Touraco à queue barrée Crinifer zonurus – Eastern Plantain-eater

Le Touraco à queue barrée se différencie du Touraco gris (Tauraco piscator) par la couleur blanche de sa queue, ses parties supérieures écailleuses avec moins de stries, et la partie inférieure de son ventre d’une couleur unie sans stries.

Son plumage présente un front, un capuchon, des lores et des joues brun sombre, avec une nuque ornée d’une huppe de longues plumes pointues et hirsutes, mesurant jusqu’à 35 millimètres de long. Ces plumes ont une teinte brun sombre avec des extrémités blanches. Les côtés du cou et la poitrine sont brun foncé avec des stries argentées, tandis que le haut du dos et les couvertures alaires affichent une teinte grise avec des écailles sombres bien visibles. Les rectrices extérieures ont une tache subterminale blanche, tandis que les rectrices centrales sont brun grisâtre, avec les pointes devenant brun sombre. Les pattes jaune verdâtre, le bec puissant et les yeux brun foncé complètent son apparence.

Les Touracos à queue barrée émettent des sons variés, similaires à ceux du Touraco gris mais plus lents et avec une tonalité plus basse.

Ils habitent principalement les savanes ouvertes arborées et les zones cultivées, et sont également présents en périphérie des villes, notamment dans les parcs boisés. Bien qu’ils vivent principalement en dessous de 1500 mètres d’altitude, on peut parfois les trouver jusqu’à 1900 mètres dans certaines régions montagneuses.

Ces oiseaux sont majoritairement sédentaires, mais peuvent effectuer des déplacements locaux pendant la saison sèche pour trouver de la nourriture.

Les Touracos à queue barrée se nourrissent principalement de fruits de figuiers et de parasoliers, et parfois de fleurs dans certaines régions. Ils nichent de mars à mai dans divers pays de leur aire de distribution, construisant des nids avec des brindilles sèches et des morceaux de bois dans les arbres à feuillage dense. La ponte comprend généralement 2 ou 3 œufs couvés par les deux parents pendant environ 27 ou 28 jours.

Cette espèce est considérée comme assez commune sur l’ensemble de son aire de distribution, et n’est pas globalement menacée. Elle est classée comme de préoccupation mineure (LC) par les organismes ornithologiques.