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La Route des Pêches – Cotonou Ouidah BENIN +

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Nous prenons donc ce matin la direction de Grand Popo en empruntant la mythique route des Pêches, qui relie Cotonou et Ouidah cette bande côtière légendaire qui longe l’Atlantique et qui a vu passer des générations de pêcheurs, de marchands et de voyageurs en quête d’aventure et de découvertes.

L’excitation est palpable alors que nous nous engageons sur cette route qui promet des paysages époustouflants, entre océan déchaîné et cocotiers majestueux. Malheureusement, un bémol vient légèrement troubler notre enthousiasme : la corniche est en pleine rénovation, et les travaux s’étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres, modifiant le charme brut de la route. Mais ne laissons pas ces désagréments nous gâcher le plaisir, car nous savons que, bientôt, cette route retrouvera tout son éclat, offrant une promenade encore plus belle, sublimée par une infrastructure rénovée.

Et puis, l’essence même de la route des Pêches, ce ne sont pas seulement ses paysages, mais surtout la vie qui s’y déroule. Les petites baraques de pêcheurs, alignées comme des sentinelles face à l’immensité de l’océan, sont toujours là, vibrantes d’authenticité. On y aperçoit des hommes aux silhouettes tannées par le soleil, affairés à réparer leurs filets, des femmes triant le poisson du jour, et des enfants jouant dans le sable, insouciants et rieurs. Ces scènes de vie simple et pure donnent à cette route un charme intemporel, une impression de voyage hors du temps.

Plus loin, un tout autre décor se dessine : un golf flambant neuf en cours d’achèvement.

L’idée peut surprendre, voire diviser, mais avouons-le, le cadre est absolument splendide. Imaginez des greens impeccables se détachant sur fond d’océan, entouré de mangroves, avec la brise marine caressant les dunes.

Ce projet moderne semble vouloir s’intégrer dans le paysage, ajoutant une touche de sophistication à cet écrin sauvage.

Au fil de notre progression, nous croisons de petites échoppes en bord de route. Elles ajoutent des touches de couleur à notre parcours, exposant leurs trésors sous un soleil éclatant. Ici, des pyramides de fruits mûrs aux teintes vives : mangues juteuses, ananas dorés, oranges acidulées. Là, des pots de miel ambré, dont la douceur sucrée semble capturer toute la richesse florale de la région. Mais ce qui attire particulièrement notre regard, ce sont ces coquillages, patiemment disposés en colliers et bracelets, souvenirs d’un littoral généreux et mystérieux. Ces petits artisans offrent une halte charmante, une pause pour admirer et échanger quelques mots avec les vendeurs, toujours souriants et accueillants.

Le Temple de la Lumière

En explorant la fascinante Route des Pêches à Cotonou, nous avons eu le privilège de découvrir le Temple Vaudou de la Lumière, également connu sous le nom de Grand Temple Vaudou de la Lumière, situé à Adjahouta, dans la commune de Ouidah-Plage.
Ce temple est dirigé par Sa Majesté Dah Bokpè, un prêtre vaudou respecté et fondateur du temple. ​
Le temple se distingue par son architecture traditionnelle, ornée de symboles vaudous colorés et de motifs géométriques, reflétant la richesse de la culture béninoise. Les murs sont décorés de fresques représentant des divinités et des esprits, offrant aux visiteurs une immersion profonde dans l’esthétique et la spiritualité vaudou.​
Le Temple de la Lumière est non seulement un lieu de culte, mais aussi un centre communautaire où se déroulent des cérémonies, des danses rituelles et des initiations. Les prêtres et prêtresses y accomplissent des rites destinés à honorer les divinités et à assurer la prospérité de la communauté. Les visiteurs ont la possibilité d’assister à ces cérémonies, d’en apprendre davantage sur les pratiques vaudoues et de mieux comprendre leur signification culturelle et spirituelle.​
Une anecdote intéressante que nous avons apprise est que le temple est réputé pour son rôle dans la préservation et la promotion du vaudou, une religion souvent mal comprise en dehors du Bénin. Le temple sert de pont entre les générations, transmettant des connaissances ancestrales et renforçant l’identité culturelle de la communauté.​
Notre visite au Temple Vaudou de la Lumière a été une expérience enrichissante, nous offrant un aperçu précieux de la spiritualité béninoise et de l’importance du vaudou dans la vie quotidienne de nombreux Béninois.

Le projet de réhabilitation de la route des Pêches

Voici un ambitieux projet d’aménagement du littoral atlantique au sud du Bénin, reliant Cotonou à Ouidah sur environ 40 kilomètres.

Cette initiative vise à stimuler le développement régional et le tourisme, en offrant aux visiteurs un aperçu condensé des richesses culturelles du pays, notamment le vaudou, les anciens comptoirs d’esclaves et les palais d’Abomey classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Lors de notre trajet, nous avons constaté les avancées des travaux. La première phase, initiée en 2014, concernait l’aménagement du tronçon Cotonou-Adounko sur 12,55 km.

En 2019, une piste de terre reliait la lagune de Cotonou à celle de Ouidah. La seconde phase, débutée en 2020, prévoit la réalisation de 35,80 km supplémentaires, incluant des bretelles et des ouvrages de franchissement.

Les infrastructures en cours de construction comprennent une route principale de 9,5 km entre Adounko et Avlékété en 2×2 voies, revêtue de béton bitumineux, ainsi qu’une autre de 13,5 km entre Avlékété et la Porte du Non-Retour en 1×2 voie.

Des bretelles, comme l’axe Adounko-Cococodji de 5 km en 2×2 voies, sont également en développement.

Le projet prévoit la construction de 6 000 chambres d’hôtel, 7 000 logements, ainsi que des infrastructures de loisirs, de transport, des commerces et des services.

Des aménagements urbains tels qu’une piste cyclable, une promenade piétonne, des kiosques, des toilettes publiques, des parkings et un boulodrome de standing international sont également envisagés.

Ce projet devrait générer environ 23 000 emplois directs et 230 000 emplois indirects, avec une capacité d’accueil de 95 000 visiteurs par jour.

Il vise également à mieux contrôler le développement urbain et à éviter les constructions anarchiques qui pourraient compromettre l’aménagement durable de la zone balnéaire.

Au cœur du développement de la Route des Pêches se trouve le centre-ville côtier d’Avlékété.

Nous avons été impressionnés par la conception du Marina Village, une zone animée intégrant l’eau de l’océan dans son design. Ce village promet d’être une destination dynamique, abritant boutiques, restaurants, hôtels, un casino, une marina et des résidences.

Notre expérience sur la Route des Pêches nous a permis d’apprécier les efforts déployés pour transformer le littoral béninois en une destination touristique de premier plan, tout en préservant le riche patrimoine culturel et naturel de la région.

DJEGBADJI La cité du Sel

En approchant de Ouidah, notre regard est attiré par une scène presque irréelle : sur le lac bordant la mangrove, des cabanes sur pilotis se dessinent dans un décor féérique. Qui sont ceux qui y vivent ou y travaillent ? Des pêcheurs qui, au petit matin, glissent silencieusement sur l’eau à bord de leurs pirogues, traquant les poissons qui viendront nourrir les marchés locaux ? Des paludiers, extrayant le sel des eaux saumâtres avec un savoir-faire ancestral ? Ou encore des greeters, ces guides locaux passionnés, prêts à partager les secrets de cet écosystème fascinant ? L’image est saisissante, et nous aimerions nous arrêter plus longuement pour observer cette vie aquatique en parfaite harmonie avec la nature.

 

Ah, Djegbadji… Cette terre où le sel danse avec le soleil, où nos pas s’enfoncent dans un sol blanchi par les cristaux précieux, comme si le ciel avait pleuré des larmes de lumière. Nous y arrivons après avoir longé la Route des Pêches, cette artère vibrante où l’océan murmure des légendes à l’oreille des pêcheurs. Les pirogues, pareilles à des oiseaux échoués sur le sable, se balancent encore au rythme des vagues, tandis que des filets étincelants, chargés de poissons argentés, sèchent sous une brise salée.

Ici, à la Cité du Sel, ce sont les femmes qui règnent. Leurs mains, fortes et habiles, creusent la terre, filtrent l’eau salée, et font naître du sable des trésors blancs. Nous les regardons, fascinés, répéter ce ballet ancestral. Leurs rires se mêlent au crépitement des cristaux qui s’amoncellent, et l’air lui-même semble porter l’âme du sel, cette mémoire liquide transformée en or blanc. On nous chuchote que ce sel, autrefois, valait autant que l’or, échangeable contre des vies, des marchandises, des silences… Aujourd’hui, il nourrit encore les corps et les esprits, liant les vivants aux ancêtres dans les rituels vaudou.

En reprenant la route vers Ouidah, l’Atlantique nous accompagne, tantôt furieux, tantôt apaisé. Les villages défilent, accrochés à la côte comme des coquillages résistants. Mais la mer, capricieuse, grignote peu à peu la terre. Des palétuviers plantés en hâte par des mains volontaires tentent de calmer sa colère. Nous sentons cette lutte, fragile et urgente, entre l’homme et l’océan.

Puis, Ouidah émerge, lourde de son histoire. Sous nos pieds, le sol semble frémir du souvenir des chaînes. La Porte du Non-Retour se dresse, silhouette silencieuse face à l’infini bleu. Ici, le sel de Djegbadji n’est plus une bénédiction, mais un témoin muet : il conservait le poisson nourricier, mais aussi les vivres des navires marchands, ceux qui emportaient des vies vers l’inconnu. Dans le Temple des Pythons, les reptiles sacrés glissent entre nos ombres, gardiens d’une spiritualité qui unit les vivants, les morts et les éléments.

Et nous comprenons alors… Ce voyage, de Djegbadji à Ouidah, n’est pas qu’un chemin de terre et de sable. C’est une traversée des mémoires, où le sel purifie, la mer sépare, et les hommes, obstinés, continuent de chanter, de pêcher, de prier — comme si chaque grain de sel, chaque vague, chaque pas, portait en lui la promesse d’une renaissance.

Nous traversons Ouidah rapidement, sachant que nous aurons tout le loisir de revenir explorer ses ruelles chargées d’histoire, ses temples vaudous et son impressionnante Porte du Non-Retour, témoin poignant d’un passé douloureux. Pour l’instant, notre cap est fixé, et nous poursuivons notre route vers Grand Popo, impatients de découvrir ce qui nous attend.

Enfin, nous y sommes. Devant nous, une immense plage de sable doré, semblant s’étendre à l’infini, bordée par un océan aux vagues puissantes qui viennent s’écraser sur le rivage. L’eau, d’un bleu turquoise pâle, scintille sous le soleil, offrant un contraste saisissant avec le ciel d’azur. Le vent marin, chargé de sel et de liberté, caresse nos visages tandis que nous contemplons ce paysage presque irréel. Un cadre paradisiaque, n’est-ce pas ? Nous avons hâte de nous immerger dans cette atmosphère envoûtante, de sentir le sable chaud sous nos pieds et de nous laisser bercer par la musique de l’océan. L’aventure ne fait que commencer

ITINERAIRE

L’Ancienne route des Pêches

Nous avons décidé de revisiter la route des pêcheurs qui relie le littoral de Cotonou à Ouidah, convaincus que ce chemin, loin des voies modernes encore en travaux, recèle un charme authentique et une richesse insoupçonnée. Plutôt que de suivre l’itinéraire habituel, nous avons opté pour la piste qui longe la plage, et ce choix s’est avéré être un véritable enchantement pour nos yeux et nos appareils photo. Dès le début de notre périple, nous avons été captivés par l’océan d’un bleu turquoise éclatant, dont les vagues dansaient sous la lumière du soleil, révélant une palette de reflets changeants qui semblaient peindre le ciel. Autour de nous, les palmiers se balançaient doucement, offrant des ombres apaisantes qui contrastaient avec la clarté de ce paysage idyllique, tandis que l’air marin embaumait l’atmosphère d’une fraîcheur vivifiante.

Au détour d’un sentier, nous avons observé des vaches paisiblement ruminant près de l’eau, une scène bucolique qui ajoutait une dimension inattendue à l’effervescence de la côte.

Plus loin, des bateaux aux couleurs vives voguaient doucement sur l’onde, et nous avons assisté, émerveillés, aux gestes précis des pêcheurs qui, avec un savoir-faire ancestral, tiraient leurs filets pour ramener leur prise du jour. Chaque détail nous racontait l’histoire d’une vie rythmée par la mer et les traditions locales, où le temps semble s’être arrêté pour préserver un mode de vie authentique.

À proximité du site du Club Med, nous avons découvert des dunes de sable blanc qui, telles des vagues figées, s’avançaient vers l’océan, dessinant un tableau naturel d’une beauté sauvage et apaisante. Chaque instant passé sur cette piste nous offrait une nouvelle perspective sur la splendeur du littoral, et nous nous sommes laissés emporter par la magie de ce paysage, loin de l’agitation urbaine. Nous savions que cet endroit, où le ciel, la mer et la terre se confondaient dans une harmonie parfaite, resterait gravé dans nos mémoires.

Cependant, notre périple prit une tournure inattendue lorsque nous atteignîmes Avekiete. C’est là que nous fîmes face à une situation des plus surprenantes : l’accueil qui nous était réservé imposait un tarif de près de 10 000 FCFA pour prendre des photos. Sous prétexte, selon leurs dires, qu’il fallait invoquer les esprits, on nous demandait 2 000 FCFA pour du Sodabi, 4 500 FCFA pour du Gin, auxquels s’ajoutait un supplément de 2 000 FCFA dont la justification nous échappait totalement. Cette pratique tarifaire, que nous n’avions pas anticipée, nous laissa perplexes et quelque peu irrités. Conscients que nous ne pouvions compromettre ni notre intégrité ni la qualité de notre expérience, nous décidâmes de faire demi-tour, refusant de nous laisser détourner de notre exploration par de telles exigences.

Ce contretemps, bien que frustrant, n’entacha en rien notre enthousiasme. Au contraire, il renforça notre détermination à poursuivre notre aventure et à découvrir d’autres trésors visuels et humains sur cette route chargée d’histoire et de vie. En quittant Avekiete, nous gardions en mémoire non seulement la splendeur naturelle et culturelle de ce parcours, mais aussi la leçon que parfois, même dans les lieux les plus enchanteurs, il faut savoir rester vigilant et s’adapter aux imprévus du voyage.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Cotonou et  environs

J 946 LA FILERE COTON AU BENIN

J 946 LE PALAIS ROYAL D’ALLADA REGION ATLANTIQUE BENIN

J 946 RESTAURANT LE GRAND CAFE ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 947 LE MARCHE DANTOKPA COTONOU REGION ATLANTIQUE BENIN

J 947 RESTAURANT LA CABANE DU PECHEUR COTONOU REGION ATLANTIQUE BENIN

J 948 APPARTEMENT EN RESIDENCE CHEZ GABIN ABOMEY CALAVI REGION LITTORALE BENIN

J 949 AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 949 MARCHE AUX POISSONS DE COTONOU REGION LITTORALE BENIN

FAUNE ET FLORE

J 949 CIVETTE AFRICAINE AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 949 GRAND DUC AFRICAIN AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 950 MARTIN-PÊCHEUR-PIE Ceryle rudis CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Guêpier à gorge blanche Merops albicollis – White-throated Bee-eater CITE LACUSTRE DE GANVIE –

J 950 Cormoran à poitrine blanche Phalacrocorax lucidus CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Jacana à poitrine dorée Actophilornis africanus CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Vanneau éperonné (Vanellus spinosus) CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Martin-pêcheur huppé (*Corythornis cristatus*), CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Martin-chasseur du Sénégal Halcyon senegalensis – Woodland Kingfisher CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Milan à bec jaune Milan d’Afrique Milvus aegyptius – Yellow-billed Kite CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Cormoran africain Microcarbo africanus – Reed Cormorant CITE LACUSTRE DE GANVIE

VIDEOS sur Cotonou et  environs

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La filière Coton au Bénin

En quittant Bohicon pour rejoindre Abomey-Calavi, nous avons été frappés par un spectacle qui en dit long sur l’importance économique du coton au Bénin. Des camions et des bennes surchargés, remplis à craquer de balles de coton, traversaient les routes. Ces images témoignent de la vitalité de cette filière, qui joue un rôle clé dans l’économie du pays, notamment en février, période cruciale pour la récolte et le transport du coton.
Le Bénin est l’un des plus grands producteurs de coton en Afrique de l’Ouest, et cette culture représente une part significative de son économie. Le coton est souvent surnommé « l’or blanc » du Bénin, car il génère des revenus pour des centaines de milliers de petits agriculteurs et contribue de manière importante aux exportations du pays. En février, la récolte bat son plein, et les champs sont en effervescence. C’est à cette période que les balles de coton, soigneusement récoltées et compressées, sont transportées vers les usines de transformation ou les ports pour l’exportation.
La production de coton au Bénin est principalement concentrée dans les régions du Nord. Les communes de Kérou, Sinendé, Kalalé et Banikoara sont particulièrement connues pour leurs hautes productions. En 2017, Banikoara a produit 142 704 tonnes de coton, ce qui en fait la commune de grande production. Ces régions bénéficient de conditions climatiques et de sols propices à la culture du coton, ce qui explique leur forte implication dans cette filière.
Le Bénin est l’un des principaux producteurs de coton en Afrique, rivalisant avec le Mali pour le titre de premier producteur de coton sur le continent. Cette compétition témoigne de l’importance stratégique du coton pour l’économie régionale et de la place centrale qu’occupe le Bénin dans ce secteur.
La filière cotonnière au Bénin est structurée autour de la SONAPRA (Société Nationale pour la Promotion Agricole), qui supervise la production, la commercialisation et l’exportation du coton. Les producteurs sont regroupés en coopératives, ce qui leur permet de bénéficier d’un soutien technique et financier. En février, les coopératives sont en pleine activité : elles collectent le coton des agriculteurs, le pèsent, le compressent en balles et l’acheminent vers les centres de traitement.
Comme nous l’avons observé sur la route, le transport du coton est un véritable défi logistique. Les camions et les bennes sont souvent surchargés, ce qui reflète à la fois l’abondance de la récolte et les limites des infrastructures routières. Malgré ces difficultés, le coton parvient à atteindre les ports de Cotonou, d’où il est exporté vers l’Asie, l’Europe et d’autres régions du monde. Le Bénin exporte principalement du coton brut, mais des efforts sont en cours pour développer la transformation locale, afin de créer davantage de valeur ajoutée et d’emplois.
Le coton est une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles rurales au Bénin. En février, les agriculteurs récoltent le fruit de plusieurs mois de travail acharné, et cette période est souvent synonyme de fête et de célébration dans les villages. Cependant, la culture du coton est également confrontée à des défis, tels que la fluctuation des prix sur le marché international, les impacts du changement climatique et la nécessité d’adopter des pratiques agricoles plus durables.
Aujourd’hui, le Bénin cherche à moderniser sa filière cotonnière en investissant dans des technologies plus efficaces et en encourageant l’agriculture biologique. Des initiatives visent également à diversifier les cultures pour réduire la dépendance économique vis-à-vis du coton. Malgré ces défis, l’industrie du coton reste un symbole de résilience et de potentiel pour le Bénin.
En traversant ces paysages ruraux et en croisant ces camions chargés de coton, nous avons pris conscience de l’importance de cette ressource pour le pays. C’est une véritable fierté nationale, et cela nous a donné un aperçu concret des réalités économiques et sociales du Bénin.

La Cuisine au Bénin

Toutes les informations, par région sur la gastronomie béninoise en suivant ce lien : La Cuisine Béninoise

LE GRAND CAFE ABOMEY CALAVI

Pour le déjeuner, nous cherchons une adresse proche de l’appartement que nous avons réservé. Un premier restaurant ne nous donne pas satisfaction ; une fois de plus, rien à la carte qui ne nous tente vraiment. Déçus, nous décidons de chercher une autre option. C’est alors que nous nous tournons vers le **Grand Café à Abomey-Calavi**, un établissement qui nous apparaît immédiatement moderne et accueillant. Dès l’entrée, l’ambiance est chaleureuse, les tables sont bien dressées avec soin, et le service semble efficace et souriant.

La carte nous est présentée, et elle est tout simplement alléchante. Les plats proposés sont variés, mêlant saveurs locales et influences internationales. Après quelques minutes d’hésitation, nous passons commande. Nous optons pour un **émincé de bœuf à la crème et aux champignons**, un plat riche et onctueux qui promet de nous régaler. En accompagnement, nous choisissons des **calamars à la basquaise**, cuisinés avec une sauce tomate épicée et des poivrons, ainsi qu’une **trilogie de la mer** composée de poisson, crevettes et calamars, le tout nappé d’une délicieuse sauce qui enrobe parfaitement les fruits de mer. Pour compléter le repas, nous commandons également des **brochettes de bœuf**, servies avec une brochette de légumes grillés, un mélange coloré et savoureux.

Lorsque les plats arrivent, nous sommes immédiatement séduits par leur présentation soignée. L’émincé de bœuf est tendre et parfumé, la crème et les champignons apportant une touche de douceur et de gourmandise. Les calamars à la basquaise sont cuits à la perfection, moelleux et relevés par les épices de la sauce. La trilogie de la mer est un véritable régal, chaque bouchée offrant une explosion de saveurs marines, tandis que les brochettes de bœuf, juteuses et bien assaisonnées, sont parfaitement complétées par les légumes grillés, légèrement croquants et gorgés de saveurs.

Le service est rapide et attentif, ce qui ajoute au plaisir de ce déjeuner. Nous prenons notre temps pour savourer chaque plat, échangeant nos impressions et nos coups de cœur. Le Grand Café à Abomey-Calavi a su nous séduire, non seulement par la qualité de sa cuisine, mais aussi par son ambiance agréable et son accueil chaleureux. Ce repas est une belle découverte, et nous repartons rassasiés et ravis, avec l’envie de revenir explorer d’autres plats de leur carte.

Pour notre dernier jour à Abomey-Calavi, avant de reprendre l’avion pour la France, nous avons décidé de retourner au Grand Café, un restaurant qui nous avait déjà séduits lors de notre arrivée. Et quelle excellente décision ! Cette deuxième visite a confirmé tout le bien que nous pensions de cet établissement, avec une expérience culinaire mémorable et un service toujours aussi agréable.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis avec le même sourire et la même convivialité que lors de notre première visite. Le Grand Café offre une ambiance chaleureuse, entre modernité et touches traditionnelles, avec une décoration soignée et un cadre relaxant. Que ce soit pour un déjeuner en famille, un dîner romantique ou simplement un moment de détente entre amis, ce restaurant est un véritable havre de paix.

La carte du Grand Café est variée et propose des plats qui raviront tous les palais. Voici ce que nous avons dégusté lors de cette dernière visite :

Salade de pâtes au thon, un plat généreux et savoureux, parfaitement assaisonné. Les pâtes étaient cuites à la perfection, et le thon frais apportait une touche de légèreté. Un excellent choix pour commencer le repas. Filet de bœuf au poivre, un classique revisité avec brio. La viande était tendre et juteuse, accompagnée d’une sauce au poivre riche en saveurs. L’alloco (bananes plantains frites) servi en accompagnement était tout simplement remarquable, croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. Chicken burger, bien que très bon, nous avons noté que le steak haché de poulet aurait pu être remplacé par une escalope pour plus de texture et de saveur. Cela dit, le burger était bien garni et les frites maison étaient délicieuses. Filet de mérou en sauce forestière, un véritable régal pour les amateurs de poisson. Le mérou était frais et fondant, et la sauce forestière, avec ses notes de champignons et d’herbes, apportait une touche gourmande et raffinée.

Pour accompagner ce festin, nous avons opté pour des boissons fraîches et des cocktails maison, tous aussi savoureux les uns que les autres. Le service au bar est impeccable, et les serveurs sont toujours prêts à recommander une boisson en fonction de vos préférences.

Pour l’ensemble des plats et des boissons, l’addition s’est élevée à 36 000 FCFA, ce qui représente un excellent rapport qualité-prix compte tenu de la qualité des ingrédients, des portions généreuses et du service irréprochable. De plus, le Grand Café accepte les paiements par carte Visa, ce qui est un vrai plus pour les voyageurs.

Le Grand Café est sans conteste l’une des meilleures adresses d’Abomey-Calavi. Que ce soit pour la qualité des plats, l’ambiance conviviale ou le service attentionné, ce restaurant mérite amplement sa réputation. Nous repartons avec des étoiles dans les yeux et l’envie de revenir dès que possible.

LA CABANE DU PECHEUR COTONOU

Pour le déjeuner, nous nous dirigeons vers la plage et nous installons à « La Cabane du Pêcheur », un restaurant qui semble déjà très prisé, à en juger par le nombre d’Européens attablés. L’ambiance est détendue, avec une vue magnifique sur l’océan, et l’endroit dégage un charme simple mais authentique. Nous apprenons rapidement que le restaurant est tenu par un Français, ce qui explique peut-être la présence de nombreux expatriés et touristes. Mais ce n’est pas tout : le service est soigné, précis, rapide et efficace, ce qui ajoute au plaisir de l’expérience.

La carte est un vrai régal pour les yeux et pour les papilles. Elle est belle, variée, et donne une large place aux poissons et crustacés, ce qui est parfait pour un déjeuner en bord de mer. Après avoir longuement hésité, je succombe à la tentation d’un turbot en papillote de feuille de bananier. Malheureusement, il n’y a plus de turbot, mais le serveur me propose un bar préparé de la même manière. La déception initiale se transforme rapidement en satisfaction : le bar est cuit à la perfection, moelleux et savoureux, avec une touche subtile apportée par la feuille de bananier qui lui donne un arôme unique.

Margot et Nadège optent pour un thon mi-cuit, un choix qui s’avère également excellent. Le poisson est frais, la cuisson est maîtrisée, et l’assaisonnement met en valeur la saveur naturelle du thon sans l’écraser. Elles sont ravies de leur choix, et chaque bouchée est un vrai plaisir.

Bastien, quant à lui, reste sur un classique : une pizza. Même si cela peut sembler moins original dans un restaurant de poissons, il est agréablement surpris par la qualité de la pâte, fine et croustillante et Bastien la dévore avec appétit.

Le repas se déroule dans une ambiance conviviale, avec le bruit des vagues en fond sonore et une brise marine qui rafraîchit l’air. Le service continue d’être impeccable, avec des serveurs attentifs et souriants qui veillent à ce que tout soit parfait. Nous prenons notre temps pour savourer chaque plat, discuter et profiter de ce moment de détente.

La Cabane du Pêcheur a su nous séduire, non seulement par la qualité de sa cuisine mais aussi par son ambiance chaleureuse et son cadre idyllique. C’est une adresse que nous n’oublierons pas de sitôt, et que nous recommandons vivement à tous ceux qui cherchent un bon repas dans un cadre enchanteur.

TARTARE DE THON

Pour le déjeuner du mercredi , nous avons décidé de retourner à La Cabane du Pêcheur, un restaurant que nous avions déjà apprécié lors de notre séjour à Cotonou. Situé sur le littoral, cet endroit offre une ambiance unique, avec une terrasse ombragée qui apporte une fraîcheur agréable, surtout sous le soleil de midi. La vue sur la plage, avec le bruit des vagues en fond sonore, ajoute une touche de sérénité à ce moment de détente.

NAVARIN DE LA MER

Le service, comme à notre précédente visite, est resté soigné et attentif. Les plats nous ont une nouvelle fois conquis, à une exception près : le thon mi-cuit, qui n’a pas tout à fait répondu à nos attentes. Cependant, le plat a été rapidement remplacé, ce qui démontre une gestion efficace et une réelle attention portée à la satisfaction des clients.

Parmi les plats que nous avons dégustés, le navarin de la mer s’est distingué par son excellence. Composé de poisson frais, de calamars fondants et de crevettes, il était savoureux et bien équilibré. Les calamars et légumes grillés étaient tout aussi goûteux, avec une cuisson parfaite qui mettait en valeur la fraîcheur des ingrédients.

Le tartare de thon, accompagné d’avocat, de tomates et généreusement persillé, était également très bon. Nous avons juste noté qu’un peu moins de citron aurait pu équilibrer davantage les saveurs, mais cela reste un détail dans l’ensemble très réussi.

Bref, La Cabane du Pêcheur confirme son statut d’adresse incontournable, aussi prisée des locaux que des expatriés. L’ambiance, la qualité des plats et le professionnalisme du service en font un lieu où l’on a envie de revenir. Nous ne manquerons pas d’y retourner lors de notre prochain passage à Cotonou.

Nous profitons de notre découverte de la Route des Pêches pour faire à nouveau une halte gourmande à la Cabane du Pêcheur, un restaurant où nous avions déjà eu le plaisir de déjeuner. Installée en bord de plage, cette paillote au charme authentique, tenue par un Français, se révèle être bien plus qu’un simple cabanon : c’est une véritable adresse gastronomique où qualité rime avec convivialité.

Dès notre arrivée, nous sommes chaleureusement accueillis par une équipe souriante et attentive. L’ambiance détendue, le bruit des vagues en toile de fond et l’odeur alléchante des plats en préparation éveillent instantanément nos papilles. La carte, variée et soigneusement élaborée, met à l’honneur des spécialités locales et des inspirations méditerranéennes, toutes réalisées avec un soin particulier tant dans le choix des ingrédients que dans la présentation.

Aujourd’hui, nous nous laissons tenter par un excellent Gbécui, un mets emblématique de la cuisine ouest-africaine. Ce plat, que j’avais déjà eu l’occasion de déguster à Grand-Popo, est ici parfaitement maîtrisé. Le Gbécui, un gigot de mouton rôti à la braise, séduit par sa chair fondante et sa croûte légèrement croustillante, délicatement parfumée aux épices locales. Accompagné de bananes plantains frites et d’une sauce épicée relevée juste ce qu’il faut, c’est un vrai régal pour les amateurs de saveurs authentiques.

CALAMARS A LA PROVENCALE

Les calamars à la provençale, eux, sont un modèle de cuisson : tendres à souhait et subtilement parfumés aux herbes et à l’ail, ils s’accordent à merveille avec l’alloco, que Bastien a expressément demandé en accompagnement. Cette touche locale apporte une douceur caramélisée contrastant agréablement avec la fraîcheur des fruits de mer.

De son côté, la pizza, généreusement garnie, séduit par sa pâte fine et croustillante, juste dorée comme il faut. Quant au filet de bœuf sauce beurre et herbes, il est tendre et juteux, parfaitement assaisonné, et servi avec une élégance qui prouve une attention particulière aux détails.

Une fois encore, nous sommes conquis par le professionnalisme du service : rapide, attentif et toujours avec le sourire. Ce souci du détail, allié à la qualité des plats, fait de la Cabane du Pêcheur une adresse incontournable pour qui souhaite savourer une cuisine à la fois raffinée et généreuse, le tout à des prix tout à fait raisonnables.

Bravo à toute l’équipe pour cette belle expérience culinaire que nous ne manquerons pas de renouveler lors de notre prochaine escapade sur la Route des Pêches !

Bref, La Cabane du Pêcheur confirme son statut d’adresse incontournable, aussi prisée des locaux que des expatriés. L’ambiance, la qualité des plats et le professionnalisme du service en font un lieu où l’on a envie de revenir. Nous ne manquerons pas d’y retourner lors de notre prochain passage à Cotonou.

 

MARCHE AUX POISSONS

Pour le déjeuner, rien de tel que de choisir son poisson ou ses crustacés au marché aux poissons de Cotonou, situé à proximité du port, face à la Banque BAO. Ce marché est une véritable institution pour les amateurs de produits de la mer. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une ambiance animée, où les étals regorgent de poissons, de crevettes, de crabes et de langoustes, tous fraîchement pêchés et stockés dans la glace pour préserver leur qualité. L’odeur de l’océan flotte dans l’air, et les vendeurs, souriants et dynamiques, nous interpellent pour nous proposer leurs meilleurs produits.

Le choix est impressionnant : bars, capitaines, soles, thons, crevettes, gambas, crabes… tout y est, et à des prix très compétitifs. Après quelques minutes d’hésitation, nous optons pour du bar à 3 500 FCFA le kilo et de superbes gambas à 8 000 FCFA le kilo. Les produits sont d’une fraîcheur irréprochable, et nous savons déjà que nous allons nous régaler. Pour 500 FCFA supplémentaires, les vendeurs s’occupent de la préparation de notre commande : ils lèvent les filets de bar avec précision et déveinent les gambas avec soin. Un service pratique qui nous permet de gagner du temps et de profiter pleinement de notre journée.

Une fois nos achats en main, nous nous empressons de rentrer pour cuisiner ces délices. Les gambas, particulièrement alléchantes, sont d’abord plongées dans un bouillon aromatisé pour révéler leur saveur naturelle. Ensuite, nous les ouvrons en deux, les badigeonnons d’un mélange de beurre, d’ail et d’herbes fraîches, puis les passons au four pour les gratiner. Le résultat est tout simplement divin : une chair tendre et savoureuse, légèrement caramélisée sur le dessus, qui fond littéralement en bouche. Quant au bar, nous le cuisinons simplement, poêlé avec un filet d’huile d’olive, du citron et quelques herbes pour accompagner son goût délicat.

Ce déjeuner est un véritable régal, une explosion de saveurs qui nous rappelle à quel point les produits frais et bien préparés peuvent transformer un simple repas en un moment de pur bonheur. Le marché aux poissons de Cotonou est une adresse à retenir pour tous les amateurs de cuisine marine, et nous repartons avec l’envie de revenir très vite pour explorer d’autres trésors de l’océan.

RESTAURANT CHEZ RAPHAËL CITE LACUSTRE DE GANVIE

Après une matinée captivante à explorer la célèbre cité lacustre de Ganvié, nous décidons de prolonger l’expérience avec un déjeuner sur place. Direction Chez Raphaël, l’un des rares restaurants de la ville flottante.

Dès notre arrivée, nous comprenons pourquoi cet établissement est incontournable. Plus qu’un simple restaurant, Chez Raphaël est un véritable point de passage pour les visiteurs de Ganvié. L’endroit dispose d’une terrasse avec une vue superbe sur la cité lacustre, ce qui en fait un lieu idéal pour se poser et admirer le ballet des pirogues sur l’eau. Le restaurant propose aussi une petite boutique avec quelques souvenirs et objets artisanaux. Malheureusement, les prix y sont assez prohibitifs, ce qui limite un peu l’envie de ramener un souvenir de cette escale.

Côté cuisine, il ne faut pas s’attendre à un repas gastronomique, mais ce n’est pas non plus la raison principale pour laquelle on vient à Ganvié. Le menu est très restreint, avec deux options principales : un poulet bicyclette, une spécialité locale dont la chair est plus ferme et le goût plus prononcé, heureusement servi en portion généreuse, et un filet de poisson séché, probablement du capitaine ou du tilapia, accompagné simplement. L’ensemble reste correct, mais rien d’exceptionnel. On mange surtout pour profiter du cadre et de l’ambiance unique du lieu.

Si l’expérience en vaut la peine pour la localisation et la vue, la note, en revanche, laisse un goût amer. 31 000 FCFA pour 4 personnes, boissons comprises, cela reste plutôt élevé pour le rapport qualité-prix. On a clairement l’impression de payer avant tout pour l’environnement et la rareté de l’offre.

Chez Raphaël reste un passage obligé pour déjeuner à Ganvié, mais il faut y aller en ayant conscience du rapport qualité-prix. On y vient avant tout pour le cadre et l’expérience unique de manger au cœur de la plus grande cité lacustre d’Afrique de l’Ouest.

RESTAURANT L’IMPREVU COTONOU

Après notre visite du Nouveau Marché Ganhi à Cotonou, nous nous dirigeons vers le restaurant L’Imprévu pour le déjeuner. Ce lieu nous a été recommandé par un couple de Belges, Michèle W., que nous avions rencontrés à Grand Popo. Ils ont entrepris un vaste projet de réinsertion pour des jeunes orphelins. Le restaurant se révèle être un endroit idéal pour un repas tranquille, offrant un décor chic et confortable, ainsi que des plats savoureux et bien préparés.

Nous choisissons une délicieuse escalope milanaise accompagnée de tagliatelles, des raviolis au bœuf faits maison, un bœuf bourguignon revisité au vin blanc avec des accents alsaciens, et un magret de canard à la mangue. Pour conclure ce repas, nous dégustons une crème brûlée et une mousse au chocolat, clôturant ainsi une expérience culinaire des plus satisfaisantes.

L’Imprévu est également une maison d’hôtes offrant des chambres confortables, un jardin paisible et un bar. Les clients apprécient la propreté des lieux, la qualité du service et la convivialité du personnel. Le restaurant propose une cuisine internationale variée, et le petit-déjeuner est souvent salué pour sa qualité. De plus, l’établissement offre des services tels que le transfert aéroport gratuit, ce qui est très apprécié des visiteurs.

Situé à proximité de l’Avenue Steinmetz, L’Imprévu est facilement accessible et constitue une halte idéale pour ceux qui souhaitent savourer une cuisine raffinée dans un cadre élégant à Cotonou.

RESTAURANT LE LIVINGSTONE COTONOU

Après cette pause revigorante en bord de mer, nous reprenons la route en direction de Cotonou pour le déjeuner. Une adresse nous a été chaudement recommandée : le Restaurant Le Livingstone. Intrigués par son nom évocateur, nous avons hâte de découvrir cet endroit qui semble prometteur.
À notre arrivée, nous découvrons une belle terrasse ombragée, à l’abri de la chaleur écrasante de la mi-journée. L’ambiance est à la fois décontractée et élégante, avec un service attentionné et un cadre soigné. Quelques habitués sont déjà installés, discutant autour de plats appétissants, ce qui est toujours bon signe.
La carte, variée et alléchante, met à l’honneur des spécialités locales et des plats d’inspiration européenne. Après quelques hésitations tant tout donne envie, nous faisons nos choix :
Des brochettes mixtes, généreusement servies et parfaitement grillées, mêlant tendreté et saveurs épicées.
Un filet de bœuf sauce provençale, tendre à souhait, nappé d’une sauce aux herbes aromatiques qui sublime la viande.
Des lasagnes de bœuf, gratinées à la perfection, riches en goût et en textures fondantes.
Une pizza maison, croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur, avec une garniture savoureuse et bien équilibrée. À la première bouchée, nous sommes unanimes : c’est la meilleure pizza du Bénin, sans aucun doute !
Le tout est accompagné d’un service impeccable et d’une atmosphère conviviale qui nous donne envie de prolonger ce moment de plaisir. Entre la qualité des plats et le charme du lieu,

LA MANNE PLUS OUIDAH

Après avoir parcouru la Route des Esclaves à Ouidah, nous avons fait une pause rafraîchissante au bar restaurant La Manne Plus, un petit établissement en bord de route qui nous a immédiatement charmés par son atmosphère paisible.

Installés confortablement, les pieds dans le sable, nous avons commandé des boissons fraîches pour nous désaltérer. L’endroit respirait la tranquillité, avec une légère brise rendant l’atmosphère encore plus agréable. Quelques autres clients profitaient aussi du moment, créant une ambiance détendue et conviviale.

En attendant nos rafraîchissements, nous avons pris le temps de parcourir le menu, qui mettait en avant les gambas et les produits locaux africains. On y retrouvait une belle sélection de plats à base de fruits de mer, du poisson grillé, des accompagnements traditionnels comme l’attiéké, le riz ou encore des sauces épicées typiques de la région. Une cuisine authentique qui promettait de belles découvertes gustatives.

Même si nous ne sommes restés que le temps d’une pause, l’accueil chaleureux et l’ambiance sereine du restaurant nous ont marqué. Une halte simple mais agréable, parfaite pour reprendre des forces avant de poursuivre notre découverte de la Porte du Non-Retour.

RESTAURANT AKUNA MATATA OUIDAH

Après notre exploration immersive de la forêt sacrée de Kpassé, nous prenons la route en quête d’un bon repas bien mérité. Notre destination ? Le restaurant Akuna Matata, une adresse dont nous avons entendu beaucoup de bien. Cependant, le trouver n’est pas chose aisée ! Niché dans un coin discret de Ouidah, l’établissement se mérite… et l’effort en vaut largement la peine.

Dès notre arrivée, nous sommes conquis par le cadre idyllique qui nous entoure. Un espace verdoyant, une ambiance paisible et un décor soigné qui invite à la détente. Le personnel, d’une grande gentillesse, nous accueille avec chaleur et courtoisie, nous mettant immédiatement à l’aise.

CHOUKOUYA DE PINTADE

Mais ce qui fait réellement la renommée du Akuna Matata, c’est sa carte. Contrairement à de nombreux établissements de la région, où les ruptures de stock sont fréquentes, ici tout est disponible, du début à la fin du service. Un véritable atout qui renforce notre plaisir de choisir librement parmi une sélection variée de plats savoureux.

Nous décidons de tester plusieurs spécialités : une pizza bien garnie, un cheeseburger généreux, et surtout un chououya de pintade qui attire immédiatement notre attention. Ce plat emblématique, apprécié pour sa viande grillée savoureuse, se démarque ici par une quantité de chair bien plus importante que celle des os, un détail qui change tout pour les amateurs de bonnes grillades. L’assaisonnement est parfaitement équilibré, la viande tendre et parfumée, offrant une explosion de saveurs à chaque bouchée.

En résumé, le Akuna Matata s’impose comme une adresse incontournable à Ouidah. Entre son cadre enchanteur, son service irréprochable et la qualité de sa cuisine, c’est une expérience culinaire que nous recommandons vivement à tous les visiteurs de passage dans la région.

NOS REPAS DANS LA VILLA CHEZ MARCEL A HEVIER REGION ATLANTIQUE BENIN

Dans la Villa chez Marcel à Hévier, nous avons profité pleinement des installations modernes de la cuisine, véritables complices de nos envies culinaires. Nous avons été charmés par l’élégance des verres assortis, la variété des assiettes et la qualité des équipements mis à notre disposition. La cuisine, équipée d’un air fryer, d’une table de cuisson performante et d’un four micro-ondes dernier cri, nous a permis de laisser libre cours à notre créativité. Il manquait certes un barbecue, mais cela ne nous a pas posé le moindre problème, car nous en avions fait fabriquer un au Maroc, qui nous sert fidèlement lors de nos grillades.
Ce cadre idéal nous a donné l’occasion de concocter un festin digne des plus grands banquets. Nous nous sommes régalés de gambas sous toutes leurs formes, qu’elles fussent grillées au beurre, ail, citron et persil ou mijotées dans un court bouillon épicé qui en relevait toutes les nuances.

Le poulet basquaise aux couleurs chatoyantes, la charcuterie fine, et un assortiment de fruits frais – mangue, papaye, ananas et melon – ont apporté une touche de douceur à notre repas. Nous avons également savouré une ratatouille mijotée à la perfection, des magrets de canard sublimés par des échalotes et des oranges, un taboulé rafraîchissant, ainsi que des brochettes de dinde, des kebabs de bœuf aux légumes, des saucisses délicatement grillées au barbecue, accompagnés d’un riz frit aux œufs brouillés. Pour varier les plaisirs, des brochettes de thon rouge à la banane, du poisson en papillote cuit au barbecue, des brochettes de bœuf aux légumes et une salade de gambas aux avocats et à la mangue ont complété ce véritable tour de force culinaire.
La qualité de ces mets est le fruit d’une sélection rigoureuse de nos ingrédients, achetés dans divers lieux de confiance. Les poissons, d’une fraîcheur incomparable, nous ont été dénichés au marché aux poissons de Cotonou, où l’ambiance vivante et les étals colorés révèlent l’authenticité des produits de la mer. Nous avons même eu le plaisir de découvrir le Nouveau marché Ganhi de Cotonou, un espace moderne et animé, où les pêcheurs locaux offrent leurs prises du jour avec fierté et passion. Pour ce qui est des viandes et de la charcuterie, nous avons fait nos emplettes dans les magasins Super U, idéalement situés à proximité de l’aéroport et réputés pour leur assortiment complet et leur qualité irréprochable. Nous avons aussi exploré le Super U d’Abomey, où la diversité et l’authenticité des produits nous ont conquis. Quant aux légumes, ils proviennent principalement des petits marchés locaux, véritables cavernes d’abondance où les producteurs, attentifs à la fraîcheur et à la saveur, nous offrent le meilleur de leurs récoltes.
Dans cette atmosphère conviviale, la cuisine de la Villa chez Marcel s’est transformée en un véritable théâtre culinaire. Chaque plat préparé et partagé témoignait d’une synergie entre tradition et modernité, entre passion et savoir-faire. Nous avons savouré chaque instant de ce repas, mêlant anecdotes, échanges et éclats de rire, et nous en gardons le souvenir comme d’un moment de pure convivialité et de plaisir gustatif partagé.

LES LOGEMENTS

APPARTEMENT EN RESIDENCE CHEZ GABIN

Pour notre séjour à Abomey-Calavi, nous avons opté pour un appartement en résidence, un choix qui s’est avéré parfait pour nos besoins en famille. Comme nous en avions déjà discuté, ce type d’hébergement offre tellement d’avantages par rapport aux hôtels. Nous avons enfin trouvé un espace où nous pouvons vivre ensemble sans être entassés dans des chambres souvent trop petites et mal adaptées à notre quotidien. Ici, nous avons de la place pour respirer, pour travailler, et surtout pour partager des moments en famille sans contraintes.

L’appartement est situé au deuxième étage d’une résidence calme et bien entretenue. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par son emplacement stratégique, à proximité des commodités tout en restant dans un cadre paisible. Mais ce qui nous a vraiment conquis, c’est la piscine sur le toit, entièrement à notre disposition. Imaginez : un espace rien que pour nous, où nous pouvons nous détendre, prendre un bain de soleil ou simplement profiter de la vue en fin de journée. C’est un luxe que nous n’aurions pas eu dans un hôtel classique.

À l’intérieur, l’appartement est spacieux et bien aménagé. Le grand salon est un vrai cocon de confort, avec un canapé moelleux où nous aimons nous installer pour regarder des films grâce à l’abonnement Canal+. La cuisine est équipée de l’essentiel, ce qui nous permet de préparer nos propres repas. Cuisiner ensemble est devenu un vrai plaisir, une façon de retrouver des habitudes que nous avions un peu perdues. Le matin, nous prenons notre petit-déjeuner sur la terrasse, profitant de la fraîcheur relative avant que la chaleur ne s’installe. C’est un moment de calme et de complicité que nous apprécions particulièrement.

Les deux chambres sont spacieuses et bien agencées, même si nous aurions aimé des lits un peu plus larges pour encore plus de confort. Les deux salles de bains sont fonctionnelles, avec de l’eau chaude et une pression correcte, ce qui rend les douches agréables et pratiques au quotidien. La climatisation, quant à elle, est un vrai atout, surtout pendant les heures les plus chaudes de la journée. Elle nous permet de maintenir une température agréable à l’intérieur, que ce soit pour travailler, se reposer ou simplement passer du temps ensemble.

Il y a tout de même quelques petits détails qui pourraient être améliorés. Par exemple, la cuisine manque un peu de vaisselle, ce qui nous oblige à faire preuve d’ingéniosité pour préparer et servir nos repas. Nous avons aussi remarqué que les lits, bien que confortables, pourraient être plus larges pour un sommeil encore plus reposant. Mais ce ne sont que des détails mineurs dans l’ensemble, car le confort et la fonctionnalité de l’appartement répondent largement à nos attentes.

Ce qui nous plaît surtout, c’est la liberté que cet hébergement nous offre. Nous ne sommes plus contraints par les horaires des restaurants d’hôtel ou par l’espace limité d’une chambre. Ici, nous pouvons vivre à notre rythme, cuisiner ce que nous voulons, et surtout, passer du temps ensemble sans être gênés par le manque d’intimité. C’est un vrai bonheur de se réunir autour d’un bon repas préparé maison, de discuter, de rire, et de créer des souvenirs en famille.

En résumé, cet appartement en résidence est bien plus qu’un simple lieu de séjour : c’est un espace de vie qui nous ressemble. Il nous permet de concilier confort, convivialité et liberté, tout en nous offrant des petits luxes comme la piscine privative ou la terrasse avec vue. Nous nous sentons chez nous ici, et c’est exactement ce que nous recherchions pour ce séjour à Abomey-Calavi.

HOTEL RESIDENCE MARYHOUSE

ITINERAIRE

Pour notre dernière nuit à Cotonou avant de prendre la route vers Grand-Popo, nous avons choisi de séjourner à la Résidence MaryHouse, une adresse recommandée pour son ambiance chaleureuse, son cadre agréable et ses équipements pratiques. Située dans une petite rue à proximité de l’aéroport, l’ensemble est sécurisé, et le personnel s’est montré accueillant dès notre arrivée. Les prix sont abordables, avec un appartement de deux chambres, climatisé et équipé d’une télévision avec chaînes internationales et d’une cuisine, proposé à 23 500 FCFA, petit-déjeuner inclus. Bien que les chambres soient simples, elles sont suffisantes pour une nuit avant de rejoindre Grand-Popo.

Dès notre arrivée, nous avons été frappés par l’accueil convivial et personnalisé du personnel. La résidence, de taille modeste, dégage une atmosphère intimiste et familiale, loin des grands complexes impersonnels. La décoration, soignée et élégante, mêle des touches modernes à des éléments traditionnels béninois, créant un équilibre harmonieux entre confort et authenticité.

Nous avons réservé un appartement une chambre avec salon, parfait pour nous reposer avant notre départ. L’appartement était spacieux, lumineux et entièrement équipé pour un séjour confortable. La cuisine entièrement équipée nous a permis de préparer nos petits plats, tandis que le salon avec sa télévision par satellite à écran plat était un espace idéal pour se détendre. La connexion Wi-Fi gratuite, plutot efficace et fiable, a été un vrai plus pour rester connectés. La chambre, avec son lit confortable et ses draps frais, promettait une nuit de sommeil réparateur, et la salle de bains moderne, équipée d’une douche spacieuse, a complété notre confort.

Le petit-déjeuner continental, servi chaque matin, était un vrai régal. Entre les fruits frais, les pâtisseries maison et les spécialités locales, nous avons été comblés. Le restaurant sur place propose également une cuisine africaine savoureuse, parfaite pour ceux qui souhaitent découvrir les saveurs du Bénin sans quitter l’établissement.

Ce lieu est également un point de rencontre pour les grands voyageurs. Nous avons eu le plaisir d’échanger avec des motards allemands, partageant nos parcours et projets. Ces discussions ont été l’occasion d’aborder des sujets essentiels, notamment la traversée du Nigéria et le passage de la frontière camerounaise, des préoccupations majeures pour nous. Les conseils recueillis ont été précieux, notamment sur les itinéraires à privilégier et les zones à éviter. Par exemple, il est souvent recommandé de passer par le nord du Nigéria, où les routes sont sécurisées et en bon état, plutôt que par le sud, qui peut être plus problématique, surtout en saison des pluies.

Ces échanges ont renforcé notre préparation et notre confiance pour la suite de notre voyage, en nous permettant d’anticiper les défis potentiels liés à ces traversées.

En résumé, la Résidence MaryHouse a été une excellente étape pour clôturer notre séjour à Cotonou. Avec ses appartements bien équipés, son emplacement pratique, ses équipements de qualité et son personnel attentionné, nous nous sommes sentis comme à la maison. Les clients sur Booking.com lui donnent une note de 8,5 sur 10, et nous comprenons pourquoi : propreté, confort et gentillesse sont au rendez-vous.

Si vous cherchez une adresse cosy et authentique pour un séjour à Cotonou, que ce soit pour affaires ou pour le plaisir, n’hésitez pas à réserver à la Résidence MaryHouse. Une belle découverte qui nous a donné envie de revenir !

Coordonnées :

  • Adresse : Rue 12.320, Aïbatin, Cotonou, Bénin

  • Téléphone : +229 57-57-57-44

  • Site officiel :

VILLA 3 CHAMBRES AVEC PISCINE ET JACUZZI CHEZ MARCEL – AIRBNB

Après Grand-Popo, nous nous installons à Hévier, près d’Abomey-Calavi, un emplacement stratégique qui nous permet de rejoindre facilement Ouidah, la route des plages ou encore le centre de Cotonou.

Nous logeons dans la villa de Marcel, une petite maison confortable et bien pensée. Elle dispose de trois chambres, dont une suite parentale, ainsi qu’un grand espace de vie ouvert sur une cuisine très bien équipée : four, micro-ondes, plaques de cuisson et même un lave-vaisselle, un vrai plus ! Toutes les pièces sont climatisées et ventilées, offrant un bon confort malgré la chaleur ambiante.

L’extérieur est plutôt petit, mais il a l’avantage de comporter une petite piscine agréable, parfaite pour se rafraîchir après une journée d’exploration. Niveau budget, il faut compter un peu moins de 50 € la nuit, auxquels s’ajoutent les frais d’électricité.

Un bon pied-à-terre pour rayonner dans la région !

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