VENISE La cité des Doges -ITALIE
LES LIENS VERS NOS PHOTOS
TRIESTE – LE CHATEAU DE MIRAMARE
BASILICA SANTA MARIA GLORIOSA DEI FRARI
La Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari, communément appelée « les Frari », est la deuxième plus grande église de Venise, après la Basilique dei Santi Giovanni e Paolo. C’est une visite incontournable dans la ville, offrant un contraste saisissant entre son extérieur sobre et son intérieur majestueux.
La basilique des Frari est un exemple remarquable de l’architecture gothique vénitienne et abrite une collection impressionnante de sculptures et d’œuvres d’art. Sa construction s’est étendue sur 100 ans et s’est achevée au milieu du XVe siècle dans un style gothique tardif. Son campanile, haut de 70 mètres, est le deuxième plus haut de Venise après celui de Saint-Marc, et date du XIVe siècle.
À l’intérieur de la basilique, les visiteurs peuvent admirer de nombreuses œuvres d’art remarquables. Parmi elles, la « Madonna di Ca’ Pesaro » de Titien, un chef-d’œuvre de la Renaissance italienne loué pour sa perspective, son dessin parfait et l’expression puissante des personnages. À proximité se trouve le tombeau pyramidal étrange et romantique de Canova, ainsi que le monumental tombeau du Titien.
Le chœur de la basilique, conçu par Pietro Lombardo et Bartolomeo Bon en 1468, est orné de banquettes en bois sculpté et de marqueterie exquise. L’abside centrale abrite le célèbre tableau de l’Assomption du Titien, une œuvre majeure qui marque un tournant dans l’histoire de l’art religieux.
Dans la sacristie de la basilique, les visiteurs peuvent admirer le magnifique Triptyque de Giovanni Bellini, ainsi que d’autres œuvres d’art remarquables, dont la Présentation du doge à la Vierge de Paolo Veneziano.
En plus des œuvres d’art, la basilique abrite les mausolées d’Antonio Canova, sculpteur italien du XVIIIe siècle. Le tombeau de Canova, de forme pyramidale et orné de sculptures, est particulièrement impressionnant.
Enfin, l’ancien monastère franciscain adjacent à l’église abrite deux magnifiques cloîtres de style sansovinien, maintenant utilisés pour abriter les archives.
PALAZZO GRASSI
Le Palazzo Grassi, situé sur la rive gauche du Grand Canal à Venise, a été construit par l’architecte Giorgio Massari entre 1748 et 1766. Récemment rénové de manière minimaliste par l’architecte japonais Tadao Ando, il abrite désormais un musée d’art contemporain inauguré en 2006, faisant partie de la Collection Pinault.
La Collection Pinault, riche de plus de 2 000 œuvres, offre un large panorama de l’art moderne et contemporain. Elle comprend des pièces emblématiques du pop art, de l’arte povera, du minimalisme, de l’abstraction, et bien d’autres mouvements artistiques. L’objectif du Palazzo Grassi est de partager avec le public la connaissance et l’amour de l’art contemporain.
Parmi les artistes les plus célèbres représentés dans la collection, on trouve des noms tels que Mondrian, Picasso, Andy Warhol, Rothko, De Kooning, Jeff Koons, Cindy Sherman, et bien d’autres encore. Ce musée offre ainsi une expérience culturelle immersive et captivante dans le cœur de Venise, mettant en lumière la diversité et la richesse de la création artistique contemporaine.
CAMPO SANTO STEFANO
Campo Santo Stefano est l’une des places les plus vastes et animées de Venise, bordée par de magnifiques palais et par l’église du même nom.
À l’origine, la place était principalement utilisée pour des jeux, des tournois et même des courses de taureaux. Au centre de la place, vous verrez la statue rebaptisée Il Cagalibri (le défécateur de livres), un lieu de rendez-vous prisé pour retrouver ses amis. Son surnom provient du personnage représenté assis sur une pile de volumes reliés, laissant échapper un flux diarrhéique de livres sous les pans de son pardessus.
Sur le côté gauche du Campo Santo Stefano se trouve l’immense entrée du Palazzo Morosini (XVIIe siècle), où Napoléon Bonaparte a été reçu. De l’autre côté, adjacent à l’église San Vitale, se dresse le Palazzo Loredan, siège de l’Institut des Sciences, Lettres et Arts. En face de ce dernier, sur le Campiello Pisani, se trouve le Conservatoire de musique de Venise, qui abrite la baguette utilisée par Richard Wagner lors de sa dernière représentation. On remarque également le palais Barbaro et, caché dans la verdure, le Palazzo Franchetti Cavalli Gussoni et son magnifique jardin.
À chaque extrémité du Campo, on trouve une église : la grande église de Santo Stefano d’un côté, et de l’autre celle de San Vitale, devenue aujourd’hui le centre d’art San Vidal, qui accueille des concerts de musique classique.
SCALA CONTARINI DEL BOVOLO
Le Palazzo Contarini del Bovolo tire son nom du vénitien, signifiant « escargot ». Il doit cette appellation à son remarquable escalier en colimaçon qui, avec ses nombreuses arches, constitue une partie de la façade de ce charmant petit palais construit au XVe siècle. Cet escalier extérieur, avec ses magnifiques balustrades et arcades en pierre blanche et briques, date de 1499 et représente un exemple remarquable de l’architecture de la Renaissance vénitienne.
Au fil de ses cinq siècles d’existence, le palais a eu plusieurs propriétaires et a abrité de nombreux locataires, parfois dans des conditions modestes, dans ses chambres au goût marqué du gothique tardif. À la fin du XVe siècle, Pietro Contarini, descendant de la puissante famille Contarini, a commandé la construction de l’escalier en colimaçon « bizarre et gracieux » qui ajoute une touche distinctive à l’édifice.
La façade principale du palais, donnant sur le Rio di San Luca, conserve presque entièrement son aspect d’origine de style gothique tardif. Depuis plus de cinq siècles, l’escalier offre une vue panoramique magnifique sur les toits de Venise, et même plus, car la terrasse a été utilisée par un astronome allemand pour des observations célestes importantes.
Situé au milieu d’un labyrinthe de ruelles vénitiennes, le Palazzo Contarini del Bovolo n’est pas facile à trouver, mais quelques panneaux jaunes peuvent vous aider à vous orienter. Au deuxième niveau de l’escalier, une loggia abrite une petite collection de peintures et d’objets anciens, accessible moyennant un petit supplément.
EN GONDOLE EN VENISE
Si vous interrogez quelqu’un qui n’a jamais visité Venise sur ce que la ville lui évoque, il est fort probable qu’il mentionne en premier lieu nos gondoles. Et l’histoire des gondoles vénitiennes est aussi riche que celle de Venise, gardiennes des secrets des dames…
Mais les gondoliers ont toujours été également, du moins dans la tradition récente, de véritables guides à travers Venise, connaissant l’histoire de ses palais et de ses ponts… Aujourd’hui, Venise compte 425 gondoliers qui dirigent une gondole ou un sandolo.
Voici les tarifs des Gondoles :
- Horaire de Jour (de 9h à 19h) : Une promenade coûte 80€ pour 30 minutes, avec un supplément de 40€ pour chaque tranche de 20 minutes en excédent.
- Horaire de Nuit (de 19h à 3h) : Une promenade coûte 100€ pour 35 minutes, avec un supplément de 50€ pour chaque tranche de 20 minutes en excédent.
Si vous êtes accompagnés d’un musicien, le tarif de la promenade sera augmenté de 130€ à 140€. Pour un chanteur, le tarif sera augmenté de 95€ à 100€.
LE PALAIS DES DOGES
Le palais des Doges à Venise, chef-d’œuvre de l’art gothique marié à l’art byzantin, mérite une attention particulière.
Ancien siège du gouvernement de la république vénitienne et résidence des Doges, il a été construit entre le XIVe et le XVe siècle. Sa structure est une stratification grandiose d’éléments constructifs et ornementaux, allant des fondations anciennes à la structure du XIVe-XVe siècle, aux inserts remarquables de la Renaissance et aux somptueux signes maniéristes.
Il est composé de trois grands bâtiments qui ont incorporé et unifié les constructions précédentes :
BASILICA SAN MARCO
La basilique Saint-Marc, édifice religieux le plus important de Venise, offre un mélange unique de styles qui témoigne mieux que tout autre édifice européen des traditions de l’Antiquité, avec une forte influence byzantine.
À l’origine, l’édifice devait être un prolongement du Palais des Doges. En 828, Venise obtint la précieuse relique du corps de saint Marc ramené d’Alexandrie, mais aucune église digne de la recevoir n’existait. C’est ainsi que fut construite la première église Saint-Marc, consacrée en 832. Détruite en 976 lors de l’incendie qui ravagea le palais ducal, une seconde église fut édifiée sur ses cendres et consacrée en 978. La basilique que nous admirons aujourd’hui repose sur les fondations du XIe siècle.
L’extérieur.
Construite sur le modèle de l’église des Saints-Apôtres de Byzance, la basilique présente un plan en croix grecque reposant sur une structure où la nef longitudinale arbore des motifs architecturaux de basilique. Cinq coupoles, selon le modèle oriental, surmontent la croix, symbolisant la présence divine.
Au fil des siècles, avec l’essor de Venise, l’édifice fut considérablement remanié. Son apparence actuelle date de la fin du XVe siècle et du début du XVIe, marquée par le sac de Constantinople en 1453 qui inspira une nouvelle décoration à Saint-Marc.
L’organisation de l’espace offre une richesse évocatrice unique, soulignée par les mosaïques dorées qui ornent les vastes espaces de la basilique, créant une ambiance changeante et intense au gré de la lumière.
À l’intérieur, les mosaïques couvrent plus de 8000 mètres carrés de murs, voûtes et coupoles, représentant des histoires de la Bible, des figures allégoriques, des événements de la vie du Christ, de la Vierge Marie, de Saint-Marc et d’autres saints.
Du narthex au maître-autel, les mosaïques offrent des témoignages significatifs de l’histoire de Venise, de sa foi et de ses influences artistiques, de ses débuts gréco-byzantins à son art moderne.
La basilique abrite également des trésors tels que la Pala d’Oro, la porte de la sacristie ornée de panneaux de bronze, le corps de Saint-Marc sous l’autel, et le trésor de Saint-Marc, constitué de chefs-d’œuvre d’orfèvrerie byzantine.
Enfin, le pavement en marbre et en mosaïques du XIIe siècle, alternant figures animales et motifs géométriques, ajoute à la magnificence de ce joyau architectural vénitien.
LA PLACE SAINT MARC
La place Saint-Marc incarne le symbole de Venise, mesurant 180 mètres de long sur 70 mètres de large. Unique « piazza » de Venise, elle se distingue des autres places, appelées « piazzales » ou « campos ».
Au cœur de la ville, elle est entourée de monuments magnifiques : la basilique du Campanile, le musée Correr, le Campanile, la Torre dell’Orologio et le Palais des Doges. La basilique, fusionnant les styles roman et byzantin, offre depuis son sommet un panorama inoubliable sur la ville et l’archipel qui compose la lagune de Venise.
Sur le balcon supérieur de style Renaissance de la Tour de l’Horloge, deux statues de Maures en bronze sonnent les heures. Durant l’Epiphanie et l’Ascension, chaque heure est ponctuée par la procession des Rois Mages guidés par un ange.
Les Colonnes de Saint-Marc et Saint-Théodore, érigées en granite en 1172 à l’entrée de la place sur le Grand Canal, valent également le détour, marquant l’emplacement des exécutions publiques d’autrefois.
Les pigeons et le lion perché sur la colonne sont des incontournables, avant de s’aventurer dans des quartiers plus paisibles.
En raison de sa position au niveau le plus bas de Venise, la place Saint-Marc est souvent la première à être inondée lors des hautes marées. Dans ces cas, des passerelles sont mises en place par les autorités pour permettre le passage des habitants et des touristes. À certaines périodes, la place peut se retrouver sous l’eau, offrant un spectacle unique.
Le soir, avec le retour du beau temps, la place s’anime. Se promener entre les célèbres cafés tout en écoutant des groupes de musique crée une atmosphère incomparable.
CAMPANILE DI SAN MARCO
Construit au XIIe siècle, le campanile de Saint-Marc, culminant à 99 mètres de hauteur, remplissait de multiples fonctions utiles :
- Il servait de phare aux navigateurs, tandis que la statue dorée de l’archange Gabriel perchée au sommet indiquait le sens du vent.
- Au Moyen Âge, il était utilisé pour les peines capitales : les condamnés étaient hissés à mi-hauteur dans des cages pendant plusieurs semaines jusqu’à leur mort.
- À sa base se trouvait un système calculant la marée et prévenant les risques d’inondation.
Cependant, le 14 juillet 1902, à 9h55, le plus haut sommet de Venise s’effondra…
Il a été reconstruit à l’identique avec les matériaux récupérés, bien que seules la plus grande des cinq cloches originales ait survécu. Les débris du campanile, recouverts d’un drap noir, ont été « inhumés » dans la lagune.
Le campanile est le plus haut édifice de la ville, offrant des vues panoramiques sur toute Venise : la Basilique Saint-Marc, la Basilique Santa Maria della Salute, la Basilique San Giorgio Maggiore, et par temps clair, quelques îles voisines comme Murano peuvent être aperçues.
Au sommet, cinq cloches étaient utilisées pour diverses fonctions pendant la République : la « Marangona », la plus grande, sonnait pour signaler le début et la fin de la journée de travail ; le « Malefico », la plus petite, annonçait les condamnations à mort ; la « Nona » sonnait à 9 heures du matin ; la « Trottiera » indiquait aux membres du « Maggior Consiglio » de se rendre à la Chambre du Conseil, tandis que la « Mezza terza » annonçait le début de la séance du Sénat.
ARSENAL
Le terme « arsenal » dérive de l’arabe darsinâ’a, signifiant « maison de fabrication ». En effet, l’Arsenal de Venise fut le principal chantier naval de la ville pendant neuf siècles, à partir de 1104, année où sa construction fut ordonnée par le doge Ordelaffo Falier. Avec les quartiers de San Marco et de Rialto, il constituait l’un des principaux centres d’activité de la cité des Doges, étant à la fois un centre de production et le cœur de la puissance de la Sérénissime.
S’étendant sur 48 hectares de terrain, à la lisière orientale de la ville antique, au cœur du système lagunaire comprenant les îles et la côte, l’Arsenal de Venise est sans aucun doute l’une des zones les plus intéressantes pour le développement durable de toute la région métropolitaine. Outre sa valeur historique et monumentale, il dispose de vastes espaces à l’architecture et au paysage remarquables, ainsi que du charme d’une organisation fonctionnelle intégrée entre terre et eau.
Cet imposant complexe, couvrant un dixième du centre historique de la ville, était une ville dans la ville. Il abritait des chantiers navals, des entrepôts et des ateliers, et influençait la vie des quartiers environnants, ainsi que les commerces et les habitations des « arsenalotti », les charpentiers de marine. Au XVIe siècle, le niveau de spécialisation des ouvriers travaillant à la construction des galères de la flotte vénitienne et des navires marchands était si élevé qu’il existait une sorte de chaîne de montage employant 16 000 ouvriers. Bien protégé par des canaux artificiels et naturels ainsi que par de vastes remparts, l’Arsenal est resté en activité jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il a été utilisé comme abri antiaérien. Aujourd’hui, les espaces autrefois occupés par l’Arsenal sont partagés entre la Marine militaire italienne et la commune de Venise. À partir de 2003, cette dernière a commencé à utiliser les structures qui lui appartiennent pour des expositions temporaires liées à la Biennale d’art et d’architecture.
Le portail d’entrée de l’Arsenal, ressemblant à un grand arc de triomphe enjambant le Rio dell’Arsenale, est considéré comme l’un des premiers exemples d’architecture de la Renaissance. Il est surmonté d’un grand lion, attribué à Bartolomeo Bon et installé en 1571, avec deux Victoires ailées ajoutées après la bataille de Lépante, et entouré de quatre lions en marbre. Aux abords du Rio dell’Arsenale, reliant les darses internes au canal de San Marco, se dressent deux tours datant de 1686. Parmi les sites les plus remarquables de ce complexe figure l’édifice des Corderia della Tana (Tana étant la ville située sur le fleuve Don, appelé à l’époque Tanai, d’où provenaient les cordes). Reconstruit à la fin du XVIe siècle par Antonio Da Ponte, il servait de hangar pour le stockage du chanvre utilisé dans la fabrication des cordages.
BASILICA SANTI GIOVIANNI E PAOLO
La Basilique Santi Giovanni e Paolo est la plus grande église de Venise, précédant la Basilique Santa Maria Gloriosa dei Frari. Son nom se traduit en français par la Basilique des Saints-Jean-et-Paul.
Cette église dominicaine, communément appelée « Zanipolo » par les Vénitiens, est l’une des plus vastes et des plus richement ornées de la Sérénissime. Elle est ouverte les dimanches et jours fériés de 12h à 18h. L’entrée coûte 3,50 €, avec un tarif réduit à 1,5 €.
Sa construction, réalisée par les Dominicains, a duré près d’un siècle pour être finalement consacrée le 12 novembre 1430. Le site a été choisi par le doge Jacopo Tiepolo, qui aurait eu une vision lui indiquant : « Il s’agit du lieu choisi pour mes prêcheurs ».
À l’intérieur vaste de la Basilique Santi Giovanni e Paolo reposent les tombes de 27 doges. Parmi les plus remarquables figurent celles d’Alvise Mocenigo et de Pietro Mocenigo, caractérisées par des sculptures et des dimensions impressionnantes.
Les principales œuvres de la basilique incluent des tableaux de grands artistes tels que Giovanni Bellini, Paul Véronèse et Giovanni Battista Piazzetta.
La place de la Basilique Santi Giovanni e Paolo abrite d’autres points d’intérêt, notamment la Statue du Colleone par Verrocchio et la Scuola Grande di San Marco, un édifice à la façade spectaculaire de style Renaissance qui abrite aujourd’hui un hôpital.
PONTE DI RIALTO
Immortalisé par Shakespeare dans Le Marchand de Venise, le Pont du Rialto est l’un des symboles les plus emblématiques de la cité des Doges.
Sa silhouette distinctive en forme d’accent circonflexe a fait le tour du monde, apparaissant sur presque toutes les publicités touristiques proposant des séjours à Venise.
Outre sa renommée iconique, le Pont du Rialto était autrefois le site du plus grand marché aux légumes et aux poissons de Venise, ainsi que le quartier où les premiers « banquiers » de la ville exerçaient leurs activités. Juste à côté du pont se trouve le Palazzo dei Camerlenghi, abritant les trésoriers de l’État vénitien, les Camerlenghi.
Situé au point le plus étroit du Canal Grande, le Pont du Rialto a été utilisé depuis des siècles par les Vénitiens pour traverser le canal. Autrefois, il était constitué de simples bateaux arrimés les uns aux autres, appelés quartarole, et il suffisait de détacher quelques-unes pour laisser passer les navires.
Au XIIIe siècle, ce pont primitif a été remplacé par un pont-levis en bois. Après plusieurs incendies et reconstructions, Venise a finalement décidé de construire un pont en pierre. Parmi les nombreux projets proposés, c’est celui d’Antonio Da Ponte qui a été retenu, et les travaux ont été achevés en 1591.
Le Pont du Rialto, caractérisé par une seule grande arcade, relie les quartiers de San Marco et de San Polo. Sa beauté réside davantage dans son élégance et sa simplicité que dans ses ornements. Il abrite également des boutiques le long de ses flancs, ajoutant à son charme et à son attrait touristique. De sa terrasse, on peut admirer une vue magnifique sur Venise, peut-être sans pareille au monde.
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