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Nauplie et la civilisation mycéenne- GRECE

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Nauplie est en effet une ville qui déborde de charme et d’histoire, rappelant les atmosphères enchanteresses des villes vénitiennes. Sa forteresse vénitienne, ou plutôt ses citadelles, ses maisons en pierre grise et ses toits de tuiles évoquent un passé riche en événements. Les quartiers anciens de la ville, imprégnés d’une ambiance authentique, ajoutent à son attrait. Sans oublier la magnifique baie bordée d’une plage aux eaux cristallines d’un bleu éblouissant, qui ne manque pas de captiver les visiteurs.

Selon la mythologie, Nauplie tire son nom de Nauplios, fils du dieu Poséidon et d’Amimoni. Cette référence mythologique ajoute une touche de mystère et de fascination à l’histoire de la ville, renforçant son aura romantique et son attrait pour les visiteurs en quête de découvertes.

LIENS VERS LES PHOTOS DE NAUPLIE ET SA REGION

NAUPLIE – GRECE

NAUPLIE EN FIN D’APRES-MIDI

FORTERESSE DE PALAMADI – NAUPLIE

VISITE DE Nauplie

PLACE ET EGLISE DE SAINT SPIRIDON – Nauplie

L’église de Saint Spiridon de Nauplie est un édifice remarquable, élevé grâce aux généreuses donations de la Confrérie des Orthodoxes grecs de Nauplie. Cette église se distingue par sa structure composée d’une nef et d’une coupole, reflétant ainsi l’architecture traditionnelle orthodoxe. Cependant, l’histoire de cet endroit est marquée par un événement tragique : c’est là que Ioannis Kapodistrias, figure éminente de l’histoire grecque et premier chef d’État de la Grèce indépendante, a été assassiné par les Maniâtes Georgios et Constantinos Mavromichalis. Ce triste événement a profondément marqué l’histoire de la ville de Nauplie et du pays tout entier.

Les entrailles du Gouverneur ont été placées dans un somptueux boîtier sous l’autel de l’église saint Spiridon.

Autour de la petite place de Saint Spiridon, vous découvrirez un ensemble architectural d’une grande richesse historique. Des maisons datant des XVIIIe et XIXe siècles témoignent du passé de la ville. Deux fontaines turques du XVIIIe siècle ornent également cette place, arborant des plaques à inscriptions arabes.

Sur l’une de ces fontaines, située en face de l’église de Saint Spiridon, une plaque mentionne que l’Aga turc Mahmoud a fait construire cette belle fontaine en 1734-1735 dans le but d’abreuver les chevaux.

En poursuivant votre exploration, vous pourrez remarquer les vestiges d’un hammam turc en face de l’entrée de l’église. Au centre de la place, un buste en bronze rend hommage au grand écrivain et académicien grec Angelos Terzakis, ajoutant ainsi une touche d’élégance à cet endroit chargé d’histoire.

L’EGLISE DE LA VIERGE – Nauplie

L’église de la Vierge de Nauplie, consacrée à la naissance de la Vierge Marie, est en effet l’une des plus anciennes et des plus belles de la ville.

Initialement construite pendant la première occupation vénitienne, l’église était plus petite et appartenait aux orthodoxes. Vers l’an 1700, elle a été agrandie pour prendre sa forme actuelle, celle d’une basilique à trois nefs.

À l’intérieur, elle abrite un magnifique templon en bois sculpté, représentatif du style eptanésiaque du 19ème siècle. La chaire et le trône épiscopal de l’église suivent également ce style.

Le narthex a été ajouté plus tardivement, tandis que le clocher date de 1907.

AKRONAUPLIE

La presqu’île rocheuse d’Akronauplie a abrité l’agglomération fortifiée de Nauplie depuis l’Antiquité, et ses remparts sont les témoins d’un passé riche en événements.

Des découvertes archéologiques ont révélé la présence d’habitations préhistoriques sur Akronauplie, ainsi que des fragments de remparts datant de différentes périodes, notamment la fin du 4ème siècle av. J.-C., la période hellénistique et la période byzantine.

Une des premières et des plus importantes réalisations de Gambello a été le renforcement des fortifications de la nouvelle enceinte d’Akronauplie. Il a ajouté une nouvelle enceinte à l’est du château des Francs, construite sur un niveau inférieur, appelée « Castello di Toro » (de l’italien « torrione », signifiant grande tour sur le rempart d’une forteresse). Cette enceinte est encore en bon état de conservation aujourd’hui. En montant les escaliers de l’église catholique, on peut admirer son imposante tour circulaire à créneaux dentés qui protège la porte du château. Cette tour est un exemple remarquable de l’architecture de la Renaissance flamboyante.

LA PLACE DE LA CONSTITUTION

La Place de la Constitution est la plus importante et la plus historique de la ville de Nauplie.

Aujourd’hui, cette place abrite des bâtiments historiques remarquables, dont le Dépôt vénitien de la flotte qui héberge actuellement le musée archéologique, le Vouleftiko qui était autrefois une mosquée sous le nom d’Aga Pacha, et l’École d’Enseignement Mutuel, mieux connue sous le nom de Trianon.

C’est sur cette place que s’est déroulé le célèbre épisode de “Psorokostaina”. En 1826, alors que le peuple grec s’était révolté et avait un grand besoin d’argent, Georgios Gennadios, représentant de la Nation Grecque, a prononcé un discours émouvant sous le Platane pour convaincre les Naupliotes d’aider financièrement la lutte armée.

Son discours a tellement touché les gens que même la femme la plus pauvre de Nauplie, moquée sous le nom de “Psorokostaina”, a offert tout ce qu’elle possédait : une bague en argent et une piastre.

PLACE DES PHILHELLENES

Sur la Place de la Constitution se trouvait le bastion Vénitien de Sainte Thérèse, ultérieurement appelé bastion de Moschos, qui fut démoli en 1866.

Le Monument des Philhellènes, qui trône au milieu de la place, a été érigé en 1903 à la mémoire des philhellènes français qui ont combattu et se sont sacrifiés pour libérer la Grèce du joug Turc pendant la Révolution Grecque.

Sur un côté de la base surélevée de l’obélisque, une représentation en relief sur marbre blanc montre les personnifications de la Grèce et de la France, représentées respectivement par Athéna et la Démocratie.

Du côté est de la base, une inscription votive mentionne les noms des grands Philhellènes Français tels que le maréchal Maison, le général Favier et l’amiral Derigny, ainsi que tous les marins et soldats français qui ont combattu pour l’indépendance de la Grèce.

PSAROMACHALAS – LE QUARTIER DES PECHEURS

Psaromachalas est le quartier des pêcheurs, l’un des endroits les plus pittoresques de Nauplie, offrant une vue splendide sur la mer depuis ses hauteurs.

Ce quartier existe depuis la fin de l’époque byzantine, probablement dès le début du 13ème siècle, et était principalement habité par des marchands grecs et des pêcheurs. C’est d’ailleurs ces derniers qui lui ont donné son nom, « Psaromachalas », signifiant littéralement « le quartier des pêcheurs ».

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LE LION DE BAVIERE

Entre l’église de la Toussaint et le cimetière de Nauplie, rue Michail Iatrou, vous verrez une sculpture connue sous le nom de « Le Lion de Bavière ».

Ce monument funéraire, réalisé de 1840 à 1841, représente un lion endormi sculpté à grande échelle dans la pierre. C’est l’artiste allemand Christian Siegel qui a créé ce magnifique monument, en prenant comme modèle le Lion de Lucerne, une œuvre célèbre du sculpteur danois Bertel Thorvaldsen.

Sous le lion, une inscription en allemand gravée dans la roche nous informe que le monument a été commandé par le roi de Bavière Ludwig, père d’Othon, en mémoire des soldats bavarois qui étaient la garde personnelle du roi Othon et qui sont morts de la fièvre typhoïde pendant les années 1833 et 1834. Aujourd’hui, la place devant le monument est un parc avec des bancs, un lieu idéal pour se reposer lors de la visite de la ville.

MONUMENTS FUNERAIRES DU CIMETIERE DE Nauplie

Le cimetière actuel de Nauplie a été érigé par Michail Iatros en remplacement de l’ancien qui se trouvait autour de l’église de la Toussaint.

Il est fascinant d’observer certaines sculptures funéraires du 19ème siècle et du début du 20ème siècle, qui possèdent une grande valeur artistique.

À cette époque, plusieurs personnalités qui étaient très en vue se trouvaient dans la ville de Nauplie. Les monuments funéraires en marbre sont créés selon les principes du néo-classicisme et expriment l’idéal de la classe bourgeoise qui était alors en pleine évolution.

La stèle funéraire dominait, qu’elle fût simple ou ornée de motifs ailés en relief, représentant souvent une allégorie de la mort.

Les œuvres les plus remarquables se trouvent de part et d’autre de l’entrée du cimetière et le long du chemin menant à la chapelle des Agii Assomati.

Il s’agit de monuments funéraires appartenant à des familles bourgeoises de Nauplie.

Un monument particulièrement notable est celui de la tombe de Sofronis Sofroniou, où l’ange représenté est une œuvre artistique d’une grande finesse.

Ensuite, il y a la stèle funéraire d’Anthi Gogori et les monuments funéraires des familles Stamatiadis et Thermogiannis, qui ont été conçus à l’image des anciens temples.

C’est dans ce cimetière que se trouvent également les tombes des écrivains célèbres originaires de Nauplie : Angelos Terzakis et Nikos Karouzos.

L’EGLISE DE LA TOUSSAINT de Nauplie

La petite église de la Toussaint se situe dans la banlieue de la Providence à Nauplie, sur une rue transversale à la rue Michail Iatros, et elle a été construite sur le roc naturel d’une colline.

Sa présence est signalée dès la deuxième occupation vénitienne.

En 1715, lors de la deuxième occupation turque de Nauplie, elle était la seule église où les Grecs étaient autorisés à participer aux cérémonies religieuses, et ce jusqu’en 1780, lorsque les Turcs ont permis le culte dans la chapelle de Sainte Sophie, située à l’intérieur des remparts de Nauplie.

Aujourd’hui, on peut voir sur le carrelage de l’église de la Toussaint et sur l’escalier qui y mène des plaques funéraires provenant de l’ancien cimetière.

LA FORTERESSE DE PALAMIDI – Nauplie

La forteresse de Palamidi, qui est aujourd’hui dans un état de conservation parfait, est l’une des réalisations les plus remarquables de l’architecture de fortification vénitienne.

Cette fortification est une réussite notable tant sur le plan de l’art de la fortification que sur celui de sa rapidité de construction.

Les architectes Giaxich et Lasalle ont conçu les plans d’une citadelle reposant sur un système où des bastions se soutiennent mutuellement et s’imbriquent les uns dans les autres.

Ces bastions sont disposés en échelon sur un axe ouest-est, avec un rempart assurant leur liaison à chaque fois.

Les 8 bastions de la citadelle sont conçus de manière indépendante, de sorte que si l’un d’eux tombait aux mains de l’ennemi, la défense pouvait se poursuivre à partir des autres. Le bastion central de Saint-André constituait la principale place forte et était donc le mieux armé.

Aujourd’hui, l’accès à la citadelle peut se faire soit par l’autoroute qui conduit à la Porte Orientale, soit par le célèbre escalier situé à l’ouest de la citadelle et à l’est du bastion Grimani.

Cet escalier, souvent dit comporter 999 marches selon la tradition, car la millième aurait été brisée par les sabots du cheval de Kolokotronis, en compte en réalité moins. Il a été construit pendant le règne d’Othon par des prisonniers de Palamidi, sous la surveillance de l’armée bavaroise.

De la citadelle, la vue sur le château d’Akronauplie est magnifique, offrant une perspective sur les majestueux bastions, la chapelle historique de Saint-André, ainsi que sur les impressionnantes citernes qui continuent de recueillir les eaux de pluie à ce jour.

SUR LES TRACES DE LA CIVILISATION MYCENIENNE

Visiter les sites de la civilisation mycénienne, c’est comme plonger dans les pages des récits mythologiques qui ont façonné notre imagination depuis l’enfance.

Tirynthe, bâtie par les Cyclopes selon la légende, est un témoignage saisissant de l’ingéniosité architecturale de l’époque, où Hercule fut envoyé par son beau-frère, le roi Eurysthée, pour accomplir ses douze travaux légendaires.

Mycènes, la légendaire demeure d’Agamemnon, évoque le siège de Troie et le célèbre stratagème du cheval de bois. La grandeur de ses murailles et la richesse de ses trésors archéologiques nous plongent au cœur de l’épopée homérique.

Médée, avec son acropole et ses ateliers de bijoux, nous transporte dans un monde où l’artisanat et la spiritualité étaient intimement liés, reflétant ainsi la complexité de la société mycénienne.

L’Héraion d’Argos, dédié à la déesse Héra, nous rappelle le rôle central de la religion dans la vie quotidienne des cités-états de l’époque, tout en évoquant les légendes qui entourent la fondation de la ville.

En explorant ces sites, nous sommes transportés dans un univers où la frontière entre la réalité et la mythologie semble s’estomper, nous permettant de revivre les exploits des héros et des dieux de l’Antiquité.

TIRYNTHE

Il est fascinant de séjourner si près de l’ancienne cité de Tirynthe, dont les murs imposants suscitent l’admiration et l’émerveillement. Ces murailles, qualifiées de cyclopéennes en raison de leur taille et de leur solidité, témoignent de la puissance et de l’ingéniosité des anciens bâtisseurs.

La proximité de Tirynthe avec Mycènes, une autre grande cité de l’Antiquité, offre une occasion unique d’explorer deux sites archéologiques majeurs en peu de temps. Mycènes, également réputée pour ses impressionnantes murailles cyclopéennes, offre une perspective supplémentaire sur la civilisation mycénienne et ses réalisations architecturales.

Votre séjour dans cette région chargée d’histoire promet une expérience inoubliable, où chaque ruine et chaque vestige vous transportera dans un passé lointain, où les légendes et les exploits des anciens héros prennent vie. Profitez pleinement de cette immersion dans l’Antiquité et laissez-vous envoûter par la magie de ces lieux chargés de mystère et de fascination.

La position stratégique de Tirynthe, située sur une hauteur de 18 mètres, est effectivement remarquable. Depuis la route reliant Argos à Nauplie, on peut déjà percevoir l’imposante citadelle, témoignage de la puissance et de l’importance de cette ville dans la civilisation mycénienne.

Les impressionnantes fortifications de Tirynthe, conçues pour résister aux assauts ennemis, reflètent la volonté des anciens habitants de protéger leur cité et leurs ressources. Cette architecture robuste et bien pensée est un exemple frappant de l’ingéniosité des civilisations anciennes dans la construction de défenses efficaces.

Même en observant la citadelle depuis l’extérieur, on peut déjà imaginer l’importance historique de Tirynthe et l’incroyable héritage qu’elle a laissé dans cette région chargée d’histoire.

L’inscription de Tirynthe et de Mycènes au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1999 souligne l’importance de ces sites dans la préservation du patrimoine culturel mondial.

L’architecture impressionnante des murs cyclopéens de Tirynthe intrigue les historiens et les archéologues depuis des siècles. La construction de ces murs sans l’utilisation de mortier et la présence de pierres taillées de manière précise témoignent d’une expertise technique avancée pour l’époque. La légende attribue souvent ces constructions aux Cyclopes, des êtres mythologiques réputés pour leur force et leur habileté.

Selon les récits de l’historien Pausanias, Tirynthe aurait été fondée par Proitos, frère du roi d’Argos, et aurait été le lieu où Eurysthée donna à Héraclès ses fameux douze travaux. Cette cité prospère, située dans une position stratégique centrale et près de la mer, a joué un rôle important dans l’histoire antique, comme en témoignent les récits mythologiques et historiques qui lui sont associés.

PORTE D’ENTREE

La porte d’entrée de Tirynthe, située entre le rempart intérieur et le rempart extérieur, présente des similitudes avec la célèbre porte des lions à Mycènes.

Elle se compose de deux montants de porte encore visibles, ainsi que de trous dans le sol qui servaient à encastrer les gonds des vantaux en bois. Cette structure témoigne de l’ingéniosité architecturale des anciens bâtisseurs de Tirynthe et souligne l’importance stratégique de cette porte principale dans la défense de la cité.

LES 6 CASEMATES

Les six casemates de Tirynthe sont intégrées dans le rempart de la cité. Elles servaient de refuge pour les soldats pendant les périodes de guerre et de stockage pour la nourriture lors des sièges. L’architecture en voûte de ces casemates est remarquable, et il est impressionnant de penser à la manière dont de telles structures ont été érigées par des hommes sans l’aide des équipements modernes. Les blocs de pierre utilisés sont d’une taille considérable, et les côtés des casemates sont polis en raison de l’usure causée par les troupeaux qui les fréquentent depuis des siècles. Cette caractéristique témoigne de la durabilité et de la solidité de la construction de Tirynthe.

L’#ACROPOLE

L’acropole de Tirynthe comprend une entrée monumentale menant au palais, qui se composait de deux portiques et d’une porte. Une fois passée cette entrée, on pénètre dans la cour extérieure du palais. À l’extrémité de cette cour se trouve le bac à sacrifices du palais. Pour avancer dans le palais, on emprunte les petits propylées, qui servent de passage vers les différentes parties de la structure.

LES #PROPYLEES

Les propylées de Tirynthe étaient des éléments architecturaux essentiels qui marquaient les points d’entrée importants de la citadelle. Ils étaient conçus pour impressionner et guider les visiteurs à travers l’acropole. Les traces de colonnes visibles au sol indiquent où se trouvaient autrefois les colonnes en bois qui ornaient les propylées. Ces colonnes étaient fixées au sol à l’aide de gonds, comme en témoignent les petits trous dans le sol qui entouraient leurs supports.

Le mégaron des hommes était une structure centrale dans la vie du palais, où le roi et ses compagnons masculins se réunissaient. Il comprenait une entrée, un vestibule et un foyer, avec des traces du cercle où brûlait le feu et de l’emplacement du trône. À côté se trouvait la salle de bains, avec des rigoles pour évacuer l’eau. Le mégaron des femmes, situé dans une salle centrale du bâtiment, présentait également des traces de trône et disposait d’une petite cour extérieure.

La muraille de plus de 12 mètres de hauteur comportait un escalier secret, un chef-d’œuvre de stratégie défensive, qui permettait aux défenseurs de circuler dans la muraille et de regagner le palais. Cet escalier conduisait à une tour à l’extrémité de la muraille, où un piège pouvait être utilisé contre les envahisseurs. Une plate-forme en bois, utilisée comme pont-levis, était retirée lorsque les attaquants étaient dessus, les faisant chuter de 20 mètres.

Les galeries souterraines, accessibles par une porte au fond du plateau inférieur, étaient utilisées pour stocker l’eau provenant de deux sources secrètes. Cela permettait aux occupants de l’acropole de résister pendant de longs sièges en ayant accès à l’eau.

ACROPOLE DE MIDEA

L’acropole de Midéa est un site remarquable, l’un des trois principaux centres mycéniens d’Argolide, en Grèce. Sa position stratégique sur une colline dominant l’extrémité est de la plaine d’Argolide en fait un lieu d’une grande importance. Son impressionnante fortification cyclopéenne témoigne de sa grandeur et de sa puissance dans l’Antiquité.

La colline où l’acropole est établie offre des vues spectaculaires sur la vallée environnante et constitue un site de grande importance mythologique. La fortification cyclopéenne, construite avec de grands blocs de pierre, mesure environ 450 mètres de long, 5 à 7 mètres de large et atteint par endroits une hauteur de 7 mètres. Cette muraille entoure l’ensemble de l’acropole, composée à la fois de la partie supérieure et de la partie inférieure, couvrant une superficie totale de 24 hectares.

Outre sa fortification impressionnante, l’acropole de Midéa est également connue pour son riche cimetière à Dendra, ainsi que pour les découvertes archéologiques réalisées sur le site. Son emplacement central entre les cités mycéniennes de Mycènes et Tirynthe témoigne de son importance dans le paysage politique et culturel de l’Argolide à l’époque mycénienne.

Les fouilles archéologiques menées sur l’acropole de Midéa ont permis de découvrir plusieurs éléments remarquables, dont les deux portes monumentales, orientées à l’est et à l’ouest. Ces portes étaient entourées de divers ensembles de constructions, notamment près des portes elles-mêmes, ainsi que sur les terrasses situées au nord-est et au sud-ouest de l’acropole. Ces zones abritaient une variété de structures, y compris des entrepôts et des ateliers.

Des restes d’un système d’évacuation des eaux ont également été retrouvés, soulignant le niveau d’ingénierie présent sur le site. De nombreux éléments indiquent que les pièces étaient richement décorées, comme en témoignent les fragments de fresques découverts lors des fouilles.

Les découvertes sur le site comprennent une gamme variée d’artefacts, notamment des vases en terre cuite et en pierre, des amphores de stockage avec des inscriptions en Linéaire B, des ustensiles en plomb, des figurines en terre cuite, des intailles et divers outils en pierre et en bronze. Parmi les trouvailles les plus remarquables, on compte de nombreux morceaux de pierres semi-précieuses et des matrices en stéatite utilisées pour le moulage de perles en or et en pâte de verre, témoignant de l’existence d’ateliers spécialisés dans la fabrication de bijoux à Midéa.

L’HERAION D’ARGOS

Le Héraion, dédié à la déesse Héra et situé au pied sud de la chaîne de montagnes d’Euboia (aujourd’hui Aétovouno), était le principal sanctuaire religieux de la cité-État d’Argos. Son emplacement est stratégique, bordé à l’ouest par un torrent appelé Éleuthéron Hydor (aujourd’hui Réma tou Kastrou), utilisé par les prêtres pour les purifications, et à l’est par la rivière Glykeia, traditionnellement l’une des sept rivières-juges qui ont protégé Héra lors de son affrontement avec Poséidon.

Ce sanctuaire revêtait une importance considérable, non seulement pour Argos mais pour toute la Grèce, comme en témoigne le calendrier local basé sur la liste chronologique des prêtres de l’Héraion. Le culte rendu à la déesse Héra était associé à des mystères et était lié à la déesse mycénienne de la nature, symbolisant l’abondance.

Le sanctuaire était aménagé sur deux plates-formes successives, avec un escalier monumental permettant l’accès depuis le sud. À mi-hauteur de cet escalier, un portique dorique à colonnade double servait de salle d’attente. La plate-forme, le portique et l’escalier remontent au Ve siècle av. J.-C. C’était un lieu de pèlerinage important, notamment lors des célébrations des « Hékatombaia », où les fidèles suivaient la procession venant d’Argos.

MYCENES

Mycènes, qui a légué son nom à la civilisation mycénienne, est une ancienne cité préhellénique datant de l’âge du bronze, vers 2000 av. J.-C. Située au-dessus de la plaine agricole d’Argos, elle est entourée d’imposants murs cyclopéens, constitués d’énormes blocs de pierre calcaire taillés avec précision aux entrées. Cette construction massive témoigne de l’ingéniosité architecturale et de la puissance de la civilisation qui l’a érigée.

Mycènes, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, occupe une place prépondérante dans l’histoire et la mythologie grecques. Ses vestiges fascinants attirent les visiteurs du monde entier, offrant un aperçu captivant de la splendeur et de la grandeur de l’Antiquité grecque.

Les légendes entourant Mycènes ajoutent une dimension fascinante à son histoire. Selon ces récits, Persée, fils de Zeus et de Danaé, aurait fondé la ville, et la dynastie des Perséides aurait régné sur Mycènes, avec Eurysthée comme dernier roi, imposant à Héraclès les douze célèbres travaux à Tirynthe. Cependant, c’est le nom d’Agamemnon qui imprègne principalement l’atmosphère de Mycènes. Fils d’Atrée, il succéda à son père sur le trône et mena les Achéens dans l’expédition contre Troie. Son retour triomphal de Troie fut cependant assombri par son assassinat à Mycènes par sa femme Clytemnestre et son amant Egisthe. Leur fils, Oreste, se chargea ensuite de venger la mort de son père en tuant le couple criminel.

En plus de ces récits légendaires, le site de Mycènes offre des témoignages tangibles de la formation, de l’apogée et du déclin de la civilisation mycénienne. Son apogée, notamment à partir de 1450 av. J.-C., a été marquée par l’émergence d’une civilisation florissante qui a laissé un héritage durable dans tout l’Empire mycénien.

Lorsque l’on pénètre sur le site de Mycènes et que l’on se dirige vers la porte des Lions, les remparts se dressent d’abord devant nous. Ces remparts, construits en trois phases entre le milieu du XIVe siècle av. J.-C. et 1200 av. J.-C., selon la légende, auraient été érigés par Persée avec l’aide des géants cyclopes. C’est pourquoi ils sont qualifiés de « cyclopéens » en raison de l’utilisation de blocs irréguliers et bruts.

L’enceinte cyclopéenne comporte deux accès. La porte des Lions constitue l’entrée principale, ornée d’un bas-relief représentant deux lionnes dressées de part et d’autre d’une colonne en forme de cône inversé. Ce monument unique, composé de quatre blocs monolithiques de conglomérat, était autrefois fermé par une porte en bois à double battant. Les renfoncements à l’intérieur des montants témoignent de cette structure. De plus, le linteau massif de 20 tonnes est plus épais au milieu pour soutenir le poids de la plaque à relief. À l’intérieur de l’entrée, une petite cavité à gauche indique l’emplacement des loges des gardes.

La découverte du cercle A, lieu des tombes royales à Mycènes, remonte à 1876, lorsque Schliemann a mis au jour ces sépultures royales riches en trésors. Ces tombes datent d’environ 1250 av. J.-C. et ont été découvertes au fond d’une cavité lors de l’extension du rempart vers le sud et l’ouest. Pour les protéger, un mur circulaire a été construit au-dessus du vieux péribole, s’élevant jusqu’au niveau de l’entrée.

Dans la partie ouest du cercle A, six tombes royales à puits ont été numérotées de I à VI en chiffres romains, et elles ont révélé les restes de 19 individus, hommes, femmes et enfants.

Schliemann a également découvert un trésor en or comprenant des masques, des diadèmes, des épingles, des boucles d’oreilles et des balances destinées à peser les âmes, totalisant plus de 15 kg de bijoux en or. Ces trésors sont maintenant exposés au Musée archéologique national d’Athènes. Les masques en or, y compris le célèbre masque dit « d’Agamemnon », étaient utilisés pour immortaliser les traits des grands morts dans un moulage en feuille d’or.

Pour remonter vers le palais depuis le cercle A, on emprunte la Grande Rampe, une voie assez raide et glissante, qui part de la porte des Lions et se divisait initialement en deux branches.

Le palais mycénien de Mycènes était un complexe architectural composé de deux niveaux. Le niveau supérieur, où se trouvaient peu de constructions, et le niveau inférieur, accessible dès l’entrée.

Juste derrière l’entrée du palais, il y avait une salle, un petit portique de la taille d’un couloir, ouvert sur la cour. Ce portique était suivi d’un vestibule de même forme et de mêmes dimensions. Les murs de ces espaces étaient décorés de fresques, dont des fragments sont aujourd’hui exposés au Musée archéologique national. Au-delà du vestibule, on trouvait l’imposant domos, où le trône du chef aurait probablement été situé. Malheureusement, cette salle n’a pas été conservée jusqu’à nos jours.

Avant de descendre vers la citerne, on passe à côté des ruines de quatre bâtiments, dont deux sont connus sous les noms des ateliers des artistes et de la maison aux colonnes.

En continuant la descente, on se dirige vers l’extension nord-est qui a été ajoutée à la fortification à la fin du XIIe siècle av. J.-C. Son objectif était de fournir au site une citerne souterraine creusée dans la roche elle-même, à une profondeur de 18 mètres. La visite de cette citerne est à la fois ludique et intéressante. À la lumière de votre lampe torche, vous pourrez observer au-dessus de la citerne la présence d’un puits vertical bouché par des pierres qui servaient de filtre.

En sortant par la porte des Lions et en empruntant le chemin partant sur la gauche, on arrive à la tombe d’Egisthe. Un couloir de 22 mètres de long menait à la grande chambre de 13,50 mètres de diamètre. On ne peut pas pénétrer dans cette tombe, qui faisait partie du groupe des tombes à tholos ou tombes royales et qui a été pillée pendant l’Antiquité. En continuant la descente, on aboutit sur la droite à la tombe de Clytemnestre, qu’il est possible de visiter. Il s’agit sans doute de la tombe à tholos la plus récente, puisqu’elle a été construite vers 1220 av. J.-C. La chambre circulaire de 13,50 mètres de diamètre est impressionnante !

Elle contenait un trésor qui, fait rare, n’avait pas été pillé pendant l’Antiquité. C’est au XIXe siècle, lorsqu’elle fut mise au jour par les habitants du village voisin, que son contenu disparut !

Pour accéder au trésor d’Atrée ou à la tombe d’Agamemnon, il faut ressortir du site et prendre sa voiture. Le trésor d’Atrée est une construction imposante qui date d’environ 1250 av. J.-C. Le couloir ou dromos mesure 36 mètres de longueur et 6 mètres de largeur. À l’intérieur de la chambre subsistent des traces de clous et de bronze en différents points de la paroi : cela prouve que l’intérieur était orné de rosaces de bronze. Sur le côté nord s’ouvre une chambre latérale rectangulaire creusée dans le rocher. En son centre, il y avait probablement un pilier supportant l’architecture. Quant au rocher, il portait un revêtement de fines dalles de pierre à décor sculpté. Là encore, le contenu de la tombe fut sauvagement pillé durant l’Antiquité.

La tombe dite « Trésor d’Atrée » était la plus grande, avec une coupole en ogive d’une hauteur de 14 mètres. Elle était obturée par une plaque décorée, analogue au dispositif encore en place sur la porte des Lionnes.

C’est à partir du XVIe siècle que sont construites les tombes dites à chambre et à tholos. Dans les deux cas, on accède à la chambre principale par un étroit couloir en pente pour les tombes à chambre et horizontal pour les tombes à tholos. Les deux tombes diffèrent au niveau de la construction de la porte, du stomion (passage de la porte à la chambre) et de la chambre : les tombes à chambre sont taillées sur les pentes des hauteurs et refermées avec des pierres sèches. Les tombes à tholos constituent une évolution luxueuse puisque la chambre est faite d’assises de pierres circulaires.

La technique de construction appelée « encorbellement ». Dans cette méthode, les pierres sont disposées de manière à ce que chaque rangée dépasse légèrement celle située en dessous, créant ainsi une structure qui se rétrécit progressivement vers le haut jusqu’à ce qu’une petite ouverture finale soit atteinte, fermée par une seule pierre. Cela permet de construire des structures comme des dômes ou des tombes à tholos sans avoir besoin de coffrage ou de support temporaire. Cette technique était couramment utilisée dans l’architecture antique pour construire des structures circulaires ou en forme de coupole.

LE THEÂTRE D’EPIDAURE

Le site d’Épidaure est en effet célèbre pour son association avec Asclépios, le dieu de la médecine dans la mythologie grecque. Asclépios était vénéré comme un guérisseur divin, et le sanctuaire d’Épidaure était réputé pour ses pouvoirs de guérison.

Les malades qui visitaient le sanctuaire d’Épidaure étaient souvent en quête de guérison pour divers maux et affections. Après avoir passé par des rituels de purification, ils passaient la nuit dans le portique où, selon la croyance, Asclépios leur apparaissait en rêve pour leur indiquer le traitement à suivre. Ce processus était considéré comme une forme de thérapie divine.

En plus de ses fonctions thérapeutiques, Épidaure était également le lieu des jeux d’Asclépeia, qui comprenaient des compétitions sportives et lyriques. Le stade d’Épidaure, en partie conservé, témoigne de cette dimension sportive et culturelle du site.

LE MUSEE

Les fouilles réalisées à Épidaure par l’archéologue Kavvadias en 1881 ont permis de mettre au jour de nombreux artefacts et vestiges liés au culte d’Asclépios ainsi qu’à la pratique médicale de l’époque. Ces fouilles, qui se poursuivent encore aujourd’hui, ont enrichi notre compréhension de la vie et des rituels dans ce sanctuaire antique.

Dans la première salle du musée, les visiteurs peuvent admirer une collection d’instruments médicaux anciens, témoignant des pratiques médicales associées au culte d’Asclépios. Ces instruments offrent un aperçu fascinant de la manière dont les médecins de l’Antiquité abordaient le diagnostic et le traitement des maladies, et illustrent l’importance de la médecine dans la vie quotidienne des Grecs anciens.

Dans la salle 2 du musée, les visiteurs peuvent admirer une collection de statues, dont beaucoup représentent Asclépios, le dieu de la médecine, ainsi qu’Athéna, qui lui est étroitement associée. Ces statues offrent un aperçu de la façon dont ces divinités étaient vénérées et représentées dans le sanctuaire d’Épidaure, et témoignent de l’importance de leur culte dans la vie religieuse et quotidienne des anciens Grecs.

Enfin, dans la salle 3, les visiteurs peuvent découvrir des reconstitutions des temples d’Épidaure, réalisées sous forme de dessins et de sculptures. Parmi les pièces remarquables, on trouve une rosace en relief provenant de la tholos, ainsi qu’un chapiteau finement sculpté. Ces éléments offrent un aperçu de l’architecture et de l’art décoratif qui caractérisaient les temples du sanctuaire d’Épidaure, contribuant à l’atmosphère sacrée et majestueuse de ce lieu emblématique de la Grèce antique.

SITE ARCHEOLOGIQUE

Lorsque vous sortez du musée, tournez à gauche et suivez la petite route qui mène à l’entrée du site.

À votre droite, vous découvrirez le katagogion, un carré de 76 mètres de côté, divisé en quatre parties égales.
Ce bâtiment était un pavillon d’accueil comprenant 160 chambres réparties autour des quatre cours encore visibles.
Revenons maintenant au début du parcours. Sur votre droite, vous remarquerez le gymnase ou restaurant, bien que les archéologues ne soient pas certains de son usage précis. Il comporte différentes salles de logement, mais il peut être difficile de s’y repérer si l’on n’est pas un expert, car les Romains ont construit un odéon par-dessus, ce qui rend les fondations un peu confuses.

En continuant le long du chemin, vous verrez sur votre gauche les bains grecs, dont il ne reste que les fondations. Cependant, vous pourrez quand même identifier des baignoires parmi les vestiges de ces bains.

Continuez sur le chemin et un peu plus loin sur votre gauche, vous trouverez le stade.

LE STADE

Le stade, mesurant 181,30 mètres de long, ne possède plus beaucoup de gradins aujourd’hui, mais il offre une vue sur la longueur et l’ampleur que représentait un tel ouvrage dans l’Antiquité.

Sur le côté droit du stade, vous pouvez voir le souterrain qui menait au logement des athlètes et par lequel ils entraient sur la piste les jours de courses.

Sur le côté gauche, vous pouvez observer des restes de gradins hellénistiques. Cependant, ce qui est le plus intéressant, c’est de descendre pour observer les vestiges de la ligne de départ, qui permettait la participation d’au moins neuf sportifs. Sur les côtés, des rigoles étaient creusées pour laisser couler l’eau. Contrairement à de nombreux stades, celui-ci est de forme rectangulaire au lieu d’avoir des extrémités arrondies.

LES LIEUX DE CULTE

En face du stade, vous pouvez apercevoir une palestre à portique, également appelée sanctuaire des divinités égyptiennes.
Le mur visible a été construit plus tard pour protéger ce sanctuaire contre une éventuelle invasion des Hérules.

TEMPLE D’ARTEMIS

Après avoir longé la palestre, prenez à gauche et continuez un peu plus sur la gauche pour arriver au temple d’Artémis. Vous avez peut-être vu une reconstitution de ce temple dans le musée. Il contenait une statue de la déesse entourée de dix colonnes. Ensuite, un peu plus loin sur la droite, se trouvait le temple de Thémis.

Continuez tout droit en passant à côté du temple d’Apollon, un peu plus loin sur la droite.

Ensuite, prenez à gauche en suivant la résidence des prêtres pour finalement arriver au temple d’Asclépios.

TEMPLE D’ASCLEPIOS

Le temple d’Asclépios était un lieu sacré dédié à Esculape, la divinité de la Médecine dans la mythologie grecque. Situé sur les collines d’Argolide, ce sanctuaire attirait des pèlerins de toute la Grèce en quête de guérison. On croyait qu’Esculape pouvait guérir les maladies pendant le sommeil ou se révéler à travers des rêves, interprétés ensuite par les prêtres pour prescrire des thérapies. Ces traitements étaient souvent accompagnés de divertissements, de bains rituels et d’exercices physiques, faisant du sanctuaire un centre de guérison et de bien-être holistique.

Longer le temple par la gauche pour arriver sur la tholos.

LA THOLOS

La tholos est un bâtiment circulaire caractéristique de l’architecture antique. Lors de votre passage, il était en cours de restauration. Il est constitué de trois corridors concentriques en tuf, une roche volcanique poreuse. Ce bâtiment avait également des métopes, des pierres placées sur les colonnes, qui étaient ornées de représentations en forme de rosaces. Vous avez pu observer ces représentations au musée, témoins de la richesse artistique de l’époque.

 

La tholos était un bâtiment imposant, dont le sol était constitué d’un agencement de dalles noires et blanches.

Elle était entourée de 14 colonnes.

Au centre de la structure, on trouvait une pierre roulante, encadrant l’entrée d’un souterrain.

Bien que son usage ne soit pas parfaitement défini, certains pensent qu’il pourrait avoir été la demeure des serpents d’Asclépios, en référence au culte de la médecine associé à ce dieu.

ENKOIMETERION

En continuant à droite de la tholos, on trouve le portique de 70 m de longueur, appelé #enkoimeterion ou #abaton.

C’est là que les malades attendaient d’être guéris par le dieu qui leur rendait visite dans leurs rêves. A l’est, on peut remarquer un puits pour les malades.

 

En continuant toujours vers le nord, on trouve, à gauche, les bains d’Asclépios, puis la bibliothèque. Ensuite, on rattrape la Voie sacrée dont on s’était écarté, qui partait des propylées, que l’on va découvrir en allant au temple de culte primitif après être passé par celui d’Asclépios.

À droite, les autres bâtiments étaient destinés au commerce : boutiques, etc.

Les propylées, ou propylon monumental, représentaient l’entrée du sanctuaire d’Asclépios. C’est par là qu’entraient les pèlerins ou les malades qui venaient chercher la guérison. De l’autre côté de l’entrée, une rampe encore bien conservée. Les chars, cependant, devaient pénétrer par une autre entrée car le passage n’était pas possible de ce côté-ci. Un peu plus loin, à droite, les fondations d’une basilique du Ve siècle.

LE THEATRE

Pour retourner vers le théâtre, empruntez une voie parallèle à la Voie sacrée, en bifurquant à gauche en sortant des propylées.

Vous passerez devant les bains romains et une villa romaine avec les restes de deux atriums. Ensuite, vous ressortirez du site en vous dirigeant vers le théâtre situé au-delà du musée. De là, vous aurez une très bonne vue du gymnase.

Ce théâtre, l’un des mieux conservés de la Grèce antique et à l’harmonie architecturale hors du commun, est érigé sur le mont Kinorkion. Il pouvait accueillir 12 300 spectateurs. L’orchestra est un cercle de 20 m de diamètre.

La première partie du théâtre pouvait accueillir 6 200 personnes sur les douze premières rangées, et l’on voit bien la différence entre les deux types de gradins.

Les décors, destinés à être montrés au public au fur et à mesure du déroulement de la pièce, étaient gardés dans le proskénion ou les coulisses. Mais l’élément le plus précieux et le plus fameux de ce théâtre est son exceptionnelle acoustique. Peu importe où vous êtes dans la cavea (l’ensemble des gradins), vous entendrez les démonstrations des guides qui font tomber une pièce de monnaie ou froissent un papier au-dessus du centre du cercle. Diverses explications sont apportées par les archéologues à ce phénomène, notamment les proportions de l’édifice, mais la plus intéressante reste celle des vases : l’impeccable acoustique de ce théâtre serait due à des vases en terre vides placés sous les gradins.

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