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Le Cap Blanc, et les baies de l’étoile et du lévrier NOUADHIBOU +

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CAP BLANC

Le voyage vers le Cap Blanc, une zone de conservation du phoque moine, réserve des surprises en cours de route. Le GPS nous guide vers une entreprise, alors qu’une nouvelle route goudronnée, mal indiquée, offre un itinéraire contournant le site pour atteindre le Cap Blanc.

Les 7 kilomètres suivants empruntent une piste facile, bien damée et peu ensablée, traversant à plusieurs reprises les rails du chemin de fer du train du désert. Cependant, à noter qu’ici, pas de passage à niveau ni de signal lumineux, soulignant le caractère particulier de la région

À 10 km de Nouadhibou, le cap Blanc offre toutes les facettes de la fusion de la mer et du désert. La zone représente un coin où nous pouvons observer  des falaises pittoresques de sable rouge et il est possible d’y observer les derniers phoques-moine d’Afrique. Ces animaux  restent la plus grande population de l’espèce encore survivante du pays et probablement d’Afrique

La presqu’île sert également d’escale pour les oiseaux migrateurs en provenance d’Europe, de Russie et des régions arctiques, créant un contraste saisissant avec le bleu du ciel et de la mer. Un véritable spectacle naturel qui offre une expérience unique.

Arrivée sur place, l’espace est gardé, avec un coût d’entrée de 200 MRU par personne. La visite du musée met en lumière la conservation du phoque moine.

Après la visite du musée, nous nous promenons le long de la falaise afin d’observer les bateaux de pêcheurs et les oiseaux migrateurs. Puis, nous descendons sur la plage pour poursuivre notre observation de

pélicans blancs sur l’eau, guettant leurs proies : Les Pélicans blancs attrapent les poissons dans la poche de leur grand bec pendant que leurs proies nagent en surface. Ils se nourrissent principalement de poissons.

des mouettes et goélands ramenant les poissons sur le sable,

des tournepierres affairés à remuer le sable, à la recherche de nourriture le long du rivage, picorant des invertébrés marins dans la vase ou le sable.

des courlis, au bec long, fin et recourbé vers le bas, qui trouvent leur nourriture dans la vase ou la terre très molle, où ils cherchent des vers et d’autres invertébrés avec leurs longs becs. Ils peuvent également se nourrir de crabes et d’animaux similaires.

des hérons cendrés pavanant au bord de l’eau,

Des barges à queues noires qui se nourrissent principalement d’invertébrés, en particulier d’annélides. Son alimentation varie selon son âge et les milieux qu’elle occupe, allant des prairies aux vasières d’estuaires.

et une myriade de sternes, leurs becs rouges tournés dans la même direction, semblant guetter au loin. Planant dans le ciel, quelques vautours africains scrutent leur prochain repas.

Nous sommes étonnés de voir également une quantité impressionnante d’anax porte-selle au creux des cavités. les mâles arborent une tache bleu azuré sur le 2e segment abdominal, dont la forme rappelle celle d’une selle de cheval.

LA BAIE DE L’ETOILE

Dans la lumière rasante du couchant, la baie de l’Étoile s’étend devant nous comme un tableau vivant. Nos pas s’enfoncent dans le sable fin et frais ; l’air salin fait trembler au loin les dunes ocres qui couronnent l’horizon. Les vagues légères viennent lécher les courbes douces des plages, mêlant leur écume au chant des goélands. D’après nos notes, cette baie isolée se trouve à 14 km au nord de Nouadhibou, sur la façade ouest de la baie du Lévrier, dans l’ombre ambrée du Cap Blancodyssea.eu. À cet instant, seules la lumière déclinante et l’appel lointain d’un pêcheur solitaire rythment notre arrivée.

Au petit matin suivant, le soleil dévoile toute la variété du paysage. À nos pieds alternent des rives de sable blond et des plages de galets ronds, polis par les marées. Des zones humides s’étendent ici ou là, miroirs d’eau stagnante où s’agitent hérons et flamants des prés. Par endroits, la grève laisse place à de minces falaises rocheuses, brutes et dressées comme de vénérables sentinelles. Ces décors diversifiés – dunes, galets roulés, marais salants et chaos de roches – confirment ce que nous avions lu sur place : la baie présente une « alternance de plages de sable ou de galets, de zones humides et de côtes rocheuses »odyssea.eu. Chaque pas nous révèle un autre tableau, un autre parfum d’air iodé mêlé d’embruns, et l’âme de cet endroit s’inscrit dans la douceur des formes naturelles.

Le calme qui nous entoure est chargé d’une mémoire discrète. Des cabanons aux toits bleutés, groupés par quatre sur la presqu’île, émergent çà et là derrière les tamaris. Ces baraques de bois, vestiges du temps colonial, furent érigées avec l’arrivée de la Société des Mines de Fer (MIFERMA) dans les années 1960. On nous raconte que les ingénieurs et techniciens français venaient déjà ici pêcher le tarpon au crépuscule, transformant ces lieux en villégiature d’antanodyssea.eu. « Les cabanons sont les anciennes résidences secondaires des expatriés français », explique un guide, et l’histoire se lit encore dans leurs volets peints : ils symbolisent le tourisme de proximité initié par la MIFERMA, et « la baie de l’Étoile jouit d’une longue tradition de pêche sportive » pratiquée par les Français qui formaient alors l’essentiel de la main-d’œuvre localeodyssea.euodyssea.eu.

Aujourd’hui, ces quatre cabanons continuent d’abriter la plupart des hébergements du site. Sur la colline qui domine la baie, nous découvrons six petits lodges rustiques, cachés sous les palmes des dattiers sauvages. Ils sont disséminés dans les anciens cabanons : trois au cabanon 3, deux au cabanon 2 et un réparti dans les cabanons 1 et 4 (si l’on en croit les statistiques locales)odyssea.eu. L’un d’eux nous accueille le temps d’un déjeuner : on y sert du poisson grillé sur une plancha fumante. Assis sur la terrasse, nous goûtons la sérénité du lieu – seuls nos rires discrets et le clapotis de l’eau brisent la quiétude. Les murs décrépis et les toits de tôle ondulée des cabanons nous racontent leur lent retour à l’abandon, mais au petit matin, la baie retrouve ses visiteurs ; elle s’anime doucement grâce à ces quelques havres simples.

La baie de l’Étoile est un paradis pour les amoureux de sports nautiques. Dès le lever du vent, des voiles colorées apparaissent à l’horizon : planches à voile, kitesurf, mais aussi stand-up paddle et kayak. Nous avons appris qu’on pouvait s’y promener en toute quiétude aux heures d’étale, ou au contraire dévaler la lagune à vive allure quand le vent souffle fort. Un blogueur local note avec malice que « si vous avez une canne à pêche, il y a de quoi faire ! Si vous avez un paddle ou du kite… selon les jours la lagune peut être un lac, ou se déchaîner

Alors que le soleil décline vers l’ouest, un mystère se révèle à nous. En longeant un vieux muret, nos regards s’attardent sur une surprenante composition osseuse alignée face à l’océan. C’est un squelette de baleine gigantesque, reconstitué et dressé sur le sable – une découverte inattendue qui suspend le temps. L’ossature blanche et puissante d’un cétacé squelettique découpe ses arêtes contre le ciel, près des cabanons abandonnés. Ce spécimen, semble-t-il un ancien échouage restauré sur place, nous coupe le souffle : nous marchons autour de chaque vertèbre immense, ébahis par l’ampleur du géant marin. (Un voyageur de passage nous avait prévenus – « uns erwartet ein Walskelett » – un squelette de baleine nous attend Sous la lueur des dernières lueurs du jour, nous déchiffrons ces os immenses comme les pages palpitantes d’un journal oublié : la baie a ses secrets, et celui-ci a probablement été patiemment recomposé par des mains locales fascinées par ce monstre doux.

Plus tard, assis autour d’un dernier thé sous la tente, nous laissons nos sens revivre chaque instant. Le vent du large nous berce de ses murmures et la mer étale ses dernières vagues argentées. Entre les cabanons silencieux et le squelette vénérable, la baie de l’Étoile s’éteint peu à peu, comme un livre ancien que l’on referme avec respect. Nous repartons, le cœur plein des images et des bruits de ce lieu intemporel, promettant de revenir où « le nord finit » et où l’eau, le vent et la mémoire des hommes se mêlent en poème

LA BAIE DU LEVRIER.

Nous roulons sur la piste poussiéreuse qui longe l’Atlantique, l’horizon éthéré cerné par des dunes blondes et par l’immense étendue bleue de la baie du Lévrier. À mesure que nous approchons, la vaste baie (également appelée Dakhlet-Nouadhibou) se révèle sous un ciel d’azur limpide. Au nord-ouest de la Mauritanie, près de la frontière du Sahara occidental, cet écrin d’eau calme s’offre à nous. L’air est vif et salin : nous sentons la brise marine mêlée à l’odeur des roches chauffées par le soleil. Les talonnages de gravier sous nos roues semblent cadencer notre émerveillement tandis que la côte se précise.

Devant nous, la Baie du Lévrier sépare naturellement le promontoire rocheux du Cap Blanc (ou Ras Nouadhibou) de la côte continentale. À gauche, la presqu’île longiligne de Cap Blanc s’avance dans l’océan, sa silhouette claire contrastant avec les eaux tièdes de la baie. À droite, le rivage plat déroule ses dunes et ses plages désertes. Les eaux de la baie, d’un bleu profond et presque immobile, sont si paisibles qu’elles semblent un lac marin, abritant le port de Nouadhibou. En nous approchant, nous apercevons au loin les mâts rouillés des vieux cargos échoués, vestiges fantomatiques du cimetière de bateaux de Nouadhibou. L’ancienne cité portuaire, connue jadis sous le nom de Port-Étienne, apparaît étendue au fond de la baie, dominée par ses quais silencieux et ses entrepôts désertés.

Nous entrons maintenant dans la région administrative de Dakhlet-Nouadhibou, dont le nom même signifie « baie » en arabe hassanya. Cette zone protégée nous rappelle sa vocation naturelle : un refuge unique pour la faune marine et pour les hommes de l’océan. Des panneaux signalent la présence d’une aire protégée, et nous distinguons au loin quelques oiseaux marins en vol stationnaire, éperviers et sternes, attirés par les eaux poissonneuses. Autrefois, la baie du Lévrier a été le cœur même de la pêche mauritanienne traditionnelle : cormorans dressés sur les jetées de Nouadhibou, hameçons artisanaux descendant du matin jusqu’au soir dans les flots tranquilles. Nos guides nous racontent comment, à chaque aube, les familles de pêcheurs campaient sur les rivages, vivant au rythme des marées et des chants des pêcheurs.

Aujourd’hui, la baie du Lévrier reste un lieu de pêche, mais pour le loisir cette fois. Nous observons au crépuscule quelques silhouettes au bord de l’eau, canne à pêche à la main : ce sont des amateurs de surf-casting, venus défier les vagues discrètement remontées de l’Atlantique. Cette forme de pêche sportive – lancer de lignes depuis la plage – attire un nouveau genre d’aventuriers. Ils se tiennent immobiles face à l’océan, concentrés, rodés à sentir la moindre secousse au bout de leur ligne. Sous nos yeux, les cannes se cambre parfois d’un soubresaut vif, signe que la baie généreuse a encore pris un petit trafic de nuit. Dans la lumière dorée du soir, nous entendons le bruit discret de l’hameçon qui mord et le flot régulier des vagues, comme une mélodie rythmant cette scène paisible.

Dans cette ambiance tamisée, nous laissons voguer nos pensées sur les eaux calmes du Lévrier. Lieu de rencontre entre désert et océan, la baie mêle en silence Histoire, nature et loisirs. Tandis que nous savourons ce moment, la brise nous conte l’héritage des pêcheurs d’antan et le crépitement lointain de la vie portuaire. Peu à peu, les ombres s’étirent sur la mer immobile, baignée de pourpre. Et c’est ainsi que nous voilà arrivés, après des heures sur la piste, au cœur de Nouadhibou, gardienne silencieuse de la baie du Lévrier, où passé et présent glissent ensemble sur les flots endormis.

VIDEO DE L’ETAPE

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LA GASTRONOMIE MAURITANIENNE

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RESTAURANT CASANOVA NOUADHIBOU

Le test du restaurant Casanova à Nouadhibou semble prometteur. La belle devanture et la variété de la carte, qui propose des snacks mais aussi le célèbre poisson Thiof, attirent l’attention. Déguster le thiof est une expérience culinaire appréciée dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, et il est intéressant de constater que ce poisson est également très prisé en Mauritanie.

Le thiof, également appelé mérou, est vanté pour sa chair savoureuse et sa texture ferme. La manière dont il est préparé, ici grillé et accompagné de frites, de légumes et d’une sauce à base d’oignons et d’épices, semble délicieuse. La présence d’un chef cuisinier prêt à conseiller sur le choix des plats ajoute une touche personnalisée à l’expérience culinaire.

L’aspect commercial et sympathique du service est également un point positif, et l’offre d’un thé mauritanien en complément est une attention appréciée. De plus, des prix très corrects, comme indiqué (1560 MRU pour 6 personnes), ajoutent une dimension économique favorable à cette expérience culinaire.

En résumé, le restaurant Casanova offre une combinaison attrayante de bonnes saveurs, d’un service attentionné et d’une ambiance conviviale, ce qui en fait un lieu à considérer pour ceux qui souhaitent explorer la scène culinaire de Nouadhibou !

 

REPAS CHEZ LES IMRAGUENS

Nous rencontrons les Imraguens sur les côtes arides du nord-ouest de la Mauritanie. Ce peuple de pêcheurs survit grâce à l’aide des dauphins qui repoussent les poissons dans leurs nasses. Les Imraguens sont les seuls à avoir l’autorisation de pêcher dans le Parc National du Banc d’Arguin. L’une de leur préparation – la poutargue -, à base d’oeufs de mulets fumés, est un met rare, très recherché par les gourmets européens.
Près de la côte, et de Nouakchott, le poisson jusqu’à il y a peu abhorré par les populations nomades commence à avoir du succès sous l’influence de la cuisine sénégalaise, et se retrouve sous forme de tiéboudienne (riz au poisson) ou de tiebousauce (riz en sauce de poisson).
Le Thiof est un poisson (Epinephelus aeneus ou mérou bronzé).
Déguster le thiof est une expérience culinaire appréciée dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, notamment au Sénégal, mais aussi en Mauritanie où ce poisson est très prisé. Le thiof, également appelé mérou, est un poisson à la chair savoureuse et à la texture ferme.

 

LES LOGEMENTS

NOUADHIBOU GUESTHOUSE

Située au sud de l’aéroport, dans un quartier calme mais bien centralisé, NOUADHIBOU GUESTHOUSE est une excellente adresse pour séjourner à Nouadhibou, que l’on voyage seul, en couple ou en famille avec enfants.

Cette résidence hôtelière offre tout le confort nécessaire pour un séjour serein. Les chambres sont spacieuses, bien aménagées, avec lits très confortables. Certaines disposent même d’une terrasse privative et d’une petite cuisinière, idéale pour plus d’autonomie.

L’accueil est un vrai point fort. Ricardo et Peter veillent avec gentillesse et attention au bien-être de leurs invités. À l’arrivée, un délicieux jus de bissap vous est offert. Le petit déjeuner, inclus, est très copieux et savoureux.

Un excellent rapport qualité-prix : 30 € la nuit, pour un hébergement agréable, propre et chaleureux dans la capitale économique de la Mauritanie.

CAMPEMENT CHEZ LES IMRAGUENS

Notre périple débute par une traversée saisissante en direction du campement, niché entre dunes et lagunes, au cœur du territoire des Imraguens, ces pêcheurs légendaires du Banc d’Arguin. L’arrivée se fait dans une atmosphère hors du temps, où le confort cède le pas à l’authenticité.

Le campement nous accueille dans une rusticité totale : douches glacées, matelas rudimentaires posés à même le sol, et une aire commune pour les repas, simple, presque négligée, mais vivante et sincère. Rien n’est fait pour séduire le touriste en quête de luxe ; ici, on vit au rythme de la mer et du vent.

Autour de la table commune, l’accueil se fait chaleureux. On nous sert un délicieux riz au poisson, parfumé, généreux. C’est le plat emblématique du Banc d’Arguin, où le poisson — souvent mulet, dorade ou mérou — est le roi incontesté de l’assiette. Point de viande, ni volaille : ici, tout vient de l’océan, transmis avec fierté par les pêcheurs Imraguens, qui perpétuent des techniques ancestrales de pêche durable.

Assis en cercle, nous partageons ce moment en silence, portés par la simplicité du lieu, le goût de l’instant, et la force tranquille de ces hommes et femmes qui vivent en harmonie avec un environnement aussi rude qu’époustouflant.

CONDITIONS D’ENTREE DANS LE PAYS

La Mauritanie Entrée Séjour

LES LIENS

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