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Le Caire , la Mère du Monde- EGYPTE

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Nous sommes arrivés au Caire, une ville tentaculaire où l’effervescence de la vie urbaine se mêle à une histoire millénaire. Dès que nous avons posé le pied hors de l’avion, nous avons été frappés par la densité humaine qui caractérise cette métropole grouillante et polluée, où près de 18 millions d’habitants cohabitent dans un espace toujours plus restreint. La chaleur accablante de l’été se fait sentir immédiatement, tandis que la cacophonie des klaxons et le vrombissement incessant des moteurs créent une symphonie étourdissante.

La ville, écrasée par son propre poids, se dresse comme un monstre urbain, hérissé de gratte-ciel et de minarets, où chaque centimètre carré est disputé par la pression démographique. Le défi pour les autorités est immense, alors que la population ne cesse de croître et que la circulation devient un ballet mécanique impétueux et anarchique, où la vitesse semble être la seule règle. Le brouillard marron des soirs d’automne ajoute une couche de mystère à cette cité déjà énigmatique.

Pourtant, au cœur de ce chaos apparent, on découvre un charme insoupçonné. L’anarchie de la ville, loin de rebuter, devient une part essentielle de son attrait. Une fois immergé dans l’activité frénétique du Caire, on s’adapte peu à peu à son rythme effréné, savourant chaque instant de grâce volé au tumulte ambiant.

Les contrastes sociaux sont frappants : la richesse et la pauvreté se côtoient sans complexe, formant des bulles sociales qui se croisent sans jamais vraiment se rencontrer. Certains mènent un train de vie comparable à celui des grandes métropoles occidentales, tandis que d’autres survivent dans des conditions précaires, souvent sans accès à l’eau courante ou à des infrastructures de base.

Le métro du Caire illustre parfaitement cette juxtaposition : il est un microcosme où se mêlent étudiants, employés aux salaires modestes, mais rarement les classes aisées. C’est dans cette coexistence, parfois invisible, que réside l’un des aspects les plus saisissants du Caire moderne.

Alors que nous approchons de notre hôtel, une oasis de calme dans cette mer de mouvements, nous ressentons déjà l’excitation de l’aventure qui s’annonce. Le Caire, avec ses contradictions et ses mystères, nous ouvre les bras, prêt à être exploré.

LES PYRAMIDES DE GYSEH – LE CAIRE

Après un délicieux petit déjeuner sur la terrasse du Glamour Pyramid Hotel, nous nous mettons en route à pied pour rejoindre le site des pyramides, situé à un peu plus d’un kilomètre. La promenade est agréable, et l’excitation monte à mesure que les majestueuses pyramides se dessinent de plus en plus près devant nous. En chemin, nous croisons Saber, un guide local sympathique, qui nous aborde avec un sourire chaleureux et nous propose une expérience unique : un grand tour des pyramides à cheval.

Nous hésitons un instant, car nous avions initialement prévu de faire la visite à pied, mais l’idée d’explorer le site à cheval nous séduit rapidement. Saber nous explique que cette balade offre une perspective différente et permet d’apprécier pleinement l’immensité du plateau de Gizeh. Il nous rassure aussi sur la sécurité et le confort de ses chevaux, bien entraînés pour ce genre de visite.

Avant de nous lancer, nous négocions avec lui un tarif pour notre groupe de quatre. Le tarif officiel affiché à l’intérieur du site est de 500 EGP par personne et par heure, mais Saber nous assure qu’il est possible de négocier ce prix à la baisse. Après quelques échanges amicaux et un jeu de négociation typique de l’Égypte, nous parvenons à un accord raisonnable qui convient à tout le monde. Saber se montre flexible et ouvert, nous laissant le sentiment d’avoir fait une bonne affaire.

Notre aventure prend alors une tournure encore plus excitante. Nous montons à cheval, guidés par Saber, et commençons notre visite grandiose du site des pyramides. La sensation de liberté, le vent chaud du désert et la vue imprenable sur ces monuments millénaires nous transportent littéralement dans le temps. Nous savons déjà que cette journée sera inoubliable.

ITINERAIRE A PIEDS à cheval ou à dos de dromadaire

Les pyramides, situées sur le plateau de Gizeh à environ 18 kilomètres du Caire, sont non seulement les monuments les plus visités d’Égypte, mais aussi parmi les plus anciens du monde. Érigées sous les ordres de pharaons de différentes dynasties, ces majestueuses constructions funéraires symbolisent à la fois le pouvoir, la foi et l’ingéniosité de l’Égypte ancienne.

4/9 LES PYRAMIDES DE SAQQARAH – LE CAIRE

Aujourd’hui, pour notre deuxième journée au Caire, nous partons à la découverte des pyramides de Saqqarah, un site incontournable qui nous plonge au cœur de l’Égypte ancienne. Située au sud du Caire, cette vaste zone archéologique était autrefois la nécropole la plus importante de Memphis, perdurant jusqu’à l’ère chrétienne. Dès notre arrivée, nous ressentons l’importance historique de ce lieu, véritable témoignage impressionnant de la grandeur de cette civilisation.

Au centre de Saqqarah, la pyramide à degrés de Djéser se dresse fièrement, monument emblématique de la région. Construite sous le règne du pharaon Djéser de la IIIe dynastie, vers 2630 avant notre ère, elle est l’œuvre du célèbre architecte Imhotep, considéré comme le premier architecte de l’histoire. Sa structure unique en son genre, composée de six mastabas superposés, marque un tournant décisif dans l’architecture funéraire égyptienne. Mesurant 140 mètres de long, 118 mètres de large et 60 mètres de haut, elle est constituée de petits blocs de calcaire, une technique de construction innovante pour l’époque. On se tient devant la toute première pyramide de l’histoire, et on ne peut s’empêcher d’admirer ce chef-d’œuvre qui a servi de modèle aux futures pyramides, dont celles de Gizeh.

Nous poursuivons notre exploration au-delà de la pyramide de Djéser, déambulant parmi les autres monuments fascinants que Saqqarah a à offrir. Cette nécropole abrite non seulement des pyramides plus petites, mais aussi des tombeaux de nobles et de souverains prestigieux. Nous découvrons les tombes de Mereruka, Kagemni, Ankhmahor, Idut et Ti, chacun de ces sites étant une véritable plongée dans le passé, avec des fresques et des sculptures qui racontent la vie quotidienne et les croyances de l’époque.

Enfin, après avoir exploré ces merveilles, nous levons les yeux et contemplons la vue panoramique sur le désert environnant. Le contraste entre les structures millénaires de Saqqarah et l’immensité du désert qui s’étend à perte de vue est tout simplement saisissant. Cette journée à Saqqarah est une aventure inoubliable, une plongée dans l’histoire qui nous remplit d’émerveillement. Nous repartons, profondément marqués par la grandeur de l’Égypte ancienne, impatients de poursuivre notre découverte du Caire et de ses trésors.

ITINERAIRE

Laisse les valises à l’hôtel et demander à pouvoir les reprendre en fin d’après-midi; Organiser transfert aéroport également

COMPLEXE FUNERAIRE DE DJOSER

Nous entamons notre exploration du complexe funéraire de Djoser à Saqqarah, un lieu chargé d’histoire et d’innovations architecturales. Ce site emblématique est marqué par la pyramide à degrés, véritable chef-d’œuvre qui représente une étape cruciale dans l’évolution des pyramides égyptiennes.

Conçue et réalisée par Imhotep, le brillant vizir et architecte du roi Djoser, cette structure monumentale est souvent considérée comme l’ancêtre de toutes les pyramides. Initialement, la pyramide mesurait environ 10 mètres de hauteur, entourée d’une vaste esplanade rectangulaire, elle-même ceinte d’un mur de calcaire finement taillé. L’entrée principale, unique en son genre, ouvre sur une étroite allée bordée de quarante colonnes fasciculées, symbolisant l’union des deux royaumes de Haute et Basse-Égypte.

Imhotep a fait preuve d’une innovation remarquable en choisissant la pierre plutôt que la brique pour la construction de la pyramide, garantissant ainsi sa durabilité. Au fil du temps, cette structure a évolué, passant d’un simple mastaba carré à une imposante pyramide à six degrés, telle que nous la découvrons aujourd’hui.

Le complexe funéraire s’étend sur environ 15 hectares, une superficie comparable à celle d’une grande ville de l’époque. Il reflète la grandeur du roi Djoser et le génie d’Imhotep, dont l’œuvre a traversé les millénaires.

En poursuivant notre visite, nous arrivons au serdab, une petite cellule située à l’angle nord-est de la pyramide. Ce sanctuaire abrite une statue du roi Djoser, dont le regard perçant, visible à travers deux trous circulaires, semble scruter l’éternité. L’original de cette statue repose au musée du Caire, tandis qu’une fidèle réplique veille ici sur le site. Juste derrière le serdab se trouve l’entrée de la tombe royale, un puits de 28 mètres de profondeur, inaccessible au public mais dont la présence ajoute une dimension mystique à l’ensemble.

Plus au sud-est du complexe, nous découvrons les édifices annexes, partiellement restaurés. Bien qu’ils soient de moindre envergure, ces structures révèlent une grande maîtrise dans l’art de l’assemblage et de la décoration.

Enfin, à l’extrême sud du complexe, un puits profond de 28 mètres et large de 7 mètres abrite un tombeau plus petit, conçu pour accueillir les vases canopes contenant les viscères du roi. Ce tombeau, fidèle réplique de celui de Djoser, témoigne des pratiques funéraires sophistiquées de l’époque.

Cette visite du complexe de Djoser nous plonge au cœur des débuts de l’architecture monumentale égyptienne, où chaque pierre, chaque structure, raconte une histoire de pouvoir, de croyance et d’éternité.

MASTABA DE TI

Nous poursuivons notre exploration de Saqqarah en nous dirigeant vers la mastaba de Ti, un véritable chef-d’œuvre de l’art du bas-relief dans l’Égypte ancienne. Ce tombeau, construit pour Ti, un haut fonctionnaire sous les règnes des pharaons de la Ve dynastie (vers 2400 av. J.-C.), est l’un des mieux conservés et les plus ornés de Saqqarah. Si vous deviez choisir un seul mastaba à visiter, ce devrait être celui-ci.

En approchant du mastaba, on est immédiatement frappé par la simplicité extérieure de cette structure en forme de banc, qui contraste avec la richesse de son intérieur. Le mot « mastaba » signifie « banc » en arabe, et ce type de tombeau tire son nom de sa forme rectangulaire et plate, qui ressemble effectivement à un banc de pierre massif.

Le mastaba de Ti est particulièrement remarquable pour ses inscriptions et ses bas-reliefs d’une finesse exceptionnelle, qui témoignent du statut élevé de Ti à la cour du roi. Occupant le poste de Directeur des coiffeurs de la Grande Maison, Ti était un proche du souverain, ce qui se reflète dans la splendeur des scènes gravées sur les murs. Ces bas-reliefs racontent la vie quotidienne en Égypte il y a plus de quatre millénaires, illustrant la chasse, la pêche, la navigation sur le Nil, et les activités agricoles, où les ouvriers labourent les champs et récoltent le grain.

L’une des scènes les plus célèbres de la mastaba représente la construction d’une barque en papyrus, une activité essentielle dans l’économie de l’époque. Les détails finement ciselés montrent la précision et le soin apportés à chaque étape de la construction, reflétant l’importance de cette activité pour la société égyptienne.

En pénétrant plus profondément dans le mastaba, nous découvrons le serdab, bien qu’il ne contienne plus la statue originale de Ti, désormais conservée au musée du Caire. Ce petit sanctuaire offre un aperçu de la vie et de la fonction de cet homme important. En face du serdab se trouve la chapelle principale, où nous sommes émerveillés par la composition délicate de roseaux et de papyrus, une véritable démonstration de l’art et de l’artisanat égyptiens. Cette chapelle est un exemple remarquable du talent des artistes de l’époque et mérite une attention particulière.

Au fond du mastaba, nous trouvons la chambre funéraire, où reposait autrefois le sarcophage de Ti. Bien que ce dernier ait disparu au fil des siècles, l’atmosphère sacrée du lieu reste palpable. Les murs de la chambre sont ornés de textes et de prières destinés à protéger le défunt et à guider son âme dans l’au-delà.

Visiter la mastaba de Ti, c’est plonger dans l’univers des anciens Égyptiens, découvrir leurs croyances, leurs modes de vie, et leur souci du détail dans l’accomplissement de leurs rituels funéraires. Ce lieu chargé d’histoire nous rappelle à quel point la quête de l’immortalité et le culte des morts étaient centraux dans la civilisation égyptienne.

MUSEE DE SITE IMHOTEP

Nous poursuivons notre exploration de Saqqarah en nous dirigeant vers le musée de site Imhotep, une étape incontournable pour approfondir notre compréhension de l’histoire et de l’architecture de cette nécropole légendaire. Inauguré en avril 2006 par les premières dames d’Égypte et de France, ce musée novateur est le premier du genre, entièrement consacré au site de Saqqarah, à l’architecte légendaire Imhotep, qui a érigé la pyramide à degrés, et à l’archéologue français Jean-Philippe Lauer, dont la vie entière a été dédiée aux fouilles de Saqqarah.

Dès l’entrée dans la première salle, une sorte de pronaos du musée, le visiteur est accueilli par une imposante statue du roi Djoser, montée sur un piédestal où le nom de son architecte, Imhotep, est gravé en hiéroglyphes. Cette première salle propose également un film de 10 minutes retraçant l’histoire fascinante du site et de la première pyramide érigée en pierres vers 2700 av. J.-C. par Imhotep. Cet homme polyvalent était non seulement un architecte de génie, mais aussi un vizir, un médecin, et le grand prêtre de Râ à Héliopolis.

Au cœur de la salle principale du musée, les visiteurs peuvent admirer une remarquable reconstruction d’un mur du palais symbolique de Djoser. Ce mur, composé de briques en céramique à glaçure bleue, est une véritable œuvre d’art qui témoigne de l’élégance et de la sophistication de l’architecture de l’époque. Ces briques ont même inspiré les architectes de la station de métro Vaneau à Paris, où des éléments similaires ont été reproduits.

Dans cette même salle, une tombe reconstituée, typique de celles que l’on peut découvrir à Saqqarah, attire l’attention des visiteurs. Au centre, la momie de Mesenra (2297-2292 av. J.-C.) offre un aperçu fascinant des rites funéraires de l’Égypte ancienne. On peut également y contempler une statue miniature d’Imhotep, ainsi que les imposants pieds d’une statue le représentant. Un harpon et son épieu richement décoré de serpents ajoutent une touche supplémentaire d’intérêt à cette collection impressionnante.

La galerie de droite, consacrée aux « Missions de Saqqarah », présente une variété d’objets fascinants découverts lors des fouilles archéologiques. Parmi ces trésors, un berceau couvert d’or datant de la XXXe dynastie, des instruments chirurgicaux anciens, et une collection d’objets cosmétiques captivent l’attention. La statue du prêtre Akjéma, exposée ici, se distingue par la délicatesse de son visage, en particulier la fine moustache, une caractéristique encore présente chez certains jeunes Égyptiens aujourd’hui. Le pagne de lin, sculpté avec deux reliefs distincts – l’un lisse et l’autre plus texturé – témoigne du savoir-faire artistique exceptionnel de l’époque.

Dans la galerie de gauche, les visiteurs peuvent admirer une élégante statue de calcaire représentant le scribe Ptahcheses. Cette œuvre se distingue par ses muscles saillants, sa carnation éclatante, et la toque en paille tressée portée par la figure. Un bas-relief polychrome des têtes d’Hathor et d’Amkhesempa impressionne par la finesse de ses détails, notamment la délicatesse du bec de vautour représenté. On y trouve également une collection de masses d’arme en calcaire de la période de Téti, offrant un aperçu de l’artisanat militaire de l’Égypte ancienne. Le masque de la momie de Senar, avec son expression empreinte de tendresse et de tristesse, capte immédiatement le regard.

Enfin, avant de quitter le musée, les visiteurs peuvent découvrir une reconstitution de la bibliothèque de Jean-Philippe Lauer, un espace ouvert au public qui témoigne de l’immense contribution de cet archéologue à notre compréhension de Saqqarah. À quelques centaines de mètres du musée, les chantiers de fouilles français poursuivent d’ailleurs son œuvre, perpétuant ainsi son héritage.

Le musée de site Imhotep n’est pas simplement un lieu d’exposition d’artefacts ; il est une immersion complète dans l’histoire, l’art, et la culture de l’Égypte ancienne. En sortant, nous avons une perspective enrichie et un respect profond pour cette civilisation qui a tant influencé l’histoire humaine, tout en étant mieux préparés pour poursuivre notre exploration de Saqqarah, avec à l’esprit l’œuvre visionnaire d’Imhotep et l’importance de ce site dans l’histoire égyptienne.

MASTABA D’IDOUT

Nous continuons notre visite de Saqqarah en nous dirigeant vers le mastaba d’Idout, un monument remarquable de la nécropole. Construit à l’origine par le vizir Ihy sous le règne du roi Ounas, ce mastaba a ensuite été approprié par la princesse Sech-Sechet, également connue sous le nom d’Idout. Ce tombeau, considéré comme l’un des plus finement travaillés de Saqqarah, se compose de dix pièces, dont cinq sont ornées de décorations murales, tandis que les autres étaient probablement utilisées comme espaces de stockage.

En pénétrant dans le mastaba d’Idout, nous découvrons une richesse d’art et de détails qui témoigne du statut élevé de ses occupants. L’intérieur du tombeau est célèbre pour ses fresques murales remarquables, qui mettent en avant des éléments aquatiques. Les représentations détaillées incluent des scènes de chasse à l’hippopotame, de pêche à la ligne et au filet, ainsi que des images de diverses espèces de poissons. Ces œuvres, d’une finesse exceptionnelle, illustrent non seulement la maîtrise artistique des anciens Égyptiens mais aussi l’importance des activités aquatiques dans la vie quotidienne et dans les rituels funéraires.

Les scènes de chasse et de pêche, minutieusement gravées et peintes, ne se contentent pas de dépeindre des activités réelles, mais aussi de refléter les croyances et les symboles associés à ces pratiques dans le contexte de la vie après la mort. Les bas-reliefs nous offrent un aperçu précieux des techniques de chasse et de pêche de l’époque, ainsi que des espèces de poissons qui peuplaient les eaux du Nil.

La chambre funéraire, bien que dépouillée aujourd’hui, conserve une atmosphère empreinte de solennité. Le sarcophage d’Idout, dont la partie inférieure est encore en place, est orné de motifs géométriques et d’inscriptions, témoignage de la richesse symbolique et spirituelle de la tombe.

En explorant le mastaba, nous découvrons également des inscriptions hiéroglyphiques qui renseignent sur le rôle d’Idout et ses contributions au royaume. Ces inscriptions, souvent accompagnées d’images de l’époque, fournissent des informations sur ses activités administratives et ses relations avec la famille royale.

Le mastaba d’Idout, avec ses bas-reliefs vibrants et ses fresques aquatiques, enrichit notre compréhension de la société égyptienne et de ses croyances. En nous immergeant dans ce lieu, nous apprécions non seulement les compétences artistiques des anciens Égyptiens mais aussi leur vision complexe et profondément religieuse de l’après-vie. Ce site nous offre une vue poignante sur la vie d’un haut fonctionnaire de l’Ancien Empire, nous permettant d’établir une connexion profonde avec le passé.

MASTABA D’OUNAS ET DE TETI

Nous poursuivons notre visite de Saqqarah en nous dirigeant vers les pyramides d’Ounas et de Téti, datant des Ve et VIe dynasties. Bien que ces pyramides présentent aujourd’hui un aspect extérieur dégradé, elles conservent un grand intérêt historique. Leurs murs, couverts de hiéroglyphes, offrent un aperçu fascinant des croyances et des rituels funéraires de l’époque, représentant les premiers textes jamais inscrits dans des pyramides. En entrant dans la chambre funéraire de la pyramide d’Ounas, nous découvrons un sarcophage massif en basalte noir, toujours en place sous un plafond orné de motifs étoilés.

Ces pyramides, plus modestes en taille que leurs prédécesseures, illustrent la période de déclin de la forme pyramidale pour les complexes funéraires. Les attaques répétées de pilleurs sur les pyramides antérieures ont conduit à la construction de structures plus petites et moins durables. Cette évolution a finalement conduit à des complexes funéraires totalement différents, comme ceux de la Vallée des Rois à Louxor, où les tombes creusées dans la roche étaient préférées pour préserver les sépultures royales des pillages.

À proximité des pyramides d’Ounas et de Téti, nous découvrons trois tombes saïtes datant de 600 av. J.-C., reliées entre elles par un étroit tunnel. Ces tombes sont particulièrement impressionnantes, et la tombe du milieu est d’un grand intérêt. Elle a conservé un sarcophage magnifique en parfait état, accessible par un escalier en colimaçon descendant à 25 mètres de profondeur, marqué par un petit édifice en pierre à l’entrée.

En explorant ces sites, nous saisissons l’évolution des pratiques funéraires au fil des dynasties, et la manière dont les changements dans les méthodes de construction reflètent les défis et les besoins de chaque époque. Ces tombes et pyramides, malgré leur état actuel, témoignent de la richesse culturelle et religieuse de l’Égypte ancienne, nous offrant un aperçu précieux de l’histoire fascinante de cette grande civilisation.

MASTABA DE PTAH-HOTEP

Pour conclure notre visite de Saqqarah, nous nous dirigeons vers le mastaba de Ptah-Hotep, un petit mais charmant monument dédié à Ptahhotep l’Ancien, père d’Akhethotep I et grand-père de Ptahhotep II, tous deux associés au mastaba D64. Ptahhotep II est particulièrement célèbre pour avoir rédigé les célèbres maximes qui portent son nom, offrant des préceptes moraux et éthiques qui ont traversé les siècles.

Le mastaba de Ptah-Hotep se distingue par ses décorations murales et ses bas-reliefs détaillés, bien que l’ornementation du couloir soit restée inachevée. Ce détail offre une occasion précieuse de découvrir les techniques artistiques utilisées à l’époque. En observant ces travaux inachevés, nous avons un aperçu direct des méthodes de sculpture et de peinture employées par les artisans de l’Ancien Empire.

La petite chapelle située dans le mastaba est également un point d’intérêt majeur. Elle fournit des détails fascinants sur la vie et les croyances de Ptahhotep et de sa famille. Les sculptures et les inscriptions présentes dans cette chapelle ajoutent une dimension supplémentaire à notre compréhension des pratiques funéraires et des valeurs religieuses de l’époque.

En explorant le mastaba de Ptah-Hotep, nous découvrons un lieu empreint de l’élégance et de la sophistication caractéristiques de l’Ancien Empire égyptien. Les bas-reliefs, bien que partiellement achevés, témoignent de la richesse artistique et culturelle de l’époque. Ce monument, malgré sa taille modeste, offre un aperçu précieux de la vie quotidienne et des croyances des anciens Égyptiens, tout en nous permettant de conclure notre visite de Saqqarah sur une note profondément enrichissante.

DEJEUNER RESTAURANT BLUE LOTUS

Après avoir exploré les pyramides fascinantes de Saqqarah, nous ressentons le besoin de nous détendre et de savourer un bon repas. Nous faisons donc route vers le restaurant Blue Lotus, où nous avons prévu de déjeuner. Le contraste entre la chaleur du désert et l’atmosphère fraîche et accueillante du restaurant est immédiat. En entrant, nous sommes instantanément enveloppés par l’ambiance sereine du lieu, un véritable havre de paix après une matinée passée à découvrir les trésors antiques de Saqqarah.

Nous nous installons à une table près des grandes fenêtres, qui laissent entrer une lumière douce et naturelle. Le menu, une fusion entre la cuisine traditionnelle égyptienne et des plats modernes, nous met l’eau à la bouche. Pour commencer, nous optons pour une salade de quinoa aux herbes fraîches et une soupe de lentilles épicée, des choix légers qui apportent une sensation de fraîcheur après notre matinée sous le soleil.

En plat principal, nous choisissons un tajine de poulet au citron confit, accompagné de couscous et de légumes grillés. Le poulet est tendre et parfumé, chaque bouchée révélant un équilibre parfait entre le citron acidulé et les épices. Pour compléter notre repas, nous dégustons également un poisson grillé servi avec une sauce au tahini, dont les saveurs subtiles s’harmonisent à merveille avec la douceur des légumes rôtis.

Le service est impeccable, et l’atmosphère du restaurant nous permet de nous relaxer complètement, tout en appréciant la qualité des plats. Pour le dessert, nous ne résistons pas à l’appel d’une crème à la fleur d’oranger, légère et parfumée, accompagnée d’un thé à la menthe fraîchement infusé.

Ce déjeuner au Blue Lotus est un moment de pure détente, un délicieux interlude après notre immersion dans l’histoire égyptienne. En quittant le restaurant, nous nous sentons revitalisés et prêts à poursuivre notre découverte de l’Égypte, avec encore en tête les images des pyramides de Saqqarah et les saveurs de ce repas exceptionnel.

VOL LE CAIRE – LOUXOR

Voici les détails de votre vol :

– Compagnie aérienne : Air Cairo
– Numéro de vol : SM50
– Terminal de départ : Terminal 1, Aéroport International du Caire (CAI)
– Destination : Aéroport International de Luxor (LXR)
– Heure de départ : 18h00 le 4 septembre 2024
– Heure d’arrivée : 19h40 le 4 septembre 2024
– Classe : Économique (Y)
– Statut de réservation : OK
– Bagages : 1 pièce (1PC)
– Base tarifaire : YDOEG
– Durée du vol : 1 heure et 40 minutes

 

14/9 VOL LOUXOR – LE CAIRE

Voici les détails de votre vol de Luxor à l’aéroport international du Caire :

– Compagnie aérienne : Air Cairo
– Terminal : 1
– Vol : SM55
– Heure de départ : 18h20
– Date de départ : 14 septembre 2024
– Heure d’arrivée : 20h00
– Date d’arrivée : 14 septembre 2024
– Classe : Y (Économique)
– Bagages : 1 pièce
– Statut de réservation : OK
– Date limite de réservation : 14 septembre 2024
– Tarif : YDOEG
– Durée du vol : 1 heure et 40 minutes

Assurez-vous d’arriver à l’aéroport à l’avance pour effectuer les formalités d’enregistrement et de sécurité. Bon voyage !

TRANSFERT AEROPORT

Le samedi 14 septembre, après une journée bien remplie, notre vol MSC55 nous emmènera de l’aéroport international du Caire (CAI) à notre hôtel, le Marwa Palace.

Nous avons réservé un monospace pour ce transfert, pris en charge par Rimo Tours, ce qui est parfait pour transporter confortablement notre groupe de quatre personnes et nos bagages. Dès l’atterrissage, notre chauffeur nous attendra avec toutes les informations nécessaires pour nous conduire en toute sécurité à notre hôtel.

Ce service a été organisé à l’avance pour un tarif total de 14,07 €. Avec les coordonnées et les détails de la réservation à portée de main, nous pouvons modifier les informations si nécessaire ou ajouter un commentaire pour le chauffeur, comme demander une pancarte avec notre nom pour faciliter la rencontre. Tout est prévu pour que ce transfert se passe de manière fluide et sans stress.

DINER AU MARWA PALACE

Le samedi 14 septembre, nous prenons un vol depuis l’aéroport de Louxor à destination du Caire. Notre vol est prévu pour 18h20. Après une journée de découvertes et d’explorations à Louxor, nous nous rendons à l’aéroport pour notre départ.

Le vol, d’une durée d’environ une heure, nous permet de profiter une dernière fois de la vue sur les paysages égyptiens avant d’atterrir au Caire. Une fois arrivés à l’aéroport international du Caire, notre chauffeur de Rimo Tours nous attend pour nous conduire directement à notre hôtel, le **Marwa Palace**.

Après ce court trajet, nous arrivons à l’hôtel en début de soirée, où nous décidons de dîner sur place. Le restaurant du Marwa Palace nous accueille avec une atmosphère chaleureuse et un menu varié, parfait pour un repas après une journée de voyage. Nous optons pour des plats locaux, savoureux et réconfortants, avant de nous reposer en vue de nos prochaines aventures au Caire.

NUIT AU CAIRE

ITINERAIRE

15/9 LE CAIRE

ITINERAIRE

ITINERAIRE

De retour au Caire après un vol depuis Louxor, nous nous apprêtons à explorer la ville et ses innombrables trésors historiques. Notre première étape est la cathédrale copte Saint-Marc, un lieu emblématique de la communauté copte orthodoxe, riche en histoire et en spiritualité.

Ensuite, nous nous dirigeons vers Bab el-Nasr, l’une des portes monumentales du Caire médiéval, qui nous rappelle l’ancienne fortification de la ville. Non loin de là, le Sabil Ismail nous attend, un magnifique édifice ottoman qui servait autrefois de point d’eau pour les passants et de centre d’apprentissage coranique.

Le dédale animé de Khan el-Khalili nous plonge dans l’effervescence d’un souk séculaire, où l’on peut découvrir un artisanat local fascinant, des épices enivrantes et une multitude de souvenirs.

Nous poursuivons notre périple vers Bab Zoueila, une autre porte majestueuse qui marquait l’entrée sud de la ville et qui offre une vue panoramique impressionnante depuis ses tours. Ensuite, la mosquée et le palais El Ghouri nous dévoilent leur splendeur mamelouke, avec leurs dômes, minarets et cours ornées.

Le parc Al-Azhar, véritable poumon vert du Caire, nous offre une pause rafraîchissante au milieu de ses jardins luxuriants et de ses fontaines apaisantes. Nous poursuivons avec la mosquée Soliman Pacha, un chef-d’œuvre d’architecture ottomane, avant de rejoindre l’esplanade de la mosquée Mohamed Ali, perchée sur les hauteurs de la citadelle de Saladin.

Depuis cette esplanade, la vue sur le Caire est à couper le souffle, tandis que la citadelle elle-même nous transporte dans l’époque des croisades et des sultans. Enfin, notre journée se conclut par la visite de la mosquée Ibn Touloun, l’une des plus anciennes du Caire, avec son architecture sobre et imposante.

Un programme bien chargé en perspective, mais chaque site visité nous rapproche un peu plus de l’âme vibrante et de l’histoire millénaire du Caire.

CATHEDRALE COPTE SAINT MARC

Nous entamons notre exploration du Caire par une visite à la cathédrale copte orthodoxe Saint-Marc, un lieu emblématique pour la communauté copte. Inaugurée en 1968 par le patriarche Cyrille VI, cette cathédrale occupe une place de premier plan dans l’histoire et la spiritualité des chrétiens coptes d’Égypte. Elle a également été la résidence du regretté pape Chénouda III, dont le décès en mars 2012 a marqué la fin d’une ère pour la communauté.

L’intérieur de la cathédrale est une merveille d’architecture et d’art, mais ce sont surtout les vitraux conçus par Isaac Fanous qui retiennent notre attention. Fanous, l’un des maîtres verriers les plus influents du XXe siècle, a laissé un héritage artistique inestimable dans ces vitraux, qui captent la lumière de manière à illuminer l’espace sacré de couleurs vibrantes et spirituelles.

En plus de sa beauté architecturale, la cathédrale abrite les précieuses reliques de saint Marc, restituées aux coptes d’Égypte par le pape Paul VI, renforçant encore son importance spirituelle. Toutefois, les événements tragiques du 11 décembre 2016, qui ont ébranlé la communauté, ont conduit à un renforcement des mesures de sécurité autour de la cathédrale. Malgré ces précautions, Saint-Marc demeure un lieu de culte et de recueillement profondément respecté, ainsi qu’un site d’intérêt culturel et artistique incontournable pour tous les visiteurs.

Cette première étape de notre voyage au Caire nous plonge dans la richesse spirituelle et historique de la communauté copte, nous offrant un aperçu touchant de sa résilience et de sa foi.

MOSQUEE IBN TOULOUN

Nous arrivons à notre dernière étape : la mosquée Ibn Touloun, une des plus anciennes et des plus vastes d’Égypte, couvrant une superficie impressionnante de 26 000 mètres carrés. Érigée entre 876 et 879, elle joue un rôle significatif dans l’histoire du Caire. Sa position surélevée la protège des crues du Nil, et son enceinte massive en briques la préserve des regards extérieurs.

En approchant de la mosquée, son apparence imposante se détache d’une route moins fréquentée. En franchissant la double enceinte et les lourdes portes en bois, vous êtes immédiatement accueilli par la simplicité et la majesté de son architecture. L’atmosphère de calme et de sérénité qui règne à l’intérieur contraste avec la rudesse des environs extérieurs.

La cour intérieure, parfaitement carrée, est entourée de portiques à deux nefs, tandis que la salle de prière se compose de cinq nefs. Les arcades sont ornées de motifs floraux et de versets coraniques, ajoutant une touche de raffinement à l’ensemble. Au centre de la cour se dresse une fontaine en pierre, essentielle pour les ablutions des fidèles, illustrant l’harmonie entre fonctionnalité et spiritualité.

Le minaret de la mosquée, inspiré par celui de Samarra en Irak, est accessible par un escalier en colimaçon, un détail unique en Égypte. En explorant le site, vous aurez l’occasion d’admirer la chaire et le mihrab, qui renforcent la dimension spirituelle de cet édifice remarquable.

La Mosquée Ibn Touloun, par sa grandeur et son atmosphère inspirante, constitue un point culminant de notre exploration du Caire, offrant une profonde impression de la richesse architecturale et historique de la ville.

CITADELLE SALADIN

En poursuivant notre exploration, nous découvrons la Citadelle de Saladin, une imposante forteresse érigée entre 1176 et 1207 par le célèbre souverain ayyoubide Saladin. Conçue initialement pour contrer les croisés et affirmer la suprématie de son armée sur les quartiers environnants de Foustat, d’Ibn Tulun et d’El-Qahira, cette citadelle a joué un rôle stratégique crucial dans l’histoire du Caire.

Au fil des siècles, les Mamelouks ont pris possession de la citadelle, y établissant leurs quartiers ainsi qu’un palais et divers édifices fonctionnels. Ils ont également construit un aqueduc impressionnant, reliant le Nil à la citadelle, dont une grande partie est encore visible aujourd’hui, s’étendant sur environ 3,4 kilomètres. Plus tard, Mohammed Ali fit de la citadelle sa résidence et le siège de l’État, y ajoutant une mosquée de style ottoman, qui domine encore la ville.

Traditionnellement, la citadelle se divise en trois sections distinctes. La partie basse, accessible par Bab-el-Azab, était un lieu stratégique où Mohammed Ali élimina les principaux chefs mamelouks avant de solidifier son pouvoir. Nous accédons à la citadelle par l’enceinte sud, depuis le parking faisant face au Mokattam. Cette enceinte abrite l’ancien palais de Mohammed Ali ainsi que sa mosquée de style ottoman, offrant une vue imprenable sur la ville. La mosquée Al-Nasir Mohammed ibn Qalaoun, remarquable par son architecture, est un véritable joyau à ne pas manquer.

En continuant, nous rejoignons l’enceinte nord par Bab-el-Qullah, construit au XVIe siècle, où se trouvait la garnison de la citadelle. À l’extrémité nord se dresse la mosquée de Soliman Pacha, qui conserve un magnifique appareillage de céramiques d’Iznik et un mausolée toujours vénéré. Une promenade le long des remparts nous permet d’apprécier les systèmes de défense de la citadelle, un bastion défensif essentiel du Caire.

MOSQUEE MOHAMED ALI

En explorant l’esplanade, nous prenons le temps d’admirer les détails architecturaux de la mosquée Mohamed-Ali, également connue sous le nom de Mosquée d’Albâtre. Cette œuvre remarquable de l’architecture ottomane, commandée en 1830 et achevée en 1857, reflète le style de la célèbre mosquée Sainte-Sophie d’Istanbul, avec des influences ottomanes de l’époque. Sa construction, perçue comme un acte d’arrogance de la part du vice-roi d’Égypte, visait à rivaliser avec la Sublime Porte.

L’extérieur entièrement blanc de la mosquée lui a valu son surnom d’Albâtre, tandis que l’intérieur impressionne par la grandeur de ses dimensions, son volume imposant et la qualité de sa décoration. Bien que les coupoles aient été démontées dans les années 1930 pour des travaux de restauration, la majesté de l’édifice demeure palpable.

En nous promenant, nous nous arrêtons également devant la tour qui abrite l’horloge offerte par Louis-Philippe en 1846. Cette horloge, longtemps défaillante et réparée en 2003 grâce à une coopération entre l’Égypte et la France, est un témoignage tangible des relations historiques entre les deux pays et de l’importance de la coopération internationale dans la préservation du patrimoine culturel.

La mosquée est le lieu de repos de Mohammed Ali, gouverneur d’Égypte envoyé par le calife ottoman, dont le règne de 1805 à 1848 est marqué par des événements controversés, notamment le Massacre de la Citadelle, mais aussi par des progrès significatifs dans divers domaines. Sous son règne, l’Égypte a connu des avancées majeures dans l’agriculture, l’éducation et les relations internationales, posant les bases de la modernisation et de la prospérité future du pays.

BAB ZOUEILA

Nous arrivons à Bab Zuweila, une porte historique fascinante construite en 1092 pour ouvrir les murailles défensives de la ville fatimide du Caire vers le sud. Cette imposante porte est un témoignage poignant de l’architecture médiévale de la ville. Jadis, au sommet de ses créneaux, les têtes des suppliciés étaient exposées au bout de lances, un sombre rappel des méthodes de punition de l’époque.

Aujourd’hui, Bab Zuweila offre une expérience unique. Nous avons l’opportunité de monter au sommet des deux minarets de la mosquée el-Mouayyed, situés à côté de la porte. Cette ascension nous permet de profiter d’une vue imprenable sur le Caire, dévoilant un panorama spectaculaire de la ville moderne mélangé aux traces de son passé historique.

En période de Ramadan, la rue Darb el-Ahmar, juste devant Bab Zuweila, se transforme en un spectacle vibrant. De nombreuses lanternes décoratives, spécialement confectionnées pour ce mois sacré, illuminent la rue. Cette tradition ajoute une touche de couleur et de magie à l’atmosphère spirituelle et festive du Ramadan, enrichissant encore davantage notre visite.

MOSQUEE ET PALAIS EL GHOURI

Nos pas nous mènent ensuite à la mosquée et palais El-Ghouri, un complexe d’une grande richesse historique situé dans le quartier islamique du Caire. Construit au début du XVIe siècle par le sultan Qansuh al-Ghouri, ce site est un exemple remarquable de l’architecture mamelouke.

La mosquée madrasa El-Ghouri, située à l’ouest, a été édifiée en 1504 et présente un agencement classique avec quatre iwans autour de sa cour intérieure. Son entrée est ornée d’un superbe porche décoré de stalactites, typique de l’artisanat de l’époque. La mosquée, construite surélevée, est dotée d’échoppes aménagées en dessous, conformément au système financier du waqf. Ce système permettait à la mosquée de générer des revenus pour son entretien ainsi que pour des activités charitables, telles que la distribution d’eau aux ablutions et aux nécessiteux.

Le minaret de la mosquée, qui compte quatre étages, est une réplique exacte de celui de la mosquée Aqsunqur, également connue sous le nom de Mosquée bleue. Son architecture élégante et sa hauteur imposante ajoutent à la majesté de l’ensemble.

À l’est de la mosquée, le sabil kuttab et le maqead ont été construits entre 1503 et 1504 dans le cadre d’un khanqah, un lieu de réunion et de pratique soufie. Ce complexe continue de servir de cadre pour des danses et des chants religieux, offrant une expérience vivante de la tradition soufie, avec des événements qui se tiennent trois fois par semaine.

Le palais El-Ghouri, adjacent à la mosquée, servait à l’origine de résidence au sultan. Aujourd’hui, il accueille divers événements culturels, tels que des spectacles de danse traditionnelle et des concerts de musique arabe. La cour intérieure du palais, avec ses arcades élégantes et son ambiance paisible, est un endroit particulièrement agréable pour découvrir la richesse du patrimoine culturel égyptien.

Le complexe est également réputé pour ses magnifiques carreaux de faïence et ses détails architecturaux raffinés, témoignant du savoir-faire des artisans de l’époque. La mosquée et le palais El-Ghouri sont des témoins précieux de l’histoire et de la culture égyptiennes, offrant une plongée fascinante dans le passé glorieux du Caire.

PARC AL AHZAR

Après notre immersion dans l’histoire et l’architecture du Caire, nous profitons d’un moment de détente en traversant le parc Al-Azhar. Ce parc, ouvert en 2005, est une véritable oasis de verdure au cœur de l’agitation urbaine, offrant une évasion bienvenue.

Nichée entre des sites historiques emblématiques comme la mosquée Al-Azhar, les murailles ayyoubides, la cité des morts et la citadelle, la parc Al-Azhar offre une vue panoramique exceptionnelle sur la ville historique et islamique du Caire. Il se révèle être un espace de détente parfait, avec ses pelouses verdoyantes, ses jardins soigneusement entretenus et ses lacs artificiels, qui contrastent agréablement avec le béton environnant.

Les anciens remparts du XIIe siècle, intégrés dans le parc, ne fournissent pas seulement un panorama impressionnant, mais offrent également un itinéraire pittoresque à travers le quartier islamique. En entrant par la porte Bab al-Mahruq, nous avons l’opportunité de nous promener à travers ce parc bien aménagé, tout en découvrant la beauté de l’architecture historique qui l’entoure.

Les sentiers balisés et le plan disponible sur place facilitent la découverte des différentes zones du parc. Que ce soit pour une promenade tranquille, une séance photo ou simplement pour profiter de la nature en plein cœur de la ville, le parc Al-Azhar nous offre une facette différente du Caire, marquée par la sérénité et la verdure. Cette escapade rafraîchissante nous permet de nous ressourcer avant de poursuivre notre exploration urbaine.

MOSQUEE SOLIMAN PACHA

Après notre agréable promenade au parc Al-Azhar, nous nous dirigeons vers la mosquée Soliman Pacha. Bien que moins célèbre que la mosquée Mohamed-Ali, la mosquée Soliman Pacha est une véritable merveille architecturale. Construite en 1528 par le gouverneur ottoman du même nom, elle se distingue par sa salle de prière ornée de quatre coupoles, dont une particulièrement grande. Les murs sont décorés de marbre et de céramiques fines, ajoutant une touche de splendeur à l’ensemble.

En entrant dans la mosquée, nous découvrons une cour menant à un mausolée qui abrite la tombe de Sariyat el-Gamil, un saint de l’époque fatimide. À droite de la cour, se trouve une petite madrassa, qui enrichit l’expérience de cette visite. L’ensemble est entouré d’un jardin soigneusement entretenu, où divers objets sont exposés, créant une atmosphère magnifique et paisible propice à la contemplation et à la spiritualité.

La mosquée Soliman Pacha offre une vue plongeante sur la ville, ajoutant à la sérénité du lieu. Ce sanctuaire, avec son architecture raffinée et son ambiance tranquille, constitue une étape enrichissante et apaisante dans notre exploration du Caire.

ESPLANADE DE LA MOSQUEE MOHAMED ALI

Après notre visite enrichissante de la mosquée Soliman Pacha, nous nous dirigeons vers l’esplanade de la mosquée Mohamed-Ali. Ce vaste espace situé sur la citadelle de Saladin est le théâtre de plusieurs constructions historiques et symboliques, offrant une vue spectaculaire sur Le Caire et une plongée dans l’histoire fascinante de la ville.

L’esplanade de la mosquée Mohamed-Ali, ouverte au public, a été aménagée au XIXe siècle après la démolition d’édifices mamelouks. Ce vaste espace est agrémenté d’une fontaine destinée aux ablutions, appelée le « sahn », essentielle pour les rites religieux des visiteurs.

À proximité de la mosquée, une tour abrite une horloge offerte par Louis-Philippe à Mohamed Ali en 1846. Bien que cet objet historique ait été un symbole de l’amitié franco-égyptienne, il est resté défaillant pendant de nombreuses années. Ce n’est qu’en 2003, grâce à une collaboration entre l’Égypte et l’ambassade de France, qu’un investisseur a entrepris de la réparer. Malheureusement, l’horloge ne fonctionne toujours pas de manière fiable aujourd’hui, mais elle demeure un témoignage tangible des relations entre les deux pays et de l’importance de la coopération internationale dans la préservation du patrimoine culturel.

En explorant l’esplanade, nous prenons le temps d’admirer les détails architecturaux de la mosquée Mohamed-Ali, de découvrir l’histoire derrière la tour de l’horloge, et de profiter de la sérénité du site. L’esplanade, avec ses vues panoramiques et son ambiance majestueuse, nous offre une expérience mémorable et nous plonge au cœur de l’histoire et de la culture du Caire.

 

KHAN EL KHALILI

Nous plongeons dans l’effervescence du Khan el-Khalili, bien plus qu’un simple marché; c’est un lieu emblématique du Caire, chargé d’histoire et de culture. Construit en 1380 par le prince Djaharks el-Khalili, ce souk ancien déborde de trésors artisanaux, reflétant le savoir-faire égyptien à travers les âges.

Nous nous laissons emporter par la foule animée, déambulant au milieu des étals colorés. Les marchands, avec leur enthousiasme débordant, essaient d’attirer notre attention, mais nous restons concentrés sur l’expérience. Quand vient le moment de faire quelques achats, nous nous lançons dans l’art du marchandage, bien conscients que les prix peuvent être gonflés. Avec un peu de négociation, nous parvenons souvent à trouver un terrain d’entente satisfaisant, tout en savourant l’échange typiquement égyptien.

Au détour d’une ruelle, nous faisons une pause au légendaire café El-Fishawi. Ce lieu mythique, où des générations d’intellectuels égyptiens, dont le célèbre Naguib Mahfouz, ont trouvé l’inspiration, nous offre un moment de répit. L’atmosphère y est imprégnée de l’héritage littéraire et culturel de l’Égypte, et nous savourons chaque instant passé ici, entre discussions animées et contemplation silencieuse.

Notre curiosité nous pousse à explorer la ruelle el-Badistan, où nous découvrons un monde à part, celui des antiquités. En montant quelques marches dans un wakala, nous tombons sur des brocanteurs proposant une collection fascinante d’objets historiques. Des appareils photo d’époque, des gramophones, et même des fioles de khôl, chaque objet semble avoir une histoire à raconter. Nous repartons avec l’impression d’avoir touché du doigt une part de l’histoire égyptienne.

Chaque coin du Khan el-Khalili résonne d’histoires, et chaque ruelle nous dévoile une nouvelle découverte, rendant notre visite à ce marché légendaire un voyage inoubliable au cœur de la culture égyptienne.

LE SABIL ISMAIL

Notre exploration continue avec la découverte du Sabil Ismail, un monument historique et architectural emblématique du Caire. Un « sabil » est une fontaine publique, traditionnellement attachée à des édifices religieux ou charitables, conçue pour offrir de l’eau potable gratuitement aux passants assoiffés, un acte de bienfaisance particulièrement valorisé dans la culture islamique.

Le Sabil Ismail, construit sous le règne du khédive Ismaïl Pacha, qui gouverna l’Égypte et le Soudan de 1863 à 1879, est un parfait exemple de cette tradition. Érigé au XIXe siècle, ce sabil se distingue non seulement par sa fonction mais aussi par son architecture raffinée, reflétant l’influence européenne qui marquait les grands projets d’Ismaïl Pacha. Le khédive, en quête de modernisation, a intégré des éléments de style néo-classique et ottoman, tout en conservant les caractéristiques traditionnelles des sabils.

Bien que son emplacement exact soit sujet à débat, le Sabil Ismail se trouve généralement dans la région centrale du Caire, non loin de la place Tahrir. La façade du sabil est ornée de motifs arabesques complexes et de fenêtres à moucharabieh, qui témoignent de l’artisanat raffiné de l’époque. À l’intérieur, un grand bassin servait autrefois à contenir l’eau, tandis que les murs étaient décorés de calligraphies élégantes, véhiculant un message spirituel et charitable.

Aujourd’hui, même si sa fonction initiale a évolué, le Sabil Ismail reste un symbole de la philanthropie et de l’engagement envers le bien-être public, offrant aux visiteurs un aperçu précieux de l’histoire sociale et architecturale du Caire.

DEJEUNER ZEEYARA RESTAURANT

Déjeuner au Zeeraya Restaurant au Caire est une expérience qui transporte les convives au cœur de la cuisine égyptienne authentique. Le restaurant, connu pour son ambiance chaleureuse et son décor traditionnel, est un lieu idéal pour découvrir les saveurs locales.

En entrant, on est immédiatement frappé par l’atmosphère conviviale du lieu. Le décor est simple mais élégant, avec des touches orientales qui rappellent les maisons égyptiennes traditionnelles. Les tables en bois, les lanternes suspendues et les motifs arabesques créent une ambiance accueillante.

Le menu propose une variété de plats égyptiens, préparés avec des ingrédients frais et locaux. Les mezzés, petites entrées variées, sont un excellent moyen de commencer le repas. On peut déguster du baba ganoush, du foul (purée de fèves), ou encore du tahini, accompagnés de pain baladi tout juste sorti du four.

Le plat principal pourrait être un tajine de poisson ou un molokhia, une soupe verte parfumée à la coriandre et à l’ail, souvent servie avec du riz et du poulet. Chaque plat est préparé avec soin, respectant les recettes traditionnelles tout en y ajoutant une touche contemporaine. Le poisson, souvent pêché localement dans le Nil ou la mer Rouge, est particulièrement savoureux.

Pour terminer sur une note sucrée, le dessert peut consister en une basbousa, un gâteau à la semoule imbibé de sirop sucré, ou des konafas croustillantes, garnies de fromage et arrosées de sirop.

Le Zeeraya Restaurant n’est pas seulement un lieu pour manger, c’est une véritable immersion dans la culture culinaire égyptienne, où chaque plat raconte une histoire, celle d’un patrimoine riche et savoureux.

BAB EL NASR

Après notre visite à la cathédrale copte Saint-Marc, nous poursuivons notre exploration du Caire en nous dirigeant vers Bab el-Nasr, la « Porte de la Victoire. » Érigée en 1087 par Badr el-Gamali, cette porte monumentale est un élément clé des murailles fatimides qui entouraient autrefois la ville. Ces murailles en pierre, construites pour remplacer les premières fortifications en briques édifiées en 969 par Jaouhar, témoignent de l’évolution des techniques de défense de l’époque. Bab el-Nasr se distingue par ses deux imposantes tours carrées, chacune mesurant 8 mètres de largeur, qui encadrent la porte centrale. La partie supérieure de ces tours abrite des chambres de tir, soulignant leur fonction militaire. Un détail architectural remarquable est l’écu fatimide sculpté sur la porte, représentant un écu et une épée, symbole de la puissance et de la protection assurée par ces fortifications.

La mosquée el-Hakim, qui se dressait initialement à l’extérieur de la première enceinte, fut englobée dans ce nouvel ensemble fortifié, marquant ainsi l’importance stratégique de ce lieu. En passant sous les arcs de Bab el-Nasr, on est transporté dans le temps, imaginant les caravansérails et les armées qui franchissaient autrefois cette porte, entrant dans une ville alors en pleine effervescence. Aujourd’hui, Bab el-Nasr n’est pas seulement un vestige historique, mais aussi un témoignage vivant de l’ingéniosité et de la grandeur de l’architecture islamique médiévale, offrant aux visiteurs un regard fascinant sur l’histoire riche et complexe du Caire.

ITINERAIRE

DINER A L’HOTEL

16/9 MUSEE DU CAIRE

ITINERAIRE

Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur le musée du Caire, qui est un passage incontournable pour tout amateur d’histoire et de culture. Le lendemain sera donc entièrement dédié à cette visite essentielle. Le musée, situé sur la place Tahrir, abrite l’une des plus vastes collections d’antiquités égyptiennes au monde, comprenant des trésors tels que les artefacts de Toutankhamon et les sculptures des grands pharaons. C’est l’occasion de plonger profondément dans l’histoire fascinante de l’Égypte ancienne et de découvrir des pièces emblématiques qui témoignent de la grandeur de cette civilisation millénaire.

BILLET ENTREE

Cher Philippe Verheggen,

Nous vous remercions chaleureusement d’avoir choisi de visiter le Musée national de la civilisation égyptienne. Nous sommes ravis de confirmer que votre réservation a bien été prise en compte.

Votre code de réservation est G9FM912A. La réservation a été effectuée le 21 août 2024 à 18h27 pour un montant total de 2 000,00 EGP. Vous avez réservé quatre billets pour l’événement principal du musée, prévu le 16 septembre 2024. Le prix unitaire de chaque billet est de 500,00 EGP.

Lors de votre visite, il est essentiel de présenter une impression du billet joint ainsi qu’une pièce d’identité valide à l’entrée du musée. Ce billet est valable pour une seule personne, et il ne permet pas de réentrer après avoir quitté les lieux.

Veuillez noter que si le code du billet a déjà été scanné, si le billet a été falsifié ou s’il est périmé, il ne sera pas accepté. Il est également strictement interdit de dupliquer, réimprimer, ou revendre ce billet, sous peine de poursuites judiciaires. En cas de perte ou de vol, le billet ne pourra pas être remplacé, et il n’est pas remboursable.

Nous sommes impatients de vous accueillir et de vous faire découvrir les richesses du musée.

PLACE TAHRIR

En arrivant sur la place Tahrir, dont le nom signifie « libération », nous sommes immédiatement frappés par son importance historique et son rôle central dans la ville du Caire. Redessinée sous l’ère de Nasser, cette vaste place s’étend bien au-delà de l’ancienne petite place Ismailieh, située à l’origine au début de la rue Talaat Harb. Autrefois, entre le musée égyptien et le pont Qasr el-Nil, se tenait la caserne Qasr el-Nil, où une garnison militaire protégeait cette partie de la ville.

Aujourd’hui, la place Tahrir est entourée de plusieurs bâtiments majeurs. Parmi eux, on trouve le siège de la Ligue Arabe, le bâtiment du parti politique PND (qui a été incendié pendant la révolution de janvier 2011), le musée égyptien, ainsi que le siège de la télévision et de la radio, situé derrière l’hôtel Ramsès Hilton. Nous apercevons également l’Université américaine du Caire, la Société géographique (également incendiée en 2011), le Mogamma, et la mosquée Omar Makram. Un vestige du palais Ismailieh, dont la majeure partie a été détruite, se trouve également dans les environs.

Au centre de la place, nous découvrons la statue du cheikh Omar Makram, une figure emblématique sous le règne de Mohammed Ali Pacha. Érigée en 2002 par le sculpteur Farouq Ibrahim, cette statue rappelle le style monumental de sculpteurs célèbres comme Jacquemard et Cordier.

La place Tahrir est surtout connue pour avoir été le cœur des manifestations majeures de la révolution égyptienne de 2011. C’est ici que les Égyptiens ont exprimé leur désir de changement, contribuant à la chute du président Moubarak. Depuis lors, la place reste un symbole puissant de la libération et un lieu où les Égyptiens se rassemblent régulièrement pour exprimer leurs opinions de manière pacifique.

C’est à quelques pas de cette place historique que se dresse le Musée égyptien du Caire, véritable joyau de l’antiquité. En entrant dans ce musée fondé en 1902, nous plongeons dans un monde fascinant, riche de plus de 120 000 pièces d’antiquités égyptiennes. Nous commençons notre visite par les trésors les plus célèbres, dont le masque funéraire de Toutankhamon, qui scintille d’une splendeur inégalée.

La salle des momies nous offre un aperçu des techniques de momification utilisées par les anciens Égyptiens, tandis que les sculptures et les bas-reliefs des différentes dynasties témoignent de la grandeur artistique et religieuse de l’Égypte antique. Chaque objet, chaque inscription nous raconte une histoire, nous plongeant au cœur de la civilisation égyptienne ancienne et nous permettant de découvrir l’héritage monumental de ce pays fascinant.

MUSEE DU CAIRE

Le Musée égyptien du Caire est, à l’image du reste du pays, à l’étroit dans ses murs. Cependant, cette situation devrait bientôt changer, car une partie de ses œuvres sera déplacée vers le Grand Musée Égyptien, qui n’a pas encore ouvert à ce jour. Une fois ce transfert effectué, la muséographie du Musée égyptien sera certainement réorganisée, notamment avec le déplacement du Trésor de Toutankhamon, ce qui impactera une grande partie de ses collections.

Si vous êtes passionné, une seule visite ne suffira pas pour explorer les quelque cent mille antiquités exposées. Cependant, le manque d’espace et la profusion de pièces peuvent rendre la visite stressante, et au-delà de deux heures, il peut être difficile de maintenir son attention sur les œuvres. Il est possible de se sentir submergé par la quantité de trésors présentés. Après cette visite, les temples et les tombes de Haute-Égypte peuvent sembler bien vides en comparaison.

La façade et les jardins du Musée égyptien du Caire offrent une plongée dans l’histoire et l’architecture de l’Égypte moderne. Construit en 1896 par Marcel Dourgnon, cet édifice peut être considéré comme le premier vrai musée égyptien de la ville. L’initiative de sa construction revient à Auguste Mariette, qui dirigeait le premier service des antiquités, et qui consacra une grande partie de sa vie à ce projet. Bien qu’il décède en 1881, son successeur commanda à Dourgnon le bâtiment que nous connaissons aujourd’hui. Gaston Maspero, quant à lui, transféra les collections dans ce nouveau musée en 1902, année de son inauguration.

Entouré désormais par des immeubles dont la hauteur dépasse son élégant dôme, le musée est situé dans le quartier de Boulaq, autrefois marécageux et sujet aux inondations du Nil. Cependant, grâce aux efforts du khédive Ismaïl à la fin du XIXe siècle, ce quartier a été transformé en un quartier chic d’inspiration occidentale. La façade néoclassique de l’édifice reflète les goûts du khédive, partagés entre la France et l’Italie.

Dans les jardins, à l’ouest du musée, se trouve le mausolée d’Auguste Mariette, surmonté d’une statue de bronze le représentant, coiffé d’un tarbouche. Mariette, souvent considéré comme le père de la protection patrimoniale des antiquités égyptiennes, veille sur les lieux où sont conservées les richesses de l’ancienne civilisation égyptienne. Le jardin est parsemé de statues monumentales et agrémenté d’un bassin planté de papyrus, offrant ainsi un cadre paisible et évocateur aux visiteurs.

Pour une visite éclairée du Musée égyptien du Caire, voici quelques indications pour maximiser votre temps :

1. **Les Salles Principales** : Concentrez-vous sur les salles qui contiennent les pièces les plus remarquables du musée. Ces salles présentent des trésors inestimables de l’ancienne Égypte et offrent une vue d’ensemble des grandes réalisations de cette civilisation.

2. **Rez-de-Chaussée** : Explorez les salles dédiées à la statuaire hellénistique. Bien que moins célèbres que les pièces principales, elles offrent néanmoins un aperçu intéressant de l’influence grecque sur l’art égyptien.

3. **Premier Étage** : Ne manquez pas les salles renfermant des sarcophages et des objets rituels ou du quotidien. Bien que moins impressionnants que les trésors royaux, ces objets offrent un aperçu fascinant de la vie quotidienne et des croyances de l’ancienne Égypte.

4. **Appréciation Artistique** : Gardez à l’esprit que la visite ne se limite pas à l’admiration de pierres façonnées. Chaque pièce est une expression du génie créatif humain, façonné il y a des millénaires. Appréciez la céramique, le bois travaillé et les autres formes d’art pour leur valeur artistique et historique.

5. **Respiration et Contemplation** : Prenez le temps d’apprécier chaque pièce et laissez-vous imprégner de son histoire et de sa signification. La visite des salles doit être rythmée par la cadence des battements du cœur, car vous êtes en présence de chefs-d’œuvre quasi-divins qui incarnent la vie et la culture de l’ancienne Égypte.

En suivant ces indications, vous pourrez profiter au maximum de votre visite au Musée égyptien du Caire et vous plonger dans l’histoire et la beauté de l’ancienne Égypte en deux heures seulement.

Le rez-de-chaussée du Musée égyptien du Caire offre une plongée fascinante dans les périodes prédynastique (4000 – 3000 av. J.-C.) et protodynastique (2920 – 2770 av. J.-C.). La Salle 43 présente quelques-uns des rares objets de Nagada I, Nagada II et Nagada III, tels que des stèles gravées sur ivoire et des bols en terre cuite. Un exemple remarquable est un bol décoré de crocodiles en relief.

Cependant, la pièce maîtresse de cette salle est la palette de Narmer, datée de la période de transition entre la prédynastie et la dynastie 1, souvent désignée comme la dynastie « 0 » dans l’égyptologie. Cette palette en schiste, décorée des deux côtés, célèbre la réunification des royaumes de Haute et de Basse-Égypte. Elle présente une représentation élaborée de Pharaon, avec des symboles de puissance et d’autorité.

Sur une face de la palette, Pharaon est représenté coiffé de la couronne de Haute-Égypte, tenant une masse d’arme sur le point de frapper un ennemi à genoux. Sur l’autre face, il est coiffé des attributs de la Basse-Égypte et domine des ennemis décapités. Les têtes de taureau entourant le nom de Pharaon sont des représentations de la déesse Hathor.

La période protodynastique, avec ses deux premières dynasties, est également bien représentée dans cette salle.

Les visiteurs peuvent noter l’utilisation des mêmes matériaux que les successeurs des premiers pharaons, notamment l’or, la faïence, la cornaline et l’améthyste pour les bijoux, ainsi que l’ivoire, le bois, l’argile, le schiste, la stéatite et d’autres pierres pour les objets quotidiens et les statues. Cette continuité dans les matériaux reflète la tradition artistique et l’artisanat de l’Égypte antique.

L’Ancien Empire égyptien (2649 – 2065 av. J.-C.) est une période de grande importance historique et artistique, marquée par huit dynasties puissantes qui ont consolidé la position de l’Égypte en tant que puissance régionale. Les salles 31, 32, 36, 37, 41, 42, 46, 47 et 48 du Musée égyptien du Caire mettent en lumière cette époque fascinante à travers une sélection d’œuvres remarquables.

Dans la salle 47, la statue assise de Djoser, le constructeur du complexe funéraire de Saqqarah, attire l’attention. Aidé par l’architecte génial Imhotep, Djoser est représenté avec une fausse barbe et une perruque, symboles de sa royauté. La salle met également en avant les triades en schiste vert de Menkaura, illustrant Pharaon au milieu de déesses et de nomes, symboles de son autorité et de son pouvoir juridictionnel.

La salle 46 présente des sculptures qui témoignent de l’humanité des personnes représentées, qu’il s’agisse de Pharaon et de sa famille ou de simples ouvriers. Les mastabas de Saqqarah ont livré des statuettes en calcaire peint d’une grande finesse, préservant les couleurs malgré l’usure du temps.

La salle 41 expose la statue en albâtre de Menkaura, ainsi que des bas-reliefs en calcaire peint provenant des mastabas de Meïdoum. Les sculptures illustrent la vie quotidienne et la royauté de cette période.

La salle 42 est dominée par la statue en diorite de Képhren, reconnaissable comme le visage ornant les billets de 10 livres égyptiennes. La statue assise du roi témoigne de la maîtrise artistique et de l’humanité exprimée à travers la pierre.

Dans la salle 32, les statues assises de Rahotep et de son épouse Nofret, ainsi que la représentation humoristique du nain Seneb avec sa famille, offrent un aperçu charmant de la vie quotidienne et de la diversité des personnages représentés.

La salle 37 est dédiée au règne de Khéops, le constructeur de la grande pyramide de Guiza. Les objets funéraires exposés, bien que ne provenant pas directement de la chambre funéraire de Pharaon, apportent des éclairages sur sa mère et son entourage familial.

Ces salles offrent un voyage captivant à travers l’art et l’histoire de l’Ancien Empire égyptien, mettant en lumière la richesse culturelle et la grandeur de cette civilisation antique.

Le Moyen Empire égyptien (2040 – 1550 av. J.-C.) marque une période de raffinement artistique et politique, où Thèbes devient la capitale politique et religieuse de l’empire. Les salles 26, 21, 22, 16 et 11 du Musée égyptien du Caire offrent un aperçu captivant de cette époque de transition.

Dans la salle 26, la statue monumentale de Mentouhotep II, en grès peint, illustre la majesté royale avec ses bras croisés et sa double couronne. Sa position assise rappelle celle d’Osiris, le dieu de la mort, symbolisant le pouvoir du pharaon sur la vie et la mort.

La salle 21 présente différents trésors de bas-reliefs, notamment le pilier de Sésostris Ier provenant du temple d’Amon à Karnak. La stèle funéraire de Dedusobek offre une scène familiale touchante, tandis que la statue en calcaire de Sésostris Ier témoigne de l’unité de la Basse et de la Haute-Égypte.

Dans la salle 22, la statue en bois de cèdre doré de Sésostris Ier témoigne du savoir-faire des artisans égyptiens dans le travail du bois et de l’or, créant un ensemble harmonieux et majestueux.

La salle 16 met en valeur des statues imposantes en granite noir, telles que le sphinx d’Amenemhat III, découvert à Tanis. La représentation du pharaon avec la personnification du dieu Nil démontre la maîtrise artistique de l’époque.

Enfin, dans la salle 11, la statue en bois du ka d’Amenemhat III, recouverte de feuille d’or et de pierres semi-précieuses, offre un témoignage poignant de la croyance égyptienne en l’immortalité de l’âme. Cette statue servait à nourrir la force vitale du pharaon dans l’au-delà, reflétant les croyances religieuses et funéraires de l’époque.

Ces salles offrent un aperçu fascinant de l’art et de la culture de l’Égypte ancienne pendant le Moyen Empire, témoignant de la grandeur et de la spiritualité de cette civilisation millénaire.

Le Nouvel Empire égyptien (1550 – 664 av. J.-C.) est une période de splendeur artistique et politique, marquée par des personnages emblématiques tels que Hatchepsout, Aménophis IV, Seti Ier et Ramsès II. Les salles 12, 11, 3, 9, 10, (14, 15, 20, 25) du Musée égyptien du Caire offrent un aperçu fascinant de cette époque faste de l’histoire de l’Égypte ancienne.

Dans la salle 12, on peut admirer des œuvres évoquant la tendresse et la majesté de la statuaire du Nouvel Empire. Des statues comme le groupe assis de Touthmosis IV avec sa mère et la statue de Touthmosis III en diorite témoignent de la qualité artistique de cette période.

La salle 11 présente la tête majestueuse de la reine Hatshepsout, ainsi que des éléments du temple qu’elle a construit à Dar al-Bahari. Ces pièces illustrent l’utilisation de l’art à des fins politiques et religieuses pendant son règne controversé.

La salle 3 rend hommage à l’art amarnien sous le règne d’Aménophis IV, également connu sous le nom d’Akhenaton. Les bas-reliefs représentant Néfertiti et Aménophis IV reflètent les nouveaux canons de la statuaire de cette période monothéiste.

Les salles 9 et 10 abritent différentes statues de Ramsès II et de son père Seti Ier, mettant en valeur leur style artistique distinct. Des œuvres telles qu’un buste de Ramsès II en roc granitique noir et un fragment de bas-relief le représentant plus grand que ses ennemis démontrent la puissance et la grandeur de ce pharaon guerrier.

Ces salles offrent un aperçu captivant de l’art et de la culture du Nouvel Empire égyptien, témoignant de la grandeur et de la diversité de cette période de l’histoire de l’Égypte ancienne.

Le hall du Musée égyptien du Caire est une véritable vitrine de la grandeur et de la diversité de l’art égyptien à travers les âges. Les pièces exposées ici, bien que provenant de différentes époques, partagent toutes une caractéristique commune : leur monumentalité.

Au centre de ce hall imposant se dresse un groupe colossal représentant Aménophis III et sa femme, mesurant sept mètres de hauteur. Sculpté dans un magnifique calcaire blond, ce groupe met en scène le pharaon enlacé par le bras droit de son épouse, avec leurs filles à leurs pieds, exprimant ainsi la puissance et la majesté de la royauté égyptienne.

Deux sarcophages en grès de la reine Hatshepsout sont également exposés dans ce hall. Le fait qu’il y ait deux caveaux pour une seule personne s’explique par le fait que le premier a été construit lorsqu’elle était épouse royale, tandis que le second a été réalisé après son accession au trône en tant que reine. Un troisième sarcophage avait également été prévu pour contenir les restes de la régente, témoignant de la complexité de son histoire et de son règne.

Parmi les pièces exposées, on trouve également le magnifique tombeau en granite rose de Merenptah, qui avait été initialement destiné à Psusennes Ier mais lui avait été refusé. Ce tombeau, rapporté de Tanis, est une œuvre remarquable de l’artisanat égyptien, témoignant de la richesse et de la sophistication de la culture funéraire de l’Égypte ancienne.

Le premier étage du Musée égyptien du Caire abrite le trésor funéraire de la tombe de Toutankhamon, découvert en 1922 dans la vallée des Rois. Cette collection exceptionnelle offre un aperçu fascinant de la magnificence et de la richesse des objets rituels destinés à accompagner le pharaon dans l’au-delà.

Dans la salle 45, deux statues en bois doré représentant le ka (force vitale) du défunt accueillaient les visiteurs à l’entrée de la chambre mortuaire. D’autres statues en bois doré, représentant le pharaon coiffé des couronnes de Haute et Basse-Égypte, ainsi qu’un bouclier votif en bois doré, sont également exposées dans cette salle.

La salle 40 présente divers objets, dont un magnifique coffre en bois peint représentant le pharaon sur son char combattant des ennemis, ainsi que des ouchebtis en faïence bleue, destinés à assister le roi dans ses tâches quotidiennes dans l’au-delà.

La salle 35 abrite le trône du roi, une splendide réalisation en bois couvert de feuilles d’or, d’argent, de pâte de verre et de pierres semi-précieuses. Ce trône, accompagné d’un repose-pieds, représente le pharaon assis tandis que son épouse lui touche tendrement le bras, symbolisant la puissance royale et l’harmonie conjugale.

Dans la salle 20, des objets plus rares sont exposés, notamment un ensemble d’albâtres comprenant une lampe en forme de coupe et un récipient à parfum, ainsi que des éléments de la flotte miniature en bois doré que le pharaon devait emporter dans son voyage vers l’éternité.

Ces salles offrent ainsi un témoignage saisissant de l’art et de la culture de l’Égypte ancienne, ainsi que de la croyance en la vie après la mort qui imprégnait la société égyptienne.

Dans les salles 10 et 9, une collection de trois lits funéraires en bois doré est exposée, chacun ayant une forme zoomorphe différente. Ces lits, représentant respectivement un lion, une vache symbolisant le Tertre originel de la vie sur terre, et un hybride composé de têtes d’hippopotames, d’un corps de léopard et de queues de crocodiles, offrent un aperçu fascinant des croyances religieuses égyptiennes sur la vie après la mort. Également exposés dans ces salles se trouvent un mannequin sans bras de Toutankhamon, ainsi qu’une statue en bois noir et doré d’un chien aux allures d’Anubis, dieu des morts.

La salle 8 abrite quatre châsses en bois doré qui couvraient le sarcophage de Toutankhamon. Ces châsses, disposées l’une à la suite de l’autre, étaient ornées d’inscriptions magiques tirées du Livre des Morts et avaient des formes symboliques représentant des éléments de l’au-delà égyptien.

Dans la salle 13, un char de cérémonie en bois couvert d’or et de pierres semi-précieuses est exposé, illustrant la puissance royale de Toutankhamon.

La salle 3 présente des pièces d’orfèvrerie contenues dans le sarcophage et le trésor en or de Toutankhamon, notamment son célèbre masque funéraire en or, lapis-lazuli, cornaline, quartz, obsidienne, turquoise et pâte de verre. Ce masque, avec ses détails minutieux et ses riches matériaux, est l’un des trésors les plus emblématiques de l’Égypte ancienne.

Enfin, deux des trois sarcophages en bois doré de Toutankhamon sont exposés dans cette salle, offrant un aperçu de l’art funéraire raffiné de l’époque. Le sarcophage intérieur entièrement en or et le deuxième sarcophage recouvert d’une mosaïque de pierres précieuses illustrent la richesse et la sophistication de l’artisanat égyptien de l’époque.

La salle 4 abrite une collection d’orfèvrerie appartenant à deux princesses, Sarthathor et Mereret, trouvée à Dachour. Ces pièces, telles qu’une tête d’Horus en or et en obsidienne, ainsi qu’un magnifique miroir en argent orné d’un manche en or, obsidienne et pierres semi-précieuses, offrent un aperçu remarquable de l’artisanat et de la joaillerie royale de l’époque.

Dans la salle 2, le trésor de Tanis est exposé, comprenant notamment le célèbre masque de Psusennes Ier, réalisé en or, lapis-lazuli et pâte de verre. Ce masque, orné du nemes de lin blanc et bleu ainsi que de l’uraeus protecteur de la Basse-Égypte, est l’une des pièces maîtresses de la collection. Un autre trésor remarquable est le sarcophage en argent du même roi, une pièce d’orfèvrerie exceptionnelle.

Dans la salle 14, vous pourrez admirer les portraits du Fayoum, des portraits funéraires peints sur du bois et placés sur la tête du défunt, qui offrent un témoignage saisissant de la vie et de l’art de cette époque.

Les autres salles du musée du Caire présentent une variété d’expositions fascinantes, allant des sarcophages aux objets de la vie quotidienne, des dieux de l’Égypte ancienne aux ostraka et aux papyrus, offrant ainsi une expérience immersive dans l’histoire et la culture de l’Égypte antique.

DEJEUNER BAB EL SHARQ

Après une visite fascinante au Musée égyptien du Caire, un déjeuner au restaurant Bab El Sharq est l’occasion parfaite pour prolonger l’expérience culinaire égyptienne. Situé à proximité des principaux sites touristiques, Bab El Sharq se distingue par son ambiance élégante et sa cuisine raffinée.

En entrant dans le restaurant, vous serez accueilli par un décor chic qui allie modernité et touches traditionnelles. Les murs ornés de mosaïques et les tables soigneusement dressées créent une atmosphère chaleureuse et accueillante. La lumière tamisée et la musique douce ajoutent une note de sophistication à votre repas.

Le menu propose une sélection de plats égyptiens classiques et contemporains, préparés avec des ingrédients frais et locaux. Vous pourriez commencer avec une série de mezzés, tels que le hummus, le baba ganoush et les falafels, servis avec du pain pita fraîchement cuit. Ces petites entrées sont parfaites pour éveiller vos papilles avant le plat principal.

Pour le plat principal, le restaurant propose une variété de choix. Vous pourriez opter pour un tajine de poulet aux légumes ou un kebab grillé à la perfection. Les plats sont accompagnés de riz parfumé ou de couscous, offrant un mélange de saveurs traditionnelles avec une touche moderne.

Les amateurs de douceurs ne seront pas déçus par les desserts. Vous pouvez déguster une basbousa moelleuse, un gâteau à la semoule, ou des pièces de kunafa croustillantes, garnies de fromage et arrosées de sirop sucré.

Le service au Bab El Sharq est attentif et professionnel, ajoutant à l’expérience globale. Vous pouvez vous détendre après une matinée de découvertes au musée et profiter d’un repas agréable dans un cadre raffiné. C’est une belle manière de conclure votre visite culturelle et de savourer la richesse de la cuisine égyptienne.

PISCINE

DINER A L’HOTEL

19/9 LE VIEUX CAIRE

ITINERAIRE

ITINERAIRE

Pour notre dernière journée au Caire, nous décidons de nous plonger dans l’histoire et la culture du Vieux Caire, un quartier riche en patrimoine qui offre un aperçu fascinant des différentes époques de l’histoire égyptienne.

Nous commençons par une visite de **l’église Saint-Sergius et Saint-Bacchus**, également connue sous le nom d’église des Cloches. Située dans le quartier copte, cette église est l’une des plus anciennes du Caire et est réputée pour ses magnifiques fresques et ses colonnes en marbre. Elle est un lieu de pèlerinage important pour la communauté chrétienne égyptienne et nous offre un aperçu de la profondeur historique du christianisme en Égypte.

À proximité se trouve **l’église suspendue** (Saint-Marie), construite sur les remparts de l’ancienne forteresse romaine. Ce site historique est célèbre pour son architecture unique, ses icônes précieuses et ses mosaïques, ainsi que pour ses vues panoramiques sur le quartier copte.

Nous continuons ensuite notre exploration avec une visite de la **synagogue Ben Ezra**, un lieu emblématique de la communauté juive du Caire. Construit au 9e siècle, cet édifice est associé à l’histoire de la communauté juive égyptienne et abrite une collection précieuse de manuscrits hébreux anciens.

En déambulant dans les rues pittoresques du Vieux Caire, nous découvrons également **les ruines de l’ancienne forteresse romaine**, qui témoignent de l’histoire pré-islamique de la ville. Les vestiges des remparts et des tours de cette forteresse offrent un contraste fascinant avec l’architecture islamique environnante.

Pour clore notre journée, nous nous rendons au **marché de Khan El-Khalili**, non loin du Vieux Caire, pour profiter des dernières heures dans cette ambiance vibrante. Ce marché historique est l’endroit idéal pour acheter des souvenirs, déguster des spécialités locales et s’imprégner de l’effervescence du Caire.

Cette journée nous permet de conclure notre séjour au Caire en beauté, en découvrant la richesse culturelle et historique de l’un des quartiers les plus anciens et les plus fascinants de la ville.

SOUK EL FOUSTAT

Pour débuter notre exploration du Vieux Caire, nous nous dirigeons vers le **souk Foustat**, un marché animé qui reflète l’essence authentique de la vie quotidienne dans cette partie historique de la ville.

Le souk el-Foustat est un espace architectural qui s’inspire des constructions traditionnelles du Vieux Caire. Il abrite quarante-huit boutiques où l’on peut découvrir le meilleur de l’artisanat traditionnel égyptien. En flânant dans les allées du marché, nous découvrons une riche variété de produits artisanaux, allant des tissus imprimés de la maison Tanis aux créations en cuivre et en tissu d’Al Khatoum. Les cosmétiques, savons et khôl de la boutique Néfertari sont également prisés, tout comme l’argenterie élégante proposée par Atef Wassef.

À proximité du souk, nous trouvons également le village des potiers, un lieu fascinant où 32 artisans travaillent sur place et vendent leurs productions. Ce village est un véritable centre de la poterie traditionnelle, offrant une occasion unique d’observer le processus de fabrication et d’acheter des pièces uniques directement auprès des créateurs.

Le souk Foustat est aussi un lieu où certaines boutiques sont gérées par des associations humanitaires, ajoutant une dimension sociale à notre visite. Ces associations contribuent à la préservation des traditions tout en soutenant des causes importantes au sein de la communauté locale.

En explorant le souk Foustat, nous sommes immergés dans une atmosphère vibrante et authentique, où l’artisanat égyptien traditionnel est à l’honneur. Cette visite enrichissante nous permet de nous connecter avec le passé historique du Vieux Caire tout en appréciant le savoir-faire et la créativité des artisans locaux.

EGLISE SUSPENDUE SAINTE MARIE

Après avoir exploré le souk el-Foustat, nous continuons notre immersion dans l’histoire du Vieux Caire avec la visite de l’**Église Suspendue Sainte-Marie**, aussi connue sous le nom d’**Église de la Vierge Marie**.

Érigée au-dessus des vestiges d’un ancien temple romain, l’église Suspendue est un témoignage fascinant de l’architecture copte. Conçue pour s’élever à environ 10 mètres au-dessus du sol, elle repose sur des tours sans fondations traditionnelles, ce qui accentue son effet de suspension. Bien que l’église ait été agrandie à plusieurs reprises au fil des siècles, la dernière intervention significative date de 1775.

L’intérieur de l’église est tout aussi impressionnant. Le plafond en bois, en forme d’arche de Noé, est un élément architectural remarquable qui attire immédiatement l’attention. La chaire, soutenue par des colonnes élégantes et ornée de marbres multicolores, date du XIe siècle et est un exemple précieux de l’art religieux copte. Les iconostases, finement sculptées et incrustées d’ivoire, abritent pas moins de 110 icônes, dont certaines remontent au début du Xe siècle.

Les visiteurs de l’église Suspendue sont souvent frappés par la beauté de ses ornements et la richesse de son patrimoine historique et artistique. En plus de son architecture unique, l’église offre un espace de réflexion et de paix, tout en offrant une vue panoramique imprenable sur le Vieux Caire. La visite de cette église emblématique nous permet de nous connecter avec la profondeur spirituelle et l’héritage culturel du christianisme copte.

EGLISE SAINT SERGE

À côté de l’église Suspendue, nous découvrons l’Église Saint-Serge (ou Église Saint-Serge et Bacchus), un autre joyau du Vieux Caire qui mérite une attention particulière.

L’église Saint-Serge, également connue sous le nom d’Abu Serga, revêt une grande importance pour les chrétiens et les Coptes en raison de son lien étroit avec l’histoire de la Sainte Famille. Selon la tradition, Jésus, Marie et Joseph auraient trouvé refuge dans la crypte de cette église lors de leur fuite en Égypte. Ils y auraient résidé pendant trois mois pendant leur séjour de trois ans en Égypte, lorsque Jésus était encore un bébé.

Au fil des siècles, les convertis au christianisme en Égypte auraient utilisé cette crypte comme chapelle, perpétuant ainsi son importance religieuse. Aujourd’hui, l’église Saint-Serge est un lieu de pèlerinage prisé par de nombreux Coptes et chrétiens du monde entier, en particulier ceux qui suivent les chemins de la Sainte Famille en Égypte, un pèlerinage récemment développé.

Construite au IVe ou Ve siècle, l’église Abu Serga est l’une des plus anciennes églises coptes d’Égypte. Malgré les incendies et les destructions au fil des siècles, elle a été restaurée à plusieurs reprises depuis le Moyen Âge. Le bâtiment actuel, que les visiteurs peuvent explorer, date du XIe siècle pour ses parties les plus anciennes. À l’intérieur, on peut admirer de magnifiques iconostases incrustées ainsi que quelques icônes en bois très anciennes. Les 12 piliers représentent chacun un apôtre, ajoutant une signification symbolique à l’architecture de l’église.

L’église, située sous le niveau des rues, a été inondée à plusieurs reprises, mais elle a été restaurée et rénovée pour préserver sa beauté et son importance historique. Ces rénovations récentes, notamment vers 2010, ont mis en valeur la structure en pierre noire et blanche de l’église, offrant aux visiteurs une expérience enrichissante et spirituelle.

Le Musée copte, situé derrière une tour circulaire impressionnante, est niché au bout d’un jardin charmant, avec une architecture splendide qui intègre des éléments prélevés sur divers édifices coptes pour éviter leur destruction. C’est ici que se trouve la collection la plus complète d’objets coptes au monde. La visite de ce musée offre non seulement un cadre agréable, mais aussi une exploration fascinante de l’art copte.

En parcourant ses salles, vous découvrirez des boiseries somptueuses incrustées de nacre ou d’ivoire, une multitude d’icônes, de manuscrits, de papyrus et de textiles anciens. Cette richesse d’artefacts permet de mieux comprendre l’histoire et la culture coptes à travers les âges.

L’histoire du musée remonte à 1907, lorsque le patriarche copte de l’époque a ordonné un inventaire des pièces archéologiques coptes conservées dans les églises et les monastères. En 1910, les premières salles de ce qui est maintenant le Musée d’Art copte ont été inaugurées, avec l’aide précieuse de Marcus Simaika Pacha, marquant le début d’une collection qui continue d’enrichir notre compréhension de l’art et de la civilisation coptes.

C’est fascinant de voir comment ces salles du rez-de-chaussée du musée présentent une variété d’œuvres reflétant les multiples influences culturelles et artistiques de l’Égypte antique et chrétienne.

Dans la salle 2, cette grande tapisserie du IVe ou Ve siècle, originaire d’Antinoé, évoque des scènes de fête typiques des Coptes, tandis que la frise en calcaire du monastère de Saint-Jérémie à Saqqarah offre des motifs floraux et animaliers rappelant l’art romain. Les éléments sculptés de la salle 3 témoignent des influences hellénistiques sur l’art copte, avec des représentations d’Aphrodite, d’Hercule et d’autres figures mythologiques. La salle 4 explore les influences des croyances de l’Égypte ancienne sur l’art chrétien, notamment à travers des stèles funéraires et des fonds baptismaux ornés de symboles chrétiens et égyptiens.

Les salles 5 à 9 mettent en lumière l’art chrétien dans les monastères du désert, avec des niches peintes représentant le Christ en majesté, la Vierge Marie et d’autres figures religieuses, ainsi que des jarres décorées de symboles chrétiens comme le poisson, représentant le Christ. Les fresques du monastère Saint-Paul à Bawit offrent un aperçu saisissant de la spiritualité et de l’iconographie coptes, avec des représentations de saints, d’anges et même d’animaux comme des souris et des chats.

Ces salles offrent une véritable plongée dans l’art et la culture coptes, témoignant de la richesse et de la diversité de l’héritage artistique de l’Égypte antique et chrétienne.

Le premier étage du musée copte offre une immersion fascinante dans l’art et l’histoire de cette communauté chrétienne égyptienne.

Dans la salle 10, les visiteurs peuvent admirer un magnifique cimier en bronze représentant un aigle, ainsi que des bas-reliefs et des frises en calcaire illustrant des scènes de vendanges et des motifs floraux.

La salle 11 présente des pièces évoquant des épisodes bibliques, notamment une fresque de la Nativité et un peigne en ivoire représentant la résurrection de Lazare. Des frises peintes du monastère de Tebtunis illustrent également des récits bibliques comme celui d’Adam et Eve.

Les salles 12 à 14 exposent une splendide collection de tissus coptes, mettant en valeur des motifs figuratifs et symboliques. Certains textiles étaient spécialement conçus pour être portés par les défunts.

La salle 15 abrite la célèbre Bibliothèque de Nag Hammadi, composée de treize codex découverts en 1945. Ces manuscrits, datant de la seconde moitié du IVe siècle, offrent un aperçu précieux des écrits gnostiques et chrétiens de l’Antiquité.

Dans les salles 16 à 17, les visiteurs peuvent admirer une collection de livres anciens, notamment des évangiles et des psautiers richement enluminés, témoignant du riche héritage de l’écriture et de l’art religieux en Égypte.

La galerie présente des éléments décoratifs provenant des cellules des moines du désert, notamment des croix stylisées et des plats en poterie décorés de symboles chrétiens.

Les autres salles du premier étage exposent une variété d’objets en bois, en métal, en poterie et en céramique, ainsi que des icônes religieuses représentant des scènes de la vie du Christ et des saints.

Enfin, la salle 26 abrite un impressionnant palanquin ottoman richement décoré, témoignant du raffinement artistique et de l’influence chrétienne dans la culture matérielle de l’époque.

Au rez-de-chaussée du musée copte, trois salles abritent une collection d’objets décoratifs provenant des églises du Vieux Caire, offrant un aperçu captivant de l’art et de l’artisanat de cette période.

Dans ces salles, les visiteurs peuvent admirer divers objets liturgiques et décoratifs, dont un autel du Ve siècle en pin, provenant de l’église des Saints-Serge-et-Bacchus. Cet autel, avec son caractère antique et sa simplicité, offre un témoignage précieux de la piété et de la dévotion des premiers chrétiens d’Égypte.

Un autre élément remarquable est une porte sculptée en sycomore, provenant de l’église Sainte-Barbara. Cette pièce présente des motifs complexes et des détails exquis, témoignant du savoir-faire des artisans coptes de l’époque.

Enfin, un écrin de Bible du XVe siècle, réalisé en bois, argent, placages d’or et verre coloré, provient de l’église de la Vierge-Marie. Cette pièce magnifiquement ornée reflète le goût artistique et la dévotion religieuse qui caractérisaient la communauté copte à cette époque.

Ces objets, par leur histoire et leur esthétique, offrent un aperçu fascinant de la richesse culturelle et spirituelle de l’Égypte copte.

EGLISE SAINT GEORGES

Très proche de l’église Saint-Serge se trouve l’**Église Saint-Georges**, un joyau du Vieux Caire, ajoutant une profondeur supplémentaire à notre exploration de ce quartier historique.

L’Église Saint-Georges, édifiée au Xe siècle, a été remarquablement reconstruite au XIXe siècle, tout en préservant certains éléments de son passé médiéval. Ce qui la distingue particulièrement, c’est qu’elle est la **seule église ronde d’Égypte**. Cette caractéristique unique lui confère une présence architecturale fascinante, se démarquant des traditions de construction rectangulaires typiques des églises coptes.

La **coupole flamboyante** de l’église, ornée de couleurs vives, est un point focal de l’édifice, ajoutant une touche de grandeur et de luminosité à l’intérieur. Cette coupole est à la fois un exploit architectural et un symbole visuel fort de la dévotion chrétienne.

À l’intérieur, l’église abrite la **salle des mariages du IVe siècle**, un espace exceptionnellement bien conservé qui a maintenu sa décoration d’époque. Cette salle constitue un lien direct avec les traditions chrétiennes anciennes et ajoute une dimension historique précieuse à la visite.

L’église est dédiée à **Saint-Georges**, un martyr chrétien très vénéré au Moyen-Orient. Saint-Georges, qui fut exécuté en 303 pour avoir défié un décret interdisant le christianisme, est célébré pour sa bravoure et son dévouement. Son histoire est profondément enracinée dans les traditions chrétiennes, faisant de cette église un lieu de pèlerinage important et un centre spirituel pour les fidèles.

L’Église Saint-Georges, avec son architecture ronde unique et sa riche histoire, constitue un arrêt incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire religieuse et à la culture chrétienne copte. Elle complète magnifiquement notre visite du Vieux Caire, offrant un aperçu supplémentaire de la diversité et de la richesse de l’héritage religieux de la ville.

SYNAGOGUE BEN IZRA

À l’emplacement de l’église Saint-Michel, nous découvrons la **Synagogue Ben Ezra**, un site d’une grande importance historique et culturelle, qui enrichit notre exploration du Vieux Caire.

Édifiée au XIIe siècle sur les vestiges d’une église dédiée à Saint-Michel, la **Synagogue Ben Ezra** est la plus ancienne synagogue du Caire. Récemment restaurée, elle combine harmonieusement des éléments chrétiens, des arabesques islamiques, ainsi que des ornements et inscriptions hébraïques, créant un ensemble architectural remarquable.

La synagogue est également entourée de légendes fascinantes. Selon la tradition juive, elle abriterait la sépulture du prophète Jérémie. Une autre légende raconte que c’est en ce lieu que la fille du pharaon aurait découvert Moïse flottant sur le Nil.

La **Synagogue Ben Ezra** est la seule synagogue du Caire encore ouverte au public, offrant ainsi une rare opportunité d’explorer ce patrimoine religieux. Son architecture unique et son histoire riche en font un lieu incontournable pour quiconque souhaite comprendre la diversité et la profondeur de la culture religieuse du Caire.

EGLISE SAINTE BARBARA

Nous terminons notre exploration du Vieux Caire par la visite de l’**Église copte Sainte-Barbara**, un véritable trésor historique et architectural.

L’**Église Sainte-Barbara**, construite aux IVe et Ve siècles, partage une structure similaire avec l’église Saint-Serge. Cependant, elle a été détruite et reconstruite au XIe siècle, conservant ainsi une partie de son riche passé tout en intégrant des éléments plus récents. À l’intérieur, l’église abrite les précieuses reliques de Sainte Barbara, une martyre chrétienne dont l’histoire poignante évoque la persécution qu’elle a subie de la part de son propre père, un païen.

À seulement 10 mètres de l’église Sainte-Barbara se trouve un portail métallique menant au **cimetière copte**. Ce lieu offre un havre de paix et de sérénité, avec ses allées ombragées par des eucalyptus. Le cimetière est caractérisé par des tombes en architecture pavillonnaire, offrant aux familles un espace pour se recueillir et passer des moments de contemplation en mémoire de leurs défunts. C’est un endroit empreint de calme et de respect, complétant parfaitement la visite de l’église.

DEJEUNER Resturant & Cafe Al Khan

Après une visite au Vieux Caire, déjeuner au restaurant et café Al Khan est une excellente manière de prolonger l’expérience avec une touche de charme local. Al Khan est réputé pour son ambiance conviviale et son offre culinaire qui capture l’essence de la cuisine égyptienne dans un cadre authentique.

Le restaurant est souvent décoré dans un style traditionnel, avec des éléments d’artisanat local et un décor chaleureux qui reflète l’héritage culturel du Caire. À l’intérieur, vous trouverez des tables en bois rustique et des lampes colorées qui créent une atmosphère accueillante et détendue.

Le menu d’Al Khan propose une gamme de plats égyptiens classiques préparés avec des ingrédients locaux frais. Vous pourriez commencer votre repas avec une série de mezzés, comprenant des spécialités comme le taboulé, le moutabal (purée d’aubergine) et les sambousak (petits feuilletés garnis de viande ou de légumes). Ces entrées sont parfaites pour partager et découvrir une variété de saveurs.

Pour le plat principal, vous avez le choix parmi des plats emblématiques tels que le koshari, un mélange de riz, lentilles, pâtes et oignons croustillants, ou le kofta, des brochettes de viande grillée souvent servies avec du riz et une sauce tomate épicée. Le restaurant propose également des options comme le mahshi, des légumes farcis avec du riz et des herbes.

Le repas peut se terminer sur une note sucrée avec des desserts typiques tels que la basbousa ou le baklava, chacun offrant une douceur riche et parfumée qui est le parfait complément à votre déjeuner.

Le service à Al Khan est généralement chaleureux et attentif, contribuant à une expérience agréable après une matinée de découvertes historiques. C’est un endroit idéal pour se détendre et savourer un repas tout en continuant à explorer la culture égyptienne, dans un cadre authentique et accueillant.

PISCINE

DINER 3al Genena

 

20/9 VOL LE CAIRE ABIDJAN

ITINERAIRE

LIEN VERS LES PHOTOS

J 790 HORSE AND CAMEL RIDE PYRAMIDES DE GYZEH LE CAIRE EGYPTE

J 790 LE SITE DES PYRAMIDES DE GYZEH LE CAIRE EGYPTE

VIDEOS DU CAIRE ET DE SA REGION

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LA GASTRONOMIE EGYPTIENNE

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RESTAURANT DE L’HOTEL GLAMOUR PYRAMIDS GYSEH

Nous sommes installés sur la terrasse du Glamour Pyramid Hotel, profitant de la douce brise du soir et d’une vue spectaculaire sur la pyramide qui se dresse majestueusement devant nous, illuminée sous le ciel nocturne. Les lumières soulignent ses formes et la rendent presque irréelle, une véritable carte postale en direct.

Le dîner est servi : des assiettes de kebab et de kofta, parfaitement grillées, accompagnées d’une salade mixte fraîche et de houmous onctueux. Les saveurs se mélangent parfaitement, entre les épices des viandes et la fraîcheur des légumes. À côté, Bastien savoure sa pizza crispy chicken, une pâte fine et croustillante recouverte de morceaux de poulet et de fromage fondant. Le calme de la nuit et la beauté du paysage transforment ce repas en un moment presque magique, malgré les contretemps de notre voyage.

On profite de chaque bouchée, de chaque instant, laissant la vue incroyable sur la pyramide nous rappeler pourquoi nous sommes là. C’est une belle façon de terminer la journée, et pour un moment, tous les soucis disparaissent, remplacés par la simple joie d’être ici, ensemble, face à l’une des merveilles du monde.

Dès 8 heures le lendemain, nous sommes prêts à attaquer notre journée de visite des pyramides de Gizeh. Nous nous installons sur la terrasse du Glamour Pyramid Hotel, où un superbe petit déjeuner nous est servi à table, face à la vue spectaculaire sur la pyramide de Khéops. Le service est impeccable et les assiettes généreusement garnies.

Au menu, pas de fruits frais, mais une sélection appétissante de charcuterie, de viennoiseries dorées et croustillantes, de biscuits au chocolat, de confitures variées, de légumes frais, de fromages locaux, ainsi que des spécialités égyptiennes comme les falafels et la purée de lentilles, une véritable invitation au voyage culinaire.

La purée de lentilles, appelée « Shorbat Ads » en Égypte, est un plat réconfortant et nourrissant qui occupe une place spéciale dans la cuisine locale. Préparée à partir de lentilles rouges, elle est cuisinée avec des oignons, de l’ail, des carottes et parfois des tomates, le tout mijoté dans un bouillon parfumé de cumin, de coriandre, et d’une pointe de curcuma, pour une explosion de saveurs et une couleur dorée. Les ingrédients sont cuits doucement jusqu’à ce qu’ils deviennent tendres, puis mixés pour obtenir une texture veloutée et onctueuse.

Servie bien chaude, la purée est accompagnée d’un filet de jus de citron frais qui relève les saveurs et ajoute une touche de fraîcheur. Elle s’accompagne traditionnellement de pain pita chaud, parfait pour tremper et savourer chaque bouchée. Ce plat simple mais savoureux est aussi apprécié comme entrée que comme plat principal, particulièrement durant les périodes de jeûne ou par temps froid.

En dégustant cette purée de lentilles, nous sommes plongés au cœur des saveurs authentiques de l’Égypte, où les ingrédients de base et les épices occupent une place centrale. Ce moment de partage autour de la table incarne l’essence de la cuisine égyptienne : simplicité, chaleur et convivialité, le tout sublimé par un cadre exceptionnel qui nous laisse déjà rêver aux merveilles à découvrir au cours de la journée.

DEJEUNER El Dar Darak

Après avoir passé la matinée à explorer les Pyramides de Gizeh, nous décidons de nous accorder une pause bien méritée pour déjeuner au restaurant El Dar Darak, situé non loin du site. Dès que nous entrons, l’accueil chaleureux nous met tout de suite à l’aise. L’ambiance est simple mais authentique, avec des touches de décoration qui rappellent la richesse de la culture égyptienne.

Le menu propose une variété de plats égyptiens traditionnels, et nous avons hâte de goûter à cette cuisine locale. La carte offre une multitude menus tous plus alléchants les uns que les autres

Nous choisissons de commencer par des mezze, une sélection d’entrées qui nous permet de découvrir différentes saveurs : houmous, tahini, baba ganoush, falafels croustillants et feuilles de vigne farcies. Chaque bouchée est un régal, pleine de saveurs et d’épices bien dosées.

Pour le plat principal, nous optons pour des classiques : calamars frits pour Bastien, précédé d’une soupe de poisson, une casserole de poulet au  Molokhia pour Margot précédée comme nous d’une soupe de légumes et des Shish Tawook pour Nadège et moi, le tout  accompagné de riz parfumé et de légumes mais aussi de quelques frites. La viande est tendre, cuite à la perfection, et le mélange d’épices utilisé est juste exquis. L’assiette est généreuse, et nous prenons le temps de savourer chaque morceau, tout en discutant de nos impressions sur la visite des pyramides.

Le service est attentif et convivial, les serveurs prennent plaisir à nous expliquer les plats et à nous recommander des spécialités. Pour finir en beauté, le repas se termine avec un bissap, accompagné d’un baklava sucré et croustillant, et quelques fruits de saison dont de la goyave.

Ce déjeuner à El Dar Darak est un véritable moment de détente, qui nous permet de recharger nos batteries avant de poursuivre notre exploration. Nous sortons du restaurant rassasiés et satisfaits, prêts à continuer notre aventure sous le soleil égyptien.

LES LOGEMENTS

HOTEL GLAMOUR PYRAMIDS

Au cœur de Gizeh, à quelques pas des célèbres pyramides et du Sphinx, le Glamour Pyramid Hotel and Restaurant est notre havre de luxe et de détente pendant notre aventure en Égypte. Niché dans un quartier historique du Caire, l’établissement offre une vue imprenable sur l’une des merveilles du monde antique, mêlant modernité et charme traditionnel.

Dès notre arrivée, nous sommes accueillis dans un cadre raffiné où chaque détail est soigneusement pensé pour nous offrir une expérience inoubliable. Les chambres, spacieuses et élégamment décorées, nous enveloppent dans un confort ultime, alliant mobilier contemporain et touches orientales. Les grandes baies vitrées laissent entrer une lumière dorée, et nous avons une vue directe sur les pyramides, créant une ambiance magique, surtout lorsque le soleil se couche.

Le restaurant du Glamour Pyramid Hotel nous promet une expérience gastronomique à la hauteur de son cadre majestueux. Nous dégustons une cuisine égyptienne authentique aux saveurs riches, préparée avec des ingrédients locaux et des épices typiques. Les chefs, passionnés par leur métier, nous proposent des plats raffinés qui mélangent traditions locales et influences internationales. En soirée, nous savourons des plats exquis tout en admirant les pyramides éclairées, un spectacle unique et captivant.

Le service, attentif et personnalisé, rend le Glamour Pyramid Hotel encore plus accueillant. Le personnel, toujours souriant et disponible, se montre aux petits soins pour répondre à tous nos besoins, rendant notre séjour aussi agréable que possible.

Que ce soit pour explorer les merveilles de Gizeh ou pour se détendre au bord de la piscine sur le toit avec une vue panoramique sur l’histoire, le Glamour Pyramid Hotel and Restaurant est le cadre idéal pour vivre une expérience à la fois luxueuse et profondément ancrée dans l’atmosphère envoûtante de l’Égypte ancienne.

MARWA PALACE LE CAIRE

Le Marwa Palace, au Caire, est un lieu où le luxe rencontre l’histoire ancienne. Niché dans un quartier prestigieux de la ville, cet hôtel se distingue par son architecture qui mélange le moderne avec des touches égyptiennes traditionnelles. Dès l’entrée, on est accueilli par une atmosphère élégante et apaisante, où chaque détail semble avoir été pensé pour offrir une expérience unique.

Les chambres et les suites, spacieuses et décorées avec goût, offrent une vue imprenable sur le Caire, certaines donnant même sur les majestueuses pyramides de Gizeh. Les matériaux utilisés, les tissus somptueux et les œuvres d’art qui ornent les murs rappellent l’opulence de l’époque pharaonique, tout en assurant le confort moderne auquel on s’attend dans un hôtel de ce standing.

À quelques pas de l’hôtel, le Caire déploie toute sa richesse historique et culturelle. On peut facilement rejoindre des sites emblématiques comme le musée égyptien, qui abrite les trésors de Toutankhamon, ou encore flâner dans les allées du marché de Khan El Khalili, où l’on peut se perdre dans un labyrinthe de boutiques remplies de souvenirs, de bijoux et d’épices.

Mais ce qui rend le séjour au Marwa Palace vraiment spécial, c’est l’attention aux détails. Qu’il s’agisse du service impeccable, des restaurants gastronomiques proposant une cuisine raffinée, ou encore du spa où l’on peut se détendre après une journée de visites, tout est conçu pour que chaque instant passé dans cet hôtel soit mémorable. Le Marwa Palace n’est pas seulement un lieu de séjour, c’est une véritable immersion dans l’art de vivre égyptien, où chaque moment passé reflète la grandeur et la beauté de cette civilisation millénaire.

الجيزه شارع جامعه الزراعه le caire

Cet hébergement situé au Caire offre plusieurs commodités, notamment une piscine privée, une vue sur le jardin et un balcon. Il est bien équipé avec deux chambres, un salon spacieux et une cuisine équipée d’un minibar. Une télévision à écran plat est également fournie. Les principales attractions de la région, telles que la tour du Caire, la mosquée Ibn Tulun et la mosquée Mohamed Ali Pacha, se trouvent à quelques kilomètres de l’appartement. De plus, la citadelle du Caire est à 9 km et les pyramides de Gizeh sont à 11 km. Pour ceux qui aiment la baignade, une piscine est disponible sur place. L’appartement se situe également à proximité de la mosquée Al-Azhar et de la mosquée El Hussien. L’aéroport international du Caire est l’aéroport le plus proche, à environ 21 km de l’établissement.

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