Réhabiliation des villages de pêcheurs du grand sud du Maroc. Une tradition en voie de disparition +
Un grand projet de réhabiliation des villages de pêcheurs est en cours dans le grand sud marocain près de Dakhla.
voici deux exemples de villages de pêcheurs concernés : Modernisation pour le bien des pêcheurs ? disparition d’une pêche traditionnelle ?
Les villages de pêcheurs donnent en effet l’apparence de bidonville, mais ce mode de vie ancestral est défendu par les autochtones et la modernisation aura pour conséquence la disparition d’un certain nombre d’entr’eux
Villages de Pêcheurs : Lamhiriz – Bir Gandouz
Pour rejoindre la Mauritanie depuis Daklha, nous décidons de faire étape à Bir Gandouz. L’idée est d’être au plus près de la frontière afin d’éviter une trop longue attente. Seulement 80 km séaprent Bri Gandouz de la frontière marocco-mauritanienne.

En route, après la visite de la zone humide d’imlili et de la plage de Porto Rico, nous rejoignons notre hôtel, le Barbass
Après nous être installé et restauré rapidement, nous partons à la découverte d’un village de pêcheur ; celui de Lamhiriz. encore un de ces villages de pêcheurs à la destinée malheureuse.
Là aussi un projet de reconstruction a été voté en 2005 et toujours en cours de réalisation
Au détriment malheureusement de la nature sauvage des lieux et de la pêche traditionnelle toujours d’actualité.
Ici les bâteaux sont des centaines amassés sur la plage face à l’océan d’un bleu émeraude. Les bateaux partent plusieurs fois dans la journée en fonction des marées, un tracteur les pousse à l’eau, un par un . Les mouettes se battent sur la plage pour manger les restes de poissons tombés au sol et ramenés par la vague de bateau précédente. Les pêcheurs proposent leurs prises à même le sable dans des petites cagettes en plastique : lotte, abr, daurades, sar, … Ici la variété de poissons est incroyable. Le site est connu pour la qualité et l’abondance de ses ressources halieutiques, notamment le poisson blanc et les crustacés.
Villages de pêcheurs : Lassarga
Vers l’extrémité sud de cette langue de terre entre l’océan et la lagune, une découverte surprenante nous attend : le village de pêcheurs de Lassarga.Il occupe une position pittoresque à la pointe de la presqu’île de Dakhla, situé à environ 11 km au sud de la zone industrielle du port. Nous remercions à ce titre El Mamoune de Daklha Ride Aventures qui nous a indiqué ce spot peu connu
Nous garons nos véhicules près du poste de police : la piste continue mais le risque d’ensablement est important. D’ailleurs c’est le cas de quelques pick-up
Le sable est parsemé de centaines, voire de milliers, de petits bateaux de pêche, tandis que des cabanons entassés témoignent des difficultés et de la rigueur de la vie des habitants de cet endroit.
Ici, les Land Rover sont omniprésentes, équipées de moteurs de barque ou transportant des hommes dans leur plateau arrière. Nous avons lu quelque part que « les produits de la mer représentent la ressource économique la plus cruciale de la ville, étant considérés comme le principal fournisseur sur le marché national, voire sur plusieurs marchés étrangers tels que l’Europe et certains pays d’Asie, avec une production dépassant 40% de l’ensemble des richesses maritimes du royaume ». Cependant, cela s’accompagne de prix élevés et de conditions de vie précaires. Peu de voyageurs osent s’aventurer dans cette région.
Description des projets de réhabilitation des villages de pêcheurs
Il y a lieu de noter que ce site constitue un bi-pôle avec la Commune de Bir-Gandouz. Un bi-pôle qui connaîtra un fort développement dans les prochaines années du fait de la proximité de la frontière mauritanienne (marché de l’Afrique subsaharienne) et des aménagements programmés par l’Agence du Sud et les pouvoirs publics. Il est à rappeler que le programme des villages de pêcheurs, qui a fait l’objet d’une approbation à l’occasion de la tenue, en octobre, du Conseil d’administration de l’Agence du Sud, porte sur l’aménagement de sept sites de pêche situés sur le littoral des provinces du Sud du Royaume.
Il concerne une enveloppe globale de 915 millions de dirhams répartis sur les volets relatifs aux aménagements portuaires, à l’équipement in site et hors site des zones d’habitat et d’activités ainsi que sur la réalisation d’équipements socio-collectifs (écoles, mosquées, centre de santé, etc.) et de noyaux commerciaux nécessaires à l’activité de pêche.
Cette infrastructure comprendra plusieurs ouvrages, notamment une digue principale de 400 m de longueur, une digue secondaire de 125 m, des quais d’accostage d’une longueur de 140 m et un quai flottant pour approvisionner les bateaux en carburant.
Le nouveau port permettra d’améliorer les conditions des pêcheurs implantés au village de pêche à proximité du site de Lamhiriz et développer la flotte de pêche artisanale. Il s’agit aussi d’exploiter une partie du stock C.
Ce projet va également contribuer au développement local de la région. Ce port profitera essentiellement à la pêche artisanale et côtière et pourra accueillir 300 barques et 22 sardiniers.
Des unités de transformation du pélagique et de congélation sont prévues au niveau de chantier vital pour la seconde province de la région de Dakhla-Oued Eddahab, celle d’Aousserd.
VIDEO DE L’ETAPE
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RESTAURANT TALHAMAR
La brise marine nous caresse le visage tandis que nous descendons sur le sable blond, impatients de goûter à la renommée des huîtres de Dakhla. Un employé de la ferme ostréicole nous accueille, couteau à la main, et, devant nous, ouvre avec adresse ces fruits de mer nacrés. La première bouchée nous transporte : la chair délicate, à la fois saline et légèrement sucrée, explose en bouche, accompagnée d’un subtil souffle iodé que seule la rencontre de l’océan et du désert peut offrir. Nous restons là, assis sur nos serviettes, savourant chaque huître en contemplant l’horizon où la mer rejoint le ciel.
Rassasiés et conquis, nous rejoignons ensuite le restaurant Talhamar, installé face à la mer, les tables jetées sur une terrasse en bois qui grince doucement sous nos pas. Le clapotis régulier des vagues rythme notre attente tandis que, sur la carte, défilent toutes les promesses de fraîcheur dont nous rêvions : des huîtres, bien sûr, mais aussi des moules farcies, des calamars aux anneaux tendres, des poissons grillés parfumés aux herbes locales, des langoustes juteuses et même des tajines de poisson mijotés doucement dans leur tajine en terre.
Nous démarrons par quelques moules farcies, dont la chair épicée révèle un savoureux contraste entre le goût du coquillage et la rondeur des épices sahraouies. Puis viennent les calamars, juste saisis à la plancha, dont la texture souple épouse parfaitement le jus de citron et l’huile d’argan qui les nappent. Chaque bouchée nous rappelle la beauté du littoral gagné à pied quelques heures plus tôt.
Quand arrivent les poissons grillés, disposés sur un lit de légumes croquants et arrosés d’un filet d’huile d’olive, nous admirons la générosité des portions : des filets entiers, la peau légèrement carbonisée, la chair blanche et juteuse à l’intérieur. Le prix, un peu plus élevé que pour les coquillages, ne nous surprend pas tant la qualité et la quantité sont au rendez-vous.
Pour clore ce festin, nous partageons une petite langouste de 350 grammes, tendrement grésillant sous nos fourchettes. À 80 MAD, malgré sa taille modeste, elle est d’une succulence inégalée : le jus sucré de la chair se mêle à la fraîcheur du citron vert, évoquant les longues promenades sur la plage au retour du marché aux poissons.
Assis toujours en bord de mer, le regard porté sur la marée montante, nous laissons le ressac bercer nos souvenirs de cette journée. La dégustation chez Talhamar, d’une simplicité désarmante et d’une générosité authentique, restera gravée dans nos mémoires comme l’un des plus beaux instants de notre voyage à Dakhla.
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC
De retour sur la corniche de Dakhla, nous avons été immédiatement séduits par la véranda ouverte sur l’océan du Café Restaurant Terassa. Installés face aux vagues, nous ressentons tout de suite la douceur de vivre de cette escale marocaine : le vent salin dans les cheveux, le cri lointain des goélands et le clapotis rassurant de la mer.
La carte, variée comme nous les aimons, offre à la fois des snacks réconfortants — tacos, pizzas, pâtes, burgers ou pasticcio — et des mets plus traditionnels : tajines fumants, couscous du vendredi et spécialités marocaines. Nous nous réjouissons tous à l’idée de ce déjeuner en famille.
Pour notre part, nous choisissons le poisson grillé, une belle daurade d’une chair délicate, posée sur un lit de légumes croquants et arrosée d’un filet d’huile d’olive locale. Chaque bouchée, légèrement iodée, nous rappelle l’alliance parfaite entre la mer et les jardins potagers du Sahara.
Nadège se laisse tenter par une pizza au thon généreusement garnie, croûte fine et fondante, tandis que Margot savoure des spaghettis aux fruits de mer, baignés dans une sauce blanche onctueuse où crevettes et calamars semblent danser ensemble. Adèle, quant à elle, ne résiste pas à un burger maison, steak charnu, fromage fondant et pain brioché, parfait pour les petits creux. Enzo et Bastien, toujours friands de simplicité, optent pour le tacos du jour, accompagné de frites croustillantes et d’une boisson fraîche, le tout pour 50 MAD, un vrai bon plan pour les jeunes gourmands.
Dans l’ensemble, nous nous régalons et partageons un thé à la menthe XXL, servi dans une théière monumentale qui suscite autant d’étonnement que de plaisir.
Hélas, à l’heure de régler l’addition, nous découvrons que les boissons, pourtant annoncées comme incluses au menu, ont été facturées en supplément. Ce petit manquement n’entame pas notre bonne humeur, mais, sur le principe, nous regrettons que la carte ne soit pas scrupuleusement respectée.
Malgré ce couac, nous quittons le Terassa le cœur léger, bercés par le spectacle de la mer et les souvenirs gourmands de ce repas partagé en famille. L’addition s’élève à 602 MAD pour six, un souvenir un peu amer, mais sans jamais entamer la chaleur de cet endroit si accueillant.
LES LOGEMENTS
RESIDENCE TAMAYA
À notre arrivée à Dakhla, nous franchissons le portail de la résidence Tamaya le cœur léger, heureux de trouver enfin notre pied-à-terre pour les prochains jours. Au terme d’une courte montée de quelques marches, nous découvrons un bel appartement dont chaque détail nous séduit : deux chambres baignées de lumière, un petit coin toilettes dévolu à la praticité et une salle de bains parfaitement agencée. La cuisine, véritable invitation à la cuisine maison, regorge d’ustensiles, d’un grand four, d’un réfrigérateur spacieux et de plaques de cuisson flambant neuves ; nous rêvons déjà de préparer nos poissons fraîchement pêchés ou de concocter un tajine aux légumes du marché.
Une machine à laver nous assure une tranquillité bienvenue, tandis que la terrasse nous tend les bras pour étendre le linge au soleil, bercés par le chant des goélands.
Le salon marocain, confortablement aménagé autour d’une table basse à bonne hauteur, devient immédiatement notre lieu de rassemblement : le soir venu, nous nous y étalons avec un thé à la menthe, échangeant nos impressions sur la journée. Depuis les fenêtres, nous apercevons la vie du quartier : quelques pas suffisent pour rejoindre le marché municipal et ses étals animés, où les épices colorées côtoient les poissons étincelants.
Nous apprécions aussi la sécurité appréciable du lieu : pouvoir garer notre voiture juste devant, sous l’œil attentif du gardien, nous procure une sérénité non négligeable. Pour tout cela, à 55 € la nuit, nous avons trouvé une adresse à la fois accessible et confortable, parfaite pour profiter pleinement de la douceur de vivre dakhlie et préparer nos prochaines aventures.
HOTEL BARBASS
HOTEL BARBASS – à 80 km de la frontière Mauritanienne
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Dakhla et de ses environs
J 557 le SOUK et le MARCHE MUNICIPAL de DAKHLA- MAROC *
J 558 le SAHRAOUI Village et la plage de PK25 DAKHLA- MAROC *
CAFE RESTAURANT TERASSA DAKHLA MAROC *
J 559 VILLAGE DE PECHEUR DE LASSARGA DAKHLA- MAROC *
REPAS SOIR A LA RESIDENCE TAMAYA *
J 561 LA PLAGE DE PORTO RICO DAKHLA- MAROC *
LES LIENS
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