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Nous quittons la Guinée et la ville de N’Zérékoré pour rejoindre Man, une ville située au cœur des montagnes ivoiriennes.

Avant de partir, nous avons vérifié que nos passeports étaient valides et obtenu nos visas pour la Côte d’Ivoire. Nous avions également nos certificats de vaccination contre la fièvre jaune, indispensables pour entrer dans le pays, et notre Certificat de Passage en Douane (CPD) qu’il nous fallait tamponner à la sortie de la Guinée et à l’entrée en Côte d’Ivoire.

Nous avons quitté N’Zérékoré de bon matin, impatients de commencer notre périple à bord de notre robuste 4×4 Ford Raptor. La route jusqu’à la frontière était longue et cahoteuse par endroits, notamment aux alentours de Lola, mais nous étions déterminés et confiants dans la capacité de notre véhicule à affronter les terrains difficiles.

À Lola, nous nous sommes arrêtés au poste de douane : quelques minutes ont suffi pour tamponner le CPD. Puis nous avons poursuivi. Quelques kilomètres avant la frontière, les douanes nous ont arrêtés à nouveau. Manifestement, c’était là que devait se faire la régularisation du CPD. Quelques minutes de perdues à nouveau… Arrivés à la frontière, nous avons été confrontés à plusieurs contrôles. Les premiers furent ceux des policiers guinéens à Gbeinta. Ils ont vérifié minutieusement nos documents et nous ont posé de nombreuses questions sur notre destination et le but de notre voyage. Divers registres ont été remplis, prenant une trentaine de minutes. Une tente de l’UNICEF nous attendait également pour montrer nos carnets de vaccinations. Mais quelques kilomètres plus loin, rebelote. Encore des registres à remplir avec notre identification et celle du véhicule.

Après avoir traversé la ligne de démarcation, nous avons été accueillis cette fois par les douaniers ivoiriens. À nouveau le même scénario : tente UNICEF puis police avec la particularité que nous avons été pris individuellement en photo ainsi que le véhicule. Puis la douane pour tamponner le CPD.

Ensuite, nous avons pris la route de Danané avec quelques postes de contrôle où, à nouveau, nous avons été sollicités pour descendre du véhicule et être pris en photo, avec le véhicule, sous toutes les coutures avec en prime une photo de famille avec le policier ! Malgré ces interruptions fréquentes, nous avons apprécié la courtoisie des agents et la sécurité qu’ils offraient.

À Danané, nous avons recherché une carte SIM et effectué un retrait d’argent. Peu de distributeurs. Seule la SG proposait ce service. Mais une première tentative a échoué ; le DAB venait d’être réalimenté et il mettait du temps à se réinitialiser. Après un repas rapide, nous y sommes retournés et avons réussi à retirer 300 000 FCFA avec néanmoins 3 500 FCFA de frais. Nous avons trouvé une boutique Orange. Les cartes SIM étaient vendues 1 000 FCFA et nous avons chargé 20 000 FCFA pour 36 Go, valables un mois.

En fin d’après-midi, nous sommes enfin arrivés à Man. Épuisés mais ravis, nous avons trouvé un hôtel confortable où nous reposer. La ville, entourée de montagnes verdoyantes, promettait de belles découvertes.

Man est une ville nichée dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Dès notre arrivée, nous avons été frappés par la beauté époustouflante des montagnes environnantes. Le sommet du mont Tonkoui, le deuxième plus haut du pays, nous a attirés comme un aimant, promettant des vues panoramiques incroyables. Nous avons décidé de faire une randonnée jusqu’au sommet. Le chemin était ardu, mais chaque pas nous rapprochait d’une vue imprenable sur la région.

En chemin, nous avons rencontré la Dent de Man, cette formation rocheuse impressionnante qui s’élève fièrement dans le paysage. Escalader ce sommet fut un défi, mais l’adrénaline et la sensation d’accomplissement au sommet en valaient la peine.

Notre exploration nous a ensuite conduits aux chutes d’eau locales, notamment la Cascade de Man. L’eau fraîche et le son apaisant des chutes créaient une atmosphère de sérénité absolue. C’était l’endroit parfait pour pique-niquer et se détendre.

Nous avons également découvert les forêts sacrées, des lieux empreints de mysticisme et de traditions ancestrales. Ces forêts abritaient une faune et une flore uniques, protégées par les croyances locales.

La diversité culturelle de Man est fascinante. Les différentes communautés ethniques cohabitent en harmonie, chacune préservant ses propres traditions. Nous avons assisté à des spectacles de musique et de danse traditionnelles, une expérience riche en couleurs et en émotions.

En visitant les villages traditionnels environnants, nous avons eu un aperçu de la vie locale. Les habitants étaient accueillants et fiers de partager leurs coutumes avec nous. Nous avons appris des techniques artisanales et goûté à des spécialités culinaires typiques.

Le marché de Man était une véritable fourmilière. Les étals débordaient de produits frais, d’artisanat local et d’épices. C’était l’endroit idéal pour s’immerger dans l’ambiance locale et ramener des souvenirs uniques.

Chaque coin de Man révèle une nouvelle surprise, une nouvelle histoire. Cette ville est un véritable joyau, où la nature et la culture se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable.

 

ITINERAIRE

VISITE DE MAN ET LA FORET DE GBEPLEU  

ITINERAIRE

LA CEREMONIE GBA de l’intiation ou de la fête du riz

Lors de notre séjour , nous avons eu le privilège d’assister à une cérémonie villageoise près de Man typique de la culture des peuples Dan (Wé Guéré et Wobé) , qui célèbre traditionnellement la fin de la saison de la culture du riz ainsi que les rites initiatiques masculins.Notre guide Augustin a réussi à nous intégrer à cette fête rurale

Au cœur du village, nous avons été accueillis par des chants joyeux et le rythme des bâtons frappant le sol. Les notables étaient vêtus de tenues traditionnelles colorées, ornées de motifs vibrants. Des préparations festives étaient en cours, et nous avons été chaleureusement invités à participer et à nous installer.La fête des masques est un moment de grande réjouissance où les danseurs masqués exécutent des mouvements spectaculaires, accompagnés de percussions et de chants. C’est une occasion unique pour la communauté de se rassembler, de célébrer et de renforcer les liens sociaux autour d’un héritage culturel riche et vivant.

Pour patienter, les villageois nous ont fait goûter à leur vin de palme légèrement pétillant, une boisson qui marque le début des festivités.

Quelques instants plus tard, des jeunes armés de bâtons ont avancé en ligne, frappant lourdement le sol et entrechoquant leurs bâtons. C’est alors qu’est apparu le masque Gba, un symbole sacré et artistique de la région. Sculpté dans du bois dur, il représentait des traits humains stylisés et était décoré de motifs symboliques profonds. Le masque Gba incarnait l’esprit des ancêtres et des forces naturelles qui avaient guidé la communauté tout au long de la saison de culture.

Des danses traditionnelles ont animé l’atmosphère, les danseurs évoluant avec grâce et énergie sous les acclamations de la foule. Le son des bâtons frappant le sol et des chants remplissait l’air, créant une ambiance festive et vibrante.

Nous avons été invités à participer aux festivités, dansant parmi eux et prenant part au rituel de bénédiction. De la cendre a été déposée dans une calebasse d’eau, puis l’un des participants a pris une gorgée qu’il a crachée sur nos mains réunies. Le reste de la calebasse a été versé sur nos mains en même temps que des incantations étaient chantées. Ensuite, le masque a mouillé ses doigts avec de la terre et nous a apposé ses mains sur le front.

La fin de la cérémonie a été marquée par un jeu entre hommes, où le masque a lancé ses bâtons et les jeunes initiés devaient les récupérer en plein vol.

Cette célébration, que ce soit pour la fin de la culture du riz ou les initiations à Man, restera gravée dans nos mémoires comme une expérience profondément enrichissante, où l’art, la culture et la communauté se sont unis pour célébrer la fertilité de la terre et le travail collectif qui avait rendu possible une récolte abondante.

Il est à noter que pour participer à ce type d’événements, il faut compter environ 45 000 FCFA, auxquels il convient d’ajouter quelques « colas » (petits billets) pour le vin de palme, le masque, le rituel de bénédiction, etc. Cette contribution symbolique soutient la communauté et perpétue ses traditions précieuses.

LE GRAND MARCHE DE MAN DU VENDREDI

Nous explorons le marché de Man, une véritable institution où se mêlent couleurs, saveurs et artisanat local. Accompagnés de notre guide Augustin, nous découvrons que, bien que le bâtiment en dur qui abritait autrefois le marché ait été détruit par un incendie en 1997, l’effervescence et la diversité des stands demeurent intactes, dispersées à travers les rues de la ville.

Pour une immersion totale dans l’ambiance du marché, nous nous perdons dans les petites rues perpendiculaires. Là, les étals des artisans et des commerçants se succèdent. Nous y trouvons une grande variété de produits : tuniques, boubous, robes, pantalons en coton brodé, pagnes, bazin, tissages brodés, ustensiles de cuisine en fonte d’aluminium, outils forgés, volailles dodues, pagnes bon marché et fripes.

Ce qui rend ce marché si fascinant, c’est sa diversité et son authenticité. Une multitude de produits alimentaires provenant des villages environnants s’étale devant nos yeux : manioc, patate douce, maïs, riz, gombo, avocats, papayes, mangues, noix de cola, et bien d’autres encore.

Nous passons le coin des volailles et découvrons le marché aux plantes. Les herbes aromatiques et médicinales sont vendues par les pharmaciennes-par-terre. Augustin nous explique que ces plantes sont utilisées aussi bien en cuisine, pour préparer des sauces traditionnelles, que pour leurs vertus médicinales, connues depuis des générations.

Ensuite, nous découvrons le quartier des forgerons, où l’ambiance est torride. Les coups de marteau résonnent, le métal chauffé au rouge s’étire et se modèle sous les mains expertes des artisans. La chaleur des fours se mêle à la fumée et au bruit incessant des marteaux frappant l’enclume. C’est un spectacle fascinant de voir ces artisans transformer des morceaux de métal en outils et objets divers.

Un peu plus loin, nous arrivons chez les torréfacteurs de cacahuètes.

L’ambiance ici est extraordinaire. Des chaudrons remplis de cacahuètes sont posés sur des feux vifs, et l’odeur délicieuse de la torréfaction emplit l’air. Les cacahuètes, une fois grillées, sont pilées dans de grands mortiers, puis tamisées pour obtenir une texture fine et uniforme. Nous observons le processus avec fascination, admirant la dextérité et la précision des travailleurs.

Le marché de Man offre une véritable immersion dans la vie quotidienne de la ville.

Les petites allées animées et les artisans travaillant le fer et le bois nous révèlent un lieu où se mêlent traditions ancestrales et modernité. Nous découvrons la richesse culturelle et artisanale de la région.

Le marché de Man est ouvert tous les jours de 7h à 17h30-18h, mais c’est le vendredi, le grand jour de marché, que l’animation atteint son paroxysme. C’est l’occasion idéale pour nous immerger dans l’effervescence et la diversité de ce lieu emblématique de la ville.

LES TISSERANTS DE MAN 

Augustin, notre guide, nous a ensuite emmenés rencontrer les tisserands de Man. Nous étions impatients de découvrir ces artisans dont la réputation n’était plus à faire. Dès notre arrivée, nous avons été émerveillés par leur dextérité et leur concentration. Les tisserands travaillaient avec une précision incroyable sur des métiers à tisser traditionnels, installés au cœur de la magnifique forêt qui entoure la région.

Nous avons appris qu’ils détendent chaque jour des fils de coton sur une longueur impressionnante de 200 mètres avant de les tisser. Leur habileté à transformer ces fils en tissus magnifiques était fascinante. Leurs mains expérimentées allaient et venaient, tissant des motifs complexes avec une aisance déconcertante. Nous pouvions sentir leur dévouement et leur passion pour cet art ancestral.

Ce qui nous a le plus touchés, c’est de voir comment leur travail reflète l’histoire et la richesse culturelle de la région de Man. Chaque pièce tissée est unique et raconte une histoire, préservant ainsi des traditions anciennes. Nous avons été impressionnés par l’organisation et la cohésion du groupe. Chacun avait un rôle précis et ensemble, ils créaient des œuvres d’une grande beauté.

Observer ces artisans à l’œuvre a été une expérience enrichissante. Cela nous a permis de comprendre l’importance et la valeur du travail artisanal dans la préservation des traditions. En regardant les tisserands de Man, nous avons réalisé combien leur métier exige patience, précision et passion. Nous avons également été impressionnés par leur capacité à installer ou désinstaller les fils en une dizaine de minutes, surtout en cas de pluie, démontrant une adaptabilité remarquable.

Nous sommes repartis avec un profond respect pour ces artistes et leur dévouement à maintenir vivante une tradition séculaire.

LES SCULPTEURS DE DIOULABOUGLOU ET LE BOIS D’ALOI

Les sculpteurs de Dioulabouglou à Man perpétuent un art ancestral en travaillant le bois d’aloi, une essence rare qui pousse uniquement dans la région de Man en Côte d’Ivoire.

Nous sommes partis à la découverte de Dioulabouglou, un quartier animé de Man. Guidés par Augustin, nous avons été immédiatement plongés dans l’ambiance vibrante de cet endroit unique. Les rues étaient remplies de l’agitation quotidienne, avec des habitants vaquant à leurs occupations et des enfants jouant joyeusement.

Augustin nous a conduits vers les ateliers des sculpteurs, où nous avons été émerveillés par le talent et la précision des artisans locaux. Les sculptures en bois, minutieusement travaillées, représentaient une variété d’objets culturels et spirituels. Chaque pièce semblait raconter une histoire, témoignant de la riche tradition artistique de la région.

Nous avons découvert l’aloi, un bois qui se distingue par sa couleur rouge intense, presque semblable à celle du feu. Notre visite à Dioulabouglou a marqué la première fois que nous avons eu l’occasion de voir des sculptures avec un aspect unique : un côté brut et un côté vernis qui laissait voir la teinte rouge, parfois violacée, du bois. C’était fascinant de constater comment ces deux finitions, si différentes, coexistaient harmonieusement sur une même pièce. Les côtés bruts, non travaillés, mettaient en évidence la texture naturelle du bois, nous rappelant ses origines et son caractère authentique. En contraste, les côtés vernis révélaient des nuances profondes et riches, amplifiées par le travail minutieux des artisans. Cette dualité ajoutait une dimension supplémentaire aux sculptures, témoignant de l’habileté et de la créativité des sculpteurs.

Voir ces œuvres de près nous a permis de mieux comprendre l’importance du matériau et de la technique dans l’art de la sculpture ivoirienne. Chaque pièce semblait vivante, portant en elle l’histoire de l’arbre dont elle était issue, transformée par les mains expertes des artisans de Dioulabouglou. Nous avons été particulièrement séduits par les plateaux vernis et une sculpture représentant un double masque.

La visite a été une véritable immersion dans l’art et la culture ivoiriens. Nous avons échangé avec les artisans, écoutant leurs histoires et leurs explications sur les différentes étapes de leur travail. La passion et le dévouement qu’ils mettent dans chaque sculpture étaient palpables, et nous avons ressenti un profond respect pour leur savoir-faire et leur héritage.

Cette expérience à Dioulabouglou, grâce à notre guide Augustin, nous a offert un aperçu inestimable de la vie quotidienne et des traditions artistiques de Man. Nous avons quitté le quartier avec des souvenirs précieux et une appréciation renouvelée pour l’artisanat ivoirien.

LES SINGES DE LA FORET DE GBEPLEU

La forêt de Gbépleu, située à la sortie de Man, est un lieu fascinant qui abrite une population de mones de Campbell, des singes vénérés par les Yacoubas. Selon certaines légendes locales, ces primates seraient les descendants d’êtres humains transformés en singes pour échapper aux colons, une histoire qui rappelle celle des singes sacrés du village de Soko à Bondoukou.

Un autre récit captivant raconte l’histoire d’un roi de l’époque qui habitait la forêt de Gbépleu. Pour agrandir son royaume, il devait effectuer un sacrifice humain et choisit sa propre fille. Une fosse fut creusée dans la forêt, recouverte de feuilles, et la fille y fut envoyée, tombant dans le piège et mourant quelques jours plus tard. C’est ainsi que Gbépleu s’étendit pour devenir Man. Une statue en l’honneur de la fille du Roi Many se trouve encore dans la région. Les mones de Campbell, selon les croyances, seraient habités par les esprits des anciens conseillers du roi, rendant l’accès à la forêt interdit aux non-initiés.

Les cercopithèques de Campbell sont remarquables par leur agilité et leur comportement social complexe. Ils se déplacent en groupes, souvent avec une structure hiérarchique bien définie, et utilisent une variété de vocalisations pour communiquer. La forêt de Gbépleu, avec sa canopée épaisse et sa biodiversité riche, offre un habitat idéal pour ces singes. Ils passent la majeure partie de leur temps dans les arbres, sautant de branche en branche avec une aisance impressionnante, et leurs appels résonnent dans toute la forêt, ajoutant une dimension sonore vivante à l’expérience immersive de la nature.

Pour les visiteurs, il est possible de s’arrêter en bordure de route et de tenter d’attirer les singes avec des bananes, du pain ou des épis de maïs. Pour une expérience plus approfondie, nous avons décidé de pénétrer jusqu’à l’orée de la forêt avec l’aide de guides locaux. Pour 1500 FCFA par personne, ces guides nous ont expliqué l’histoire de la forêt initiatique sacrée et nous ont conduits à un endroit où nous pouvions observer les mones de Campbell de près, tout en leur offrant des bananes.

Au début, les singes étaient timides, mais leur curiosité les a rapidement poussés à s’approcher pour attraper la nourriture avant de retourner dans les arbres. Leur saut est incroyable, capables malgré leur petite taille de venir chercher la banane à près de deux mètres du sol. Les guides encourageaient les singes en sifflant ou en claquant des langues, rendant l’expérience encore plus interactive et mémorable.

LES VILLAGES ARTISANAUX jeudi

ITINERAIRE

LE VILLAGE DE BOUNI

La découverte du village de Bouni en Côte d’Ivoire est une expérience captivante, imprégnée de traditions et de spectacles culturels. Après un trajet d’environ 1h30, avec un arrêt sur le pont qui traverse la rivière Bafing pour admirer le paysage, nous arrivons au village. Le village est composé de huttes traditionnelles.Ici elles comportent deux ouvertures diamétralement opposées. En cas d’attaque de l’ennemi (à l’époque les musulmans qui venaient de Guinée), les villageois sortaient pour fuir par la porte arrière vers la forêt

Accompagnés du chef et de notre guide local, nous explorons le village afin d’en apprendre davantage sur ses habitants, leurs coutumes et leurs modes de vie. Nous visitons les habitats traditionnels, observons les cultures locales et découvrons un cercle de pierre : il sert , au clair de la lune, d’endroit où les sages racontent leur histoire aux jeunes

Les villageois se regroupent au centre du village : aujourd’hui nous avons la chance d’assister à des cérémonies de danse traditionnelle : le Saaman, danse du meilleur jeune initié,  célébration de la réussite et de l’accomplissement personnel, le Lédieh danse de la matronne danse de la plus belle jeune fille non mariée du village, une expression de la beauté et de la grâce féminine.

Puis au son des tambours qui s’amplifie nous assistons à l’arrivée des masques. Cette danse est traditionnellement organisée à la fin des récoltes, un moment de célébration et de festivités pour la communauté.

C’est d’abord le masque féminin Glé qui apparait, reconnaissable à ses yeux en amandes. Mais il ne peut être porté par une femme. En bois sculpté, il est orné de couleurs vives et de détails complexes. Ces masques représentent des esprits de la nature, des ancêtres ou des figures mythologiques et sont portés lors de cérémonies et de festivités pour invoquer la protection, la prospérité ou pour célébrer des événements importants de la communauté. Lors de la danse des masques Gle, les porteurs de masques exécutent des mouvements rituels accompagnés par des chants, des tambours et d’autres instruments de musique traditionnelle. Les danses sont énergiques et symboliques, racontant des histoires ou représentant des aspects de la vie quotidienne et spirituelle des habitants.
Apparait alors le Guégblin, l’échassier, une autre manifestation culturelle impressionnante et unique de la Côte d’Ivoire. Le Guégblin, un danseur perché sur de longues échasses, incarne des esprits protecteurs et joue un rôle important lors des festivités et des cérémonies traditionnelles.

Le Guégblin, avec ses échasses magnifiquement décorées et son costume flamboyant, exécute des mouvements acrobatiques et gracieux qui semblent défier les lois de la gravité. La danse est accompagnée par des percussions, des chants et d’autres instruments de musique traditionnelle qui rythment les mouvements du danseur. Les gestes du Guégblin racontent des histoires, évoquent des mythes et symbolisent des aspects importants de la vie spirituelle et communautaire.

Nous sommes émerveillés par l’habileté et l’équilibre du Guégblin, dont les performances peuvent inclure des sauts, des pirouettes et des gestes complexes réalisés à plusieurs mètres du sol. La danse du Guégblin est non seulement un spectacle visuel impressionnant, mais aussi une expression profonde de l’identité culturelle et spirituelle de la communauté.

Lors des événements où le Guégblin se produit, toute la communauté se rassemble pour célébrer, renforçant ainsi les liens sociaux et transmettant les valeurs culturelles aux jeunes générations. Cette tradition, ancrée dans le patrimoine de Bouni, demeure un témoignage vivant de la richesse culturelle de la région.

Cette danse est un symbole de stabilité sociale et de paix dans la société.

Nous sommes régulièrement sollicités, à chaque passage des danseurs devant nous, à donner un « cola », une somme modique en guise de contribution. Cela fait partie intégrante de la cérémonie, permettant d’encourager les artistes et de soutenir la communauté. Chaque geste de don est accueilli avec gratitude, et les villageois nous expliquent l’importance de ce rituel. À la fin de la cérémonie, les sommes gagnées par chaque danseur sont proclamées publiquement. C’est un moment de fierté pour les artistes, et une façon pour la communauté de reconnaître et de célébrer leur talent et leur dévouement. Les applaudissements et les acclamations qui accompagnent cette proclamation témoignent de la solidarité et de l’appréciation collective.

Compter 60000 FCFA pour cette manifestation, hors « petits colas »

SILLAKORO, LE VILLAGE DES POISSONS-CHATS SACRES (OU SILURES)

Entre Bouni et le village des forgerons se niche un lieu unique : Sillakoro, où réside une curiosité locale incontournable – les poissons-chats sacrés, aussi appelés silures.

Ces créatures évoquent des temps préhistoriques et sont vénérées comme sacrées, occupant une place centrale dans la vie du village. Leur importance est telle qu’il est strictement interdit de les chasser ou de les consommer, sous peine d’attirer le malheur. Aucune décision majeure n’est prise sans consulter préalablement ces poissons énigmatiques.

Selon la légende locale, l’histoire des silures sacrés remonte à l’arrivée des peuples Koulango de Sapia, cherchant des terres fertiles après leur migration depuis Bouna. Le chef des migrants découvrit une petite rivière dans la forêt, où un gardien révéla les secrets de cette eau sacrée. Il raconta comment ses enfants avaient péri après avoir consommé les poissons de cette rivière. Un devin confirma que les silures de cette eau étaient bénis, conduisant le chef à protéger ces créatures en fondant un campement sur ses rives.

Une autre légende raconte que Sillakoro fut fondé dans des circonstances extraordinaires. Lors d’une attaque ennemie implacable, les habitants furent contraints de se réfugier dans une cuve naturelle au cœur de la forêt dense. Miraculeusement, cette cuve les protégea et sauva leurs vies. À la suite de cet événement, une mare se forma à cet endroit précis, peuplée mystérieusement de silures sacrés.

Ce campement initial évolua en un village prospère, marqué par le rituel annuel du « Kolgo », qui attire des spectateurs des villages voisins. Aujourd’hui, la famille Débabéné, gardienne des silures sacrés, perpétue cette tradition ancestrale à Sillakoro.

Les silures sacrés ne sont pas seulement des poissons ordinaires : ils jouent un rôle crucial dans la vie spirituelle et sociale de la communauté, servant de guides spirituels, de gardiens protecteurs et de pont vers les divinités.

C’est dans ce village que nous avons décidé de distribuer nos derniers pansements, cotons, compresses et kits de soins pour les plaies importantes

MONT TONKOUI OU TONKPI (1 189 M) ET CASCADE 

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Le Mont Tonkoui, également connu sous le nom de Mont Tonkpi, est le plus haut sommet de la région, culminant à 1215 mètres. Il est parfaitement adapté pour des balades avec des enfants et offre une vue panoramique spectaculaire sur la vallée. Pour entreprendre son ascension, il est recommandé de disposer d’un 4×4 car la piste qui mène au sommet serpente à travers montagnes et forêts, offrant progressivement une vue dégagée sur la vallée.

Nous gravissons le mont en voiture, une expérience palpitante sur une piste cahotique. Les ornières rendent notre progression difficile, et nous devons naviguer avec prudence, parfois au bord du précipice. La tension est palpable alors que nous avançons lentement, chaque mètre gagné nous rapprochant un peu plus du sommet.

Les secousses de la route nous rappellent que nous sommes en pleine aventure, loin des routes goudronnées et de la sécurité urbaine. Nous nous accrochons fermement alors que notre véhicule franchit des obstacles, parfois en équilibre précaire au-dessus des ravins. Malgré les difficultés, l’excitation de l’exploration nous pousse à continuer.

Alors que nous progressons, nous sommes récompensés par des paysages époustouflants. La végétation luxuriante et les vues panoramiques nous font oublier les défis de la route. Chaque virage révèle une nouvelle perspective, une nouvelle raison de s’émerveiller. En chemin, nous traversons trois villages : Zadepleu, Dayne et Gouimpleu.

À Zadepleu, nous découvrons une usine de transformation du manioc financée par la Fondation Orange. Cette découverte nous fascine, car nous voyons comment le manioc, une culture essentielle pour la région, est transformé en divers produits alimentaires et industriels. L’usine est un témoignage des efforts locaux pour valoriser les ressources agricoles et soutenir le développement économique.

À l’approche du sommet, la brume crée des paysages fantomatiques. Les arbres et les rochers émergent mystérieusement des nuages, ajoutant une dimension presque irréelle à notre ascension. La visibilité est réduite, mais cela rend l’expérience encore plus envoûtante et mémorable.

Finalement, après un trajet ardu, nous atteignons notre destination. La vue depuis ce point élevé est tout simplement magnifique. Nous nous sentons en harmonie avec la nature, et l’effort pour y arriver en valait la peine.

Nous descendons ensuite vers la ville de Man, la piste cahotique derrière nous, mais les souvenirs de cette aventure resteront gravés dans nos esprits. La beauté naturelle de la région et les défis de notre ascension en voiture ont fait de cette expérience quelque chose d’inoubliable.

CASCADES D’YPOU

Cachées au cœur de la forêt luxuriante de la Côte d’Ivoire, les cascades d’Ypou Man sont une véritable merveille naturelle. En approchant de ce lieu enchanteur, on est immédiatement frappé par le bruit apaisant de l’eau qui s’écrase contre les rochers. L’air est frais et chargé de l’humidité des chutes d’eau, créant une atmosphère de tranquillité et de sérénité.

Les cascades, alimentées par une rivière qui serpente à travers la forêt, dégringolent en plusieurs niveaux, formant des piscines naturelles aux eaux cristallines où les visiteurs peuvent se baigner. Chaque bassin est entouré de végétation luxuriante, offrant un cadre idyllique pour se détendre et se ressourcer. Les rayons du soleil filtrent à travers la canopée dense, créant des jeux de lumière qui dansent sur la surface de l’eau.

En arrivant aux cascades d’Ypou Man en Côte d’Ivoire, on ressent malgré tout une certaine tristesse en voyant l’état actuel de ce lieu autrefois majestueux. La nature, pourtant belle et sereine, est ternie par des signes visibles de négligence et d’abandon. Les sentiers qui mènent aux chutes sont envahis par la végétation et parsemés de déchets, témoignant du passage de visiteurs peu respectueux de l’environnement.

Les structures qui entourent les cascades, autrefois peut-être des zones de repos ou d’observation, montrent des signes évidents de détérioration. Des bâtiments délabrés, des bancs brisés et des installations rouillées ajoutent à l’atmosphère désolante du site. L’eau qui s’écoule en cascades, bien que toujours belle, semble moins pure, reflétant les débris qui jonchent les alentours.

L’absence de vie sauvage visible, comme les singes souvent présents dans d’autres régions similaires, accentue le sentiment de délaissement. Les cris joyeux des oiseaux sont remplacés par le silence, interrompu uniquement par le bruit constant des chutes d’eau.

Malgré cette situation, il est possible d’imaginer la splendeur passée des cascades d’Ypou Man et d’espérer qu’un jour, avec des efforts de conservation et de nettoyage, ce lieu puisse retrouver sa beauté d’antan et redevenir un sanctuaire naturel apprécié de tous.

DENT DE MAN & CASCADE DES VAUTOURS

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Nous arrivons à Glongoun, prêts à découvrir les merveilles de la région de Man, en Côte d’Ivoire. Plutôt que d’affronter la montée exigeante de la Dent de Man, nous décidons de nous concentrer sur une destination plus accessible : la Cascade de Man, également connue sous le nom de Cascade des Vautours.

Après avoir garé notre véhicule, nous sommes rapidement entourés par les jeunes du village. Ils nous expliquent qu’ils proposent des services de guidage pour les visiteurs. Respectueux des coutumes locales, nous entamons une discussion avec eux. Nous leur faisons part de notre intention de visiter la cascade plutôt que la montagne, expliquant que l’ascension de la Dent de Man nous semble trop difficile.

Les jeunes comprennent notre choix et nous proposent leurs services pour nous accompagner jusqu’à la cascade. Nous négocions les conditions de ce service, en discutant du prix et de la durée du guidage. Et nous nous mettons d’accord sur le tarif de 10000 FCFA auxquels s’ajoutent les droits d’entrée de 1000 FCFA par personne

Accepter un guide local s’avère être une excellente décision. Non seulement cela améliore notre sécurité, mais cela enrichit également notre expérience. Les guides connaissent parfaitement la région et peuvent partager avec nous des informations intéressantes sur la culture locale et la nature environnante.

Nous nous préparons ensuite pour notre excursion à la Cascade de Man. Cette magnifique cascade, située à proximité de la ville de Man, est un site touristique populaire grâce à sa beauté naturelle et à son accessibilité. C’est l’endroit idéal pour se détendre et profiter de la nature ivoirienne.

Bien préparés et respectueux des coutumes locales, nous nous lançons dans cette aventure, impatients de découvrir les splendeurs de la cascade et de la région de Man.

Le sentier étroit serpente à travers un jardin tropical luxuriant, où se mêlent diverses plantations telles que le café, le cacao, les bananes, les papayes, l’hévéa et le manioc. La végétation dense nous entoure, créant une atmosphère enchanteresse. Au fur et à mesure de notre progression, le jardin tropical cède la place à une forêt humide de montagne, avec sa végétation luxuriante et ses arbres majestueux.

Une pluie fine commence à tomber, ajoutant une touche de fraîcheur à notre randonnée. Les gouttes de pluie crépitent doucement sur les feuilles, renforçant le sentiment de connexion avec la nature environnante. Nos guides locaux nous montrent les particularités de la faune et de la flore, enrichissant notre expérience de leurs connaissances.

Après une agréable marche, nous atteignons enfin la Cascade de Man. La vue est à couper le souffle : l’eau dégringole de manière spectaculaire le long des rochers, créant une ambiance sereine et apaisante. Nous prenons un moment pour apprécier la beauté naturelle de cet endroit, nous laissant imprégner par la tranquillité et la majesté du site.

En profitant de cette escapade dans la nature, nous réalisons combien il est important de respecter et de préserver ces trésors naturels pour les générations futures. Satisfaits et enrichis par cette expérience, nous nous préparons à redescendre, emportant avec nous des souvenirs inoubliables de la beauté et de la richesse de la région de Man.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Man Côte d’Ivoire

J 734 MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 735 MONT TONKOUI MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 735 LES CASCADES D’YPOU MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

LA CERCOPITHEQUE DE CAMPBELL OU MONE DE CAMPBELL FORET DE GBEPLEU MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 735 LES SINGES DE LA FORET SACREE DE GBEPLEU MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 CEREMONIE AVEC MASQUE GBA MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 LES SCULPTEURS DE DIOULABOUGLOU ET LE BOIS D’ALOI MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 LES TISSERANDS DE MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 736 GRAND MARCHE DU VENDREDI MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 737 LE VILLAGE DE BOUNI – I MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 737 BOUNI – DANSES TRADITIONNELLES et Ia CEREMONIE DES MASQUES MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

DONS DE PANSEMENTS VILLAGE DE SILIKORO COTE D’IVOIRE

J 737 SILLAKORO, LE VILLAGE DES POISSONS-CHATS SACRES (OU SILURES) MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

J 738 LA DENT DE MAN ET LA CASCADE DES VAUTOURS – MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

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La Cuisine ivoirienne

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J 735 RESTAURANT SNACK BOULANGERIE ALI BABA MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

Lors de notre visite au restaurant snack boulangerie Ali Baba à Man, nous avons été tentés par plusieurs plats délicieux qui nous ont laissés bonne impression .
Bastien a opté poour la pizza jambon. La pâte, cuite à la perfection, était à la fois croustillante et moelleuse. Margot et Nadège ont été séduites par le hamburger double cheese burger. Les deux galettes de bœuf étaient juteuses et bien assaisonnées, tandis que le fromage fondait délicieusement sur la viande chaude. Les garnitures fraîches, comme la laitue croquante, les tomates juteuses et les oignons croustillants, ajoutaient une touche de fraîcheur à chaque bouchée. Le tout était enveloppé dans un pain moelleux, légèrement grillé, qui tenait parfaitement en main.
Le plat mixte, un mélange de poulet en morceaux, de gésiers, de foie et de cœur, a été une expérience culinaire unique. Les morceaux de poulet étaient tendres et savoureux, avec une marinade épicée qui rehaussait leur goût. Les gésiers, le foie et le cœur étaient cuits à la perfection, offrant une texture riche et un goût intense. Ce plat était un véritable hommage à la cuisine locale, avec des saveurs authentiques et robustes
Dommage que le sourire de la serveuse soit absent et qu’elle donnait l’impression d’être dérangée par notre présence…

RESTAURANT DE L’HOTEL AMOITRIN

Pour notre premier dîner en Côte d’Ivoire, nous avons choisi le restaurant de notre hôtel, l’Hôtel Amoitrin. Le cadre du restaurant de l’hôtel Amoitrin est accueillant et empreint de charme local.
Nous sommes pleinement satisfaits par la qualité des plats ainsi que par la quantité servie. Le restaurant offre une variété de mets savoureux qui reflètent la richesse culinaire ivoirienne, préparés avec soin et présentés de manière appétissante. La générosité des portions ajoute à notre satisfaction, faisant de ce premier repas un moment mémorable de notre séjour.
Le poulet yassa est excellent, identique à ceux que nous avons savourés au Sénégal. Le poulet en sauce rappelle notre poulet chasseur, parfaitement cuisiné et bien relevé. Les spaghettis bolognaise sont également très bons et bien servis, ajoutant une touche italienne à ce festin.

C »est ici lors de notre séjour que nous avons eu l’occasion de déguster un plat unique et savoureux : la fricassée de gros escargots africains, connue localement sous le nom de gbeda.

Ayant déjà observé ces escargots imposants en Guinée, notre curiosité gastronomique nous a poussés à en goûter ici.
Lorsque le plat est arrivé à notre table, l’odeur alléchante des escargots cuits avec des épices locales et des herbes fraîches nous a immédiatement mis en appétit. La fricassée de gbeda était servie avec une sauce riche et parfumée, mélangeant des saveurs de tomates, d’oignons, d’ail et de piment.

L’hôtel Amoitrin à Man propose également un autre plat populaire et savoureux : l’attieke au thon. L’attieke, un aliment traditionnel ivoirien à base de manioc fermenté, est souvent comparé au couscous en raison de sa texture granuleuse. Au restaurant de l’hôtel Amoitrin, il est servi avec du thon, offrant une combinaison délicieuse et nourrissante.

L’attieke est préparé en râpant le manioc fermenté, puis en le cuisant à la vapeur jusqu’à ce qu’il soit léger et moelleux. Pour accompagner ce plat, le thon est généralement grillé ou cuit à la poêle avec des épices, des oignons, des tomates et des poivrons, créant une sauce savoureuse et parfumée. Cette combinaison de manioc et de poisson est souvent agrémentée d’une salade de crudités et d’une sauce piquante pour rehausser les saveurs.

Ce plat est non seulement délicieux mais aussi représentatif de la cuisine ivoirienne, offrant un mélange harmonieux de textures et de goûts. L’attieke au thon est apprécié pour sa simplicité et son caractère réconfortant, faisant de lui un choix parfait pour un repas au restaurant de l’hôtel Amoitrin à Man.
Nous avons également testé le lapin chasseur, excellent

la SOUPE DE CARPE MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST MAN CASCADES COTE D’IVOIRE

Au cœur de Man, dans un maquis appelé Les Délices de l’Ouest, la soupe de carpe se révèle être une expérience culinaire mémorable. La carpe, soigneusement sélectionnée au marché local, est nettoyée et découpée en morceaux. Dans une grande marmite, un peu d’huile de palme chauffe doucement, accueillant des oignons émincés, de l’ail, et des piments frais. Les arômes commencent à s’épanouir tandis que les ingrédients dorent légèrement.
Des tomates fraîches, coupées en dés, rejoignent le mélange, mijotant jusqu’à ce qu’elles se décomposent pour former une base épaisse. Les épices locales, comme le poivre noir, le poivre blanc, et une touche de gingembre râpé, viennent rehausser les saveurs. Des cubes de bouillon de poisson sont parfois ajoutés pour enrichir encore plus la soupe.
Les morceaux de carpe plongent dans la marmite, suivis de légumes variés comme des carottes, des aubergines et du gombo. L’eau ou le bouillon de poisson est versé pour couvrir les ingrédients, et la soupe mijote lentement. Le poisson devient tendre, imprégné des saveurs des épices et des légumes. L’assaisonnement est ajusté avec du sel et un peu de piment supplémentaire, selon les goûts.
Servie chaude, la soupe de carpe s’accompagne de riz ou de foutou, apportant une touche de tradition ivoirienne. Aux Délices de l’Ouest, chaque bol de cette soupe raconte une histoire de saveurs locales et de cuisine réconfortante, créant une expérience culinaire inoubliable.

MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST

C’est au Maquis Les Délices de l’Ouestque nous retrouvons Enzo et Adèle, qui viennent de nous rejoindre en Côte d’Ivoire après avoir prolongé de quelques jours leur étape à Nzérékoré. Ce maquis, sympathique et accueillant, est réputé pour ses repas servis rapidement et à des prix très abordables (moins de 17000 FCFZ pour six personnes).

Le menu propose une variété de plats délicieux, notamment des poulets yassa, du tchep, et du riz sauce viande. Chaque plat reflète la richesse et la diversité de la cuisine ivoirienne, préparée avec soin et passion.

Le poulet yassa, mariné dans un mélange d’oignons, de citron et d’épices avant d’être grillé à la perfection, offre une explosion de saveurs à chaque bouchée. Le tchep, ou riz au gras, est une autre spécialité du maquis, avec son riz cuit dans une sauce riche et épicée, accompagné de légumes et de viande tendre. Le riz sauce viande, quant à lui, est un plat réconfortant où le riz est nappé d’une sauce savoureuse, parsemée de morceaux de viande juteuse.

Les Délices de l’Ouest, avec son ambiance conviviale et son service efficace, est l’endroit idéal pour se retrouver !

LES LOGEMENTS

HOTEL AMOITRIN

L’Hôtel Amoitrin Man est une oasis de confort et de tranquillité. Les chambres spacieuses et bien aménagées de l’hôtel garantissent un séjour agréable et reposant.
Chaque chambre est dotée de lits confortables, de la climatisation, d’une télévision et d’une salle de bains privative. La décoration est à la fois sobre et raffinée. Les grandes fenêtres des chambres offrent une vue imprenable sur les montagnes environnantes, et sur la piscine.
Nous apprécions particulièrement le confort exceptionnel de l’Hôtel Amoitrin Man, notamment la présence d’électricité 24h/24, d’eau chaude et d’une bonne pression d’eau dans les salles de bains.
Ces commodités sont d’autant plus précieuses après notre séjour en Guinée, où ces services étaient moins fiables.
Cet hôtel offre vraiment tout le nécessaire pour un séjour relaxant et agréable. Le personnel est serviable , attentif à nos besoins
Ajoutons à cela une belle piscine, bien entretenue, qui offre un espace de détente supplémentaire. Cette piscine est l’endroit idéal pour se rafraîchir et se relaxer, ajoutant une touche de luxe à notre séjour déjà plaisant.
Un service de garde assure la sécurité du parking
Chambres à 40000 et 45000 FCFA

 

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