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La cuisine traditionnelle guinéenne est un véritable festin pour les sens, mettant en valeur une richesse de saveurs et d’ingrédients locaux.

ACCOMPAGNEMENTS, CEREALES ET TUBERCULES

Les céréales et les tubercules, tels que le fonio, le manioc, l’igname et le taro, ainsi que le riz, sont au cœur de nombreux plats traditionnels.

Le riz est omniprésent dans la cuisine guinéenne, accompagnant la plupart des plats, qu’ils soient épicés ou non. Il est souvent servi avec une variété de sauces, offrant une explosion de saveurs à chaque bouchée.

Pour accompagner le riz, une sauce feuille bissap fera parfaitement l’affaire : La sauce feuille bissap est une spécialité guinéenne préparée à partir de feuilles d’hibiscus, également connues sous le nom de bissap. Cette sauce est à la fois savoureuse et nutritive, et elle est souvent servie avec du riz ou du fonio. La sauce feuille bissap est un plat délicieux et nourrissant, parfait pour un repas convivial. Sa préparation peut varier selon les régions et les préférences familiales, mais les éléments de base restent les mêmes : des feuilles de bissap, des protéines, et une sauce savoureuse à base de tomates et d’arachides

La sauce aubergine, originaire de Guinée, est une délicieuse préparation qui combine des aubergines, des poissons écaillés et des tomates fraîches. Souvent servie avec du riz ou d’autres accompagnements, elle est à la fois savoureuse et nutritive.

LE FONIO

Le fonio est une céréale traditionnelle très prisée en Guinée, notamment dans la région de Kindia. Connu pour ses qualités nutritionnelles et sa facilité de culture, le fonio est souvent utilisé dans diverses recettes locales. Il s’agit d’une petite céréale, semblable à du millet, qui pousse bien dans les sols pauvres et les conditions climatiques difficiles, ce qui en fait une culture idéale pour la région de Kindia. Il est particulièrement apprécié pour sa rapidité de croissance et sa résistance aux maladies. Sur le plan nutritionnel, le fonio est riche en protéines, en acides aminés essentiels et en fibres, tout en étant sans gluten, ce qui en fait un aliment adapté aux personnes souffrant d’intolérances alimentaires.

La préparation du fonio commence par un nettoyage minutieux des grains pour enlever les impuretés. Ensuite, les grains sont rincés à l’eau pour éliminer toute poussière restante. La cuisson du fonio est relativement simple. Voici une méthode de base : rincez une tasse de fonio sous l’eau froide jusqu’à ce que l’eau soit claire. Portez deux tasses d’eau à ébullition dans une casserole. Ajoutez une pincée de sel si désiré. Versez le fonio dans l’eau bouillante, remuez brièvement, puis couvrez la casserole. Réduisez le feu et laissez cuire à feu doux pendant environ cinq minutes, ou jusqu’à ce que l’eau soit absorbée. Retirez du feu et laissez reposer, couvert, pendant deux à trois minutes. Utilisez une fourchette pour égrainer le fonio avant de le servir.

Le fonio peut être utilisé dans une variété de plats. Il peut servir de base pour des salades, être mélangé avec des légumes et des épices pour créer des plats savoureux, ou encore être utilisé dans des desserts. En Guinée, le fonio est souvent consommé avec des sauces locales, des légumes et des viandes, reflétant la richesse culinaire de la région. Le fonio de Kindia n’est pas seulement un aliment nutritif, mais aussi un élément clé du patrimoine culturel et gastronomique guinéen, symbolisant la résilience et la diversité des traditions culinaires locales.

LES POMMES DE TERRE DE PITA FOUTA DJALON GUINEE

Les pommes de terre de Pita, une région de la Guinée, sont renommées pour leur qualité exceptionnelle. Cultivées dans un environnement favorable avec un climat adéquat et des sols fertiles, ces pommes de terre se distinguent par leur goût délicieux et leur texture parfaite. Elles jouent un rôle crucial dans l’alimentation locale et sont également appréciées dans tout le pays pour leur polyvalence culinaire.

Les pommes de terre de Pita sont connues pour leur chair ferme et leur saveur délicate, ce qui les rend idéales pour une variété de préparations culinaires. Elles peuvent être utilisées dans de nombreuses recettes, qu’il s’agisse de plats traditionnels guinéens ou de recettes internationales. Les méthodes de culture traditionnelles et respectueuses de l’environnement contribuent à leur haute qualité. Les agriculteurs locaux mettent un point d’honneur à maintenir des pratiques agricoles durables.

Les pommes de terre de Pita peuvent être utilisées dans une multitude de plats : frites, croquantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur, parfaites pour accompagner de nombreux plats ; purée, douce et crémeuse, idéale pour accompagner des viandes ou des légumes ; ragoûts et soupes, ajoutant de la consistance et une saveur délicieuse ; et salades de pommes de terre, une option rafraîchissante et nutritive pour les repas.

Les pommes de terre de Pita ne sont pas seulement un aliment de base, mais elles représentent également une source de revenus importante pour les agriculteurs de la région. Leur production et leur vente soutiennent l’économie locale et contribuent à la sécurité alimentaire.

Les pommes de terre de Pita, avec leur qualité supérieure et leur polyvalence, sont un véritable trésor culinaire de la Guinée. Leur popularité est bien méritée, et elles continuent de jouer un rôle essentiel dans la cuisine et l’économie locale.

Que vous soyez un habitant de la région ou un visiteur, déguster ces pommes de terre est une expérience incontournable.

LA FARINE DE MANIOC

La farine de manioc est un ingrédient de base dans de nombreuses régions de Guinée, y compris Kindia. Issue du tubercule de manioc, elle est prisée pour sa polyvalence et ses qualités nutritionnelles. Pour obtenir cette farine, les tubercules de manioc sont d’abord pelés et lavés pour enlever la saleté et les impuretés. Ensuite, ils sont râpés ou broyés pour obtenir une pulpe fine. Cette pulpe est ensuite pressée pour enlever l’excès d’eau et les toxines naturelles comme le cyanure.

Une fois que la pulpe de manioc a été correctement pressée et séchée, elle est tamisée pour éliminer les gros morceaux. Le produit final est une poudre fine, blanche ou légèrement beige, prête à être utilisée dans diverses préparations culinaires. En Guinée, la farine de manioc est souvent utilisée pour faire des plats traditionnels comme l’attiéké, une sorte de couscous, ou encore pour épaissir des soupes et des sauces.

La farine de manioc est également sans gluten, ce qui en fait une excellente alternative pour les personnes souffrant d’intolérance au gluten. Elle peut être utilisée dans la fabrication de pains, de gâteaux et d’autres produits de boulangerie. Lorsqu’elle est utilisée pour la cuisson, il est souvent recommandé de la mélanger avec d’autres types de farine pour obtenir de meilleurs résultats en termes de texture et de saveur.

En plus de sa polyvalence culinaire, la farine de manioc est riche en glucides et fournit une source d’énergie importante. Elle contient également des fibres alimentaires, des vitamines et des minéraux essentiels. La transformation du manioc en farine permet non seulement de prolonger sa durée de conservation, mais aussi de faciliter son transport et son stockage.

La farine de manioc joue un rôle crucial dans l’économie locale de Kindia. De nombreuses familles dépendent de la culture et de la transformation du manioc pour leur subsistance. Le processus de production est souvent réalisé de manière artisanale, impliquant des techniques transmises de génération en génération. Cela contribue non seulement à la sécurité alimentaire, mais aussi à la préservation des traditions culinaires locales.

LE TARO

La Colocasia esculenta, connue sous le nom d’oreille d’éléphant en raison de ses grandes feuilles en forme de cœur, est une plante tropicale impressionnante qui se trouve dans la forêt de Ziama en Guinée forestière. Les feuilles de cette plante peuvent atteindre jusqu’à 60 cm de long et sont souvent orientées vers le bas. Leur couleur varie du vert intense au pourpre foncé, parfois avec des motifs distinctifs, ce qui en fait une plante ornementale populaire.

La Colocasia esculenta pousse à partir de rhizomes souterrains, avec des tiges épaisses et charnues qui peuvent être vertes ou pourpres. Les fleurs de cette plante, bien que discrètes, se regroupent sur une spathe et un spadice typiques des Aracées.

Le taro, une plante tropicale cultivée pour ses tubercules comestibles, est une culture importante en Guinée forestière. Scientifiquement connu sous le nom de Colocasia esculenta, le taro est cultivé principalement pour ses tubercules riches en amidon, mais ses feuilles et ses tiges sont également consommées dans certaines cultures. Les tubercules de taro sont de forme oblongue et recouverts d’une peau brune rugueuse, tandis que la chair peut être blanche, rose, ou violette selon les variétés. Les feuilles sont grandes, vertes et en forme de cœur, souvent appelées « oreilles d’éléphant ». Le taro préfère un climat chaud et humide, avec des sols riches en matière organique et bien drainés. Il peut être cultivé dans des conditions de pluviosité élevée et dans des zones marécageuses.

Le taro est cultivé par plantation des tubercules ou des rejets. Les tubercules sont plantés à une profondeur de 10 à 15 cm et espacés de 60 à 90 cm. Les jeunes plants nécessitent une irrigation régulière, surtout pendant les périodes sèches. La culture du taro nécessite un désherbage régulier pour éviter la compétition avec les mauvaises herbes, et une bonne gestion de l’eau est cruciale, surtout dans les zones de culture inondée. Le taro est généralement prêt à être récolté 8 à 12 mois après la plantation. Les tubercules sont extraits du sol à l’aide d’une houe ou d’une pelle.

Le taro joue un rôle vital dans l’alimentation et l’économie des populations de Guinée forestière. Les tubercules de taro sont une source importante de glucides et de fibres. Ils contiennent également des vitamines et des minéraux essentiels tels que la vitamine C, la vitamine E, le potassium et le magnésium. Les feuilles, riches en protéines, en vitamines A et C, sont consommées comme légume dans de nombreux plats traditionnels. La culture du taro constitue une source de revenus pour de nombreuses familles en Guinée forestière. Les tubercules sont vendus sur les marchés locaux et régionaux. La transformation et la vente de produits à base de taro, tels que la farine de taro, ajoutent de la valeur et créent des opportunités économiques supplémentaires.

Le taro est utilisé dans une variété de plats traditionnels en Guinée forestière. Les tubercules peuvent être bouillis, cuits à la vapeur, frits, ou transformés en purée. Ils sont souvent utilisés dans des soupes, des ragoûts, ou consommés comme accompagnement. Les feuilles de taro sont souvent préparées en sauces ou en ragoûts, parfois avec des ingrédients comme l’huile de palme, les arachides, ou le poisson fumé. La farine de taro est utilisée pour préparer des bouillies et des pains, fournissant une alternative sans gluten aux farines de céréales.

La culture du taro en Guinée forestière fait face à plusieurs défis. Le taro est susceptible à diverses maladies fongiques et bactériennes, ainsi qu’aux ravageurs tels que les nématodes et les coléoptères. Les variations climatiques, telles que les périodes de sécheresse prolongées ou les inondations, peuvent affecter la production de taro. La promotion de pratiques agricoles durables et la diversification des cultures peuvent aider à améliorer la résilience des producteurs de taro face aux défis environnementaux et économiques.

Le taro est une culture essentielle en Guinée forestière, non seulement pour sa valeur nutritionnelle et économique, mais aussi pour son rôle dans la cuisine et les traditions locales. Les efforts pour améliorer les pratiques de culture et gérer les défis environnementaux sont cruciaux pour assurer la durabilité de cette culture vitale.

LA BANANE PLANTAIN

La banane plantain est une culture essentielle dans la région de Kindia, en Guinée, et joue un rôle crucial tant sur le plan nutritionnel qu’économique. Ce fruit, souvent considéré comme un légume en raison de sa préparation culinaire, est riche en amidon et constitue une source importante de glucides dans l’alimentation locale.

À Kindia, la banane plantain est cultivée principalement dans les zones rurales où le climat tropical et les sols fertiles favorisent sa croissance. La plante produit des régimes de bananes qui, une fois mûrs, sont récoltés et préparés de différentes manières selon les traditions locales. Les bananes plantains sont consommées à différents stades de maturité. Lorsqu’elles sont vertes, elles sont riches en amidon et sont généralement bouillies, frites ou grillées. Les plantains frits, connus sous le nom d’alloco, sont une collation populaire, tandis que les plantains bouillis accompagnent souvent des plats principaux comme les ragoûts et les sauces. À maturité, les bananes plantains deviennent jaunes et plus sucrées, ce qui les rend idéales pour des préparations comme les beignets ou les desserts.

Outre leur valeur culinaire, les bananes plantains sont également importantes sur le plan nutritionnel. Elles sont une source significative de fibres alimentaires, de vitamines A et C, de potassium et de magnésium. Leur consommation régulière contribue à une alimentation équilibrée et apporte des nutriments essentiels à la population locale.

La culture de la banane plantain est également un moteur économique important pour les agriculteurs de Kindia. La vente de plantains sur les marchés locaux et régionaux offre une source de revenu stable pour de nombreuses familles. Les techniques de culture sont souvent transmises de génération en génération, et les agriculteurs utilisent des méthodes traditionnelles combinées à des pratiques agricoles modernes pour améliorer la productivité et la qualité des récoltes.

ALLOCO

L’alloco est un plat traditionnel d’Afrique de l’Ouest, très populaire en Guinée, en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays de la région. Il s’agit de bananes plantains mûres frites, souvent servies en accompagnement ou comme en-cas.

L’alloco peut être servi seul comme en-cas ou accompagné de divers plats. À Chez Lyli’s, nous l’avons dégusté avec un poulet pané et une sauce au poivre. L’alloco peut aussi être servi avec du poisson grillé comme au HB Hôtel Restaurant de Dubreka, de la viande rôtie, ou avec une sauce tomate épicée pour relever son goût.

L’alloco est un plat simple mais savoureux, offrant une combinaison parfaite de douceur et de croustillant, idéal pour accompagner une variété de mets ou à déguster seul comme une gourmandise.

En termes de préparation, voici une recette simple pour cuisiner les plantains frits (alloco) : choisissez des bananes plantains mûres ou semi-mûres selon votre préférence pour le goût sucré ou plus neutre. Pelez les bananes plantains en coupant les extrémités et en incisant la peau le long de la courbure. Coupez les plantains en tranches d’environ un centimètre d’épaisseur. Chauffez de l’huile dans une poêle à feu moyen. Faites frire les tranches de plantain jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes de chaque côté, environ deux à trois minutes par côté. Égouttez les plantains frits sur du papier absorbant pour enlever l’excès d’huile. Servez chaud, souvent accompagné de sauces ou de piments pour un goût authentique.

La banane plantain de Kindia est donc un aliment polyvalent et nutritif, profondément ancré dans la culture culinaire et l’économie de la région.

L’AUBERGINE AFRICAINE

L’aubergine africaine, connue sous le nom de « garden egg » en anglais, de « gnangnan » ou « ndrowa » dans certaines régions, est un légume populaire sur les étals du marché du Niger à Conakry et couramment cultivée et consommée en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Elle appartient au genre Solanum, tout comme l’aubergine traditionnelle, mais elle diffère par son apparence, sa texture et son goût. Elle se distingue par sa petite taille, sa forme arrondie ou ovale et ses couleurs variées, allant du blanc au vert, en passant par le jaune et le violet. Le goût de l’aubergine africaine est souvent plus amer que celui de l’aubergine traditionnelle, ce qui lui confère un caractère distinctif dans les plats.

Sa présence colorée et variée parmi les produits frais attire l’attention des acheteurs à la recherche d’ingrédients pour leurs plats traditionnels ou modernes.

Cultivée dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, l’aubergine africaine est une culture importante pour la sécurité alimentaire et la nutrition. Les vendeurs proposent souvent une sélection de ces aubergines, qui se distinguent par leur forme, leur taille et leur couleur. Les clients choisissent avec soin les spécimens qui correspondent le mieux à leurs besoins culinaires, certains préférant les plus petits pour des plats spécifiques, tandis que d’autres optent pour les plus gros pour des recettes plus copieuses. L’aubergine africaine est un élément essentiel de nombreuses cuisines locales, ajoutant de la saveur, de la texture et de la couleur aux plats traditionnels tels que le « tchoutchouka » ou les ragoûts de légumes.

Ce légume est apprécié pour sa texture ferme et sa saveur légèrement amère. Il est un ingrédient de base dans de nombreux plats traditionnels africains, tels que les ragoûts, les sautés et les sauces. L’aubergine africaine est souvent utilisée dans des recettes comme l' »eggplant stew » ou le « garden egg sauce », où elle est cuite avec des épices et d’autres ingrédients pour créer des plats savoureux et nourrissants.

Elle est résistante aux conditions climatiques difficiles, ce qui la rend particulièrement précieuse dans les régions sujettes à la sécheresse. Dans la cuisine, l’aubergine africaine est extrêmement polyvalente. Elle peut être consommée crue, cuite, grillée, bouillie, ou incorporée dans des ragoûts et des sauces.

Lors de notre première dégustation, nous avons été surpris par son amertume, mais nous avons rapidement appris à l’apprécier, surtout lorsqu’elle est intégrée dans des plats bien assaisonnés.

L’aubergine africaine est également riche en nutriments, notamment en vitamines, en minéraux et en fibres, ce qui en fait un aliment sain et nourrissant. Elle est souvent appréciée pour sa polyvalence en cuisine et sa capacité à s’adapter à une grande variété de plats et de préparations culinaires.

LES AVOCATS

L’avocat est un fruit largement cultivé et apprécié en Guinée, contribuant à l’alimentation, à l’économie et à la culture du pays. La Guinée, avec son climat tropical favorable, offre des conditions idéales pour la culture de l’avocat, qui pousse bien dans les régions chaudes et humides.

Les principales régions de production d’avocats en Guinée incluent la Basse-Guinée, où le climat côtier humide est particulièrement propice, ainsi que certaines parties de la Moyenne-Guinée et de la Haute-Guinée. Les avocatiers, robustes et résistants, prospèrent dans ces régions, produisant des fruits de haute qualité.

Les variétés d’avocats cultivées en Guinée varient, mais certaines des plus populaires incluent les variétés Fuerte et Hass. La variété Fuerte, avec sa peau lisse et verte, est connue pour sa chair crémeuse et légèrement sucrée, tandis que la variété Hass, avec sa peau rugueuse et sombre, est appréciée pour sa texture riche et beurrée.

L’avocat joue un rôle économique important en Guinée. En plus d’être consommé localement, il est vendu sur les marchés régionaux, contribuant aux revenus des agriculteurs. La culture de l’avocat est souvent pratiquée par de petits exploitants agricoles, pour qui ce fruit représente une source de revenus essentielle.

Sur le plan nutritionnel, l’avocat est très apprécié pour ses nombreux bienfaits pour la santé. Il est riche en graisses saines, en particulier en acides gras monoinsaturés, qui sont bénéfiques pour le cœur. Il contient également des vitamines et des minéraux essentiels tels que les vitamines K, E, C, et B6, ainsi que du potassium et du folate. L’avocat est également une bonne source de fibres alimentaires.

En Guinée, l’avocat est consommé de diverses manières. Il est souvent mangé frais, simplement tranché et saupoudré de sel, ou utilisé comme ingrédient dans des salades. Il est également incorporé dans des plats traditionnels, des sandwichs, et utilisé pour préparer des sauces et des dips, comme le guacamole.

En résumé, l’avocat est un fruit précieux en Guinée, apprécié non seulement pour sa saveur délicieuse et sa valeur nutritionnelle, mais aussi pour son importance économique pour de nombreux agriculteurs. Sa culture et sa consommation font partie intégrante de la vie quotidienne, contribuant à la sécurité alimentaire et à la diversification des revenus agricoles.

LES ARACHIDES

Lors de notre voyage en Guinée, nous avons découvert une abondance d’arachides qui font partie intégrante de la vie quotidienne et de la culture alimentaire du pays. À travers les marchés animés et les rues colorées, les arachides sont omniprésentes, offertes dans une variété de formes et de préparations qui enchantent les sens et enrichissent la cuisine locale.

Sur les étals des marchés, nous avons vu des montagnes d’arachides grillées, emballées dans des cônes de papier brun, attendant d’être savourées comme collation entre deux achats. Leurs arômes grillés flottaient dans l’air, attirant les passants avec leur promesse de croquant et de saveur terreux.

À côté, des vendeurs proposaient des sacs de cacahuètes fraîches, encore enveloppées dans leurs coques, attendant d’être décortiquées pour révéler leurs précieux arachides. La technique habile des vendeurs, séparant habilement les coques des graines, témoignait d’une expertise transmise de génération en génération.

Dans les cuisines locales, nous avons découvert la magie de la pâte d’arachide, transformée en sauces épaisses et savoureuses qui accompagnaient le riz et les plats de viande. La douceur riche et crémeuse de la pâte d’arachide ajoutait une profondeur de saveur inimitable, liant harmonieusement les ingrédients et créant une expérience gustative mémorable.

Dans les villages, nous avons vu des familles récolter les arachides, travaillant ensemble pour extraire soigneusement les plantes matures du sol fertile. Les sourires sur leurs visages reflétaient la fierté et la satisfaction de cultiver un aliment si essentiel à leur subsistance et à leur culture.

À travers chaque rencontre avec les arachides en Guinée, nous avons découvert non seulement un aliment nutritif et délicieux, mais aussi un symbole de tradition, de savoir-faire et de convivialité. Leur omniprésence dans la vie quotidienne guinéenne témoigne de leur importance profonde dans le tissu social et culturel du pays, enrichissant notre voyage par leur histoire et leur délicieuse diversité culinaire.

LES PLATS TRADITIONNELS

Parmi les plats traditionnels, on trouve le manioc, cuisiné de différentes manières : cuit, râpé avec du poisson ou des boulettes de viande, en purée ou en boules accompagnées de sauce arachide.

Le riz jollof, le poulet farci à l’arachide, le couscous au lait, le taro gluant et la banane loko sont autant de délices à découvrir.

Dans les rues, les échoppes proposent une variété de plats et de boissons. On peut déguster des plats comme le kedjennou, du poulet cuit à la sauce tomate avec des oignons, ou le maganyi, du riz accompagné d’une sauce à base d’aubergines, de poisson et de crevettes.

LE RIZ GRAS A LA VIANDE

Le riz gras à la viande est un plat traditionnel de la cuisine ouest-africaine, apprécié pour sa richesse et ses saveurs profondes que nosu avons particulièrement apprécié à N’Zérékoré au restaurant Maya’s Place. . Sa préparation demande du temps et de l’attention pour développer pleinement les arômes et les textures qui en font un mets si apprécié.

Tout commence par la sélection des ingrédients. Du riz parfumé, souvent du riz local à grains longs, est lavé soigneusement pour enlever l’excès d’amidon. La viande utilisée peut varier : bœuf, agneau, ou parfois du poulet, découpée en morceaux de taille moyenne.

Dans une grande marmite, on chauffe de l’huile, généralement de l’huile de palme ou de l’huile d’arachide, jusqu’à ce qu’elle soit bien chaude. La viande est ensuite ajoutée et saisie jusqu’à ce qu’elle soit bien dorée. Les morceaux sont retirés et mis de côté, tandis que l’huile conserve les sucs et les saveurs de la viande.

Des oignons finement émincés sont ajoutés à l’huile chaude, dorés lentement jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides et commencent à caraméliser. L’ail haché, le gingembre râpé, et parfois du piment frais viennent rejoindre les oignons, infusant l’huile de leurs arômes.

Ensuite, des tomates fraîches concassées ou de la pâte de tomate sont ajoutées, apportant une touche d’acidité et une profondeur de saveur au mélange. On laisse mijoter cette base jusqu’à ce que l’huile se sépare des tomates, signe que les ingrédients sont bien cuits et que les saveurs sont concentrées.

La viande est réintroduite dans la marmite, bien enrobée de la sauce tomate. Des légumes comme des carottes, des poivrons et des aubergines, coupés en morceaux, peuvent être ajoutés à ce stade pour enrichir le plat. On verse ensuite de l’eau ou du bouillon de viande pour créer une sauce riche et savoureuse.

Le riz lavé est ajouté à la marmite, bien mélangé pour s’imprégner de la sauce et des épices. La cuisson se poursuit à feu doux, avec la marmite partiellement couverte, jusqu’à ce que le riz soit tendre et ait absorbé tout le liquide, devenant ainsi gras et aromatique.

On ajuste l’assaisonnement avec du sel, du poivre, et éventuellement du cube de bouillon pour intensifier les saveurs. Parfois, des herbes fraîches comme du persil ou de la coriandre hachée sont ajoutées juste avant de servir pour une touche de fraîcheur.

Le riz gras à la viande est servi chaud, souvent accompagné de crudités comme des tranches de concombre ou des feuilles de laitue, apportant une note croquante et rafraîchissante qui contraste agréablement avec la richesse du plat. Ce repas copieux et réconfortant est un véritable festin pour les sens, symbolisant la convivialité et le partage

Lors de notre séjour à Boffa nous avons eu l’occasion de déguster un délicieux plat traditionnel au Restaurant Marouf: le poisson braisé accompagné d’attiéké. Ce mets, très apprécié en Afrique de l’Ouest, est une véritable explosion de saveurs et un incontournable de la cuisine locale.

Le poisson braisé est préparé avec des poissons frais, souvent du tilapia ou du capitaine, marinés dans un mélange d’épices locales, d’ail, de gingembre, et de citron. La marinade donne au poisson une saveur riche et piquante, qui est ensuite sublimée par une cuisson à la braise. La cuisson lente au feu de bois permet au poisson de développer une peau croustillante tout en gardant une chair tendre et juteuse.

L’attiéké, quant à lui, est un couscous de manioc typique de la Côte d’Ivoire, mais également apprécié dans d’autres pays de la région. Il est obtenu à partir de manioc fermenté, râpé, pressé et cuit à la vapeur. Sa texture granuleuse et son goût légèrement acidulé se marient parfaitement avec le poisson braisé, offrant un contraste agréable en bouche.

Le poisson braisé était servi avec des tranches d’oignon, des tomates fraîches, et des rondelles de citron, apportant une touche de fraîcheur et d’acidité. L’attiéké, quant à lui, était assaisonné d’une légère vinaigrette, rehaussant sa saveur naturelle. Ce plat est accompagné d’une sauce pimentée, ajoutant une note de chaleur pour les amateurs de sensations fortes.Le poisson braisé et l’attiéké incarnent l’essence de la cuisine africaine : des ingrédients simples, des saveurs authentiques, et une préparation qui met en valeur la richesse des produits locaux. Une expérience culinaire inoubliable qui reflète l’hospitalité et la générosité des habitants de la région.

Les beignets de crabes verts sont une spécialité savoureuse et prisée sur le marché de Fria, en Guinée. Les crabes verts, abondants dans les zones côtières et les rivières de Guinée, sont appréciés pour leur chair délicate et leur saveur unique. Sur le marché de Fria, les crabes verts sont souvent vendus vivants, assurant ainsi leur fraîcheur ou encore en beignets

LE RIZ SAUCE SOUPE AU BOEUF – HOTEL DEL NIGER FARANAH GUINEE FORESTIERE

Lors de notre voyage en Guinée, à l’Hôtel Del Niger de Faranah, nous avons eu le privilège de découvrir un plat qui allie simplicité et explosion de saveurs : le riz avec sauce soupe au bœuf. Dans la salle de restaurant animée par les arômes envoûtants des épices locales, nous avons été séduits par la promesse d’une expérience gastronomique authentique.

La préparation a commencé avec la rencontre du riz, préparé avec soin pour atteindre une texture parfaite, moelleuse sous notre cuillère. À côté, la sauce soupe au bœuf mijotait lentement, emplissant l’air de l’odeur alléchante de viande et d’une symphonie de légumes frais.

Chaque bouchée était une révélation : des morceaux de bœuf hélas un peu trop croquants parfois , imprégnés de l’arôme subtil des oignons et des tomates, relevés par du chou. Le tout était parfaitement équilibré par une touche de piment, ajoutant une note de chaleur sans éclipser les saveurs profondes du plat.

LES PRODUITS DE LA MER et DES RIVIERES

LE POISSON SECHE

En Guinée, le poisson séché est communément appelé “Konkoé”.

Il s’agit d’un mâchoiron fumé, très prisé pour son goût particulier comme ci-contre sur le marché de Dalaba

Le poisson séché occupe une place centrale dans la cuisine guinéenne, apportant une richesse de saveurs et une polyvalence appréciée dans de nombreux plats traditionnels.

Utilisé souvent comme condiment ou ingrédient principal, il enrichit les sauces d’arachide, telles que le Domoda, ainsi que les soupes et bouillons.

Sa longue durée de conservation en fait un choix pratique, tandis que sa capacité à être grillé, frit ou émietté pour des salades en fait un élément culinaire polyvalent et apprécié.

LA LANGOUSTE

En Guinée, les langoustes sont un produit de la mer prisé, particulièrement apprécié pour sa saveur délicate et sa texture. Elles sont principalement pêchées dans l’océan Atlantique le long de la côte guinéenne, avec des ports comme celui du Boulbinet à Conakry jouant un rôle central dans leur distribution.
Les langoustes sont pêchées par des pêcheurs artisanaux qui utilisent des techniques traditionnelles. Cette pêche joue un rôle vital dans l’économie locale et le soutien des communautés côtières. Le prix des langoustes peut varier en fonction de la saison et de l’abondance des prises. Par exemple, un prix courant peut être autour de 14 000 francs guinéens (FG) par kilo, mais cela peut fluctuer.
Les langoustes sont consommées localement et également exportées vers d’autres pays. En Guinée, elles sont souvent préparées de manière simple pour mettre en valeur leur goût naturel, comme grillées ou en sauce. Outre le port du Boulbinet à Conakry, d’autres ports le long de la côte contribuent également à la pêche et à la distribution des langoustes.
La pêche à la langouste contribue de manière significative à l’économie locale, offrant des emplois et des revenus à de nombreuses familles. Les langoustes occupent une place importante dans la cuisine guinéenne, et leur préparation varie d’une région à l’autre, reflétant la diversité culinaire du pays.
Comme pour toute pêche, il est essentiel de gérer les stocks de langoustes de manière durable pour éviter la surpêche et garantir que les populations restent viables à long terme. Les infrastructures de pêche et de distribution peuvent parfois être limitées, ce qui pose des défis pour la conservation et le transport des produits de la mer. Les langoustes en Guinée sont non seulement une ressource alimentaire précieuse mais aussi un pilier de l’économie et de la culture locale.

LA GRENOUILLE

Et oui, en Guinée, on mange de la grenouille. Alors pas seulement les cuisses, toute la bête est cuisinée !!!

Lors de notre séjour en Guinée forestière, nous avons découvert un plat unique vendu en bord de route aux pieds d’une épicerie : des grenouilles entières cuites en sauce. Bien que nous n’ayons pas osé les déguster, cette expérience culinaire nous a offert une immersion fascinante dans la culture et les traditions gastronomiques de la région.

Un matin, après notre sortie de tracking aux éléphants de forêt, nous avons décidé de nous réapprovisionner en boissons dans une boutique de rue. À l’entrée, notre attention a été attirée par une petite échoppe où des grenouilles entières en sauce étaient préparées et vendues.

Curieux et intrigués, nous avons approché le stand. La cuisinière, une femme chaleureuse et accueillante, nous a expliqué que les grenouilles étaient soigneusement nettoyées, assaisonnées avec un mélange d’épices locales, puis mijotées lentement dans une sauce savoureuse. La sauce, épaisse et riche en arômes, était préparée à base de tomates, d’oignons, d’ail et de piments, le tout relevé par des herbes fraîches cueillies dans la forêt environnante.

Bien que nous n’ayons pas eu le courage de goûter ce plat, nous avons été impressionnés par la passion et le savoir-faire de la cuisinière. Elle nous a raconté que les grenouilles en sauce sont un plat populaire dans la région, souvent préparé pour les occasions spéciales et les fêtes. La recette se transmet de génération en génération, chaque famille ajoutant sa touche personnelle.

CUISINE DE GROS ESCARGOTS AFRICAINS – GBEDA 

Au marché de N’Zérékoré, les gros escargots, ou « gbéda », sont souvent vendus par des marchands locaux. Ces escargots géants africains, qui peuvent atteindre une taille impressionnante, sont récoltés dans la forêt environnante. Les marchands disposent leurs escargots dans de grands paniers ou des sacs en filet pour les exposer à la vue des acheteurs. Les escargots sont vivants, leur coquille robuste et leur taille imposante attirent immédiatement l’attention des clients. Les acheteurs, souvent des cuisiniers amateurs ou professionnels, examinent soigneusement les escargots pour s’assurer de leur fraîcheur et de leur vitalité avant de les acheter.
Les escargots sont généralement vendus à l’unité ou au poids, et les prix peuvent varier en fonction de la taille et de la qualité des escargots. Les discussions sur les prix sont courantes, les acheteurs et les vendeurs négociant souvent pour obtenir le meilleur prix possible. Les escargots, une fois achetés, sont transportés dans des sacs ou des paniers, prêts à être préparés selon les recettes traditionnelles de la région.
Le marché de N’Zérékoré est un lieu animé et coloré, avec des étals débordant de produits frais, des épices parfumées et des herbes aromatiques. Les escargots géants africains y occupent une place de choix, attirant les amateurs de cuisine traditionnelle et les curieux désireux de découvrir de nouvelles saveurs. Les vendeurs partagent souvent des conseils sur la préparation des escargots, recommandant des méthodes de nettoyage et de cuisson pour en tirer le meilleur goût.
En parcourant le marché, on peut également découvrir une variété d’autres produits locaux, des fruits et légumes aux viandes et poissons frais, en passant par les épices et les herbes qui donnent à la cuisine guinéenne son caractère unique et savoureux. La vente des escargots géants africains sur le marché de N’Zérékoré est un reflet vivant des traditions culinaires de la région, où la nature généreuse offre des ingrédients riches et variés pour des plats délicieux et nourrissants.
La cuisine de gros escargots en Guinée est une spécialité gastronomique appréciée pour sa richesse en protéines et sa faible teneur en graisses. Les escargots géants africains, connus localement sous le nom de « gbéda » ou « nansouma », sont cuisinés de diverses manières, souvent selon des recettes traditionnelles transmises de génération en génération. Le processus commence généralement par le nettoyage minutieux des escargots pour enlever la bave et les impuretés. Ils sont souvent lavés à plusieurs reprises avec du citron ou du vinaigre et de l’eau salée. Une fois propres, les escargots sont bouillis pour les attendrir, ce qui peut prendre de 30 minutes à une heure selon leur taille.
La préparation commence par le nettoyage des escargots avec du citron ou du vinaigre et de l’eau salée. Ensuite, les escargots sont bouillis dans de l’eau pendant environ 30 minutes à une heure, jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Les escargots sont ensuite égouttés et retirés de leur coquille, coupés en morceaux si nécessaire. Dans une grande poêle, on fait chauffer l’huile de palme ou l’huile végétale, puis on ajoute les oignons hachés, les tomates, le piment, l’ail et le gingembre. On fait revenir jusqu’à ce que les légumes soient tendres. Ensuite, on ajoute les morceaux d’escargots et on mélange bien. L’assaisonnement se fait avec du sel, du poivre et éventuellement un bouillon cube pour rehausser le goût. Les feuilles de laurier sont ajoutées et on laisse mijoter pendant environ 15 à 20 minutes en remuant de temps en temps. Le plat est servi chaud, accompagné de riz, de bananes plantains frites ou de foufou. Cette recette est une manière délicieuse de déguster les escargots géants africains, mettant en valeur les saveurs locales et les traditions culinaires de la Guinée.

LES CONDIMENTS

LES NOIX DE COLA MARCHE DE LABE FOUTA DJALON GUINEE

Les noix de cola occupent une place importante sur le marché de Labé, en Guinée. Ce marché animé est un centre de commerce vital où les noix de cola sont échangées et vendues aux côtés de nombreux autres produits locaux. La noix de cola, avec ses propriétés stimulantes et son importance culturelle, est particulièrement prisée dans cette région.

Les noix de cola sont des graines issues des arbres du genre *Cola*, originaires des régions tropicales d’Afrique. À Labé, elles sont vendues sous différentes formes : fraîches, séchées ou transformées en divers produits. Les commerçants proposent souvent des noix de cola de haute qualité, récoltées localement, ce qui en fait un produit authentique et recherché.

Le marché de Labé est un lieu où l’on peut trouver des noix de cola en abondance. Elles sont souvent exposées en tas colorés sur les étals des vendeurs, attirant l’attention des acheteurs par leur apparence distincte et leur importance culturelle. Les acheteurs incluent des habitants locaux ainsi que des visiteurs de passage, tous attirés par les bienfaits et les usages variés de la noix de cola.

Les propriétés stimulantes de la noix de cola en font un choix populaire pour ceux qui recherchent un coup de boost naturel. Les noix de cola contiennent de la caféine et de la théobromine, qui sont connues pour leurs effets énergisants. Elles sont souvent mâchées directement pour libérer ces composés, offrant un regain d’énergie immédiat. De plus, la noix de cola est utilisée dans diverses préparations culinaires et médicinales, ajoutant à sa polyvalence.

En plus de ses propriétés stimulantes, la noix de cola a une valeur culturelle et sociale significative. Elle est souvent utilisée lors de cérémonies et de rites traditionnels, symbolisant le respect et la convivialité. Dans de nombreuses communautés, offrir des noix de cola est un geste de bienvenue et d’hospitalité.

Les vendeurs de noix de cola sur le marché de Labé jouent un rôle crucial dans l’économie locale. Leur connaissance approfondie des produits et des préférences des consommateurs contribue à la vitalité du marché. Les transactions autour de la noix de cola génèrent des revenus essentiels pour de nombreuses familles et soutiennent l’économie locale.

En conclusion, les noix de cola sur le marché de Labé représentent bien plus qu’un simple produit commercial. Elles sont un pilier de la culture locale, un stimulant naturel prisé, et une source de revenus importante pour de nombreux commerçants et agriculteurs. Le marché de Labé, avec ses étals colorés et ses interactions animées, illustre parfaitement l’importance de la noix de cola dans la vie économique et sociale de la région.

LE SOUMBALA La moutarde Africaine

Le sumbala, également connu sous le nom de soumbala ou afitin, est un condiment traditionnel très prisé dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, y compris la Guinée. Ce condiment, fabriqué à partir de graines de néré (Parkia biglobosa), est utilisé pour rehausser le goût des plats grâce à sa saveur umami distincte. Le processus de fermentation des graines de néré est ce qui confère au sumbala son arôme caractéristique et ses propriétés nutritives.

La fabrication du sumbala est un processus artisanal qui demande du temps et de l’expertise. Les graines de néré sont d’abord bouillies pour ramollir la coque. Ensuite, les coques sont retirées et les graines sont fermentées pendant plusieurs jours, souvent enveloppées dans des feuilles de bananier. Cette fermentation est essentielle car elle développe les composés aromatiques et les saveurs complexes qui font du sumbala un ingrédient si précieux.

Le sumbala est utilisé dans une variété de plats traditionnels. Il peut être ajouté aux soupes, ragoûts, sauces et même certains plats de riz pour enrichir la saveur. En Guinée, il est couramment utilisé dans des plats comme la sauce arachide, la sauce feuille, et d’autres mets locaux où il apporte une profondeur de goût unique.

Outre son rôle culinaire, le sumbala a aussi des avantages nutritionnels significatifs. Il est riche en protéines, en vitamines et en minéraux. La fermentation des graines de néré augmente leur digestibilité et leur valeur nutritive, ce qui en fait un complément alimentaire précieux.

Le sumbala est également un élément important de l’économie locale. La production et la vente de sumbala fournissent des revenus à de nombreuses familles, particulièrement dans les zones rurales. Les femmes jouent souvent un rôle clé dans la production de sumbala, perpétuant ainsi des savoir-faire traditionnels tout en soutenant économiquement leurs communautés.

En conclusion, le sumbala est bien plus qu’un simple condiment. Il est un symbole de la riche tradition culinaire et culturelle de l’Afrique de l’Ouest, notamment en Guinée. Son goût distinctif et ses bienfaits nutritionnels en font un ingrédient essentiel dans la cuisine locale, tandis que sa production soutient de nombreuses familles et communautés.

LES FEUILLES DE MANIOC

Les feuilles de manioc, également appelées « feuilles de cassava » ou « feuilles de yucca », sont un ingrédient couramment utilisé dans la cuisine guinéenne et dans d’autres cuisines africaines.

Les feuilles de manioc sont récoltées à partir de la plante de manioc. Seules les feuilles tendres et jeunes sont utilisées pour la cuisine. Les feuilles sont soigneusement lavées pour enlever toute saleté ou impureté. Après le lavage, elles sont finement hachées. Cette étape est cruciale pour faciliter la cuisson et l’obtention d’une texture agréable. Les feuilles hachées sont souvent bouillies pour réduire leur teneur en toxines naturelles comme le cyanure. Cette étape est essentielle pour rendre les feuilles sûres à consommer. Après l’ébullition, les feuilles peuvent être égouttées et sont prêtes à être utilisées dans diverses recettes.

Les feuilles de manioc sont principalement utilisées pour préparer des sauces riches et nutritives qui accompagnent des plats de riz, de foufou ou d’ignames.

Les feuilles de manioc sont riches en protéines, en vitamines (notamment la vitamine A et C) et en minéraux tels que le fer et le calcium. Elles sont également une excellente source de fibres alimentaires. Les feuilles de manioc sont un ingrédient polyvalent et nutritif dans la cuisine guinéenne, offrant des plats savoureux et sains qui sont appréciés dans tout le pays.

LE FRUIT DU PALMISTE ET L ‘HUILE DE PALME

Le fruit du palmiste, également connu sous le nom de « noix de palme », est un produit clé pour la production d’huile de palme. Voici une description de ce fruit et de l’huile de palme telle qu’elle est vendue sur les marchés de Fria, en Guinée :

Le fruit du palmiste est récolté à partir du palmier à huile (Elaeis guineensis). Ces fruits poussent en grappes et sont de petite taille, généralement de forme ovale. La peau extérieure est rouge-orangé à maturité, tandis que la pulpe est fibreuse et contient une huile riche en graisses. À l’intérieur de la pulpe se trouve une noix dure, le noyau du palmiste, qui renferme une amande riche en huile.

Sur les marchés de Fria, en Guinée, les fruits du palmiste sont souvent vendus en grappes entières ou en vrac. Les commerçants proposent également de l’huile de palme, extraite des fruits par des méthodes traditionnelles ou semi-industrielles.

Pour extraire l’huile de palme, les fruits du palmiste sont d’abord cuits pour ramollir la pulpe. La pulpe est ensuite pressée pour extraire l’huile rouge vif, qui est ensuite clarifiée et prête à être utilisée.

L’huile de palme est un ingrédient essentiel dans la cuisine guinéenne, utilisée pour préparer divers plats tels que les sauces, les ragoûts et les fritures. Elle confère aux plats une saveur riche et une couleur vibrante.

Sur le marché de Fria, l’huile de palme est souvent vendue en bouteilles ou en bidons de différentes tailles, selon les besoins des clients. Elle est prisée pour sa qualité et sa fraîcheur. La grande majorité de cette huile provient de la Guinée Forestière et de la région de Macenta.

D’ailleurs à cet endroit le noyau du fruit du palmier, appelé palmiste est également utilisé pour faire l’huile de palmiste

L’huile de palmiste est une huile végétale extraite des noyaux des fruits du palmier à huile (Elaeis guineensis). Cette huile est distincte de l’huile de palme, qui est extraite de la pulpe du fruit. L’huile de palmiste est utilisée dans divers domaines, notamment l’industrie alimentaire, les cosmétiques, et les produits industriels.

La production d’huile de palmiste commence par la récolte des fruits du palmier à huile. Les fruits sont ensuite séparés de leurs noyaux, qui sont concassés pour en extraire les amandes. Ces amandes sont ensuite pressées pour produire l’huile de palmiste brute, qui peut être raffinée pour obtenir une huile de meilleure qualité.

L’huile de palmiste est appréciée pour sa haute teneur en acides gras saturés, notamment l’acide laurique, ce qui lui confère une grande stabilité et une longue durée de conservation. Elle est solide à température ambiante, mais fond facilement lorsqu’elle est chauffée. Ces propriétés la rendent idéale pour la fabrication de produits de boulangerie, de confiseries, et de glaces. Elle est également utilisée dans la production de margarines et de shortenings.

Dans l’industrie cosmétique, l’huile de palmiste est utilisée pour ses propriétés hydratantes et émollientes. Elle est souvent présente dans les savons, les crèmes, les lotions, et les shampoings. Ses propriétés antimicrobiennes et antifongiques en font un ingrédient précieux dans les produits de soin de la peau et des cheveux.

L’huile de palmiste joue également un rôle important dans la fabrication de produits industriels. Elle est utilisée dans la production de biodiesel, de lubrifiants, et de détergents. Sa grande stabilité et ses propriétés chimiques en font un ingrédient polyvalent pour diverses applications industrielles.

La production d’huile de palmiste présente des défis environnementaux similaires à ceux de l’huile de palme. La déforestation et la perte de biodiversité sont des préoccupations majeures dans les régions où les palmiers à huile sont cultivés. La gestion durable des plantations de palmiers à huile et la certification par des organismes tels que la RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) sont essentielles pour minimiser ces impacts environnementaux.

L’huile de palmiste est une ressource précieuse avec une large gamme d’applications dans les industries alimentaires, cosmétiques, et industrielles. La promotion de pratiques durables dans sa production est cruciale pour assurer un avenir équilibré où les besoins économiques et environnementaux sont pris en compte.

L’huile de palme est également utilisée dans la fabrication de savon artisanal et dans d’autres produits cosmétiques, en raison de ses propriétés émollientes et hydratantes.

En résumé, le fruit du palmiste et l’huile de palme sont des produits importants sur les marchés de Fria, en Guinée, offrant des ingrédients de base pour la cuisine locale et d’autres utilisations domestiques.

LE PIMENT HABANERO

Les piments habanero, vendus au marché du Niger à Conakry, sont célèbres pour leur piquant intense et leur saveur distincte. Ces piments, petits mais puissants, ajoutent une chaleur explosive à une variété de plats et sont très appréciés dans la cuisine locale et internationale.

Au marché du Niger, l’un des plus grands et animés de Conakry, les étals regorgent de produits frais, dont une abondance de piments habanero aux couleurs vives, allant du vert au rouge en passant par le jaune et l’orange. Leur apparence vibrante attire immédiatement l’œil des acheteurs à la recherche d’ingrédients pour leurs recettes épicées.

Les habaneros sont bien connus pour leur saveur fruitée et leur piquant exceptionnel. Sur l’échelle de Scoville, qui mesure la force des piments, les habaneros se situent entre 100 000 et 350 000 unités de chaleur Scoville (SHU), ce qui les place parmi les piments les plus forts. En dépit de leur piquant, les habaneros ont une saveur complexe et aromatique qui peut ajouter de la profondeur aux plats.

Sur les étals du marché du Niger, les piments habanero sont disposés en petits tas ou en guirlandes, prêts à être achetés par les cuisiniers locaux et les amateurs de cuisine épicée. Les vendeurs, souvent des producteurs locaux, proposent des piments fraîchement récoltés, garantissant leur qualité et leur fraîcheur.

Dans la cuisine guinéenne, les habaneros sont utilisés de diverses manières. Ils sont souvent incorporés dans des sauces, des marinades, des ragoûts et des soupes. Par exemple, le « saka-saka » (feuilles de manioc pilées) ou le « soupe kandja » (soupe d’okra) peuvent être relevés avec ces piments pour ajouter une dimension épicée. Ils peuvent également être utilisés pour préparer des condiments tels que la pâte de piment, qui accompagne de nombreux plats traditionnels.

Lors de notre visite au marché du Niger, nous avons été fascinés par la diversité et l’abondance des piments habanero disponibles. Les arômes épicés qui émanaient des étals nous ont donné un avant-goût de l’intensité et de la richesse des saveurs locales. En discutant avec les vendeurs, nous avons appris des astuces pour utiliser ces piments de manière à équilibrer leur piquant tout en mettant en valeur leur saveur fruitée.

Les piments habanero, bien que puissants, ajoutent une touche unique et mémorable aux plats. Découvrir leur utilisation au marché du Niger à Conakry a enrichi notre compréhension de la cuisine guinéenne et de la manière dont les ingrédients locaux peuvent transformer un plat en une véritable explosion de saveurs.

LA CITRONELLE TIKALE 

La citronnelle, également connue sous le nom de « tikalé » à Kindia, en Guinée, est une plante aromatique très prisée pour ses multiples usages culinaires et médicinaux. Cette herbe, aux longues feuilles étroites et à l’arôme citronné distinctif, est largement cultivée dans la région pour ses nombreux bienfaits.

La citronnelle est souvent utilisée dans la cuisine guinéenne pour ajouter une saveur fraîche et citronnée aux plats. Elle est particulièrement appréciée dans les soupes, les ragoûts, et les marinades. Les tiges et les feuilles peuvent être coupées en morceaux et ajoutées aux préparations culinaires pour infuser leur parfum. En dehors de la cuisine, la citronnelle est également employée pour préparer des tisanes, connues pour leurs propriétés apaisantes et digestives.

En médecine traditionnelle, la citronnelle est utilisée pour traiter divers maux. Elle est réputée pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques, et anti-inflammatoires. Une infusion de citronnelle est souvent consommée pour soulager les problèmes digestifs, réduire la fièvre, et calmer les nerfs. De plus, l’huile essentielle de citronnelle, extraite des feuilles, est couramment utilisée comme répulsif naturel contre les insectes et pour traiter les douleurs musculaires et articulaires.

La culture de la citronnelle à Kindia est relativement simple, car cette plante nécessite peu de soins particuliers et pousse bien dans le climat tropical de la région. Elle préfère un sol bien drainé et un emplacement ensoleillé. La récolte se fait en coupant les tiges à la base, ce qui permet à la plante de repousser et de produire de nouvelles pousses.

En plus de ses usages culinaires et médicinaux, la citronnelle joue également un rôle économique important à Kindia. Elle est souvent cultivée à petite échelle par les familles locales pour la consommation personnelle et pour la vente sur les marchés locaux. La demande pour cette herbe aromatique reste constante, ce qui en fait une source de revenu fiable pour de nombreux agriculteurs.

En résumé, la citronnelle, ou tikalé, à Kindia est une plante aux multiples usages et bienfaits. Son arôme distinctif et ses propriétés médicinales en font un ingrédient précieux dans la cuisine et la médecine traditionnelle guinéenne. La culture de la citronnelle contribue également à l’économie locale, offrant une source de revenu stable pour les habitants de la région.

LE ZOUMANAGUI

Lors de notre périple en Guinée forestière, nous avons fait une halte à Sérédou, où nous avons découvert une épice locale unique : le Zoumanagui en poudre. Cette poudre aromatique, souvent utilisée dans la cuisine traditionnelle guinéenne, a captivé nos sens par ses arômes puissants et ses propriétés gustatives exceptionnelles.

En nous promenant dans les marchés de Macenta, nous avons été attirés par l’odeur envoûtante d’un stand d’épices. Curieux, nous nous sommes approchés et avons été accueillis par une vendeuse chaleureuse, qui nous a présenté le Zoumanagui. Elle nous a expliqué que cette épice est fabriquée à partir de graines de plantes locales, séchées et finement moulues pour obtenir une poudre délicate et parfumée.

Cependant, c’est au Centre Agropastoral Sainte Ursule de Macenta que nous avons véritablement découvert l’origine et les méthodes de production de cette épice. Ce centre joue un rôle crucial dans la promotion de l’agriculture durable et la valorisation des produits locaux.

Les responsables du centre nous ont montré le processus de transformation des graines en poudre de Zoumanagui, un travail méticuleux qui préserve les arômes et les propriétés de l’épice.

La vendeuse nous a également expliqué les différentes utilisations du Zoumanagui en cuisine. En plus d’ajouter une saveur distincte aux plats, cette épice est souvent utilisée pour ses propriétés médicinales. Elle est réputée pour ses vertus digestives et ses bienfaits pour la santé.

Cette épice, avec ses arômes riches et ses utilisations variées, reflète la richesse de la culture gastronomique guinéenne et nous a permis de nous immerger encore plus profondément dans les traditions locales.

LES DESSERTS

Pour les desserts, le bould akassa (ou kagna) est une pâtisserie à base de pâte d’arachide, de farine de maïs, de riz ou de fonio mélangés avec du sucre en poudre, offrant une douceur délicieuse après le repas.

LES BOISSONS

Parmi les boissons populaires, on trouve le jus de baobab, rafraîchissant et exotique, ainsi que le bissap, un jus de fleurs d’hibiscus, et le jus de tamarin. Pour les amateurs de boissons non alcoolisées, le djindjian, un jus de gingembre désaltérant, est une option à ne pas manquer.

Enfin, pour accompagner tous ces délices, les bars proposent une sélection de bières locales, telles que la Skol et la Guilux, ainsi que des sodas et des jus de fruits pressés. Et pour les amateurs de café, le Nescafé sucré et crémeux est un incontournable, souvent accompagné de pain-mayonnaise pour un en-cas matinal traditionnel.

LE VIN DE RAFIA

Notre aventure en Guinée forestière ne se limitait pas seulement à la découverte de paysages époustouflants et de cascades majestueuses. Nous avions aussi entendu parler du vin de raphia, une spécialité locale, et nous étions curieux d’y goûter.

Un après-midi, après une randonnée éprouvante à destination d’un pont de liane, notre guide Diarra nous fait la surprise d’acheter à un jeune garçon de passage un bidon de vin de Rafia, heureux de partager avec nous cette partie de leur culture.

Le vin de raphia est une boisson traditionnelle obtenue à partir de la sève du palmier raphia. La récolte de cette sève est un processus délicat et minutieux. Nous avons eu la chance de voir les villageois à l’œuvre, grimpant avec agilité aux arbres pour recueillir la précieuse sève dans des calebasses. Ils nous ont expliqué que la fermentation naturelle de la sève produit un vin légèrement pétillant et sucré, très apprécié pour ses qualités rafraîchissantes.

Assis sous l’ombre bienfaisante d’un grand arbre, nous avons goûté notre premier verre de vin de raphia. La boisson était douce et effervescente, avec une saveur unique qui reflétait parfaitement la richesse de la forêt environnante. Chaque gorgée était un mélange harmonieux de douceur et de fraîcheur, une véritable révélation pour nos papilles.

Nous avons appris que le vin de raphia joue un rôle important dans les cérémonies et les fêtes locales, symbolisant l’abondance et la convivialité.

LE CAFE DE ZIAMA GUINEE FORESTIERE

Le café de Ziama, situé dans la région de la Guinée forestière, est célèbre pour ses agroforêts de café. Ces systèmes agroforestiers sont des pratiques agricoles qui intègrent les cultures de café avec les arbres forestiers, favorisant ainsi la biodiversité et la durabilité environnementale. La région de Sérédou bénéficie d’un climat favorable à la culture du café, et les pratiques agricoles locales permettent de maintenir un équilibre entre production agricole et conservation des ressources naturelles. Le Centre de Recherche Agronomique de Sérédou joue un rôle crucial dans la recherche et le développement de ces techniques agroforestières.

Lors de notre séjour en Guinée forestière, nous avons eu la chance de découvrir ce produit local d’exception : le café moulu de Ziama. C’est au centre agropastoral de Sérédou que nous avons été initiés à cette merveille locale, un lieu où les savoir-faire traditionnels rencontrent les besoins modernes de la communauté.

Arrivés au centre agropastoral, nous avons été accueillis par les responsables locaux, qui nous ont fièrement présenté le café de Ziama. Sans visiter les plantations, nous avons pu comprendre la qualité et le soin apportés à chaque étape de la production. Le café moulu de Ziama, réputé pour son arôme riche et ses saveurs complexes, est cultivé dans les sols fertiles de la forêt de Ziama, bénéficiant d’un climat idéal.

Au goût, les arômes sont profonds et complexes. Les notes subtiles de fruits rouges, de chocolat et de caramel se mêlaient harmonieusement, offrant une expérience gustative mémorable. Ce café est véritablement le reflet du terroir exceptionnel de la forêt de Ziama, où les caféiers bénéficient de conditions idéales pour produire des grains de haute qualité.

Au centre, les responsables nous ont expliqué que la production du café de Ziama respecte des méthodes traditionnelles et durables. Les grains sont récoltés à la main, soigneusement triés et séchés au soleil, avant d’être moulus pour préserver toute leur saveur. Cette attention portée à chaque détail se ressent dans chaque tasse de café.

Cette découverte du café de Ziama au centre agropastoral de Sérédou a été une expérience enrichissante. Nous avons pu apprécier un produit local authentique, tout en apprenant sur les méthodes de production respectueuses de l’environnement. Le café moulu de Ziama, avec sa richesse aromatique et sa qualité exceptionnelle, restera gravé dans nos mémoires comme l’un des moments forts de notre séjour en Guinée forestière.

LES FRUITS LOCAUX

LE COROSSOL

Lors de notre visite aux chutes de Salaa dans la région du Fouta Djalon en Guinée, nous avons eu l’occasion de découvrir le corossoll, un fruit tropical aux multiples bienfaits. Les chutes de Salaa, avec leur cadre naturel spectaculaire, ne sont pas seulement une destination touristique prisée pour leurs cascades pittoresques, mais aussi un lieu où l’on peut savourer des fruits locaux comme le corossol.

Le corossol, également connu sous le nom de graviola ou soursop, est un fruit apprécié pour sa chair douce et légèrement acidulée. Il est cultivé dans les climats tropicaux et subtropicaux, et le Fouta Djalon, avec son sol fertile et son climat favorable, offre des conditions idéales pour la culture de ce fruit.

Le corossol que nous avons trouvé près des chutes de Salaa est non seulement délicieux mais aussi bénéfique pour la santé. Riche en vitamines C et B, en fibres et en antioxydants, ce fruit est réputé pour ses propriétés médicinales. Il est souvent consommé pour renforcer le système immunitaire, améliorer la digestion et combattre les inflammations.

Lors de notre exploration, nous avons rencontré des vendeurs locaux qui proposaient des corossols frais et des produits dérivés comme des jus et des desserts. La chair blanche du corossol, tendre et juteuse, se déguste aussi bien telle quelle que transformée en divers mets. Les habitants locaux utilisent également le corossol dans la préparation de remèdes traditionnels, exploitant ses propriétés curatives.

Les chutes de Salaa elles-mêmes sont un spectacle à ne pas manquer. Les cascades descendent en plusieurs niveaux, créant des piscines naturelles où les visiteurs peuvent se baigner et se rafraîchir. La beauté naturelle du site est complétée par une végétation luxuriante, où l’on peut souvent voir des arbres de corossol et d’autres plantes tropicales.

En plus de profiter des paysages magnifiques et des délices fruités, la visite des chutes de Salaa offre une opportunité d’interaction avec la communauté locale. Les habitants sont chaleureux et accueillants, toujours prêts à partager des histoires sur la région et ses produits naturels.

En conclusion, la découverte du corossol aux chutes de Salaa dans le Fouta Djalon a été une expérience enrichissante. Ce fruit délicieux et nutritif, cultivé dans un cadre naturel époustouflant, incarne parfaitement la richesse et la diversité des ressources locales. La visite de ces chutes, combinée à la dégustation de fruits frais comme le corossol, laisse un souvenir impérissable de la beauté et de la générosité de la nature guinéenne.

LE JACQUIER

Sur l’île de Fotoba, située dans l’archipel des îles de Loos au large de Conakry, le jacquier est un fruit abondamment présent et très apprécié. L’île, connue pour sa beauté naturelle et sa tranquillité, offre un cadre idéal pour la culture de ce fruit exotique.

Le jacquier, aussi appelé « jackfruit » en anglais, est un fruit tropical massif, souvent considéré comme le plus gros fruit au monde poussant sur un arbre. Il peut peser jusqu’à 35 kg et mesurer jusqu’à 90 cm de long. Le fruit est couvert d’une peau épaisse et épineuse, mais à l’intérieur, il renferme des gousses de chair sucrée et parfumée, entourant de grosses graines.

À Fotoba, le jacquier pousse en abondance grâce au climat tropical de la région. Les habitants locaux utilisent ce fruit de diverses manières. La chair sucrée est souvent consommée fraîche, ajoutée à des salades de fruits ou transformée en desserts. Les graines, riches en protéines et en amidon, peuvent être bouillies, grillées ou transformées en farine.

Le jacquier est également apprécié pour ses bienfaits nutritionnels. Il est riche en vitamines A, C et B, en potassium, en calcium et en fibres. Ce fruit est non seulement délicieux, mais aussi bénéfique pour la santé, aidant à renforcer le système immunitaire, améliorer la digestion et fournir de l’énergie.

Lors d’une visite à l’île de Fotoba, les voyageurs peuvent savourer le jacquier frais, souvent vendu par les habitants locaux sur les marchés ou directement cueilli dans les vergers. L’expérience de déguster ce fruit tropical dans un cadre aussi magnifique ajoute une dimension unique à la découverte des îles de Loos.

LA MANGUE

La mangue est l’un des fruits les plus populaires et les plus cultivés en Guinée. Ce fruit délicieux et nutritif joue un rôle important dans l’alimentation, l’économie et la culture guinéennes.

La Guinée bénéficie d’un climat tropical favorable à la culture de la mangue. Les manguiers, qui prospèrent dans les régions chaudes et humides, sont largement présents dans tout le pays. Les principales régions de production de mangues en Guinée incluent la Basse-Guinée, la Haute-Guinée et la Moyenne-Guinée.

Les variétés de mangues cultivées en Guinée sont nombreuses et variées, offrant une diversité de saveurs, de textures et de tailles. Parmi les variétés les plus populaires, on trouve la mangue Keitt, la mangue Kent, la mangue Amélie et la mangue Haden. Chaque variété a ses propres caractéristiques distinctes en termes de goût, de couleur et de période de récolte.

La mangue joue un rôle économique important en Guinée. Elle est non seulement consommée localement, mais aussi exportée vers les marchés internationaux, contribuant ainsi aux revenus des agriculteurs et à l’économie nationale. La saison de la mangue, qui s’étend généralement de mars à juin, est une période cruciale pour de nombreuses communautés rurales qui dépendent de la vente de ce fruit pour leur subsistance.

En plus de sa valeur économique, la mangue a une signification culturelle en Guinée. Elle est souvent partagée lors des rassemblements familiaux et des célébrations, symbolisant l’hospitalité et la générosité. Les mangues sont également utilisées dans une variété de plats locaux, y compris les jus, les salades, les desserts et les sauces.

Sur le plan nutritionnel, la mangue est riche en vitamines A et C, en fibres et en antioxydants, ce qui en fait un ajout sain et bénéfique à l’alimentation. Elle est appréciée pour sa douceur et sa succulence, et est consommée aussi bien fraîche que transformée en produits tels que les confitures, les chutneys et les conserves.

En résumé, la mangue est un fruit emblématique de la Guinée, apprécié pour sa saveur délicieuse, sa valeur économique et son importance culturelle. Sa culture et sa consommation sont profondément enracinées dans la vie quotidienne des Guinéens, faisant de la mangue un fruit véritablement précieux pour le pays.

LES CHIPS DE BANANE

Les chips de banane à Conakry sont une collation populaire et délicieuse, appréciée tant par les locaux que par les visiteurs. Fabriquées à partir de bananes plantains ou de bananes douces, elles sont finement tranchées et frites jusqu’à obtenir une texture croustillante. Les ingrédients principaux incluent les bananes plantains ou bananes mûres, de l’huile pour friture (généralement huile de palme ou huile végétale) et du sel (parfois d’autres épices pour varier les saveurs).

La préparation consiste à peler et couper les bananes en fines tranches, à les frire dans de l’huile chaude jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes, puis à les égoutter sur du papier absorbant pour éliminer l’excès d’huile et à les saler selon le goût. Il existe des variantes sucrées, avec du sucre ou du miel, et épicées, avec du piment, du poivre ou d’autres épices. Les chips de banane sont souvent consommées comme en-cas ou accompagnement et sont vendues par des vendeurs ambulants et sur les marchés locaux. Faciles à trouver dans les marchés et les petits commerces, les chips de banane sont une alternative saine aux chips de pommes de terre industrielles. Leur goût unique et leur croquant en font une collation favorite pour de nombreuses personnes. Les chips de banane sont non seulement délicieuses, mais elles offrent également une option de collation locale et traditionnelle, permettant aux visiteurs de goûter aux saveurs authentiques de Conakry.

LA MANGUE SECHEE

Les mangues séchées au soleil sont une délicieuse spécialité en Guinée, offrant une manière savoureuse de conserver et de savourer ce fruit tropical. Voici comment les préparer :

Commencez par choisir des mangues bien mûres. Lavez-les soigneusement pour enlever toute saleté et impuretés. Pelez les mangues et coupez-les en fines tranches uniformes. Plus les tranches sont fines, plus elles sécheront rapidement et uniformément.

Disposez les tranches de mangue sur des plateaux ou des grilles, en veillant à ce qu’elles ne se chevauchent pas. Pour éviter que les insectes ne viennent sur les tranches de mangue, vous pouvez utiliser une moustiquaire fine ou un tissu léger pour couvrir les plateaux.

Placez les plateaux au soleil, dans un endroit bien ventilé. Retournez les tranches régulièrement pour assurer un séchage uniforme. Le temps de séchage peut varier en fonction de l’intensité du soleil et de l’humidité, mais cela prend généralement plusieurs jours. Les mangues sont prêtes lorsqu’elles sont sèches et souples au toucher.

Une fois séchées, stockez les tranches de mangue dans des contenants hermétiques pour préserver leur saveur et leur texture. Conservez-les dans un endroit frais et sec. Les mangues séchées au soleil de Guinée sont parfaites en collation, ajoutées aux céréales, ou incorporées dans des recettes sucrées et salées. Elles offrent un goût concentré de mangue et une texture agréable, apportant une touche exotique à vos plats.

L’ANANAS DE KINDIA

Kindia, située en Basse Guinée, est réputée pour sa production d’ananas. La région bénéficie d’un climat favorable et de sols fertiles qui permettent la culture de fruits de haute qualité. Les ananas de Kindia sont appréciés pour leur douceur, leur jutosité et leur goût intense.

La culture de l’ananas à Kindia est une activité agricole importante qui contribue significativement à l’économie locale. De nombreux petits agriculteurs cultivent l’ananas, souvent en utilisant des méthodes traditionnelles qui respectent l’environnement. La récolte de l’ananas se fait généralement à la main, ce qui permet de sélectionner les fruits à maturité optimale pour garantir la meilleure qualité.

Les ananas de Kindia sont non seulement consommés localement, mais aussi exportés vers d’autres régions de la Guinée et à l’international. Le marché de l’exportation est crucial pour les agriculteurs locaux, car il leur offre des opportunités économiques supplémentaires et aide à améliorer leurs moyens de subsistance.

En plus de la vente de fruits frais, les ananas de Kindia sont également transformés en divers produits, tels que des jus, des confitures et des fruits séchés. Ces produits dérivés ajoutent de la valeur à la production locale et créent des emplois dans la région.

La ville de Kindia organise parfois des festivals ou des événements agricoles pour célébrer l’ananas et d’autres produits locaux. Ces événements permettent aux agriculteurs de partager leurs expériences, de promouvoir leurs produits et de renforcer les liens communautaires.

Pour les visiteurs de Kindia, déguster un ananas fraîchement cueilli est une expérience à ne pas manquer. Les marchés locaux et les étals de rue offrent souvent des ananas frais et savoureux, permettant aux visiteurs de goûter à cette spécialité régionale directement à la source.

En résumé, l’ananas de Kindia est un produit phare de la région, reconnu pour sa qualité exceptionnelle. La culture de l’ananas joue un rôle clé dans l’économie locale et la vie des agriculteurs, tout en offrant aux consommateurs un fruit délicieux et nutritif.

LA GOYAVE A KINDIA

La goyave, un fruit tropical apprécié pour sa saveur sucrée et sa richesse en nutriments, est cultivée dans la région de Kindia en Guinée. Nous avons d’ailleurs pu observer des plants chez un pépiniériste en bord de route vers Kindia

Cette région, avec son climat tropical humide, offre des conditions idéales pour la culture des goyaves, contribuant ainsi à la diversité agricole locale.

Kindia est réputée pour ses terres fertiles et son agriculture florissante. Les goyaviers, les arbres qui produisent les goyaves, prospèrent dans ce climat, bénéficiant des températures moyennes autour de 25°C et d’une pluviométrie annuelle significative. Les sols bien drainés et les précipitations régulières permettent aux goyaviers de produire abondamment.

La goyave est un fruit très nutritif, riche en vitamine C, fibres, et antioxydants. Elle est souvent consommée fraîche, mais elle peut également être transformée en jus, confitures, compotes, et autres produits alimentaires. À Kindia, les producteurs locaux exploitent ces différentes possibilités, ce qui ajoute de la valeur à la production de goyaves.

La culture de la goyave joue un rôle important dans l’économie locale de Kindia. Elle fournit des revenus aux agriculteurs et crée des emplois dans la chaîne de transformation et de commercialisation du fruit. Les marchés locaux, notamment le marché animé de Kindia, proposent des goyaves fraîches ainsi que des produits dérivés, attirant ainsi les habitants et les visiteurs.

En plus de son importance économique, la goyave est intégrée à la culture et aux traditions culinaires de la région. Elle est utilisée dans diverses recettes locales et est souvent partagée lors des repas en famille ou entre amis.

Les initiatives locales, telles que les groupements de producteurs et les centres de recherche agricole, soutiennent la culture de la goyave à Kindia. Par exemple, le centre de recherche de Foulayah et des organisations comme le Groupement Kania Donse Fanyi contribuent à l’amélioration des techniques de culture et de transformation, augmentant ainsi la qualité et la productivité des goyaviers.

En somme, la goyave de Kindia est plus qu’un simple fruit ; elle représente un pilier de l’agriculture locale, une source de nutrition et de bien-être pour les habitants, et un symbole de la richesse naturelle et culturelle de la région. Sa présence dans les jardins et sur les marchés de Kindia témoigne de la vitalité agricole et de la capacité d’adaptation des producteurs locaux à tirer le meilleur parti de leur environnement tropical.

LE PLATONIER – DALABA FOUTA DJALON GUINEE

Le jardin Chevalier à Dalaba est un lieu emblématique pour les amateurs de nature et de biodiversité. Une des merveilles botaniques que l’on peut y découvrir est le Platonier, également connu sous le nom scientifique de Platonia insignis.
Le Platonier est un arbre tropical originaire des régions d’Amazonie, mais il s’épanouit également dans le jardin Chevalier grâce au climat favorable de Dalaba. Cet arbre majestueux peut atteindre une hauteur impressionnante, avec une couronne dense et étalée. Ses grandes feuilles vertes brillantes créent un ombrage agréable et ses fleurs, grandes et parfumées, attirent une multitude de pollinisateurs.
En Côte d’Ivoire, les fruits de cette plante sont appelés « zaman » par la population du Nord. De la taille d’un gros pamplemousse, ils possèdent une peau épaisse et jaune qui renferme une pulpe blanche, juteuse et délicieusement sucrée. Ces fruits sont utilisés pour faire un jus comestible appelé « zaman dji », apprécié pour sa saveur unique et ses propriétés nutritives, riches en vitamines et minéraux.
Dans le jardin Chevalier, les visiteurs peuvent admirer ces arbres imposants et, en saison, déguster les fruits fraîchement récoltés. Le cadre paisible du jardin, avec ses sentiers ombragés et ses points de vue pittoresques, offre une expérience de découverte naturelle inoubliable.
Le Platonier contribue également à la biodiversité du jardin Chevalier. Son habitat favorise la présence de diverses espèces de faune, notamment les oiseaux et les insectes, qui jouent un rôle crucial dans l’équilibre écologique du jardin. Les amateurs de nature peuvent observer une interaction fascinante entre la flore et la faune, rendant chaque visite unique.
Explorer le jardin Chevalier et découvrir le Platonier, avec ses fruits exotiques et son importance écologique, est une expérience enrichissante. Ce jardin offre non seulement une immersion dans la beauté naturelle de Dalaba, mais aussi une opportunité d’apprécier la diversité botanique et de comprendre l’importance de la conservation de ces précieux écosystèmes.

LES PLANTES MEDICINALES

LE KINKELIBA

Le kinkeliba, scientifiquement connu sous le nom de *Combretum micranthum*, est une plante médicinale couramment trouvée en Afrique de l’Ouest. Il est largement utilisé en médecine traditionnelle pour ses nombreux bienfaits pour la santé.  Nous avons découvert cette plante lors de notre promenade sur l’Ile de Roume à conakry

Le kinkeliba est utilisé pour aider à la digestion, soulager la constipation et lutter contre les troubles digestifs. Il est réputé pour soutenir la fonction hépatique et aider à détoxifier le corps. Riche en antioxydants, il aide à protéger les cellules des dommages causés par les radicaux libres. Il possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à réduire l’inflammation et la douleur. Cette plante est également connue pour ses effets diurétiques, aidant à éliminer les excès de fluides et de toxines du corps. Le kinkeliba est souvent consommé pour améliorer la santé générale et apporter une sensation de vitalité et d’énergie.

La façon la plus courante de consommer le kinkeliba est de préparer une infusion. Les feuilles séchées sont bouillies dans de l’eau, et la boisson résultante est bue chaude ou froide. Les feuilles peuvent être infusées dans de l’eau chaude pour en extraire les composés bénéfiques. Dans de nombreuses cultures ouest-africaines, le thé de kinkeliba est une boisson de base, souvent consommée le matin pour ses propriétés stimulantes. Il est parfois utilisé dans des contextes cérémoniaux et sociaux, symbolisant l’hospitalité et la santé.

Le kinkeliba provenant de régions spécifiques, comme l’île de Roume, peut être apprécié pour sa qualité ou ses caractéristiques uniques. Lors de l’achat de kinkeliba, il est important de s’assurer que le produit provient d’un fournisseur réputé pour éviter les contaminants et garantir les meilleurs effets thérapeutiques.

 

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

j 684 DE SEGOU FRONTIERE SENEGALAISE A GADALOUGUE FRONTIERE GUINEENNE

j 684 de GADALOUGUE FRONTIERE GUINEENNE à MALI GUINEE

j 684 MALI et la DAME DE MALI GUINEE

j 685 LE GRAND MARCHE KOUROULA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 686 LE MARCHE HEBDOMADAIRE DE PITA FOUTA DJALON GUINEE

j 687 LE CHUTES DE SALAA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 688 LES ECHELLES DE LELOUMA LABE FOUTA DJALON GUINEE

j 690 LES CHUTES DE KAMBADAGA ET LE PONT DE LIANE PITA FOUTA DJALON GUINEE

J 691 AINGUEL , le village, le Pont de pierre et la cascade sur le Konkouré PITA FOUTA DJALON GUINEE

J 691 LES PISTES DE AINGUEL A FRIA VIA TELIMELE FOUTA DJALON GUINEE

J 692 FRIA Le fleuve Konkouré et le marché – GUINEE MARITIME 

J 693 TOURMELIN Lac de Binton et grottes de Cireyah – GUINEE MARITIME

J 693 BOFFA EGLISE SAINT JOSEPH- GUINEE MARITIME

J 694 Les Plages de la résidence Le Gret, Bel-Air et le village de pêcheur de Koukoude GUINEE MARITIME

J 695 LE LAC DE KOBA GUINEE MARITIME

J 695 TABORIAH ET LA PLAGE DE KITIKATA GUINEE MARITIME

J 706 LES CHUTES DE DANKARAN KINDIA BASSE GUINEE 

J 707 LE VOILE DE LA MARIEE – KINDIA BASSE GUINEE

J 707 LE CREDEB – KINDIA BASSE GUINEE

J 708 PEPIMINIERE ESPACE VERT KANYA NEMA – KINDIA BASSE GUINEE

J 708 LES JARDINS DE KINDIA KANYA NEMA – KINDIA BASSE GUINEE

J 708 LES CHUTES DE KILISSI – KINDIA BASSE GUINEE

J 709 GROUPEMENT FEMININ KANIA DONSE FANYI – KINDIA BASSE GUINEE

J 709 KINDIA BASSE GUINEE

J710 LAC DE SAMAYA KINDIA BASSE GUINEE

J711 LA FETE DE TABASKI, Association Kania Soly et Danse SOLY KINDIA BASSE GUINEE

J711 LA CASCADE DE TABOUNA KINDIA BASSE GUINEE

J 712 INSTITUT DE RECHERCHE EN BIOLOGIE APPLIQUEE KINDIA BASSE GUINEE

N1 & N5 ROUTE DE KINDIA A DALABA KINDIA BASSE GUINEE 

J 714 JARDIN CHEVALIER DALABA FOUTA DJALON GUINEE

LE PLATONIER – DALABA FOUTA DJALON GUINEE

LE MARCHE DE DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 715 PONT DE DIEU DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 715 LES VILLAS DES HOTES DE DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 716 LAC DE DOUNKIMAGNA & LES JARDINS MARAICHERS DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 717 LE MARCHE DOMINICAL DE DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 718 LA PISTE VERS LES CHUTES DE DITINN DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 718 LA PREMIERE CHUTE DE DITINN DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 718 LA SECONDE CHUTE DE DITINN DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 718 VILLAGE DE LEY FITA DITINN DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 719 LES CHUTES DE GARAYA DALABA FOUTA DJALON GUINEE

J 720 LA CASE A PALABRE RELIGIEUSE DE FOUGOUMBA (dite « mosquée de Fougoumba ») FOUTA DJALON GUINEE

j721 VISITE DE MAMOU FOUTA DJALON GUINEE

j721 LES CHUTES DU KONKOURE MAMOU FOUTA DJALON GUINEE

J 724 TRANSFERT MACENTA VIA LA N1 ET KISSIDOUGOU GUINEE FORESTIERE

LE CAFE DE SEREDOU MACENTA GUINEE FORESTIERE

L’HUILE DE PALMISTE MACENTA GUINEE FORESTIERE

LE TARO GUINEE FORESTIERE

J 722 DE MAMOU A FARANAH PAR OURE-BAKA GUINEE FORESTIERE

J 723 FARANAH GUINEE FORESTIERE

J 723 HOTEL DEL NIGER FARANAH GUINEE FORESTIERE

J 723 NOS REPAS A L’HOTEL DEL NIGER FARANAH GUINEE FORESTIERE

J 723 DISTRIBUTION DE PANSEMENTS COTONS BANDAGES ET COMPRESSES AU GUERISSEUR DE LA FAMILLE KEYARS TANBAYA – FARANAH GUINEE FORESTIERE

J 723 les KALA MOUSSA et les guérisseurs de la famille KEYRAS – FARANAH GUINEE FORESTIERE

j 725 PONT DE LIANE DE KOULE – MACENTA GUINEE FORESTIERE

J 726 CASCADE DE ZIAMA FORET DE ZIAMA – MACENTA GUINEE FORESTIERE

J 727 LE KANKURANG RITE INITIATIQUE MANDINGUE – MACENTA GUINEE FORESTIERE

ELEPHANT DE FORET – FORET DE ZIAMA – GUINEE FORESTIERE

J 728 ELEPHANT TRACKING FORET DE ZIAMA – MACENTA GUINEE FORESTIERE

CENTRE AGRO-PASTORAL SAINT URSULE DU MONT ZIAMA

J 728 DIANA ET LES PLONGEURS DE SABLE- MACENTA GUINEE FORESTIERE

CUISINE DE LA GRENOUILLE

J 730 N’ZEREKORE GUINEE FORESTIERE

CEPHALOPHE ROUX A DOS NOIR- GUINEE FORESTIERE

RESTAURANT AÏDA N’ZEREKORE

LES CHIMPANZES DE BOSSOU – N’ZEREKORE GUINEE FORESTIERE

J 731 TRACKING CHIMPANZE BOSSOU GUINEE FORESTIERE

J 731 LE DIMANCHE A NZEREKORE GUINEE FORESTIERE

RESTAURANT MAYA’S PLACE NZEREKORE

CUISINE DE GROS ESCARGOTS AFRICAINS – GBEDA – GUINEE FORESTIERE

J 732 LOLA ET SON MARCHE DU LUNDI – NZEREKORE GUINEE FORESTIERE

J 732 LE PONT DE PIERRE DE GBAKPORE près de Lola – NZEREKORE GUINEE FORESTIERE

J 732 MARE DE GOGOTA près de Lola – NZEREKORE GUINEE FORESTIERE

J 733 FORÊT DE DIECKE – NZEREKORE GUINEE

RESTAURANT AMY N’ZEREKORE – GUINEE FORESTIERE

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR LA GUINEE A DISPOSITION :

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La Cuisine Guinéenne

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RESTAURANT MKS LABE

Le Restaurant MKS à Labé est une destination prisée par les habitants et les visiteurs pour son ambiance élégante, la propreté de la salle de restaurant et sa cuisine variée. Offrant un mélange de plats locaux et internationaux, le Restaurant MKS est l’endroit idéal pour ceux qui cherchent à déguster des repas savoureux dans un cadre sain.

Le Restaurant MKS se distingue par son décor moderne et sophistiqué. À l’intérieur, les clients peuvent apprécier une atmosphère élégante avec un éclairage doux, des tables bien dressées et des éléments de design contemporains.

Le menu du Restaurant MKS est un mélange éclectique de cuisines, mettant en vedette des plats guinéens traditionnels et des spécialités internationales. Nous y trouvons des plats du jour traditionnels à base de riz gras (au poisson sauce diaga, à la viande sauce oignon, au poulet condiments de légume), de riz sauce feuille (à la patate, au manioc), ou encore de riz sauce tomate au poulet, à la viande et bien sûr le yassa.

Mais le restaurant propose également du fast-food comme des wings, des chicken MKS, des burgers, des shawarmas et des tacos.

Pour ceux qui préfèrent des plats chauds, le menu comprend de l’entrecôte, de la côte de bœuf (excellente cuisinée saignante), du filet de bœuf ou de l’émincé de bœuf à la crème, des brochettes, du poulet, des cordons bleus et même du poisson capitaine au four ou grillé.

Pour être complet, ajoutons une sélection de pizzas dont la MKS avec sauce tomate, viande hachée, poulet, fromage, oignon et poivron.

Le Restaurant MKS propose également une large sélection de boissons pour accompagner vos repas.

Le personnel du Restaurant MKS manque toutefois de professionnalisme, oubliant parfois les choix d’accompagnements et même la commande du hamburger de Bastien. L’organisation globale est défaillante : les délais, qu’il s’agisse de la livraison à domicile ou du service sur place, sont beaucoup trop imprévisibles. Bien qu’ils s’excusent à plusieurs reprises pour leurs erreurs, cela ne suffit pas. Il leur faut revoir complètement leur organisation, de la commande jusqu’à la facturation.

Les serveurs doivent être parfaitement informés des disponibilités du menu pour éviter les erreurs dès le début du processus. Il est crucial d’assurer un transfert d’information fluide et précis entre les serveurs et le cuisinier afin d’éviter les erreurs de commande. De plus, le délai de préparation devrait être anticipé pour répondre aux besoins de manière plus efficace. Finalement, la facturation doit être effectuée de manière rigoureuse pour garantir une expérience client sans accroc. Revoir ces aspects organisationnels est essentiel pour améliorer la qualité du service et la satisfaction des clients.

POISSON BRAISE A L’ATTIEKE – RESTAURANT MAROUF BOFFA

Lors de notre séjour à Boffa nous avons eu l’occasion de déguster un délicieux plat traditionnel au Restaurant Marouf: le poisson braisé accompagné d’attiéké. Ce mets, très apprécié en Afrique de l’Ouest, est une véritable explosion de saveurs et un incontournable de la cuisine locale.

Le poisson braisé est préparé avec des poissons frais, souvent du tilapia ou du capitaine, marinés dans un mélange d’épices locales, d’ail, de gingembre, et de citron. La marinade donne au poisson une saveur riche et piquante, qui est ensuite sublimée par une cuisson à la braise. La cuisson lente au feu de bois permet au poisson de développer une peau croustillante tout en gardant une chair tendre et juteuse.

L’attiéké, quant à lui, est un couscous de manioc typique de la Côte d’Ivoire, mais également apprécié dans d’autres pays de la région. Il est obtenu à partir de manioc fermenté, râpé, pressé et cuit à la vapeur. Sa texture granuleuse et son goût légèrement acidulé se marient parfaitement avec le poisson braisé, offrant un contraste agréable en bouche.

Le poisson braisé était servi avec des tranches d’oignon, des tomates fraîches, et des rondelles de citron, apportant une touche de fraîcheur et d’acidité. L’attiéké, quant à lui, était assaisonné d’une légère vinaigrette, rehaussant sa saveur naturelle. Ce plat est accompagné d’une sauce pimentée, ajoutant une note de chaleur pour les amateurs de sensations fortes.Le poisson braisé et l’attiéké incarnent l’essence de la cuisine africaine : des ingrédients simples, des saveurs authentiques, et une préparation qui met en valeur la richesse des produits locaux. Une expérience culinaire inoubliable qui reflète l’hospitalité et la générosité des habitants de la région.

HB HOTEL RESTAURANT DUBREKA

Sur notre route pour Conakry une étape marquante fut notre pause au HB Hôtel Restaurant à Dubréka. Ce site nous a offert une oasis de confort et de repos

Le HB Hôtel Restaurant est situé dans un cadre magnifique et bien entretenu, offrant une vue splendide sur les environs. À notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement et avons immédiatement apprécié la propreté et la qualité des installations.

Le site de l’hôtel est superbement aménagé, avec une piscine très propre (payante 50000 FG pour ceux qui ne séjournent pas à l’hôtel) qui constitue une véritable invitation à la détente après une journée sous le soleil guinéen. Le jardin environnant est impeccablement entretenu, et les allées fleuries ajoutent une touche de couleur et de sérénité à l’endroit.

Côté hébergement, les chambres sont confortables et bien équipées.  Les plus petites, sans eau chaude sont facturées 350000 FG ; les plus grandes avec eau chaude 500000 FG. Il faut ajouter 40000 FG pour le petit déjeuner. A noter que les chambres sont toutes climatisées et disposent d’électricité  au moins la nuit

Chaque détail a été pensé pour assurer un séjour agréable, des lits confortables à la climatisation fonctionnelle. L’hôtel dispose également de suites spacieuses, idéales pour les familles ou les groupes d’amis.

Le restaurant du HB Hôtel mérite également une mention spéciale. Bien que la carte semble alléchante, nous avons rencontré quelques difficultés avec la disponibilité des plats. Cependant, les repas que nous avons pu déguster étaient bien préparés et savoureux. Le Calamar, en particulier, était un délice, parfaitement assaisonné et cuit à la perfection. LE filet de poisson était néanmoins un peu trop cuit à nos goûts

Le service au restaurant était attentif et amical, contribuant à une expérience culinaire agréable.

L’emplacement de l’hôtel est stratégique pour explorer les attractions de la région. Situé à proximité des cascades de Bondabon et du mont dit du « Chien qui fume », il offre une base idéale pour les aventuriers souhaitant découvrir ces sites naturels impressionnants.

CHEZ LYLI’S CONAKRY

Arrivés à Conakry en soirée un dimanche, nous avons découvert que faire des courses pour préparer un bon plat dans notre appartement était mission impossible. Les commerces ici ferment tôt le dimanche, et la plupart des restaurants également. Heureusement, à quelques pas de notre résidence, le restaurant Chez Lyli’s nous a attirés par sa devanture éclairée.

Nous entrons dans ce restaurant moderne et neuf, agréablement surpris par l’accueil sympathique. Choisissant une table à l’intérieur, proche de la climatisation, nous découvrons une carte variée. Les plats principaux allient poisson et viande, et il y a aussi des pizzas, des shawarmas, des burgers et des sandwichs.

Un bonus non négligeable : ils proposent la livraison à domicile, une option qui pourra être bien utile pour les prochains jours.

Le service est assez rapide, surtout comparé à nos expériences précédentes en Guinée, et les plats sont très bien servis et délicieux. La salade de pâtes (thon, poivrons, oignons, cornichons, maïs, olives noires) est un régal, tout comme le poulet pané à l’alloco sauce au poivre, la pizza végétarienne (oignons, poivrons, maïs, champignons) et l’émincé de bœuf.

L’addition s’élève à 4,650,000 FG pour quatre personnes, un tarif tout à fait raisonnable compte tenu de la qualité et de la quantité des plats servis.

Chez Lyli’s s’est révélé être une excellente découverte et une adresse à recommander pour ceux qui cherchent un bon repas à Conakry, surtout en soirée quand les autres options sont limitées.

De retour des îles de Loos, nous en profitons pour acheter quelques langoustes à 14000 FG le kg. Il est donc nécessaire de retourner les mettre dans l’eau froide à l’appartement avant de les cuisiner ce soir.

Au vu de l’heure, nous retournons à la table de Lyli’s, qui nous avait régalé le premier soir de notre arrivée à Conakry. Et nous ne sommes pas déçus, ni par le filet de bœuf, ni par la salade d’avocat poulet, très généreuse !

Le filet de bœuf est parfaitement cuit, tendre et savoureux, accompagné d’une sauce exquise qui rehausse son goût. La salade d’avocat poulet, quant à elle, est copieuse et rafraîchissante, combinant des morceaux de poulet grillé avec des tranches d’avocat mûr, des légumes croquants et une vinaigrette maison délicieuse. Chaque bouchée est un véritable plaisir pour les papilles.

Malgré le temps d’attente qui paraît long à cette heure tardive, l’ambiance chaleureuse et le service impeccable de Lyli’s rendent notre repas encore plus agréable. Nous savourons chaque instant et nous promettons de revenir lors de notre prochain passage à Conakry. Lyli’s est définitivement une adresse incontournable pour les amateurs de bonne cuisine.

AUBERGE DITE DU CHIEN QUI FUME

Lorsque nous découvrons l’Auberge du Chien qui Fume à Dubréka, en Guinée, nous sommes immédiatement frappés par une impression d’abandon. La terrasse où sont habituellement dressées les tables de restaurant est vide, à l’exception d’une table branlante sans chaises.

La piscine naturelle est alimentée par un ruisseau où les femmes lavent leur linge avec une abondance de savon… L’eau est loin d’être limpide et n’invite pas à la baignade.

Nous pensons qu’il est préférable de visiter l’auberge pendant la saison humide, lorsque l’eau de la piscine est plus fraîche et attrayante. En effet, pendant la saison sèche, l’eau devient stagnante et moins attrayante.

L’auberge propose des sorties vers le Mont du Chien qui Fume, une montagne imposante qui domine Dubréka. L’ascension depuis l’auberge est relativement facile, prenant environ 3h30 pour l’aller-retour, et offre une vue panoramique exceptionnelle sur les plaines et les rivières du Sud, ainsi que sur la baie de Sangareya et les îles de Loos.

Pour les repas, le restaurant propose le choix entre deux plats : poisson braisé ou poulet rôti. Ce manque de variété de plats ne s’explique pas par la fin de la saison sèche. Le HB Hôtel Restaurant, par exemple, offre un choix beaucoup plus varié. Malgré le cadre naturel impressionnant, l’auberge ne parvient pas à offrir une expérience gastronomique satisfaisante.

LES MAQUIS DE L’ILE DE ROUME ILES DE LOS CONAKRY GUINEE MARITIME

A notre arrivée sur l’Ile de Roume nous réservons notre repas du midi : langouste et poulet. Au final, la langouste sera remplacée par d’énormes crevettes géantes à 180 000 FG.
Le poulet braisé est à un prix excessif de 150 000 FG.
Le patron est le frère du piroguier et nous comprenons bien vite que le rabais de 200 000 FG sur le prix du bateau sera finalement payé : nous devons payer le plat du capitaine qui ne lui sera pas servi à 150 000 FG et on nous demande 250 000 FG pour utiliser une table sur la plage avec 4 chaises.
Nous dirons que si l’accueil est chaleureux, il n’en est pas moins intéressé !
De retour au maquis pour le déjeuner, nous nous régalons de crevettes géantes et de poulet braisé, un délicieux repas rehaussé par l’ambiance musicale.
La musique rasta et reggae ajoute une touche de convivialité et de détente à notre expérience culinaire, rendant notre séjour sur l’île de Roume encore plus mémorable.

RESTAURANT DE L’HÔTEL MLYS CONAKRY

Nous terminons notre visite matinale par un déjeuner au restaurant de l’hôtel M’lys à Conakry. Situé en plein cœur de la ville, cet hôtel est réputé pour son excellent service et son ambiance chaleureuse.

En entrant, nous sommes accueillis par un personnel souriant et attentif. La climatisation est en fonction et nous apprécions la différence de température ! La décoration est élégante et moderne, créant une atmosphère agréable et relaxante. Les tables sont soigneusement dressées avec des nappes blanches et des couverts étincelants, verres à eau et à vin élégamment disposés, ajoutant une touche de sophistication à l’ensemble.

Le menu sur ardoise propose une variété de plats qui mettent en avant la richesse de la cuisine guinéenne tout en intégrant des influences internationales.

Un petit jus de bouye mélangé à du jus de fruits accompagne une tartinade au thon en amuse-bouche, gracieusement offerte par l’établissement

En entrée, salade diversité ou César. Pour les plats, entrecôte de bœuf au poivre, riz gras au poisson, gambas à l’ail ou darne de poulet sauce moutarde. En dessert, café gourmand ou salade de fruits.

. En accompagnement, nous disposons d’un choix varié allant du gratin dauphinois au riz aux légumes en passant par la purée de patate douce.

Les crevettes sont parfaitement cuites, avec une texture tendre et une saveur délicieusement relevée.

En quittant le restaurant, nous sommes ravis de notre expérience culinaire et nous promettons de revenir. Le restaurant de l’hôtel M’lys est sans aucun doute une adresse incontournable pour les amateurs de bonne cuisine et de moments agréables.

NOS REPAS A LA RESIDENCE DES DOUANES CONAKRY

Séjourner à la résidence des Douanes à Conakry offre un cadre idéal pour profiter de repas en famille grâce à la proximité de divers supermarchés et marchés de légumes. Cette situation permet de facilement se procurer des ingrédients frais et variés, essentiels pour préparer des plats délicieux et partager des moments conviviaux.

Le magasin U Express situé sur la route du Niger à Conakry facilite l’approvisionnement en ingrédients frais et variés pour préparer de délicieux repas en famille.

Zetco Supermarket, également connu sous le nom de Zco, est situé dans le quartier de Kaloum à Conakry, près de la station de police DPJ et du Ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique. Zco offre une variété de produits d’épicerie et de biens ménagers, répondant aux besoins des résidents locaux ainsi que des expatriés.

Le Supermarché Résidence 2000 à Conakry est une destination populaire pour les achats alimentaires et autres articles ménagers. Situé au Pont du 8 Novembre, à côté du snack L’Avenue, ce supermarché propose une large gamme de produits, y compris des produits alimentaires, des articles de ménage, des produits frais et surgelés, ainsi que des boissons alcoolisées et non alcoolisées. Il met l’accent sur la qualité et les prix compétitifs, offrant souvent des produits importés, notamment de France.

Le Supermarché Résidence 2000 se distingue par ses arrivages réguliers de produits frais par avion et son excellente sélection de vins et spiritueux. Il est également réputé pour son service clientèle chaleureux et ses réductions de 15 à 30 % sur une variété de produits, allant des charcuteries aux produits laitiers.

Ces repas familiaux, bien que simples, sont toujours savoureux grâce aux ingrédients frais et locaux. Un délicieux plat de spaghettis bolognaise enrichi de légumes du marché, une salade rafraîchissante d’avocats, de concombre et de tomates, ou encore un bœuf au paprika, offrent des moments gourmands et conviviaux.

Nous pouvons également nous régaler avec des plats plus élaborés comme la langouste, un tajine de keftas aux œufs ou encore un couscous aux viandes variées. Ces repas permettent de créer des souvenirs précieux autour de la table, partageant des moments de bonheur simple avec nos proches.

LE RESTAURANT DU COMPLEXE RUGA

Voir ci dessous l’article et photos sur FB

J 706 RESTAURANT SEMBEGOU RAMA KINDIA BASSE GUINEE

Le restaurant Sembegou Rama, situé à Kindia, est une destination populaire pour les habitants et les visiteurs de passage, connu pour sa cuisine authentique guinéenne et son atmosphère accueillante. Sembegou Rama propose une variété de plats traditionnels, préparés avec des ingrédients frais et locaux. Les spécialités incluent souvent des plats à base de riz, de fonio, de poisson, de viande et de légumes, accompagnés de sauces épicées. Les grillades, en particulier, sont très prisées, avec des options comme le poulet braisé, le poisson grillé et les brochettes de viande.
Le restaurant est également apprécié pour son cadre convivial. Les clients peuvent profiter de repas en plein air sous des paillotes ou à l’intérieur dans un espace aménagé pour le confort et la détente. L’ambiance est souvent animée, surtout en soirée, lorsque les familles et les groupes d’amis se réunissent pour partager un repas et profiter de la musique locale.
En plus de la nourriture, Sembegou Rama est connu pour son hospitalité. Le personnel est chaleureux et attentif, prêt à recommander des plats et à s’assurer que chaque visiteur passe un bon moment. Pour ceux qui veulent découvrir les boissons locales, le restaurant propose une sélection de jus de fruits frais, ainsi que des boissons traditionnelles comme le bissap (une infusion d’hibiscus) et le gingembre.
Cependant, comme dans beaucoup d’endroits en Guinée, il faut s’armer de patience. Le délai d’attente peut être long et il arrive que vous n’obteniez pas toujours le plat commandé. Cela fait partie de l’expérience et ajoute un élément d’imprévisibilité qui peut être à la fois charmant et frustrant.
Un des plats a été oubié, les sauces ne correspondaient pas à la commande ou encore la cuisson de la viande non respectée…
Malgré cela, la qualité de la cuisine et l’accueil chaleureux font que le restaurant Sembegou Rama reste une adresse recommandée pour goûter à la cuisine guinéenne authentique dans une atmosphère agréable et accueillante. Que vous soyez un résident de Kindia ou un visiteur, un repas à Sembegou Rama est une expérience culinaire à ne pas manquer.

RESTAURANT NITHA A KINDIA

Le restaurant Nitha à Kindia propose une sélection de plats simples mais délicieux, appréciés par les habitants et les visiteurs. Parmi les options populaires, on trouve une très bonne pizza à la pâte à pain, qui se distingue par sa texture moelleuse et son goût savoureux. Les hamburgers de poulet sont également très appréciés, offrant une alternative savoureuse pour ceux qui cherchent à éviter la viande rouge.

En ce qui concerne les sandwichs, Nitha excelle avec des garnitures généreuses et fraîches. Les sandwichs au thon sont particulièrement recommandés, garnis de frites, de salade, de mayonnaise et d’oignons, offrant un mélange parfait de saveurs et de textures. Ces plats sont parfaits pour un repas rapide mais satisfaisant.

Malgré l’absence de viande rouge au menu, le restaurant Nitha réussit à offrir une variété d’options savoureuses qui satisferont différents goûts et préférences alimentaires. L’atmosphère accueillante et le service chaleureux font de chaque visite une expérience agréable, idéale pour les repas en famille ou entre amis.

LE MARCHE DE DALABA 

Nous avons récemment visité le marché de Dalaba, à proximité de la mosquée, et il nous a révélé une facette intéressante de la vie locale. Contrairement à ce que l’on pourrait attendre d’un marché, il est assez difficile d’y trouver de la viande, ni même du poulet.
Le marché est plutôt dominé par une variété impressionnante de légumes, de fruits, et de produits artisanaux. On y trouve des étals regorgeant de tomates, de piments, d’oignons, de pommes de terre, et de feuilles vertes variées. Les fruits locaux comme les mangues, les oranges, et les bananes sont également très présents. En se promenant parmi les étals, on découvre aussi des épices locales, des noix, et des céréales comme le riz et le maïs.
Il y a aussi de nombreux vendeurs de textiles colorés, de vêtements traditionnels et d’artisanat local, qui donnent au marché une ambiance vibrante et animée. Les produits artisanaux, faits main avec soin, vont des bijoux aux objets décoratifs en passant par des outils utilitaires.
Le marché de Dalaba est un lieu de rencontre pour les habitants, où les gens viennent non seulement pour acheter et vendre, mais aussi pour échanger des nouvelles et socialiser. Malgré l’absence de viande et de poulet, l’abondance de produits frais et locaux fait de ce marché un endroit incontournable pour quiconque souhaite découvrir la culture et la vie quotidienne de Dalaba.

HOTEL RESTAURANT SAFITEL DALABA

Cet hôtel offre une gamme de chambres confortables et bien équipées, mais où l’humidité reste présente Les chambres disposent de commodités modernes telles que la climatisation, une connexion Wi-Fi, et des salles de bain privatives.

Le restaurant de l’hôtel propose une cuisine assez simple et restreinte : au menu ce midi nous n’avions le choix qu’entre un poisson braisé à 120000 FG ou un demi poulet rôti à 60000 FG

La cuisine est bonne, les plats bien servis, mais nous aurions apprécié avoir plus de choix au menu

HOTEL RESTAURANT SIB DALABA FOUTA DJALON

L’Hôtel Sib Dalaba, situé à Dalaba en Guinée, est un établissement réputé pour son hospitalité et son cadre pittoresque. Le restaurant de l’Hôtel Sib Dalaba propose une ambiance chaleureuse et accueillante, caractérisée par une décoration qui reflète la culture et les traditions locales. Nous dînons dans un cadre agréable, avec une vue sur les paysages naturels environnants de Dalaba.
La cuisine du restaurant ne se distingue pas par la diversité des choix de plats. Comme partout ailleurs à l’exception de quelques restaurants de Conakry, la carte se résume à un choix binaire. Toutefois, alors que les autres proposent poulet bicyclette ou poisson grillé, ici le choix est fait entre poulet bicyclette et rôti de bœuf.
Alors évidemment, nous sommes nombreux à table à opter pour la viande de bœuf, qui se fait rare ici, et nous ne regrettons pas. La viande est bonne, tendre et goûteuse, et surtout accompagnée de petits pois ! Une belle expérience !

RESTAURANT DE L’HOTEL DEL NIGER

Lors de notre séjour à Faranah, nous avons eu le plaisir de déguster des repas savoureux à l’Hôtel del Niger. Le choix est limité et même unique mais le chef cuistot nous laisse la possibilité de commander pour le lendemain le plat que nous souhaitons Pour notre premier dîner, nous avons opté pour les spaghetti à la provençale. Le plat était copieux, avec une généreuse portion de spaghetti et la possibilité de se resservir. Bien que la portion de sauce fût relativement faible, sa qualité compensait largement. La sauce, faite à base de légumes locaux comme les oignons et les tomates, était excellente, apportant des saveurs riches et authentiques.

Le lendemain matin, nous avons savouré un petit déjeuner traditionnel comprenant du café ou du thé, du pain et une omelette. Comme cela arrive souvent, nous avons dû apporter notre propre confiture et miel pour accompagner le pain. Ce petit déjeuner simple mais satisfaisant nous a bien préparés pour la journée à venir.

Pour le déjeuner, nous avons goûté à un plat local : le riz sauce soupe au bœuf. Ce plat était excellent et très copieux. Les morceaux de bœuf, bien que cuits à point et un peu caoutchouteux, s’intégraient bien à l’ensemble du plat. La combinaison de riz et de sauce était particulièrement savoureuse, offrant un véritable aperçu de la cuisine locale.

En somme, nos repas à l’Hôtel del Niger ont été une agréable surprise, alliant simplicité et saveurs locales. Les plats étaient copieux et bien préparés, nous permettant de découvrir et d’apprécier la cuisine guinéenne dans toute sa diversité. Ce fut une expérience culinaire mémorable qui a enrichi notre séjour à Faranah.

LE RIZ SAUCE SOUPE AU BOEUF – HOTEL DEL NIGER FARANAH GUINEE FORESTIERE

Lors de notre voyage en Guinée, à l’Hôtel Del Niger de Faranah, nous avons eu le privilège de découvrir un plat qui allie simplicité et explosion de saveurs : le riz avec sauce soupe au bœuf. Dans la salle de restaurant animée par les arômes envoûtants des épices locales, nous avons été séduits par la promesse d’une expérience gastronomique authentique.

 

La préparation a commencé avec la rencontre du riz, préparé avec soin pour atteindre une texture parfaite, moelleuse sous notre cuillère. À côté, la sauce soupe au bœuf mijotait lentement, emplissant l’air de l’odeur alléchante de viande et d’une symphonie de légumes frais.

Chaque bouchée était une révélation : des morceaux de bœuf hélas un peu trop croquants parfois , imprégnés de l’arôme subtil des oignons et des tomates, relevés par du chou. Le tout était parfaitement équilibré par une touche de piment, ajoutant une note de chaleur sans éclipser les saveurs profondes du plat.

RESTAURANT AÏDA N’ZEREKORE

Lors de notre séjour à N’Zérékoré, nous avons décidé de découvrir la cuisine locale en visitant le Restaurant Aïda. Situé en plein cœur de la ville, ce restaurant est réputé pour sa cuisine locale et internationale, et nous étions impatients de goûter à ses spécialités.

En entrant au Restaurant Aïda, nous avons été accueillis par une ambiance chaleureuse et conviviale. La décoration était simple mais soignée, avec des touches locales qui ajoutaient une atmosphère authentique. Le personnel, attentif et souriant, nous a fait sentir comme chez nous dès notre arrivée.

En cette saison, le menu n’offrait pas une grande variété de choix, mais ce que nous avons trouvé était excellent. Nous avons opté pour le poulet frites accompagné d’alloco et de légumes de saison. Le poulet était parfaitement grillé, juteux et savoureux, les frites croustillantes à souhait, et les allocos – ces délicieuses bananes plantains frites – apportaient une douceur caramélisée qui se mariait parfaitement avec le reste du plat. Les légumes de saison, fraîchement préparés, complétaient ce festin simple mais exquis.

La qualité des ingrédients et le soin apporté à la préparation des plats étaient évidents dans chaque bouchée. Chaque élément de notre repas était bien équilibré, avec des saveurs authentiques qui reflétaient le terroir de la région. Nous avons été particulièrement impressionnés par la façon dont les plats simples pouvaient être transformés en une expérience culinaire mémorable grâce à l’expertise des cuisiniers.

RESTAURANT MAYA’S PLACE NZEREKORE

Niché au cœur de cette ville vibrante, le restaurant MAYA’S PLACE nous a offert un refuge parfait après nos explorations de la région.

En entrant, nous avons été accueillis par une ambiance chaleureuse et conviviale, où les tables étaient soigneusement dressées et le personnel toujours souriant. Bien que le menu n’était pas très vaste en cette saison, chaque plat proposé était une véritable découverte culinaire.

Nous avons opté pour plusieurs spécialités locales. Le riz gras à la viande était riche et savoureux, chaque grain de riz parfaitement cuit et imprégné des épices locales. La viande, tendre et bien assaisonnée, se mariait parfaitement avec le riz. Nous avons également goûté à la viande aux petits pois, un plat qui combinait la tendreté de la viande avec la douceur des petits pois, le tout enveloppé dans une sauce délicieuse. Enfin, le poulet pané accompagné d’alloco nous a conquis : le poulet, croustillant à l’extérieur et juteux à l’intérieur, était rehaussé par la douceur des bananes plantains frites.

Ces plats, simples mais délicieux, nous ont permis de nous immerger encore plus dans la culture locale de N’Zérékoré. Maya’s Place est sans aucun doute un lieu à ne pas manquer pour quiconque souhaite découvrir les saveurs authentiques de la Guinée forestière.

RESTAURANT AMY N »ZEREKORE

Le restaurant Amy Service à N’Zérékoré est recommandé par l’office de tourisme comme la meilleure adresse de la ville pour découvrir la cuisine locale dans une ambiance conviviale et accueillante. Situé au cœur de N’Zérékoré, ce restaurant offre une variété de plats traditionnels préparés avec des ingrédients frais et locaux.

En entrant dans le restaurant Amy Service, on est immédiatement frappé par l’atmosphère chaleureuse et l’odeur délicieuse des plats en préparation. Les tables sont joliment dressées et le personnel, aimable et toujours prêt à aider, contribue à une expérience agréable.

Le menu propose une gamme de plats qui mettent en valeur la richesse de la cuisine guinéenne.

Lors de notre visite, nous avons opté pour le demi poulet, le steak de bœuf aux petits pois, qui était excellent, et les burgers, très bien servis. En dessert, nous avons été agréablement surpris de trouver de la glace au chocolat, une première pour nous dans la région, et elle était délicieuse.

En plus des plats principaux, le restaurant propose une sélection de boissons locales, y compris des jus de fruits frais et des boissons traditionnelles comme le bissap et le gingembre. Pour terminer le repas sur une note sucrée, les desserts traditionnels guinéens sont à ne pas manquer.

Le restaurant Amy Service est un lieu de rencontre populaire pour les habitants de N’Zérékoré ainsi que pour les visiteurs étrangers. C’est un endroit idéal pour savourer un repas délicieux tout en découvrant la culture et la convivialité guinéenne. Que vous soyez de passage à N’Zérékoré ou que vous y séjourniez plus longtemps, une visite au restaurant Amy Service est une expérience à ne pas manquer.

Nous avons également testé leur service de livraison, et nous avons réceptionné les plats assez chauds. Bravo

LES LOGEMENTS

AUBERGE INDIGO MALI

Quelle déception et manque de sérieux !
Nous avions réservé trois chambres à l’auberge ainsi que le repas du soir depuis plus d’un mois. Selon les instructions du gérant, M. Diallo, nous devions reconfirmer notre réservation la veille afin qu’il puisse s’organiser pour les repas, ce que nous avons fait.
Cependant, n’ayant pas reçu de réponse, nous décidons de téléphoner à l’établissement. Après plusieurs essais infructueux, nous parvenons enfin à les contacter. À notre grande surprise, nous apprenons que notre réservation ne peut pas être honorée car ils ont décidé de commencer des travaux !
Cette annulation de dernière minute nous oblige à modifier nos plans et à poursuivre notre route jusqu’à Labé, ajoutant trois heures de pistes supplémentaires à notre voyage. Cette situation inattendue et désagréable nous cause un grand désarroi et nous fait perdre un temps précieux.
Réflexions et conseils pour les voyageurs
Réservations et confirmations :

Toujours confirmer vos réservations plusieurs jours à l’avance et non la veille, surtout dans des régions où la communication peut être difficile.
Ayez des alternatives en tête pour éviter de vous retrouver sans solution en cas d’annulation.
Gestion des imprévus :

Préparez-vous mentalement et logistiquement à des changements de dernière minute, surtout dans des zones rurales ou éloignées.
Emportez des provisions supplémentaires et assurez-vous que votre véhicule est en bon état pour les trajets imprévus.
Communication avec les établissements :

Privilégiez les contacts par plusieurs moyens (téléphone, email, réseaux sociaux) pour maximiser vos chances de joindre quelqu’un.
Demandez une confirmation écrite de votre réservation et des services inclus pour éviter les malentendus.
Conclusion
Malgré les défis et la déception rencontrés avec l’Auberge Indigo Mali, nous continuons notre voyage, résolus à ne pas laisser cet incident gâcher notre aventure. Nous espérons que cette expérience servira de leçon et de guide pour d’autres voyageurs afin qu’ils puissent éviter les mêmes désagréments.

RESIDENCE JAFFAL Une Alternative Confortable

Après notre déception avec l’Auberge Indigo Mali, nous avons trouvé refuge à la Résidence Jaffal à Labé. Ce fut un changement de plan de dernière minute, mais la Résidence Jaffal s’est avérée être une agréable surprise, offrant le confort et le service que nous recherchions.
À notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueillis par le personnel de la résidence. Ils ont rapidement compris notre situation et ont fait de leur mieux pour nous installer confortablement. Le professionnalisme et la réactivité du personnel ont été remarquables, surtout après notre mésaventure précédente.

Les chambres sont spacieuses, propres et bien équipées. Chaque chambre dispose de toutes les commodités nécessaires pour un séjour agréable : lits confortables, salle de bain privée avec eua chaude et pression, YV chanes françaises, climatisation et ventilateur et Wi-Fi. La décoration, bien que simple, est de bon goût et crée une ambiance apaisante.

Il n’y a pas de restaurant sur place mais de nombreuses possibilités de livraison gratuite sont proposées.
Située au cœur de Labé, la Résidence Jaffal est idéalement placée pour explorer la ville et ses environs. De plus, les principales attractions et commodités de la ville sont facilement accessibles.

Prix 450000 FNG la nuit, sans petit déjeuner

Notre expérience à a Résidence Jaffal est donc très positive. Les chambres sont rès propres et refaites chaque jour.
La veille de notre départ, nous avons même eu l’honneur de déguster des spécialités locales
Pour accompagner le riz, une sauce feuille bissap : La sauce feuille bissap est une spécialité guinéenne préparée à partir de feuilles d’hibiscus, également connues sous le nom de bissap. Cette sauce est à la fois savoureuse et nutritive, et elle est souvent servie avec du riz ou du fonio. La sauce feuille bissap est un plat délicieux et nourrissant, parfait pour un repas convivial. Sa préparation peut varier selon les régions et les préférences familiales, mais les éléments de base restent les mêmes : des feuilles de bissap, des protéines, et une sauce savoureuse à base de tomates et d’arachides
La sauce aubergine, originaire de Guinée, est une délicieuse préparation qui combine des aubergines, des poissons écaillés et des tomates fraîches. Souvent servie avec du riz ou d’autres accompagnements, elle est à la fois savoureuse et nutritive.
Le tout accompagné bien sûr d’huile de palme !
Départ le lendemain avec photo de groupe avec le personnel. Nous remercions tout particulièrement Michel un employé très efficace et sympathique à qui nous souhaitons pleine réussite !

CHEZ SISTER’S PITA

Chez Sister’s est une charmante auberge située à Pita, en Guinée, offrant un cadre confortable et convivial pour les voyageurs. L’auberge occupe une superficie impressionnante avec des bungalows disposés harmonieusement au cœur d’un jardin où poussent de nombreux manguiers, ajoutant une touche de verdure et de sérénité à l’ensemble.

L’hébergement comprend 10 chambres ventilées, disponibles au prix de 300 000 francs guinéens (FG), petit-déjeuner inclus. Les chambres sont spacieuses, chacune équipée d’un petit balcon rafraîchissant et d’une entrée privée, offrant ainsi une certaine intimité. Elles sont disposées de part et d’autre d’une grande cour verdoyante, créant une atmosphère paisible et relaxante. En cas de coupure de courant, des panneaux solaires sont censés assurer un minimum d’électricité, garantissant ainsi un confort continu aux clients. Malheureusement, malgré les garanties offertes par notre hôte lors de notre arrivée, nous avons dû regretter que le courant ait été coupé toute la nuit. L’inconfort est total : non seulement les températures de nuit sont élevées, mais l’absence de moustiquaire implique aussi le désagrément des moustiques.

Les lits, par ailleurs, sont raides et nous avons aussi regretté l’absence d’eau chaude dans deux des trois chambres. Cela nuit gravement à la qualité globale et justifie que nous quittions les lieux en ne payant que partiellement les nuitées.

L’hôtel dispose également d’un restaurant et d’un bar de style américain, situés à l’écart des chambres pour préserver la tranquillité des résidents. Les clients peuvent y déguster des repas ou une bière dans un cadre agréable. Le restaurant propose une variété de spécialités africaines et européennes, avec des prix allant de 50 000 FG à 80 000 FG, offrant ainsi un bon rapport qualité-prix. Cependant, en cette saison, le choix des plats est limité et unique. Reconnaissons que les brochettes de foie accompagnées de frites et d’une salade de chou bien assaisonnée étaient bonnes, tout comme les spaghettis bolognaises du dîner. Regrettons également que les frigos soient éteints, ne permettant pas de profiter de boissons fraîches.

Chez Sister’s est un endroit idéalement situé à Pita mais qui nécessite des améliorations essentielles pour assurer un séjour confortable.

HOTEL RESIDENCE KALIFA SENKOUN FRIA

C’est par hasard que nous avons découvert la résidence Kalifa. La route depuis Télémélé jusqu’à Boffa était beaucoup plus longue que prévu, rendant indispensable une étape pour la nuit à Fria. Nous avions repéré l’hôtel Bowal, mais l’état des chambres et l’humidité présente sur les murs nous ont rebutés. À côté, la résidence Kalifa Senkoun nous est apparue comme une alternative mieux entretenue, bien que l’eau chaude y soit absente.

Les bungalows de la Résidence Kalifa, à l’inverse, sont propres. Les chambres sont climatisées, équipées de TV, frigo, et salle de bains avec eau chaude, bien que la pression soit faible, pour 300 000 FG. De plus, de belles chambres à 500 000 FG, incluant le petit déjeuner, sont également disponibles.

La résidence propose aussi un service de restauration qui nous satisfait pleinement. Les brochettes de lotte, à 90 000 FG, sont copieuses et bien garnies.

Le service est sympathique. Ils nous ont trouvé un bon mécanicien pour réparer le véhicule d’Enzo et ont été aux petits soins pour nous servir à table. De plus, cerise sur le gâteau, la résidence dispose d’une piscine, grande et profonde, idéale pour se rafraîchir.

RESIDENCE GORET BEAU RIVAGE

La Résidence Goret Beau Rivage est un havre de paix niché dans la préfecture de Boffa, en Guinée, offrant une expérience agréable.
La résidence est close, assurant la sécurité des véhicules.
Le bâtiment, bien que récent, mérite un ravalement, mais les chambres sont impeccables et spacieuses. Elles disposent de la climatisation en fonction pendant les heures de nuit. Lors de notre passage, l’eau n’était pas disponible et fournie à discrétion en seaux suite à une panne inattendue. À notre départ le surlendemain, la réparation n’était toutefois toujours pas terminée.
La résidence dispose d’une magnifique plage privée. Richard Gondolfo est aux petits soins pour ses hôtes et fait le maximum pour satisfaire les exigences et combler les quelques lacunes. Le cuisinier est de grande qualité. ET nous avons particulièrement apprécié le poisson attiéké ou encore le poulet frites de la veille, la salade d’avocat concombre et notre première dégustation d’anans ! Excellent
Il est préférable d’y séjourner en haute saison, lorsque les équipements sont tous opérationnels, afin de profiter au maximum des infrastructures.

AUBERGE DU LAC DE KOBA

Quel merveilleux endroit ! Enfin, une auberge digne de ce nom, qui, malgré les difficultés, continue à assurer un service de qualité !

L’Auberge du Lac de Koba est un véritable coin de paradis situé au bord du lac Koba dans la préfecture de Boffa, en Guinée. Madame Adama, la propriétaire, a transformé cet endroit en un havre de paix, fleurissant toutes les allées qui mènent à chacun des bungalows d’une chambre (500 000 FG) ou aux suites de deux chambres avec salon (1 000 000 FG). Ces bungalows aux toits de paille offrent une expérience authentique et rustique.

Dès notre arrivée, nous avons été séduits par l’accueil chaleureux et convivial de Madame Adama. Son sens de l’hospitalité crée un cadre familial et intime, et nous avons tout de suite senti que nous allions passer un séjour mémorable.

L’auberge, nichée au cœur d’un domaine verdoyant de 4 hectares, offre une vue imprenable sur le lac Koba. Le panorama est à couper le souffle, surtout aux levers et couchers du soleil. Nous avons passé des moments magiques à admirer ces spectacles naturels depuis notre terrasse.

Les activités proposées sont nombreuses et variées : un terrain de pétanque, un filet de volley, des kayaks… il y en a pour tous les goûts ! Que ce soit pour se détendre ou pour s’amuser, chacun trouve son bonheur au bord du lac.

Et que dire de la restauration ! Madame Adama nous a régalés avec un choix impressionnant de plats de viande, de volaille, de poissons et de crustacés. Tout est cuisiné à la perfection et servi généreusement. Chaque repas était une véritable fête pour nos papilles. Les filets de boeufs cuits à point tout comme les brochettes nous ont permis de retrouver une cuisine qui sort de l’ordinaire des poulets yassa et des poissons attiéké ! Les calamars à l’ail sont divins tout comme le filet de capitaine servi avec une excellente salade de chou et carottes râpés

Les petits déjeuners sont eux aussi complets, ce qui n’était pas le cas jsuqu’à présent avec pain confiture, oeufs sur plat et omelette, thé café et même chocolat

En conclusion, cette auberge est notre coup de cœur absolu. Elle surpasse de loin toutes les étapes précédentes de notre voyage ! Nous recommandons vivement ce petit bijou pour une escapade inoubliable.

HB HOTEL RESTAURANT DUBREKA

Sur notre route pour Conakry une étape marquante fut notre pause au HB Hôtel Restaurant à Dubréka.. Ce site nous a offert une oasis de confort et de repos

Le HB Hôtel Restaurant est situé dans un cadre magnifique et bien entretenu, offrant une vue splendide sur les environs. À notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement et avons immédiatement apprécié la propreté et la qualité des installations.

Le site de l’hôtel est superbement aménagé, avec une piscine très propre (payante 50000 FG pour ceux qui ne séjournent pas à l’hôtel) qui constitue une véritable invitation à la détente après une journée sous le soleil guinéen. Le jardin environnant est impeccablement entretenu, et les allées fleuries ajoutent une touche de couleur et de sérénité à l’endroit.

Côté hébergement, les chambres sont confortables et bien équipées.  Les plus petites, sans eau chaude sont facturées 350000 FG ; les plus grandes avec eau chaude 500000 FG. Il faut ajouter 40000 FG pour le petit déjeuner. A noter que les chambres sont toutes climatisées et disposent d’électricité  au moins la nuit

Chaque détail a été pensé pour assurer un séjour agréable, des lits confortables à la climatisation fonctionnelle. L’hôtel dispose également de suites spacieuses, idéales pour les familles ou les groupes d’amis.

Le restaurant du HB Hôtel mérite également une mention spéciale. Bien que la carte semble alléchante, nous avons rencontré quelques difficultés avec la disponibilité des plats. Cependant, les repas que nous avons pu déguster étaient bien préparés et savoureux. Le Calamar, en particulier, était un délice, parfaitement assaisonné et cuit à la perfection. LE filet de poisson était néanmoins un peu trop cuit à nos goûts

Le service au restaurant était attentif et amical, contribuant à une expérience culinaire agréable.

L’emplacement de l’hôtel est stratégique pour explorer les attractions de la région. Situé à proximité des cascades de Bondabon et du mont dit du « Chien qui fume », il offre une base idéale pour les aventuriers souhaitant découvrir ces sites naturels impressionnants.

Magnifique Appart de 2 Chmb Conakry, résidence des douanes

Ce logement de 2 chambres offre un emplacement idéal, à proximité de nombreux sites d’intérêt et commodités, rendant votre visite plus pratique et agréable (voir notre article sur UN PLAT UN JOUR)

À proximité, nous trouvons des supermarchés pour notre plus grand bonheur. Le marché de Madina est accessible à pied, tout comme la grande mosquée, le jardin botanique et le Jardin du 2 Octobre. Le centre-ville se rejoint facilement en taxi-moto pour 10 000 FG.

L’appartement est complet, avec une grande pièce à vivre comportant un très grand salon et une immense Smart TV. La cuisine est bien équipée avec four, micro-ondes, grand réfrigérateur, plaques de cuisson électrique et gaz (sur demande). Un lave-linge moderne complète le tout.

Les chambres sont spacieuses, dont une avec salle de bains intégrée.

La climatisation fonctionne dans toutes les pièces.

À noter que l’appartement est doté d’une batterie auxiliaire qui alimente un réseau électrique parallèle. Cela permet, lors des coupures fréquentes d’électricité, de poursuivre nos activités (prises de courant spécifiques, lumières dédiées).

L’hôte Mamadi est exceptionnel et met tout en œuvre pour rendre notre séjour agréable. Un endroit que nous recommandons chaudement !

COMPLEXE RUGA MAFRINYA GUINEE MARITIME

Le complexe Ruga, situé à Mafrinya en Guinée maritime, est un excellent choix pour ceux qui souhaitent s’éloigner de l’agitation de Conakry et profiter d’un environnement plus tranquille. Idéalement situé entre Coyah et Forécariah, ce complexe offre une base confortable pour explorer les environs.

Le complexe est bien équipé, avec des installations relativement modernes et un service de qualité pour rendre notre séjour agréable. Les chambres sont de taille respectable avec frigo, petite table et armoire, et bien entretenues.

Le personnel est chaleureux et met tout en œuvre pour satisfaire nos besoins.

Le papillon empereur du chou est une espèce remarquable par sa taille, sa couleur et son importance culturelle et économique dans plusieurs régions d’Afrique. Et c’est ici que nous avons pu l’observer

Le restaurant reste néanmoins limité, avec seulement quelques plats proposés, ce qui ne donne pas envie, malgré le cadre, de prolonger le séjour au-delà de quelques nuits. Le poulet bicyclette est plutôt sec et maigre en chair, et les calamars comme les gambas sont servis en portions minimalistes.

La piscine, assez bien entretenue (au moins ici on va ses pieds !) offre un peu de fraicheur bienvenue

Mafrinya est un endroit paisible, parfait pour se détendre et apprécier la beauté naturelle de la Guinée maritime. Le complexe Ruga offre un accès facile aux sites d’intérêt locaux, tout en fournissant un refuge confortable après une journée d’exploration.

BZ HOTEL 

Le BZ Hôtel à Kindia est un établissement hôtelier situé dans cette ville dynamique de Guinée. Connu pour son hospitalité chaleureuse, le BZ Hôtel offre un cadre agréable et confortable pour les voyageurs, qu’ils soient en visite pour affaires ou pour le plaisir.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un personnel chaleureux et attentif, prêt à répondre à nos besoins. L’ambiance était tout de suite plaisante, malgré quelques imperfections notables.

Les chambres sont bien équipées, avec des lits confortables, une salle de bain privée et la climatisation. Cependant, nous avons regretté l’absence d’eau chaude et la faible pression dans les salles de bain. La climatisation, quant à elle, est assujettie au fonctionnement de l’électricité urbaine, ce qui rend son utilisation rare. Bien que le gérant fasse de son mieux pour maintenir les groupes électrogènes en marche, ces derniers s’éteignent souvent dès 1h ou 2h du matin. Cela fait partie des défis d’infrastructure en Guinée, mais les efforts déployés pour pallier ces manques sont louables.

Un autre point faible est l’absence de WIFI et les difficultés de connexion 4G, ce qui peut être un inconvénient pour ceux qui doivent rester connectés. Toutefois, la propreté et l’accueil chaleureux du personnel compensent en partie ces manques.

La piscine est un véritable atout, offrant un espace de détente agréable, bien que nous y ayons aperçu quelques nèpes, heureusement sans danger pour l’homme. Cela n’a pas gâché notre plaisir de profiter de cet espace rafraîchissant.

L’hôtel est idéalement situé pour explorer les attractions locales de Kindia. Nous avons pu découvrir les marchés colorés de la ville, goûter à la cuisine locale et explorer les sites touristiques. La ville de Kindia est réputée pour ses paysages naturels magnifiques, notamment ses montagnes, ses rivières et ses forêts luxuriantes.

Le restaurant de l’hôtel propose une variété de plats locaux et internationaux. Le menu, qui met en avant la richesse de la cuisine guinéenne, est préparé à partir de produits frais et locaux. Nous avons appris qu’il est préférable de prévoir le menu à l’avance pour permettre au restaurant de s’organiser, surtout en période d’hivernage où le choix devient plus limité. Le petit-déjeuner, généralement inclus dans le séjour, est copieux et délicieux, offrant un bon départ pour la journée avec des omelettes, de la confiture et du miel.

Nous avons également profité du BZ Hôtel comme point de départ pour des excursions dans la région. Les visites guidées nous ont permis de découvrir les merveilles naturelles et culturelles de Kindia, comme les chutes de Voile de la Mariée, les montagnes de Gangan et les plantations de fruits tropicaux. Ces excursions ont été des moments forts de notre séjour, nous offrant un aperçu authentique de la beauté et de la diversité de cette région.

En somme, malgré quelques défis, notre expérience au BZ Hôtel a été enrichissante et mémorable. La chaleur de l’accueil, la beauté des environs et les efforts du personnel pour rendre notre séjour agréable ont largement contribué à faire de ce voyage une belle aventure.

TARIF 300000 FG la nuit pour une chambre double avec petit déjeuner inclu

GRAND SYLI HOTEL KINDIA

Le Grand Syli Hôtel à Kindia est l’un des établissements hôteliers les plus réputés de la région. Il offre une gamme de services et d’installations destinés à garantir un séjour confortable et agréable pour ses clients.

Situé dans un cadre charmant, le Grand Syli Hôtel propose des chambres bien aménagées, équipées de toutes les commodités modernes telles que la climatisation, la télévision par satellite, le Wi-Fi et des salles de bains privatives. Les chambres sont conçues pour fournir un maximum de confort aux visiteurs, proposant même pour le prix de 500000 fg la nuit, petit déjeuner inclus, un espace de travail confortable dans chaque chambre. Les lits sont toutefois un peu trop fermes.

Le restaurant de l’hôtel n’offre que peu d’options, avec un menu unique lors de notre passage, ce qui ne donne pas vraiment envie de s’y installer pour chaque repas. Cependant, il est possible de se faire livrer depuis les quelques restaurants de qualité du centre-ville. Les clients peuvent profiter d’un petit-déjeuner buffet chaque matin. Le bar de l’hôtel est un endroit idéal pour se détendre.

Parmi les autres installations, le Grand Syli Hôtel dispose d’une piscine extérieure, parfaite pour se rafraîchir sous le climat tropical de Kindia. L’accès est gratuit 24h/24 pour ceux qui séjournent à l’hôtel. Elle est ouverte aux non-résidents moyennant paiement. En ce jour spécial de Tabaski, la piscine est bondée, avec une ambiance très attrayante. De la musique invite à danser tandis que les enfants profitent de la piscine. Un parking fermé est disponible gardé nuit et jour

Il y a aussi des salles de conférence et de réunion disponibles pour les événements professionnels, avec tout l’équipement nécessaire pour assurer leur bon déroulement.

Le personnel de l’hôtel est courtois et professionnel, toujours prêt à aider les clients avec leurs besoins et à fournir des informations utiles sur les attractions locales et les activités à faire dans la région.

Le Grand Syli Hôtel constitue une base idéale pour explorer Kindia et ses environs, y compris des sites naturels comme la cascade de Tabouna et les divers parcs et réserves naturelles de la région. Que vous soyez en visite pour affaires ou pour le plaisir, le Grand Syli Hôtel à Kindia offre tout ce dont vous avez besoin pour un séjour mémorable.

HOTEL SIB

L’Hôtel SiB est un établissement historique situé à Dalaba  construit dans les années 1930 et  géré par la société « Chargeurs Réunis ». Après être tombé en désuétude au fil du temps, il a été élégamment restauré en 1995, retrouvant ainsi temporairement son élégance et son charme d’antan. De nouveaux travaux seraient nécessaires aujourd’hui. L’extérieur est vétuste et mérite un sérieux ravalement et les boiseries intérieures méritent aussi d’être rénovées. Mais les chambres sont très spacieuses et pour un prix similaire à l’hôtel Safitel, nous disposons de plsu d’espace , de Canal+, d’une piscine (qui elle aussi mérite un nettoyage en profondeur)

L’hôtel propose 24 chambres spacieuses réparties dans deux bâtiments. Les tarifs varient en fonction du type de chambre, avec des options de chambres simples, doubles et avec deux lits. Le petit-déjeuner est inclus dans le prix de la chambre, et des options de petit-déjeuner supplémentaires sont disponibles. Le restaurant propose un menu simple et un menu complet à des tarifs raisonnables.

Mais le véritable atout de l’Hôtel SiB se sont les vues panoramiques spectaculaires sur les montagnes lointaines du Fouta depuis son espace restaurant-bar-salon et ses terrasses extérieures. Les clients peuvent profiter de magnifiques couchers de soleil depuis la terrasse ombragée par un immense kouratier. Les autres commodités comprennent une boîte de nuit, une belle terrasse, deux patios et une piscine avec un bar.

Les coordonnées de l’hôtel sont les suivantes :
– Adresse : Quartier du Chargeur, Dalaba, Guinée
– Téléphone : +224 622 27 82 80

Si l’ensemble n’est pasparfait l’hôtel SIB est sans aucun doute la meilleure option en hotellerie

VILLA CHEZ TSICHKA DALABA FOUTA DJALON GUINEE

Lors de notre séjour en Guinée, nous n’avons que très rarement pu opter pour la location de villas ou d’appartements pourtant une option d’hébergement très intéressante et alternative aux hôtels traditionnels
La villa de Tsichka nous en offre l’occasion et démontre à quel point cette option est souvent séduisante.
Parfaitement située, elle offre depuis sa terrasse une vue exceptionnelle sur la vallée et les montagnes environnantes. Avec une surface habitable bien supérieure à ce que l’on peut trouver dans les meilleurs hôtels, cette villa dispose de deux belles chambres, idéales pour un séjour en famille ou entre amis.
La villa est équipée d’une cuisine, permettant de préparer ses repas. Cela est particulièrement avantageux car les restaurants d’hôtel proposent souvent un choix limité, se résumant généralement à du poulet bicyclette ou du poisson. Grâce à la cuisine, nous avons pu varier notre alimentation en profitant des produits frais et abondants disponibles sur les marchés locaux.
L’espace à vivre de la villa, comprenant une télévision, permet à la famille de se retrouver dans des conditions confortables et privées, contrairement aux espaces communs des hôtels. De plus, la propreté et l’état général de la villa sont irréprochables, ce qui n’était pas toujours le cas dans les hôtels que nous avons testés.
La villa dispose également d’une cour sécurisée où nous avons pu garer notre véhicule en toute tranquillité. L’accueil de M. Bah, qui assure la sécurité de la villa, a été exceptionnel, rendant notre séjour encore plus agréable.
Enfin, le prix de la location de la villa est inférieur à celui des offres hôtelières pour une famille de quatre personnes, ce qui en fait une option économique et pratique pour les voyageurs.
En conclusion, la Villa Chez Tsichka est une alternative idéale aux hôtels pour ceux qui recherchent plus d’espace, de confort et d’autonomie lors de leur séjour à Dalaba, Fouta Djalon, Guinée.

HOTEL ELITE MAMOU

Nous avons choisi de séjourner à l’Hôtel Elite à Mamou lors de notre passage dans cette ville dynamique. Situé en plein cœur de Mamou, cet hôtel se distingue par son emplacement stratégique et ses services adaptés aux voyageurs en quête de confort et de commodité.

L’hôtel est idéalement situé à proximité des principales artères de la ville, ce qui facilite l’accès aux marchés, aux restaurants et aux sites touristiques de Mamou. Les chambres sont spacieuses, avec un grand lit King Size, un salon, un frigo et un coffre-fort, le tout bien entretenu. Les lits sont confortables et la literie propre. Certaines chambres offrent également une vue agréable sur les collines environnantes.

L’hôtel propose un service de restauration avec un menu succinct comprenant du steak, du poisson ou du poulet local. Le personnel est accueillant et disponible, prêt à nous aider avec des informations sur les attractions locales et les services de transport.

La sécurité est une priorité à l’Hôtel Elite, avec une surveillance 24/7 et un personnel de sécurité présent sur place pour assurer notre tranquillité.

À notre arrivée, nous sommes chaleureusement accueillis par le personnel. Après avoir vérifié la disponibilité des chambres, nous optons pour une nuit à l’Hôtel Elite pour nous reposer et explorer les environs. Les chambres sont à la hauteur de nos attentes, offrant un confort bienvenu après une journée de voyage.

Après nous être installés, nous profitons de la proximité de l’hôtel pour découvrir les marchés locaux et savourer quelques spécialités culinaires de Mamou. Nous prenons également le temps de visiter les cascades de Konkouré, un lieu naturel impressionnant à quelques kilomètres de la ville.

Notre séjour à l’Hôtel Elite nous permet de profiter pleinement de tout ce que Mamou a à offrir, avec un hébergement confortable et un accès facile aux principales attractions.

HOTEL DEL NIGER

Nous séjournons à l’Hôtel del Niger à Faranah, tenu par un Espagnol, où l’accueil est vraiment chaleureux.

Les bungalows, disposés autour d’une piscine magnifique et bien entretenue, offrent un grand confort avec télévision, climatisation et eau chaude. L’électricité est disponible de 19h à 7h, ce qui contribue à une ambiance paisible et agréable.

Le gérant, très avisé, nous conseille pour visiter les environs.

Le restaurant de l’hôtel propose des repas délicieux, avec des plats proposés à environ 50 000 francs guinéens, les plats locaux à 30000 FG . Les repas sont excellents, avec des choix comme le riz à la sauce soupe à la viande, du poulet savoureux, des spaghettis napolitains, et du steak de bœuf avec frites. Chaque plat est servi à l’heure, chaud, et délicieux. Les bungalows sont à 300000 FG incluant le petit-déjeuner

La piscine est un véritable atout, offrant aux clients un lieu de détente et de rafraîchissement dans un cadre paisible à l’écart de l’agitation de la ville. L’hôtel est la propriété d’un propriétaire espagnol attentif aux besoins des clients, ce qui garantit un service attentionné et de qualité.

HOTEL LE MACENTA

Nous sommes arrivés à Macenta et avons découvert avec enthousiasme l’hôtel Le Macenta, idéalement situé à la sortie de cette charmante ville en direction de Ziama. Le portier nous a chaleureusement accueillis et nous a aidés à porter nos bagages jusqu’à nos chambres. L’hôtel, visiblement récent, nous a impressionnés par sa propreté impeccable. Après avoir discuté avec le patron par téléphone, nous avons réservé trois chambres contiguës, chacune offrant un confort similaire avec télévision, climatisation, eau chaude et lits très confortables, pour des tarifs variant entre 300 000 et 500 000 FG selon la taille.

Les chambres étaient bien aménagées, offrant des vues imprenables sur le majestueux mont Wonko ou les jardins luxuriants de l’hôtel. Cependant, l’électricité n’était disponible que de 18h à 3h du matin, ce qui demandait une certaine adaptation durant notre séjour.

Le restaurant, bien que nécessitant quelques ajustements pour satisfaire une clientèle internationale, promet de devenir un point fort grâce à l’engagement du patron de l’hôtel et de son ami guide, Diarra. Leur vision commune est de faire de l’hôtel Le Macenta un incontournable pour les visiteurs de la Guinée forestière.

En outre, nous avons eu la chance de profiter de la boîte de nuit attenante, où nous avons passé quelques soirées des plus agréables au son envoûtant de la musique guinéenne. Cet élément a indéniablement ajouté à l’attrait et à l’expérience mémorable de notre séjour à l’hôtel Le Macenta, alliant confort, exploration et découverte de la belle région de Macenta.

HOTEL DIANI N »ZEREKORE

Nous avons découvert l’hôtel Diani à N’Zérékoré, un véritable havre de paix au cœur de la Guinée forestière. Niché dans une région réputée pour sa beauté naturelle, cet hôtel nous a offert un confort exceptionnel après nos journées d’exploration.

En arrivant, nous avons été accueillis par un personnel chaleureux et attentif. L’hôtel, bien entretenu et moderne, se distingue par son atmosphère conviviale et ses installations de qualité. Nos chambres étaient spacieuses, propres et bien équipées, avec des lits confortables, la climatisation, de l’électricité 24h/24 et de l’eau chaude, bien que la pression soit parfois faible. Les tarifs des chambres varient entre 300 000 et 500 000 FG selon la taille, avec un petit déjeuner inclus.

La décoration, à la fois simple et élégante, mettait en valeur des éléments locaux, créant une ambiance authentique.

Le restaurant de l’hôtel Diana ne se distingue pas particulièrement des autres. Les plats étaient limités, souvent servis froids et assez pimentés. Cependant, le premier soir, les pizzas étaient bien servies, chaudes et délicieuses, une exception notable. C’est au restaurant que nous avons eu la surprise de voir un céphalophe à flancs roux

L’hôtel propose également des services de guidage pour les visiteurs désireux d’explorer les environs.

Un autre point fort de notre séjour a été la piscine de l’hôtel. Après une journée de randonnée, il était agréable de se détendre dans l’eau. Une particularité de taille est l’ambiance autour de la piscine, orchestrée par un DJ. Le samedi en particulier, l’ambiance est de folie, transformant la piscine en un lieu de fête.

Notre séjour à l’hôtel Diani à N’Zérékoré a été une expérience mémorable, alliant confort, hospitalité et découvertes inoubliables. Il s’agit sans aucun doute du meilleur confort que nousa vons obtenu sur l’ensemble de notre séjour en Guinée

 

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