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Olympie  » Citius – Altius – Fortius « – GRECE

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Olympie est l’un des sites les plus emblématiques de la Grèce, imprégné d’histoire et de légendes liées aux Jeux Olympiques, qui remontent à l’Antiquité. La connexion avec la langue française à travers les cartes, les menus et les légendes ajoute une touche familière et accueillante pour les visiteurs francophones.

En explorant Olympie, vous serez plongés dans l’atmosphère antique où les grands athlètes ont concouru pour la gloire et l’honneur. Les ruines antiques, les temples et les stades vous transportent à une époque révolue, mais dont l’importance résonne toujours à travers l’histoire.

De plus, la présence du français dans les établissements et les interactions avec les habitants facilitent la découverte et la compréhension de ce site fascinant. C’est une expérience enrichissante qui offre une connexion unique avec le passé glorieux de la Grèce et l’héritage des Jeux Olympiques.

Notre programme pour visiter Olympie est bien organisé et couvre tous les points importants du site antique et du musée. Le gymnase, l’atelier de Phidias, le stade et le temple de Zeus sont effectivement des incontournables qui offrent un aperçu fascinant de la vie et de la culture de l’Antiquité grecque.

Quant aux trésors du musée, tels que les frontons et les métopes du temple de Zeus, l’Hermès de Praxitèle et Zeus enlevant Ganymè, ils complètent parfaitement la visite du site en offrant un regard plus détaillé sur l’art et la mythologie de cette époque.

L’utilisation de la pierre coquillière pour la construction des bâtiments est également une curiosité intéressante qui témoigne de l’histoire géologique de la région. Cela ajoute une dimension supplémentaire à la visite en permettant aux visiteurs de réfléchir à l’évolution du paysage au fil du temps.

Profitons bien de notre séjour à Olympie et de l’exploration de ce site chargé d’histoire et de beauté !

L’histoire ancienne d’Olympie est imprégnée de mythes et de légendes qui enrichissent son aura et son importance culturelle. Selon divers récits, le site aurait été habité dès le IIIe millénaire av. J.-C. Cependant, c’est aux Eléens que l’on attribue la dédicace définitive du sanctuaire à Zeus, donnant ainsi au lieu le nom du mont Olympe, la demeure légendaire du roi des dieux dans la mythologie grecque.

Parmi les nombreuses légendes associées à Olympie, certaines racontent que les dieux olympiens eux-mêmes auraient inauguré les Jeux. Par exemple, Zeus aurait vaincu Cronos lors d’une lutte, tandis qu’Apollon aurait battu Arès au pugilat et Hermès à la course. Une autre légende attribue à Héraclès l’organisation des premières compétitions, lors desquelles il aurait remis une branche d’olivier sauvage au vainqueur.

Selon une autre version, le rétablissement des Jeux olympiques aurait été conseillé par l’oracle de Delphes au roi d’Elis, Iphitos, comme remède pour sauver la Grèce des guerres civiles et des maladies qui la frappaient.

Ces récits mythologiques confèrent aux Jeux olympiques une origine divine et une importance culturelle fondamentale dans la tradition grecque, renforçant ainsi le caractère sacré et prestigieux du sanctuaire d’Olympie.

Au VIIe siècle av. J.-C., les trois grands rois grecs, Iphitos d’Elis, Licurgue de Sparte et Cléostène de Pise, conclurent un traité historique connu sous le nom de trêve sacrée. Ce traité stipulait qu’Olympie et les terres environnantes d’Elis seraient considérées comme sacrées pendant un mois complet, interdisant ainsi la présence d’hommes en armes pendant cette période. Ce traité fut immortalisé par les Eléens sur un disque de bronze, le disque d’Iphitos, conservé dans le temple d’Héra à Olympie.

La trêve sacrée garantissait la sécurité des Jeux, qui étaient dédiés à Zeus, le dieu suprême de la mythologie grecque. Cette période de paix permettait aux participants et aux spectateurs de se rendre en sécurité à Olympie pour participer ou assister aux compétitions. Rapidement, Olympie devint reconnue dans toute la Grèce comme le centre des Jeux sacrés, protégés par la divinité Zeus.

Initialement, les Jeux olympiques comprenaient principalement des jeux de piste. Ce n’est que plus tard, au fil des années, que d’autres épreuves, notamment des compétitions sportives d’armes et hippiques, furent ajoutées au programme. Les premiers Jeux olympiques dont on a connaissance historique remontent à l’an 776 av. J.-C.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE CETTE ETAPE

OLYMPIE CITIUS ALTIUS FORTIUS – GRECE

LE GYMNASION

Le gymnase d’Olympie occupait une place centrale dans la vie sociale et athlétique de la cité. C’était le principal établissement d’entraînement et d’hébergement pendant les Jeux olympiques. Mais au-delà de son rôle sportif, le gymnase revêtait une importance particulière en tant que centre d’éducation spirituelle et philosophique dans la Grèce antique.

Le terme « gymnase » dérive du mot grec « gymnos », signifiant « nu ». Il était strictement réservé aux hommes, et la pratique de la nudité y était une norme établie. Cette nudité était considérée comme symbolique de la pureté et de la connexion avec le divin, et elle renforçait l’idéal de l’athlète grec comme un être parfaitement formé, tant sur le plan physique que spirituel.

Ainsi, le gymnase était bien plus qu’un simple lieu d’entraînement physique ; il était également un centre d’éducation holistique où les jeunes hommes recevaient une formation complète, combinant exercice physique, éducation intellectuelle et développement moral. C’était un élément fondamental de la culture et de la société grecques, contribuant à façonner l’identité et les valeurs de la civilisation hellénique.

LE PALESTRE

Le palestre d’Olympie était une installation reliée au gymnase et utilisée principalement pour l’entraînement et la pratique des disciplines de force telles que le pugilat, la lutte et le saut en longueur (l’apodyterium). Dans cette dernière partie, appelée l’apodyterium, les athlètes se déshabillaient pour se faire oindre d’huile avant de se poudrer de sable, ce qui leur permettait d’améliorer leur prise et leur adhérence lors des compétitions.

En tant qu’annexe du gymnase, le palestre comportait également des porches spacieux dotés de sièges. Ces espaces étaient destinés à accueillir des activités intellectuelles et sociales, où les philosophes, orateurs et autres personnalités pouvaient venir enseigner, participer à des débats ou simplement échanger des idées. Ainsi, le palestre était non seulement un lieu d’entraînement physique, mais aussi un centre de discussion et d’apprentissage intellectuel, contribuant à la vie intellectuelle et sociale de la communauté olympienne.

LE PHILIPPEION

« Je suis en train de revivre l’héritage des Jeux Olympiques antiques au Philippéion. Je retrouve et je partage les Valeurs Communes inspirées par L’Olympie antique et qui résonnent toujours en nous : la paix, l’harmonie, la coopération, l’égalité, l’équité et le respect. Microsoft.com/inculture/arts/olympia « 
Le Philippéion est un monument dédié au roi Philippe II de Macédoine et à sa gloire militaire. Il célèbre l’ascendant des Macédoniens sur les autres cités grecques et commémore leur victoire décisive à la bataille de Chéronée. Cette victoire a permis de consolider la position de Philippe II dans l’histoire antique et d’affirmer la domination de la Macédoine sur la Grèce.

Alexandre le Grand, fils de Philippe II, est célèbre pour sa conquête de vastes territoires et son expansion de l’empire macédonien. Il considérait qu’il descendait du légendaire héros Héraclès (Hercule) et fut vénéré par ses contemporains comme un héros divin, voire comme le fils de Zeus, le roi des dieux dans la mythologie grecque. Son père Philippe II, avec qui il est représenté au Philippéion, avait un impact majeur sur la formation et l’éducation d’Alexandre, contribuant ainsi à façonner son destin extraordinaire.

LE TEMPLE D’HERA

Le sanctuaire d’Héra à Olympie était dédié à Héra, la déesse du mariage et de la maternité dans la mythologie grecque, et la femme de Zeus. Chaque année, la flamme olympique est allumée lors d’une cérémonie spéciale devant le temple d’Héra, sur l’autel dédié à la déesse.

La Héraia était une compétition sportive réservée aux femmes et organisée en l’honneur d’Héra. Contrairement aux Jeux Olympiques traditionnels, la Héraia se déroulait tous les quatre ans, en marge d’un grand banquet dédié à la déesse.

Cette compétition était un événement significatif dans la Grèce antique, mettant en valeur les réalisations sportives des femmes dans une société où les Jeux Olympiques étaient principalement réservés aux hommes.

La tête de la déesse Héra  faisait autrefois partie d’une immense statue assise au cœur du temple d’Héra. Ce temple, le premier construit sur l’Altis (la zone sacrée) à Olympie, symbolisait la continuation du premier culte voué aux déesses dans cette région.

Lors des Héraia, une compétition réservée aux femmes et dédiée à Héra, une seule épreuve était organisée : une brève course à pied. Les jeunes vierges venant d’Elis s’affrontaient dans cette course. Les gagnantes recevaient alors la traditionnelle couronne d’olivier ainsi qu’une portion de viande de vache sacrifiée en l’honneur de la Reine des Dieux.

LE NYMPHAÏON

Hérode Atticus était un célèbre orateur, sophiste et politicien qui a utilisé la fortune de sa famille pour financer la construction de divers ouvrages publics.

Parmi ceux-ci, on trouve un nymphée, une structure dédiée aux nymphes, les esprits des eaux, qui fournissait de l’eau fraîche.

Bien que certains mécènes conservateurs aient pu considérer cette construction comme frivole, le nymphée était en réalité une merveille technique remarquable.

 
Les sources des collines environnantes étaient canalisées jusqu’à Olympie, où elles étaient récupérées dans les réservoirs des monuments avant d’être acheminées à travers le sanctuaire.

LES TRESORERIES

Les trésoreries d’Olympie, une série de 12 bâtiments ressemblant à des temples, furent construites par les cités-états pour entreposer les offrandes cérémonielles.

Ces structures distinctes, bien qu’elles forment un ensemble cohérent du point de vue architectural, sont toutes alignées et représentaient les différentes régions, y compris les colonies grecques d’Italie et même d’Afrique du Nord, ainsi que Byzantion (l’ancienne Constantinople byzantine).

Chacune de ces trésoreries, conçue à l’image d’un petit temple, arboraient de délicates décorations. Par exemple, le fronton de la trésorerie de Mégare était paré de sculptures.

Ces trésoreries ne servaient pas seulement à protéger les objets de valeur, mais aussi les butins de guerre ainsi que diverses représentations des dieux grecs.

LE STADE

Après près de 600 ans de compétitions, un arc d’entrée et un tunnel abrité furent construits pour offrir une entrée solennelle au Stade olympique d’Olympie.

L’arène principale accueillait la plupart des compétitions, à l’exception des courses équestres et des courses de chars. Son emplacement a changé plusieurs fois au fil des époques.

Avec une capacité d’accueil de près de 45 000 spectateurs, le Stade était le site principal pour les courses à pied, la lutte grecque, le pugilat, le pancrace ainsi que le pentathlon.

 

C’est également là que se déroulaient les Jeux des Femmes (Héraia), une courte épreuve de courses exclusivement réservée aux jeunes vierges de la région d’accueil, Elis.

 

PTOLEMAÏOS

Ces statues célèbrent la dynastie ptolémaïque.

Ptolémée II, roi d’Égypte, était un grand défenseur des lettres. Il avait financé le grand musée, la bibliothèque d’Alexandrie, et probablement le palais d’Olympie.

 
 

NERO’S HOUSE

Cette maison aurait été construite spécialement pour l’empereur romain Néron lors de sa visite à Olympie.
Il s’agit de la seule structure d’habitation permanente dans toute la zone de l’Altis, mais aujourd’hui, ses ruines ne reflètent pas le luxe qu’elle aurait eu à l’époque de Néron.
Selon les sources antiques, Néron était connu pour ses goûts extravagants, et sa résidence à Olympie aurait sûrement été à la hauteur de ses attentes.
Par la suite, en l’an 200 de notre ère, un complexe de bains a été construit sur les ruines de cette villa.

PORTIQUE SUD

Le portique sud, également appelé Stoa sud, était probablement utilisé comme porte d’entrée pour la procession sacrée venant d’Elis, marquant ainsi officiellement l’ouverture des Jeux olympiques.
Situé à l’extrême sud d’Olympie, ce portique couvert se distinguait par ses colonnes doriques le long de la colonnade extérieure et ses colonnes corinthiennes plus élaborées sur la colonnade intérieure.

LES THERMES DE LEONIDAION

Les Thermes de Léonidaion étaient un hôtel de luxe destiné aux visiteurs les plus distingués des jeux antiques. Ce complexe a été conçu et financé par le mécène Léonidas.

Il aurait été le théâtre d’une vie sociale animée, car les athlètes et les dignitaires venaient des quatre coins de la région pour participer aux jeux.

ATELIERS DE PHIDEAS

Les Ateliers de Phidias étaient les lieux où le célèbre sculpteur Phidias a conçu la statue de Zeus qui ornait son temple à Olympie, considérée comme l’une des sept merveilles du monde antique.

Le bâtiment était conçu pour reproduire à l’identique le cella du temple où serait finalement installée la statue.

Pendant les siècles qui ont suivi, venir contempler l’œuvre du grand maître Phidias constituait une expérience unique, de celles que l’on ne vit qu’une fois dans toute une vie.

HERMAE

Les hermae, ou les grands bains romains, ont été construits sur le site d’une ancienne piscine, la plus ancienne de toute la Grèce antique, datée d’environ cinq siècles avant notre ère. Ces bains étaient constitués de plusieurs salles aux plafonds voûtés, aux murs recouverts de marbre et aux sols ornés de mosaïques.

Ils étaient considérés comme un lieu de récréation raffiné, comprenant à la fois des bains chauds et froids, des salles de sudation, des vestiaires, de petits bains privés, un atrium, des sanitaires, ainsi qu’un système de chauffage au sol.

TEMPLE DE ZEUS

Le temple de Zeus à Olympie était dédié au patriarche et souverain des Dieux grecs. Cette immense structure constituait le cœur de l’Altis, le sanctuaire sacré de l’ancien site olympique, et sa statue centrale était considérée comme l’une des sept merveilles du monde antique.

La statue de Zeus, située à l’intérieur du temple, était flanquée d’or et d’ivoire, dans un style connu sous le nom de chryséléphantin. Assis sur son trône, Zeus était représenté portant un vêtement orné de broderies complexes et une couronne en rameaux d’olivier sur la tête, similaire à celle offerte en récompense aux champions olympiques.

Les 102 gargouilles à têtes de lions alignées sur le toit constituaient un élément architectural notable du temple de Zeus. Parmi celles-ci, 39 ont survécu jusqu’à nos jours et quelques-unes peuvent être admirées dans le musée.

Bien que la statue de Zeus n’ait pas survécu au passage du temps, les vestiges du temple témoignent de son importance dans la vie religieuse de la Grèce Antique.

Citius – Altius – Fortius.

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