Les Habitudes Alimentaires au Bénin +

BAR EN PAPILLOTE DE BANANIER
Comme dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, la pâte, principalement de maïs au sud et d’igname au nord, est l’aliment de base de la cuisine du Bénin. La cuisine est néanmoins très variée et riche en couleur !
Les Ingrédients de Base
L’igname y est abondamment consommée. S’ils en ont les moyens, les Béninois accompagnent de riz le poulet ou le poisson. Plusieurs espèces de poisson sont consommées, telles que le tilapia, la carpe, le poisson chat, mais c’est surtout la dorade qui est l’un des poissons les plus consommés par la population locale.
Les Viandes et Fruits de Mer

La viande la plus courante est le poulet. Le poulet bicyclette, une véritable star de la cuisine béninoise, est un plat qui raconte à lui seul l’histoire d’une culture, d’un savoir-faire ancestral et de la simplicité des produits locaux. Ce poulet, souvent élevé en liberté, incarne la rusticité et l’authenticité des produits du terroir. Il n’a rien de comparable avec les volailles industrielles, car sa viande est plus ferme, plus savoureuse, parfois un peu plus coriace, mais c’est précisément ce qui en fait tout le charme.
Lorsque nous avons eu notre premier poulet bicyclette au Bénin, ce n’était pas juste un repas, mais une véritable expérience culinaire. Le poulet, dans sa version béninoise, n’est pas seulement cuisiné pour sa viande, heureusement car il y en a peu ! : il est un élément central de la convivialité, de la générosité et de la tradition. C’est un plat qui, même dans les plus simples des restaurants, est préparé avec soin et respect. Il est souvent grillé ou frit, mais la cuisson peut aussi inclure des sauces locales riches, épicées, où les arômes de l’oignon, de l’ail, du piment et des herbes se mélangent harmonieusement. L’odeur qui émane de la cuisson est irrésistible, promettant un goût intense et authentique.

Le poulet bicyclette, dans sa simplicité, est souvent accompagné de riz, de pâte ou de igname. Dans notre cas, il était servi avec un riz blanc parfaitement cuit, qui absorbait la sauce épicée à la perfection, ajoutant une douceur qui contrastait agréablement avec la chaleur du piment. La combinaison des textures – la viande ferme, le riz tendre et la sauce épicée – nous a emportés dans une véritable aventure gustative.
Au-delà du goût, ce poulet bicyclette nous a permis de découvrir une autre dimension de la culture béninoise : celle de la gastronomie populaire, où les plats sont préparés avec des produits frais, souvent cultivés dans les villages alentours, et où chaque repas devient une célébration de l’hospitalité et de la générosité des hôtes. Ce n’est pas simplement un poulet comme un autre, mais un plat qui porte l’histoire et les traditions du Bénin dans chaque fibre de sa viande et chaque goutte de sa sauce.
La pintade est un plat apprécié et largement consommé dans la cuisine béninoise, bien qu’elle ne soit pas aussi courante que le poulet bicyclette. Dans un pays où la volaille joue un rôle central dans la gastronomie, la pintade occupe une place spéciale, souvent associée à des occasions festives ou à des repas familiaux importants. Sa chair, plus ferme et plus goûteuse que celle du poulet, est un régal pour les amateurs de viande blanche. C’est une volaille qui se distingue par son goût légèrement plus sauvage, une particularité qui la rend populaire dans de nombreux plats traditionnels béninois.

Lorsque l’on parle de pintade dans la cuisine béninoise, on fait souvent référence à une préparation savoureuse, souvent cuisinée dans des sauces riches et aromatiques. La pintade, de par sa texture, se prête parfaitement aux cuissons longues et aux marinades, absorbant bien les arômes des épices locales et des herbes. Elle est souvent préparée avec des ingrédients frais comme les tomates, les oignons, l’ail, et des épices variées, telles que le gingembre, le poivre, et bien sûr le piment, qui est une constante dans la cuisine béninoise.
Lors de notre découverte de la pintade, nous avons été frappés par la richesse de ses saveurs. La cuisson en sauce, qui fait partie intégrante de la préparation de cette volaille, lui permet de s’imprégner de tous les arômes des épices et de la marinade. Les sauces, souvent à base de tomates concassées, de coriandre et parfois de cacahuètes, sont délicatement épicées et légèrement sucrées, créant un équilibre parfait avec la saveur plus terreuse de la pintade. La viande est tendre mais ferme, avec une profondeur de goût qui n’est pas aussi prononcée dans le poulet classique, ce qui fait de la pintade un choix idéal pour ceux qui recherchent une saveur plus intense.
Il existe aussi des variantes où la pintade est grillée ou rôtie, souvent servie entière, accompagnée de légumes frais ou de féculents, comme du riz ou de l’igname, qui viennent tempérer la richesse de la viande. La pintade peut également être cuisinée dans un bouillon clair ou une sauce légère, parfois agrémentée de noix de coco, donnant à la viande un goût délicat et crémeux. Certains plats sont parfois accompagnés de légumes en sauce, comme des gombos ou des feuilles de manioc, qui ajoutent de la texture et complètent le goût de la pintade.
Dans les occasions spéciales, telles que les mariages ou les célébrations religieuses, la pintade est un plat de choix. Sa chair plus exquise en fait un met de prestige, souvent réservé aux moments où l’on souhaite marquer l’importance de l’événement. On la retrouve également dans les repas familiaux, souvent partagée entre plusieurs membres de la famille autour de la table, créant ainsi des moments de convivialité et de partage.
La pintade dans la cuisine béninoise est aussi un symbole de la culture de la fête. Lors de repas festifs, elle est souvent accompagnée de boissons locales comme le bitter ou le soda maison, et son goût se marie merveilleusement bien avec ces breuvages. C’est un plat qui a une signification particulière dans la culture béninoise, non seulement pour ses qualités gustatives, mais aussi pour l’aspect social et rituel qu’il revêt.
En somme, la pintade dans la cuisine béninoise est bien plus qu’un simple plat. C’est une expérience culinaire qui permet de découvrir la richesse des saveurs locales et l’importance de la convivialité dans les repas. C’est un plat qui, par sa préparation et ses arômes, nous transporte directement au cœur de la culture béninoise, où la cuisine est un moyen de tisser des liens et de célébrer les moments importants de la vie.
D’autres viandes sont également consommées comme le mouton, le bœuf, le porc, le lapin, etc. Les crevettes et les crabes sont les fruits de mer les plus consommés. Dépendamment des régions et de la saison, les escargots sont consommés. Les viandes et les poissons sont soit grillés, soit frits, soit cuisinés en sauce et servis avec de la pâte, du riz ou des spaghetti.


Chaque bouchée révèle une harmonie de saveurs, où le goût iodé du bar entier se marie parfaitement à la douceur acidulée des tomates et au piquant subtil des épices. Le monya est généralement servi chaud, accompagné de riz blanc, de manioc ou de maïs, permettant ainsi d’équilibrer la richesse de la sauce. Au Sky Bar, ce plat, en plus d’être un délice pour les papilles, incarne l’âme de la cuisine locale et met en valeur des ingrédients frais et authentiques.

Le menu de la Cabane du Pêcheur à Cotonou offre un véritable régal pour les yeux et pour les papilles, présentant une sélection soignée et variée de poissons et de crustacés qui reflète parfaitement la richesse de la cuisine de la région atlantique du Bénin. Dans cette région, où la mer se montre généreuse, les plats sont élaborés pour mettre en valeur des produits locaux, frais et savoureux. La cuisine béninoise, notamment sur la côte, privilégie les saveurs marines, avec des recettes qui subliment le poisson et les fruits de mer, souvent relevées d’épices et d’herbes locales.

Parmi ces recettes, le turbot en papillote de feuille de bananier est particulièrement emblématique. Lorsqu’un turbot n’est pas disponible, un bar préparé de la même manière est proposé. La technique de cuisson en papillote, couramment utilisée dans la région, permet de préserver la fraîcheur et la tendreté du poisson tout en l’imprégnant des arômes subtils de la feuille de bananier, qui lui confère un parfum unique. Le bar ainsi cuisiné se distingue par sa cuisson parfaite, offrant une texture moelleuse et un goût savoureux qui séduisent les convives.
Le thon mi-cuit constitue également une spécialité appréciée dans la région. Le poisson, d’une fraîcheur remarquable, est cuit de manière à conserver sa saveur naturelle, tandis que l’assaisonnement, savamment dosé, rehausse ses qualités intrinsèques sans les masquer. Le thon, présent en abondance dans les eaux béninoises, est souvent servi de manière simple mais raffinée, permettant ainsi de préserver toute la richesse de sa chair.
N’oublions pas également le navarin de la mer de la Cabane du Pêcheur. Le navarin de la mer, que nous avons dégusté à La Cabane du Pêcheur, a été l’un des plats phares de notre déjeuner. Ce plat, inspiré du traditionnel navarin d’agneau mais revisité avec des produits de la mer, était une véritable réussite culinaire.
Le navarin de la mer était un mélange harmonieux de poisson frais, de calamars et de crevettes, le tout baignant dans un bouillon savoureux et parfumé. Les ingrédients étaient cuits à la perfection, ce qui a permis de préserver leur texture et leur goût naturel. Le poisson, d’une fraîcheur irréprochable, était moelleux et fondant en bouche. Il se détachait en gros morceaux, signe d’une cuisson maîtrisée. Les calamars, tendres et délicats, étaient cuits juste ce qu’il faut pour éviter qu’ils ne deviennent caoutchouteux. Leur saveur marine s’est mariée parfaitement avec le bouillon. Les crevettes, succulentes et légèrement sucrées, apportaient une touche de gourmandise au plat. Elles étaient décortiquées, ce qui a rendu la dégustation encore plus agréable.
Le bouillon, légèrement épicé et parfumé, était le liant parfait entre tous les éléments du plat. Il avait une base de tomate, avec des notes d’ail, de persil et d’épices douces qui réchauffaient sans être trop envahissantes. Le navarin était accompagné de légumes fondants, comme des carottes, des courgettes et des pommes de terre, qui avaient absorbé les saveurs du bouillon tout en gardant une texture ferme. Ces légumes ajoutaient une touche de fraîcheur et d’équilibre à l’ensemble.
Ce qui a rendu ce navarin de la mer si exceptionnel, c’est l’équilibre parfait entre les saveurs marines et les notes terreuses des légumes.
Le tartare de thon que nous avons dégusté à Cabane du Pêcheur était un plat frais et raffiné, parfait pour un déjeuner en bord de mer. Servi avec de l’avocat, des tomates et généreusement persillé, il offrait une combinaison de textures et de saveurs qui a su nous séduire, même si nous aurions apprécié un peu moins de citron pour équilibrer davantage les goûts.
Le thon, d’une fraîcheur impeccable, était coupé en petits dés réguliers, ce qui témoignait d’un vrai savoir-faire. Sa texture était fondante en bouche, presque crémeuse, et son goût délicat ressortait parfaitement. L’avocat, mûr à point, apportait une onctuosité qui contrastait agréablement avec la fermeté du thon. Les tomates, finement coupées, ajoutaient une touche de fraîcheur et d’acidité, tandis que le persil, utilisé avec générosité, apportait une note herbacée et un parfum vivifiant.
La marinade, à base de citron, d’huile d’olive et d’épices, était bien dosée, mais nous avons trouvé que l’acidité du citron prenait un peu trop le dessus, masquant légèrement la subtilité du thon. Un peu moins de citron aurait permis de mieux équilibrer les saveurs et de laisser davantage ressortir le goût naturel du poisson. Cela dit, l’ensemble restait très agréable, et la fraîcheur des ingrédients était indéniable.
La présentation du plat était soignée et appétissante. Le tartare était disposé en couches harmonieuses, avec des touches de couleur apportées par les tomates et le persil, le tout surmonté d’un filet d’huile d’olive qui brillait délicatement. Chaque bouchée était un mélange de fraîcheur et de douceur, avec une légère pointe d’acidité qui réveillait les papilles.
Ces recettes typiques ou inspirés de la cuisine européenne mettent en avant l’importance des produits de la mer dans la gastronomie de la région atlantique du Bénin, où tradition et innovation se conjuguent pour offrir des plats à la fois simples et d’une grande finesse.
Où Manger ?
Comme dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, on trouve dans la rue et les marchés plein de minuscules échoppes où les plats sont cuisinés dans des bassines par ce que les gens appellent les « bonnes femmes ». Vérifiez au moment des repas s’il y a affluence, ce qui est bon signe.
Quand ces échoppes sont un peu plus grandes et qu’elles disposent de quelques tables et chaises, elles deviennent des maquis. On en trouve de plus ou moins chers. Mais généralement, un plat chez les « bonnes femmes », comme on dit couramment, coûte à peine 500 F.CFA, alors que dans les maquis où l’on mange avec une assiette et des couverts, un plat coûtera jusqu’à 1 500 ou 2 000 F.CFA. D’autres femmes portent sur leur tête toutes sortes d’aliments rassemblés sur un plateau (beignets, gâteaux…).
Les Marchés
Sur les marchés et le long des routes, on sera tenté par toutes sortes de petits plats et de fruits, que les femmes et les enfants présentent sur de grands plateaux posés sur leurs têtes.
Les Maquis
Le maquis est l’un des éléments emblématiques de la scène culinaire en Afrique de l’Ouest, une institution à part entière. Dans un maquis, l’atmosphère est chaleureuse et informelle, et c’est bien plus qu’un simple repas : c’est une expérience conviviale et authentique, un véritable moment de partage avec la communauté locale. Ces petites échoppes ou restaurants de rue offrent une immersion dans la culture culinaire du pays, loin des établissements plus formels ou des restaurants de luxe.
Le principe est simple : vous choisissez votre plat parmi une variété de casseroles qui mijotent doucement sur le feu, sous l’œil vigilant de la cuisinière, souvent une figure centrale de l’endroit. Elle est la gardienne des saveurs et de la qualité des plats, et c’est elle qui dirige les préparations avec une maîtrise absolue, mais aussi une certaine liberté dans la façon de doser les épices, les sauces et les ingrédients. Le fait de choisir directement dans les casseroles offre une immersion totale dans la cuisine locale et une interaction directe avec la nourriture. Cela donne au maquis une atmosphère de marché, où la fraîcheur et la générosité sont de mise.
Les accompagnements sont souvent l’élément central du repas. En Afrique de l’Ouest, ce sont les féculents qui tiennent le rôle principal : riz, couscous (ou semoule de blé), spaghettis et même des plats à base de pâte. Ces accompagnements sont souvent servis en grandes quantités et permettent de compléter les plats de viande ou de poisson. La viande, en particulier le poulet-bicyclette, est parfois secondaire dans l’ensemble du repas, et il n’est pas rare que le poulet soit un peu plus dur ou moins charnu que ce à quoi on pourrait s’attendre dans des restaurants plus raffinés. Mais cela fait partie du charme du maquis : la viande, plus rustique, est souvent cuisinée dans des sauces riches et parfumées, qui compensent par leur intensité le manque de tendreté de la volaille.
Dans les maquis, on mange généralement avec les doigts, ce qui est non seulement plus pratique mais aussi une manière de se rapprocher de l’authenticité des repas. Cela permet de mieux apprécier les textures des aliments, en particulier pour des plats comme le poulet-bicyclette, souvent accompagné de sauces épicées et de légumes mijotés. Avant de commencer le repas, une cuvette d’eau avec du savon est toujours présentée pour se laver les mains, un geste essentiel pour garantir la propreté avant de s’installer à table. C’est aussi une manière symbolique de marquer la transition entre l’extérieur et le moment de partage autour de la nourriture.

Les menus dans les maquis sont souvent assez simples, mais d’une grande diversité.
On peut y trouver des classiques comme le riz au poisson, très populaire sur la côte, ou des plats comme les spaghettis au poulet, qui sont parfois accompagnés de légumes frais ou de sauces riches et épicées. Le couscous au poulet, qui désigne en réalité de la semoule de blé, est également un incontournable, avec une sauce bien relevée qui vient enrober les grains de semoule. Un autre plat souvent proposé est les spaghettis à l’omelette, une version locale de ce que beaucoup connaissent sous le nom de pâtes à la tomate, mais avec un goût légèrement différent et une touche d’omelette qui vient lier le tout comme à l’hôtel Totora
Les Restaurants
À Cotonou, Porto-Novo et Parakou, les restaurants proposent une cuisine plus élaborée, comprenant aussi des plats européens. La plupart des hôtels possèdent aussi leur restaurant.
Les restaurants d’hôtels, comme celui de l’hôtel Totora à Natitingou, servent une cuisine internationale qui s’adapte aux goûts locaux tout en offrant une variété de plats plus universels. Parmi les choix les plus populaires figure l’émincé de poulet au curry, un plat apprécié par ceux qui cherchent à savourer une cuisine plus familière, tout en restant dans le cadre d’une expérience culinaire diversifiée.

L’émincé de poulet au curry, bien qu’international dans sa conception, possède une particularité béninoise qui fait de lui un plat unique et savoureux. En effet, contrairement à la préparation classique que l’on retrouve dans d’autres pays, les morceaux de poulet utilisés dans les plats comme celui-ci sont souvent issus de la pâte (c’est-à-dire des morceaux plus tendres du poulet), plutôt que de la poitrine. Ces morceaux de viande, qui proviennent généralement des parties plus charnues du poulet, apportent une texture plus riche, plus ferme et une saveur plus prononcée. Cette différence de texture fait que le plat acquiert une densité de goût particulière, où chaque bouchée est à la fois tendre et robuste.
Une autre particularité qui distingue cet émincé de poulet au curry dans les restaurants béninois est la présence de la peau du poulet dans la sauce. Contrairement aux pratiques de certaines cuisines internationales, où la peau est enlevée avant de cuire la viande, au Bénin, la peau du poulet est souvent laissée intégrée dans la préparation. Cette peau, riche en graisse, libère des arômes intenses et adoucit la sauce, apportant une texture veloutée et une richesse supplémentaire au plat. Cette approche permet non seulement de maximiser la saveur, mais aussi d’ajouter une dimension supplémentaire à la sauce, qui devient plus onctueuse et savoureuse grâce à l’interaction des sucs de viande et de la graisse fondue.
La sauce au curry, qui accompagne généralement ce plat, est elle-même adaptée aux produits locaux. Elle est souvent épicée, mais pas nécessairement aussi forte qu’on pourrait s’y attendre dans une version indienne traditionnelle. Les chefs béninois aiment infuser la sauce avec des aromates locaux comme l’ail, l’oignon, le gingembre, et parfois un mélange de piments locaux, créant ainsi une fusion de saveurs exotiques et délicates. Le curry, dans cette version béninoise, est aussi parfois enrichi avec des fruits frais, comme de la mangue ou de la banane plantain, ce qui apporte une note sucrée et une belle complexité au plat.
Produits Caractéristiques
Les viandes et poissons (frais ou fumés) en sauce constituent la base des plats ordinaires. Ils sont servis avec du riz, de la semoule, des spaghettis ou de la pâte. Le poulet grillé, le plus souvent un célèbre « poulet bicyclette », autrement dit qui court partout et dont la chair est très ferme, est servi avec les mêmes garnitures. Certains maquis, le long de la côte, des lacs et des rivières, proposent d’excellents poissons grillés servis avec de la sauce moyo.
Les accompagnements sont essentiellement des féculents ou des céréales.
Lors de notre séjour à Natitingou, nous avons eu l’occasion de découvrir un plat local fascinant et délicieux au restaurant de l’hôtel Totora : le waké atassi à la viande de bœuf. Ce plat traditionnel béninois nous a offert une véritable immersion dans la gastronomie locale, pleine de saveurs et d’authenticité.

Le waké est une préparation à base de haricots rouges, cuits lentement jusqu’à ce qu’ils deviennent tendres et fondants. Accompagné de riz, il constitue une base nourrissante qui se marie parfaitement avec la viande de bœuf. Ce dernier, cuit à la perfection, était tendre et savoureux, offrant une texture qui se détachait facilement sous la fourchette. Le bœuf était délicatement assaisonné, avec des épices locales qui lui donnaient un goût riche et relevé. Les épices, telles que le piment, l’ail et l’oignon, étaient savamment dosées, apportant un juste équilibre entre piquant et douceur.
Le plat était également agrémenté d’une sauce épaisse et parfumée, préparée à partir d’ingrédients frais, qui enveloppait le riz et les haricots d’une saveur intense et réconfortante. La sauce, à la fois riche et légèrement onctueuse, soulignait parfaitement la saveur du bœuf, tout en apportant de la profondeur au mélange des ingrédients.
Le waké atassi à la viande de bœuf est un plat typique de la cuisine béninoise, et sa dégustation au restaurant de l’hôtel Totora a été une expérience culinaire marquante. Le service était convivial, et l’atmosphère chaleureuse du restaurant contribuait à rendre le moment encore plus agréable. Ce repas nous a permis de goûter à la diversité des saveurs africaines, en mettant en avant des produits locaux et des techniques de cuisson traditionnelles qui, ensemble, créaient un plat savoureux et réconfortant. C’était une expérience gastronomique enrichissante qui nous a permis de mieux comprendre la culture culinaire de la région.
La pâte, base de l’alimentation béninoise, est faite, suivant les régions, avec de la farine de maïs, du manioc (gari) ou de l’igname pilée et cuite à la vapeur. Ses compositions et couleur diffèrent selon les régions. Ces pâtes sont accompagnées par différentes variétés de sauce pimentée au goût différent en fonction des ingrédients (à base d’épinard local, du Gombo, de tomate, de Sésame, de noix d’acajou.). La pâte en elle-même a un goût assez fade, mais elle est relevée et parfois pimentée avec des sauces de toutes sortes.
On distingue donc différentes sortes de pâtes :
- À base de maïs :
- La pâte ou we : constituée de maïs blanc.
- Amiowo (ou amio) : pâte rouge, à base de maïs et d’huile de palme. Moins fade que la blanche car séparée avec une purée de tomates mélangée à des oignons et du piment. S’accompagne également d’une sauce.
- Akassa : pâte de maïs (éventuellement de mil) fermenté, le plus souvent servie sous forme de boules accompagnée d’une sauce.
- Akpan : bouillie de maïs fermenté dont le son a été enlevé et que l’on boit avec du lait, du sucre…
Télibo – Hotel totora
En accompagnement d’un Gboman à l’hôtel Totora à Natitingou nous avons dégusté du Téliko, un plat à base de farine de maïs ou de manioc, souvent cuit sous forme de bouillie ferme. Le Téliko est une pâte légèrement élastique et moelleuse, comparable au foufou ou à l’akassa, mais avec une texture plus compacte. Ce mets est très apprécié en Afrique de l’Ouest, car il constitue une base neutre qui met en valeur les sauces riches et épicées. Son mode de préparation implique une cuisson à feu doux avec un brassage constant, ce qui lui confère sa consistance lisse et homogène. Sa douceur contraste agréablement avec l’intensité des épices et la richesse du Gboman, rendant l’expérience culinaire encore plus savoureuse.
À base d’igname :
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- Blokoto : pâte noire à base de farine d’igname.
- Igname pilé ou fufu formant une pâte avec un léger goût, agréable.
- À base de gari :
- Semoule à base de farine de manioc émincée finement, utilisée un peu comme du gruyère (sans le goût) sur du riz, des spaghetti ou une sauce.
- Libo : gari jaune et amala (pâte à base de farine de cossettes d’ignames).
Les Sauces d’Accompagnement
- Sauce moyo : sauce à base de tomates, oignons et piments, souvent servie avec la pâte rouge qui accompagne souvent le poisson frit.
- Sauce gluante : dite aussi sauce gombo, elle est faite avec des gombos, une variété de haricot.

Le Gboman est un plat traditionnel béninois, particulièrement apprécié pour sa richesse en saveurs et en textures. Ce mets est essentiellement une sauce épaisse à base de légumes-feuilles, souvent du gboma (une variété d’amarante) ou d’autres feuilles vertes locales comme la feuille de manioc ou d’aubergine. Cette préparation est mijotée avec divers assaisonnements et ingrédients qui lui confèrent une saveur unique.
Dans notre version dégustée au restaurant de l’hôtel Totora, la sauce Gboman était accompagnée de wagassi frit et de kpanman. Le wagassi, aussi appelé « wagash », est un fromage traditionnel peul fabriqué à partir de lait de vache caillé. Il se distingue par sa texture ferme et sa croûte légèrement élastique lorsqu’il est frais. Avant d’être intégré au plat, le wagassi est frit, ce qui lui confère une enveloppe dorée et croustillante tout en conservant un cœur tendre et fondant. Ce fromage légèrement acidulé et au goût délicat apporte une dimension savoureuse supplémentaire au Gboman, se mariant parfaitement avec les épices et les légumes.
Le kpanman, quant à lui, est une spécialité béninoise prisée des amateurs de cuisine traditionnelle. Il s’agit de tripes ou d’abats de bœuf longuement mijotés, ce qui leur confère une tendreté exceptionnelle et une saveur riche. Cet ingrédient ajoute une profondeur au plat, en absorbant les arômes des épices et des légumes.
Traditionnellement, le Gboman est préparé avec de la carpe, un poisson d’eau douce couramment consommé en Afrique de l’Ouest. Cependant, j’ai opté pour une version au poulet, ce qui permet d’obtenir une viande tendre et savoureuse qui s’imprègne à merveille des épices et de la sauce. Le poulet, bien doré avant d’être ajouté à la préparation, apporte une touche légèrement grillée qui sublime l’ensemble.
- Les sauces akalala (région de Savalou) et ayoyo (chez les Bariba) ne sont servies que dans leurs régions d’origine.

Pour le déjeuner , au restaurant Sky Bar de Bohicon, nous avons décidé de vivre une expérience culinaire unique en dégustant la fameuse sauce Gbôta . Nous étions impatients de découvrir ce plat réputé pour ses saveurs riches et épicées, préparé selon la tradition nigériane.
Quand le plat est arrivé, nous avons été surpris de voir que la tête de mouton était entière, posée majestueusement dans un bain de sauce rougeâtre et fumante. La présentation était impressionnante, presque théâtrale, et nous nous sommes dit que nous allions nous régaler. Dès la première bouchée, nous avons été frappés par l’intensité du goût. La sauce était vraiment extraordinaire : un mélange parfait de tomates, de piments, d’ail et de gingembre, le tout relevé par des épices qui dansaient en harmonie sur nos papilles. La cuisson à la nigériane se distinguait par sa générosité en épices et par ce côté légèrement fumé, probablement dû à l’utilisation de poisson fumé ou de crevettes séchées dans la préparation. Chaque cuillère était une explosion de saveurs, et nous comprenions enfin pourquoi ce plat était si célèbre.
Cependant, notre enthousiasme a vite été tempéré par une réalité incontournable : malgré l’apparence imposante de la tête de mouton, il n’y avait pas beaucoup de viande à manger. Entre les os, le cartilage et les parties moins charnues, nous avons passé plus de temps à chercher des morceaux comestibles qu’à profiter du plat. C’était un peu comme résoudre une énigme : il fallait gratter, retourner et inspecter chaque recoin pour trouver de petits morceaux de viande tendre. Cela a rendu l’expérience quelque peu frustrante, surtout compte tenu du prix du plat.
Le maïs et le manioc sont plus souvent servis dans le Sud, tandis que le sorgho (sorte de lentille rouge), le mil et l’igname sont plus courants dans la cuisine du Nord, parce que plus souvent cultivés dans cette région sèche. Bien que venant du Sud de la Côte d’Ivoire, l’atiéké, semoule de manioc cuite à la vapeur, est devenu un plat national au Bénin.
L’igname peut aussi être frite et servie avec une purée de piments frais. Les galettes d’arachide roulées qui ont la forme de bâtonnets sont également délicieuses. On en trouve essentiellement à Cotonou et dans sa région. L’huile d’arachide et, dans une moindre mesure, l’huile de palme sont utilisées pour faire les sauces et pour la friture des viandes et poissons.
Spécialités Régionales
- Le kpètè : spécialité de la région de Porto-Novo, est une sauce à base de sang de mouton ou de porc qui accompagne la viande grillée.
- L’agouti : un rat de brousse que l’on trouve vers les lacs et rivières dans la plaine côtière, est une spécialité de Comè. Sur les marchés du Sud-Ouest, il est vendu frit ou fumé. L’agouti à la sauce d’arachide est un plat à découvrir.
- Le dakouin : gari préparé à la sauce de poisson, est populaire dans les environs du lac Ahémé. Dans cette région du Bénin riche en poissons et crustacés, on peut d’ailleurs acheter, au bord de la route qui traverse le sud du Mono, des petits poissons frits arrosés de jus de citron, des crevettes fumées et des crabes.
Dès que l’on va vers le Nord, poissons et crustacés disparaissent, à l’exception toutefois des poissons d’eau douce comme le capitaine, pêché dans le Niger. Les habitudes alimentaires changent également. Dans le Nord du pays, on préfère la pintade, le lièvre… Et quelques restaurants proposent de la viande de brousse. Enfin, le fromage, cru, cuit ou parfois rougi à la tige de mil, est une spécialité peule que l’on trouve un peu partout, et plus particulièrement dans le Nord.

À l’hôtel Totora, à Natitingou, le wagassi frit nous a été servi en dés, dorés et croustillants. L’assiette était simple, mais le fromage dégageait une légère odeur lactée, réconfortante. À la première bouchée, la croûte fine et croustillante cède sous la dent, révélant un cœur tendre et légèrement élastique. Un équilibre parfait entre le fondant et le croquant.
Accompagné d’une sauce pimentée à base de tomates et d’oignons, chaque morceau révélait une nouvelle nuance de saveur, douce et piquante à la fois. La chaleur du piment relevait la douceur du fromage sans l’éclipser. L’assiette était partagée, chacun y revenant, piquant un cube après l’autre, comme pris par l’envie de prolonger le plaisir.

Le cadre ajoutait à l’expérience. La douceur du soir, la brise légère qui passait à travers la terrasse de l’hôtel, le murmure lointain des conversations mêlées aux sons de la ville. Manger du wagassi ici, à Natitingou, avait une autre saveur, plus authentique, plus ancrée dans le moment. Un simple plat, un souvenir marquant.
Le wagassi, ce fromage peulh traditionnel, est un ingrédient polyvalent qui trouve sa place non seulement dans les plats frits, mais aussi dans des salades fraîches, qui sont particulièrement appréciées en Afrique de l’Ouest, surtout lors des repas légers ou en accompagnement. La salade peulh, que l’on trouve souvent dans des restaurants ou chez des familles au Bénin et au-delà, est un parfait exemple de la manière dont ce fromage est utilisé pour apporter une touche savoureuse à des plats rafraîchissants.
Dans cette salade, le wagassi non frit, coupé en dés, est mélangé avec des légumes frais tels que de la laitue, des carottes râpées, des tomates, des oignons et des poivrons. La texture douce et légèrement granuleuse du wagassi contraste agréablement avec le croquant des légumes, créant une salade à la fois légère et nourrissante. Le fromage ajoute une note crémeuse qui se marie parfaitement avec les légumes frais, tout en offrant une saveur salée et un peu acidulée qui enrichit le mélange.
Cette salade, légère mais nutritive, est également idéale en tant que plat d’accompagnement, en particulier avec des viandes grillées ou des plats en sauce. Le wagassi, bien que peu connu en dehors de la région, est un fromage légèrement fermenté, au goût doux et subtil, mais qui reste assez savoureux pour se faire remarquer dans une salade. Parfois, un peu de vinaigrette ou de jus de citron est ajouté pour rehausser encore plus les saveurs, en apportant une touche d’acidité qui complète le tout.
Excellent ! Bien sûr, on trouve des spaghettis et du riz, ainsi que du poisson, de la viande (dont du porc grillé, spécialité de la région de Porto-Novo), des légumes et des fruits.
Les Fruits
Au petit déjeuner de l’hôtel Totora à Natitingou, le plaisir commence dès l’instant où l’assiette de fruits est déposée sur la table. Contrairement aux buffets matinaux plus classiques que nous avons pu rencontrer au Togo, ici, la sélection inclut des fruits que nous n’avions pas croisés depuis un moment. Parmi eux, la pastèque et l’ananas, gorgés de soleil et de saveurs, ont particulièrement retenu notre attention.
Les morceaux de pastèque, découpés en généreuses tranches, offrent une fraîcheur immédiate. Leur chair rouge éclatante, d’une douceur exquise, se délite en bouche, libérant un jus sucré et désaltérant. Chaque bouchée semble porter la fraîcheur d’une nuit douce et étoilée sur les hauteurs de l’Atacora.
L’ananas, lui, surprend par son parfum envoûtant et sa texture parfaite. Ni trop acide ni trop fibreux, il se révèle d’une tendreté idéale. Son goût, à la fois vif et sucré, imprègne le palais et laisse une sensation légèrement caramélisée en fin de bouche, signe d’un fruit cueilli à pleine maturité.
Déguster ces fruits sous la lumière matinale, avec le chant des oiseaux en fond sonore et l’air encore frais de la nuit qui s’attarde, ajoute à l’instant une simplicité précieuse. Dans cette assiette colorée, nous retrouvons le goût des choses vraies, le plaisir simple des fruits mûrs, absents des tables togolaises et ici offerts avec une générosité qui évoque la richesse de la terre béninoise.
Les Goûters
Plusieurs aliments ont du succès en tant que goûter ou collation dans l’après-midi (à partir de 16h). Il s’agit de :
- Tévi : ignames tranchés frits
- Ata : beignet d’haricots blancs
- Aloko : comme dans tous les pays du golfe de Guinée, ce sont des tronçons de banane plantain frits (constitue également un accompagnement dans certains plats)
- Talé talé : beignets à base de bananes mûres et de farine
Ceux-ci sont généralement servis avec du piment. Le yovo doko (beignet à base de farine de blé) quant-à-lui est une collation sucrée. Il se mange seul ou avec de la bouillie.
Les Boissons
Les boissons mises en bouteille localement sont l’eau de Possotomé, et le jus de fruits Fizzi (au pamplemousse ou aux fruits tropicaux)
L’eau minérale FIFA au Bénin s’est imposée comme une référence pour les consommateurs soucieux de leur bien-être et de la qualité de l’eau qu’ils consomment. Issue d’une source naturelle soigneusement sélectionnée, cette eau est embouteillée dans le strict respect des normes internationales afin de garantir sa pureté et sa richesse en minéraux essentiels.
Ce qui distingue l’eau minérale FIFA, c’est sa composition équilibrée en calcium, magnésium et autres oligo-éléments, qui contribuent à une hydratation optimale et au bon fonctionnement de l’organisme. Les analyses régulières effectuées sur ses lots permettent de s’assurer que chaque bouteille offre une qualité constante, rassurant ainsi les consommateurs sur la fiabilité du produit.
Les consommateurs béninois apprécient particulièrement le goût rafraîchissant et neutre de cette eau, qui se prête aussi bien à une consommation quotidienne qu’à une utilisation lors d’activités sportives ou en famille. Son emballage moderne et pratique, pensé pour préserver la fraîcheur et faciliter le transport, témoigne de l’attention portée aux détails et à l’expérience utilisateur.
Au-delà de sa qualité intrinsèque, l’eau minérale FIFA s’inscrit dans une démarche de promotion d’un mode de vie sain. En proposant un produit naturellement filtré, sans traitements chimiques excessifs, la marque répond à une demande croissante de transparence et de respect de l’environnement, tout en encourageant une consommation responsable.
Les retours des consommateurs, qu’ils soient individuels ou professionnels issus des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, soulignent l’importance de ce produit sur le marché béninois. Ils mettent en avant non seulement la qualité gustative et la fiabilité de l’eau minérale FIFA, mais également l’engagement de la marque en faveur de la santé publique.
Au Bénin, nous découvrons une offre remarquable en matière de jus de fruits frais, disponibles aussi bien sur les marchés et dans les cafés que sous forme de bouteilles. Une attention particulière est portée aux produits locaux, et c’est notamment sous la marque « Produits de l’éternel » que nous trouvons des jus d’une qualité gustative exceptionnelle. Ces boissons, élaborées à partir de fruits cultivés et cueillis localement, conservent toute leur fraîcheur et leur intensité aromatique. Chaque gorgée révèle le savoir-faire des producteurs, qui respectent les traditions agricoles et veillent à sélectionner des fruits mûrs à point pour garantir un jus riche et authentique.
Les saveurs offertes vont du jus de mangue onctueux, au jus de papaye légèrement acidulé, en passant par des variétés de jus de goyave aux notes exotiques. Ce qui distingue ces produits, c’est la pureté des ingrédients et l’absence d’additifs superflus, permettant de savourer pleinement la quintessence du fruit. La marque « Produits de l’éternel » s’impose ainsi comme une référence locale, alliant modernité et tradition dans une bouteille élégante qui témoigne d’un souci constant de qualité.
Pour nous, ces jus de fruits frais représentent bien plus qu’une simple boisson rafraîchissante. Ils incarnent l’âme du terroir béninois et offrent un véritable voyage sensoriel, rappelant la générosité du sol et la passion des cultivateurs. Leur disponibilité en bouteille permet également de partager ce goût authentique à tout moment, que ce soit lors d’un repas convivial ou d’une pause rafraîchissante lors de nos excursions. En somme, les jus « Produits de l’éternel » sont le reflet d’une culture culinaire qui sait valoriser ses produits locaux, transformant chaque dégustation en une expérience unique et mémorable.
Au Bénin, nous découvrons également « la Béninoise », une bière locale réputée pour sa légèreté et sa capacité à désaltérer lors des chaudes journées. Servie en bouteille de 0,66 litre, elle se distingue par sa texture fluide et son goût rafraîchissant qui invite à la convivialité. Sa légèreté en fait un choix idéal pour accompagner un repas ou simplement pour se désaltérer après une longue journée, en particulier lors des chaudes après-midis où le climat appelle à un rafraîchissement immédiat.
La Béninoise séduit par son équilibre subtil : elle offre une amertume modérée qui se marie harmonieusement avec une touche de douceur, rappelant les saveurs naturelles du malt et du houblon. Ce profil gustatif, à la fois accessible et plaisant, est le fruit d’un savoir-faire local qui allie tradition brassicole et modernité. La bouteille de 0,66 litre est un format pratique, facile à partager entre amis ou en famille, et permet de savourer la boisson en conservant toute sa fraîcheur.
Au-delà de ses qualités gustatives, la Béninoise représente aussi une part de l’identité culturelle béninoise. Elle est souvent présente lors des rassemblements, des repas et des moments festifs, symbolisant la convivialité et la joie de vivre du peuple local. Son succès tient aussi à la qualité constante du produit, fruit d’un contrôle rigoureux des ingrédients locaux et d’un processus de production respectueux des traditions brassicoles. Ainsi, chaque gorgée de Béninoise nous plonge dans l’atmosphère chaleureuse et authentique du Bénin, rappelant que la simplicité et le goût se rencontrent souvent pour offrir les meilleures expériences de la vie quotidienne.
Au Bénin, en plus de la Béninoise, la pils trouve également sa place dans la diversité brassicole locale. La pils, avec sa robe généralement claire et sa mousse fine, est appréciée pour sa légèreté et sa capacité à rafraîchir lors des journées chaudes. Servie souvent dans des formats variés, elle se distingue par une amertume modérée et une saveur nette qui contraste agréablement avec la douceur des autres bières locales.
Cette bière est le résultat d’un savant mélange entre techniques de brassage traditionnelles et influences de méthodes modernes. Les brasseurs béninois, soucieux de répondre aux attentes des consommateurs tout en valorisant le terroir, sélectionnent avec soin des ingrédients locaux – malt de qualité, houblon et eau pure – afin de produire une pils aux arômes délicats et à la finale rafraîchissante. La légèreté de cette bière permet de la consommer aisément tout au long de la journée, que ce soit lors d’un déjeuner en terrasse, d’une pause bien méritée ou en fin de soirée entre amis.
Ce qui distingue la pils au Bénin, c’est aussi sa capacité à s’adapter aux moments de convivialité. Elle est souvent servie lors des rassemblements et des fêtes, où son goût subtil et sa fraîcheur contribuent à l’ambiance festive. Sa popularité tient également à sa compatibilité avec la cuisine locale, se mariant aussi bien avec les plats épicés qu’avec des mets plus légers. En somme, la pils incarne à la fois la modernité et l’authenticité de la scène brassicole béninoise, offrant une alternative appréciable aux autres bières du marché tout en rappelant que l’innovation peut parfaitement s’allier à la tradition.
La Flag, l’autre bière, se boit dans toute l’Afrique de l’Ouest. Citons également la Castel, surnommée « casse-tête » et la Beaufort, qui est la bière à la mode de la jeunesse béninoise.
Le sodabi est l’alcool de fabrication artisanale le plus connu. C’est une eau-de-vie à base de vin de palme. Le sodabi, extrêmement fort, a d’ailleurs été interdit à la vente, il y a quelques années, dans le Nord du pays, tellement la boisson faisait des ravages dans la population. Elle est encore prohibée pendant les périodes électorales mais, pour contourner les interdits, le sodabi s’est caché sous une multitude d’autres noms tels que « sidromicine » ou « condjajo » (qui-me-pousse), ou des expressions convenues, du genre « je vais à Lokossa ». La bouteille de sodabi est parfois agrémentée de choses inattendues, telles que serpent, collier de perles, morceaux de calebasse…
Le « tchouk », la bière de mil, (à base de sorgho) est la bière artisanale des Bétammaribé et se trouve donc plus facilement dans la région de l’Atakora. Le tchouk (abrégé du tchoukoumbé) se boit dans des lieux particuliers, à l’instar d’ailleurs du sodabi, et sur les marchés de l’Atakora. Pour 50 FCFA, on vous sert la bière légèrement tiède dans une petite calebasse.
La Cuisine au Bénin
Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine Béninoise
RESTAURANT DE L’HOTEL TOTORA
Notre expérience au restaurant de l’hôtel Totora a commencé de manière assez mitigée. Les premiers repas manquaient de finesse, et nous avons eu l’impression que la cuisine peinait à s’élever au niveau des attentes d’un établissement de cette catégorie. Les plats étaient simples, parfois trop salés, et l’ambiance générale un peu négligée, nous faisant penser plus à un maquis qu’à un véritable restaurant. Mais ce qui nous a surpris, c’est l’effort évident qui a suivi, une volonté de se réinventer et de mieux servir, ce qui a transformé l’expérience au fil des jours.

L’évolution a été notable lors des derniers repas, et c’est un réel plaisir de constater cette amélioration. Nous avons particulièrement apprécié les recettes locales, qui ont apporté une vraie touche authentique et savoureuse au menu. Le Ngoman, une préparation à base de maïs, aux arômes subtilement épicés, nous a ramenés à la richesse culinaire du Bénin. Le wake atassi à la viande de bœuf, délicatement mijoté, offrait une viande tendre et savoureuse, bien que parfois un peu grasse, un plat réconfortant qui se marie à merveille avec le riz local. Le télibo, une spécialité à base de pâte de maïs et de sauce, était d’une grande simplicité mais d’une telle profondeur de saveur qu’il a éveillé nos papilles de façon agréable. Enfin, le wakassi frit est devenu un incontournable, offrant un contraste parfait entre la texture fondante et croquante du fromage frit.
Cependant, un aspect récurrent reste la qualité de la volaille, typique des volailles de type « bicyclette », communes en Afrique de l’Ouest. Ces volailles sont souvent plus fermes et moins charnues que les poulets élevés de manière industrielle. Ainsi, le blanc de poulet, même dans les émincés, était rare et la chair plutôt maigre. Cette caractéristique est presque universelle dans la région, mais elle laisse parfois un goût de frustration pour ceux qui attendent une viande plus tendre et plus généreuse.
Malgré ces petits bémols, il est évident que le restaurant fait des efforts significatifs pour offrir une expérience culinaire digne de ce nom. Les repas des derniers jours témoignent d’une volonté de proposer des plats locaux avec plus de soin, et c’est une évolution qui, espérons-le, se poursuit. On sent que le potentiel est là, et avec quelques ajustements, le restaurant pourrait vraiment devenir une belle adresse.
RESTAURANT DE L’HOTEL DE LA DONGA DJOUGOU
À Djougou, nous nous installons à l’Hôtel De la Donga, un établissement modeste mais offrant tout le confort nécessaire pour notre séjour. Les chambres, simples mais fonctionnelles, nous surprennent par une salle de bains spacieuse dotée d’eau chaude à bonne pression – un luxe rare dans la région – qui nous permet de nous détendre pleinement après notre voyage.
Le restaurant de l’hôtel, tout aussi sobre que convivial, se distingue par la qualité de ses préparations, tant pour le déjeuner que pour le dîner. La salle, dépourvue de fioritures, offre un cadre authentique où l’on se sent immédiatement à l’aise. Le menu est exprimé vocalement par le personnel, en fonction des produits disponibles du jour. Les propositions habituelles incluent viande de bœuf, poulet, pintade ou poisson, le tout accompagné des classiques traditionnels. Même si l’ambiance reste simple, la qualité des plats est indéniable et le service, attentionné, assure que chaque met est bien présenté et savoureux.
Pour le déjeuner, nous avons opté pour un poulet servi avec du riz, où la tendreté de la viande se marie parfaitement avec la texture du riz, lui conférant un goût à la fois réconfortant et généreux. D’autres convives se sont laissés tenter par l’omelette spaghetti préparée sans sauce tomate, une version originale et légère qui surprend agréablement par sa simplicité.
Au dîner, l’expérience culinaire se poursuit avec des choix tout aussi intéressants. Nous avons dégusté un steak-frites, où la viande était accompagnée d’une sauce tomate relevée d’oignons et de piment, savamment élaborée pour apporter douceur et une pointe de piquant en équilibre parfait. La pintade frites, quant à elle, a séduit par sa viande délicate et sa cuisson précise, rappelant l’authenticité des recettes locales. Chaque plat, qu’il s’agisse du déjeuner ou du dîner, témoigne du savoir-faire des cuisiniers et du respect des traditions culinaires de la région.
Ainsi, malgré la simplicité du cadre, l’Hôtel De la Donga nous offre une expérience culinaire riche et authentique. Les repas, servis aussi bien au déjeuner qu’au dîner, nous procurent un véritable plaisir gustatif, nous permettant de savourer la générosité et la fraîcheur des produits locaux dans une ambiance à la fois sobre et chaleureuse.
RESTAURANT DE L’HOTEL JECO DASSA-ZOUME
Le restaurant de l’hôtel JECO présente un menu plutôt trompeur. Si la carte compte une dizaine de pages, la réalité est tout autre : seuls quelques plats sont effectivement disponibles. Lors de nos quatre repas sur place, nous avons constaté que l’offre se limitait aux viandes de bœuf, de poulet, de pintade et de poisson, ainsi qu’aux pizzas. Même si, il faut le reconnaître, le personnel nous a d’emblée indiqué les disponibilités, cette sélection restreinte reste décevante au regard de la variété annoncée.
Malgré ce choix limité, la cuisine est correcte. Les plats sont bien préparés, et nous avons particulièrement apprécié la sauce qui accompagne systématiquement le riz, les pâtes ou les pommes de terre. Composée de tomates, d’oignons et parfois relevée d’une touche de piment, elle apporte une saveur agréable et authentique aux plats servis.
Un autre point positif mérite d’être souligné : pour la première fois au Bénin, nous avons eu l’occasion de déguster autre chose que du traditionnel « poulet bicyclette », cette volaille locale souvent ferme en bouche. Ici, le restaurant propose des brochettes de filet de poulet, un luxe appréciable, même si leur texture reste un peu élastique.
En somme, si le restaurant de l’hôtel JECO ne brille pas par la diversité de son offre, la qualité des plats proposés et le soin apporté aux sauces permettent de compenser en partie cette limitation. Toutefois, pour un établissement de ce standing, on pourrait s’attendre à un menu plus fourni et à une meilleure disponibilité des mets annoncés.
RESTAURANT DE L’HOTEL DES PRINCES BOHICON
Nous avons été particulièrement déçus par le restaurant de l’hôtel, qui n’a malheureusement pas su répondre à nos attentes. Dès notre arrivée, nous avons constaté l’absence totale de carte ou de menu imprimé. Le plat du jour était uniquement annoncé de manière orale, sans que rien ne semble figurer au préalable pour permettre aux convives de se préparer ou de choisir en connaissance de cause.
Le choix proposé se résume à des plats très basiques, sans originalité ni raffinement. Nous avons notamment goûté le fameux poulet bicyclette, mais force est de le constater : la cuisse du poulet, censée être la pièce maîtresse de ce plat, était décevante, à peine suffisamment charnue pour satisfaire un appétit moyen. D’autres alternatives telles que le lapin ou le tilapia, ce dernier simplement coupé en deux dans la longueur, n’offraient guère plus de surprises culinaires. Les saveurs étaient très simples et le goût restait, pour ainsi dire, tout à fait basique, ne rivalisant pas avec la richesse et la complexité des mets que nous espérions découvrir.
En somme, le restaurant de cet hôtel laisse à désirer. Alors que l’établissement dans son ensemble propose un cadre agréable et des installations confortables, le manque d’innovation et la simplicité excessive des plats servis viennent malheureusement ternir l’expérience gastronomique. Ce décalage entre l’accueil chaleureux et le cadre plaisant d’une part, et une offre culinaire trop élémentaire d’autre part, nous a profondément déçus et laisse planer un sentiment d’inachevé sur ce séjour.
RESTAURANT SKY BAR BOHICON

À l’opposé de notre précédente déception culinaire, nous avons découvert en ville à Bohicon une véritable pépite : le Sky Bar. Dès notre arrivée, nous avons été rassurés par la présence d’une carte détaillée qui nous laissait entrevoir une offre complète et soignée. Sans aucune hésitation, nous avons passé commande pour le soir, curieux de découvrir ce que cet établissement moderne avait à nous offrir.
Le cadre du Sky Bar est d’une modernité saisissante, avec une ambiance festive et une musique entraînante qui met immédiatement à l’aise. Les lumières tamisées et le mobilier design confèrent à l’endroit une atmosphère chic et conviviale, idéale pour se détendre après une longue journée. Nous nous sommes installés et avons commencé à parcourir le menu, chaque plat nous promettant une expérience gustative mémorable.

Les plats sont rapidement arrivés et nous n’avons pas été déçus. La salade, parfaitement équilibrée et généreusement servie, nous a offert un mélange de saveurs frais et délicats. Le filet de poisson pané, croustillant à souhait à l’extérieur tout en restant tendre à l’intérieur, était un vrai délice. Le filet de poulet, quant à lui, était préparé avec soin et assaisonné de manière exquise, fondant littéralement en bouche. L’assiette terre-mer, véritable harmonie entre produits de la mer et de la terre, était présentée de façon alléchante et a su ravir nos papilles.
Le rapport qualité-prix de cette expérience était tout simplement remarquable : 25 000 FCFA pour un repas complet pour quatre personnes, accompagné d’une bouteille de vin à seulement 10 000 FCFA. Une offre qui, en plus de satisfaire notre appétit, nous a permis de profiter pleinement de l’ambiance chaleureuse et moderne du lieu.
Le Sky Bar s’est imposé comme une oasis culinaire à Bohicon, offrant non seulement une cuisine savoureuse mais aussi un cadre élégant et une atmosphère conviviale qui contrastait agréablement avec nos précédentes expériences. Ce lieu nous a définitivement conquis et restera gravé dans nos souvenirs comme un exemple parfait d’accueil moderne et de plaisirs gastronomiques réussis.
Nous y sommes retournées ensuite, et dès le lendemain, nous avons pu déguster une excellente soupe de crevettes à l’indienne ainsi que de très bonnes brochettes de boeuf. Ces nouvelles découvertes ont confirmé notre coup de cœur pour le Sky Bar, renforçant l’idée que ce restaurant est un véritable trésor culinaire à ne pas manquer lors de votre passage à Bohicon.


Le lendemain pour le déjeuner , nous avons décidé de vivre une expérience culinaire unique en dégustant la fameuse sauce Gbôta au Sky Bar de Bohicon. Nous étions impatients de découvrir ce plat réputé pour ses saveurs riches et épicées, préparé selon la tradition nigériane.
Quand le plat est arrivé, nous avons été surpris de voir que la tête de mouton était entière, posée majestueusement dans un bain de sauce rougeâtre et fumante. La présentation était impressionnante, presque théâtrale, et nous nous sommes dit que nous allions nous régaler. Dès la première bouchée, nous avons été frappés par l’intensité du goût. La sauce était vraiment extraordinaire : un mélange parfait de tomates, de piments, d’ail et de gingembre, le tout relevé par des épices qui dansaient en harmonie sur nos papilles. La cuisson à la nigériane se distinguait par sa générosité en épices et par ce côté légèrement fumé, probablement dû à l’utilisation de poisson fumé ou de crevettes séchées dans la préparation. Chaque cuillère était une explosion de saveurs, et nous comprenions enfin pourquoi ce plat était si célèbre.
Cependant, notre enthousiasme a vite été tempéré par une réalité incontournable : malgré l’apparence imposante de la tête de mouton, il n’y avait pas beaucoup de viande à manger. Entre les os, le cartilage et les parties moins charnues, nous avons passé plus de temps à chercher des morceaux comestibles qu’à profiter du plat. C’était un peu comme résoudre une énigme : il fallait gratter, retourner et inspecter chaque recoin pour trouver de petits morceaux de viande tendre. Cela a rendu l’expérience quelque peu frustrante, surtout compte tenu du prix du plat.
Pendant ce temps, Margot a préféré opter pour une recette plus traditionnelle : des excellentes brochettes de bœuf, tendres et savoureuses, accompagnées de frites croustillantes. Elle n’a pas regretté son choix, dévorant chaque bouchée avec un plaisir évident. De son côté, Nadège a choisi un accompagnement plus léger mais tout aussi délicieux : des légumes sautés, parfaitement assaisonnés et légèrement croquants. Quant à Bastien, il a succombé à un classique : un steak juteux servi avec du riz cantonais, un combo réconfortant et toujours efficace.
Malgré tout, nous avons reconnu que la sauce Gbôta était le véritable point fort du repas. Si seulement elle avait été accompagnée de plus de viande ou d’un accompagnement plus généreux, l’expérience aurait été parfaite. En discutant après le repas, nous sommes tombés d’accord : c’était une expérience à ne pas renouveler, du moins pas sous cette forme. Mais nous garderons toujours en mémoire le goût incroyable de cette sauce, qui restera sans doute l’une des meilleures que nous ayons jamais goûtées, grâce à cette cuisson à la nigériane si caractéristique.
Ce dernier soir à Bohicon, nous avons décidé de revenir au Sky Bar, un endroit qui nous a toujours enchanté à chacune de nos visites. Ce restaurant, avec son ambiance unique, était devenu comme un petit refuge pour nous. Pour cette ultime soirée, pas de prise de risque culinaire : nous avons choisi de nous régaler avec des plats que nous avions déjà adorés lors de nos précédents passages.
La soirée a commencé avec la fameuse soupe de crevettes au curry à l’indienne, un vrai délice qui mêlait à la perfection les saveurs épicées et crémeuses. Ensuite, nous avons partagé un mix terre-mer de brochettes, un plat généreux qui combinait viandes et fruits de mer, grillés à point et accompagnés d’une sauce savoureuse. Certains d’entre nous ont opté pour les spaghettis bolognaise, un classique réconfortant, tandis que d’autres ont craqué pour les brochettes de poulet, toujours aussi tendres et bien assaisonnées.
Le repas était accompagné de riz local et de légumes frais, le tout arrosé de boissons fraîches de quelques cocktails maison et d’une bouteille de vin rouge. Chaque bouchée était un rappel des bons moments passés ici, et nous avons pris notre temps pour savourer chaque plat, discutant et riant ensemble, comme pour prolonger ces instants.
Après le dîner, nous avons décidé de terminer la soirée en beauté en nous rendant dans la partie discothèque du Sky Bar. L’ambiance y était festive mais détendue, avec une musique lounge qui invitait à la danse tout en permettant de profiter des dernières heures de la soirée. Nous avons dansé, chanté et profité de cette atmosphère joyeuse
C’était une soirée parfaite, à la hauteur de tout ce que nous avions vécu à Bohicon. En quittant le Sky Bar, nous étions un peu nostalgiques, mais aussi reconnaissants d’avoir pu clore cette étape de notre voyage sur une note aussi positive. Une excellente soirée, en effet, qui restera gravée dans nos mémoires comme la conclusion idéale de notre séjour à Bohicon. 🌌🍹🎶
LES LOGEMENTS
HOTEL TOTORA
Après la visite des tatas somba béninoises, nous arrivons à Natitingou et nous installons à l’hôtel Totora. La vue depuis l’hôtel est exceptionnelle sur les montagnes environnantes et la vallée en contrebas. L’hôtel est construit de manière singulière : trois satellites cylindriques entourent le bâtiment principal qui abrite l’accueil. Les mini-suites, situées à proximité de l’accueil, offrent un confort remarquable pour un tarif de 35 000 FCFA, incluant le petit-déjeuner.
Chaque mini-suite est équipée d’un lit double, d’un salon, d’un petit espace d’entrée avec une table et une chaise, ainsi que d’une salle de bains attenante. Une particularité appréciable est la présence de toilettes indépendantes pour les visiteurs. La chambre est également dotée d’une télévision, d’une climatisation et d’un réfrigérateur, garantissant un séjour agréable et confortable.
L’un des atouts majeurs de l’hôtel Totora est sa magnifique piscine. D’une grande superficie, elle s’ouvre sur la vallée en contrebas, offrant une vue imprenable sur le paysage environnant. La profondeur progressive de la piscine permet à chacun de profiter d’un bain rafraîchissant en toute sécurité. L’entretien de la piscine est irréprochable, et l’eau cristalline reflète le ciel bleu de Natitingou.
Le jardin de l’hôtel est un véritable havre de paix. Orné de plantes tropicales et de fleurs colorées, il invite à la détente et à la contemplation. Les visiteurs peuvent s’y promener ou s’asseoir à l’ombre des arbres pour apprécier la quiétude des lieux.
Nous avons eu la chance d’observer un Parkia biglobosa, également connu sous les noms de Nzia (en Gbaya) ou Néré (en Bambara). Cet arbre, membre de la famille des Mimosaceae (ou Fabaceae, sous-famille des Mimosoideae selon la classification phylogénétique), est originaire des zones sahéliennes et soudaniennes. Il porte également divers noms vernaculaires, tels que l’arbre à farine, l’arbre à fauve, et le caroubier africain, en raison de la ressemblance de ses gousses avec celles du caroubier, ou encore mimosa pourpre, en raison de la similitude de ses feuilles avec celles du mimosa. En langue Zarma, il est appelé dosso, et en Bambara, néré.
En fin de journée, nous savourons un moment de détente sur la terrasse de l’hôtel, admirant les nuances dorées du coucher de soleil sur les montagnes. L’ambiance est paisible et même si l’accueil du personnel pourrait être plus chaleureurs, notamment au bar-restaurant de la piscine, l’hôtel Totora reste une escale idéale après la découverte des tatas somba. Entre tradition et modernité, cette halte à Natitingou restera gravée dans nos souvenirs comme un mélange parfait de confort et d’authenticité.
HOTEL JECO DASSA-ZOUME
Lors de notre séjour à Dassa-Zoumé, nous avons décidé de nous installer à l’hôtel JECO, principalement attirés par le fait qu’il est le seul établissement de la ville à proposer une piscine. Dès notre arrivée, l’accueil s’est fait plutôt cordial, mais c’est en découvrant les lieux que nos attentes ont commencé à vaciller.
Nous avions opté pour une chambre au tarif de 35 000 FCFA, espérant ainsi bénéficier d’un certain confort durant notre passage. Malheureusement, la chambre s’est révélée décevante sur plusieurs aspects. La luminosité était insuffisante, créant une atmosphère sombre et peu engageante. L’éclairage artificiel ne compensait pas vraiment ce manque, rendant la pièce moins agréable à vivre. Si le lit était d’une taille généreuse, le matelas, quant à lui, était bien trop ferme, au point d’en devenir inconfortable. Après quelques nuits, nous avons ressenti des douleurs qui ont affecté la qualité de notre sommeil.
La salle de bains, exiguë, compliquait l’utilisation quotidienne. Le manque d’espace limitait les mouvements
La télévision, bien que présente, ne nous a pas réellement été utile en raison d’une connexion instable et peu fiable dans l’une des deux chambres. Le WIFI, pourtant essentiel pour les voyageurs, s’est avéré peu performant, rendant difficile l’organisation de nos journées ou le simple fait de rester en contact avec nos proches.
Nous attendions beaucoup de la piscine, qui est l’un des principaux atouts mis en avant par l’établissement. Cependant, nous avons rapidement déchanté en constatant l’état d’entretien. La présence permanente d’insectes aquatiques, le fond mal nettoyé, les bords négligés et un renouvellement intermittent de l’eau nous ont dissuadés de profiter pleinement de cet espace. Ajoutons que ni le personnel de la piscine ni le « patron » de l’hotel ne se sont interrogés sur le problème nous assurant que c’était normal et sans danger… LOL
Le restaurant, enfin, n’a pas amélioré notre expérience. Le choix des plats était très limité, ne permettant pas de varier les repas. La qualité gustative était correcte sans être remarquable, mais cela ne suffisait pas à compenser le manque de diversité des menus mais surtout de disponibilité dans le menu présenté.
Dans l’ensemble, le rapport qualité-prix de l’hôtel nous a semblé peu satisfaisant. À 35 000 FCFA la nuit, nous nous attendions à un hébergement plus confortable et mieux entretenu. La piscine mal gérée, la mauvaise qualité de la literie, le manque de luminosité dans la chambre et l’absence d’une connexion fiable rendent l’expérience décevante. Il semble plus judicieux d’opter pour un autre établissement offrant un meilleur confort pour un prix équivalent, quitte à faire l’impasse sur la piscine.
HOTEL DE LA DONGA DJOUGOU
À Djougou, nous nous installons à l’Hôtel De la Donga, un établissement modeste mais offrant tout le confort nécessaire pour notre séjour. Les chambres, simples mais fonctionnelles, nous surprennent par une salle de bains spacieuse dotée d’eau chaude à bonne pression – un luxe rare dans la région – qui nous permet de nous détendre pleinement après notre voyage.
Le restaurant de l’hôtel, tout aussi sobre que convivial, se distingue par la qualité de ses préparations, tant pour le déjeuner que pour le dîner. La salle, dépourvue de fioritures, offre un cadre authentique où l’on se sent immédiatement à l’aise. Le menu est exprimé vocalement par le personnel, en fonction des produits disponibles du jour. Les propositions habituelles incluent viande de bœuf, poulet, pintade ou poisson, le tout accompagné des classiques traditionnels. Même si l’ambiance reste simple, la qualité des plats est indéniable et le service, attentionné, assure que chaque met est bien présenté et savoureux.
Pour le déjeuner, nous avons opté pour un poulet servi avec du riz, où la tendreté de la viande se marie parfaitement avec la texture du riz, lui conférant un goût à la fois réconfortant et généreux. D’autres convives se sont laissés tenter par l’omelette spaghetti préparée sans sauce tomate, une version originale et légère qui surprend agréablement par sa simplicité.
Au dîner, l’expérience culinaire se poursuit avec des choix tout aussi intéressants. Nous avons dégusté un steak-frites, où la viande était accompagnée d’une sauce tomate relevée d’oignons et de piment, savamment élaborée pour apporter douceur et une pointe de piquant en équilibre parfait. La pintade frites, quant à elle, a séduit par sa viande délicate et sa cuisson précise, rappelant l’authenticité des recettes locales. Chaque plat, qu’il s’agisse du déjeuner ou du dîner, témoigne du savoir-faire des cuisiniers et du respect des traditions culinaires de la région.
Ainsi, malgré la simplicité du cadre, l’Hôtel De la Donga nous offre une expérience culinaire riche et authentique. Les repas, servis aussi bien au déjeuner qu’au dîner, nous procurent un véritable plaisir gustatif, nous permettant de savourer la générosité et la fraîcheur des produits locaux dans une ambiance à la fois sobre et chaleureuse.
HOTEL DES PRINCES BOHICON
À notre arrivée à Bohicon, nous avons été chaleureusement accueillis et dirigés vers l’Hôtel des Princes, un établissement qui, dès le premier regard, laisse présager un séjour confortable et agréable. Nous avons rapidement constaté que les chambres, spacieuses et lumineuses, étaient aménagées avec soin pour offrir un maximum de confort à leurs occupants. La chambre que nous avons occupée se distingue par une belle salle de bains moderne et élégante, ainsi que par un lit king size invitant à la détente après une longue journée de voyage. Chaque détail compte : la climatisation garantit une température idéale, le réfrigérateur est pratique pour conserver boissons et en-cas, et la petite table accompagnée de chaises, ainsi que la penderie spacieuse, permettent de se sentir comme chez soi.
Le tout est proposé à un tarif étonnamment bas de seulement 20 000 FCFA, petit-déjeuner inclus, ce qui représente une excellente affaire comparé à d’autres établissements visités précédemment. Chaque matin, le petit-déjeuner est servi avec soin, offrant un assortiment de produits locaux qui permet de bien démarrer la journée.
Mais ce n’est pas tout : l’un des atouts majeurs de cet hôtel réside dans sa piscine. Contrairement à d’autres établissements où l’entretien laisse parfois à désirer, ici la piscine est d’une propreté impeccable. L’eau, d’une transparence surprenante, est entretenue quotidiennement, invitant à la baignade et à la détente en toute sérénité. Cet espace rafraîchissant, soigneusement aménagé, est le lieu idéal pour se relaxer après une journée bien remplie et profiter pleinement du climat de Bohicon.
En somme, notre séjour à l’Hôtel des Princes s’est révélé être une expérience des plus agréables, alliant confort, qualité et prix défiant toute concurrence. Cet équilibre parfait entre commodités modernes, accueil chaleureux et soin particulier apporté aux espaces communs, notamment la piscine, fait de cet hôtel un choix judicieux pour quiconque souhaite découvrir Bohicon dans les meilleures conditions.
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