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Notre visite de Tirana, après celle de Shkodër, nous plonge dans une expérience contrastée et fascinante. Ce qui frappe immédiatement dans cette première approche de la capitale albanaise, c’est l’incroyable diversité architecturale qui caractérise la ville. Des bâtiments modernes et futuristes, symboles d’une Albanie en pleine transformation, côtoient des mosquées centenaires aux minarets élancés, des monuments rappelant l’ex-Union soviétique, des vestiges fascistes et de vastes espaces verts qui apportent une touche de nature au cœur de la métropole. Cette juxtaposition d’époques et de styles reflète l’histoire complexe et mouvementée de Tirana, une ville qui a su se réinventer tout en préservant son patrimoine.

Alors que nous parcourons les rues animées, nous observons des scènes de vie quotidienne qui ajoutent une dimension humaine à cette exploration. Quelques habitants, assis à l’ombre des arbres, se rassemblent pour jouer aux dominos, un passe-temps populaire qui témoigne de la convivialité et de la simplicité des Albanais. Non loin de là, des têtes de chèvre rôtissent lentement, dégageant une odeur appétissante, prêtes à être dégustées par les amateurs de spécialités locales. Ces moments, à la fois ordinaires et authentiques, capturent l’essence de Tirana : une ville où tradition et modernité se rencontrent, où l’histoire se mêle à la vie quotidienne, et où chaque coin de rue raconte une histoire.

Cette première immersion dans Tirana nous donne un aperçu de ce qui nous attend : une capitale vibrante, riche en contrastes et en surprises, où chaque visite est une invitation à découvrir une nouvelle facette de l’Albanie. Après les paysages enchanteurs et l’histoire captivante de Shkodër, Tirana nous ouvre les portes d’une expérience urbaine unique, mêlant culture, histoire et vie moderne.

VISITE DE TIRANA

MOSQUÉE DE MAHMUD AGHA KOKONOZI

en albanais : #Xhamia e #Mahmut Agë Kokonozit) ou mosquée du Nouveau Bazar (en albanais : Xhamia e Pazarit të Ri)

La Mosquée de Mahmud Agha Kokonozi, située à Tirana, en Albanie, est un exemple remarquable de l’architecture ottomane du 18e siècle. Édifiée en 1730 par Mahmud Agha Kokonozi, un notable de l’époque, cette mosquée témoigne de l’importance de la culture et de la religion islamiques dans la région à cette époque.

La mosquée se distingue par son élégant minaret, finement sculpté, qui domine le paysage environnant. La façade, ornée de motifs géométriques et floraux typiques de l’art ottoman, invite à la contemplation. À l’intérieur, les murs sont décorés de calligraphies et de fresques aux couleurs vives, créant une atmosphère de sérénité et de recueillement.

Le dôme central, magnifiquement proportionné, surplombe une salle de prière spacieuse et lumineuse. Les arcs et colonnes, finement travaillés, ajoutent à l’élégance de l’édifice. La cour, avec son pavage en pierre et sa fontaine pour les ablutions, offre un espace paisible où les fidèles peuvent se préparer à la prière.

La Mosquée de Mahmud Agha Kokonozi a traversé les siècles, témoin silencieux des changements politiques et sociaux de Tirana. Aujourd’hui, elle reste un lieu de culte actif, attirant non seulement les fidèles mais aussi les visiteurs intéressés par l’histoire et l’architecture.

L’édifice se situe au cœur de Tirana, permettant aux visiteurs de facilement intégrer cette visite dans un itinéraire de découverte de la ville. La mosquée est entourée de jardins bien entretenus, ajoutant à l’attrait du site.

En plus de son rôle religieux, la mosquée est un symbole de la riche histoire culturelle de Tirana. Elle représente un pont entre le passé ottoman de la ville et son présent moderne, offrant une perspective unique sur l’évolution architecturale et culturelle de la capitale albanaise.

En 1966, la mosquée Kokonozi a été transformée en entrepôt alimentaire, puis utilisée comme magasin de tabac.

PAZARI I RI

Le Pazari i Ri, ou « Nouveau Bazar », est l’un des quartiers les plus anciens et emblématiques de Tirana, la capitale de l’Albanie. Situé à l’est de la place Skanderbeg, ce quartier historique est centré autour d’un marché dynamique qui offre une immersion authentique dans la culture albanaise.

Histoire et transformation : Établi en 1931 sur le site de l’ancien bazar, le Pazari i Ri a toujours été un centre névralgique du commerce local. En 2017, une rénovation majeure a été entreprise pour revitaliser le marché et ses environs. Ce projet ambitieux, fruit d’une collaboration entre la municipalité de Tirana et la Fondation albano-américaine de développement, a transformé la zone en un espace piéton attractif, mêlant tradition et modernité. Les bâtiments historiques ont été restaurés et ornés de façades colorées, créant une atmosphère vivante et accueillante.

Offre du marché : Le marché du Pazari i Ri est réputé pour la diversité et la fraîcheur de ses produits. Les étals proposent une large gamme de fruits et légumes locaux, de viandes, de poissons frais, ainsi que des vins régionaux et du raki, une eau-de-vie traditionnelle. Les visiteurs peuvent également y trouver des produits artisanaux, des épices et des douceurs locales, reflétant la richesse gastronomique de l’Albanie.

Vie culturelle et sociale : Au-delà de son rôle commercial, le Pazari i Ri est un véritable centre culturel. Le quartier abrite de nombreux restaurants, cafés et boulangeries où l’on peut déguster des spécialités albanaises dans une ambiance conviviale. Des événements culturels, des festivals et des expositions y sont régulièrement organisés, faisant du bazar un lieu de rencontre privilégié pour les habitants et les touristes.

Architecture et urbanisme : La rénovation du Pazari i Ri a mis en valeur son patrimoine architectural tout en intégrant des éléments contemporains. Le marché couvert, avec sa structure en acier et en verre, offre un espace lumineux et moderne, tandis que les pavés en terre cuite rappellent les anciennes rues de Tirana. Cette harmonieuse combinaison entre passé et présent fait du Pazari i Ri un exemple remarquable de revitalisation urbaine réussie.

Informations pratiques : Le Pazari i Ri est facilement accessible depuis le centre-ville de Tirana. Le marché est ouvert tous les jours, généralement de 8h00 à 21h00, offrant aux visiteurs l’opportunité de découvrir la vie locale à tout moment de la journée. Que ce soit pour faire des emplettes, déguster des plats traditionnels ou simplement flâner dans ses ruelles pittoresques, le Pazari i Ri est une destination incontournable pour quiconque souhaite s’immerger dans l’âme de Tirana.

UNKNOW PARTISAN MONUMENT

Le Monument aux Partisans Inconnus de Tirana est un hommage poignant aux combattants anonymes de la résistance albanaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Situé dans le Parc de la Jeunesse, ce monument honore ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et l’indépendance de l’Albanie.

Le monument, conçu par l’artiste Muntaz Dhrami, est une structure imposante et symbolique. Il se compose d’un bas-relief en bronze représentant des partisans en action, capturant la détermination et le courage de ces combattants. Le bas-relief est monté sur un socle en pierre, ajoutant à la grandeur et à la solennité du monument.

L’œuvre est une représentation émotive de l’esprit de résistance qui a caractérisé la lutte des partisans contre les forces d’occupation. Les figures sculptées sont dynamiques, avec des expressions de résolution et de sacrifice, rappelant aux visiteurs la dure réalité des combats et la bravoure des partisans.

Le Monument aux Partisans Inconnus est entouré d’un espace vert paisible, permettant aux visiteurs de réfléchir sur les sacrifices des héros anonymes. C’est un lieu de mémoire et de recueillement, où l’on peut ressentir le poids de l’histoire et l’importance de la lutte pour la liberté.

Ce monument n’est pas seulement un hommage aux partisans de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi un symbole de la résilience et de l’esprit indomptable du peuple albanais. Il rappelle l’importance de se souvenir des sacrifices passés pour apprécier la liberté et la paix présentes.

En visitant le Monument aux Partisans Inconnus, les visiteurs peuvent non seulement rendre hommage aux héros de la résistance, mais aussi s’imprégner de l’histoire et de la culture de Tirana. C’est un site incontournable pour ceux qui souhaitent comprendre l’impact de la guerre sur l’Albanie et honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la liberté.

TOMBEAU DE KAPLLAN PACHA


Le tombeau de Kapllan Pacha, gouverneur de Tirana, fait partie du complexe de tombes monumentales de la première mosquée de Tirana, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Kapllan est décédé en 1819, empoisonné par sa fille qu’il cherchait à assassiner le fiancé.

Ce complexe comprenait également six autres tombes de taille similaire mais plus petites, présentant un plan octogonal avec huit colonnes classiques reliées par des arcs, construites en pierres sculptées.

Sur l’une des colonnes, une inscription parlant de Kapllan Toptan est gravée, bien que aujourd’hui elle soit illisible, à l’exception de la date 1326 (selon le calendrier musulman).

Ce qui est remarquable, c’est de voir un tel joyau historique être directement intégré à une tour moderne, comme si cette dernière avait été conçue pour abriter ce tombeau.

STATUE DE SKANDERBERG ET PLACE SKANDERBERG

La place Skanderbeg, cœur vibrant de Tirana, est un lieu emblématique où se mêlent histoire, culture et modernité. Cette vaste esplanade piétonne, inaugurée en 2017 après une rénovation majeure, est pavée de pierres provenant de toutes les régions d’Albanie, symbolisant l’unité nationale.

Au centre de la place trône la statue équestre de Skanderbeg, réalisée par le sculpteur Odhise Paskali et inaugurée en 1968 pour le 500e anniversaire de la mort du héros national. Cette imposante sculpture de 11 mètres de haut représente Gjergj Kastrioti, dit Skanderbeg, figure emblématique de la résistance albanaise contre l’Empire ottoman au XVe siècle.

La place est entourée de monuments reflétant les différentes époques de l’histoire albanaise. Parmi eux, la mosquée Et’hem Bey, datant de la fin du XVIIIe siècle, et la tour de l’Horloge, construite en 1821, témoignent de l’héritage ottoman. Le Palais de la Culture, édifié dans les années 1960 avec l’aide d’architectes soviétiques, abrite aujourd’hui l’Opéra et la Bibliothèque nationale. Le Musée national d’Histoire, reconnaissable à sa grande mosaïque en façade, offre un voyage à travers les différentes périodes de l’histoire albanaise.

La place Skanderbeg est également le théâtre de nombreux événements culturels, concerts et rassemblements publics, faisant d’elle un lieu de rencontre privilégié pour les habitants et les visiteurs. Son aménagement moderne, alliant espaces verts et zones piétonnes, en fait un espace convivial où l’on peut flâner tout en appréciant l’architecture environnante.

En somme, la place Skanderbeg incarne l’âme de Tirana, reflétant son passé riche et complexe tout en s’ouvrant résolument vers l’avenir.

MOSQUEE ET’HEM BEY

La Mosquée Et’hem Bey à Tirana est un joyau architectural et un symbole historique de la capitale albanaise. Construite au début du XIXe siècle par Molla Bey et achevée par son fils, Haxhi Et’hem Bey, la mosquée est l’un des rares édifices ottomans à avoir survécu aux régimes communistes en Albanie.

En entrant dans la mosquée, les visiteurs sont immédiatement frappés par la beauté et la sérénité de son intérieur. Les murs et les plafonds sont ornés de fresques délicates et de motifs floraux, avec des représentations de paysages naturels, de cascades, de ponts et d’arbres, ce qui est inhabituel pour l’art islamique de l’époque. Ces peintures révèlent un niveau de détail et de finesse qui témoigne de l’habileté des artisans de l’époque.

Le minaret élancé de la mosquée s’élève majestueusement au-dessus de la place Skanderbeg, offrant un contraste saisissant avec l’architecture moderne environnante. Ce minaret n’est pas seulement un repère visuel dans la ville, mais aussi un rappel de l’héritage culturel et religieux de Tirana.

La cour intérieure, avec son portique et ses arcades, est un endroit paisible où les fidèles et les visiteurs peuvent se recueillir. Les jardins environnants ajoutent à l’atmosphère tranquille et permettent aux visiteurs de s’immerger dans l’histoire et la spiritualité du lieu.

La Mosquée Et’hem Bey a une importance particulière pour les habitants de Tirana. Pendant les années de régime communiste, toutes les religions étaient interdites en Albanie.

Cependant, en 1991, la mosquée a été rouverte sans autorisation officielle, marquant un moment symbolique de résistance pacifique. Des milliers de personnes se sont rassemblées pour prier, signifiant la fin de l’athéisme d’État et le retour de la liberté religieuse dans le pays.

Aujourd’hui, la Mosquée Et’hem Bey est non seulement un lieu de culte actif, mais aussi une attraction touristique prisée.

Elle représente la riche histoire et la résilience du peuple albanais. En visitant ce site, on peut non seulement admirer l’architecture et l’art de l’époque ottomane, mais aussi apprécier le rôle crucial de la mosquée dans l’histoire récente de l’Albanie.

TOUR DE L’HORLOGE

La Tour de l’Horloge à Tirana est l’un des monuments les plus emblématiques de la capitale albanaise. Érigée en 1822 par Haxhi Et’hem Bey, qui est également le fondateur de la mosquée voisine, la Tour de l’Horloge se dresse fièrement au cœur de la ville, sur la place Skanderbeg.

Initialement, la tour mesurait 30 mètres de haut et était équipée d’une cloche importée de Venise, qui sonnait toutes les heures pour marquer le passage du temps. En 1928, la tour a été agrandie à sa hauteur actuelle de 35 mètres. Au fil des années, l’horloge a subi plusieurs rénovations, notamment dans les années 1920 et 1980, pour maintenir son fonctionnement et son apparence.

La montée au sommet de la Tour de l’Horloge offre une expérience unique aux visiteurs. En gravissant les escaliers en colimaçon à l’intérieur, on peut observer la structure en pierre et en bois de la tour, témoignant de l’ingéniosité des artisans de l’époque. Une fois en haut, la vue panoramique sur Tirana est à couper le souffle. On peut voir la place Skanderbeg, la Mosquée Et’hem Bey, le Musée national d’histoire et d’autres bâtiments historiques et modernes qui composent le paysage urbain de la ville.

La tour elle-même est un mélange harmonieux de styles architecturaux ottoman et européen, reflétant les influences culturelles qui ont façonné Tirana au cours des siècles. Les motifs décoratifs et les détails architecturaux ajoutent à son charme et à son caractère distinctif.

Aujourd’hui, la Tour de l’Horloge est non seulement un monument historique, mais aussi un symbole de l’identité de Tirana. Elle représente le passage du temps et la transformation de la ville, de ses racines ottomanes à son développement moderne. Pour les habitants de Tirana, la tour est un rappel constant de leur héritage culturel et de l’histoire de leur ville.

Visiter la Tour de l’Horloge est une étape incontournable pour quiconque souhaite comprendre et apprécier l’histoire riche et complexe de Tirana. C’est un endroit où le passé et le présent se rencontrent, offrant aux visiteurs une perspective unique sur l’évolution de la capitale albanaise.

#BUNKART2

Bunk’Art 2 est un lieu fascinant à Tirana. Situé dans un ancien bunker construit pendant l’ère communiste, Bunk’Art 2 est aujourd’hui un musée qui offre un aperçu unique de l’histoire de l’Albanie. Ce bunker souterrain a été transformé en un espace d’exposition moderne qui abrite des expositions interactives, des artefacts historiques, des photographies et des documents audiovisuels relatant l’histoire tumultueuse de l’Albanie pendant la période communiste, qui a duré de 1944 à 1991.

La visite de Bunk’Art 2 offre une immersion complète dans le passé de l’Albanie, permettant aux visiteurs de mieux comprendre les événements politiques, sociaux et culturels qui ont marqué cette période. Le musée met en lumière les méthodes de surveillance et de répression utilisées par le régime communiste, ainsi que les efforts de résistance et de lutte pour la liberté menés par le peuple albanais.

L’architecture même du bunker, avec ses couloirs étroits et ses chambres austères, contribue à recréer l’atmosphère oppressante de l’époque communiste. La juxtaposition entre l’histoire sombre racontée par les expositions et l’espoir de liberté qui a émergé à travers la résilience du peuple albanais crée une expérience puissante pour les visiteurs.

Bunk’Art 2 est donc bien plus qu’un simple musée : c’est un témoignage vivant de l’histoire de l’Albanie, un rappel des luttes passées et un hommage à ceux qui ont lutté pour la liberté et la démocratie. C’est un lieu incontournable pour quiconque souhaite explorer l’histoire complexe de l’Albanie et comprendre les défis auxquels le pays a été confronté dans son parcours vers la liberté et la démocratie.

ÉGLISE ORTHODOXE DE LA RESURRECTION DU CHRIST


Inaugurée en juin 2012, dans la partie sud-ouest du centre de Tirana, c’est la troisième plus grande cathédrale orthodoxe d’Europe et sans aucun doute la plus tape-à-l’œil.

De style architectural indéterminé (de nuit, on se croirait à Las Vegas), elle ne cesse de provoquer la polémique du fait de son coût jugé excessif dans l’un des pays les plus pauvres d’Europe.

L’ambition de ce faramineux projet, piloté par un cabinet d’architectes new-yorkais, était de faire renaître de ses cendres l’ancienne cathédrale orthodoxe de Tirana, construite en 1865. Celle-ci fut fermée au culte en 1967, puis détruite pour ériger l’hôtel Tirana International. Financée à grands frais par des dons de la diaspora et de l’Église orthodoxe grecque, la nouvelle cathédrale se veut un symbole du retour à la liberté de culte.

Le complexe de la cathédrale comprend les structures suivantes : cathédrale, église de la Nativité, cloche, résidence du Saint-Synode, centre culturel, librairie et un petit musée.

De forme circulaire, elle est surmontée d’un immense dôme de 26 m de diamètre atteignant 23 m de hauteur et d’un clocher de 46 m de hauteur qui dépasse de 11 m la tour de l’horloge ottomane, située de l’autre côté de la place. Elle est elle-même dorénavant dominée par la EverGreenTower (85 m de hauteur) située juste en face.

À l’intérieur, le dôme est recouvert d’une mosaïque géante du Christ. On y trouve aussi un petit musée, une salle de conférence et une bibliothèque.

La cathédrale est le siège de l’archevêché de Tirana et de l’ensemble de l’Église orthodoxe d’Albanie dirigée par l’archevêque grec Anastase (né en 1929) et compte six métropoles (diocèses) : Tirana-Durrës-Elbasan, Berat-Kanina, Gjirokastra, Korça, Apollonia (Fier) et Kruja.

MUSÉE DE LA SURVEILLANCE SECRÈTE

Construite en 1931, cette maison avait à l’origine la fonction d’une clinique obstétrique, à l’initiative et sous la direction du célèbre médecin albanais Dr Jani Basho (1892-1957). Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation allemande, le bâtiment était sous le contrôle de la Gestapo.

Dans les années d’après-guerre, cette maison a été utilisée comme centre d’enquête et lieu de torture jusqu’en 1948, lorsque l’Albanie a rompu ses liens avec la Yougoslavie.

À partir des années 1950, les fonctions des bâtiments ont changé pour devenir la branche technologico-scientifique de la Sûreté de l’État, principalement connue pour son utilisation d’interceptions électroniques pour contrôler les téléphones et le système d’affranchissement des étrangers, jusqu’à ce que la Sûreté de l’État s’effondre en 1991.

La Sûreté de l’État, également connue sous le nom de police secrète, a été utilisée pour opprimer la population et éliminer les factions et l’opposition au sein du parti communiste. Elle a été utilisée pour maintenir le régime totalitaire. Aujourd’hui, le bâtiment abrite un musée relatif à ce passé sulfureux.

FORTERESSE DE JUSTINIEN

La forteresse de Justinien (Kalaja e Justinianit) est un site historique emblématique de Tirana, témoignant de l’héritage byzantin et ottoman de la ville. Construite à l’époque byzantine, cette forteresse était stratégiquement située à un carrefour majeur, formant le cœur de Tirana et jouant un rôle clé dans la défense et l’administration de la région. Aujourd’hui, bien que le temps ait effacé une grande partie de sa structure d’origine, la forteresse de Justinien reste un lieu chargé d’histoire et de symbolisme.

De l’imposante forteresse d’autrefois, il ne subsiste qu’un mur de 6 mètres de haut, datant de l’époque ottomane. Ce vestige, bien que modeste en apparence, est un rappel poignant du passé glorieux de la forteresse. Les autorités albanaises ont pris soin de préserver et de mettre en valeur ce patrimoine historique. L’intérieur de la forteresse a été soigneusement rénové et transformé en un espace dynamique, abritant désormais de nombreuses boutiquesrestaurants et cafés. Cette réhabilitation a permis de redonner vie à ce site historique, tout en le rendant accessible au public et en en faisant un lieu de rencontre et de détente pour les habitants et les visiteurs.

La forteresse de Justinien a été classée monument culturel de première catégorie le 10 juin 1973, reconnaissant ainsi son importance historique et culturelle. Plus récemment, les nouvelles sections des murs du château de Tirana ont été déclarées monument culturel le 15 mai 2008, renforçant encore la protection et la valorisation de ce site. Ces classifications témoignent de l’engagement des autorités albanaises à préserver leur patrimoine et à le transmettre aux générations futures.

Aujourd’hui, la forteresse de Justinien est bien plus qu’un simple vestige du passé. C’est un lieu où l’histoire rencontre la modernité, où les visiteurs peuvent explorer les traces de l’époque byzantine et ottomane tout en profitant des commodités contemporaines. Les boutiques et les restaurants installés à l’intérieur des murs offrent une expérience unique, permettant de déguster des spécialités locales ou de découvrir l’artisanat albanais dans un cadre chargé d’histoire.

En visitant la forteresse de Justinien, on plonge dans l’histoire mouvementée de Tirana, tout en appréciant l’effort de conservation et de revitalisation qui a été entrepris. Ce site est un rappel que, même dans une capitale en pleine modernisation comme Tirana, le passé reste vivant et continue de façonner l’identité de la ville. Que ce soit pour explorer les vestiges historiques, faire du shopping ou simplement se détendre dans un cadre unique, la forteresse de Justinien est une étape incontournable pour quiconque visite Tirana.

INDEPENDANCE MONUMENT

Le Monument de l’Indépendance à Tirana est un symbole majeur de la capitale albanaise. Érigé en 2012, il commémore le centenaire de la déclaration d’indépendance de l’Albanie en 1912. Conçu par l’architecte albanais Fatos Baxhaku, ce monument imposant se dresse sur la place Skanderbeg, au cœur de Tirana.

Le monument est composé de plusieurs éléments distincts qui symbolisent différents aspects de l’histoire et de la culture albanaise. Au sommet se trouve une statue en bronze de Skanderbeg, le héros national de l’Albanie, qui a dirigé la résistance contre l’Empire ottoman au XVe siècle. Cette statue rend hommage à son rôle dans la lutte pour l’indépendance et symbolise la fierté nationale albanaise.

Autour de la statue de Skanderbeg se trouvent des éléments architecturaux modernes qui évoquent la forme d’une aigle, un symbole important dans la culture albanaise. L’aigle est souvent associé à la liberté et à l’indépendance, et sa présence dans le monument renforce le message de souveraineté nationale.

Le Monument de l’Indépendance est devenu un point de repère emblématique de Tirana, un lieu où les habitants et les visiteurs se rassemblent pour célébrer l’histoire et la culture de l’Albanie. Il incarne le sentiment de fierté nationale et de résilience du peuple albanais, rappelant les sacrifices et les luttes qui ont conduit à l’indépendance du pays il y a plus d’un siècle.

En tant que monument majeur de la ville, le Monument de l’Indépendance témoigne de l’importance de l’histoire et de l’identité nationale pour les habitants de Tirana et de l’Albanie dans son ensemble. C’est un lieu de mémoire et de commémoration qui continue d’inspirer les générations actuelles et futures.

REJA – LE NUAGE

REJA, également connu sous le nom de « Le Nuage », est une installation artistique emblématique située dans le centre de Tirana, en Albanie. Conçu par l’artiste albanais Helidon Xhixha, REJA a été inauguré en 2016 dans le cadre du projet de rénovation urbaine de la place Skanderbeg, la principale place de Tirana.

Cette œuvre d’art contemporaine se présente sous la forme d’une structure en acier impressionnante, semblable à un nuage, suspendue au-dessus de la place. La structure est composée de milliers de tubes en acier inoxydable, soudés ensemble pour former une forme organique qui évoque à la fois légèreté et mouvement.

REJA est une installation interactive qui invite les visiteurs à entrer à l’intérieur et à explorer son espace. À l’intérieur, les visiteurs découvrent un sol recouvert de miroirs réfléchissants, créant une illusion d’infini qui amplifie la sensation d’espace et de mouvement. De nuit, REJA s’illumine de l’intérieur, projetant des lumières colorées à travers ses tubes, ce qui crée un spectacle visuel saisissant et dynamique.

Cette installation artistique est devenue un symbole de la revitalisation urbaine de Tirana et de son engagement envers l’art public contemporain. Elle incarne l’idée de transformation et de renouveau de la ville, tout en offrant aux habitants et aux visiteurs un espace unique où ils peuvent se rencontrer, se détendre et interagir avec l’art.

REJA est également un exemple de la manière dont l’art contemporain peut contribuer à redéfinir et à revitaliser les espaces urbains, en ajoutant une dimension esthétique et culturelle à l’environnement urbain. En tant que destination populaire pour les habitants et les touristes, REJA a joué un rôle important dans le développement culturel et touristique de Tirana.

PLACE MÈRE TERESA

Il était une fois, dans la partie orientale de la place, une statue d’elle, mais de nos jours, elle a été enlevée. Aujourd’hui, la place Mère Teresa est utilisée pour des activités ouvertes ainsi que pour des spectacles en direct.

Cette place, située au bout du boulevard Deshmoret e Kombit, dans la partie sud de Tirana, a été conçue par l’architecte italien Gherardo Bosio en 1939-1941.

Bosio a conçu le boulevard impérial (aujourd’hui boulevard « Dëshmorët e Kombit ») qui s’est terminé en la place « Piazza Littorio », aujourd’hui la place « Mère Teresa » en son honneur.

Les bâtiments entourant cette place avaient diverses fonctions administratives visant à se résumer en un ensemble politique et sportif.

Tels étaient : « Casa della Gioventu Littoria Albanese » (GLA) – aujourd’hui le Rectorat de l’Université de Tirana et le Musée Archéologique. GLA est un bâtiment complexe. Il est composé en forme de « U », ce qui donne la possibilité d’en organiser les deux côtés. En face se trouvait la « Casa del Opera del Dopolavoro Albanese » (ODA) – aujourd’hui l’Université des Arts et au centre se trouvait la « Casa del Fascio » ou « Palazzo Littorio » – aujourd’hui l’Université Polytechnique.

LE GRAND PARC DE TIRANA


Le Grand Parc de Tirana, également connu sous le nom de Parku i Madh i Tiranës, s’étend sur une superficie de 289 hectares.

Ce parc comprend un lac artificiel ainsi que de nombreux monuments, tels que le palais présidentiel et des monuments commémoratifs dédiés à plusieurs personnalités albanaises.

Malgré le développement en cours de bâtiments à proximité du parc, il reste l’un des endroits les plus relaxants de la ville. Pour de nombreux citoyens, faire un jogging ou une promenade tôt le matin est une routine quotidienne agréable.

Le parc abrite près de 120 espèces d’arbres, d’arbustes et de fleurs. Le jardin botanique occupe une superficie de 14,5 hectares et le lac a une taille de 55 hectares.

CIMETIÈRE DES MARTYRS DE LA NATION

Le Cimetière des Martyrs de la Nation (Varrezat e Dëshmorëve të Kombit) à Tirana est un lieu emblématique dédié à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance et la liberté de l’Albanie. Inauguré en 1971, ce cimetière est situé sur une colline surplombant la ville, offrant une vue panoramique sur Tirana et les montagnes environnantes.

Parmi les éléments les plus remarquables du cimetière se trouve la statue monumentale de Mère Albanie (Nëna Shqipëri). Érigée en 1972, cette sculpture de 12 mètres de haut, posée sur un socle de 3 mètres, représente une femme tenant une couronne de lauriers et une étoile, symbolisant la patrie veillant sur ses enfants tombés pour elle. Œuvre des sculpteurs Kristaq Rama, Muntaz Dhrami et Shaban Hadëri, la statue porte l’inscription : « Lavdi e përjetshme dëshmorëve të atdheut » (« Gloire éternelle aux martyrs de la patrie »).

Le cimetière abrite environ 900 tombes, principalement celles de partisans ayant combattu contre les forces fascistes italiennes et allemandes durant la Seconde Guerre mondiale. Chaque tombe est ornée d’une étoile dorée et d’une feuille de laurier, symbolisant le sacrifice et le courage des défunts.

Historiquement, le cimetière a également été le lieu de sépulture de personnalités politiques notables. Après sa mort en 1985, le dirigeant communiste Enver Hoxha y fut enterré, avant que sa dépouille ne soit transférée en 1992 dans un cimetière public plus modeste, reflétant les changements politiques de l’époque.

Outre son importance historique et culturelle, le Cimetière des Martyrs de la Nation est un lieu de recueillement pour les familles et les citoyens albanais, qui viennent honorer la mémoire de leurs proches et des héros nationaux. Pour les visiteurs, le site offre une perspective profonde sur l’histoire de l’Albanie et constitue un témoignage poignant du prix de la liberté.

Pour ceux souhaitant se rendre sur place, le cimetière est accessible depuis le centre de Tirana, et son emplacement surélevé permet d’apprécier pleinement la vue sur la capitale albanaise et ses environs.

GRANDE MOSQUÉE DE TIRANA

La Grande Mosquée de Tirana, également connue sous le nom de mosquée de Namazgâh, est un projet ambitieux visant à doter la capitale albanaise d’un lieu de culte musulman majeur. Bien que son inauguration ait été initialement prévue en 2014, la construction de la mosquée a débuté en janvier 2015 et est toujours en cours. Une fois achevée, elle deviendra la plus grande mosquée des Balkans.

Située à proximité du parlement albanais, la mosquée est conçue dans un style reflétant l’architecture ottomane traditionnelle. Elle est destinée à accueillir jusqu’à 5 000 fidèles et comprendra également un centre culturel, une bibliothèque et des salles d’étude. Ce projet vise à répondre aux besoins de la communauté musulmane de Tirana, qui, après la chute du communisme en 1991, a exprimé le besoin d’un lieu de culte centralisé.

La construction de la Grande Mosquée de Tirana a été financée par le gouvernement albanais, avec le soutien de diverses organisations et donateurs. Ce projet reflète l’engagement du pays envers la liberté religieuse et la diversité culturelle, dans un contexte où l’Albanie prône la tolérance et la coexistence pacifique entre différentes communautés religieuses.

En attendant l’achèvement de la Grande Mosquée, la mosquée Et’hem Bey, située sur la place Skanderbeg, reste l’un des principaux lieux de culte musulmans de la ville. Construite entre 1794 et 1821, elle est un témoignage précieux de l’architecture ottomane et de l’histoire religieuse de Tirana.

La Grande Mosquée de Tirana, une fois terminée, deviendra un symbole important de l’harmonie interreligieuse en Albanie et un lieu incontournable pour ceux qui s’intéressent à l’histoire, à la culture et à la religion de ce pays des Balkans.

PONT DES TANNEURS

Il ne faut pas hésiter à emprunter ce pont plutôt que le pont moderne juste à côté, pour le plaisir de sentir sous ses pieds les pierres et sa courbe.

Ce minuscule ouvrage d’art en pierre du XVIIIe siècle faisait partie de la route par laquelle les produits et le bétail entraient dans la ville de Tirana, la route de St-Georges (rruga e Shëngjergjit), qui reliait Tirana à Debar (Dibër), située à 155 km au nord-ouest, en passant par Shëngjergj. Il s’agit là d’un des rares vestiges de la période ottomane à Tirana.

Le pont de Tabakëve se distingue par son architecture harmonieuse, ainsi que par la répartition proportionnelle de ses éléments. Long de 8 mètres et large de 2,5 mètres, construit avec des pierres de rivière placées, il repose sur deux piliers reliés par trois arches, dont la plus grande mesure 2,5 mètres de longueur. Il fut utilisé jusque dans les années 1930, puis abandonné lorsque le cours de la rivière Lana fut détourné. Il a été restauré en deux étapes, en 1992 et 2004, et est depuis réservé aux piétons.

MOSQUEE DES TANNEURS – (LA MOSQUÉE DE TABAKA) RUE SHYQYRI ISHMI,

La Mosquée des Tanneurs (Xhamia e Tabakëve), située rue Shyqyri Ishmi, à l’angle du boulevard Bajram Curri et à seulement 100 mètres au sud du pont des Tanneurs, est l’un des joyaux architecturaux et historiques de Tirana. Nichée entre deux bâtiments modernes colorés, cette mosquée à l’architecture ottomane se distingue par son élégance et son histoire riche, remontant au XVIIe siècle. Elle fut érigée par la gilde des tanneurs et bouchers de la ville, une communauté qui, en raison de l’odeur désagréable liée à leur métier, avait l’habitude dans les villes ottomanes de posséder son propre lieu de culte, à l’écart des autres mosquées.

La Mosquée des Tanneurs est un exemple remarquable de l’architecture ottomane classique, avec ses minarets élancés et sa couleur blanche distinctive qui la rendent visible de loin. Son histoire mouvementée témoigne des bouleversements qu’a connus Tirana au fil des siècles. En 1927, la mosquée fut frappée par la foudre et gravement endommagée. Elle fut reconstruite en 1933, mais son destin ne s’arrêta pas là. En 1976, sous le régime communiste, elle fut fermée au culte et transformée en entrepôt, une pratique courante à l’époque pour les lieux de culte en Albanie. Ce n’est qu’en 1990, après la chute du régime, que la mosquée fut rouverte et restaurée. Elle fut alors dotée d’un haut minaret dans sa partie sud-ouest, ajoutant à sa beauté et à sa visibilité dans le paysage urbain.

Aujourd’hui, la Mosquée des Tanneurs est non seulement un lieu de prière actif, mais aussi un site culturel et historique important. Les visites sont possibles sur demande en dehors des heures de prière, offrant aux visiteurs l’occasion d’admirer son architecture et de découvrir son histoire. Située près du pont de Tabakëve, elle est entourée d’un environnement urbain contrasté, où les bâtiments modernes côtoient ce vestige du passé ottoman.

La Mosquée des Tanneurs est bien plus qu’un simple lieu de culte : c’est un symbole de la résilience et de la continuité culturelle de Tirana. Elle rappelle l’importance des guildes artisanales dans l’histoire de la ville et témoigne des transformations politiques et sociales qu’a traversées l’Albanie. Avec ses minarets élancés et sa blancheur immaculée, elle continue de captiver les regards et de raconter une histoire fascinante, mêlant architecture, religion et mémoire collective. Pour les visiteurs de Tirana, la Mosquée des Tanneurs est une étape incontournable, offrant un aperçu unique de l’héritage ottoman de la ville et de son évolution à travers les siècles.

PYRAMIDE (#PIRAMIDA)

La Pyramide de Tirana n’est probablement pas l’un des points les plus attrayants de la ville, mais cela est en train de changer. Un grand projet de rénovation a débuté et devrait transformer ce bâtiment en l’un des atouts de la ville.

Inauguré en 1988, ce monument en forme de pyramide porte le nom officiel de Centre International Culturel Arbnori (Qendra Ndërkombëtare e Kulturës Arbnori) en hommage au « Mandela des Balkans », Pjetër Arbnori (1935-2006), écrivain et opposant au régime communiste qui fut détenu pendant vingt-huit ans dans la terrible prison de Burrel, dans la région de Mat, dans le centre du pays.

En 1991, à la chute du régime, ce vaste bâtiment de 17 000 mètres carrés, surnommé « le Mausolée d’Enver Hoxha » et plus souvent « la Pyramide », a été transformé en centre culturel et salle de conférence, puis en base logistique pour les ONG accueillant les réfugiés de la guerre du Kosovo en 1999, avant de devenir une boîte de nuit.

Depuis 2001, il est utilisé par la première chaîne de télévision du pays, Top Channel. Les techniciens de la chaîne affirment d’ailleurs qu’une main du dictateur, en partie visible, a été coulée dans le béton d’un des piliers de l’édifice.

La Citadelle de Kruja

Notre journée d’excursion depuis Tirana nous mène à la découverte de la Citadelle de Kruja, un site historique majeur de l’Albanie, après une matinée bien remplie dans le canyon de la rivière Zeze. La route qui nous y conduit serpente à travers les montagnes, étroite et sinueuse comme souvent dans cette région, mais elle offre des paysages à couper le souffle. Arrivés à Kruja, nous avons la chance de trouver une place dans un parking bien aménagé, une rareté qui nous permet de commencer notre exploration dans de bonnes conditions.

Tombes de la Basse Selca

C’est un exemple typique de trésor historique en Albanie : les Tombes de la Basse Selca e Poshtme ont été incluses dans la liste des propositions du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996.

Cependant, pour y accéder, il n’y a pas de route carrossable. Il faut emprunter une route en construction sur une dizaine de kilomètres, puis tourner à gauche dans un chemin de terre étroit qui serpente dans la montagne jusqu’au village de Selca e Poshtme. De là, on poursuit en contournant le village.

LIENS VERS LES PHOTOS DE TIRANA

TIRANA ROAD TRIP 1 – ALBANIE *

TIRANA – CITY TRIP DEFI – ALBANIE *

J-61 – L’ALBANIE AUTHENTIQUE – CONCLUSION *

LA CITADELLE DE KRUJA ET SON BAZAR

J-61 – L’ALBANIE AUTHENTIQUE – CONCLUSION

PODCAST TIRANA

POUR TOUT SAVOIR SUR TIRANA

POUR TOUT SAVOIR SUR KRUJA ET LE CANYON DE LA RIVIERE ZEZE

TIRANA EN VIDEO

LE CANYON DE LA RIVIERE ZEZE

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LA GASTRONOMIE DE L’ALBANIE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie albanaise,  en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE DE L’ALBANIE

PIZZERIA ARTIGIANO VILA TIRANA ALBANIE

Lors de notre séjour à Tirana, nous avons eu le plaisir de dîner à la Pizzeria Artigiano Vila, une véritable institution de la cuisine italienne en Albanie. Installé dans une charmante villa de style toscan, le restaurant offre une ambiance chaleureuse et conviviale, avec une terrasse et un jardin offrant une vue agréable sur la ville.

Le menu est varié, proposant des pâtes fraîches faites maison, des pizzas cuites au four à bois, des burgers gourmets et des salades préparées avec des ingrédients de saison. Les portions sont généreuses et les prix restent abordables, reflétant l’engagement du restaurant envers la qualité et l’authenticité.

Lors de notre visite, nous avons été particulièrement impressionnés par la saveur authentique des plats et la fraîcheur des ingrédients. Le personnel était attentionné et n’a pas hésité à nous proposer d’emporter les restes de nos pizzas, soigneusement emballés pour que nous puissions les déguster plus tard.

En conclusion, la Pizzeria Artigiano Vila est une adresse incontournable à Tirana pour les amateurs de cuisine italienne. Que ce soit pour une soirée entre amis ou un dîner en famille, l’établissement offre une expérience culinaire mémorable dans un cadre enchanteur.

RESTAURANT ERA BLLOKU TIRANA – ALBANIE

Le Restaurant Era Blloku, situé à Tirana, en Albanie, est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine traditionnelle albanaise revisitée avec une touche moderne. Ce restaurant, très prisé des locaux et des touristes, est réputé pour son ambiance chaleureuse, son service attentionné et ses plats de qualité. Même en pleine soirée, sous une fine pluie, les files d’attente devant le restaurant témoignent de sa popularité et de l’excellence de son offre culinaire.

L’un des aspects marquants de la cuisine albanaise est l’utilisation fréquente d’abats, qui occupent une place importante dans les plats traditionnels. Au Restaurant Era Blloku, les abats sont préparés avec soin et créativité. Parmi les spécialités, on trouve les fërgëse si qëmoti, des rognons cuits au four en cassolette, un plat riche en saveurs et réconfortant. Le foie est également cuisiné de différentes manières, notamment rissolé avec des oignons pour en faire un hors-d’œuvre savoureux et aromatique. Ces plats mettent en valeur l’art culinaire albanais, où chaque partie de l’animal est utilisée pour créer des recettes délicieuses et respectueuses des traditions.

Le menu du Restaurant Era Blloku est varié et propose des options pour tous les goûts. Lors d’une visite typique, on peut commencer par une salade Caesar fraîche et croquante, ou une salade saumon-avocat, qui allie la richesse du saumon fumé à la douceur de l’avocat. Pour le plat principal, un risotto crémeux et bien assaisonné est un choix populaire, tout comme la cassolette de rognons, qui séduit par sa générosité et ses saveurs profondes. Les accompagnements, comme les légumes de saison ou les pommes de terre rôties, complètent parfaitement les plats.

Le restaurant propose également une sélection de boissons pour accompagner le repas. Les bières locales, fraîches et légères, sont un choix idéal pour accompagner les plats riches en saveurs. Pour ceux qui préfèrent les options non alcoolisées, les sodas et l’eau minérale sont également disponibles.

L’un des points forts du Restaurant Era Blloku est son excellent rapport qualité-prix. Pour un repas composé d’une salade Caesar, une salade saumon-avocat, un risotto, une cassolette de rognons, deux bières, deux sodas et une bouteille d’eau, l’addition s’élève à 4436 Leks, soit environ 37,76 €. Un tarif très raisonnable pour la qualité des ingrédients, la générosité des portions et le niveau de service.

En résumé, le Restaurant Era Blloku est une adresse à ne pas manquer lors d’un séjour à Tirana. Que ce soit pour découvrir les spécialités locales à base d’abats, comme les fërgëse si qëmoti ou le foie rissolé, ou pour savourer des plats plus contemporains comme les salades et les risottos, ce restaurant offre une expérience culinaire complète. Son ambiance animée, son service attentionné et ses prix abordables en font un lieu prisé, où l’on peut déguster une cuisine albanaise authentique et raffinée.

RESTAURANT ERA BLLOKU TIRANA – ALBANIE

Le Restaurant Era Blloku, situé à Tirana, en Albanie, est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine traditionnelle albanaise revisitée avec une touche moderne. Ce restaurant, très prisé des locaux et des touristes, est réputé pour son ambiance chaleureuse, son service attentionné et ses plats de qualité. Même en pleine soirée, sous une fine pluie, les files d’attente devant le restaurant témoignent de sa popularité et de l’excellence de son offre culinaire.

L’un des aspects marquants de la cuisine albanaise est l’utilisation fréquente d’abats, qui occupent une place importante dans les plats traditionnels. Au Restaurant Era Blloku, les abats sont préparés avec soin et créativité. Parmi les spécialités, on trouve les fërgëse si qëmoti, des rognons cuits au four en cassolette, un plat riche en saveurs et réconfortant. Le foie est également cuisiné de différentes manières, notamment rissolé avec des oignons pour en faire un hors-d’œuvre savoureux et aromatique. Ces plats mettent en valeur l’art culinaire albanais, où chaque partie de l’animal est utilisée pour créer des recettes délicieuses et respectueuses des traditions.

Le menu du Restaurant Era Blloku est varié et propose des options pour tous les goûts. Lors d’une visite typique, on peut commencer par une salade Caesar fraîche et croquante, ou une salade saumon-avocat, qui allie la richesse du saumon fumé à la douceur de l’avocat. Pour le plat principal, un risotto crémeux et bien assaisonné est un choix populaire, tout comme la cassolette de rognons, qui séduit par sa générosité et ses saveurs profondes. Les accompagnements, comme les légumes de saison ou les pommes de terre rôties, complètent parfaitement les plats.

Le restaurant propose également une sélection de boissons pour accompagner le repas. Les bières locales, fraîches et légères, sont un choix idéal pour accompagner les plats riches en saveurs. Pour ceux qui préfèrent les options non alcoolisées, les sodas et l’eau minérale sont également disponibles.

L’un des points forts du Restaurant Era Blloku est son excellent rapport qualité-prix. Pour un repas composé d’une salade Caesar, une salade saumon-avocat, un risotto, une cassolette de rognons, deux bières, deux sodas et une bouteille d’eau, l’addition s’élève à 4436 Leks, soit environ 37,76 €. Un tarif très raisonnable pour la qualité des ingrédients, la générosité des portions et le niveau de service.

En résumé, le Restaurant Era Blloku est une adresse à ne pas manquer lors d’un séjour à Tirana. Que ce soit pour découvrir les spécialités locales à base d’abats, comme les fërgëse si qëmoti ou le foie rissolé, ou pour savourer des plats plus contemporains comme les salades et les risottos, ce restaurant offre une expérience culinaire complète. Son ambiance animée, son service attentionné et ses prix abordables en font un lieu prisé, où l’on peut déguster une cuisine albanaise authentique et raffinée.

RESTAURANT PANORAMA – KRUJA – ALBANIE

Le Restaurant Panorama, situé à Kruja, Albanie, offre une expérience culinaire exceptionnelle alliant traditions locales et hospitalité chaleureuse. Accessible facilement depuis la route principale menant à la forteresse ou après une promenade à travers le bazar historique, l’établissement séduit par son emplacement stratégique et son ambiance authentique.

Le menu met en avant des spécialités albanaises telles que la salade mixte et le Korca Madhe, une variante locale du tzatzíki grec. Parmi les plats principaux, la musaka préparée avec des aubergines vertes et le Tavë Kosi me Mish Qengji, un agneau mijoté dans une sauce au yaourt citronnée, sont particulièrement recommandés. Pour conclure le repas, le fondant au chocolat accompagné d’une glace à la vanille au yaourt offre une touche sucrée délicieuse.

Les tarifs sont très abordables. Par exemple, un repas comprenant plusieurs plats, trois bières et deux sodas revient à environ 4 250 leks, soit approximativement 36 €. Cette accessibilité reflète le coût de la vie en Albanie, où un repas complet dans un restaurant traditionnel coûte généralement entre 5 et 15 € par personne.

En plus de sa cuisine savoureuse, le Restaurant Panorama offre une vue imprenable sur les montagnes environnantes et la campagne, enrichissant ainsi l’expérience culinaire d’un cadre visuel exceptionnel.

En conclusion, le Restaurant Panorama à Kruja est une destination incontournable pour les amateurs de cuisine traditionnelle albanaise, offrant des plats authentiques à des prix compétitifs dans un cadre pittoresque.

LES LOGEMENTS

TIRANA- APPARTMENT A BLLOKU CHEZ HENRI

Lors de notre séjour à Tirana, nous avons opté pour un appartement situé dans le quartier animé de Blloku, proposé par Henri. Bien que l’immeuble présente une façade quelque peu vieillissante, l’intérieur de l’appartement est entièrement rénové et offre des équipements de haute qualité.

Les chambres sont spacieuses et lumineuses, la cuisine est moderne et bien équipée, et un espace de travail avec une connexion Wi-Fi rapide est disponible, idéal pour les besoins professionnels.

Le tarif pour trois nuits s’élevait à 175,42 €, avec un acompte de 35,09 € lors de la réservation, reflétant un excellent rapport qualité-prix. Cependant, le stationnement dans le quartier de Blloku s’est avéré difficile, notamment pour notre véhicule de grande taille.

Malgré ce défi, l’emplacement central de l’appartement, à proximité de nombreux restaurants, cafés et attractions culturelles, a grandement enrichi notre expérience à Tirana.

LES LIENS

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