Porto Amboim, perle méconnue de la côte angolaise ANGOLA +
La petite ville côtière Porto Amboim est une étape très prisée par les usagers de la route Luanda-Benguela, à l’aller comme au retour. Les restaurants de sa Marginale vivent en partie des pauses » détente » des voyageurs, et travaillent donc ici en service continu tout au long de la journée. C’est un cadre ombragé et sécurisé au bord de la plage, à mi-chemin entre les deux plus grandes villes d’Angola. Quelques établissements hôteliers ont également ouvert ces dernières années (2011-2013) pour une nuit-étape confortable. Ou même pour un week-end paisible. Pour un pique-nique, s’arrêter au supermarché Shoprite, à droite de la route en arrivant dans la ville en provenance de Luanda.
Sur le site de la ville actuelle, il y avait un village appelé Kissonde ou Quissonde.
Les Portugais ont essayé de coloniser la région en 1587, en fondant le village de Benguela Velha. Ce village a été abandonné peu de temps après, et reconstruit sur le site de la ville de Benguela aujourd’hui.
Après des siècles de stagnation, en 1771, les Portugais sont retournés sur le site d’origine et ont érigé le village de Benguela Velha, aujourd’hui Porto Amboim. En 1870, la première paroisse civile est apparue et en 1912, la municipalité a été installée.
Il était le chef de la capitainerie en 1913, soutenant la colonisation du plateau d’Amboim.
Le 3 septembre 1910, la station postale de Benguela-Velha a été créée, par ordonnance privée signée par le gouverneur général de l’Angola de l’époque, José Augusto Alves Roçadas. Le bureau de poste avait la catégorie de troisième classe, étant en charge du regedor du village.
La municipalité de Benguela Velha, intégrée dans le district de Cuanza-Sul, a été créée par l’ordonnance provinciale n ° 49, du 20 février 1919, étant la station postale surélevée dans l’année suivant la catégorie de deuxième classe, devenant la station télégraphique de Benguela-Velha.
Porto Amboim est directement lié à l’avènement de la culture du café, qui se développe depuis les années 1920 grâce à cette culture. Il a été relié par chemin de fer à Gabela en 1922-1925, dans une extension de 123 kilomètres, sur un itinéraire à niveau réduit.
Le 10 septembre 1923, le vieux Benguela est élevé à la catégorie de village avec le nom de Porto Amboim. Il existe une carte géographique qui semble contenir un plan pour l’installation d’un réticule pour le village: la « Reconnaissance hydrographique de la baie de Old Benguela, West Coast D’Africa », 1924, qui devrait correspondre à la phase de l’épidémie de café. Cependant, les photographies de l’époque ne montrent qu’un modeste village, naissant, relié à la petite jetée de sable et au chemin de fer.
Le 15 janvier 1974, il traverse la ville.
🐚 De Luanda à Cabo Ledo – Premiers horizons atlantiques

Nous voici à Luanda, au début de la saison XIX. À peine arrivés, nous récupérons notre fidèle Raptor chez Luis, au Campement Kaquajos Lodge, avant de prendre la route vers Porto Amboim, notre prochaine étape.
La route longe l’océan et serpente à travers une succession de villages côtiers animés. Depuis les hauteurs, nous apercevons en contrebas le petit port de pêche de Cabo Ledo : un chapelet de barques colorées tangue doucement dans la baie, formant un kaléidoscope de bleus, de rouges et de verts sur fond de terre ocre.
Quelques huttes de fortune se dressent sur le rivage, entre les filets suspendus et les étals improvisés.
🌊 Vers Porto Amboim – Entre sel, mer et poussière d’Afrique
Nous quittons Cabo Ledo et progressons à nouveau vers le sud, longeant la côte en direction de Porto Amboim. Le ruban noir de l’EN-100, encore lisse par endroits, s’étire entre collines ocre et buissons clairsemés. Peu à peu, la forêt claire de la région de Luanda cède la place à la savane sèche : les palmiers isolés ponctuent un horizon de poussière et de lumière. La chaleur se fait plus intense, l’air plus sec, chargé du parfum du sable chaud et du sel porté par le vent de mer.
Notre Ford Ranger tangue doucement sur la chaussée bosselée, secouée par les ornières et les nids-de-poule. À chaque village traversé, la vie s’organise au rythme du soleil : des enfants en uniforme marchent le long de la route, des femmes vendent des fruits tropicaux et des sacs de charbon de bois soigneusement empilés. Les camions, chargés de matériaux ou de bois, avancent lentement. Quelques taxis-motos se faufilent entre eux, laissant derrière eux des nuages de poussière rouge.
Depuis un promontoire, nous apercevons enfin les premières salines : de larges miroirs d’eau scintillent sous la lumière, découpés en fines bandes géométriques. Les reflets argentés se confondent avec le bleu pâle de l’océan, créant un spectacle presque irréel. En arrière-plan, la silhouette de Porto Amboim se détache, posée sur la baie comme un mirage.
Anciennement appelée Benguela Velha, Porto Amboim fut fondée en 1587 par les colons portugais, avant même la création de la ville de Benguela. Ce port fut longtemps un comptoir de commerce, notamment pour le café et le sel, avant de devenir un centre de transit pour les produits agricoles de la région du Kwanza Sul. Au début du XXᵉ siècle, la prospérité du café favorisa la construction d’une ligne de chemin de fer vers Gabela, à travers les collines verdoyantes de l’intérieur.
Aujourd’hui, la ville garde les traces discrètes de ce passé : de vieux bâtiments coloniaux aux toits de tuiles, des entrepôts à arcades, quelques maisons blanchies par le sel et le vent. Les salines, elles, demeurent le cœur battant de Porto Amboim : des ouvriers y récoltent le sel à la main, amoncelant de petits monticules blancs qui scintillent sous le soleil, tandis que les palmiers s’inclinent doucement vers la mer.
Nous restons un moment immobiles, fascinés par cette alliance de l’eau, du vent et de la terre. La lumière adoucit les contours, le ciel se fond dans la mer, et Porto Amboim s’offre à nous comme un seuil vers le sud de l’Angola — une escale où l’histoire, le travail et la beauté naturelle se mêlent dans un même souffle.
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Porto Amboim — Journée de découverte et de douceur
Le lendemain, nous partons à la découverte de Porto Amboim, décidés à prendre le temps de sentir la ville et ses rythmes. Après la route de la veille, la journée s’annonce douce : chaleur marine, brise saline et ce sentiment de lenteur apaisante qui s’installe peu à peu en nous.
Nous commençons notre visite par l’emblème de la ville : la locomotive Benguela Velha, vestige de l’époque où Porto Amboim servait de point de départ à la ligne de chemin de fer vers Gabela. Posée sur un socle de béton face à la mer, la machine noire, marquée par le temps, raconte à sa manière le passé ferroviaire et colonial de la région. Construite au début du XXᵉ siècle, elle symbolisait autrefois le lien entre le littoral et les plantations de café de l’intérieur. Aujourd’hui, sa silhouette rouillée évoque la mémoire d’une époque où Porto Amboim exportait café, bois et sel vers les ports du monde lusophone.
Un peu plus loin, nous atteignons l’Igreja Católica de Porto Amboim, dont la façade bleu et blanc se détache joliment sur le ciel d’un azur éclatant.
Dominant la rue principale de Porto Amboim, l’église catholique se dresse telle une forteresse céleste. Sa façade bleu pastel, rehaussée de blanc éclatant, capte immédiatement la lumière du littoral angolais. Sous le soleil du Kwanza Sul, elle semble flotter dans l’air chaud comme un mirage méditerranéen transposé sous les tropiques.
Construite à la fin du XIXᵉ siècle, l’Igreja Católica de Porto Amboim fut l’un des premiers édifices religieux permanents du littoral. Elle témoigne du passage des missionnaires portugais qui, en même temps qu’ils bâtissaient ports et comptoirs, élevaient ces églises sobres mais solides destinées à durer face au vent et au sel. Longtemps, elle fut le cœur spirituel d’une communauté mêlant colons, pêcheurs et travailleurs du port.
Son architecture mêle influences gothiques et coloniales : des tourelles crénelées, des arcs brisés, des fenêtres ogivales qui filtrent une lumière douce. Vue de près, la structure rappelle une petite cathédrale miniature, à la fois massive et gracieuse. Le bleu du crépi symboliserait le ciel et la mer, tandis que le blanc évoque la pureté et la foi — une palette harmonieuse qui s’accorde parfaitement à l’atmosphère côtière.
À l’intérieur, la simplicité domine : murs chaulés, autel en pierre, vitraux discrets laissant passer un éclat doré à la fin de la journée. Quelques bancs en bois accueillent les fidèles pour la messe dominicale, et le silence n’est interrompu que par le bourdonnement des ventilateurs et les chants mêlés du chœur. L’air y est plus frais, presque sacré, comme si les murs retenaient la mémoire des prières d’autrefois.
Autour, les palmiers oscillent au rythme de la brise marine. Des enfants jouent sur le trottoir, tandis que les passants saluent d’un signe de croix en passant devant la façade. L’église n’est pas seulement un lieu de culte : elle est un repère identitaire pour la ville, un symbole de continuité dans un paysage urbain en pleine mutation.

Nous poursuivons ensuite le long de la plage, à l’est jusqu’à l’ancien Wharf et au marché des pêcheurs, où les barques peintes se balancent au rythme de la marée. Le vieux quai, aujourd’hui partiellement en ruine, garde les traces d’une activité autrefois intense. Jadis, c’était le lieu de débarquement des marchandises et du sel. Aujourd’hui, ce sont les pêcheurs qui en ont pris possession : sur les planches brûlantes, les poissons argentés brillent au soleil, les femmes trient les prises dans de grands paniers d’osier, tandis que les enfants jouent entre les filets. L’odeur du sel et du poisson séché se mêle à celle de la mer, créant une atmosphère brute, authentique et vivante.
Vers l’ouest, la plage s’étire jusqu’aux falaises blanchâtres qui ferment la baie. Ces falaises, sculptées par l’érosion marine, racontent l’histoire géologique du littoral angolais : des millions d’années de dépôts sédimentaires, de vents et de vagues ont modelé ces formes spectaculaires, où les strates ocre et dorées se superposent comme des pages ouvertes sur le passé de la Terre. En contrebas, les coquillages fossilisés rappellent que la mer a, un jour, recouvert tout ce plateau côtier.
Avant de regagner notre lodge, nous faisons un dernier arrêt aux salines. Sous le soleil de l’après-midi, les bassins prennent une teinte rose éclatante. Les cristaux de sel scintillent à la surface de l’eau peu profonde, et le paysage devient presque irréel : un damier rose et blanc bordé de palmiers et de collines rousses. Des ouvriers y récoltent le sel à la main, amoncelant de petits cônes brillants qui sèchent lentement au vent. Le spectacle est hypnotique, presque silencieux, seulement ponctué par le cri lointain des mouettes.
Nous terminons la journée sur la Marginal, cette promenade animée bordée de cafés et de restaurants. L’air sent la braise, le poisson grillé et les épices. Nous nous arrêtons à une terrasse pour déguster un plat simple accompagné d’une Cuca bien fraîche, observant le va-et-vient des passants et des bateaux au port. La lumière décline lentement, et Porto Amboim s’embrase de reflets dorés.
Quand le soir tombe, nous rentrons au Casa Branca, le cœur léger et les sens comblés. Cette journée nous a offert bien plus qu’une simple étape : une rencontre avec une ville où le sel, la mer, l’histoire et la douceur africaine se fondent dans une même lumière.
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Détour aux Cachoeiras do Binga — une halte fraîche sur le Rio Keve
Nous quittons Porto Amboim tôt le matin. La route nous mène vers le sud-ouest et, très vite, le paysage change : les maisons s’éclaircissent, les murs sont plus clairs, souvent badigeonnés ou construits en matériaux moins lourds, les palmiers alternent avec des taillis plus bas, des essences d’arbustes ou de bambous sauvages, et la lumière prend ce grain chaud, doré, qui caractérise la côte angolaise après les premières heures du jour.
En laissant la voie principale / route nationale (EN-100) pour emprunter un itinéraire secondaire, nous sentons immédiatement que nous entrons dans un autre Angola, plus vert, plus secret — direction Conda et les fameuses Cachoeiras do Binga. Bientôt, les champs paraissent plus entretenus, de petites cultures maraîchères, de café ou de bananier apparaissent, et les parcelles s’ouvrirent sur des panoramas de collines douces. L’humidité ambiante semble plus élevée, l’air est plus doux, les oiseaux plus discrets mais plus variés.
Sur le bord du chemin, nous découvrons les artisans locaux : ici, ils fabriquent des nattes en osier. Nous les observons tisser les fibres — souvent de palmier ou d’une herbe locale — en bandes serrées, travaillant assis à même le sol ou sur des tabourets rudimentaires. Le métier est méticuleux, les motifs simples mais efficaces, utilitaires — nattes pour dormir, pour couvrir des surfaces de terre battue, ou servir de tapis de sol dans les cases.
Plus loin, des stands de poissons séchés captent l’attention : de grands poissons, parfois presque aussi longs que les bras d’un homme, suspendus ou couchés au soleil, sur des claies improvisées en bois. L’odeur du poisson séché et fumé se mêle à celle de la terre, du bois, du soleil brûlant.
Les villages se succèdent, avec leurs habitats de chaume : toits foncés, pointus, largement débordants pour protéger des fortes pluies ou des averses de fin de journée. Les murs souvent de terre, de torchis, parfois rehaussés de planches, montrent une architecture vernaculaire simple, adaptée au climat tropical humide et à la disponibilité locale de matériaux.
À mesure que nous approchons des cascades, le paysage verdit davantage : la végétation devient plus dense, les arbres plus hauts, les fougères, les lianes. Le bruit de l’eau se fait entendre à distance, un murmure prometteur. Le ruisseau, le lit du fleuve Keve ou Queve selon les cartes, reçoit de ses affluents, l’eau s’accumule dans des bassins naturels, coule sur des roches lisses, créant des micro-pools, des piscines naturelles dans lesquelles la lumière joue entre les feuilles.
Nous entrons dans ce que l’on pourrait appeler une véritable oasis : des zones humides bordées d’arbres fruitiers ou forestiers, des clairières fertiles où la culture du café est présente, des berges où la végétation est luxuriante. Le sol est plus sombre, plus riche, la poussière moins présente, remplacée par l’humus, la mousse, les pierres couvertes de verdure. L’air est frais quand l’ombre se fait dense, porteur du chant d’oiseaux, du bruissement des feuilles, de l’eau qui coule — promesse de fraicheur et de repos.
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FAUNE ET FLORE
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La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise
🍽️ Restaurants à Cabo Ledo
| Nom du restaurant | Type de cuisine | Fourchette de prix (par personne) | Ambiance / Particularité |
|---|---|---|---|
| Paranga Restaurante | Fruits de mer, grillades | €€ (10–20 €) | Terrasse ombragée, ambiance locale |
| Carpe Diem Lodge | Cuisine internationale | €€€ (20–35 €) | Vue sur mer, cadre chic et relax |
| Praia dos Surfistas Bar | Snacks, boissons, burgers | € (5–12 €) | Spot décontracté pour surfeurs |
| Point Queiroz | Poissons grillés, cuisine locale | €€ (10–18 €) | Très apprécié des locaux |
🍽️ Restaurants à Porto Amboim avec fourchette de prix
🇫🇷 Repas au Casa Branca – Saveurs simples et service attentionné

Côté restauration, le restaurant du Casa Branca laisse un peu à désirer. À notre arrivée, seul le fameux bitoque à la portuguesa figurait au menu — ce plat typique d’inspiration portugaise mêlant steak, œuf et frites. Le soir, même après réservation, le choix s’est un peu élargi, mais les plats restaient très simples : une cuisse de poulet grillé servie avec frites, riz et salade, ou un poisson grillé dont les saveurs n’avaient rien d’exceptionnel. Rien à redire cependant sur le service : notre serveur, chaleureux et attentionné, a même tenté de nous parler en français, rendant le moment plus convivial malgré la modestie du repas.
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| Nom du restaurant | Type de cuisine | Fourchette de prix (par personne) | Note approx. |
|---|---|---|---|
| Restaurante Farol | Africaine, Café | €€ (10–20 €) | ⭐⭐⭐⭐ |
| Marés do Amboim | Fruits de mer | €€ (12–25 €) | ⭐⭐⭐½ |
| Quintal do Soba | Cuisine locale | € (8–15 €) | ⭐⭐⭐⭐ |
| Restaurante Mindelo | Africaine | € (8–12 €) | ⭐⭐⭐½ |
| Gostos & Sabores | Fruits de mer | €€ (10–20 €) | ⭐⭐⭐½ |
| Tasca da Criola | Bar, Pub, Cuisine variée | €€ (10–18 €) | ⭐⭐⭐⭐ |
| Pôr do Sol Bar | Bar avec vue sur mer | €€ (12–22 €) | ⭐⭐⭐⭐⭐ |
| Bar Meu | Burgers | € (6–10 €) | ⭐⭐⭐⭐⭐ |
| Hamburgueria Derito | Fast-food | € (5–8 €) | — |
| Cocorico | Cuisine variée | € (8–14 €) | — |
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🍽️ Un coup de cœur à Porto Amboim — Restaurant Amboim
À Porto Amboim, alors que la plupart des restaurants étaient fermés pour congés annuels, nous avons eu la chance de découvrir le Restaurant Amboim, une adresse qui nous a immédiatement séduits. Nous y sommes allés pour le déjeuner et le dîner, conquis à chaque fois par le cadre, la gentillesse du service et la qualité des plats.
Installé directement sur la plage, au pied de la falaise, le restaurant offre une terrasse en bois splendide, ombragée de parasols en paille. Le bruit apaisant des vagues se mêle à la lumière dorée du soleil, créant une atmosphère à la fois paisible et raffinée. À l’intérieur, l’espace est vaste, aéré, décoré avec goût — mobilier en bois clair, plantes vertes et ambiance décontractée. Chaque table bénéficie d’une vue partielle sur la mer, parfaite pour savourer un repas tout en profitant du panorama.

Le service est à l’image du lieu : souriant, attentif et sincèrement chaleureux. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis avec bienveillance, servis avec soin, et toujours accompagnés d’un mot aimable. Le personnel prend le temps d’expliquer les plats, et l’on sent une vraie fierté dans ce qu’ils présentent.
Côté cuisine, la qualité est constante. Le Bitoque, servi avec ses accompagnements, était parfaitement préparé, la viande cuite comme demandé et assaisonnée avec justesse. Les filets de bœuf étaient tendres, les sauces savoureuses. La francesinha, plat typique du nord du Portugal, était une belle surprise : copieuse, fondante, relevée. Mais la cataplana de fruits de mer pour deux reste notre meilleur souvenir : un plat généreux, mêlant langouste, gambas, crabe et pétoncles, dans une sauce parfumée et bien équilibrée.
Ce restaurant n’est peut-être pas encore très présent sur internet, mais il mérite amplement de l’être. Que ce soit pour un déjeuner face à la mer ou un dîner au coucher du soleil, le Restaurant Amboim incarne à merveille la chaleur et la convivialité de la côte angolaise.
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🍴 Restaurants à Sumbe
| Nom du restaurant | Type de cuisine | Fourchette de prix (par personne) | Ambiance / Particularité |
|---|---|---|---|
| Restaurante Mar e Sol | Fruits de mer, grillades | 10 000–20 000 AOA | Vue sur mer, très apprécié localement |
| Restaurante A Esteirinho | Cuisine angolaise, bistrot | 8 000–15 000 AOA | Simple, convivial, en centre-ville |
| Restaurante da Tia Ká | Cuisine maison angolaise | 7 000–12 000 AOA | Ambiance familiale, plats typiques |
| Café Gabela | Café, snacks, boissons | 3 000–6 000 AOA | Pour un petit-déjeuner ou pause café |
| Hamburgueria 1º de Maio | Fast-food, burgers | 4 000–8 000 AOA | Décontracté, idéal pour un repas rapide |
| Cunha’s Bar | Bar, grillades | 6 000–12 000 AOA | Terrasse agréable, ambiance locale |
| Macosil | Cuisine variée | 10 000–18 000 AOA | Très bien noté, cadre soigné |
| Espaço Crismar | Bar, tapas, cuisine mixte | 8 000–15 000 AOA | Ambiance lounge, moderne |
Banques
🏝️ Cabo Ledo
- Pas de distributeurs automatiques confirmés sur place.
- Les hôtels et lodges (comme Carpe Diem ou Paranga) peuvent parfois accepter les cartes bancaires, mais le paiement en espèces est fortement recommandé.
- Il est conseillé de retirer des kwanzas à Luanda avant de partir (à environ 2h de route), où tu trouveras des guichets automatiques de banques comme BAI, BFA, ou Banco Sol.
🌊 Porto Amboim
- Petite ville portuaire avec un peu plus d’infrastructure que Cabo Ledo.
- Tu peux trouver des distributeurs de banques locales comme Banco BIC ou BFA, mais ils ne sont pas toujours fiables (pannes, manque de billets, etc.).
- Prévois du cash à l’avance, surtout si tu comptes visiter des zones rurales ou faire des achats dans des marchés.
LES LOGEMENTS
🏡 Casa Branca Resort – Confort, calme et nature à Porto Amboim
À Porto Amboim, nous nous installons au Casa Branca Lodge, une adresse confortable perchée sur les hauteurs de la ville. Le lieu respire le calme et la douceur du climat côtier. Les bungalows, spacieux et lumineux, offrent tout le confort nécessaire : un grand lit double, une salle de bains bien équipée, et un espace de travail particulièrement apprécié pour ceux qui souhaitent télétravailler dans un environnement paisible. La connexion Wi-Fi, stable et fluide, permet d’ailleurs de travailler à distance sans difficulté.
Le lodge est attenant à un hôtel du même nom, où sont servis les petits déjeuners et où il est possible de se restaurer. L’ensemble forme un domaine harmonieux, bien entretenu et accueillant. Deux piscines – l’une pour le lodge, l’autre pour l’hôtel – invitent à la détente : l’eau y est claire, les abords fleuris, et le cadre parfait pour se rafraîchir après une journée d’excursion. Partout, la végétation soigneusement entretenue apporte une touche de verdure et de fraîcheur, tandis que le personnel, attentif et souriant, contribue à cette atmosphère de sérénité qui fait tout le charme du lieu.
Entre confort moderne, nature apaisante et hospitalité sincère, le Casa Branca Lodge s’impose comme une halte idéale à Porto Amboim, que ce soit pour une nuit de repos, un moment de détente au bord de la piscine ou même un séjour prolongé en télétravail.
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LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1194 De Luanda à Cabo Ledo – Premiers horizons atlantiques
J 1194
Vers la Praia des Surfitos – Horizons infinis de Cabo Ledo…
J 1194
Vers Porto Amboim – Entre sel, mer et poussière d’Afrique
LES LIENS
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2 PENSE SUR “Porto Amboim, perle méconnue de la côte angolaise ANGOLA +”