voyageavecnous.com

Cotonou & Abomey-Calavi régions littorale & Atlantique BENIN

5
480250868_1154465299806166_8002304189578551459_n

En quittant Bohicon pour rejoindre Abomey-Calavi, près de Cotonou, nous avons été frappés par un spectacle qui en dit long sur l’importance économique du coton au Bénin. Des camions et des bennes surchargés, remplis à craquer de balles de coton, traversaient les routes. Ces images témoignent de la vitalité de cette filière, qui joue un rôle clé dans l’économie du pays, notamment en février, période cruciale pour la récolte et le transport du coton.

ITINERAIRE

ALLADA

Nous arrivons à Allada, une ville historique située dans le sud du Bénin, souvent considérée comme le berceau de la culture et de la tradition du peuple Fon. Nous faisons un arrêt pour admirer le palais royal d’Allada, un lieu emblématique qui témoigne de la richesse du patrimoine béninois. Ce palais, également appelé « Palais d’Aholougbé », est un site historique important au Bénin. Il symbolise l’ancien royaume d’Allada, également connu sous le nom d’Ardra, un ancien royaume côtier fondé au XIIIe siècle par des migrants adjas en provenance de Tado. Le palais royal est situé dans la capitale historique de ce royaume, la Grande Allada.

De l’extérieur, le palais royal impressionne par son architecture traditionnelle, avec ses murs en terre et ses toits de chaume qui rappellent les constructions anciennes de la région. Bien que nous n’ayons pas pu pénétrer à l’intérieur, la majesté du lieu se ressent dès l’approche. Les murs semblent raconter des siècles d’histoire, et l’on devine l’importance des rituels et des cérémonies qui s’y déroulent encore aujourd’hui. Notre guide nous a partagé quelques anecdotes sur les rois qui ont régné ici et sur les traditions qui perdurent, comme les processions annuelles et les hommages aux ancêtres.

Le royaume d’Allada a connu son apogée aux XVIe et XVIIe siècles grâce au commerce triangulaire et à l’esclavage. À la fin du XVIe siècle, le clan des Agasuvi, conduit par Agasu (le fils de la panthère, selon la légende), quitte Tado et se fixe à Allada, après s’être débarrassé d’un autre clan adja qui les poursuivait. Agasu prend alors le nom d’Adjahuto, qui signifierait « le tueur-des-Adjas ». Capitale du royaume d’Ardres, Allada devient une puissante rivale d’Abomey jusqu’à ce que, en 1724, Agadja (1708-1728) s’empare de la ville pour s’approprier les richesses procurées par le commerce avec les Européens. En 1894, Allada est passé sous protectorat français, puis annexé en 1904. La monarchie a été rétablie en 1992 par le roi Kpodégbé Togi Djigla. Le palais royal d’Allada est un symbole de cette riche histoire et de la culture du peuple Aja-Fon. Il a été le centre du pouvoir et de la gouvernance du royaume, et il continue à être un lieu de mémoire et de célébration pour les habitants d’Allada et les visiteurs intéressés par l’histoire du Bénin.

Le palais royal est également un lieu important pour la préservation des traditions culturelles et des mythes fondateurs du royaume. Les récits transmis de génération en génération racontent l’histoire de la fondation du royaume et des événements marquants qui ont façonné son destin. Ces récits, ainsi que les objets et les symboles conservés dans le palais, contribuent à maintenir vivante la mémoire collective du peuple d’Allada. Aujourd’hui, la « ville aux mille fétiches » garde une dimension historique et mystique, en particulier pour les Agasuvi. Car c’est ici que sont inhumés les restes d’Agasu, le fondateur du clan.

Allada n’est pas seulement connue pour son palais royal. La ville est également un carrefour culturel où se mêlent traditions ancestrales et modernité. Elle est réputée pour ses festivals, ses danses traditionnelles et son artisanat local. Le paysage de la région est dominé par les importantes plantations de palmiers à huile de Hinvi et Houègbo, ajoutant une dimension économique et agricole à cette terre riche en histoire. Même sans entrer dans le palais, on ressent profondément l’importance de ce lieu pour la communauté et pour la préservation du patrimoine béninois.

Notre arrêt à Allada a été une expérience enrichissante, une plongée dans l’histoire et la culture béninoise. Le palais royal, avec son aura majestueuse, reste un lieu incontournable pour quiconque souhaite comprendre les racines du peuple Fon et l’importance de la royauté dans cette région d’Afrique de l’Ouest.

COTONOU

A cheval sur le fleuve Ouémé, bras du fleuve Mono qui vient langoureusement se jeter dans le golfe de Guinée, Cotonou affiche fièrement les atouts d’une métropole moderne. Ou du moins qui essaie de le devenir. Vibrante, dynamique et très polluée, la capitale économique béninoise abrite le palais de la Présidence et tous les grands ministères, ainsi que l’unique aéroport international du pays.

 » Cototrous « , comme la surnommaient les Cotonois, a aujourd’hui rebouché une bonne partie des plaies qui défiguraient le goudron de ses boulevards. Reste à savoir si les pansements résisteront aux saisons des pluies, souvent synonymes d’inondations dans les quartiers populaires. Les pavés rouges en latérite prolifèrent le long des grands boulevards, sécurisant davantage les voies de circulation, si tant est que conduire à Cotonou soit une activité prudente pour un néophyte !

Le grouillement des zemidjians, ces petites motos carburant à l’essence frelatée et dont les conducteurs se prennent pour des kamikazes, a fait de la traversée de Cotonou un véritable sport. Une seule solution : rester fluide et éviter de circuler après 18h30, heure de sortie des bureaux, sous peine de rester bloqué pendant des heures. Sauf si vous êtes en zem, bien sûr.

Si Porto-Novo demeure la capitale officielle (mais n’héberge  » que  » l’Assemblée nationale), Cotonou s’impose comme le principal pôle d’attraction du Bénin, avec son port de commerce qui rythme la vie de la ville au gré des déchargements des navires. Mais qu’elle soit d’abord une ville portuaire ne fait pas pour autant de Cotonou une ville tournée vers la mer. Son milieu naturel, c’est la lagune. Il faut la traverser pour gagner les autres régions du pays. Sans cesse, la lagune se rappelle à votre bon souvenir. La ville faite de toutes pièces par les Français a dû ensuite, pour s’étendre, franchir le chenal reliant le lac Nokoué à la mer. Comme le lac a fâcheusement tendance à déborder à la saison des pluies, l’eau envahit les rues. Si vous êtes à pied, attendez. La géographie est ainsi faite. Bâtie sur un cordon lagunaire, Cotonou se trouve en dessous du niveau de la mer !

Cotonou représente un microcosme ou, si vous voulez, un échantillon de tout le pays. Explorer cette cité consiste en même temps à connaître la nation tout entière. Cette capitale économique du Bénin ne manquera pas de vous présenter de remarquables espaces culturels. Vous visiterez en effet l’Institut français, la Fondation Zinsou et l’Atelier nomade

Puisque Cotonou représente une ville côtière, vous pourrez profiter de ses plages ensoleillées. Cependant, il faut être un doué pour y nager en raison des grandes vagues qui y déferlent. Pour les bordures de mer publiques, choisissez celle de Fidjrossè. L’endroit garantit une sécurité parfaite et reste le plus fréquenté. Mais si vous voudrez varier, explorez la plage El Dorado, la plage Erevan, etc.

MARCHE DANTOKPA

Aujourd’hui, samedi, nous décidons de visiter le fameux marché Dantokpa à Cotonou, un lieu mythique et incontournable, réputé pour son animation et son immensité. Situé au pied du nouveau pont et en bordure de la lagune de Cotonou, ce marché est bien plus qu’un simple lieu de commerce : c’est une expérience à part entière, un endroit idéal pour prendre un bain de foule et s’immerger dans la vie trépidante de la ville. Dantokpa est d’ailleurs le plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest, et on y trouve absolument tout ce que l’on peut désirer : pagnes, artisanat, alimentation, électroménager, et bien plus encore.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’ampleur du lieu. Le marché s’étend sur plusieurs rues, en partie couvertes, formant un labyrinthe où chaque allée révèle de nouvelles surprises. Les rues environnantes sont encombrées d’étals improvisés, de charrettes tirées à la force des bras, de porteuses chargées de marchandises et de motocyclettes zigzaguant entre les piétons, certaines transportant même des poules attachées par les pattes. L’agitation est constante, et l’énergie du lieu est palpable.

Nous nous engageons dans les allées du marché, où l’immensité du lieu saute aux yeux. Dantokpa est organisé en quartiers bien distincts, chacun spécialisé dans un type de produits. D’un côté, le secteur du gros, où les marchandises sont vendues en grandes quantités, souvent destinées aux revendeurs. De l’autre, le détail, où les clients viennent acheter ce dont ils ont besoin au quotidien. Les allées sont étroites, bondées, et l’air est chargé d’odeurs mêlées : épices, poissons séchés, fruits mûrs et légumes frais.

Nous croisons des porteuses, ces femmes infatigables qui transportent sur leur tête des charges impressionnantes : des ignames empilées en équilibre précaire, des sacs de crevettes séchées, des bidons en plastique, des paniers débordant de fruits et de légumes. Elles avancent avec une grâce et une assurance incroyables, malgré le poids et l’agitation autour d’elles. Leur présence est omniprésente, un symbole de la vitalité et de l’effervescence de ce marché.

Au détour d’une allée, nous tombons sur un spectacle fascinant : la préparation de la pâte de piment. Des femmes sont assises à même le sol, entourées de légumes épluchés et lavés. Elles utilisent de grands mortiers et des pilons pour broyer les ingrédients avec une précision et une rapidité impressionnantes. Le piment, les tomates, les oignons et les épices sont réduits en une pâte onctueuse, directement vendue sur place dans de petits sachets en plastique. L’odeur est forte, piquante, mais elle attire les clients, qui viennent chercher cette base essentielle pour leurs plats.

Plus loin, nous entrons dans le quartier des chaussures, des vêtements et des pagnes. Ici, les étals débordent de couleurs et de textures. Des piles de chaussures neuves ou d’occasion s’élèvent jusqu’à hauteur d’homme, tandis que les vendeurs interpellent les passants pour leur proposer la meilleure affaire. Les pagnes, avec leurs motifs variés et éclatants, sont exposés comme des œuvres d’art, attirant l’œil des femmes qui cherchent le tissu parfait pour une occasion spéciale. Les valises, empilées en hauteur, rappellent que Dantokpa est aussi un lieu de passage, où l’on vient acheter avant un voyage.

Le marché est un mélange fascinant de cultures et d’influences. On y retrouve l’ambiance d’un souk nord-africain, avec ses ruelles étroites et ses marchandages animés, mais aussi l’énergie d’un grand marché ouest-africain, où tout semble possible et où l’on peut trouver absolument tout ce dont on a besoin. Les bijoux brillent sous les rayons du soleil, les tissus flottent au vent, et les voix des vendeurs et des clients créent une symphonie incessante.

En plus des produits locaux, beaucoup de marchandises sont importées du Nigéria, souvent en contrebande, comme l’alcool, le tabac ou l’électroménager. Dantokpa est également connu pour son marché aux fétiches, situé dans le quartier Mawulé, au bord de la lagune, dans le prolongement de l’avenue de la République. Là, gris-gris, têtes de chien et pattes d’oiseau sont proposés pour apporter protection et bonheur. C’est un endroit intriguant, où se mêlent traditions et croyances.

Pour ceux qui cherchent une expérience plus moderne, l’immense supermarché d’Erevan, situé à proximité, offre un contraste saisissant avec l’ambiance traditionnelle de Dantokpa. Avec ses allures de grand magasin européen, il propose une large gamme de produits dans un cadre plus structuré.

Cependant, Dantokpa n’est pas un marché où l’on se rend à la légère. La première fois, il est recommandé de se faire accompagner par un ami ou quelqu’un de l’hôtel, car le lieu peut être intimidant. Il faut aussi garder à l’esprit que marchander est une pratique incontournable ici. Tout se négocie, des pagnes aux appareils électroménagers, et il est essentiel de vérifier ses achats avant de repartir, car certains articles peuvent se perdre entre votre main et le sac plastique sous l’étal.

Dantokpa, c’est plus qu’un marché : c’est une expérience sensorielle, un lieu où se croisent les traditions et la modernité, où l’on ressent le pouls de la vie économique et sociale de Cotonou. En repartant, les bras chargés de quelques emplettes et la tête pleine d’images et de souvenirs, nous comprenons pourquoi ce marché est si célèbre. Il est le reflet de l’âme de la ville, vibrant, bruyant, et incroyablement vivant.

MONUMENT AMAZONE

La sculpture de l’Amazone à Cotonou, également connue sous le nom de Monument Amazone, est bien plus qu’une simple œuvre d’art : c’est un symbole monumental qui incarne l’âme, l’histoire et la fierté du Bénin. Érigée en hommage aux légendaires Amazones du Dahomey, cette statue majestueuse se dresse comme un témoignage vibrant du courage, de la résistance et de l’héroïsme des femmes béninoises. Elle est un rappel puissant de l’héritage culturel du pays et un phare de modernité sous l’ère du président Patrice Talon.

L’histoire de cette sculpture est profondément liée à celle du Bénin. Inaugurée le 30 juillet 2022 par le président Patrice Talon, elle a été conçue pour honorer les Amazones du Dahomey, un ancien corps militaire entièrement féminin qui a marqué l’histoire du royaume du Dahomey aux XVIIIe et XIXe siècles. Ces guerrières, connues pour leur discipline, leur bravoure et leur loyauté, ont joué un rôle crucial dans la défense du royaume et sont devenues un emblème de la force et de la résilience des femmes africaines. La statue représente une jeune femme guerrière, fière et déterminée, armée d’un fusil et d’une épée. Ces armes symbolisent non seulement la puissance militaire des Amazones, mais aussi leur rôle de protectrices de leur peuple. Cette représentation est un hommage à toutes les femmes béninoises, passées et présentes, qui ont contribué à façonner l’histoire du pays.

Le Monument Amazone est une prouesse architecturale et artistique. Fabriquée en structure métallique recouverte de bronze, la sculpture atteint une hauteur impressionnante de 30 mètres (hors socle) et pèse pas moins de 150 tonnes. Son design imposant et élégant en fait l’une des statues les plus remarquables d’Afrique de l’Ouest. Située sur l’esplanade des Amazones, entre le Boulevard de la Marina et l’Océan Atlantique, dans le 12e arrondissement de Cotonou, la sculpture domine le paysage urbain. Son emplacement stratégique, face à l’océan, lui confère une aura à la fois majestueuse et symbolique, comme si l’Amazone veillait sur la ville et ses habitants.

Le Monument Amazone est bien plus qu’une simple statue : c’est un acte de réappropriation de l’identité béninoise. Dans un monde où les cultures locales sont souvent marginalisées, cette œuvre incarne une volonté de renouer avec les racines historiques et culturelles du Bénin. Elle célèbre le rôle central des femmes dans l’histoire du pays et rappelle que leur contribution ne se limite pas au passé, mais continue d’inspirer les générations actuelles et futures. Pour les Béninois, cette sculpture est un symbole de fierté nationale. Elle représente un élan patriotique et un rappel que le Bénin, malgré les défis, est un pays riche en histoire, en culture et en potentiel. Elle est également un appel à l’unité et à la résilience, des valeurs chères aux Amazones du Dahomey.

Depuis son inauguration, le Monument Amazone est devenu un point d’attraction majeur à Cotonou. Les touristes, les historiens et les amateurs d’art viennent du monde entier pour admirer cette œuvre impressionnante et en apprendre davantage sur l’histoire des Amazones. Pour les habitants, elle est un lieu de rassemblement, de réflexion et de célébration de leur héritage. En plus de son importance culturelle, la sculpture s’inscrit dans une vision plus large de modernisation et de valorisation du patrimoine portée par le président Patrice Talon. Elle fait partie des nombreux projets visant à redynamiser l’image du Bénin, à la fois sur le plan national et international.

La sculpture de l’Amazone à Cotonou est bien plus qu’un monument : c’est un symbole vivant de l’histoire, de la culture et des aspirations du Bénin. Elle incarne la force, le courage et la résilience des femmes béninoises, tout en rappelant au monde la richesse du patrimoine africain. Avec ses 30 mètres de hauteur et son design imposant, elle veille sur Cotonou comme une gardienne, un rappel constant que le passé et le présent sont intimement liés pour construire un avenir meilleur. En contemplant cette œuvre, on ne peut s’empêcher de ressentir une profonde émotion et une fierté légitime. Le Monument Amazone est une invitation à se souvenir, à célébrer et à avancer, porté par l’esprit indomptable des Amazones du Dahomey.

MARCHE GANHI

Aujourd’hui, nous partons à la découverte du nouveau marché Ganhi à Cotonou, un véritable symbole du renouveau urbain de la capitale économique béninoise. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’ampleur et la modernité de cette gigantesque halle à deux niveaux, où l’on trouve absolument de tout. Les effluves mêlées de fruits mûrs, d’épices, de poisson frais et de cuir tanné nous enveloppent immédiatement, tandis que l’animation incessante du marché nous plonge dans une effervescence typiquement africaine.

Ce marché flambant neuf, inauguré récemment, tranche radicalement avec l’image des anciens marchés de la ville. Son architecture est audacieuse et innovante : construit sur deux niveaux (R+1), il arbore une vaste couverture métallique qui joue un rôle à la fois esthétique et fonctionnel. Au centre, une imposante structure en forme de parapluie géant surplombe l’ensemble, permettant une ventilation naturelle qui atténue la chaleur étouffante de Cotonou. Cette conception moderne assure également une luminosité agréable, évitant la sensation de confinement souvent associée aux marchés traditionnels.

L’aménagement intérieur du marché est soigneusement pensé pour maximiser l’espace et le confort des commerçants et des clients. Nous découvrons avec étonnement que le marché compte près de 700 étals, soit le double de l’ancienne capacité. Chaque allée est dédiée à un type de produit, facilitant la circulation et rendant l’expérience plus fluide. Au rez-de-chaussée, les étals de fruits et légumes débordent de couleurs : oranges juteuses, mangues sucrées, ignames imposantes, piments écarlates, et tomates bien mûres forment un tableau vivant et appétissant. Plus loin, les stands de boucheries et poissonneries exposent fièrement leurs produits frais sous l’œil vigilant des marchands, qui vantent leur qualité d’une voix chaleureuse et persuasive.

À l’étage, l’ambiance change légèrement : les senteurs de tissus, de maroquinerie et de cosmétiques remplacent celles des denrées alimentaires. Ici, nous trouvons une vaste gamme de produits de consommation courante, allant des vêtements traditionnels aux bijoux artisanaux, en passant par les perles chatoyantes et les pagnes colorés, véritables trésors du savoir-faire béninois. Nous nous attardons devant les étals de cosmétiques, où les vendeuses proposent des huiles parfumées, des beurres de karité et des encens aux senteurs envoûtantes.

Le marché Ganhi ne se limite pas à être un simple lieu de commerce : c’est aussi un espace de vie, pensé pour offrir un confort maximal aux visiteurs. Nous sommes impressionnés par l’esplanade extérieure, où de larges parkings, bien aménagés, permettent aux voitures et aux motos de stationner sans chaos. L’organisation de la propreté est aussi un aspect marquant : un système moderne de gestion des déchets, des toilettes hygiéniques en nombre suffisant, une infirmerie, et même une garderie témoignent de l’attention portée au bien-être des commerçants et des clients. Une vingtaine de petits restaurants et fast-foods offrent une pause gourmande aux visiteurs affamés, proposant des mets locaux savoureux comme l’akassa, l’attiéké ou encore les délicieuses brochettes de viande assaisonnées aux épices locales.

Cette transformation du marché Ganhi ne s’est pas faite au hasard : elle s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation des infrastructures commerciales de Cotonou. Longtemps marqué par des marchés saturés et mal organisés, la ville se dote désormais d’espaces plus sûrs, mieux structurés et adaptés aux exigences contemporaines. Ce projet vise à améliorer les conditions de travail des commerçants, mais aussi à offrir aux consommateurs un cadre plus agréable et fonctionnel.

En nous promenant à travers les allées animées, nous ressentons toute la vitalité commerciale de la ville. Ici, les traditions se mêlent à la modernité dans une atmosphère unique, où chaque étal raconte une histoire, chaque commerçant incarne un pan de la culture béninoise. Le nouveau marché Ganhi, avec son architecture innovante et son organisation méticuleuse, est bien plus qu’un simple marché : c’est un lieu de rencontres, d’échanges et de découvertes, un microcosme vibrant où bat le cœur commerçant de Cotonou. Nous quittons les lieux avec la sensation d’avoir exploré une facette essentielle de la ville, un endroit où l’âme béninoise s’exprime pleinement à travers le commerce et l’interaction humaine.

CENTRE DE PROMOTION DE L’ARTISANAT (CPA)

Ce matin, nous avons décidé de faire quelques emplettes et de rapporter des cadeaux pour notre retour en France après deux semaines passées au Bénin. Pour cela, nous nous sommes dirigés vers le **Centre de Promotion de l’Artisanat** à Cotonou, un lieu incontournable pour découvrir et acquérir des objets artisanaux typiques du Bénin. L’ancien centre a été rasé, et c’est quelques centaines de mètres plus loin, sur la droite, que les artisans se sont installés, en ligne, le long d’une ancienne voie ferrée, sur plus d’un kilomètre ! Autant dire que le choix est vaste.

C’est un lieu éminemment touristique, mais fort agréable. En arrivant sur place, nous avons été immédiatement frappés par l’effervescence du lieu. Les artisans sont alignés sur plus d’un kilomètre, chacun disposant d’un petit stand ou d’un espace aménagé pour exposer leurs œuvres. L’atmosphère est animée, avec des couleurs vives, des odeurs de bois et de tissus, et des échanges chaleureux entre les artisans et les visiteurs.

Nous y avons trouvé pratiquement toutes les formes d’artisanat du Bénin : masques, objets en cuir, tissus appliqués, poteries, calebasses, bijoux… Certaines toiles contemporaines peuvent légitimement retenir l’attention des collectionneurs. Il y a aussi les habituelles copies de masques, statues et cannes. Le choix est assez grand, d’autant que des artisans provenant d’autres pays, comme le Sénégal ou le Mali, y ont aussi leur boutique.

Les artisans que nous avons rencontrés sont passionnés et fiers de leur travail. Beaucoup d’entre eux nous ont partagé l’histoire derrière leurs créations, expliquant les techniques utilisées et la signification culturelle des motifs ou des formes. Nous avons même assisté à quelques démonstrations de fabrication, comme le tissage ou la sculpture, ce qui a rendu l’expérience encore plus immersive.

Comme dans de nombreux marchés artisanaux en Afrique, le marchandage fait partie de l’expérience. Les prix affichés sont souvent négociables, et les artisans apprécient les échanges respectueux et conviviaux. Nous avons pris plaisir à discuter avec eux pour trouver un prix qui convienne à tout le monde. Cela fait partie du plaisir de l’achat et permet de repartir avec de belles affaires tout en soutenant l’artisanat local.

Après quelques heures de visite, nous avons fait une pause pour boire un verre à l’ombre d’un arbre, un moment sympathique et reposant avant de reprendre nos emplettes. Nous sommes repartis avec une sélection de souvenirs et de cadeaux pour nos proches en France : un masque traditionnel pour décorer notre salon, des pagnes wax colorés pour offrir à nos amis, des bijoux en perles, une petite sculpture en bois représentant un animal symbolique, et même quelques toiles contemporaines qui ont retenu notre attention.

Ouvert tous les jours de 8h à 19h, ce lieu est une visite incontournable à Cotonou. En achetant directement auprès des artisans, nous avons contribué à soutenir l’économie locale et à préserver les traditions artisanales du Bénin. Chaque objet que nous rapportons raconte une histoire et témoigne du savoir-faire et de la créativité des artisans béninois. Cette immersion dans la culture locale a été une belle manière de clore notre séjour au Bénin.

AGOUALAND ABOMEY CALAVI

Aujourd’hui, nous visitons Agoualand, un parc situé près de Cotonou, . Bien que nous ne soyons pas particulièrement attirés par les zoos, nous reconnaissons leur importance éducative, surtout pour les plus jeunes et les personnes qui n’ont pas la chance de voyager pour découvrir la faune sauvage. Cependant, nous restons vigilants quant au respect des animaux et à la promotion de la préservation de la nature. Cette visite nous rappelle à quel point il est essentiel de mieux faire connaître la faune et la flore locales pour sensibiliser les esprits à leur sauvegarde. Trop souvent, les gens ignorent la richesse de leur environnement immédiat, se tournant davantage vers les espèces exotiques ou lointaines. Pourtant, c’est en apprenant à aimer et à comprendre ce qui nous entoure que nous pouvons véritablement œuvrer pour la protection de notre patrimoine naturel.

Nous apprécions particulièrement que le parc ne se limite pas à la présentation d’animaux, mais qu’il intègre également une dimension culturelle et historique. Une partie de la visite est consacrée à la compréhension de l’histoire du peuple béninois et de ses traditions. Des aires sont dédiées aux royaumes qui ont marqué l’histoire du pays, ainsi qu’à la culture vodoun, si profondément enracinée dans l’identité béninoise. Ces espaces permettent aux visiteurs de plonger dans le passé et de saisir les liens étroits qui unissent les communautés locales à leur environnement. En effet, la nature et la culture sont souvent indissociables, et c’est en comprenant cette connexion que l’on peut mieux appréhender les enjeux de préservation.

Malgré nos réserves sur certains aspects du parc, nous avons particulièrement apprécié la zone consacrée aux fauves, où les photos sont interdites pour ne pas perturber les animaux. Cette zone est un véritable joyau du parc. Les lions blancs, les panthères, les hyènes et les tigres blancs sont magnifiques, absolument bien entretenus et en pleine forme. Leur pelage brillant, leur allure puissante et leur comportement naturel témoignent d’un soin attentif et d’un respect évident pour leur bien-être. Nous avons eu la chance de les observer de très près au moment de leur nourriture, un moment fascinant qui nous a permis de voir leur agilité, leur force et leur instinct à l’œuvre. C’était une expérience à la fois impressionnante et émouvante, qui nous a rappelé la beauté et la fragilité de ces animaux majestueux.

Nous avons eu l’opportunité d’observer une civette africaine en captivité, une expérience rare et fascinante. La civette, petit mammifère discret et nocturne, est un animal que l’on croise peu dans la nature, car elle fuit généralement la présence humaine. La voir de près dans un environnement contrôlé nous a permis de mieux comprendre cet animal méconnu, souvent victime de préjugés ou de menaces liées à la destruction de son habitat.

Un peu plus loin nous avons observé un couple de grands-ducs, ces majestueux rapaces nocturnes qui inspirent autant de fascination que de respect. Les voir de près, dans un espace conçu pour imiter leur habitat naturel, a été un moment magique et instructif. Le grand-duc, avec son regard perçant, son plumage brun tacheté et ses ailes puissantes, est un oiseau impressionnant qui incarne à la fois la force et la grâce.

Cependant, nous ne pouvons nous empêcher de penser que le parc a encore du chemin à parcourir pour atteindre son plein potentiel. Les travaux en cours laissent entrevoir un avenir prometteur, avec des projets d’hôtels, de restaurants, d’aires de jeux et même de cinéma. Mais nous espérons que ces développements ne se feront pas au détriment de la mission éducative et de conservation du parc. Il est crucial que les visiteurs repartent non seulement divertis, mais aussi informés et sensibilisés aux défis environnementaux et culturels de la région.

En fin de compte, notre visite à Agoualand nous a rappelé l’importance de valoriser et de protéger ce qui nous est proche : la faune, la flore et les traditions locales. C’est en comprenant et en respectant ces éléments que nous pourrons construire un avenir plus durable et harmonieux. Nous quittons le parc avec l’espoir que, dans les années à venir, il deviendra un véritable modèle de sensibilisation et de préservation, tout en continuant à célébrer la richesse culturelle et naturelle du Bénin.

Le Sanctuaire de singes de Drabo Gbo Abomey Calavi

Pour notre dernier jour à Abomey-Calavi, a avant de retourner en France pour deux semaines auprès de notre famille et de nos amis, nous avons décidé de vivre une expérience unique en visitant le Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo. Ce lieu, niché au cœur d’une forêt sacrée, est bien plus qu’un simple sanctuaire : c’est un havre de paix dédié à la préservation de la nature, à la fois pour la faune et la flore. Ce fut une journée mémorable, remplie de découvertes, d’émerveillement et de rencontres inspirantes.

Village Lacustre de Ganvié

Ganvié est une bourgade lacustre, entièrement construite sur pilotis, ce qui lui vaut d’être surnommée la Venise de l’Afrique.

LA ROUTE DES PÊCHES

Nous prenons donc ce matin la direction de Grand Popo en empruntant la mythique route des Pêches, cette bande côtière légendaire qui longe l’Atlantique et qui a vu passer des générations de pêcheurs, de marchands et de voyageurs en quête d’aventure et de découvertes.

ITINERAIRE

OBAMA BEACH

Nous poursuivons notre escapade le long de la Route des Pêches et faisons une halte à Obama Beach, un lieu réputé pour son cadre enchanteur. Ici, pas de foule bruyante ni d’agitation, seulement une vaste étendue de sable doré, bordée de cocotiers et caressée par une brise marine légère.

Nous ne nous installons pas, préférant simplement admirer le paysage, absolument idyllique. Face à nous, l’océan s’étire à perte de vue, ses vagues venant lécher doucement le rivage dans un ballet incessant. Le bleu profond de l’eau contraste magnifiquement avec le ciel limpide, tandis que le soleil, haut dans le ciel, baigne la scène d’une lumière éclatante.

À peine quelques promeneurs arpentent la plage, leurs silhouettes se fondant harmonieusement dans ce décor sauvage et préservé. Ici, le temps semble suspendu, laissant place à une sérénité rare. Nous prenons un instant pour respirer profondément cet air iodé, emportant avec nous la beauté de ce moment simple et parfait.

Après quelques minutes à contempler cette vue apaisante, nous reprenons notre route, encore sous le charme de cette escale fugace qui restera gravée dans nos souvenirs.

SANJOLI BEACH

Nous poursuivons notre route en direction de la Corniche de Cotonou, curieux de découvrir ce front de mer réputé pour ses panoramas sur l’océan Atlantique et son ambiance animée. Cette artère côtière, qui borde la ville, est en plein réaménagement, promettant à terme un espace modernisé où il fera bon se promener. Malheureusement, à notre arrivée, nous constatons que l’accès est impossible en raison des travaux en cours. D’imposantes barrières de chantier et des engins de construction bloquent l’entrée, rendant toute progression vers la corniche impraticable. Nous devons donc rebrousser chemin, un brin déçus, mais impatients de poursuivre notre exploration.

Nous reprenons la route en direction de Sanjoli Beach, une autre plage réputée pour sa tranquillité et son cadre naturel préservé. Cependant, là encore, les travaux d’aménagement en cours limitent fortement l’accès. De grands panneaux indiquent la future transformation du site, probablement pour en faire un espace balnéaire plus structuré et attractif. Des engins de terrassement s’activent, soulevant des nuages de poussière, tandis que des ouvriers s’affairent sous un soleil de plomb. Impossible d’atteindre directement la plage comme nous l’espérions.

Déterminés à profiter tout de même d’un moment en bord de mer, nous nous aventurons dans les petites ruelles adjacentes, espérant contourner les zones en travaux. Ce dédale sinueux, bordé de modestes habitations et de petites échoppes colorées, nous mène à une découverte inattendue : une petite crique nichée à proximité de Sanjoli Beach.

L’endroit est un véritable havre de paix. Ici, pas de bruit de machines ni d’agitation urbaine, seulement le murmure des vagues et la douce caresse du vent marin. L’eau est d’un bleu profond, ourlée d’écume blanche, et le sable, encore chaud sous nos pieds, semble n’attendre que nous. Quelques pirogues de pêcheurs sont amarrées non loin, témoignant de l’activité traditionnelle qui anime encore ces côtes.

Nous profitons de cette halte improvisée pour nous poser un instant, savourant la beauté brute de cet endroit isolé. Ce n’était peut-être pas notre destination initiale, mais cette crique cachée nous offre une expérience encore plus authentique et intime, loin de l’agitation des plages plus fréquentées. Une belle surprise qui nous rappelle que les détours imprévus réservent parfois les plus beaux moments de voyage.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Cotonou et  environs

J 946 LA FILERE COTON AU BENIN

J 946 LE PALAIS ROYAL D’ALLADA REGION ATLANTIQUE BENIN

J 946 RESTAURANT LE GRAND CAFE ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 947 LE MARCHE DANTOKPA COTONOU REGION ATLANTIQUE BENIN

J 947 RESTAURANT LA CABANE DU PECHEUR COTONOU REGION ATLANTIQUE BENIN

J 948 APPARTEMENT EN RESIDENCE CHEZ GABIN ABOMEY CALAVI REGION LITTORALE BENIN

J 949 AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 949 MARCHE AUX POISSONS DE COTONOU REGION LITTORALE BENIN

FAUNE ET FLORE

J 949 CIVETTE AFRICAINE AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 949 GRAND DUC AFRICAIN AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 950 MARTIN-PÊCHEUR-PIE Ceryle rudis CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Guêpier à gorge blanche Merops albicollis – White-throated Bee-eater CITE LACUSTRE DE GANVIE –

J 950 Cormoran à poitrine blanche Phalacrocorax lucidus CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Jacana à poitrine dorée Actophilornis africanus CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Vanneau éperonné (Vanellus spinosus) CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Martin-pêcheur huppé (*Corythornis cristatus*), CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Martin-chasseur du Sénégal Halcyon senegalensis – Woodland Kingfisher CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Milan à bec jaune Milan d’Afrique Milvus aegyptius – Yellow-billed Kite CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Cormoran africain Microcarbo africanus – Reed Cormorant CITE LACUSTRE DE GANVIE

VIDEOS sur Cotonou et  environs

AUTRES ARTICLES SUR Le Bénin A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer au Bénin.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DU BENIN

La filière Coton au Bénin

En quittant Bohicon pour rejoindre Abomey-Calavi, nous avons été frappés par un spectacle qui en dit long sur l’importance économique du coton au Bénin. Des camions et des bennes surchargés, remplis à craquer de balles de coton, traversaient les routes. Ces images témoignent de la vitalité de cette filière, qui joue un rôle clé dans l’économie du pays, notamment en février, période cruciale pour la récolte et le transport du coton.
Le Bénin est l’un des plus grands producteurs de coton en Afrique de l’Ouest, et cette culture représente une part significative de son économie. Le coton est souvent surnommé « l’or blanc » du Bénin, car il génère des revenus pour des centaines de milliers de petits agriculteurs et contribue de manière importante aux exportations du pays. En février, la récolte bat son plein, et les champs sont en effervescence. C’est à cette période que les balles de coton, soigneusement récoltées et compressées, sont transportées vers les usines de transformation ou les ports pour l’exportation.
La production de coton au Bénin est principalement concentrée dans les régions du Nord. Les communes de Kérou, Sinendé, Kalalé et Banikoara sont particulièrement connues pour leurs hautes productions. En 2017, Banikoara a produit 142 704 tonnes de coton, ce qui en fait la commune de grande production. Ces régions bénéficient de conditions climatiques et de sols propices à la culture du coton, ce qui explique leur forte implication dans cette filière.
Le Bénin est l’un des principaux producteurs de coton en Afrique, rivalisant avec le Mali pour le titre de premier producteur de coton sur le continent. Cette compétition témoigne de l’importance stratégique du coton pour l’économie régionale et de la place centrale qu’occupe le Bénin dans ce secteur.
La filière cotonnière au Bénin est structurée autour de la SONAPRA (Société Nationale pour la Promotion Agricole), qui supervise la production, la commercialisation et l’exportation du coton. Les producteurs sont regroupés en coopératives, ce qui leur permet de bénéficier d’un soutien technique et financier. En février, les coopératives sont en pleine activité : elles collectent le coton des agriculteurs, le pèsent, le compressent en balles et l’acheminent vers les centres de traitement.
Comme nous l’avons observé sur la route, le transport du coton est un véritable défi logistique. Les camions et les bennes sont souvent surchargés, ce qui reflète à la fois l’abondance de la récolte et les limites des infrastructures routières. Malgré ces difficultés, le coton parvient à atteindre les ports de Cotonou, d’où il est exporté vers l’Asie, l’Europe et d’autres régions du monde. Le Bénin exporte principalement du coton brut, mais des efforts sont en cours pour développer la transformation locale, afin de créer davantage de valeur ajoutée et d’emplois.
Le coton est une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles rurales au Bénin. En février, les agriculteurs récoltent le fruit de plusieurs mois de travail acharné, et cette période est souvent synonyme de fête et de célébration dans les villages. Cependant, la culture du coton est également confrontée à des défis, tels que la fluctuation des prix sur le marché international, les impacts du changement climatique et la nécessité d’adopter des pratiques agricoles plus durables.
Aujourd’hui, le Bénin cherche à moderniser sa filière cotonnière en investissant dans des technologies plus efficaces et en encourageant l’agriculture biologique. Des initiatives visent également à diversifier les cultures pour réduire la dépendance économique vis-à-vis du coton. Malgré ces défis, l’industrie du coton reste un symbole de résilience et de potentiel pour le Bénin.
En traversant ces paysages ruraux et en croisant ces camions chargés de coton, nous avons pris conscience de l’importance de cette ressource pour le pays. C’est une véritable fierté nationale, et cela nous a donné un aperçu concret des réalités économiques et sociales du Bénin.

La Cuisine au Bénin

Toutes les informations, par région sur la gastronomie béninoise en suivant ce lien : La Cuisine Béninoise

LE GRAND CAFE ABOMEY CALAVI

Pour le déjeuner, nous cherchons une adresse proche de l’appartement que nous avons réservé. Un premier restaurant ne nous donne pas satisfaction ; une fois de plus, rien à la carte qui ne nous tente vraiment. Déçus, nous décidons de chercher une autre option. C’est alors que nous nous tournons vers le **Grand Café à Abomey-Calavi**, un établissement qui nous apparaît immédiatement moderne et accueillant. Dès l’entrée, l’ambiance est chaleureuse, les tables sont bien dressées avec soin, et le service semble efficace et souriant.

La carte nous est présentée, et elle est tout simplement alléchante. Les plats proposés sont variés, mêlant saveurs locales et influences internationales. Après quelques minutes d’hésitation, nous passons commande. Nous optons pour un **émincé de bœuf à la crème et aux champignons**, un plat riche et onctueux qui promet de nous régaler. En accompagnement, nous choisissons des **calamars à la basquaise**, cuisinés avec une sauce tomate épicée et des poivrons, ainsi qu’une **trilogie de la mer** composée de poisson, crevettes et calamars, le tout nappé d’une délicieuse sauce qui enrobe parfaitement les fruits de mer. Pour compléter le repas, nous commandons également des **brochettes de bœuf**, servies avec une brochette de légumes grillés, un mélange coloré et savoureux.

Lorsque les plats arrivent, nous sommes immédiatement séduits par leur présentation soignée. L’émincé de bœuf est tendre et parfumé, la crème et les champignons apportant une touche de douceur et de gourmandise. Les calamars à la basquaise sont cuits à la perfection, moelleux et relevés par les épices de la sauce. La trilogie de la mer est un véritable régal, chaque bouchée offrant une explosion de saveurs marines, tandis que les brochettes de bœuf, juteuses et bien assaisonnées, sont parfaitement complétées par les légumes grillés, légèrement croquants et gorgés de saveurs.

Le service est rapide et attentif, ce qui ajoute au plaisir de ce déjeuner. Nous prenons notre temps pour savourer chaque plat, échangeant nos impressions et nos coups de cœur. Le Grand Café à Abomey-Calavi a su nous séduire, non seulement par la qualité de sa cuisine, mais aussi par son ambiance agréable et son accueil chaleureux. Ce repas est une belle découverte, et nous repartons rassasiés et ravis, avec l’envie de revenir explorer d’autres plats de leur carte.

Pour notre dernier jour à Abomey-Calavi, avant de reprendre l’avion pour la France, nous avons décidé de retourner au Grand Café, un restaurant qui nous avait déjà séduits lors de notre arrivée. Et quelle excellente décision ! Cette deuxième visite a confirmé tout le bien que nous pensions de cet établissement, avec une expérience culinaire mémorable et un service toujours aussi agréable.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis avec le même sourire et la même convivialité que lors de notre première visite. Le Grand Café offre une ambiance chaleureuse, entre modernité et touches traditionnelles, avec une décoration soignée et un cadre relaxant. Que ce soit pour un déjeuner en famille, un dîner romantique ou simplement un moment de détente entre amis, ce restaurant est un véritable havre de paix.

La carte du Grand Café est variée et propose des plats qui raviront tous les palais. Voici ce que nous avons dégusté lors de cette dernière visite :

Salade de pâtes au thon, un plat généreux et savoureux, parfaitement assaisonné. Les pâtes étaient cuites à la perfection, et le thon frais apportait une touche de légèreté. Un excellent choix pour commencer le repas. Filet de bœuf au poivre, un classique revisité avec brio. La viande était tendre et juteuse, accompagnée d’une sauce au poivre riche en saveurs. L’alloco (bananes plantains frites) servi en accompagnement était tout simplement remarquable, croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. Chicken burger, bien que très bon, nous avons noté que le steak haché de poulet aurait pu être remplacé par une escalope pour plus de texture et de saveur. Cela dit, le burger était bien garni et les frites maison étaient délicieuses. Filet de mérou en sauce forestière, un véritable régal pour les amateurs de poisson. Le mérou était frais et fondant, et la sauce forestière, avec ses notes de champignons et d’herbes, apportait une touche gourmande et raffinée.

Pour accompagner ce festin, nous avons opté pour des boissons fraîches et des cocktails maison, tous aussi savoureux les uns que les autres. Le service au bar est impeccable, et les serveurs sont toujours prêts à recommander une boisson en fonction de vos préférences.

Pour l’ensemble des plats et des boissons, l’addition s’est élevée à 36 000 FCFA, ce qui représente un excellent rapport qualité-prix compte tenu de la qualité des ingrédients, des portions généreuses et du service irréprochable. De plus, le Grand Café accepte les paiements par carte Visa, ce qui est un vrai plus pour les voyageurs.

Le Grand Café est sans conteste l’une des meilleures adresses d’Abomey-Calavi. Que ce soit pour la qualité des plats, l’ambiance conviviale ou le service attentionné, ce restaurant mérite amplement sa réputation. Nous repartons avec des étoiles dans les yeux et l’envie de revenir dès que possible.

LA CABANE DU PECHEUR COTONOU

Pour le déjeuner, nous nous dirigeons vers la plage et nous installons à « La Cabane du Pêcheur », un restaurant qui semble déjà très prisé, à en juger par le nombre d’Européens attablés. L’ambiance est détendue, avec une vue magnifique sur l’océan, et l’endroit dégage un charme simple mais authentique. Nous apprenons rapidement que le restaurant est tenu par un Français, ce qui explique peut-être la présence de nombreux expatriés et touristes. Mais ce n’est pas tout : le service est soigné, précis, rapide et efficace, ce qui ajoute au plaisir de l’expérience.

La carte est un vrai régal pour les yeux et pour les papilles. Elle est belle, variée, et donne une large place aux poissons et crustacés, ce qui est parfait pour un déjeuner en bord de mer. Après avoir longuement hésité, je succombe à la tentation d’un turbot en papillote de feuille de bananier. Malheureusement, il n’y a plus de turbot, mais le serveur me propose un bar préparé de la même manière. La déception initiale se transforme rapidement en satisfaction : le bar est cuit à la perfection, moelleux et savoureux, avec une touche subtile apportée par la feuille de bananier qui lui donne un arôme unique.

Margot et Nadège optent pour un thon mi-cuit, un choix qui s’avère également excellent. Le poisson est frais, la cuisson est maîtrisée, et l’assaisonnement met en valeur la saveur naturelle du thon sans l’écraser. Elles sont ravies de leur choix, et chaque bouchée est un vrai plaisir.

Bastien, quant à lui, reste sur un classique : une pizza. Même si cela peut sembler moins original dans un restaurant de poissons, il est agréablement surpris par la qualité de la pâte, fine et croustillante et Bastien la dévore avec appétit.

Le repas se déroule dans une ambiance conviviale, avec le bruit des vagues en fond sonore et une brise marine qui rafraîchit l’air. Le service continue d’être impeccable, avec des serveurs attentifs et souriants qui veillent à ce que tout soit parfait. Nous prenons notre temps pour savourer chaque plat, discuter et profiter de ce moment de détente.

La Cabane du Pêcheur a su nous séduire, non seulement par la qualité de sa cuisine mais aussi par son ambiance chaleureuse et son cadre idyllique. C’est une adresse que nous n’oublierons pas de sitôt, et que nous recommandons vivement à tous ceux qui cherchent un bon repas dans un cadre enchanteur.

TARTARE DE THON

Pour le déjeuner du mercredi , nous avons décidé de retourner à La Cabane du Pêcheur, un restaurant que nous avions déjà apprécié lors de notre séjour à Cotonou. Situé sur le littoral, cet endroit offre une ambiance unique, avec une terrasse ombragée qui apporte une fraîcheur agréable, surtout sous le soleil de midi. La vue sur la plage, avec le bruit des vagues en fond sonore, ajoute une touche de sérénité à ce moment de détente.

NAVARIN DE LA MER

Le service, comme à notre précédente visite, est resté soigné et attentif. Les plats nous ont une nouvelle fois conquis, à une exception près : le thon mi-cuit, qui n’a pas tout à fait répondu à nos attentes. Cependant, le plat a été rapidement remplacé, ce qui démontre une gestion efficace et une réelle attention portée à la satisfaction des clients.

Parmi les plats que nous avons dégustés, le navarin de la mer s’est distingué par son excellence. Composé de poisson frais, de calamars fondants et de crevettes, il était savoureux et bien équilibré. Les calamars et légumes grillés étaient tout aussi goûteux, avec une cuisson parfaite qui mettait en valeur la fraîcheur des ingrédients.

Le tartare de thon, accompagné d’avocat, de tomates et généreusement persillé, était également très bon. Nous avons juste noté qu’un peu moins de citron aurait pu équilibrer davantage les saveurs, mais cela reste un détail dans l’ensemble très réussi.

GBECUI

Nous profitons de notre découverte de la Route des Pêches pour faire à nouveau une halte gourmande à la Cabane du Pêcheur, un restaurant où nous avions déjà eu le plaisir de déjeuner. Installée en bord de plage, cette paillote au charme authentique, tenue par un Français, se révèle être bien plus qu’un simple cabanon : c’est une véritable adresse gastronomique où qualité rime avec convivialité.

Dès notre arrivée, nous sommes chaleureusement accueillis par une équipe souriante et attentive. L’ambiance détendue, le bruit des vagues en toile de fond et l’odeur alléchante des plats en préparation éveillent instantanément nos papilles. La carte, variée et soigneusement élaborée, met à l’honneur des spécialités locales et des inspirations méditerranéennes, toutes réalisées avec un soin particulier tant dans le choix des ingrédients que dans la présentation.

Aujourd’hui, nous nous laissons tenter par un excellent Gbécui, un mets emblématique de la cuisine ouest-africaine. Ce plat, que j’avais déjà eu l’occasion de déguster à Grand-Popo, est ici parfaitement maîtrisé. Le Gbécui, un gigot de mouton rôti à la braise, séduit par sa chair fondante et sa croûte légèrement croustillante, délicatement parfumée aux épices locales. Accompagné de bananes plantains frites et d’une sauce épicée relevée juste ce qu’il faut, c’est un vrai régal pour les amateurs de saveurs authentiques.

CALAMARS A LA PROVENCALE

Les calamars à la provençale, eux, sont un modèle de cuisson : tendres à souhait et subtilement parfumés aux herbes et à l’ail, ils s’accordent à merveille avec l’alloco, que Bastien a expressément demandé en accompagnement. Cette touche locale apporte une douceur caramélisée contrastant agréablement avec la fraîcheur des fruits de mer.

De son côté, la pizza, généreusement garnie, séduit par sa pâte fine et croustillante, juste dorée comme il faut. Quant au filet de bœuf sauce beurre et herbes, il est tendre et juteux, parfaitement assaisonné, et servi avec une élégance qui prouve une attention particulière aux détails.

Une fois encore, nous sommes conquis par le professionnalisme du service : rapide, attentif et toujours avec le sourire. Ce souci du détail, allié à la qualité des plats, fait de la Cabane du Pêcheur une adresse incontournable pour qui souhaite savourer une cuisine à la fois raffinée et généreuse, le tout à des prix tout à fait raisonnables.

Bravo à toute l’équipe pour cette belle expérience culinaire que nous ne manquerons pas de renouveler lors de notre prochaine escapade sur la Route des Pêches !

Bref, La Cabane du Pêcheur confirme son statut d’adresse incontournable, aussi prisée des locaux que des expatriés. L’ambiance, la qualité des plats et le professionnalisme du service en font un lieu où l’on a envie de revenir. Nous ne manquerons pas d’y retourner lors de notre prochain passage à Cotonou.

 

MARCHE AUX POISSONS

Pour le déjeuner, rien de tel que de choisir son poisson ou ses crustacés au marché aux poissons de Cotonou, situé à proximité du port, face à la Banque BAO. Ce marché est une véritable institution pour les amateurs de produits de la mer. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une ambiance animée, où les étals regorgent de poissons, de crevettes, de crabes et de langoustes, tous fraîchement pêchés et stockés dans la glace pour préserver leur qualité. L’odeur de l’océan flotte dans l’air, et les vendeurs, souriants et dynamiques, nous interpellent pour nous proposer leurs meilleurs produits.

Le choix est impressionnant : bars, capitaines, soles, thons, crevettes, gambas, crabes… tout y est, et à des prix très compétitifs. Après quelques minutes d’hésitation, nous optons pour du bar à 3 500 FCFA le kilo et de superbes gambas à 8 000 FCFA le kilo. Les produits sont d’une fraîcheur irréprochable, et nous savons déjà que nous allons nous régaler. Pour 500 FCFA supplémentaires, les vendeurs s’occupent de la préparation de notre commande : ils lèvent les filets de bar avec précision et déveinent les gambas avec soin. Un service pratique qui nous permet de gagner du temps et de profiter pleinement de notre journée.

Une fois nos achats en main, nous nous empressons de rentrer pour cuisiner ces délices. Les gambas, particulièrement alléchantes, sont d’abord plongées dans un bouillon aromatisé pour révéler leur saveur naturelle. Ensuite, nous les ouvrons en deux, les badigeonnons d’un mélange de beurre, d’ail et d’herbes fraîches, puis les passons au four pour les gratiner. Le résultat est tout simplement divin : une chair tendre et savoureuse, légèrement caramélisée sur le dessus, qui fond littéralement en bouche. Quant au bar, nous le cuisinons simplement, poêlé avec un filet d’huile d’olive, du citron et quelques herbes pour accompagner son goût délicat.

Ce déjeuner est un véritable régal, une explosion de saveurs qui nous rappelle à quel point les produits frais et bien préparés peuvent transformer un simple repas en un moment de pur bonheur. Le marché aux poissons de Cotonou est une adresse à retenir pour tous les amateurs de cuisine marine, et nous repartons avec l’envie de revenir très vite pour explorer d’autres trésors de l’océan.

RESTAURANT CHEZ RAPHAËL CITE LACUSTRE DE GANVIE

Après une matinée captivante à explorer la célèbre cité lacustre de Ganvié, nous décidons de prolonger l’expérience avec un déjeuner sur place. Direction Chez Raphaël, l’un des rares restaurants de la ville flottante.

Dès notre arrivée, nous comprenons pourquoi cet établissement est incontournable. Plus qu’un simple restaurant, Chez Raphaël est un véritable point de passage pour les visiteurs de Ganvié. L’endroit dispose d’une terrasse avec une vue superbe sur la cité lacustre, ce qui en fait un lieu idéal pour se poser et admirer le ballet des pirogues sur l’eau. Le restaurant propose aussi une petite boutique avec quelques souvenirs et objets artisanaux. Malheureusement, les prix y sont assez prohibitifs, ce qui limite un peu l’envie de ramener un souvenir de cette escale.

Côté cuisine, il ne faut pas s’attendre à un repas gastronomique, mais ce n’est pas non plus la raison principale pour laquelle on vient à Ganvié. Le menu est très restreint, avec deux options principales : un poulet bicyclette, une spécialité locale dont la chair est plus ferme et le goût plus prononcé, heureusement servi en portion généreuse, et un filet de poisson séché, probablement du capitaine ou du tilapia, accompagné simplement. L’ensemble reste correct, mais rien d’exceptionnel. On mange surtout pour profiter du cadre et de l’ambiance unique du lieu.

Si l’expérience en vaut la peine pour la localisation et la vue, la note, en revanche, laisse un goût amer. 31 000 FCFA pour 4 personnes, boissons comprises, cela reste plutôt élevé pour le rapport qualité-prix. On a clairement l’impression de payer avant tout pour l’environnement et la rareté de l’offre.

Chez Raphaël reste un passage obligé pour déjeuner à Ganvié, mais il faut y aller en ayant conscience du rapport qualité-prix. On y vient avant tout pour le cadre et l’expérience unique de manger au cœur de la plus grande cité lacustre d’Afrique de l’Ouest.

RESTAURANT L’IMPREVU COTONOU

Après notre visite du Nouveau Marché Ganhi à Cotonou, nous nous dirigeons vers le restaurant L’Imprévu pour le déjeuner. Ce lieu nous a été recommandé par un couple de Belges, Michèle W., que nous avions rencontrés à Grand Popo. Ils ont entrepris un vaste projet de réinsertion pour des jeunes orphelins. Le restaurant se révèle être un endroit idéal pour un repas tranquille, offrant un décor chic et confortable, ainsi que des plats savoureux et bien préparés.

Nous choisissons une délicieuse escalope milanaise accompagnée de tagliatelles, des raviolis au bœuf faits maison, un bœuf bourguignon revisité au vin blanc avec des accents alsaciens, et un magret de canard à la mangue. Pour conclure ce repas, nous dégustons une crème brûlée et une mousse au chocolat, clôturant ainsi une expérience culinaire des plus satisfaisantes.

L’Imprévu est également une maison d’hôtes offrant des chambres confortables, un jardin paisible et un bar. Les clients apprécient la propreté des lieux, la qualité du service et la convivialité du personnel. Le restaurant propose une cuisine internationale variée, et le petit-déjeuner est souvent salué pour sa qualité. De plus, l’établissement offre des services tels que le transfert aéroport gratuit, ce qui est très apprécié des visiteurs.

Situé à proximité de l’Avenue Steinmetz, L’Imprévu est facilement accessible et constitue une halte idéale pour ceux qui souhaitent savourer une cuisine raffinée dans un cadre élégant à Cotonou.

RESTAURANT LE LIVINGSTONE COTONOU

Après cette pause revigorante en bord de mer, nous reprenons la route en direction de Cotonou pour le déjeuner. Une adresse nous a été chaudement recommandée : le Restaurant Le Livingstone. Intrigués par son nom évocateur, nous avons hâte de découvrir cet endroit qui semble prometteur.
À notre arrivée, nous découvrons une belle terrasse ombragée, à l’abri de la chaleur écrasante de la mi-journée. L’ambiance est à la fois décontractée et élégante, avec un service attentionné et un cadre soigné. Quelques habitués sont déjà installés, discutant autour de plats appétissants, ce qui est toujours bon signe.
La carte, variée et alléchante, met à l’honneur des spécialités locales et des plats d’inspiration européenne. Après quelques hésitations tant tout donne envie, nous faisons nos choix :
Des brochettes mixtes, généreusement servies et parfaitement grillées, mêlant tendreté et saveurs épicées.
Un filet de bœuf sauce provençale, tendre à souhait, nappé d’une sauce aux herbes aromatiques qui sublime la viande.
Des lasagnes de bœuf, gratinées à la perfection, riches en goût et en textures fondantes.
Une pizza maison, croustillante à l’extérieur et moelleuse à l’intérieur, avec une garniture savoureuse et bien équilibrée. À la première bouchée, nous sommes unanimes : c’est la meilleure pizza du Bénin, sans aucun doute !
Le tout est accompagné d’un service impeccable et d’une atmosphère conviviale qui nous donne envie de prolonger ce moment de plaisir. Entre la qualité des plats et le charme du lieu,

NOS REPAS DANS LA VILLA CHEZ MARCEL A HEVIER REGION ATLANTIQUE BENIN

Dans la Villa chez Marcel à Hévier, nous avons profité pleinement des installations modernes de la cuisine, véritables complices de nos envies culinaires. Nous avons été charmés par l’élégance des verres assortis, la variété des assiettes et la qualité des équipements mis à notre disposition. La cuisine, équipée d’un air fryer, d’une table de cuisson performante et d’un four micro-ondes dernier cri, nous a permis de laisser libre cours à notre créativité. Il manquait certes un barbecue, mais cela ne nous a pas posé le moindre problème, car nous en avions fait fabriquer un au Maroc, qui nous sert fidèlement lors de nos grillades.
Ce cadre idéal nous a donné l’occasion de concocter un festin digne des plus grands banquets. Nous nous sommes régalés de gambas sous toutes leurs formes, qu’elles fussent grillées au beurre, ail, citron et persil ou mijotées dans un court bouillon épicé qui en relevait toutes les nuances.

Le poulet basquaise aux couleurs chatoyantes, la charcuterie fine, et un assortiment de fruits frais – mangue, papaye, ananas et melon – ont apporté une touche de douceur à notre repas. Nous avons également savouré une ratatouille mijotée à la perfection, des magrets de canard sublimés par des échalotes et des oranges, un taboulé rafraîchissant, ainsi que des brochettes de dinde, des kebabs de bœuf aux légumes, des saucisses délicatement grillées au barbecue, accompagnés d’un riz frit aux œufs brouillés. Pour varier les plaisirs, des brochettes de thon rouge à la banane, du poisson en papillote cuit au barbecue, des brochettes de bœuf aux légumes et une salade de gambas aux avocats et à la mangue ont complété ce véritable tour de force culinaire.
La qualité de ces mets est le fruit d’une sélection rigoureuse de nos ingrédients, achetés dans divers lieux de confiance. Les poissons, d’une fraîcheur incomparable, nous ont été dénichés au marché aux poissons de Cotonou, où l’ambiance vivante et les étals colorés révèlent l’authenticité des produits de la mer. Nous avons même eu le plaisir de découvrir le Nouveau marché Ganhi de Cotonou, un espace moderne et animé, où les pêcheurs locaux offrent leurs prises du jour avec fierté et passion. Pour ce qui est des viandes et de la charcuterie, nous avons fait nos emplettes dans les magasins Super U, idéalement situés à proximité de l’aéroport et réputés pour leur assortiment complet et leur qualité irréprochable. Nous avons aussi exploré le Super U d’Abomey, où la diversité et l’authenticité des produits nous ont conquis. Quant aux légumes, ils proviennent principalement des petits marchés locaux, véritables cavernes d’abondance où les producteurs, attentifs à la fraîcheur et à la saveur, nous offrent le meilleur de leurs récoltes.
Dans cette atmosphère conviviale, la cuisine de la Villa chez Marcel s’est transformée en un véritable théâtre culinaire. Chaque plat préparé et partagé témoignait d’une synergie entre tradition et modernité, entre passion et savoir-faire. Nous avons savouré chaque instant de ce repas, mêlant anecdotes, échanges et éclats de rire, et nous en gardons le souvenir comme d’un moment de pure convivialité et de plaisir gustatif partagé.

LES LOGEMENTS

APPARTEMENT EN RESIDENCE CHEZ GABIN

Pour notre séjour à Abomey-Calavi, nous avons opté pour un appartement en résidence, un choix qui s’est avéré parfait pour nos besoins en famille. Comme nous en avions déjà discuté, ce type d’hébergement offre tellement d’avantages par rapport aux hôtels. Nous avons enfin trouvé un espace où nous pouvons vivre ensemble sans être entassés dans des chambres souvent trop petites et mal adaptées à notre quotidien. Ici, nous avons de la place pour respirer, pour travailler, et surtout pour partager des moments en famille sans contraintes.

L’appartement est situé au deuxième étage d’une résidence calme et bien entretenue. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par son emplacement stratégique, à proximité des commodités tout en restant dans un cadre paisible. Mais ce qui nous a vraiment conquis, c’est la piscine sur le toit, entièrement à notre disposition. Imaginez : un espace rien que pour nous, où nous pouvons nous détendre, prendre un bain de soleil ou simplement profiter de la vue en fin de journée. C’est un luxe que nous n’aurions pas eu dans un hôtel classique.

À l’intérieur, l’appartement est spacieux et bien aménagé. Le grand salon est un vrai cocon de confort, avec un canapé moelleux où nous aimons nous installer pour regarder des films grâce à l’abonnement Canal+. La cuisine est équipée de l’essentiel, ce qui nous permet de préparer nos propres repas. Cuisiner ensemble est devenu un vrai plaisir, une façon de retrouver des habitudes que nous avions un peu perdues. Le matin, nous prenons notre petit-déjeuner sur la terrasse, profitant de la fraîcheur relative avant que la chaleur ne s’installe. C’est un moment de calme et de complicité que nous apprécions particulièrement.

Les deux chambres sont spacieuses et bien agencées, même si nous aurions aimé des lits un peu plus larges pour encore plus de confort. Les deux salles de bains sont fonctionnelles, avec de l’eau chaude et une pression correcte, ce qui rend les douches agréables et pratiques au quotidien. La climatisation, quant à elle, est un vrai atout, surtout pendant les heures les plus chaudes de la journée. Elle nous permet de maintenir une température agréable à l’intérieur, que ce soit pour travailler, se reposer ou simplement passer du temps ensemble.

Il y a tout de même quelques petits détails qui pourraient être améliorés. Par exemple, la cuisine manque un peu de vaisselle, ce qui nous oblige à faire preuve d’ingéniosité pour préparer et servir nos repas. Nous avons aussi remarqué que les lits, bien que confortables, pourraient être plus larges pour un sommeil encore plus reposant. Mais ce ne sont que des détails mineurs dans l’ensemble, car le confort et la fonctionnalité de l’appartement répondent largement à nos attentes.

Ce qui nous plaît surtout, c’est la liberté que cet hébergement nous offre. Nous ne sommes plus contraints par les horaires des restaurants d’hôtel ou par l’espace limité d’une chambre. Ici, nous pouvons vivre à notre rythme, cuisiner ce que nous voulons, et surtout, passer du temps ensemble sans être gênés par le manque d’intimité. C’est un vrai bonheur de se réunir autour d’un bon repas préparé maison, de discuter, de rire, et de créer des souvenirs en famille.

En résumé, cet appartement en résidence est bien plus qu’un simple lieu de séjour : c’est un espace de vie qui nous ressemble. Il nous permet de concilier confort, convivialité et liberté, tout en nous offrant des petits luxes comme la piscine privative ou la terrasse avec vue. Nous nous sentons chez nous ici, et c’est exactement ce que nous recherchions pour ce séjour à Abomey-Calavi.

HOTEL RESIDENCE MARYHOUSE

ITINERAIRE

Pour notre dernière nuit à Cotonou avant de prendre la route vers Grand-Popo, nous avons choisi de séjourner à la Résidence MaryHouse, une adresse recommandée pour son ambiance chaleureuse, son cadre agréable et ses équipements pratiques. Située dans une petite rue à proximité de l’aéroport, l’ensemble est sécurisé, et le personnel s’est montré accueillant dès notre arrivée. Les prix sont abordables, avec un appartement de deux chambres, climatisé et équipé d’une télévision avec chaînes internationales et d’une cuisine, proposé à 23 500 FCFA, petit-déjeuner inclus. Bien que les chambres soient simples, elles sont suffisantes pour une nuit avant de rejoindre Grand-Popo.

Dès notre arrivée, nous avons été frappés par l’accueil convivial et personnalisé du personnel. La résidence, de taille modeste, dégage une atmosphère intimiste et familiale, loin des grands complexes impersonnels. La décoration, soignée et élégante, mêle des touches modernes à des éléments traditionnels béninois, créant un équilibre harmonieux entre confort et authenticité.

Nous avons réservé un appartement une chambre avec salon, parfait pour nous reposer avant notre départ. L’appartement était spacieux, lumineux et entièrement équipé pour un séjour confortable. La cuisine entièrement équipée nous a permis de préparer nos petits plats, tandis que le salon avec sa télévision par satellite à écran plat était un espace idéal pour se détendre. La connexion Wi-Fi gratuite, plutot efficace et fiable, a été un vrai plus pour rester connectés. La chambre, avec son lit confortable et ses draps frais, promettait une nuit de sommeil réparateur, et la salle de bains moderne, équipée d’une douche spacieuse, a complété notre confort.

Le petit-déjeuner continental, servi chaque matin, était un vrai régal. Entre les fruits frais, les pâtisseries maison et les spécialités locales, nous avons été comblés. Le restaurant sur place propose également une cuisine africaine savoureuse, parfaite pour ceux qui souhaitent découvrir les saveurs du Bénin sans quitter l’établissement.

Ce lieu est également un point de rencontre pour les grands voyageurs. Nous avons eu le plaisir d’échanger avec des motards allemands, partageant nos parcours et projets. Ces discussions ont été l’occasion d’aborder des sujets essentiels, notamment la traversée du Nigéria et le passage de la frontière camerounaise, des préoccupations majeures pour nous. Les conseils recueillis ont été précieux, notamment sur les itinéraires à privilégier et les zones à éviter. Par exemple, il est souvent recommandé de passer par le nord du Nigéria, où les routes sont sécurisées et en bon état, plutôt que par le sud, qui peut être plus problématique, surtout en saison des pluies.

Ces échanges ont renforcé notre préparation et notre confiance pour la suite de notre voyage, en nous permettant d’anticiper les défis potentiels liés à ces traversées.

En résumé, la Résidence MaryHouse a été une excellente étape pour clôturer notre séjour à Cotonou. Avec ses appartements bien équipés, son emplacement pratique, ses équipements de qualité et son personnel attentionné, nous nous sommes sentis comme à la maison. Les clients sur Booking.com lui donnent une note de 8,5 sur 10, et nous comprenons pourquoi : propreté, confort et gentillesse sont au rendez-vous.

Si vous cherchez une adresse cosy et authentique pour un séjour à Cotonou, que ce soit pour affaires ou pour le plaisir, n’hésitez pas à réserver à la Résidence MaryHouse. Une belle découverte qui nous a donné envie de revenir !

Coordonnées :

  • Adresse : Rue 12.320, Aïbatin, Cotonou, Bénin

  • Téléphone : +229 57-57-57-44

  • Site officiel :

VILLA 3 CHAMBRES AVEC PISCINE ET JACUZZI CHEZ MARCEL – AIRBNB

Après Grand-Popo, nous nous installons à Hévier, près d’Abomey-Calavi, un emplacement stratégique qui nous permet de rejoindre facilement Ouidah, la route des plages ou encore le centre de Cotonou.

Nous logeons dans la villa de Marcel, une petite maison confortable et bien pensée. Elle dispose de trois chambres, dont une suite parentale, ainsi qu’un grand espace de vie ouvert sur une cuisine très bien équipée : four, micro-ondes, plaques de cuisson et même un lave-vaisselle, un vrai plus ! Toutes les pièces sont climatisées et ventilées, offrant un bon confort malgré la chaleur ambiante.

L’extérieur est plutôt petit, mais il a l’avantage de comporter une petite piscine agréable, parfaite pour se rafraîchir après une journée d’exploration. Niveau budget, il faut compter un peu moins de 50 € la nuit, auxquels s’ajoutent les frais d’électricité.

Un bon pied-à-terre pour rayonner dans la région !

LES LIENS