Palmiste africain Gypohierax angolensis
Le Palmiste africain (Gypohierax angolensis), également connu sous le nom de palmiste d’Angola ou vautour palmiste, est un rapace de taille moyenne appartenant à la famille des Accipitridae et le seul représentant du genre Gypohierax.
Ce rapace mesure environ 65 cm de longueur, avec un poids variant de 1 361 à 1 712 g et une envergure de 135 à 155 cm. Son bec peut être brun blanchâtre ou bleuâtre à la base, avec une partie de la face nue de couleur rosée ou orangée. Les pattes sont de teinte blanc jaunâtre sale, tandis que l’iris est brun jaune. Son plumage est principalement blanc, à l’exception des grandes couvertures des ailes et des plumes scapulaires qui sont noires. La queue présente une large bande terminale blanche. Les jeunes ont plutôt un plumage brun, conservant cette apparence pendant trois ou quatre ans.
En vol, le palmiste africain ressemble davantage à un aigle qu’à un vautour typique, car il peut soutenir un vol battu et n’est pas dépendant des courants ascendants.
Ce rapace niche en forêt et en savane à travers l’Afrique subsaharienne, généralement près des points d’eau où se trouvent les palmiers à huile. Il est facilement observable, souvent près des habitations ou sur les pelouses des grands hôtels dans les régions touristiques.
Contrairement à la plupart des oiseaux de proie, le palmiste africain se nourrit principalement de palmistes, la noix du palmier à huile. Il consomme également des charognes, des poissons et occasionnellement de petits vertébrés terrestres.
Les palmistes africains forment des colonies lâches. Ils construisent leurs nids volumineux faits de branches dans les arbres et y couvent habituellement un seul œuf pendant environ six semaines. Cet œuf est généralement gros, mesurant environ 7 sur 5,5 cm, et de couleur blanche brillante, parfois taché de brun à l’une des extrémités.
Nous avons rencontré le palmiste lors de notre visite des lacs de cratère dans le Parc Queen Elisabeth en Ouganda
Alors que nous étions immergés dans la végétation dense de la forêt de Bijilo, près de Banjul en Gambie, nos regards furent attirés vers le sommet d’un palmier rônier où un couple de palmistes africains se tenait majestueusement. Le contraste entre leurs pattes d’un blanc jaunâtre terne et leur plumage principalement blanc, orné de larges couvertures d’ailes et de plumes scapulaires noires, était saisissant.
Au sommet de quelques palmiers au bord du fleuve Gambie, dans la Réserve national du fleuve Gambie, nous avons observé des vautours palmistes cachés dans les feuilles probablement en train de couver un oeuf.
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