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20220903 TIRANA MOSQUEE ET HEM BEY ALBANIE (7)

Ce qui est frappant dans cette première approche de Tirana, c’est la diversité architecturale : des bâtiments modernes et futuristes coexistent avec des mosquées centenaires, des monuments rappelant l’ex-Union soviétique, des vestiges fascistes et des espaces verts naturels.

Pendant que quelques habitants se rassemblent pour jouer aux dominos et que les têtes de chèvre rôtissent en attendant d’être dégustées par un amateur…

LIENS VERS LES PHOTOS DE TIRANA

TIRANA ROAD TRIP 1 – ALBANIE *

TIRANA – CITY TRIP DEFI – ALBANIE *

J-61 – L’ALBANIE AUTHENTIQUE – CONCLUSION *

VISITE DE TIRANA

MOSQUÉE DE MAHMUD AGHA KOKONOZI

en albanais : #Xhamia e #Mahmut Agë Kokonozit) ou mosquée du Nouveau Bazar (en albanais : Xhamia e Pazarit të Ri)

La Mosquée de Mahmud Agha Kokonozi, située à Tirana, en Albanie, est un exemple remarquable de l’architecture ottomane du 18e siècle. Édifiée en 1730 par Mahmud Agha Kokonozi, un notable de l’époque, cette mosquée témoigne de l’importance de la culture et de la religion islamiques dans la région à cette époque.

La mosquée se distingue par son élégant minaret, finement sculpté, qui domine le paysage environnant. La façade, ornée de motifs géométriques et floraux typiques de l’art ottoman, invite à la contemplation. À l’intérieur, les murs sont décorés de calligraphies et de fresques aux couleurs vives, créant une atmosphère de sérénité et de recueillement.

Le dôme central, magnifiquement proportionné, surplombe une salle de prière spacieuse et lumineuse. Les arcs et colonnes, finement travaillés, ajoutent à l’élégance de l’édifice. La cour, avec son pavage en pierre et sa fontaine pour les ablutions, offre un espace paisible où les fidèles peuvent se préparer à la prière.

La Mosquée de Mahmud Agha Kokonozi a traversé les siècles, témoin silencieux des changements politiques et sociaux de Tirana. Aujourd’hui, elle reste un lieu de culte actif, attirant non seulement les fidèles mais aussi les visiteurs intéressés par l’histoire et l’architecture.

L’édifice se situe au cœur de Tirana, permettant aux visiteurs de facilement intégrer cette visite dans un itinéraire de découverte de la ville. La mosquée est entourée de jardins bien entretenus, ajoutant à l’attrait du site.

En plus de son rôle religieux, la mosquée est un symbole de la riche histoire culturelle de Tirana. Elle représente un pont entre le passé ottoman de la ville et son présent moderne, offrant une perspective unique sur l’évolution architecturale et culturelle de la capitale albanaise.

En 1966, la mosquée Kokonozi a été transformée en entrepôt alimentaire, puis utilisée comme magasin de tabac.

PAZARI I RI

Le Nouveau Bazar (en albanais : Pazari i Ri) tire son nom du marché de l’épicerie (pazar) et fait partie de la vieille ville de Tirana, étant l’un des quartiers les plus anciens de la ville.

Le marché, bien qu’il ne ressemble probablement plus à son illustre ancêtre, s’apparente davantage à une halle couverte. On y trouve une variété de fruits frais, de légumes cultivés localement, de poissons et de viandes, ainsi que du vin et du raki.

C’est également l’endroit où se trouvent les restaurants, les boulangeries et les boucheries, où les têtes de chèvre et les poulets rôtissent dans des bâtiments anciens et colorés.

UNKNOW PARTISAN MONUMENT

Le Monument aux Partisans Inconnus de Tirana est un hommage poignant aux combattants anonymes de la résistance albanaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Situé dans le Parc de la Jeunesse, ce monument honore ceux qui ont sacrifié leur vie pour la liberté et l’indépendance de l’Albanie.

Le monument, conçu par l’artiste Muntaz Dhrami, est une structure imposante et symbolique. Il se compose d’un bas-relief en bronze représentant des partisans en action, capturant la détermination et le courage de ces combattants. Le bas-relief est monté sur un socle en pierre, ajoutant à la grandeur et à la solennité du monument.

L’œuvre est une représentation émotive de l’esprit de résistance qui a caractérisé la lutte des partisans contre les forces d’occupation. Les figures sculptées sont dynamiques, avec des expressions de résolution et de sacrifice, rappelant aux visiteurs la dure réalité des combats et la bravoure des partisans.

Le Monument aux Partisans Inconnus est entouré d’un espace vert paisible, permettant aux visiteurs de réfléchir sur les sacrifices des héros anonymes. C’est un lieu de mémoire et de recueillement, où l’on peut ressentir le poids de l’histoire et l’importance de la lutte pour la liberté.

Ce monument n’est pas seulement un hommage aux partisans de la Seconde Guerre mondiale, mais aussi un symbole de la résilience et de l’esprit indomptable du peuple albanais. Il rappelle l’importance de se souvenir des sacrifices passés pour apprécier la liberté et la paix présentes.

En visitant le Monument aux Partisans Inconnus, les visiteurs peuvent non seulement rendre hommage aux héros de la résistance, mais aussi s’imprégner de l’histoire et de la culture de Tirana. C’est un site incontournable pour ceux qui souhaitent comprendre l’impact de la guerre sur l’Albanie et honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la liberté.

TOMBEAU DE KAPLLAN PACHA

Le tombeau de Kapllan Pacha, gouverneur de Tirana, fait partie du complexe de tombes monumentales de la première mosquée de Tirana, détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Kapllan est décédé en 1819, empoisonné par sa fille qu’il cherchait à assassiner le fiancé.

Ce complexe comprenait également six autres tombes de taille similaire mais plus petites, présentant un plan octogonal avec huit colonnes classiques reliées par des arcs, construites en pierres sculptées.

Sur l’une des colonnes, une inscription parlant de Kapllan Toptan est gravée, bien que aujourd’hui elle soit illisible, à l’exception de la date 1326 (selon le calendrier musulman).

Ce qui est remarquable, c’est de voir un tel joyau historique être directement intégré à une tour moderne, comme si cette dernière avait été conçue pour abriter ce tombeau.

STATUE DE SKANDERBERG ET PLACE SKANDERBERG

La place Skënderbej est le point central de la vie à Tirana, la plus animée et la plus fréquentée par les habitants en quête de fraîcheur.

Conçue par trois architectes italiens, elle adopte une forme circulaire avec une fontaine au centre.

Entourée de bâtiments traditionnels tels que le Vieux Bazar, la Tour de l’Horloge, la Mosquée Ethem Bey, et l’ancienne Église évangélique, la place Skënderbej accueille également de nombreuses institutions et édifices de styles variés, allant de l’architecture ottomane aux constructions modernes, en passant par des édifices fascistes, témoignant de l’histoire mouvementée de la ville.

Au centre de la place se dresse la statue emblématique de Skanderbeg, réalisée par le sculpteur albanais Odhise Paskali en 1968 pour célébrer le 500e anniversaire de la mort de Skanderbeg. Cette imposante statue de bronze, entourée du drapeau albanais, de la mosquée, de la tour de l’horloge et des montagnes en arrière-plan, constitue une véritable carte postale de la ville.

La place Skënderbej est entièrement piétonne, pavée de pierres provenant de toutes les régions d’Albanie et agrémentée de verdure représentative de la diversité végétale du pays.

MOSQUEE ET’HEM BEY

La Mosquée Et’hem Bey à Tirana est un joyau architectural et un symbole historique de la capitale albanaise. Construite au début du XIXe siècle par Molla Bey et achevée par son fils, Haxhi Et’hem Bey, la mosquée est l’un des rares édifices ottomans à avoir survécu aux régimes communistes en Albanie.

 

En entrant dans la mosquée, les visiteurs sont immédiatement frappés par la beauté et la sérénité de son intérieur. Les murs et les plafonds sont ornés de fresques délicates et de motifs floraux, avec des représentations de paysages naturels, de cascades, de ponts et d’arbres, ce qui est inhabituel pour l’art islamique de l’époque. Ces peintures révèlent un niveau de détail et de finesse qui témoigne de l’habileté des artisans de l’époque.

Le minaret élancé de la mosquée s’élève majestueusement au-dessus de la place Skanderbeg, offrant un contraste saisissant avec l’architecture moderne environnante. Ce minaret n’est pas seulement un repère visuel dans la ville, mais aussi un rappel de l’héritage culturel et religieux de Tirana.

La cour intérieure, avec son portique et ses arcades, est un endroit paisible où les fidèles et les visiteurs peuvent se recueillir. Les jardins environnants ajoutent à l’atmosphère tranquille et permettent aux visiteurs de s’immerger dans l’histoire et la spiritualité du lieu.

La Mosquée Et’hem Bey a une importance particulière pour les habitants de Tirana. Pendant les années de régime communiste, toutes les religions étaient interdites en Albanie.

 

Cependant, en 1991, la mosquée a été rouverte sans autorisation officielle, marquant un moment symbolique de résistance pacifique. Des milliers de personnes se sont rassemblées pour prier, signifiant la fin de l’athéisme d’État et le retour de la liberté religieuse dans le pays.

Aujourd’hui, la Mosquée Et’hem Bey est non seulement un lieu de culte actif, mais aussi une attraction touristique prisée.

Elle représente la riche histoire et la résilience du peuple albanais. En visitant ce site, on peut non seulement admirer l’architecture et l’art de l’époque ottomane, mais aussi apprécier le rôle crucial de la mosquée dans l’histoire récente de l’Albanie.

TOUR DE L’HORLOGE

La Tour de l’Horloge à Tirana est l’un des monuments les plus emblématiques de la capitale albanaise. Érigée en 1822 par Haxhi Et’hem Bey, qui est également le fondateur de la mosquée voisine, la Tour de l’Horloge se dresse fièrement au cœur de la ville, sur la place Skanderbeg.

Initialement, la tour mesurait 30 mètres de haut et était équipée d’une cloche importée de Venise, qui sonnait toutes les heures pour marquer le passage du temps. En 1928, la tour a été agrandie à sa hauteur actuelle de 35 mètres. Au fil des années, l’horloge a subi plusieurs rénovations, notamment dans les années 1920 et 1980, pour maintenir son fonctionnement et son apparence.

La montée au sommet de la Tour de l’Horloge offre une expérience unique aux visiteurs. En gravissant les escaliers en colimaçon à l’intérieur, on peut observer la structure en pierre et en bois de la tour, témoignant de l’ingéniosité des artisans de l’époque. Une fois en haut, la vue panoramique sur Tirana est à couper le souffle. On peut voir la place Skanderbeg, la Mosquée Et’hem Bey, le Musée national d’histoire et d’autres bâtiments historiques et modernes qui composent le paysage urbain de la ville.

La tour elle-même est un mélange harmonieux de styles architecturaux ottoman et européen, reflétant les influences culturelles qui ont façonné Tirana au cours des siècles. Les motifs décoratifs et les détails architecturaux ajoutent à son charme et à son caractère distinctif.

Aujourd’hui, la Tour de l’Horloge est non seulement un monument historique, mais aussi un symbole de l’identité de Tirana. Elle représente le passage du temps et la transformation de la ville, de ses racines ottomanes à son développement moderne. Pour les habitants de Tirana, la tour est un rappel constant de leur héritage culturel et de l’histoire de leur ville.

Visiter la Tour de l’Horloge est une étape incontournable pour quiconque souhaite comprendre et apprécier l’histoire riche et complexe de Tirana. C’est un endroit où le passé et le présent se rencontrent, offrant aux visiteurs une perspective unique sur l’évolution de la capitale albanaise.

#BUNKART2

Bunk’Art 2 est un lieu fascinant à Tirana. Situé dans un ancien bunker construit pendant l’ère communiste, Bunk’Art 2 est aujourd’hui un musée qui offre un aperçu unique de l’histoire de l’Albanie. Ce bunker souterrain a été transformé en un espace d’exposition moderne qui abrite des expositions interactives, des artefacts historiques, des photographies et des documents audiovisuels relatant l’histoire tumultueuse de l’Albanie pendant la période communiste, qui a duré de 1944 à 1991.

La visite de Bunk’Art 2 offre une immersion complète dans le passé de l’Albanie, permettant aux visiteurs de mieux comprendre les événements politiques, sociaux et culturels qui ont marqué cette période. Le musée met en lumière les méthodes de surveillance et de répression utilisées par le régime communiste, ainsi que les efforts de résistance et de lutte pour la liberté menés par le peuple albanais.

L’architecture même du bunker, avec ses couloirs étroits et ses chambres austères, contribue à recréer l’atmosphère oppressante de l’époque communiste. La juxtaposition entre l’histoire sombre racontée par les expositions et l’espoir de liberté qui a émergé à travers la résilience du peuple albanais crée une expérience puissante pour les visiteurs.

Bunk’Art 2 est donc bien plus qu’un simple musée : c’est un témoignage vivant de l’histoire de l’Albanie, un rappel des luttes passées et un hommage à ceux qui ont lutté pour la liberté et la démocratie. C’est un lieu incontournable pour quiconque souhaite explorer l’histoire complexe de l’Albanie et comprendre les défis auxquels le pays a été confronté dans son parcours vers la liberté et la démocratie.

ÉGLISE ORTHODOXE DE LA RESURRECTION DU CHRIST

Inaugurée en juin 2012, dans la partie sud-ouest du centre de Tirana, c’est la troisième plus grande cathédrale orthodoxe d’Europe et sans aucun doute la plus tape-à-l’œil.

De style architectural indéterminé (de nuit, on se croirait à Las Vegas), elle ne cesse de provoquer la polémique du fait de son coût jugé excessif dans l’un des pays les plus pauvres d’Europe.

L’ambition de ce faramineux projet, piloté par un cabinet d’architectes new-yorkais, était de faire renaître de ses cendres l’ancienne cathédrale orthodoxe de Tirana, construite en 1865. Celle-ci fut fermée au culte en 1967, puis détruite pour ériger l’hôtel Tirana International. Financée à grands frais par des dons de la diaspora et de l’Église orthodoxe grecque, la nouvelle cathédrale se veut un symbole du retour à la liberté de culte.

Le complexe de la cathédrale comprend les structures suivantes : cathédrale, église de la Nativité, cloche, résidence du Saint-Synode, centre culturel, librairie et un petit musée.

De forme circulaire, elle est surmontée d’un immense dôme de 26 m de diamètre atteignant 23 m de hauteur et d’un clocher de 46 m de hauteur qui dépasse de 11 m la tour de l’horloge ottomane, située de l’autre côté de la place. Elle est elle-même dorénavant dominée par la EverGreenTower (85 m de hauteur) située juste en face.

À l’intérieur, le dôme est recouvert d’une mosaïque géante du Christ. On y trouve aussi un petit musée, une salle de conférence et une bibliothèque.

La cathédrale est le siège de l’archevêché de Tirana et de l’ensemble de l’Église orthodoxe d’Albanie dirigée par l’archevêque grec Anastase (né en 1929) et compte six métropoles (diocèses) : Tirana-Durrës-Elbasan, Berat-Kanina, Gjirokastra, Korça, Apollonia (Fier) et Kruja.

MUSÉE DE LA SURVEILLANCE SECRÈTE

Construite en 1931, cette maison avait à l’origine la fonction d’une clinique obstétrique, à l’initiative et sous la direction du célèbre médecin albanais Dr Jani Basho (1892-1957). Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l’occupation allemande, le bâtiment était sous le contrôle de la Gestapo.

Dans les années d’après-guerre, cette maison a été utilisée comme centre d’enquête et lieu de torture jusqu’en 1948, lorsque l’Albanie a rompu ses liens avec la Yougoslavie.

À partir des années 1950, les fonctions des bâtiments ont changé pour devenir la branche technologico-scientifique de la Sûreté de l’État, principalement connue pour son utilisation d’interceptions électroniques pour contrôler les téléphones et le système d’affranchissement des étrangers, jusqu’à ce que la Sûreté de l’État s’effondre en 1991.

La Sûreté de l’État, également connue sous le nom de police secrète, a été utilisée pour opprimer la population et éliminer les factions et l’opposition au sein du parti communiste. Elle a été utilisée pour maintenir le régime totalitaire. Aujourd’hui, le bâtiment abrite un musée relatif à ce passé sulfureux.

FORTERESSE DE JUSTINIEN

La forteresse de Justinien (Kalaja e Justinianit) remonte à l’époque byzantine. Elle était située à un carrefour majeur, formant le cœur de Tirana.

Aujourd’hui, il ne reste qu’un mur de 6 mètres de haut datant de l’époque ottomane. L’intérieur a été soigneusement rénové et abrite désormais de nombreuses boutiques et restaurants.

Le château de Tirana a été classé monument culturel de première catégorie le 10 juin 1973, et les nouvelles sections des murs du château de Tirana ont été déclarées monument culturel le 15 mai 2008.

INDEPENDANCE MONUMENT

Le Monument de l’Indépendance à Tirana est un symbole majeur de la capitale albanaise. Érigé en 2012, il commémore le centenaire de la déclaration d’indépendance de l’Albanie en 1912. Conçu par l’architecte albanais Fatos Baxhaku, ce monument imposant se dresse sur la place Skanderbeg, au cœur de Tirana.

Le monument est composé de plusieurs éléments distincts qui symbolisent différents aspects de l’histoire et de la culture albanaise. Au sommet se trouve une statue en bronze de Skanderbeg, le héros national de l’Albanie, qui a dirigé la résistance contre l’Empire ottoman au XVe siècle. Cette statue rend hommage à son rôle dans la lutte pour l’indépendance et symbolise la fierté nationale albanaise.

Autour de la statue de Skanderbeg se trouvent des éléments architecturaux modernes qui évoquent la forme d’une aigle, un symbole important dans la culture albanaise. L’aigle est souvent associé à la liberté et à l’indépendance, et sa présence dans le monument renforce le message de souveraineté nationale.

Le Monument de l’Indépendance est devenu un point de repère emblématique de Tirana, un lieu où les habitants et les visiteurs se rassemblent pour célébrer l’histoire et la culture de l’Albanie. Il incarne le sentiment de fierté nationale et de résilience du peuple albanais, rappelant les sacrifices et les luttes qui ont conduit à l’indépendance du pays il y a plus d’un siècle.

En tant que monument majeur de la ville, le Monument de l’Indépendance témoigne de l’importance de l’histoire et de l’identité nationale pour les habitants de Tirana et de l’Albanie dans son ensemble. C’est un lieu de mémoire et de commémoration qui continue d’inspirer les générations actuelles et futures.

REJA – LE NUAGE

REJA, également connu sous le nom de « Le Nuage », est une installation artistique emblématique située dans le centre de Tirana, en Albanie. Conçu par l’artiste albanais Helidon Xhixha, REJA a été inauguré en 2016 dans le cadre du projet de rénovation urbaine de la place Skanderbeg, la principale place de Tirana.

Cette œuvre d’art contemporaine se présente sous la forme d’une structure en acier impressionnante, semblable à un nuage, suspendue au-dessus de la place. La structure est composée de milliers de tubes en acier inoxydable, soudés ensemble pour former une forme organique qui évoque à la fois légèreté et mouvement.

REJA est une installation interactive qui invite les visiteurs à entrer à l’intérieur et à explorer son espace. À l’intérieur, les visiteurs découvrent un sol recouvert de miroirs réfléchissants, créant une illusion d’infini qui amplifie la sensation d’espace et de mouvement. De nuit, REJA s’illumine de l’intérieur, projetant des lumières colorées à travers ses tubes, ce qui crée un spectacle visuel saisissant et dynamique.

Cette installation artistique est devenue un symbole de la revitalisation urbaine de Tirana et de son engagement envers l’art public contemporain. Elle incarne l’idée de transformation et de renouveau de la ville, tout en offrant aux habitants et aux visiteurs un espace unique où ils peuvent se rencontrer, se détendre et interagir avec l’art.

REJA est également un exemple de la manière dont l’art contemporain peut contribuer à redéfinir et à revitaliser les espaces urbains, en ajoutant une dimension esthétique et culturelle à l’environnement urbain. En tant que destination populaire pour les habitants et les touristes, REJA a joué un rôle important dans le développement culturel et touristique de Tirana.

PLACE MÈRE TERESA

Il était une fois, dans la partie orientale de la place, une statue d’elle, mais de nos jours, elle a été enlevée. Aujourd’hui, la place Mère Teresa est utilisée pour des activités ouvertes ainsi que pour des spectacles en direct.

Cette place, située au bout du boulevard Deshmoret e Kombit, dans la partie sud de Tirana, a été conçue par l’architecte italien Gherardo Bosio en 1939-1941.

Bosio a conçu le boulevard impérial (aujourd’hui boulevard « Dëshmorët e Kombit ») qui s’est terminé en la place « Piazza Littorio », aujourd’hui la place « Mère Teresa » en son honneur.

Les bâtiments entourant cette place avaient diverses fonctions administratives visant à se résumer en un ensemble politique et sportif.

Tels étaient : « Casa della Gioventu Littoria Albanese » (GLA) – aujourd’hui le Rectorat de l’Université de Tirana et le Musée Archéologique. GLA est un bâtiment complexe. Il est composé en forme de « U », ce qui donne la possibilité d’en organiser les deux côtés. En face se trouvait la « Casa del Opera del Dopolavoro Albanese » (ODA) – aujourd’hui l’Université des Arts et au centre se trouvait la « Casa del Fascio » ou « Palazzo Littorio » – aujourd’hui l’Université Polytechnique.

LE GRAND PARC DE TIRANA

Le Grand Parc de Tirana, également connu sous le nom de Parku i Madh i Tiranës, s’étend sur une superficie de 289 hectares.

Ce parc comprend un lac artificiel ainsi que de nombreux monuments, tels que le palais présidentiel et des monuments commémoratifs dédiés à plusieurs personnalités albanaises.

Malgré le développement en cours de bâtiments à proximité du parc, il reste l’un des endroits les plus relaxants de la ville. Pour de nombreux citoyens, faire un jogging ou une promenade tôt le matin est une routine quotidienne agréable.

Le parc abrite près de 120 espèces d’arbres, d’arbustes et de fleurs. Le jardin botanique occupe une superficie de 14,5 hectares et le lac a une taille de 55 hectares.

CIMETIÈRE DES MARTYRS DE LA NATION

Le Cimetière des Martyrs de la Nation à Tirana est un lieu sacré qui rend hommage aux personnes qui ont perdu la vie pour l’indépendance et la liberté de l’Albanie. Situé sur une colline surplombant la ville, ce cimetière est un lieu de mémoire et de commémoration pour les Albanais.

Le cimetière abrite les tombes de nombreux héros nationaux, notamment des combattants de la guerre d’indépendance de l’Albanie contre l’Empire ottoman, ainsi que des résistants antifascistes qui ont lutté contre l’occupation italienne et allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Les tombes sont souvent ornées de drapeaux albanais et de symboles patriotiques, et le site est souvent visité par des familles et des citoyens qui viennent se recueillir et se souvenir de leurs proches disparus.

Le cimetière est également le lieu de sépulture de nombreuses personnalités importantes de l’histoire albanaise, telles que des hommes politiques, des écrivains, des artistes et des intellectuels, qui ont contribué de manière significative à la construction de la nation albanaise.

En plus de son importance historique et culturelle, le Cimetière des Martyrs de la Nation offre également une vue panoramique sur la ville de Tirana, ce qui en fait un lieu de visite populaire pour les touristes en quête de compréhension de l’histoire et de la culture albanaise.

GRANDE MOSQUÉE DE TIRANA

La Grande Mosquée de Tirana, également connue sous le nom de Mosquée de la Place Skanderbeg, est l’une des mosquées les plus importantes et les plus emblématiques de la capitale albanaise. Elle a été inaugurée en 2014 et constitue un symbole de la liberté religieuse en Albanie, un pays qui prône la tolérance religieuse et la coexistence pacifique entre différentes communautés.

Conçue par l’architecte albanais Stefano Boeri, la mosquée présente un mélange de styles architecturaux traditionnels et contemporains. Sa conception moderne comprend des éléments tels qu’un dôme central imposant, des minarets élancés et des façades en pierre blanche, créant une esthétique à la fois élégante et respectueuse de la tradition islamique.

La mosquée peut accueillir jusqu’à 5 000 fidèles et dispose également d’un centre culturel, d’une bibliothèque et de salles d’étude. Elle est ouverte à tous les visiteurs, qu’ils soient musulmans ou non, et est un lieu de culte, de prière et de rencontre pour la communauté musulmane de Tirana.

La construction de la Grande Mosquée de Tirana a été financée par le gouvernement albanais, avec le soutien de diverses organisations et donateurs, reflétant l’engagement du pays envers la liberté religieuse et la diversité culturelle.

En tant que symbole de l’harmonie interreligieuse en Albanie, la mosquée de la Place Skanderbeg est un lieu important à visiter pour ceux qui s’intéressent à l’histoire, à la culture et à la religion de ce pays des Balkans. Elle témoigne de la richesse et de la diversité de l’héritage culturel de l’Albanie, ainsi que de son engagement envers la tolérance et le respect mutuel.

PONT DES TANNEURS

Il ne faut pas hésiter à emprunter ce pont plutôt que le pont moderne juste à côté, pour le plaisir de sentir sous ses pieds les pierres et sa courbe.

Ce minuscule ouvrage d’art en pierre du XVIIIe siècle faisait partie de la route par laquelle les produits et le bétail entraient dans la ville de Tirana, la route de St-Georges (rruga e Shëngjergjit), qui reliait Tirana à Debar (Dibër), située à 155 km au nord-ouest, en passant par Shëngjergj. Il s’agit là d’un des rares vestiges de la période ottomane à Tirana.

Le pont de Tabakëve se distingue par son architecture harmonieuse, ainsi que par la répartition proportionnelle de ses éléments. Long de 8 mètres et large de 2,5 mètres, construit avec des pierres de rivière placées, il repose sur deux piliers reliés par trois arches, dont la plus grande mesure 2,5 mètres de longueur. Il fut utilisé jusque dans les années 1930, puis abandonné lorsque le cours de la rivière Lana fut détourné. Il a été restauré en deux étapes, en 1992 et 2004, et est depuis réservé aux piétons.

MOSQUEE DES TANNEURS – (LA MOSQUÉE DE TABAKA) RUE SHYQYRI ISHMI,

L’angle du boulevard Bajram Curri, à 100 mètres au sud du pont des Tanneurs, est l’endroit où se trouve cette mosquée. Les visites sont possibles sur demande en dehors des heures de prière.

Située entre deux bâtiments modernes colorés, près du pont de Tabakëve, cette mosquée à l’architecture ottomane, l’une des plus belles de Tirana, fut érigée au XVIIe siècle par la guilde des tanneurs et bouchers de la ville.

 

Du fait de l’odeur désagréable collant à la peau de ces artisans, il était courant dans les villes ottomanes que les bouchers et en particulier les tanneurs possèdent leur propre lieu de culte, à l’écart des autres mosquées.

 

Détruite par la foudre en 1927, la mosquée des Tanneurs fut reconstruite en 1933, puis fermée en 1976 pour servir d’entrepôt. Rouverte en 1990, elle a été alors dotée d’un haut minaret dans sa partie sud-ouest. Les minarets élancés et la couleur blanche distinctive de la mosquée la distinguent de loin.

PYRAMIDE (#PIRAMIDA)

La Pyramide de Tirana n’est probablement pas l’un des points les plus attrayants de la ville, mais cela est en train de changer. Un grand projet de rénovation a débuté et devrait transformer ce bâtiment en l’un des atouts de la ville.

Inauguré en 1988, ce monument en forme de pyramide porte le nom officiel de Centre International Culturel Arbnori (Qendra Ndërkombëtare e Kulturës Arbnori) en hommage au « Mandela des Balkans », Pjetër Arbnori (1935-2006), écrivain et opposant au régime communiste qui fut détenu pendant vingt-huit ans dans la terrible prison de Burrel, dans la région de Mat, dans le centre du pays.

En 1991, à la chute du régime, ce vaste bâtiment de 17 000 mètres carrés, surnommé « le Mausolée d’Enver Hoxha » et plus souvent « la Pyramide », a été transformé en centre culturel et salle de conférence, puis en base logistique pour les ONG accueillant les réfugiés de la guerre du Kosovo en 1999, avant de devenir une boîte de nuit.

Depuis 2001, il est utilisé par la première chaîne de télévision du pays, Top Channel. Les techniciens de la chaîne affirment d’ailleurs qu’une main du dictateur, en partie visible, a été coulée dans le béton d’un des piliers de l’édifice.

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LA GASTRONOMIE DE L’ALBANIE

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RESTAURANT ARTIGANO VILA TIRANA

Artigiano Vila est l’un des restaurants les plus appréciés de Tirana, situé dans une villa charmante au cœur de la ville. Il est réputé pour son ambiance chaleureuse, son décor élégant et son excellente cuisine italienne.
Le restaurant propose une atmosphère accueillante et raffinée, idéale pour un dîner romantique, une réunion entre amis ou un repas en famille. L’intérieur, décoré avec goût, combine des éléments modernes et traditionnels, tandis que la cour extérieure ombragée offre une option agréable pour les repas en plein air.
Le menu d’Artigiano Vila se concentre sur la cuisine italienne, avec des pâtes faites maison, des pizzas cuites au four à bois, des plats de viande et de poisson préparés selon des techniques italiennes traditionnelles, et des desserts faits maison comme le tiramisu et le panna cotta.
Le service est amical et professionnel, avec un personnel attentif et bien informé, prêt à offrir des recommandations et à répondre aux besoins des clients pour garantir une expérience culinaire mémorable.
Artigiano Vila est très populaire parmi les habitants de Tirana ainsi que les touristes. Il reçoit souvent des avis élogieux pour la qualité de sa cuisine, l’ambiance agréable et le service impeccable. Il est conseillé de réserver à l’avance, surtout pendant les périodes de forte affluence, pour s’assurer d’avoir une table.
En résumé, Artigiano Vila est un excellent choix pour ceux qui recherchent une expérience culinaire raffinée à Tirana, offrant une délicieuse cuisine italienne dans un cadre charmant et accueillant.

RESTAURANT ERA BLLOKU TIRANA – ALBANIE

Les abats sont fréquents dans l’alimentation albanaise. Les #fërgëse si #qëmoti, sont des rognons cuits au four en cassolette
Le foie de l’animal est aussi cuisiné de différentes manières, par exemple rissolé avec des oignons (c’est alors plutôt un hors-d’œuvre).
Un restaurant de qualité qui ne désempli pas, (à 22h00 il y avait encore des gens dehors en file d’attente sous une pluie fine), avec un service attentionné et des bons plats
Pour une salade Caesar, une salade saumon avocat, un risotto, une cassolette de rognons, deux bières , deux sodas et une bouteille d’eau : 4436 Leks soit 37.76 €….

LES LOGEMENTS

TIRANA- APPARTMENT A BLLOKU CHEZ HENRI

#TIRANA #ALBANIE #BLLOKU #HENRI

3 nuits 175.42 €, acompte 35.09 € à la réservation

Si l’immeuble semble vétuste, l’appartement est lui flambant neuf avec un équipement de très bonne qualité

Les chambres sont spacieuses, la cuisine très fonctionnelle et nous avons des bureaux pour travailler et une très bonne connexion WIFI

Seul problème et de taille, de grandes difficultés pour garer le Raptor…

Rapport qualité prix : 4.7/5

LES LIENS

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