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L’Aigrette Garzette est une des espèces d’hérons au plumage blanc immaculé présente à travers le monde. Mais chez elle, le morphe sombre est extrêmement rare. Comme toutes les autres aigrettes, elle présente un corps élancé et élégant. Le bec noir est une véritable dague. Il est long et fin, très légèrement incurvé vers le bas. Les lores sont de couleur variable suivant l’état physiologique. En période inter-nuptiale, ils sont de couleur jaune à verdâtre, en phase avec l’iris lui même jaune. Mais en période de reproduction, les adultes nicheurs voient leurs lores virer au rose bleuté ou au violet. Les longues pattes noires sont munies de doigts jaunes, exceptés chez les sous-espèces d’Océanie où elles peuvent être toutes noires, ou alors avec le sole jaune. Lors de la reproduction, des plumes ornementales apparaissent, filiformes à l’arrière de la tête, plumeuses et duveteuses au bas du cou, à l’arrière du bras et sur le dos, participant au plumage nuptial spécifique.

Ce sont ces plumes particulières qui ont valu à ces oiseaux leur nom générique

Suivant les circonstances, l’aigrette garzette peut être silencieuse ou vocale.

 

 

 

Lorsqu’elle est dérangée ou confrontée à un contexte d’interaction agressive, elle peut pousser un cri râpeux « raaah » isolé ou répété « krah krah krah ». C’est le cri qu’on entend quand on la dérange sur ses lieux de pêche par exemple. Dans les colonies de nidification, elle devient beaucoup plus bavarde lorsque sa territorialité est source de tensions avec ses voisines de la colonie. Souvent, ses cris se mêlent aux cris des autres espèces présentes, les colonies étant souvent pluri-spécifiques, et le concert peut être sonore.

Les jeunes au nid quémandent avec des « ke ke ke » typiques de la famille.

 

 

L’aigrette garzette fréquente une large gamme d’habitats, mais avec une constante : la présence d’eau libre, douce ou saumâtre, dans laquelle elle trouve sa nourriture.

C’est ainsi qu’on la trouve à l’intérieur des terres à la faveur du réseau hydrographique et des plans d’eau naturels ou artificiels, et en zone côtière, dans les eaux peu profondes des lagunes, estuaires, rizières et autres marais salants, beaucoup moins sur le littoral lui-même. D’un autre côté, il lui faut des boisements aptes à accueillir sa reproduction arboricole et coloniale.

 

C’ est une espèce commune et grégaire. On la trouve le plus souvent à proximité immédiate des eaux où elle vient pêcher, le plus souvent en petits groupes.

 

Elle cherche ses proies activement en eau peu profonde, en parcourant le milieu d’un pas rapide, sans faire d’ombrelle de ses ailes pour les attirer comme le font d’autres espèces, simplement en les entrouvrant dans certaines circonstances pour réduire la réverbération du soleil. En revanche, elle peut agiter le fond d’une patte pour débusquer les proies enfouies qu’elle capture alors d’un rapide coup de bec. Elle effectue aussi des courses précipitées à la poursuite de certaines proies très mobiles.

Entre les séances de pêche, elles se reposent en groupes, soit au sol en milieu ouvert, au milieu d’un champ ou d’un marais par exemple, soit perchées sur un bosquet ou une lisière forestière proches de l’eau.

Les déplacements de longue distance, entre la colonie et les zones de pêche éloignées, ou alors migratoires, se font en petits groupes relativement inorganisés.

 

Les ailes longues, larges et arquées de l’aigrette garzette lui procurent un vol souple, ample et un puissant, avec de lents battements. Elle pratique peu le vol plané.

 

SOURCE WIKIPEDIA

NOUS AVONS RENCONTRE l’Aigrette Garzette

OUALIDIA

 

 

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