fraîchement cueillies, sont soigneusement lavées, puis pilées jusqu’à obtenir une texture fine. Elles sont ensuite mijotées dans une sauce riche et onctueuse. La base de la sauce est souvent préparée avec des oignons, des tomates, de l’huile de palme et des épices locales, créant une combinaison de saveurs à la fois profonde et réconfortante.
Les feuilles de manioc apportent une légère amertume qui équilibre parfaitement la richesse de la sauce. Parfois, des morceaux de poisson ou de viande comme ici du boeuf sont ajoutés pour compléter le repas, apportant une source supplémentaire de protéines et de saveurs.
Puis, nous avons goûté à la **sauce arachide**, une sauce crémeuse à base de pâte d’arachide, qui a réchauffé nos papilles avec ses notes douces et réconfortantes.
Un des moments forts de notre dégustation fut la découverte à Sassandra du **foutou**, le plat national. Ce mélange de banane plantain ou d’igname écrasée en boule, servi avec une sauce graine délicieuse, est un véritable régal. Sa texture unique et sa saveur délicate en font un incontournable de la cuisine ivoirienne.
Ce plat traditionnel est un véritable délice qui nous a conquis par sa simplicité et son goût authentique.
Le Foutou Banane est préparé à partir de bananes plantains et de ignames. Ces ingrédients sont soigneusement bouillis, puis écrasés et travaillés jusqu’à obtenir une texture lisse et élastique. Ce processus, bien que laborieux, est essentiel pour obtenir la consistance parfaite du foutou, qui se doit d’être à la fois tendre et consistant.
Ce plat est souvent servi avec une sauce savoureuse qui peut varier selon les préférences. Nous avons eu l’occasion de le déguster avec une sauce graine onctueuse et de l’Agouti, qui se marient à merveille avec le goût doux et léger du foutou. La combinaison des saveurs est un véritable festival pour les papilles, et le plat est souvent accompagné de viande ou de poisson pour un repas complet et équilibré.
Le **kédjénou**, un ragoût épicé cuit à l’étouffée, nous a séduits par ses arômes intenses. Que ce soit avec du poulet, du lapin ou de la pintade, ce plat est un exemple parfait de la maîtrise des épices et des techniques de cuisson traditionnelles.
J’ai découvert le plat traditionnel « kedjenou de volaille » à Oxygène Restaurant & Lounge à Abidjan. Le kedjenou de volaille est un plat ivoirien typique à base de poulet mijoté avec des légumes et des épices. Le poulet est cuit lentement dans une marmite hermétiquement fermée, permettant aux saveurs de se mélanger et de se concentrer. À Oxygène Restaurant 1 Lounge, le plat était préparé avec soin, offrant un poulet tendre et juteux, parfaitement assaisonné. Les légumes étaient cuits à la perfection, ajoutant des notes savoureuses et équilibrées au plat. C’était une expérience culinaire mémorable dans un cadre moderne et accueillant.
Pendant notre séjour au parc national du Taï, nous avons eu l’occasion de goûter un délicieux ragoût d’ignames préparé par le pzrsonnel du campement de l’écotourisme. Après une matinée passée à rejoindre le campement et après avoir observeé les cercopithèques pétaursites sautant gracieusement de branche en branche, nous avons rejoint notre tablée pour notre premier repas en forêt. Le ragoût d’ignames, un plat traditionnel, est préparé avec des ignames fraîchement récoltées, coupées en morceaux, puis mijotées dans une sauce épicée et parfumée. Les ignames, tendres et savoureuses, se marient parfaitement avec les épices locales, créant un plat réconfortant et nourrissant. Le ragoût contient également des morceaux de viande, souvent du poulet, du boeuf (comme ici) ou du poisson, et est assaisonné avec des feuilles et des herbes locales, ajoutant une profondeur de saveur unique.
Nous avons appris que les ignames jouent un rôle central dans l’alimentation locale. Elles sont non seulement une source importante de nutriments, mais aussi un symbole de prospérité et de fertilité dans de nombreuses cultures africaines. Le processus de préparation, de la récolte des ignames à leur cuisson lente, est une véritable tradition transmise de génération en génération.
À Sassandra, nous avons eu la chance de découvrir un plat authentique à base de viande de brousse : l’agouti. L’une des découvertes les plus surprenantes fut l’agouti, également connu sous le nom de rat de brousse. En réalité, il s’agit du ragondin, une viande prisée en Côte d’Ivoire. Sa chair rappelle celle du lapin, et sa préparation traditionnelle en fait un mets délicat et savoureux.
Nous avons dégusté ce délice local à la paillotte de plage CALAO 2, un lieu charmant qui nous a offert une véritable immersion dans les traditions culinaires de la région. Lorsque le plat est arrivé, nous avons été accueillis par des morceaux d’agouti en sauce, préparés avec des épices locales et une sauce riche à base de graines. La viande était cuite à la perfection, offrant une texture délicate et un goût unique, légèrement sauvage mais très agréable.
La sauce, onctueuse et parfumée, complimentait parfaitement la viande. Le mélange d’épices et de graines ajoutait une profondeur de saveur qui nous a ravis. Chaque bouchée était une aventure gustative, nous permettant de découvrir des saveurs que nous n’avions jamais goûtées auparavant.
Nous avons pris notre temps pour savourer ce plat extraordinaire, en appréciant non seulement la richesse de la cuisine locale, mais aussi l’ambiance chaleureuse de CALAO 2. Cette expérience culinaire restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre voyage à Sassandra.
Lors de notre déjeuner au **Yakro sur Seine**, nous avons eu le plaisir de déguster l’**agouti braisé**, une spécialité ivoirienne qui mérite d’être mise en avant. Ce plat traditionnel, souvent apprécié pour sa saveur riche et sa texture tendre, est préparé à partir d’un rongeur typique de la région, reconnu pour sa chair savoureuse.
L’agouti braisé est généralement mariné avec des épices locales, ce qui lui confère un goût exceptionnel. Au **Yakro sur Seine**, la préparation était particulièrement réussie, avec une cuisson parfaite qui a permis à la viande de conserver son juteux et sa tendreté. Accompagné d’une sauce légèrement épicée et de légumes frais, ce plat s’est révélé être une véritable célébration des saveurs ivoiriennes.
Les autres membres de notre groupe ont également apprécié leurs choix, mais je dois dire que l’agouti braisé a volé la vedette. Chaque bouchée était un délice, nous immergeant un peu plus dans la culture culinaire de la Côte d’Ivoire. Ce repas a ainsi marqué un moment fort de notre exploration, soulignant non seulement la richesse des traditions gastronomiques de la région, mais aussi la convivialité et l’authenticité du cadre dans lequel nous avons eu le plaisir de déguster ce plat emblématique.
Pour les amateurs de fritures, l’**alloco** est un vrai délice. Ces grosses bananes coupées en tranches et frites dans de l’huile sont à la fois croquantes et fondantes, parfaites en accompagnement ou en en-cas.
Nous n’avons pas pu résister à l’attiéké, un couscous de manioc fermenté que nous avons dégusté à Daobly près du Parc National du Taï accompagné de pieds de porc grillés depuis le matin matin sur un barbecue. Nous étions au maquis du village, les odeurs de grillade flottaient dans l’air nous mettant l’eau à la bouche. Les pieds de porc, soigneusement nettoyés et bouillis pour les attendrir, marinés avec du poivre, de l’ail, du gingembre et un peu de piment depuis la veille, les imprégnant de saveurs épicées.
Les pieds de porc sizzlaient sur les braises de charbon de bois, la fumée leur donnant une saveur unique. Badigeonnés régulièrement avec la marinade, ils étaient croustillants à l’extérieur et tendres à l’intérieur. Ils nous ont été servis avec une sauce pimentée avec des tomates fraîches, des oignons, des poivrons et des piments.L’attieke, ce couscous de manioc, était là pour accompagner ce festin, absorbant parfaitement la sauce épicée.
L’attiéké est une spécialité culinaire ivoirienne, très prisée dans tout le pays. C’est un plat traditionnel à base de manioc, qui est râpé, fermenté et cuit à la vapeur. Sa texture est légère et granuleuse, semblable au couscous, et il a une saveur légèrement acidulée en raison du processus de fermentation.
Dans la culture ivoirienne, l’attiéké est souvent servi en accompagnement de divers plats, notamment de poissons grillés, de poulet braisé ou de ragoûts. Un des accompagnements populaires est l’attiéké au thon, où le poisson est souvent préparé avec des oignons, des tomates et des épices locales pour rehausser les saveurs.
Pour préparer l’attiéké, le manioc est d’abord épluché, puis râpé finement. Le manioc râpé est ensuite pressé pour en extraire l’excès d’eau, puis fermenté pendant quelques jours. Après fermentation, il est cuit à la vapeur jusqu’à ce qu’il devienne léger et moelleux.
L’attiéké est non seulement un aliment de base dans les repas quotidiens, mais il est également servi lors de cérémonies et de festivités, marquant son importance culturelle et sociale. C’est un plat qui rassemble, symbolisant l’hospitalité et le partage.
à l’**attoukou**, une autre préparation de manioc. Ces deux plats sont des éléments de base de la cuisine ivoirienne, souvent servis avec du poisson ou de la viande.
Pour accompagner ces festins, nous avons goûté au **riz gras**, un riz cuit avec des légumes et des épices, ainsi qu’au **klaklo**, des galettes frites de banane plantain.
Les douceurs ivoiriennes ne sont pas en reste avec des **galettes de mil ou de maïs**. Et pour se rafraîchir, rien de tel que le **jus de bissap**, le **jus de tamarin** ou encore le **jus de gingembre**. Nous avons également découvert le **bandji** et le **koutoukou**, des boissons locales fermentées, et avons apprécié la richesse de la **grosse bière** ivoirienne.
Lors de notre voyage à Man, nous avons eu l’occasion de déguster le fameux Tchep au Poulet au Maquis aux Délices de l’Ouest. Ce plat, emblématique de la cuisine ivoirienne dans la région des Montagnes, est une véritable explosion de saveurs et une découverte culinaire inoubliable.
Le Tchep, également connu sous le nom de « riz au gras », est un plat traditionnel ouest-africain composé de riz cuit dans une sauce riche et épicée, généralement à base de tomates, d’oignons, et d’une variété d’épices locales. La version que nous avons goûtée aux Délices de l’Ouest était préparée avec un poulet savoureux et parfaitement mariné, puis grillé à la perfection.
L’arôme du poulet grillé se mélangeait harmonieusement avec la sauce épicée, créant une symphonie de saveurs qui nous transportait directement au cœur de la cuisine ivoirienne. Chaque bouchée était un mélange délicieux de textures et de goûts, du riz tendre imbibé de sauce au poulet juteux et croustillant.
Les Délices de l’Ouest, un maquis typique de Man, offraient une ambiance conviviale et chaleureuse, où les habitants et les visiteurs se retrouvaient pour partager un repas et des moments de convivialité. La générosité et l’hospitalité des Ivoiriens se reflétaient dans chaque assiette servie.
Ce repas fut une véritable révélation culinaire, nous faisant découvrir la richesse et la diversité de la cuisine ivoirienne. Si vous passez par Man, ne manquez pas de faire un tour aux Délices de l’Ouest pour savourer un Tchep au Poulet Maquis, une expérience gastronomique qui vous laissera des souvenirs impérissables.
Toujours à Man, nous avons eu le plaisir de découvrir le fameux Riz Sauce Viande aux Délices de l’Ouest. Ce plat traditionnel ivoirien, servi dans un cadre chaleureux et convivial, nous a offert une expérience culinaire authentique et mémorable.
Le riz, cuit à la perfection, était accompagné d’une généreuse portion de sauce viande. Cette sauce, riche et savoureuse, était préparée avec des morceaux de viande tendre et juteuse, mijotés lentement dans un mélange de tomates, d’oignons, de poivrons, et d’épices locales. Les arômes épicés et les saveurs robustes de la sauce se mêlaient harmonieusement au riz, créant un plat réconfortant et délicieux.
Les Délices de l’Ouest, un maquis bien connu de Man, est réputé pour sa cuisine authentique et son ambiance accueillante. Les clients, tant locaux que visiteurs, se retrouvent autour de grandes tables pour partager des repas et des moments de convivialité. L’accueil chaleureux des hôtes et la qualité des plats font de chaque repas une expérience unique.
Le Riz Sauce Viande que nous avons dégusté reflétait parfaitement la richesse de la cuisine ivoirienne. Chaque bouchée était un voyage à travers les saveurs et les traditions culinaires de la région, mettant en valeur la diversité des ingrédients locaux et le savoir-faire des cuisiniers.
Si vous êtes de passage à Man, ne manquez pas l’occasion de visiter les Délices de l’Ouest pour goûter à ce plat emblématique de la cuisine ivoirienne. Le Riz Sauce Viande est bien plus qu’un simple repas ; c’est une immersion dans la culture gastronomique ivoirienne, une expérience qui ravira vos papilles et vous laissera des souvenirs inoubliables.
Cela dit, la plupart du temps, le choix est limité étant donné la difficulté à conserver les aliments, même en réfrigérateur, en raison des coupures de courant fréquentes. Sur la côte, il est donc préférable de commander les produits pêchés le jour même pour garantir leur fraîcheur.
Les Ivoiriens aiment manger dans une ambiance festive. Les échoppes et stands spontanés se multiplient le long des rues. Une simple table, un tabouret, un fourneau et de quoi servir, c’est souvent tout ce qu’il faut à ces braves femmes pour offrir des repas savoureux. Sur les marchés, on trouve également une grande variété de plats préparés, permettant de goûter à une multitude de spécialités locales.
C’est là que nous avons trouvé également les gros escargots d’Afrique, les gbeda
Lors de notre voyage en Côte d’Ivoire, nous avons découvert une variété de beignets aussi délicieux les uns que les autres. Il y avait les gboflotos, ces beignets sucrés à base de farine, parfaits pour une petite douceur. Les aller-retours, quant à eux, étaient des beignets salés, d’un joli jaune, souvent accompagnés de vermicelles. Nous avons aussi goûté les gnonmis, faits à partir de mil, et les boul-bouls, des beignets de manioc que l’on dégustait avec de la noix de coco râpée. Les claclos, épicés et à base de banane plantain très mûre, étaient particulièrement mémorables.
Pour déguster ces spécialités, nous avons fréquenté des maquis par terre, ces gargotes de fortune tenues par des femmes qui préparent des plats familiaux. Bien que souvent épicés, ces plats étaient délicieux et servis uniquement pour le repas de midi. Ces petits restaurants étaient partout et offraient une expérience authentique de la cuisine ivoirienne.
Les maquis, quant à eux, sont des restaurants très populaires et des lieux de socialisation. Souvent à ciel ouvert, on y retrouvait des amis, on y discutait et on y mangeait de bons plats. Les grillades étaient à l’honneur, avec des spécialités locales comme le célèbre poulet braisé. Parfois, nous choisissions du kédjénou de poulet, ce poulet cuit à l’étouffée avec des légumes, ou encore de la soupe à la pintade, du riz-sauce ou des pâtes. Une chose à retenir : si l’on veut du poulet, il vaut mieux préciser un demi-poulet, sinon, on nous apporte un poulet entier.
la SOUPE DE CARPE MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST MAN CASCADES COTE D’IVOIRE
Au cœur de Man, dans un maquis appelé Les Délices de l’Ouest, la soupe de carpe se révèle être une expérience culinaire mémorable. La carpe, soigneusement sélectionnée au marché local, est nettoyée et découpée en morceaux. Dans une grande marmite, un peu d’huile de palme chauffe doucement, accueillant des oignons émincés, de l’ail, et des piments frais. Les arômes commencent à s’épanouir tandis que les ingrédients dorent légèrement.
Largement répandus en Afrique centrale et australe, et composante essentielle de la vie ivoirienne, les maquis font à ce point partie du paysage culturel et social du pays que l’on a du mal à croire qu’ils n’existaient pas il y a seulement quelques décennies. On s’accorde généralement à faire remonter leur apparition aux années 1950-60 et à en attribuer l’initiative aux Ghanéennes, bientôt relayées par les femmes baoulé.
Basés sur un échange de bons procédés, les maquis se présentent à l’origine comme des espaces d’accueil visant à recréer un semblant de cour familiale pour les ouvriers venus de toute la sous-région, à une époque où la Côte d’Ivoire attirait une main-d’œuvre importante. De leur côté, les mères de famille qui géraient ces cantines populaires en retiraient un complément financier, ce qui augmentait le budget consacré à la maisonnée.
Ces petits restaurants, gérés de façon familiale et privée, fonctionnaient souvent dans l’illégalité. On y écoulait en quantité de la viande de brousse et du gin de fabrication artisanale, ce qui pourrait expliquer l’origine du terme « maquis ». La récession de la fin des années 1980, connue sous le nom de « conjoncture », après le miracle ivoirien, a également contribué au succès grandissant des maquis. Leur principal atout, outre la convivialité, était de proposer à des prix abordables une bonne synthèse des plats typiques de la gastronomie ivoirienne.
Espace démocratique par excellence, le maquis accueille aussi bien l’ouvrier que l’homme d’affaires venu traiter d’importants dossiers. Aujourd’hui, les maquis se déclinent en multiples variantes : du « maquis-cour » d’origine, réservé aux connaisseurs et habitués, au « maquis cul-parterre » et aux kiosques où l’on se sustente à la sauvette, en passant par le maquis itinérant avec ses braiseuses à l’affût du travailleur de chantier. Il existe aussi des « maquis-ministres » ou « hyper », avec leurs flots de décibels, leurs DJ et physio-videurs, comme ceux que l’on trouve rue des Mille maquis à Marcory.
En général, au maquis, on mange avec les mains des plats cuisinés à la demande, ce qui peut rendre le temps d’attente assez long. Avant de servir le plat, on apporte souvent un seau d’eau pour que l’on puisse se rincer les doigts. Pendant le repas, le seau reste à côté, prêt à être utilisé pour le dégraissage des phalanges après le festin, complété d’un petit sachet de lessive Omo ou Nil.
Les hommes, quant à eux, font braiser du poulet, de la viande de mouton ou de bœuf, couramment appelés choukouya, qui sont de minuscules brochettes de bœuf.
Mais les restaurants, et ceux des hôtels en particulier n’hésitent pas à reprendre les recettes des maquis pour les adapter dans une cusiine plus élaborée.
En attendant nos plats au Restaurant Savanna à Korhogo, nou nous laissons emporter par l’anticipation d’une spécialité que nous avions tant envie de goûter : la Pépé soupe au poisson. Lorsqu’elle arrive à table, son arôme embaume l’air, promettant un mélange de saveurs marines et d’épices qui me met immédiatement en appétit.
La Pépé soupe est une délicieuse préparation à base de poissons frais, typiquement pêchés dans les eaux environnantes. Dans cette version, le poisson est soigneusement préparé, mariné avec des épices locales, avant d’être mijoté dans un bouillon riche et parfumé. La soupe est souvent agrémentée d’herbes fraîches, de piments doux et d’autres légumes, créant un équilibre harmonieux entre le goût salé du poisson et la douceur des légumes.
En plongeant la cuillère dans le bol, nous découvrons une texture veloutée et réconfortante. Chaque gorgée est un voyage à travers les saveurs : le goût délicat du poisson se mêle à celui des épices, offrant une explosion de sensations en bouche. Les morceaux de poisson, tendres et juteux, se décomposent facilement, tandis que les légumes ajoutent une touche de croquant.
Pour adoucir la chaleur du piment, la soupe est servie avec un accompagnement de riz blanc. Ce riz, à la texture légère et aérienne, permet d’atténuer la force du piment, offrant un équilibre parfait avec la richesse de la soupe. En mélangeant le riz à la Pépé soupe, chaque bouchée devient une combinaison parfaite de douceur et de piquant, créant une expérience gustative encore plus agréable.
Cette Pépé soupe au poisson ne se contente pas d’être un plat, elle raconte une histoire, celle des traditions culinaires locales, de la pêche artisanale et des influences culturelles qui se mêlent dans chaque recette. Alors que je savoure chaque cuillerée, je me sens connecté à la région, à son histoire, et aux gens qui perpétuent ces pratiques ancestrales à travers la cuisine. C’est véritablement un régal qui réchauffe le cœur et l’âme.
Plat mixte de poulet et abats
Lors de notre voyage en Côte d’Ivoire, nous avons eu l’occasion de découvrir un plat exceptionnel au restaurant Ali Baba de Man : un mélange de poulet, gésiers et foie. Ce lieu charmant nous a accueillis chaleureusement et nous a permis de plonger dans la culture culinaire locale.
Tout a commencé avec les ingrédients frais, soigneusement préparés. Le poulet découpé en morceaux, les gésiers et le foie, nettoyés et coupés, attendaient d’être cuisinés. Les oignons, l’ail, les tomates et les poivrons étaient finement émincés, prêts à libérer leurs arômes. Le persil et la ciboulette, fraîchement cueillis, ajoutaient une touche de verdure au plat.
Le processus de cuisson a commencé avec l’huile de palme, chauffée jusqu’à ce qu’elle soit bien chaude. Les oignons ont été ajoutés, rendant la cuisine parfumée et accueillante. L’ail et les tomates ont suivi, créant une base savoureuse. Puis, les morceaux de poulet, de gésiers et de foie, marinés avec des épices et du gingembre, ont été incorporés dans la poêle, leur odeur appétissante emplissant l’air.
Les poivrons colorés ont été ajoutés, ainsi que le persil et la ciboulette, apportant une fraîcheur herbacée. Un cube de bouillon de volaille a été émietté, rehaussant les saveurs de l’ensemble. Le plat a mijoté lentement, les ingrédients se mélangeant parfaitement, créant une harmonie de goûts.
Lorsque nous avons goûté le plat, nous avons été transportés par la richesse des saveurs. La tendreté du poulet, la texture des gésiers et la saveur intense du foie se combinaient magnifiquement avec les légumes et les épices.
Ils vendent du poisson braisé avec des boules d’attiéké bien chaudes. Ils proposent aussi des sandwichs bien garnis, couramment appelés « pain condiments ». Ces petits kiosques servent des repas simples et abordables, de jour comme de nuit.
Dans toutes les villes, il y a les allocodromes, qui ne fonctionnent qu’à partir de la fin de l’après-midi. Ce sont des espaces où l’on vend principalement de l’alloco. Les vendeurs se rassemblent dans ces espaces à ciel ouvert et partagent les tables. On peut choisir son plat et s’asseoir pour déguster d’autres spécialités ivoiriennes comme des brochettes, des poissons et poulets braisés.
Les maquis plus élaborés, appelés maquis-ministres, sont aussi présents. Il ne faut jamais être trop pressé, car les plats sont cuisinés à la demande. Il y a également les garbadromes, où l’on vend du garba, un couscous de manioc servi avec du thon frit, du piment frais, de l’oignon et de la tomate coupés en dés. Le garba est typiquement ivoirien et constitue le plat par excellence des ouvriers pour se cimenter l’estomac avant une dure journée de travail.
Bien entendu, il y a des restaurants conventionnels proposant une variété de plats en sauce aussi beaux que complexes. On y trouve des entrées chaudes et froides, des salades colorées et savoureuses à base de fruits locaux de saison comme l’ananas, la papaye et la mangue. Ces restaurants servent également des repas européens.
De plus, pour des raisons de migration socio-historiques, on trouve en Côte d’Ivoire des restaurants vietnamiens avec leurs fameux beignets appelés « nems », et des restaurants libanais spécialisés dans les « chawarmas ».
LE BEURRE DE KARITE
Nous sommes arrivés à Korhogo, dans le quartier Petit Paris, curieux de voir de près comment se fabrique le beurre de karité. Dès notre arrivée dans l’usine, nous avons été frappés par l’odeur brute des noix de karité et le rythme soutenu des ouvrières qui, à travers des gestes précis et répétés, transformaient cette matière première en un produit précieux. Le beurre de karité est une substance grasse naturelle extraite des noix de l’arbre de karité, qui pousse principalement en Afrique de l’Ouest. Nous avons appris qu’il est largement utilisé dans des domaines variés tels que la cosmétique, la cuisine, et la médecine traditionnelle, en raison de ses nombreuses propriétés bénéfiques.
Les femmes nous ont expliqué que le processus commence par le séchage des noix de karité au soleil, puis leur broyage pour en extraire une pâte. Nous avons observé cette étape avec fascination, découvrant à quel point chaque moment compte pour obtenir un beurre de qualité. La pâte ainsi obtenue est ensuite chauffée et brassée dans de grandes marmites pour séparer l’huile du reste de la matière. C’est ici que la magie opère, car cette huile est extrêmement riche en acides gras tels que l’acide oléique, stéarique, palmitique et linoléique. Ces composés confèrent au beurre de karité des qualités hydratantes, réparatrices et protectrices. Nous avons découvert que ce beurre est aussi une source précieuse de vitamines A et E, qui favorisent la régénération cellulaire et luttent contre le vieillissement de la peau.
Une fois l’huile extraite et filtrée, elle devient un beurre pur, prêt à être utilisé. Nous avons eu l’occasion de toucher la texture crémeuse et douce du produit fini. Les femmes nous ont décrit ses utilisations dans les produits cosmétiques, où il est prisé pour ses propriétés hydratantes et nourrissantes. Il est un ingrédient clé dans de nombreux produits de soins de la peau, des baumes à lèvres aux crèmes pour le visage en passant par les soins capillaires. Nous avons appris qu’il pénètre profondément la peau, prévient la sécheresse, apaise les irritations et favorise la cicatrisation des tissus, ce qui en fait un allié contre les vergetures et les cicatrices.
Au-delà de la cosmétique, nous avons également été surpris d’apprendre que dans certaines régions d’Afrique, le beurre de karité est utilisé en cuisine. Il peut remplacer le beurre ou l’huile dans la préparation de plats traditionnels, notamment pour la friture, apportant une subtile saveur noisettée. Mais ce n’est pas tout, le beurre de karité est également employé dans la médecine traditionnelle africaine pour traiter des affections diverses comme les douleurs musculaires, les inflammations, et certaines maladies de la peau telles que l’eczéma ou les brûlures superficielles.
En discutant avec les femmes de l’usine, nous avons compris l’importance de cette production dans l’économie locale. L’industrie du beurre de karité repose en grande partie sur des coopératives de femmes en Afrique de l’Ouest, qui trouvent là un moyen d’avoir un revenu stable tout en perpétuant une tradition ancestrale. Il s’agit souvent d’une activité associée à des initiatives de commerce équitable, visant à améliorer les conditions de vie des communautés productrices.
Avant de quitter l’usine, nous avons acheté un pot de beurre de karité, reconnaissants d’avoir pu voir de près le processus complet de fabrication d’un produit à la fois simple et extraordinairement polyvalent. Ce beurre, que nous retrouvons sous différentes formes dans nos crèmes et soins quotidiens, prend toute une nouvelle dimension une fois qu’on en comprend la complexité et l’importance dans les vies de celles qui le produisent.
LES EPICES A LA KANKANKAN
En nous installant au restaurant de l’Hôtel Printemps Mont Korhogo, nous étions impatients de découvrir les spécialités locales, et c’est là que nous avons eu l’occasion de déguster les épices à la Kankankan.
Dès notre arrivée, l’odeur des plats mijotés nous a enveloppés, et l’ambiance conviviale du restaurant nous a mis à l’aise. Le menu proposait une variété de mets traditionnels, et notre attention a été immédiatement attirée par un pavé de mérou, agrémenté de ce mélange d’épices emblématique.
Lorsque notre plat est arrivé, le pavé de mérou, joliment présenté, était accompagné de légumes colorés. À la première bouchée, les saveurs se sont révélées, chacune apportant une touche unique : la chaleur des piments, la douceur du gingembre, et l’arôme envoûtant de l’ail. C’était un véritable festival de saveurs en bouche !
Le chef, un homme passionné par la cuisine, est venu à notre table pour nous expliquer comment il préparait son mélange d’épices à la Kankankan. Il a partagé avec nous son savoir-faire, soulignant l’importance de chaque ingrédient et comment ils se complétaient pour créer une harmonie de saveurs. Il nous a même montré comment mariner le poisson avec ce mélange avant de le griller, ce qui lui conférait une profondeur incroyable.
En savourant ce plat, nous avons ressenti toute la richesse de la culture ivoirienne. Chaque bouchée était une découverte, un hommage aux traditions culinaires de la région. Le repas s’est terminé par un échange chaleureux avec le chef, qui nous a encouragés à essayer de reproduire ces saveurs chez nous.
En repartant de l’Hôtel Printemps Mont Korhogo, nous avons non seulement apprécié un excellent repas, mais aussi une immersion dans la gastronomie locale. Les épices à la Kankankan avaient su éveiller nos papilles et nous laisser un souvenir mémorable de notre passage à Korhogo.
LA FILIERE CACAO
LES BOISSONS
Comme au Sénégal, on trouve en Côte d’Ivoire le bissap, une décoction réalisée à partir des fleurs rouges de l’hibiscus. C’est une boisson rafraîchissante et populaire. Le niamakou, quant à lui, est une infusion de gingembre, très poivrée mais agréablement parfumée.
Goûtez également au bangui, une sève de palmier d’aspect blanc laiteux, offrant un mélange de saveurs à la fois amères et sucrées.
Attention au tchapalo, une bière de mil qui peut surprendre par son goût prononcé.
Le vin de petit cola est une boisson traditionnelle souvent consommée lors de cérémonies et de festivités en Afrique de l’Ouest. Voici comment il est généralement préparé et utilisé :
Le petit cola, également connu sous le nom de **bitter kola** ou **Garcinia kola**, est un fruit aux propriétés stimulantes et médicinales. Pour préparer le vin de petit cola, les noix de cola sont d’abord lavées et pilées pour obtenir une pâte. Cette pâte est ensuite macérée dans de l’eau, parfois avec l’ajout d’autres ingrédients comme du gingembre, du miel, ou des herbes aromatiques, pour ajouter de la saveur et des bienfaits supplémentaires.
La préparation peut varier, mais le processus de macération dure généralement plusieurs jours, permettant aux saveurs et aux propriétés des ingrédients de se libérer dans le liquide. Une fois la macération terminée, le mélange est filtré pour enlever les solides et obtenir une boisson claire.
Le vin de petit cola est souvent consommé pour ses effets énergisants et médicinaux. Il est réputé pour améliorer la digestion, stimuler l’appétit et fournir un regain d’énergie. De plus, il est parfois utilisé à des fins rituelles et symboliques lors de cérémonies culturelles, où il est partagé parmi les participants en signe de solidarité et de célébration.
En plus de ses usages festifs, le vin de petit cola est également apprécié pour ses propriétés thérapeutiques. Il est souvent consommé comme remède naturel pour divers maux, tels que la fatigue, les troubles digestifs, et les infections mineures.
En somme, le vin de petit cola est une boisson aux multiples facettes, intégrant des aspects culturels, médicinaux et sociaux, et tenant une place importante dans les traditions et les coutumes de nombreuses communautés en Afrique de l’Ouest.
Le kotoukou est une eau-de-vie produite à partir du bangui. Enfin, on trouve également de la bière traditionnelle de mil, comme le tchapalo.
LE COLA PIMENT
Lors de notre aventure à Gaoulou, au village de Ro-ro, nous avons eu l’occasion de vivre une expérience d’accueil traditionnelle ivoirienne.
Tout a commencé avec la dégustation de la cola maer. Cette noix, amère et intense, a été suivie d’une pincée de piment qui a réveillé nos papilles.
Ensuite, nous avons goûté à l’alcool de canne à sucre, macéré avec des herbes locales, créant une boisson riche en saveurs et en histoires.
Cette tradition chaleureuse et hospitalière a ajouté une dimension authentique et inoubliable à notre séjour.
LE KOUTOUKOU
Nous arrivons au Domaine Bini, situé au Km51 sur l’autoroute d’Abidjan à Yamoussoukro, impatients de découvrir la fabrication du koutoukou à partir du vin de palme. À notre arrivée, nous sommes accueillis par un guide local nous montre comment on sélectionne un palmier à huile ou un rônier pour la récolte de la sève. Lorsque l’arbre est tombé, il fait une incision sur le tronc, il le chauffe et fixe un récipient en dessous pour collecter la sève. Cette sève, nous explique-t-il, est douce et non alcoolisée lorsqu’elle est fraîchement récoltée.
La sève est ensuite laissée à fermenter dans des récipients en argile. Il nous fait sentir le vin de palme, nous expliquant que la fermentation commence naturellement en quelques heures grâce aux levures présentes dans l’air. Au bout de 1 à 3 jours, le vin de palme atteint une teneur en alcool légère, autour de 4 à 6%.
Le vin de palme fermenté est versé dans la chaudière de l’alambic et doucement chauffé pour produire de la vapeur d’alcool. La vapeur passe par un tuyau de condensation et redevient liquide, donnant naissance au koutoukou. Il collecte le précieux liquide dans un récipient propre, nous expliquant que le processus peut être répété pour augmenter la pureté et la concentration de l’alcool.
Enfin, il nous propose de goûter le koutoukou fraîchement distillé. L’alcool est fort, mais il a un goût distinctif qui reflète les traditions et le savoir-faire locaux. Parfois, nous apprend-il, des herbes, des épices ou des fruits sont ajoutés pour enrichir les saveurs.
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J 735 RESTAURANT SNACK BOULANGERIE ALI BABA MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE
RESTAURANT DE L’HOTEL AMOITRIN
C »est ici lors de notre séjour que nous avons eu l’occasion de déguster un plat unique et savoureux : la fricassée de gros escargots africains, connue localement sous le nom de gbeda.
L’hôtel Amoitrin à Man propose également un autre plat populaire et savoureux : l’attieke au thon. L’attieke, un aliment traditionnel ivoirien à base de manioc fermenté, est souvent comparé au couscous en raison de sa texture granuleuse. Au restaurant de l’hôtel Amoitrin, il est servi avec du thon, offrant une combinaison délicieuse et nourrissante.
L’attieke est préparé en râpant le manioc fermenté, puis en le cuisant à la vapeur jusqu’à ce qu’il soit léger et moelleux. Pour accompagner ce plat, le thon est généralement grillé ou cuit à la poêle avec des épices, des oignons, des tomates et des poivrons, créant une sauce savoureuse et parfumée. Cette combinaison de manioc et de poisson est souvent agrémentée d’une salade de crudités et d’une sauce piquante pour rehausser les saveurs.
Ce plat est non seulement délicieux mais aussi représentatif de la cuisine ivoirienne, offrant un mélange harmonieux de textures et de goûts. L’attieke au thon est apprécié pour sa simplicité et son caractère réconfortant, faisant de lui un choix parfait pour un repas au restaurant de l’hôtel Amoitrin à Man.
Nous avons également testé le lapin chasseur, excellent
la SOUPE DE CARPE MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST MAN CASCADES COTE D’IVOIRE
MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST
C’est au Maquis Les Délices de l’Ouestque nous retrouvons Enzo et Adèle, qui viennent de nous rejoindre en Côte d’Ivoire après avoir prolongé de quelques jours leur étape à Nzérékoré. Ce maquis, sympathique et accueillant, est réputé pour ses repas servis rapidement et à des prix très abordables (moins de 17000 FCFZ pour six personnes).
Le menu propose une variété de plats délicieux, notamment des poulets yassa, du tchep, et du riz sauce viande. Chaque plat reflète la richesse et la diversité de la cuisine ivoirienne, préparée avec soin et passion.
Le poulet yassa, mariné dans un mélange d’oignons, de citron et d’épices avant d’être grillé à la perfection, offre une explosion de saveurs à chaque bouchée. Le tchep, ou riz au gras, est une autre spécialité du maquis, avec son riz cuit dans une sauce riche et épicée, accompagné de légumes et de viande tendre. Le riz sauce viande, quant à lui, est un plat réconfortant où le riz est nappé d’une sauce savoureuse, parsemée de morceaux de viande juteuse.
Les Délices de l’Ouest, avec son ambiance conviviale et son service efficace, est l’endroit idéal pour se retrouver !
LA PAILLOTTE GOURMANDE
À notre arrivée à San Pedro, nous avons décidé de nous diriger vers la Corniche, l’endroit où la mer nous attendait avec toutes ses promesses. C’était l’heure du repas, et retrouver la côte était pour nous l’occasion rêvée de savourer les poissons et crustacés qui nous avaient tant manqué depuis notre départ de Conakry. En consultant Google, nous avons découvert La Paillote Gourmande, un restaurant qui semblait idéal avec sa situation en bord de plage. L’idée de déguster des plats de fruits de mer tout en profitant de la vue sur l’océan nous a immédiatement séduits.
Mais hélas, à notre grande déception, il n’y avait ni poissons ni crustacés sur le menu. Une décision administrative avait imposé une pause d’un mois pour toute la pêche côtière. Nous nous sommes donc rabattus sur des brochettes de bœuf et du poulet.
Les soucis ont continué, malheureusement. Le temps d’attente a été extrêmement long, nous avons dû patienter plus d’1h30 avant d’être servis. À cela se sont ajoutées des erreurs dans le service : il manquait des assiettes et des couverts, ce qui a encore retardé notre repas de 10 minutes supplémentaires. L’organisation et le service étaient regrettables.
Le patron est venu s’excuser et nous a offert deux boissons en dédommagement, mais cela n’a pas atténué notre déception. Nous étions les seuls clients et il est incompréhensible de mettre autant de temps pour la cuisson de quelques brochettes et frites, qui sont arrivées à peine cuites. Cette expérience, bien que dans un cadre agréable, n’a pas été à la hauteur de nos attentes.
RESTAURANT LA PLACE SAN PEDRO
Le Restaurant La PLACE, niché au pied de notre résidence, a été une agréable découverte lors de notre récente visite. Dès notre arrivée, nous avons été impressionnés par l’intérieur chic et raffiné. Les tables étaient soigneusement préparées, ornées de verres à vin et à eau, de couverts élégants et de belles assiettes.
Nous avons eu l’occasion de goûter à une variété de plats : des gambas à l’ail succulentes, des pizzas savoureuses, un filet de bœuf parfaitement grillé et des nems croustillants. Bien que nous n’ayons pas pu déguster de poisson ni de fruits de mer en raison de la fermeture du port, nous avons apprécié chaque bouchée de notre repas.
L’espace gastronomique et ludique est parfait pour toutes sortes de réceptions. Nous avons également profité des jeux de billard et de baby-foot. Cependant, l’organisation mérite quelques ajustements : le service était un peu lent et les plats n’ont pas été servis en même temps. Malgré cela, la qualité des plats nous a conquis, et nous avons passé un très bon moment à La PLACE.
RESTAURANT DU KAKOUM GRAND BEREBY
Lors de notre voyage en Côte d’Ivoire, nous avons eu la chance de découvrir un véritable joyau culinaire : **Restaurant du Kakoum** à Grand Bereby. Niché dans cette charmante ville côtière, le restaurant nous a captivés dès notre arrivée avec son atmosphère chaleureuse et accueillante.
Dès que nous avons franchi le seuil, l’odeur alléchante des fruits de mer frais nous a enveloppés. Le menu, riche et varié, mettait en avant des plats locaux préparés avec des ingrédients frais et savoureux. Nous avons opté pour une pierrade de la mer composée de langouste, gambas, calmar et mérou. Chaque bouchée était un délice, sublimée par une cuisson parfaite et des assaisonnements bien équilibrés.
Nadège a choisi le mérou sauce au poivre vert, cuisiné à la perfection, un plat qui a éveillé ses papilles par sa richesse de saveurs. Enzo, quant à lui, s’est laissé tenter par les gnocchis aux écrevisses, un mélange harmonieux de textures et de goûts. Adèle, préférant jouer la sécurité, a opté pour une pizza, mais même celle-ci s’est révélée être une merveille de simplicité et de goût.
Margot a été ravie par le tartare de thon, excellent et très bien servi, qui a su sublimer la fraîcheur du poisson. Bastien, de son côté, a choisi un filet de bœuf sauce crème, un classique parfaitement exécuté, qui a su combler son appétit avec brio.
L’addition, un peu plus élevée que d’habitude, était largement méritée et justifiée par la qualité des plats et le service très attentionné. Le personnel, avec leur accueil chaleureux et leur souci du détail, a rendu cette expérience encore plus mémorable.
Ajoutons que l’environnement de l’hôtel est exceptionnel. Une très belle piscine au bord d’une des plus belles plages de la région offre un cadre idéal pour se détendre et profiter de la beauté naturelle de Grand Bereby.
Notre découverte du Restaurant du Kakoum à Grand Bereby a été un véritable coup de cœur. Si vous êtes de passage en Côte d’Ivoire, ne manquez pas de faire un détour par ce restaurant exceptionnel pour une expérience gastronomique inoubliable.
RESTAURANT PIZZERIA LE RIALTO
Nous avons déjeuné au Restaurant Pizzeria Le Rialto, situé à proximité du Rocher des Amoureux à San Pedro. Le cadre est superbe, avec des tables disposées autour d’une piscine, créant une ambiance détendue et agréable. Le décor, avec ses touches italiennes et son atmosphère conviviale, ajoute une touche de charme à l’ensemble.
Nadège et les enfants ont opté pour des pizzas, qui étaient non seulement excellentes mais aussi généreusement portionnées. Les garnitures étaient savoureuses et la pâte parfaitement croustillante, rappelant les meilleures pizzerias italiennes. Pour ma part, j’ai choisi un mérou sauce au poivre vert, préparé avec soin et riche en saveurs, démontrant l’engagement du restaurant envers la qualité des ingrédients et la précision de la cuisine.
Bien que le service ait été un peu lent, des cacahuètes nous ont été offertes pour nous faire patienter, ajoutant une touche attentionnée à notre expérience. Le personnel était aimable et attentif, s’assurant que nous nous sentions les bienvenus et bien pris en charge.
C’était un déjeuner mémorable dans un cadre raffiné, où la beauté du lieu se mêle à la qualité des plats pour créer une expérience gastronomique des plus plaisantes. Le Rialto est sans aucun doute une adresse incontournable pour savourer une excellente pizza ou un plat raffiné dans un environnement enchanteur à San Pedro.
RESTAURANT CALAO 2
À Sassandra, nous avons eu la chance de découvrir un plat authentique à base de viande de brousse : l’agouti. L’une des découvertes les plus surprenantes fut l’agouti, également connu sous le nom de rat de brousse. En réalité, il s’agit du ragondin, une viande prisée en Côte d’Ivoire. Sa chair rappelle celle du lapin, et sa préparation traditionnelle en fait un mets délicat et savoureux.
Nous avons dégusté ce délice local à la paillotte de plage CALAO 2, située sur la plage de Sassandra. Ce lieu charmant nous a offert une véritable immersion dans les traditions culinaires locales, avec une vue imprenable sur le Wharf. Au menu, nous avons pu savourer l’agouti sauce graine ainsi que le mouton sauce aubergine, le tout à des prix très abordables, inférieurs à 1500 FCFA.
Lorsque les plats sont arrivés, nous avons été accueillis par des morceaux d’agouti en sauce, préparés avec des épices locales et une sauce riche à base de graines. La viande était cuite à la perfection, offrant une texture délicate et un goût unique, légèrement sauvage mais très agréable. La sauce, onctueuse et parfumée, complimentait parfaitement la viande, et le mélange d’épices ajoutait une profondeur de saveur qui nous a ravis.
Chaque bouchée était une aventure gustative, nous permettant de découvrir des saveurs nouvelles. Nous avons pris notre temps pour savourer ce plat extraordinaire, tout en profitant de l’ambiance chaleureuse de CALAO 2 et de son emplacement idéal avec vue sur la mer. Cette expérience culinaire restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre voyage à Sassandra.
RO-RO VILLAGE
Le Ro-Ro Village à Gaoulaou est vraiment un joyau. Dès notre arrivée, Romain Adetou, le propriétaire, nous a accueillis chaleureusement avec le traditionnel cola au piment, arrosé d’un alcool de sirop de canne rappelant le rhum de mélasse. Situé en bordure du fleuve, le site offre une vue imprenable sur les berges opposées, un spectacle naturel à couper le souffle.
Le nom Ro-Ro Village (Ro pour Romain et Ro pour Rose son épouse) reflète l’union et l’accueil chaleureux de ses propriétaires. Les chambres, chacune portant le nom d’un animal, sont magnifiquement décorées avec des reliefs en tête de lit représentant l’animal désigné. Les installations sont modernes et confortables, comprenant des salles de bains avec baignoire et climatisation, assurant un séjour des plus agréables. Les tarifs sont raisonnables, allant de 30 à 40 000 FCFA.
Côté cuisine, nous avons été agréablement surpris par la qualité des plats. La carpe de mer en sauce tomates et poivrons était un véritable délice, tout comme le poulet grillé, tous deux servis généreusement. Les accompagnements d’alloco, de frites d’ignames et de sauce piment ajoutaient une touche locale savoureuse à nos repas.
Le Ro-Ro Village est à seulement une demi-heure de Sassandra, un lieu parfait pour se reposer et se ressourcer. C’est également le point de départ idéal pour des excursions en pirogue sur le fleuve Sassandra ou pour explorer les îles de Gaoulou, encore couvertes de forêt primaire. Un véritable havre de paix et de découverte.
MAQUIS DE PLAGE ANUNU ECOSURF
Lors de notre voyage à Sassandra, nous avons trouvé un agréable endroit pour nous restaurer sur la plage de Drewin : le maquis Anunu Ecosurf.
Ce petit maquis de plage, très prisé par les surfeurs, propose une cuisine simple mais délicieuse.
Nous avons savouré un poulet grillé au barbecue, accompagné d’une sauce tomate épicée parfaitement relevée. Les plantains frits, ou alloco, étaient également excellents.
L’environnement est magnifique, avec une vue superbe sur la plage et l’océan.
Anunu Ecosurf est un lieu idéal pour déguster un bon repas tout en profitant de la beauté naturelle de la côte ivoirienne.
MAQUIS CODE VIP
C’est le moment idéal après la visite du quartier colonial pour faire une pause déjeuner dans un maquis local. Au menu, nous avons savouré un excellent poulet en sauce basquaise, légèrement piquante, ainsi qu’une superbe platrée d’écrevisses. Un véritable régal pour conclure cette matinée riche en découvertes historiques et culturelles. Le Maquis code VIp offre un espace confortable avec des salons et tables basses sur une terasse protégée du soleil mais ouverte à la brise. Idéal
AOUT DEBUT DE LA RECOLTE DU RIZ BOHICO COTE D’IVOIRE
TECHNIQUE DU FUMAGE DES POISSONS AU BARBECUE BOHICO COTE D’IVOIRE & GRAND LAHOU
RESTAURANT LOUNGE BAR LIVINGSTONE GRAND LAHOU
Après cette exploration fascinante, nous avons poursuivi notre route jusqu’à Grand-Lahou, où nous nous sommes arrêtés au Livingstone Restaurant Bar Lounge.
Cet établissement charmant offre une ambiance à la fois relaxante et conviviale. Le restaurant est impeccablement propre et le service est particulièrement attentionné.
En demandant des informations sur la disponibilité des plats, nous avons eu la surprise de découvrir que tout était non seulement disponible mais aussi préparé en moins d’une heure, ce qui est assez exceptionnel en Côte d’Ivoire. Nous avons dégusté des plats locaux exquis, copieux et magnifiquement présentés. Nous avons particulièrement apprécié le filet de bœuf accompagné de sa purée fromagée onctueuse, les brochettes de poisson, ainsi que les pizzas à la viande hachée, tout simplement divines.
Nous y sommes donc retournés pour déguster d’autres plats comme les gambas à l’ail et l’échine de porc et sommes aussi enchantés que nors de notre première visite !
RESTAURANT DE L’HÔTEL LE RAVIN
Côté restauration, nous ne pouvons que féliciter l’équipe de l’Hôtel Le Ravin à Grand Lahou.
Certes, il est recommandé de réserver les plats à l’avance, mais ils sont servis à l’heure que nous précisons, ce qui est rare en Côte d’Ivoire.
De plus, les plats sont très bien préparés. En particulier, nous avons apprécié les entrecôtes tendres à souhait, le poisson à la ravinoise accompagné d’une excellente sauce tomate et poivron, ainsi que la marmite de poisson, tout simplement excellente.
Notre séjour à l’Hôtel Le Ravin a été une expérience mémorable, combinant confort, détente et découverte de la beauté naturelle et du patrimoine culturel de Grand-Lahou. Nous recommandons vivement cet établissement à quiconque visite la région.
OXYGENE RESTAURANT BAR & LOUNGE
Nous avons récemment découvert Oxygène Restaurant & Lounge, situé tout près de notre résidence à Abidjan. Ce restaurant offre une ambiance moderne et accueillante, parfaite pour une sortie décontractée.
La cuisine y est traditionnelle, et la carte, bien que peu variée, tourne principalement autour de la volaille et du poisson. Lors de notre visite, nous avons eu le plaisir de goûter au kedjenou de volaille, un plat traditionnel ivoirien. Le kedjenou est un ragoût de poulet mijoté lentement avec des légumes et des épices, généralement cuit dans une cocotte fermée, ce qui permet à la viande de s’imprégner des arômes et de rester tendre et savoureuse.
Le restaurant est facilement accessible, possédant une entrée discrète, cachée derrière un kiosque de spécialités italiennes. Cela ajoute un charme particulier à l’endroit, comme si l’on entrait dans un secret bien gardé.
Des soirées Karaoké sont organisées ici et nous y reviendrons probablement !
RESTAURANT LA TERRASSE MARCORY
Nous découvrons le Restaurant La Terrasse à Marcory, Abidjan, un lieu prisé pour sa cuisine variée et son ambiance agréable. Situé dans un quartier animé de la ville, il offre un cadre confortable et moderne, idéal pour un repas en famille, entre amis ou pour des affaires.
Le menu de La Terrasse propose une gamme de plats allant des spécialités ivoiriennes aux options internationales. Nous profitons de cette ambiance gastronomique pour tester quelques cocktails accompagnés d’un mezzé libanais de houmous. Les brochettes de viande mixte, superbement présentées, sont à la fois délicieuses et copieuses. Le Royal Beef, un pain fourré de viandes et de cheddar, est à tomber, bien que très calorique.
Pour plus de fraîcheur, le tartare de bœuf TEEBLE est succulent, accompagné de pain libanais soufflé, de cornichons, oignons, piment, et d’une sauce aux tomates confites excellente. Chaque plat est préparé avec soin, offrant une explosion de saveurs. Cette étape gastronomique est une véritable satisfaction pour les sens. Nous profitons pleinement de ce moment agréable, en savourant des mets raffinés tout en admirant le panorama magnifique. C’est une expérience qui nous fait du bien, alliant une cuisine exquise à un cadre enchanteur.
J 759 LE CACAO AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE
J 759 LE KOUTOUKOU AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE
J 759 BUFFET AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE
RESTAURANT LE PETIT BATEAU PETIT BASSAM
Lors de notre visite au Restaurant Le Petit Bateau à Petit Bassam, nous avons découvert un menu exceptionnel à 16 000 FCFA, qui a parfaitement mis en valeur l’art culinaire du chef, véritable artisan de la langouste. En entrée, nous avons été ravis par une assiette variée en pleine mer, comprenant des crevettes roses à la plancha, le buisson de crevettes et une salade de crudités rafraîchissante.
Pour le plat principal, le chef a préparé avec une maîtrise impressionnante de la langouste grillée, des gambas succulentes, des langoustes amoureuses et des cigales de mer, chaque plat étant un véritable délice. La qualité et la fraîcheur des produits étaient évidentes dans chaque bouchée.
Pour couronner ce festin, nous avons dégusté un dessert flamboyant : banane ou ananas flambé, ajoutant une touche finale sucrée et spectaculaire à ce repas mémorable.
Le Restaurant Le Petit Bateau offre une expérience culinaire exceptionnelle où le chef, surnommé à juste titre artisan de la langouste, démontre un savoir-faire remarquable dans la préparation des fruits de mer. Le cadre enchanteur et la qualité des plats font de cet endroit une véritable pépite à découvrir absolument.
RESTAURANT SIGNATUR’D ABIDJAN COTE D’IVOIRE
À la recherche d’un bon restaurant pour le déjeuner, et avec une envie irrésistible de viande rouge, nous nous mettons en quête d’une adresse à proximité. Après quelques recherches en ligne, nous tombons sur le restaurant Signatur’D, un établissement réputé à Abidjan pour son atmosphère élégante et sa cuisine raffinée. Situé au cœur de la ville, ce restaurant se distingue par son décor chic et moderne, ainsi que par l’attention portée aux détails, tant dans le service que dans les plats proposés.
Il est midi, et nous arrivons juste à l’ouverture, lorsque les portes s’ouvrent. La salle, plutôt sombre, nous accueille dans une ambiance encore calme, le chef cuisinier n’étant pas encore en cuisine. Le menu du Signatur’D propose une fusion entre cuisine internationale et saveurs africaines, mettant en avant des ingrédients de qualité et des préparations soignées. Les plats sont présentés avec une touche artistique, faisant de chaque repas une véritable expérience gastronomique.
Malgré un délai d’attente un peu long pour les plats, notre patience est largement récompensée par la qualité et la générosité des portions. Le Filet de Bœuf T est un véritable régal, parfaitement cuit et accompagné de légumes sautés, d’une salade croquante, et de frites croustillantes. Les lamelles de bœuf au fromage, quant à elles, sont tout aussi excellentes, préparées avec soin et servies en portions généreuses. Cette expérience culinaire, bien que commencée sous des auspices tranquilles, se transforme en un moment de dégustation des plus satisfaisants.
Le Signatur’D est également connu pour son bar bien fourni, offrant une sélection de cocktails créatifs et de vins fins, parfaits pour accompagner les repas. Que ce soit pour un dîner d’affaires, une soirée entre amis, ou une occasion spéciale, le Signatur’D offre une ambiance conviviale et raffinée, idéale pour savourer des moments privilégiés à Abidjan.
LA NOUVELLE PAILLOTTE GRAND BASSAM
Nous découvrons La Nouvelle Paillote à Grand-Bassam, un restaurant qui se révèle être un véritable trésor culinaire. Dès notre arrivée, nous sommes charmés par l’atmosphère accueillante et décontractée qui règne dans cet établissement. Le cadre est idéal, agrémenté d’une vue imprenable sur la mer
Nous commençons notre aventure gastronomique avec l’excellente marmite du pêcheur. Ce plat riche et savoureux est un mélange parfait de fruits de mer fraîchement pêchés, mijotés dans une sauce onctueuse et épicée. Chaque bouchée nous transporte directement au cœur de la cuisine ivoirienne.
Les brochettes de poisson, quant à elles, sont tout simplement exceptionnelles. Parfaitement grillées, elles sont savoureuses et pleines de goût, un vrai régal pour les amateurs de poisson. Le mariage des saveurs et la qualité des ingrédients font de chaque brochette une expérience culinaire mémorable.
Le service est à la hauteur de nos attentes, avec un personnel attentif et chaleureux qui contribue à rendre notre repas encore plus agréable. Nous repartons de La Nouvelle Paillote conquis par cette découverte culinaire, impatient de revenir pour explorer davantage les délices de la cuisine ivoirienne.
Nous y retournons donc à notre retour à Grand-Bassam, heureux de retrouver les saveurs ivoiriennes. Nous nous sommes régalés avec des pavés de bœuf pour les enfants, accompagnés d’alloco pour Bastien, des brochettes de poisson pour Nad et des gambas flambées pour moi ! Nous repartons de La Nouvelle Paillote conquis par cette découverte culinaire, impatients de revenir pour explorer davantage les délices de la cuisine ivoirienne.
RESTAURANT DE PLAGE CHEZ TATA EILA ASSINIE COTE D’IVOIRE
RESTAURANT YAKRO SUR SEINE YAMOUSSOUKRO
À notre arrivée à Yamoussoukro, la première chose qui a attiré notre attention a été le cadre pittoresque du **Yakro sur Seine**, un restaurant idéalement situé au bord du célèbre Lac aux Crocodiles Sacrés. En nous installant sur la terrasse, nous avons pu profiter d’une vue imprenable sur le lac, où les majestueux crocodiles du Nil glissaient lentement dans l’eau. L’ambiance était déjà promise à être animée, avec une scène extérieure prête à accueillir des spectacles en soirée.
L’atmosphère chaleureuse et accueillante du restaurant nous a immédiatement séduits, compensant largement la chaleur accablante de la journée. Le menu offrait une belle variété de spécialités locales, mettant en valeur la richesse culinaire de la région. Enthousiasmé par les suggestions du serveur, je me suis laissé séduire par l’agouti braisé, un plat que j’attendais avec impatience depuis notre arrivée en Côte d’Ivoire. Enzo, quant à lui, a choisi du lapin, une option qui lui était familière, tandis que Margot a opté pour un filet de bœuf au poivre vert, séduite par l’idée d’un plat savoureux et bien assaisonné. Adèle, Bastien et Nadège ont préféré des options plus légères, se dirigeant vers des snacks qui leur permettraient de profiter de l’après-midi sans se sentir trop alourdis.
Lorsque les plats sont enfin arrivés, l’excitation était palpable. La présentation était soignée, et les arômes qui s’en dégageaient mettaient l’eau à la bouche. Dès les premières bouchées, nous savions que nous avions fait le bon choix. La viande de l’agouti était parfaitement cuite, tendre et juteuse, accompagnée d’une sauce délicatement épicée qui rehaussait encore plus les saveurs. Le lapin d’Enzo était également délicieux, préparé avec une sauce aromatique qui le rendait irrésistible. Margot, ravie de son choix, affirmait que le filet de bœuf était d’une qualité exceptionnelle.
Le cadre, combiné à la qualité des plats, a véritablement rehaussé notre expérience culinaire. Nous avons pris le temps de savourer nos repas, échangeant des rires et des anecdotes tout en admirant le paysage environnant. L’idée d’une animation en soirée ajoutait une touche d’excitation à notre déjeuner, promettant une ambiance festive à la tombée de la nuit.
En somme, ce déjeuner au **Yakro sur Seine** a non seulement été une découverte culinaire enrichissante, mais a également marqué le début d’une aventure mémorable à Yamoussoukro. Nous avons quitté le restaurant avec le ventre plein et le cœur léger, prêts à explorer davantage cette ville fascinante.
RESTAURANT CHEZ MARIO YAMOUSSOUKRO
Après cette matinée bien remplie, nous nous dirigeons vers **Chez Mario**, un restaurant bien connu à Yamoussoukro pour ses spécialités italiennes. L’endroit attire d’abord par son décor original, avec des statues en métal recyclé qui ornent l’entrée, ajoutant une touche artistique et unique à l’établissement.
À l’intérieur, l’atmosphère est cosy, avec une décoration simple mais soignée, créant un cadre accueillant et chaleureux. Le service est attentionné et, fait rare dans la région, assez rapide, ce qui est particulièrement apprécié après une matinée de visites intenses.
Pour célébrer leur prochain retour en France, Enzo et Adèle nous ont gentiment offert l’apéritif. Les cocktails, magnifiques et délicieux, arborent de superbes couleurs, ajoutant une note festive à notre repas.
Nous optons pour une pizza saumon fumé-gorgonzola, des raviolis, des gnocchis ricotta-épinards, des nuggets, de l’osso bucco et même des tripes au parmesan. Tous ces plats sont servis copieusement et sont très bien réalisés, fidèles aux recettes italiennes traditionnelles. Chaque bouchée est un délice, apportant une petite touche méditerranéenne en plein cœur de la Côte d’Ivoire.
En fin de repas, le barman nous offre un limoncello en digestif pour couronner le tout, ajoutant une note sucrée et citronnée à cette expérience culinaire. **Chez Mario** nous offre ainsi une pause gourmande et agréable, parfaite pour recharger nos batteries avant de poursuivre notre exploration de Yamoussoukro.
RESTAURANT LA BRISE YAMOUSSOUKRO
Aujourd’hui, après avoir passé la matinée à la résidence Doctor’s House, nous décidons de partir à la découverte du restaurant La Brise, réputé pour ses bons commentaires. En arrivant, nous sommes rapidement séduits par l’ambiance chaleureuse du lieu et la carte variée qui combine à merveille plats locaux et options plus internationales.
Pour le repas, Bastien et moi faisons un choix gourmand en optant pour des **plats servis sur planche**. Je choisis une **superbe côte à l’os**, parfaitement cuite à point, avec une croûte dorée et une viande juteuse qui fond en bouche. Bastien de son côté, se laisse tenter par un **filet accompagné d’une sauce royale**, un plat raffiné et généreux, où la tendreté de la viande est sublimée par cette sauce riche en poivre et onctueuse.
Margot, attirée par une touche italienne, opte pour des **farfalles au gorgonzola**. Le plat est crémeux, avec la saveur du gorgonzola parfaitement équilibrée, apportant juste ce qu’il faut de caractère sans être trop puissant. Les pâtes sont al dente, et Margot semble ravie de son choix, savourant chaque bouchée.
Quant à Nadège, elle se laisse séduire par un choix plus audacieux en choisissant des **brochettes de mérou accompagnées d’une sauce à la menthe**. Le poisson est parfaitement grillé, tendre et savoureux, tandis que la sauce à la menthe ajoute une touche de fraîcheur qui rehausse magnifiquement les saveurs marines du mérou. C’est une combinaison originale qui surprend agréablement.
Le repas est un vrai succès pour chacun de nous, avec des plats bien présentés, savoureux, et servis dans une atmosphère conviviale. Nous ressortons de La Brise avec le sentiment d’avoir fait une belle découverte culinaire à Yamoussoukro, et il est certain que nous reviendrons pour explorer d’autres spécialités de ce restaurant si apprécié.
RESTAURANT QUEEN’S BOUAKE
Après une matinée bien remplie de découvertes à Bouaké, nous décidons de nous offrir une pause déjeuner au **Restaurant Queen’s**, une adresse réputée pour son ambiance chic et sa carte alléchante. En arrivant, nous sommes immédiatement séduits par le cadre raffiné et accueillant du lieu. Nous choisissons de nous installer en terrasse, sous une **paillote** ombragée, ce qui nous permet de profiter de l’air frais tout en étant à l’abri du soleil.
Nous débutons avec quelques consommations rafraîchissantes, prenant le temps de consulter la carte et de faire nos choix. Malheureusement, nos sélections s’avèrent indisponibles, et même nos propositions de remplacement ne sont pas possibles. Déçus, nous décidons finalement de partir, regrettant que l’on ne nous ait pas informés dès le départ des ruptures sur la carte. Aux prix affichés, il est étonnant que l’approvisionnement ne soit pas assuré quotidiennement, surtout dans un établissement de ce standing.
Bien que l’ambiance soit détendue et le cadre sous la paillote agréable, cette expérience a laissé une impression amère. Nous étions impatients de découvrir la cuisine du **Queen’s**, mais le manque de transparence et d’organisation a clairement terni notre enthousiasme. Nous quittons le restaurant, déçus, et continuons notre recherche d’un endroit où savourer notre déjeuner dans de meilleures conditions.
RESTAURANT YARA BOUAKE
Après notre déconvenue au **Restaurant Queen’s**, nous décidons de tenter notre chance au **Restaurant Yara**, une autre adresse recommandée à Bouaké. Dès notre arrivée, nous sommes agréablement surpris par l’accueil chaleureux et l’atmosphère conviviale qui règne dans l’établissement.
Le **Yara** offre un cadre simple mais soigné, avec une terrasse ombragée et un intérieur sobre. La carte, bien plus accessible que celle du précédent restaurant, propose un éventail de plats locaux et internationaux, tous décrits avec une attention particulière. Cette fois-ci, nos choix sont disponibles, et nous optons pour des pizzas et des mixed grill composés de mouton, bœuf et poulet. Le plat est excellent, servi avec du pain pita, un savoureux houmous et des légumes grillés parfaitement assaisonnés.. Le service est rapide et attentionné, et chaque plat est servi avec soin.
Le **Yara** se distingue par la fraîcheur des ingrédients et la générosité des portions. Nous dégustons avec plaisir nos assiettes, satisfaits par l’équilibre entre saveurs et simplicité. Contrairement à notre expérience précédente, le **Restaurant Yara** répond pleinement à nos attentes, tant par la qualité de la cuisine que par l’attention portée aux clients. Une adresse que nous retiendrons pour nos prochaines visites à Bouaké.
RESTAURANT LE SAVANNA
Après notre visite culturelle à Fakaha, nous gagnons Korhogo pour une pause déjeuner bien méritée. En entrant dans la ville, l’ambiance vibrante de Korhogo nous enveloppe. Nous avons hâte de nous arrêter au restaurant Savanna, un endroit réputé pour sa cuisine locale savoureuse et son atmosphère conviviale.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par un personnel souriant, qui nous guide vers une table confortable, agrémentée de décorations typiques de la région. Les murs sont ornés de peintures et de sculptures représentant des scènes de la vie quotidienne, créant une ambiance chaleureuse et accueillante.
En parcourant le menu, nous décidons de tester du Saint-Pierre, un plat que nous ne nous attendions pas à trouver ici. Cependant, à notre grande déception, le serveur nous informe qu’il n’y en a pas aujourd’hui. Nous réfléchissons alors à nos options et nous nous rabattons sur des brochettes de bœuf, qui s’avèrent être un excellent choix.
Lorsqu’elles arrivent à notre table, nous constatons qu’elles sont tendres, copieuses et délicieusement goûteuses. Les brochettes sont servies avec une sauce au poivre et une autre aux oignons confits, qui ajoutent une profondeur de saveur irrésistible. Chaque bouchée est un vrai régal, et nous ne pouvons nous empêcher d’apprécier la générosité des portions.
Pendant que nous dégustons nos brochettes, l’atmosphère du restaurant est également apaisante. Nous écoutons des mélodies locales en arrière-plan, créant une ambiance parfaite pour se détendre après une matinée riche en découvertes. Les échanges avec le personnel, toujours aussi chaleureux, rendent notre repas encore plus agréable.
En profitant de ce moment, nous discutons de la visite de Fakaha et des merveilles de l’art sénoufo. Les anecdotes de Simue et l’histoire de la rencontre de Picasso avec les artistes du village résonnent encore dans nos esprits, rendant notre repas d’autant plus mémorable.
Après avoir terminé notre déjeuner, nous nous sentons revigorés et prêts à poursuivre notre exploration de Korhogo. Nous prenons un moment pour discuter avec le personnel, leur posant des questions sur les spécialités de la région et les attractions à ne pas manquer. C’est une belle manière de conclure notre pause déjeuner avant de repartir à l’aventure.
RESTAURANT DE L’HÖTEL PRINTEMPS MONT KORHOGO
Après une matinée bien remplie à explorer Korhogo, nous avons choisi de nous accorder une pause bien méritée en déjeunant au restaurant de l’hôtel Printemps Mont Korhogo. À notre arrivée, nous avons remarqué un grand nombre de personnes, sorties d’un colloque, qui attendaient pour se servir au buffet. Mais nous avons préféré la tranquillité de la salle climatisée, où le service à la carte nous a attirés.
Installés confortablement, nous avons parcouru la carte et opté pour des plats qui promettaient de belles découvertes culinaires. Nous avons commandé des brochettes de mérou et un filet de mérou aux épices de kankankan. Le poisson, tendre et savoureux, était parfaitement relevé par les épices locales, apportant une touche chaude et parfumée à chaque bouchée. Le mérou fondait littéralement en bouche, et les épices ajoutaient une profondeur que nous avons vraiment appréciée.
Bastien, lui, a choisi les calmars à la provençale. Même si la portion de calmars était plutôt congrue, elle était généreusement accompagnée d’une grande portion d’alloco, ces bananes plantains frites si populaires et délicieuses. L’équilibre entre les saveurs légèrement acidulées de la sauce provençale et la douceur des plantains a bien compensé la quantité plus modeste de calmars.
Margot, de son côté, s’est laissée tenter par un classique : les spaghettis à la carbonara. Si le plat était réconfortant, il s’éloignait un peu de la version traditionnelle. Pas de lardons croustillants ici, mais des dés de jambon un peu plus tendres. Malgré cette petite différence, elle a tout de même apprécié la sauce crémeuse qui liait parfaitement le tout.
Le repas dans son ensemble a été une belle parenthèse gourmande, idéale pour nous ressourcer avant de poursuivre nos visites. Le prix final, de 34 000 FCFA, nous a semblé tout à fait raisonnable pour la qualité des plats et le cadre agréable. Nous sommes repartis, le ventre plein et prêts à affronter la suite de la journée avec enthousiasme
RESTAURANT LE CALAO – HOTEL DES SAVANES KORHOGO
Concernant le restaurant de l’hôtel, notre avis est un peu plus mitigé. Si la qualité des plats est globalement bonne, les portions, en revanche, ne sont pas toujours à la hauteur des prix pratiqués. Le service peut parfois être long, et il est nécessaire de passer commande pour une heure précise afin de limiter l’attente. Malheureusement, tous les plats à la carte ne sont pas toujours disponibles, ce qui peut être frustrant lorsque l’on souhaite essayer des spécialités locales ou d’autres options proposées.
Quant au petit-déjeuner, facturé à 5 000 FCFA, il s’est révélé assez basique pour ce tarif. La sélection est limitée et manque de diversité, surtout pour ceux qui s’attendent à un buffet plus fourni ou à des options plus élaborées. Cela dit, malgré ces bémols, le cadre agréable du restaurant et la gentillesse du personnel adoucissent quelque peu ces désagréments.
RESTAURANT DE L’HOTEL IMANE BONDOUKOU
Le soir de notre arrivée, nous avons choisi de tester le restaurant de l’Hôtel Imane. Malheureusement, l’expérience a été quelque peu décevante. Nous avons rapidement constaté que le menu souffrait d’un manque de diversité, une situation similaire à ce que nous avions déjà remarqué à Bondoukou. En réalité, la carte, très basique, n’offrait que deux véritables options : poulet ou poisson grillé. Ce manque de choix nous a laissés sur notre faim, et bien que les plats proposés soient corrects, ils manquaient de saveur et de chaleur.
De plus, le restaurant ne proposait pas d’alcool, ce qui aurait pu apporter une touche de détente en fin de journée. Mais ce qui a le plus terni l’expérience, c’est le service. Nous l’avons trouvé froid, peu engageant, à l’image des plats eux-mêmes qui sont arrivés à table tièdes. Bien que l’endroit soit convenable pour un repas simple, nous espérions une ambiance plus chaleureuse pour cette première soirée.
RESTAURANT L’HORLOGE
Après notre expérience mitigée au restaurant de l’Hôtel Imane, nous avons décidé de tenter notre chance au restaurant L’Horloge à Bondoukou pour le déjeuner. Une fois de plus, nous avons constaté un choix limité sur la carte : encore une fois, seulement deux options principales, poisson ou poulet. Nous avons opté pour le poulet grillé, qui s’est avéré plutôt sec, malheureusement. Cependant, le cadre du restaurant est agréable et l’ambiance y est plus conviviale.
Un point positif : contrairement à notre expérience précédente, des boissons alcoolisées étaient disponibles, ce qui a apporté une touche plus détendue au repas. De plus, les prix sont extrêmement abordables. Pour quatre plats de poulet grillé accompagnés de frites et d’alloco, ainsi que les boissons, nous avons payé à peine 9000 FCFA. Une expérience plutôt satisfaisante dans l’ensemble, malgré la qualité moyenne du plat principal.
LES LOGEMENTS
HOTEL AMOITRIN
B&B TRADITIONNEL DAOBLY
Nous avons décidé de passer également la nuit avant notre visite au Taï. L’accueil chaleureux et le cadre authentique de la hutte traditionnelle nous avaient bien plu, avec un lit ferme et une moustiquaire.
Les repas étaient simples mais corrects. Cependant, nous avons regretté que les plats servis la première soirée, ainsi que pour le déjeuner et le dîner du retour, soient les mêmes. Cela a quelque peu réduit notre enthousiasme, surtout après une journée d’exploration dans le parc. Malgré cela, l’expérience globale était agréable et nous avons apprécié l’atmosphère conviviale et les danses villageoises qui ont égayé notre séjour.
Le soir, les discussions vont bon train. Nous échangeons sur les coutumes locales et européennes, comparons les prix et le coût de la vie, et examinons les différences dans les vies familiales des uns et des autres. C’est un moment de partage et d’apprentissage mutuel, où chacun raconte ses expériences et ses traditions, créant ainsi des liens forts et enrichissants. Ces conversations nous permettent de mieux comprendre et apprécier la diversité culturelle qui nous entoure à Daobly, renforçant notre sentiment de communauté et d’entraide.
LE CAMPEMENT ECOTOURISME TAÏ
Après 10 km de marche à travers la forêt, nous sommes finalement arrivés au campement d’écotourisme du parc national du Taï. Dès notre arrivée, il était évident que les mesures d’hygiène étaient strictement observées ici. Nous avons dû nous séparer de nos bottes et chaussures de marche, les plongeant dans une eau désinfectante pour prévenir la propagation de maladies et protéger l’écosystème fragile de la forêt.
Le campement est superbement implanté au milieu de la forêt, offrant une expérience unique d’immersion totale dans la nature. Nos tentes étaient confortables, chacune équipée d’une annexe pour la douche et les toilettes, ainsi que de moustiquaires pour nous protéger des insectes. Une petite terrasse devant chaque tente permettait de se reposer tout en écoutant les bruits apaisants de la forêt.
Pour le déjeuner, nous nous sommes installés et avons savouré une salade de tomates et d’oignons, suivie d’un ragoût d’ignames à la viande, le soir une salade de chou et du riz avec une sauce aubergine, ou encore le lendemain de l’attiéké accompagné d‘une sauce feuilles. Prudence, notre cuisinière talentueuse, était aux fourneaux dès le matin, préparant chaque plat avec soin et dévouement. Les saveurs étaient exquises, chaque bouchée nous plongeant un peu plus dans la culture culinaire locale.
Pendant notre séjour, le campement a également été l’occasion d’observer la faune environnante. Nous avons eu la chance de voir des cercopithèques pétauristes sautant de branche en branche et même un athérure africain, une rencontre rare et mémorable. Ces moments d’observation, combinés à l’accueil chaleureux et à la délicieuse cuisine, ont fait de notre séjour au campement d’écotourisme du Taï une expérience inoubliable.
HOTEL ANGE ISSIA
À notre arrivée à Issia, nous nous installons à l’hôtel Ange. Niché au cœur de paysages verdoyants, ce village se distingue par sa culture et ses traditions riches. Les habitants, principalement agriculteurs, cultivent des produits tels que le cacao, le café et l’hévéa.
Les chambres de l’hôtel sont belles et confortables, dotées d’eau chaude et d’une bonne pression, de télévisions, et même d’un petit salon. Le restaurant de l’hôtel propose quelques plats disponibles, mais de qualité. C’est l’occasion parfaite pour déguster d’excellents escargots africains, une véritable découverte culinaire pour nous. Le poulet braisé est aussi très bon et mérite d’être mentionné.
Issia est également connue pour ses cérémonies traditionnelles, où les danses, chants et rituels jouent un rôle central dans la vie communautaire. Après une journée de voyage et d’aventures, cet endroit est un véritable havre de paix et de confort, enrichi par la culture vibrante de ses habitants.
RESIDENCE CHEZ MARLENE SAN PEDRO
Nichée en plein cœur de San Pedro, cette propriété offre un emplacement central idéal. À quelques pas seulement, on trouve un commissariat, un supermarché, le port maritime, la rue des banques et la plage. Les lieux de divertissement sont toujours à portée de main, ajoutant à la commodité et au charme de l’endroit.
Nous avons été séduits par les nombreux avantages offerts. La cuisine fonctionnelle nous a permis de préparer nos repas en toute autonomie, tandis que la connexion Wi-Fi nous a permis de rester connectés et de partager nos expériences avec nos proches. Le parking gratuit a facilité nos déplacements, et la possibilité d’accueillir nos animaux de compagnie a rendu notre séjour encore plus agréable.
Pour nos moments de détente, la télévision a été une présence réconfortante, et l’ascenseur a facilité l’accès à notre logement. Nous avons également apprécié la disponibilité d’un lave-linge (service payant) pour entretenir notre linge. Enfin, les caméras de surveillance extérieures ont ajouté une touche de sécurité rassurante, nous permettant de profiter pleinement de notre séjour sans souci.
Le grand marché se situe de l’autre côté de la rue, offrant une accessibilité immédiate à une variété de produits frais et locaux. Nous avons trouvé des restaurants également au rez-de-chaussée de la résidence, ce qui s’est avéré très pratique pour nos repas. La propriété elle-même est très propre et spacieuse, avec toutes les commodités nécessaires pour un séjour confortable et agréable.
RO-RO VILLAGE
Le Ro-Ro Village à Gaoulaou est vraiment un joyau. Dès notre arrivée, Romain Adetou, le propriétaire, nous a accueillis chaleureusement avec le traditionnel cola au piment, arrosé d’un alcool de sirop de canne rappelant le rhum de mélasse. Situé en bordure du fleuve, le site offre une vue imprenable sur les berges opposées, un spectacle naturel à couper le souffle.
Le nom Ro-Ro Village (Ro pour Romain et Ro pour Rose son épouse) reflète l’union et l’accueil chaleureux de ses propriétaires. Les chambres, chacune portant le nom d’un animal, sont magnifiquement décorées avec des reliefs en tête de lit représentant l’animal désigné. Les installations sont modernes et confortables, comprenant des salles de bains avec baignoire et climatisation, assurant un séjour des plus agréables. Les tarifs sont raisonnables, allant de 30 à 40 000 FCFA.
Côté cuisine, nous avons été agréablement surpris par la qualité des plats. La carpe de mer en sauce tomates et poivrons était un véritable délice, tout comme le poulet grillé, tous deux servis généreusement. Les accompagnements d’alloco, de frites d’ignames et de sauce piment ajoutaient une touche locale savoureuse à nos repas.
Le Ro-Ro Village est à seulement une demi-heure de Sassandra, un lieu parfait pour se reposer et se ressourcer. C’est également le point de départ idéal pour des excursions en pirogue sur le fleuve Sassandra ou pour explorer les îles de Gaoulou, encore couvertes de forêt primaire. Un véritable havre de paix et de découverte.
RESIDENCE OWEKEN SASSANDRA
Nous avons découvert une perle rare en matière de logement, parfaite pour ceux qui recherchent confort et sécurité : la RESIDENCE OWEKEN à Sassandra. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par cette villa de plain-pied avec un parking pratique devant la porte, au sein d’une propriété fermée et sécurisée. Un lieu idéal pour poser nos valises en toute tranquillité.
La villa offre deux magnifiques chambres climatisées, chacune dotée d’une salle de bains individuelle complète avec eau chaude, bonne pression et toilettes. Un véritable luxe qui assure confort et intimité.
Le séjour est extrêmement spacieux, avec une grande table conviviale pour partager les repas et un salon élégant, équipé d’une télévision avec accès à Canal+. Un espace parfait pour se détendre après une journée de découverte.
La cuisine est vaste et superbement équipée, avec un grand réfrigérateur, un congélateur, un four, un micro-ondes et des plaques de cuisson au gaz. Tout est pensé pour rendre le séjour aussi agréable que possible.
Enfin, toutes les fenêtres sont pourvues de moustiquaires, un détail appréciable pour profiter pleinement des soirées tropicales sans être dérangé.
En somme, la RESIDENCE OWEKEN se distingue par son confort exceptionnel et ses équipements de qualité, faisant de chaque séjour une expérience mémorable.
HOTEL LE RAVIN
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