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Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo Abomey Calavi Région atlantique Bénin +

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Pour notre dernier jour à Abomey-Calavi, au Bénin avant de retourner en France pour deux semaines auprès de notre famille et de nos amis, nous avons décidé de vivre une expérience unique en visitant le Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo. Ce lieu, niché au cœur d’une forêt sacrée, est bien plus qu’un simple sanctuaire : c’est un havre de paix dédié à la préservation de la nature, à la fois pour la faune et la flore. Ce fut une journée mémorable, remplie de découvertes, d’émerveillement et de rencontres inspirantes.

Drabo Gbo : Une biodiversité riche et préservée

Le Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo est bien plus qu’un simple refuge pour les primates. Il constitue un véritable havre de biodiversité, où une multitude d’espèces animales et végétales cohabitent en parfaite harmonie. Lors de notre visite, Peter nous a guidés à travers cette forêt sacrée, dévoilant les secrets d’un écosystème aussi fragile que fascinant.

Dès notre arrivée, nous avons été frappés par la diversité des sons qui résonnaient tout autour de nous : le chant mélodieux des oiseaux, le bruissement des feuilles sous les pas furtifs d’un reptile, le bourdonnement incessant des insectes. Chaque espèce, même la plus discrète, joue un rôle essentiel dans l’équilibre écologique de cet environnement préservé.

Peter nous a expliqué, avec passion, comment les papillons assurent la pollinisation des plantes, tandis que les reptiles régulent les populations d’insectes, évitant ainsi des déséquilibres nuisibles à la flore locale. Nous avons même pu observer un magnifique caméléon se fondre dans le feuillage, démontrant l’extraordinaire adaptation de la faune à son habitat.

Mais au-delà de cette faune impressionnante, c’est aussi la richesse botanique du sanctuaire qui nous a émerveillés. La forêt abrite une grande variété de plantes médicinales, précieusement conservées et transmises de génération en génération par les communautés locales. Peter nous a présenté quelques-uns de ces trésors naturels :

  • Le neem, un arbre aux vertus antiseptiques reconnu pour ses feuilles et son écorce utilisées en médecine traditionnelle.
  • Le baobab, dont les feuilles et les fruits regorgent de nutriments essentiels, jouant un rôle clé dans l’alimentation et la pharmacopée locale.
  • Le moringa, surnommé « l’arbre de vie » pour ses incroyables bienfaits nutritionnels et médicinaux.

Chaque plante que nous avons découverte porte en elle une histoire, un savoir ancestral, et surtout, un rappel de l’importance de préserver cet écosystème unique.

En parcourant les sentiers du sanctuaire, nous avons pris conscience de la nécessité de protéger ces espaces naturels, non seulement pour la faune et la flore qui y prospèrent, mais aussi pour les générations futures qui hériteront de cette richesse inestimable.

Les singes, ambassadeurs de la forêt de Drabo Gbo

Dès notre arrivée au Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo, nous avons ressenti une atmosphère particulière, comme si nous pénétrions dans un territoire où la nature règne en maîtresse absolue. Ici, les singes sont les véritables ambassadeurs de la forêt, jouant un rôle clé dans l’équilibre de cet écosystème unique.

Peter, notre guide passionné et protecteur des lieux, nous a expliqué que plusieurs espèces cohabitent dans cette forêt sacrée, notamment les mones de Campbell et les singes verts. Toutefois, ce sont surtout les singes à ventre rouge (Cercopithecus erythrogaster), aussi appelés hocheurs à ventre roux, qui attirent le plus l’attention des visiteurs.

Ce primate rare et fascinant est un véritable symbole de résilience. Pendant longtemps, on le croyait disparu, jusqu’à la redécouverte d’une petite colonie en 1988. Depuis, il est devenu l’une des espèces les plus emblématiques du sanctuaire. Avec sa tête rousse, son ventre rouge distinctif, ses pattes avant blanches et son poids modeste (4 kg pour le mâle et 3 kg pour la femelle), il est facilement reconnaissable parmi les autres primates de la forêt.

En nous enfonçant plus profondément dans la forêt, nous avons eu la chance d’en observer quelques-uns, perchés haut dans la canopée.

Peter nous a expliqué qu’ils sont plutôt discrets et agiles, mais qu’avec un peu de patience, on peut les voir sauter d’arbre en arbre ou chercher de la nourriture. Contrairement aux autres primates du sanctuaire, qui ont une alimentation plus variée, le hocheur à ventre roux est principalement insectivore. Il joue également un rôle écologique majeur en disséminant les graines des arbres qu’il fréquente, contribuant ainsi à la régénération naturelle de la forêt.

Peter nous a raconté avec émotion certaines histoires poignantes, témoignant de son engagement profond pour la protection de ces primates. Il nous a parlé d’un jeune singe qu’il avait recueilli après avoir été gravement blessé par des braconniers. Lorsqu’il l’a trouvé, l’animal était mal en point, apeuré et incapable de rejoindre son groupe. Avec patience et dévouement, Peter l’a soigné pendant plusieurs semaines, lui apportant nourriture et réconfort jusqu’à ce qu’il retrouve assez de force pour réintégrer sa famille. Aujourd’hui, ce singe court et grimpe dans la forêt comme si rien ne s’était jamais passé, preuve de la résilience incroyable de ces animaux.

Nous avons également appris que les singes jouent un rôle écologique essentiel dans la régénération de la forêt. En consommant des fruits et en dispersant les graines à travers leurs déjections, ils contribuent activement à la croissance de nouvelles plantes et assurent ainsi la pérennité de leur propre habitat.

Mais le sanctuaire ne se limite pas seulement à la protection des primates. Peter œuvre également pour sensibiliser les communautés locales à l’importance de la conservation. Il collabore avec les habitants pour encourager des pratiques respectueuses de l’environnement et propose des alternatives durables à la chasse et à l’exploitation des ressources naturelles.

Observer ces singes jouer, interagir et exprimer toute leur vitalité nous a profondément marqués. Nous avons compris qu’au-delà de leur rôle d’animaux emblématiques du sanctuaire, ils sont les véritables gardiens de la forêt, rappelant à chacun d’entre nous l’urgence de préserver ces espaces naturels fragiles.

Un engagement pour l’éducation et la sensibilisation dans la forêt sacrée de Drabo Gbo

L’une des missions principales de Peter est d’éduquer les visiteurs sur l’importance de la protection de l’environnement. Durant notre visite, il a organisé une petite séance de sensibilisation, expliquant les menaces qui pèsent sur la forêt, comme la déforestation, l’agriculture intensive et le changement climatique. Il a également insisté sur le rôle que chacun peut jouer pour limiter son impact sur l’environnement, que ce soit en plantant des arbres, en réduisant les déchets ou en soutenant des initiatives locales comme la sienne.

Peter accueille régulièrement des groupes scolaires et des étudiants pour des visites éducatives. Il espère ainsi inspirer la jeune génération à prendre soin de la nature et à devenir des ambassadeurs de l’environnement. Son engagement en faveur de l’éducation est l’une des raisons pour lesquelles son travail est si précieux.

Le Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo est un excellent exemple de tourisme durable. Les visiteurs sont encouragés à respecter l’environnement, à ne pas laisser de déchets et à interagir avec les animaux de manière responsable. Peter veille à ce que les activités du sanctuaire n’aient pas d’impact négatif sur la forêt ou ses habitants. Les revenus générés par les visites sont réinvestis dans la préservation du site, l’achat de nourriture pour les animaux et la plantation d’arbres.

Le travail de Peter est admirable, mais il a besoin de soutien pour continuer sa mission. En visitant le sanctuaire, vous contribuez directement à la préservation de la forêt et à la protection des animaux. Mais vous pouvez aussi aider en partageant votre expérience, en faisant un don ou en participant à des programmes de volontariat. Chaque geste compte pour préserver ce joyau de la nature.

Informations pratiques sur le sanctuaire de Drabo Gbo

  • Prix d’entrée : 4000 FCFA par adulte, 2000 FCFA pour les enfants.
  • Horaires d’ouverture : Le sanctuaire est ouvert tous les jours de 8h à 17h.
  • Comment s’y rendre : Le sanctuaire est situé à environ 1 heure de route de Cotonou, en direction d’Abomey-Calavi. La route est accessible en voiture ou en taxi.
  • Conseils pour les visiteurs : Portez des vêtements confortables, des chaussures de marche et apportez de l’eau. N’oubliez pas votre appareil photo pour capturer les moments magiques !

Conclusion

Notre visite au Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo a été une expérience inoubliable, remplie d’émotions, de découvertes et de prises de conscience. Peter, avec sa passion et son dévouement, nous a montré à quel point il est important de protéger notre environnement et de vivre en harmonie avec la nature. Ce sanctuaire est bien plus qu’un lieu de visite : c’est un symbole d’espoir et de résilience, un rappel que chacun de nous peut contribuer à préserver la beauté et la richesse de notre planète.

Alors, si vous passez par le Bénin, ne manquez pas cette opportunité de vivre une expérience unique et de soutenir une cause noble. Drabo Gbo vous attend, avec ses arbres majestueux, ses singes joueurs et son gardien passionné, Peter. 🌿🐒

FAUNE ET FLORE

J 949 CIVETTE AFRICAINE AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 949 GRAND DUC AFRICAIN AGOUALAND ABOMEY CALAVI REGION ATLANTIQUE BENIN

J 950 MARTIN-PÊCHEUR-PIE Ceryle rudis CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Guêpier à gorge blanche Merops albicollis – White-throated Bee-eater CITE LACUSTRE DE GANVIE –

J 950 Cormoran à poitrine blanche Phalacrocorax lucidus CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Jacana à poitrine dorée Actophilornis africanus CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Vanneau éperonné (Vanellus spinosus) CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Martin-pêcheur huppé (*Corythornis cristatus*), CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Martin-chasseur du Sénégal Halcyon senegalensis – Woodland Kingfisher CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Milan à bec jaune Milan d’Afrique Milvus aegyptius – Yellow-billed Kite CITE LACUSTRE DE GANVIE

J 950 Cormoran africain Microcarbo africanus – Reed Cormorant CITE LACUSTRE DE GANVIE

VIDEOS sur Cotonou et  environs

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La filière Coton au Bénin

En quittant Bohicon pour rejoindre Abomey-Calavi, nous avons été frappés par un spectacle qui en dit long sur l’importance économique du coton au Bénin. Des camions et des bennes surchargés, remplis à craquer de balles de coton, traversaient les routes. Ces images témoignent de la vitalité de cette filière, qui joue un rôle clé dans l’économie du pays, notamment en février, période cruciale pour la récolte et le transport du coton.
Le Bénin est l’un des plus grands producteurs de coton en Afrique de l’Ouest, et cette culture représente une part significative de son économie. Le coton est souvent surnommé « l’or blanc » du Bénin, car il génère des revenus pour des centaines de milliers de petits agriculteurs et contribue de manière importante aux exportations du pays. En février, la récolte bat son plein, et les champs sont en effervescence. C’est à cette période que les balles de coton, soigneusement récoltées et compressées, sont transportées vers les usines de transformation ou les ports pour l’exportation.
La production de coton au Bénin est principalement concentrée dans les régions du Nord. Les communes de Kérou, Sinendé, Kalalé et Banikoara sont particulièrement connues pour leurs hautes productions. En 2017, Banikoara a produit 142 704 tonnes de coton, ce qui en fait la commune de grande production. Ces régions bénéficient de conditions climatiques et de sols propices à la culture du coton, ce qui explique leur forte implication dans cette filière.
Le Bénin est l’un des principaux producteurs de coton en Afrique, rivalisant avec le Mali pour le titre de premier producteur de coton sur le continent. Cette compétition témoigne de l’importance stratégique du coton pour l’économie régionale et de la place centrale qu’occupe le Bénin dans ce secteur.
La filière cotonnière au Bénin est structurée autour de la SONAPRA (Société Nationale pour la Promotion Agricole), qui supervise la production, la commercialisation et l’exportation du coton. Les producteurs sont regroupés en coopératives, ce qui leur permet de bénéficier d’un soutien technique et financier. En février, les coopératives sont en pleine activité : elles collectent le coton des agriculteurs, le pèsent, le compressent en balles et l’acheminent vers les centres de traitement.
Comme nous l’avons observé sur la route, le transport du coton est un véritable défi logistique. Les camions et les bennes sont souvent surchargés, ce qui reflète à la fois l’abondance de la récolte et les limites des infrastructures routières. Malgré ces difficultés, le coton parvient à atteindre les ports de Cotonou, d’où il est exporté vers l’Asie, l’Europe et d’autres régions du monde. Le Bénin exporte principalement du coton brut, mais des efforts sont en cours pour développer la transformation locale, afin de créer davantage de valeur ajoutée et d’emplois.
Le coton est une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles rurales au Bénin. En février, les agriculteurs récoltent le fruit de plusieurs mois de travail acharné, et cette période est souvent synonyme de fête et de célébration dans les villages. Cependant, la culture du coton est également confrontée à des défis, tels que la fluctuation des prix sur le marché international, les impacts du changement climatique et la nécessité d’adopter des pratiques agricoles plus durables.
Aujourd’hui, le Bénin cherche à moderniser sa filière cotonnière en investissant dans des technologies plus efficaces et en encourageant l’agriculture biologique. Des initiatives visent également à diversifier les cultures pour réduire la dépendance économique vis-à-vis du coton. Malgré ces défis, l’industrie du coton reste un symbole de résilience et de potentiel pour le Bénin.
En traversant ces paysages ruraux et en croisant ces camions chargés de coton, nous avons pris conscience de l’importance de cette ressource pour le pays. C’est une véritable fierté nationale, et cela nous a donné un aperçu concret des réalités économiques et sociales du Bénin.

La Cuisine au Bénin

Toutes les informations, par région sur la gastronomie béninoise en suivant ce lien : La Cuisine Béninoise

LE GRAND CAFE ABOMEY CALAVI

Pour le déjeuner, nous cherchons une adresse proche de l’appartement que nous avons réservé. Un premier restaurant ne nous donne pas satisfaction ; une fois de plus, rien à la carte qui ne nous tente vraiment. Déçus, nous décidons de chercher une autre option. C’est alors que nous nous tournons vers le **Grand Café à Abomey-Calavi**, un établissement qui nous apparaît immédiatement moderne et accueillant. Dès l’entrée, l’ambiance est chaleureuse, les tables sont bien dressées avec soin, et le service semble efficace et souriant.

La carte nous est présentée, et elle est tout simplement alléchante. Les plats proposés sont variés, mêlant saveurs locales et influences internationales. Après quelques minutes d’hésitation, nous passons commande. Nous optons pour un **émincé de bœuf à la crème et aux champignons**, un plat riche et onctueux qui promet de nous régaler. En accompagnement, nous choisissons des **calamars à la basquaise**, cuisinés avec une sauce tomate épicée et des poivrons, ainsi qu’une **trilogie de la mer** composée de poisson, crevettes et calamars, le tout nappé d’une délicieuse sauce qui enrobe parfaitement les fruits de mer. Pour compléter le repas, nous commandons également des **brochettes de bœuf**, servies avec une brochette de légumes grillés, un mélange coloré et savoureux.

Lorsque les plats arrivent, nous sommes immédiatement séduits par leur présentation soignée. L’émincé de bœuf est tendre et parfumé, la crème et les champignons apportant une touche de douceur et de gourmandise. Les calamars à la basquaise sont cuits à la perfection, moelleux et relevés par les épices de la sauce. La trilogie de la mer est un véritable régal, chaque bouchée offrant une explosion de saveurs marines, tandis que les brochettes de bœuf, juteuses et bien assaisonnées, sont parfaitement complétées par les légumes grillés, légèrement croquants et gorgés de saveurs.

Le service est rapide et attentif, ce qui ajoute au plaisir de ce déjeuner. Nous prenons notre temps pour savourer chaque plat, échangeant nos impressions et nos coups de cœur. Le Grand Café à Abomey-Calavi a su nous séduire, non seulement par la qualité de sa cuisine, mais aussi par son ambiance agréable et son accueil chaleureux. Ce repas est une belle découverte, et nous repartons rassasiés et ravis, avec l’envie de revenir explorer d’autres plats de leur carte.

Pour notre dernier jour à Abomey-Calavi, avant de reprendre l’avion pour la France, nous avons décidé de retourner au Grand Café, un restaurant qui nous avait déjà séduits lors de notre arrivée. Et quelle excellente décision ! Cette deuxième visite a confirmé tout le bien que nous pensions de cet établissement, avec une expérience culinaire mémorable et un service toujours aussi agréable.

Dès notre arrivée, nous avons été accueillis avec le même sourire et la même convivialité que lors de notre première visite. Le Grand Café offre une ambiance chaleureuse, entre modernité et touches traditionnelles, avec une décoration soignée et un cadre relaxant. Que ce soit pour un déjeuner en famille, un dîner romantique ou simplement un moment de détente entre amis, ce restaurant est un véritable havre de paix.

La carte du Grand Café est variée et propose des plats qui raviront tous les palais. Voici ce que nous avons dégusté lors de cette dernière visite :

Salade de pâtes au thon, un plat généreux et savoureux, parfaitement assaisonné. Les pâtes étaient cuites à la perfection, et le thon frais apportait une touche de légèreté. Un excellent choix pour commencer le repas. Filet de bœuf au poivre, un classique revisité avec brio. La viande était tendre et juteuse, accompagnée d’une sauce au poivre riche en saveurs. L’alloco (bananes plantains frites) servi en accompagnement était tout simplement remarquable, croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. Chicken burger, bien que très bon, nous avons noté que le steak haché de poulet aurait pu être remplacé par une escalope pour plus de texture et de saveur. Cela dit, le burger était bien garni et les frites maison étaient délicieuses. Filet de mérou en sauce forestière, un véritable régal pour les amateurs de poisson. Le mérou était frais et fondant, et la sauce forestière, avec ses notes de champignons et d’herbes, apportait une touche gourmande et raffinée.

Pour accompagner ce festin, nous avons opté pour des boissons fraîches et des cocktails maison, tous aussi savoureux les uns que les autres. Le service au bar est impeccable, et les serveurs sont toujours prêts à recommander une boisson en fonction de vos préférences.

Pour l’ensemble des plats et des boissons, l’addition s’est élevée à 36 000 FCFA, ce qui représente un excellent rapport qualité-prix compte tenu de la qualité des ingrédients, des portions généreuses et du service irréprochable. De plus, le Grand Café accepte les paiements par carte Visa, ce qui est un vrai plus pour les voyageurs.

Le Grand Café est sans conteste l’une des meilleures adresses d’Abomey-Calavi. Que ce soit pour la qualité des plats, l’ambiance conviviale ou le service attentionné, ce restaurant mérite amplement sa réputation. Nous repartons avec des étoiles dans les yeux et l’envie de revenir dès que possible.

LA CABANE DU PECHEUR COTONOU

Pour le déjeuner, nous nous dirigeons vers la plage et nous installons à « La Cabane du Pêcheur », un restaurant qui semble déjà très prisé, à en juger par le nombre d’Européens attablés. L’ambiance est détendue, avec une vue magnifique sur l’océan, et l’endroit dégage un charme simple mais authentique. Nous apprenons rapidement que le restaurant est tenu par un Français, ce qui explique peut-être la présence de nombreux expatriés et touristes. Mais ce n’est pas tout : le service est soigné, précis, rapide et efficace, ce qui ajoute au plaisir de l’expérience.

La carte est un vrai régal pour les yeux et pour les papilles. Elle est belle, variée, et donne une large place aux poissons et crustacés, ce qui est parfait pour un déjeuner en bord de mer. Après avoir longuement hésité, je succombe à la tentation d’un turbot en papillote de feuille de bananier. Malheureusement, il n’y a plus de turbot, mais le serveur me propose un bar préparé de la même manière. La déception initiale se transforme rapidement en satisfaction : le bar est cuit à la perfection, moelleux et savoureux, avec une touche subtile apportée par la feuille de bananier qui lui donne un arôme unique.

Margot et Nadège optent pour un thon mi-cuit, un choix qui s’avère également excellent. Le poisson est frais, la cuisson est maîtrisée, et l’assaisonnement met en valeur la saveur naturelle du thon sans l’écraser. Elles sont ravies de leur choix, et chaque bouchée est un vrai plaisir.

Bastien, quant à lui, reste sur un classique : une pizza. Même si cela peut sembler moins original dans un restaurant de poissons, il est agréablement surpris par la qualité de la pâte, fine et croustillante et Bastien la dévore avec appétit.

Le repas se déroule dans une ambiance conviviale, avec le bruit des vagues en fond sonore et une brise marine qui rafraîchit l’air. Le service continue d’être impeccable, avec des serveurs attentifs et souriants qui veillent à ce que tout soit parfait. Nous prenons notre temps pour savourer chaque plat, discuter et profiter de ce moment de détente.

La Cabane du Pêcheur a su nous séduire, non seulement par la qualité de sa cuisine mais aussi par son ambiance chaleureuse et son cadre idyllique. C’est une adresse que nous n’oublierons pas de sitôt, et que nous recommandons vivement à tous ceux qui cherchent un bon repas dans un cadre enchanteur.

TARTARE DE THON

Pour le déjeuner du mercredi , nous avons décidé de retourner à La Cabane du Pêcheur, un restaurant que nous avions déjà apprécié lors de notre séjour à Cotonou. Situé sur le littoral, cet endroit offre une ambiance unique, avec une terrasse ombragée qui apporte une fraîcheur agréable, surtout sous le soleil de midi. La vue sur la plage, avec le bruit des vagues en fond sonore, ajoute une touche de sérénité à ce moment de détente.

NAVARIN DE LA MER

Le service, comme à notre précédente visite, est resté soigné et attentif. Les plats nous ont une nouvelle fois conquis, à une exception près : le thon mi-cuit, qui n’a pas tout à fait répondu à nos attentes. Cependant, le plat a été rapidement remplacé, ce qui démontre une gestion efficace et une réelle attention portée à la satisfaction des clients.

Parmi les plats que nous avons dégustés, le navarin de la mer s’est distingué par son excellence. Composé de poisson frais, de calamars fondants et de crevettes, il était savoureux et bien équilibré. Les calamars et légumes grillés étaient tout aussi goûteux, avec une cuisson parfaite qui mettait en valeur la fraîcheur des ingrédients.

Le tartare de thon, accompagné d’avocat, de tomates et généreusement persillé, était également très bon. Nous avons juste noté qu’un peu moins de citron aurait pu équilibrer davantage les saveurs, mais cela reste un détail dans l’ensemble très réussi.

Bref, La Cabane du Pêcheur confirme son statut d’adresse incontournable, aussi prisée des locaux que des expatriés. L’ambiance, la qualité des plats et le professionnalisme du service en font un lieu où l’on a envie de revenir. Nous ne manquerons pas d’y retourner lors de notre prochain passage à Cotonou.

MARCHE AUX POISSONS

Pour le déjeuner, rien de tel que de choisir son poisson ou ses crustacés au marché aux poissons de Cotonou, situé à proximité du port, face à la Banque BAO. Ce marché est une véritable institution pour les amateurs de produits de la mer. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une ambiance animée, où les étals regorgent de poissons, de crevettes, de crabes et de langoustes, tous fraîchement pêchés et stockés dans la glace pour préserver leur qualité. L’odeur de l’océan flotte dans l’air, et les vendeurs, souriants et dynamiques, nous interpellent pour nous proposer leurs meilleurs produits.

Le choix est impressionnant : bars, capitaines, soles, thons, crevettes, gambas, crabes… tout y est, et à des prix très compétitifs. Après quelques minutes d’hésitation, nous optons pour du bar à 3 500 FCFA le kilo et de superbes gambas à 8 000 FCFA le kilo. Les produits sont d’une fraîcheur irréprochable, et nous savons déjà que nous allons nous régaler. Pour 500 FCFA supplémentaires, les vendeurs s’occupent de la préparation de notre commande : ils lèvent les filets de bar avec précision et déveinent les gambas avec soin. Un service pratique qui nous permet de gagner du temps et de profiter pleinement de notre journée.

Une fois nos achats en main, nous nous empressons de rentrer pour cuisiner ces délices. Les gambas, particulièrement alléchantes, sont d’abord plongées dans un bouillon aromatisé pour révéler leur saveur naturelle. Ensuite, nous les ouvrons en deux, les badigeonnons d’un mélange de beurre, d’ail et d’herbes fraîches, puis les passons au four pour les gratiner. Le résultat est tout simplement divin : une chair tendre et savoureuse, légèrement caramélisée sur le dessus, qui fond littéralement en bouche. Quant au bar, nous le cuisinons simplement, poêlé avec un filet d’huile d’olive, du citron et quelques herbes pour accompagner son goût délicat.

Ce déjeuner est un véritable régal, une explosion de saveurs qui nous rappelle à quel point les produits frais et bien préparés peuvent transformer un simple repas en un moment de pur bonheur. Le marché aux poissons de Cotonou est une adresse à retenir pour tous les amateurs de cuisine marine, et nous repartons avec l’envie de revenir très vite pour explorer d’autres trésors de l’océan.

RESTAURANT CHEZ RAPHAËL CITE LACUSTRE DE GANVIE

Après une matinée captivante à explorer la célèbre cité lacustre de Ganvié, nous décidons de prolonger l’expérience avec un déjeuner sur place. Direction Chez Raphaël, l’un des rares restaurants de la ville flottante.

Dès notre arrivée, nous comprenons pourquoi cet établissement est incontournable. Plus qu’un simple restaurant, Chez Raphaël est un véritable point de passage pour les visiteurs de Ganvié. L’endroit dispose d’une terrasse avec une vue superbe sur la cité lacustre, ce qui en fait un lieu idéal pour se poser et admirer le ballet des pirogues sur l’eau. Le restaurant propose aussi une petite boutique avec quelques souvenirs et objets artisanaux. Malheureusement, les prix y sont assez prohibitifs, ce qui limite un peu l’envie de ramener un souvenir de cette escale.

Côté cuisine, il ne faut pas s’attendre à un repas gastronomique, mais ce n’est pas non plus la raison principale pour laquelle on vient à Ganvié. Le menu est très restreint, avec deux options principales : un poulet bicyclette, une spécialité locale dont la chair est plus ferme et le goût plus prononcé, heureusement servi en portion généreuse, et un filet de poisson séché, probablement du capitaine ou du tilapia, accompagné simplement. L’ensemble reste correct, mais rien d’exceptionnel. On mange surtout pour profiter du cadre et de l’ambiance unique du lieu.

Si l’expérience en vaut la peine pour la localisation et la vue, la note, en revanche, laisse un goût amer. 31 000 FCFA pour 4 personnes, boissons comprises, cela reste plutôt élevé pour le rapport qualité-prix. On a clairement l’impression de payer avant tout pour l’environnement et la rareté de l’offre.

Chez Raphaël reste un passage obligé pour déjeuner à Ganvié, mais il faut y aller en ayant conscience du rapport qualité-prix. On y vient avant tout pour le cadre et l’expérience unique de manger au cœur de la plus grande cité lacustre d’Afrique de l’Ouest.

LES LOGEMENTS

APPARTEMENT EN RESIDENCE CHEZ GABIN

Pour notre séjour à Abomey-Calavi, nous avons opté pour un appartement en résidence, un choix qui s’est avéré parfait pour nos besoins en famille. Comme nous en avions déjà discuté, ce type d’hébergement offre tellement d’avantages par rapport aux hôtels. Nous avons enfin trouvé un espace où nous pouvons vivre ensemble sans être entassés dans des chambres souvent trop petites et mal adaptées à notre quotidien. Ici, nous avons de la place pour respirer, pour travailler, et surtout pour partager des moments en famille sans contraintes.

L’appartement est situé au deuxième étage d’une résidence calme et bien entretenue. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par son emplacement stratégique, à proximité des commodités tout en restant dans un cadre paisible. Mais ce qui nous a vraiment conquis, c’est la piscine sur le toit, entièrement à notre disposition. Imaginez : un espace rien que pour nous, où nous pouvons nous détendre, prendre un bain de soleil ou simplement profiter de la vue en fin de journée. C’est un luxe que nous n’aurions pas eu dans un hôtel classique.

À l’intérieur, l’appartement est spacieux et bien aménagé. Le grand salon est un vrai cocon de confort, avec un canapé moelleux où nous aimons nous installer pour regarder des films grâce à l’abonnement Canal+. La cuisine est équipée de l’essentiel, ce qui nous permet de préparer nos propres repas. Cuisiner ensemble est devenu un vrai plaisir, une façon de retrouver des habitudes que nous avions un peu perdues. Le matin, nous prenons notre petit-déjeuner sur la terrasse, profitant de la fraîcheur relative avant que la chaleur ne s’installe. C’est un moment de calme et de complicité que nous apprécions particulièrement.

Les deux chambres sont spacieuses et bien agencées, même si nous aurions aimé des lits un peu plus larges pour encore plus de confort. Les deux salles de bains sont fonctionnelles, avec de l’eau chaude et une pression correcte, ce qui rend les douches agréables et pratiques au quotidien. La climatisation, quant à elle, est un vrai atout, surtout pendant les heures les plus chaudes de la journée. Elle nous permet de maintenir une température agréable à l’intérieur, que ce soit pour travailler, se reposer ou simplement passer du temps ensemble.

Il y a tout de même quelques petits détails qui pourraient être améliorés. Par exemple, la cuisine manque un peu de vaisselle, ce qui nous oblige à faire preuve d’ingéniosité pour préparer et servir nos repas. Nous avons aussi remarqué que les lits, bien que confortables, pourraient être plus larges pour un sommeil encore plus reposant. Mais ce ne sont que des détails mineurs dans l’ensemble, car le confort et la fonctionnalité de l’appartement répondent largement à nos attentes.

Ce qui nous plaît surtout, c’est la liberté que cet hébergement nous offre. Nous ne sommes plus contraints par les horaires des restaurants d’hôtel ou par l’espace limité d’une chambre. Ici, nous pouvons vivre à notre rythme, cuisiner ce que nous voulons, et surtout, passer du temps ensemble sans être gênés par le manque d’intimité. C’est un vrai bonheur de se réunir autour d’un bon repas préparé maison, de discuter, de rire, et de créer des souvenirs en famille.

En résumé, cet appartement en résidence est bien plus qu’un simple lieu de séjour : c’est un espace de vie qui nous ressemble. Il nous permet de concilier confort, convivialité et liberté, tout en nous offrant des petits luxes comme la piscine privative ou la terrasse avec vue. Nous nous sentons chez nous ici, et c’est exactement ce que nous recherchions pour ce séjour à Abomey-Calavi.

 

LES LIENS

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