

Dès notre arrivée dans ces magnifiques jardins botaniques, la richesse de la flore et la présence d’une multitude d’oiseaux nous ont plongés dans un univers luxuriant. Mais c’est un spectacle particulier qui nous a captivés : le ballet aérien du colibri madère, un petit oiseau fascinant aux reflets iridescents.
Nous remarquons également les orchidées sauvages, délicatement suspendues aux branches des arbres centenaires, et qui déploient des structures florales complexes, fruit d’une coévolution raffinée avec leurs pollinisateurs. Dans le sous-bois humide, nous foulons un tapis de fougères arborescentes dont les larges frondes pennées capturent la lumière filtrée par la canopée, créant une mosaïque de textures et de teintes qui enrichit notre expérience.
Dans ces jardins tropicaux, la Rose de Porcelaine (Etlingera elatior) captive par son allure sculpturale. Originaire des forêts humides de Malaisie, cette plante de la famille des Zingiberaceae incarne l’exubérance asiatique sous les tropiques. Ses inflorescences cireuses, d’un rouge flamboyant ou rose électrique, semblent défier la nature par leur perfection artificielle. Aux Antilles et à La Réunion, où elle est cultivée avec ferveur, elle symbolise l’harmonie entre esthétisme et fonctionnalité.

Plus loin, dans notre périple nous découvrons la splendeur des heliconia vellerigera, ces majestueuses herbes tropicales qui semblent incarner l’essence même de la vie dans un environnement paradisiaque. Appartenant à la famille des Heliconiaceae, cette espèce, originaire de Colombie, d’Équateur, du Pérou et du Costa Rica, nous impressionne par sa stature imposante, pouvant atteindre jusqu’à 6 mètres de haut. Nous nous approchons et observons avec émerveillement l’inflorescence pendante, composée de 20 à 30 bractées d’un rouge-orange vif, délicatement couvertes de poils couleur cannelle. Chaque bractée, telle une pièce d’un chef-d’œuvre naturel, offre une texture unique et contraste magnifiquement avec le vert intense des feuilles.
Tout près notre regard est capté par une plante d’une élégance saisissante : le balisier Heliconia bihai, dont les inflorescences rouges et jaunes se dressent comme des flammes figées au milieu du feuillage verdoyant. Cette espèce, emblématique des Antilles et de l’Amazonie, déploie ses bractées cireuses avec une majesté presque sculpturale, contrastant avec le velouté des grandes feuilles qui l’entourent.
Lors de notre visite nous avons été émerveillés par la diversité et la beauté des plantes tropicales. Parmi elles, le Clerodendrum quadriloculare, également appelé « buisson feu d’artifice » ou « coton-tige », a particulièrement retenu notre attention.

Avançant sur un sentier pavé de pierres volcaniques, nous sommes entourés par la majesté des balisiers, ces géants dont les larges feuilles vert profond et les troncs noueux témoignent d’une adaptation séculaire aux caprices du climat. À proximité, nous découvrons les gommiers bleus, reconnaissables à leur écorce légèrement cendrée et à leur feuillage persistant, ainsi que les bois-côtiers, dont les feuilles coriaces et dentelées illustrent une formidable résilience face aux embruns marins.
En poursuivant notre exploration nous avons été émerveillés par la découverte de la « reine de Malaisie », scientifiquement connue sous le nom de Tapeinochilos ananassae. Cette plante tropicale, originaire de Malaisie, d’Indonésie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’Australie, appartient à la famille des Costaceae.
Nous nous promenons dans ces allées luxuriantes entourés d’une végétation tropicale foisonnante, lorsqu’un petit lézard capte notre regard. Il s’agit très probablement d’un anolis roquet, une espèce de sauriens appartenant à la famille des Dactyloidae. Ce reptile, nommé « anole » en Martinique, est endémique de l’île, bien qu’il se rencontre aujourd’hui également sur de nombreuses autres îles antillaises.
Au détour d’un sentier ombragé, nous nous arrêtons pour contempler certaines plantes aux vertus ancestrales. Nous touchons délicatement le manicou, dont les feuilles veloutées étaient autrefois utilisées par les Amérindiens Kalinagos pour soigner les fièvres, et nous prenons le temps d’apprécier le bois d’Inde, dont l’écorce robuste servait à préparer des infusions purificatrices. Nous caressons l’herbe à fer, dont la sève rouge, évoquant le sang, incarne le symbole de la vie dans les rituels de fertilité.
Tout en progressant, nous constatons comment la disposition harmonieuse des plantes crée un véritable laboratoire vivant. Les feuillages épais des balisiers et des fougères favorisent l’épanouissement des orchidées épiphytes, tandis que l’agencement des heliconias et des anthuriums facilite l’accès au nectar pour une faune aviaire variée. Ce jeu subtil d’ombres et de lumière offre de multiples niches écologiques où se côtoient espèces exotiques et endémiques, tissant ainsi l’étoffe d’un écosystème à la fois fragile et extraordinairement résistant.
Nous poursuivons notre exploration en découvrant un pont suspendu à 15 mètres de hauteur, nous offrant une vue vertigineuse sur la mangrove ondoyante et la forêt d’altitude, où se mêlent gommiers bleus et bois-côtiers. Puis, guidés par Jean-Luc, nous pénétrons dans un jardin secret niché autour d’une cascade aux eaux cristallines, rebondissant sur des rochers moussus. Là, nous nous laissons conter les légendes qui entourent les plantes médicinales et utilitaires, symboles d’un savoir ancestral transmis de génération en génération.
À mesure que nous arpentons les allées, nous découvrons une case créole restaurée, dont les murs de bambou tressé et le toit de palme se marient avec une terrasse contemporaine en verre dépoli. Ce mariage de tradition et de modernité trouve également son écho dans la Serre aux Nénuphars, où nous observons des bassins abritant les majestueuses Victoria Amazonica, aux feuilles colossales flottant délicatement à la surface de l’eau, et où un pavillon d’observation en bois de gaïac nous offre un panorama saisissant sur la Montagne Pelée.
Alors que nous traversons une clairière, nous assistons à une scène magique : un colibri huppé, endémique de la Martinique, butine avec grâce une fleur d’oiseau du paradis, tandis que des morphos bleus, aux ailes électriques, virevoltent autour des lianes fleuries. Jean-Luc nous montre même des traces de manicous dans la boue, nous rappelant que ces espaces préservés offrent un refuge essentiel à des espèces menacées par l’urbanisation. Un chant discret, celui du siffleur des montagnes, vient ponctuer ce moment suspendu, nous rappelant l’importance vitale de la biodiversité.
En quittant ce cocon de vie, nous nous imprégnons du lien fort entre la nature et l’histoire. Nous visitons une distillerie voisine, où la canne à sucre, cultivée selon des méthodes ancestrales, se transforme en rhum vieux. Du haut des jardins, les champs de canne nous rappellent les anciennes plantations, tandis que les jardins créoles, avec leurs bananiers et ignames, témoignent de la résilience des traditions agricoles martiniquaises.
Dans cet écrin de biodiversité martiniquais, l’Alpinia purpurata (gingembre rouge) se dresse comme un symbole de l’exubérance tropicale. Originaire des forêts humides de Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Îles Salomon et de Vanuatu, cette plante a traversé les océans pour s’épanouir sous les cieux antillais. Son introduction dans les jardins créoles remonte au XXe siècle, où elle a rapidement séduit par ses inflorescences flamboyantes et sa facilité d’adaptation. À Balata, elle trône aujourd’hui parmi les collections de plantes ornementales, incarnant le dialogue entre la flore océanienne et caribéenne.
Lors de notre visite nous avons été enchantés par la diversité des papillons qui virevoltaient parmi la flore luxuriante. Parmi eux, le Dryas iulia, communément appelé « Flambeau », a particulièrement attiré notre attention. Ce grand papillon arbore une teinte orange vif, avec des ailes élancées bordées de noir. Chez le mâle, les ailes présentent une fine bordure noire, tandis que chez la femelle, une bande marron plus large est visible aux antérieures, délimitant un triangle orange à l’apex.
Nous concluons notre parcours par un moment de douceur dans la Maison dans l’Arbre, perchée au cœur d’un fromager centenaire et accessible par une échelle en liane synthétique. Installés sur des coussins en toile wax, nous savourons un sorbet à la fraise-pays et au fruit de la passion, élaboré à partir de produits locaux, tout en laissant nos regards se perdre dans l’horizon azuré de l’océan Caraïbe. Dans ce cadre idyllique, les paroles de Jean-Luc résonnent en nous : « Balata n’est pas un musée, mais un souffle vivant, où chaque pétale raconte une conquête, une souffrance, une renaissance. »
En repartant, nos carnets regorgent de croquis et de noms d’espèces en créole – zanmann, touloulou – et nos esprits s’enrichissent d’histoires de quimbois, ces sorciers guérisseurs, et de résistance écologique. Nous quittons les jardins convaincus que Balata, bien plus qu’un écrin vert, incarne un acte politique et une célébration de la biodiversité martiniquaise, reflet d’une identité métissée, fière et fragile
LA GASTRONOMIE DE LA Martinique
RESTAURANT ANNEXE DU MARIN – LE MARIN
Nous poussons la porte de cette ancienne maison de pêcheur transformée en antre culinaire, où les effluves de carry de lambi et de vanille grillée se mêlent au sel accroché aux murs de pierre. L’Annexe du Marin, nichée dans une ruelle pavée du bourg historique, occupe un bâtiment du XVIIIe siècle aux poutres en gaïac noirci par les embruns. Ces murs épais, jadis entrepôt à sel de la Compagnie des Indes, portent encore les entailles des tonneaux roulés par les dockers créoles. Depuis 1987, la famille Belfort y perpétue l’art des « auberges à vivres », ces gargotes coloniales où marins et planteurs négociaient épices contre rhum.
L’architecture révèle des strates d’histoire : le sol en galets de rivière disposés en arabesques par les esclaves, les lucarnes en ogive permettant de guetter les voiles ennemies, et la terrasse sur pilotis où sèchent encore les filets en fibre de latanier. Au plafond, des ex-voto en forme de bateaux rappellent qu’ici s’échangèrent les recettes du « féroce » contre des secrets de navigation. Une anecdote circule parmi les habitués : en 1993, un cuisinier aurait découvert dans le cellier un journal de bord du pirate Monbars, listant des accords mets-rhum – inspirant la carte actuelle et son fameux flambé au vieux Saint-James.
Le circuit gourmand démarre au marché du Marin voisin, où les producteurs fournissent crabes mantous et fruits à pain. Après le repas, un sentier mène au fort Saint-Etienne (5 min à pied), avant une croisière digestive vers les îlets du François. Conseil des initiés : demandez la table « Cap 110 » près du puits colonial, où la brise marine épice naturellement chaque bouchée.
RESTAURANT AU RENDEZ VOUS SAINT ANNE
Après notre visite de Sainte-Anne, nous avons découvert Le Rendez-vous, un restaurant typiquement local niché au cœur du bourg. Ce charmant établissement offre une vue imprenable sur la baie de Sainte-Anne, créant une ambiance idéale pour savourer une cuisine créole traditionnelle.
Le menu met en avant des produits frais de la mer et du terroir martiniquais. Parmi les plats emblématiques, nous avons dégusté le colombo de poulet, les accras de morue et les poissons du jour, tous préparés avec des ingrédients locaux de qualité. Pour terminer notre repas sur une note sucrée, nous nous sommes laissés tenter par le célèbre blanc-manger coco et le moelleux au chocolat accompagné de sa boule de glace.
Le restaurant est ouvert de 8h à 21h sans interruption, faisant également office de bar et glacier. Nous avons apprécié pouvoir nous arrêter pour déguster une glace ou boire un verre en terrasse. De plus, des soirées karaoké sont organisées tous les vendredis soirs, offrant une ambiance conviviale et festive.
L’accueil familial et chaleureux que nous avons reçu a rendu notre expérience encore plus agréable. Le personnel, souriant et attentionné, a su nous conseiller sur les spécialités locales et nous faire sentir comme chez nous.
En somme, Le Rendez-vous est une adresse incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la richesse de la cuisine créole dans un cadre idyllique, avec une vue exceptionnelle sur la baie de Sainte-Anne. Nous recommandons vivement ce restaurant à tous les amateurs de bonne cuisine et d’authenticité.
RESTAURANT INDIGO FACTORY LE MARIN
En cette veille de Noël, nous avons choisi de célébrer le réveillon au restaurant Indigo Factory, situé au Marin en Martinique. Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’originalité du lieu : un restaurant flottant, unique en son genre sur l’île, offrant une vue imprenable sur le port de plaisance.
L’ambiance est chaleureuse et festive, fidèle aux traditions martiniquaises. La salle est décorée avec goût, mêlant élégamment des éléments modernes et créoles. Les tables, joliment dressées, sont ornées de centres de table évoquant la richesse de la flore locale.
Le menu du réveillon est un véritable hommage à la gastronomie locale. Nous débutons par une assiette créole composée d’accras croustillants, de boudins épicés et de féroce d’avocat, accompagnée d’un ti-punch traditionnel. En plat principal, le chef nous propose une langouste grillée, pêchée le matin même, servie avec une sauce chien relevée et des légumes pays. Les saveurs sont exquises, chaque bouchée est un voyage au cœur de la cuisine antillaise.
Durant le repas, des musiciens locaux animent la soirée avec des « Chanté Nwèl », ces chants de Noël typiquement martiniquais qui mêlent créole et français. L’ambiance est conviviale, les clients reprennent en chœur les refrains, créant une atmosphère de partage et de joie.
Après le dessert, une traditionnelle bûche tropicale revisitée avec des fruits exotiques, nous profitons de la terrasse pour admirer le ciel étoilé et les lumières du port. Le doux clapotis de l’eau contre la structure flottante du restaurant ajoute une touche apaisante à cette soirée mémorable.
Ce réveillon à l’Indigo Factory restera gravé dans nos mémoires comme une expérience unique, alliant découverte culinaire, immersion culturelle et cadre exceptionnel.
RESTAURANT TI TOQUES LE MARIN
Nous nous trouvons au cœur du Marin, une commune pittoresque de la Martinique, riche en histoire et en culture. Le Marin est reconnu pour son port de plaisance, l’un des plus grands des Caraïbes, qui attire chaque année de nombreux plaisanciers du monde entier.
C’est ici, face au club nautique, que se dresse le restaurant Ti Toques. Installé dans l’immeuble Odyssée, ce restaurant offre une vue imprenable sur la marina depuis sa terrasse en teck. La décoration est simple mais chaleureuse, reflétant l’ambiance conviviale du lieu.
Ti Toques est réputé pour sa cuisine du monde, proposant une carte éclectique qui évolue chaque semaine pour surprendre les habitués comme les nouveaux venus. Les plats sont généreux et joliment présentés, avec des options telles que des salades de poulet au curry, des tagliatelles livronese ou encore des arancinis palermitains. Les amateurs de viande se régaleront avec des entrecôtes ou des magrets de canard, tandis que les passionnés de fruits de mer pourront savourer du thon ou de la dorade coryphène, selon la saison.
Le restaurant est également connu pour ses pizzas et ses crêpes, idéales pour un repas rapide mais savoureux. Côté desserts, le tiramisu et la mousse au citron sont des incontournables pour terminer le repas sur une note sucrée.
L’accueil y est chaleureux, avec une équipe sympathique qui se fait un plaisir de recevoir chaque client. Le service est rapide et efficace, assurant une expérience culinaire agréable du début à la fin.
Après un repas chez Ti Toques, plusieurs circuits touristiques s’offrent à nous. À quelques kilomètres se trouve l’Écomusée de la Martinique, qui retrace l’histoire et les traditions de l’île. Les amateurs de rhum pourront visiter les distilleries La Mauny et Trois Rivières, situées respectivement à 5,9 km et 10,5 km du restaurant. Ces visites offrent une plongée dans le patrimoine culturel et gastronomique de la Martinique, complétant ainsi une journée riche en découvertes.
En somme, Ti Toques est plus qu’un simple restaurant ; c’est une invitation à découvrir la richesse culinaire et culturelle du Marin, le tout dans un cadre idyllique face à la marina.
RESTAURANT DE LA DISTILLERIE LA MAUNY
La distillerie Maison La Mauny, fondée en 1749, est nichée au cœur d’une vallée verdoyante à Rivière-Pilote, entourée de champs de canne à sucre. Elle a su conserver toute son authenticité au fil des siècles.
Pour les visiteurs souhaitant se restaurer sur place, le restaurant Kay Mimi est situé au pied de la distillerie. Ce restaurant propose une cuisine créole traditionnelle, permettant aux convives de savourer des mets locaux et savoureux. Le restaurant est ouvert du lundi au vendredi, de 12h à 16h, et est fermé en septembre. Pour plus d’informations ou pour effectuer une réservation, vous pouvez contacter le restaurant au 06 96 19 54 74 ou au 05 96 48 55 67.
Après votre repas, une visite guidée de la distillerie en petit train, appelée « Ti Train », est proposée. Ces visites ont lieu à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h. Les tarifs sont de 8€ pour les adultes et de 4€ pour les enfants de 4 à 12 ans (gratuit pour les moins de 4 ans).
La boutique de la distillerie, la « Cabane à Rhum », offre une large gamme de rhums et d’accessoires estampillés « La Mauny ». Vous y trouverez également une cave à vins et champagnes.
Pour prolonger votre journée, la plage de l’Anse Figuier est située à seulement 10 minutes du domaine, offrant une belle opportunité de détente après la visite.
En somme, la distillerie Maison La Mauny et le restaurant Kay Mimi offrent une expérience enrichissante, alliant découverte culturelle et plaisirs culinaires, le tout dans un cadre authentique et chaleureux.
RESTAURANT MANGO BAY LE MARIN
Le Mango Bay est un restaurant situé à la Marina du Marin en Martinique, offrant une vue imprenable sur les voiliers et catamarans amarrés. La cuisine proposée est un mélange de saveurs françaises, créoles et italiennes, avec des plats tels que des ribs, des moules et des crêpes appréciés des clients. Les visiteurs apprécient également les hamburgers accompagnés de frites savoureuses.
Le restaurant est réputé pour sa cuisine du monde, proposant une carte éclectique qui évolue chaque semaine pour surprendre les habitués comme les nouveaux venus. Les plats sont généreux et joliment présentés, avec des options telles que des salades de poulet au curry, des tagliatelles livronese ou encore des arancinis palermitains. Les amateurs de viande se régaleront avec des entrecôtes ou des magrets de canard, tandis que les passionnés de fruits de mer pourront savourer du thon ou de la dorade coryphène, selon la saison.
Le restaurant est également connu pour ses pizzas et ses crêpes, idéales pour un repas rapide mais savoureux. Côté desserts, le tiramisu et la mousse au citron sont des incontournables pour terminer le repas sur une note sucrée.
L’accueil y est chaleureux, avec une équipe sympathique qui se fait un plaisir de recevoir chaque client. Le service est rapide et efficace, assurant une expérience culinaire agréable du début à la fin.
Après un repas chez Le Mango Bay, plusieurs circuits touristiques s’offrent à nous. À quelques kilomètres se trouve l’Écomusée de la Martinique, qui retrace l’histoire et les traditions de l’île. Les amateurs de rhum pourront visiter les distilleries La Mauny et Trois Rivières, situées respectivement à 5,9 km et 10,5 km du restaurant. Ces visites offrent une plongée dans le patrimoine culturel et gastronomique de la Martinique, complétant ainsi une journée riche en découvertes.
En somme, Le Mango Bay est plus qu’un simple restaurant ; c’est une invitation à découvrir la richesse culinaire et culturelle du Marin, le tout dans un cadre idyllique face à la marina.
KARIB RETAURANT AJOUPA BAOUILLON. ROUTE DE LA TRACE
Niché au cœur d’une végétation luxuriante, sur les hauteurs d’Ajoupa-Bouillon, le Karibé Restaurant est une invitation à un voyage sensoriel au plus près de l’âme martiniquaise. Situé sur la mythique Route de la Trace, cette route sinueuse qui traverse les reliefs verdoyants de la Martinique du nord au sud, il semble suspendu entre ciel et forêt, offrant une parenthèse gourmande dans un cadre naturel exceptionnel.
Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés par une atmosphère où la nature dicte sa loi. L’air y est plus frais, chargé des senteurs de fougères humides, de fleurs tropicales et de terre gorgée d’eau. Ajoupa-Bouillon, avec son climat particulier, est l’une des régions les plus arrosées de l’île, donnant naissance à une biodiversité exubérante. Aux abords du restaurant, des colibris virevoltent entre les hibiscus, tandis que le chant des grenouilles ponctue la quiétude ambiante.
L’architecture du Karibé s’intègre parfaitement à son environnement. Une grande terrasse en bois, ouverte sur la nature, nous permet de profiter pleinement du spectacle verdoyant qui s’offre à nous. Ici, tout est pensé pour que l’expérience soit aussi visuelle que gustative. La décoration, mêlant matériaux naturels et touches créoles, crée une ambiance chaleureuse et authentique. Nous avons l’impression d’être reçus chez des amis, dans un lieu où l’on prend le temps de savourer chaque instant.
La carte, inspirée des traditions culinaires de la Martinique, met à l’honneur les produits du terroir. Nous nous laissons tenter par un cocktail local, une association subtile de rhum agricole et de fruits frais, prélude à une dégustation haute en couleurs. La cuisine du Karibé célèbre le métissage des saveurs : boudin créole relevé d’un soupçon de piment, accras croustillants, colombo de cabri mijoté lentement, ou encore court-bouillon de vivaneau aux épices douces. Chaque bouchée révèle le savoir-faire des cuisiniers, qui maîtrisent l’équilibre délicat entre épices et fraîcheur des produits.
Nous nous laissons surprendre par une spécialité de la maison : un gratin de christophine fondant, accompagné d’un poisson grillé à la perfection, dont la chair moelleuse s’imprègne des arômes subtils des herbes locales. Les accompagnements, généreux, rendent hommage aux saveurs martiniquaises : igname, patate douce, riz parfumé au bois d’Inde. Le tout est sublimé par des sauces maison, légères mais intenses en goût, révélant tout le caractère des épices du jardin créole.
Entre deux plats, nous prenons le temps d’échanger avec l’équipe du restaurant, passionnée et attentive. Ils nous racontent l’histoire du lieu, l’importance du circuit court et du respect des saisons dans leur cuisine. Ici, le marché du matin dicte le menu du jour, et les producteurs locaux sont les véritables acteurs de cette gastronomie vivante.
Le dessert vient clôturer ce voyage gustatif sur une note sucrée et réconfortante. Un flan coco délicatement caramélisé, un sorbet passion rafraîchissant ou encore un ananas rôti au rhum vieux viennent parfaire l’expérience. Chaque saveur est une évocation de la douceur de vivre antillaise, un hommage aux traditions revisitées avec finesse.
Avant de repartir, nous prenons un dernier moment pour contempler la forêt environnante. Le Karibé Restaurant n’est pas qu’un simple restaurant, c’est une escale, une immersion dans un univers où la nature, la gastronomie et l’hospitalité créole se rencontrent harmonieusement. Nous quittons les lieux avec le souvenir d’un repas d’exception et la promesse de revenir, car ici, chaque visite est une redécouverte.
CARRIBEAN RESTAURANT ANSE GROS RAISON SAINTE LUCE
Blotti au bord des eaux turquoise de l’Anse Gros Raisin à Sainte-Luce, le Caribbean Restaurant nous accueille dans un cadre idyllique où l’authenticité martiniquaise se mêle aux saveurs ensoleillées des Caraïbes. Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance chaleureuse et décontractée qui règne ici. La terrasse ouverte sur la mer invite à la détente, bercés par le bruissement des vagues et la douceur des alizés.
Loin des grandes enseignes touristiques, ce restaurant incarne l’âme culinaire de la Martinique. La carte met à l’honneur des produits frais et locaux, sublimés par le savoir-faire des chefs. Nous nous laissons tenter par des spécialités incontournables : accras de morue croustillants, colombo de poulet parfumé aux épices douces, ou encore le court-bouillon de poisson relevé juste ce qu’il faut pour éveiller les papilles. Chaque plat est un voyage à lui seul, où le piment doux côtoie la fraîcheur des fruits tropicaux et la richesse des produits de la mer.
Le rhum agricole, véritable institution sur l’île, est ici décliné en cocktails aux saveurs exotiques. Ti’ punch traditionnel, planteur généreusement fruité ou rhum vieux à déguster lentement, chaque gorgée raconte une histoire, celle d’un terroir où la canne à sucre façonne depuis des siècles l’identité martiniquaise.
Sainte-Luce, avec ses plages dorées et ses petites anses préservées, est une escale parfaite pour une journée entre découverte et farniente. Après un déjeuner savoureux, nous profitons d’une promenade le long du littoral, admirant les pêcheurs qui rentrent au port, leurs embarcations colorées témoignant de la vie maritime qui anime encore la commune. Loin de l’agitation des grands centres touristiques, nous savourons ce moment suspendu, où le temps semble s’écouler au rythme doux de la mer des Caraïbes.
Au Caribbean Restaurant, chaque repas est une immersion dans l’art de vivre martiniquais, une invitation à prendre le temps, à goûter, à sentir et à se laisser porter par la générosité d’une île aux mille saveurs
LES LOGEMENTS en Martinique
VILLA CAN HIBISCUS LE MARIN
Lors de notre séjour en Martinique, nous avons eu le plaisir de résider à la Villa Can’Hibiscus, située à environ dix minutes des plus belles plages de l’île, dans un quartier paisible et convivial à cinq minutes du bourg de la charmante ville du Marin. La villa offre une vue splendide sur la mer et la vaste plaine du sud de l’île, ce qui nous a permis de profiter pleinement du cadre naturel exceptionnel de la région.
La résidence dispose d’un joli jardin arboré et fleuri, équipé d’un espace pétanque, où nous avons pu nous détendre et apprécier la tranquillité de la campagne environnante. La piscine privée était parfaite pour nous rafraîchir et profiter du climat tropical en toute intimité.
D’une surface de 100 m², la Villa Can’Hibiscus est conçue pour accueillir confortablement jusqu’à six personnes. Elle comprend une cuisine entièrement équipée ouverte sur un séjour lumineux, deux chambres climatisées et une mezzanine ventilée. Chaque chambre bénéficie d’une salle d’eau attenante, garantissant ainsi confort et intimité à tous les occupants.
À notre arrivée, les hôtes nous ont réservé un accueil chaleureux et attentionné. Ils avaient préparé des plats locaux pour pallier notre arrivée tardive et nous ont offert un rhum arrangé en guise de bienvenue, ajoutant une touche authentique et conviviale à notre expérience.
En somme, la Villa Can’Hibiscus au Marin est une destination idéale pour ceux qui recherchent un hébergement confortable et authentique en Martinique, alliant le charme de la campagne, la proximité des plages et un accueil chaleureux.
LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS de la Martinique & PODCASTS
VILLA CAN HIBISCUS LE MARIN MARTINIQUE
LE DIAMANT & GRANDE ANSE DU DIAMANT MARTINIQUE
LES ANSES D’ARLET & PETITE ANSE
RESTAURANT AU RENDEZ VOUS SAINT ANNE MARTINIQUE
SAVANE DES PETRIFICATIONS SAINT ANNE MARTINQIUE
RESTAURANT INDIGO FACTORY LE MARIN
BALATA & LES JARDINS DE BALATA
DISTILLERIE RHUM LA MAUNY CASE PILOTE
DISTILLERIE 3 RIVIERES SAINTE LUCE
CARRIBEAN RESTAURANT ANSE GROS RAISON SAINTE LUCE
MARTINIQUE EN 2001 2002
PETITE ANSE ANSE D’ARLETS 2001
SAVANE DES PETRIFICATIONS 2001
VALLEE AUX PAPILLONS MARITNIQUE 2002
VIDEOS de la Martinique
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