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Cape Coast le « Cabo Corso » Golden Coast Ghana

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Notre voyage le long du littoral ghanéen nous conduit de Busua à Cape Coast, avec une halte captivante à Shama. En quittant Busua, célèbre pour ses plages idylliques et son ambiance détendue, nous nous dirigeons vers l’est, suivant la côte pittoresque.

Le trajet nous mène à travers des villages côtiers, où l’on aperçoit des pêcheurs tirant leurs filets et des marchés animés regorgeant de fruits de mer frais, de légumes colorés et de produits artisanaux. Chaque arrêt est une opportunité de plonger dans la vie quotidienne des habitants et de goûter aux spécialités locales.

Notre première halte est Shama, un village côtier avec une histoire riche et une atmosphère charmante. Shama est connue pour son fort, le Fort San Sebastian, qui surplombe l’océan Atlantique. Construit par les Portugais au XVIe siècle, ce fort offre une vue imprenable sur la mer et les environs. En nous promenant autour du fort, nous ressentons le poids de l’histoire et imaginons les nombreux récits que ces vieilles pierres pourraient raconter.

ITINERAIRE

SHAMA & LE FORT SAN SEBASTIAN

En arrivant, nous avons été impressionnés par l’architecture massive du fort. Ses épais murs de pierre, usés par le temps mais toujours puissants, témoignent d’une conception militaire conçue pour résister aux attaques. Perché sur une colline, le Fort San Sebastian offre une vue spectaculaire sur l’océan. On imagine les gardes postés là, scrutant l’horizon pour repérer les navires approchant. Les bastions et les canons dirigés vers la mer renforcent l’atmosphère de puissance brute qui émane de l’endroit.Cette position stratégique, à la fois impressionnante et menaçante, renforce l’atmosphère de puissance brute qui émane de l’endroit.

Le fort, perché sur une colline surplombant l’océan Atlantique, est une structure imposante et chargée d’histoire.

Construit en 1526 par les Portugais, il est l’un des plus anciens forts coloniaux de la région. À l’origine, il servait de poste pour le commerce de l’or et de l’ivoire, des ressources qui attiraient les Européens dans cette partie de l’Afrique.

Le fort a une histoire complexe. En 1642, les Néerlandais s’en sont emparés, consolidant leur domination sur le commerce dans cette zone. Mais avec leur arrivée, son rôle s’est élargi. Comme beaucoup de forts le long de la côte, San Sebastian est devenu un lieu sombre, où des hommes, des femmes et des enfants captifs étaient enfermés dans des donjons étroits et insalubres avant d’être embarqués sur des navires négriers. Ces murs résonnent encore de récits de souffrance et d’injustice, et chaque recoin semble chargé d’une mémoire poignante.

Avec le déclin de la traite négrière et l’évolution des activités coloniales, le fort a perdu peu à peu son importance. En 1872, il a été transféré aux Britanniques, après que les Néerlandais aient cédé leurs possessions dans la région. Aujourd’hui, il est un lieu de mémoire, un rappel des tragédies du passé et des luttes pour surmonter ces chapitres sombres de l’histoire.

L’histoire du fort est complexe et marquée par des changements de pouvoir successifs. En 1642, les Néerlandais s’en sont emparés, consolidant leur domination sur le commerce dans cette zone. Sous leur contrôle, le rôle du fort s’est élargi pour inclure des activités bien plus sombres. Comme beaucoup de forts le long de la côte, San Sebastian est devenu un lieu où des hommes, des femmes et des enfants captifs étaient enfermés dans des donjons étroits et insalubres avant d’être embarqués sur des navires négriers. Ces murs résonnent encore de récits de souffrance et d’injustice, et chaque recoin semble chargé d’une mémoire poignante.

À notre arrivée, nous sommes accueillis par un jeune gardien, dont l’enthousiasme et les connaissances précises sur l’histoire de la région captent immédiatement notre attention. « Bienvenue au Fort San Sebastian, » commence-t-il avec assurance, avant de nous entraîner dans une visite riche en détails et en émotions. Passionné par l’histoire de sa ville et de son pays, il parle avec une intensité qui rend chaque anecdote vivante.

« Ce fort, » explique-t-il en pointant les bastions, « n’était pas seulement un poste commercial. Il est devenu un témoin de l’une des périodes les plus sombres de notre histoire. » Il décrit les échanges qui s’y déroulaient autrefois : de l’or et de l’ivoire, mais aussi des vies humaines. Son récit est entrecoupé d’histoires personnelles qu’il a entendues de ses aînés, ce qui donne à la visite une profondeur unique.

À l’intérieur, nous avons parcouru une série de cours, de cellules et de salles de garde, chacune retraçant une partie de l’histoire de ce lieu. Nous avons été particulièrement marqués par les donjons sombres où l’air est lourd de mémoire. Ces geôles étouffantes ont vu des vies brisées, et il est impossible de ne pas ressentir le poids de ces tragédies. Les guides locaux, passionnés et bien informés, nous ont partagé des récits poignants sur cette sombre période de l’histoire ghanéenne, évoquant le rôle essentiel mais tragique du fort dans le commerce transatlantique des esclaves.

Le jeune gardien nous montre les cellules étroites où des captifs attendaient leur sort dans des conditions effroyables. Il s’arrête devant la tristement célèbre « Porte sans retour » et nous demande d’imaginer ce que ces hommes et femmes ont dû ressentir en franchissant ce seuil. « Regardez l’océan, » dit-il en désignant l’étendue bleue. « Pour eux, c’était l’inconnu, un voyage sans retour. Mais cet endroit n’est pas seulement une mémoire de douleur. C’est aussi un rappel de notre résilience. » Au loin, sur un petit îlot nous apercevons une croix plantée. C’est à proximité, actuellement sous les eaux que les esclaves sortaient du tunnel our etre embarqué vers le Nouveau Monde. Lorsque les bâteaux étaient pleines, ceux qui n’ont pu monter étaient abandonnés dans ce tunnel, pour la mort, car ils n’avaient aucune possibilité de revenir au fort

Son discours est empreint d’une fierté palpable pour le patrimoine de sa région. Il nous explique également l’importance de préserver ces lieux pour que les générations futures comprennent leur histoire. « Chaque pierre ici raconte une histoire. Et c’est à nous, les jeunes, de transmettre ces récits pour que rien ne soit oublié, » conclut-il avec un sourire déterminé.

Depuis les tours d’observation, la vue panoramique sur l’océan est saisissante. Cette mer, qui semble paisible aujourd’hui, représentait autrefois une route vers l’inconnu pour tant de personnes arrachées à leur terre natale. Les expositions que nous avons découvertes dans le fort ajoutaient encore plus de profondeur à notre compréhension de ce lieu.

Cette rencontre avec le gardien transforme notre visite en une expérience immersive et éducative, ajoutant une dimension humaine à notre exploration du fort. Après la visite, nous échangeons avec lui sur la vie à Shama, ses projets pour développer le tourisme local et ses efforts pour sensibiliser les visiteurs à l’importance de ce site historique.

En quittant le fort, l’impact de son récit résonne encore en nous. La profondeur de sa connaissance et sa passion nous laissent une impression durable, faisant de notre passage à Shama un moment inoubliable où histoire, émotion et espoir s’entrelacent harmonieusement.

En sortant du fort, nous avons exploré Shama, une petite communauté dynamique où les habitants nous ont chaleureusement accueillis. Nous avons flâné dans les rues et visité le marché local, animé et coloré. Les étals débordaient de poissons frais, de légumes et de produits artisanaux. Les senteurs des épices locales se mêlaient à l’air marin, offrant une immersion sensorielle dans la culture ghanéenne.

Notre matinée s’est terminée par une promenade le long des plages de sable doré qui entourent Shama.

Nous avons découvert que cette région regorgeait d’une richesse insoupçonnée. Depuis des siècles, ses terres et ses rivières étaient exploitées pour l’or. Le fleuve Pra, qui traverse cette région et se jette majestueusement dans l’océan Atlantique, jouait un rôle central dans cette activité. Nous avons appris que bien avant l’arrivée des Européens, les habitants extrayaient déjà l’or de manière traditionnelle, en lavant le gravier des rivières pour récupérer les pépites brillantes. Cet or servait de monnaie d’échange dans les grands réseaux commerciaux traversant l’Afrique de l’Ouest.

Quand les Portugais sont arrivés, attirés par ces ressources, la région a vu son histoire changer. Avec le temps, les Néerlandais et les Britanniques ont pris le relais, chacun cherchant à contrôler cette richesse. Le Fort San Sebastian, que nous avions déjà exploré, servait justement à protéger les routes commerciales où transitait l’or extrait des terres environnantes. À chaque coin du fort, on sentait encore le poids de cette histoire économique et coloniale.

Ce qui nous a marqués, c’est l’embouchure du fleuve Pra. C’est ici que l’eau douce du fleuve rencontre les vagues puissantes de l’Atlantique, créant une harmonie unique entre calme et mouvement. Les pêcheurs locaux nous ont raconté que cette embouchure était depuis toujours un lieu vital pour eux. Non seulement ils y pêchent, mais c’était aussi un point de départ pour transporter les marchandises, y compris l’or, vers les navires qui attendaient au large.

En observant ce paysage, nous ne pouvions pas nous empêcher de penser aux générations qui ont travaillé ici, extrayant l’or, naviguant sur le fleuve ou scrutant l’horizon pour voir arriver des navires étrangers. Aujourd’hui, bien que l’extraction de l’or ait perdu de son importance à Shama, l’histoire est toujours palpable, comme si le fleuve et l’océan chuchotaient encore les récits d’un passé chargé de promesses et de défis.

Le Fort San Sebastian est bien plus qu’un simple monument historique. C’est un lieu de réflexion sur l’histoire, chargé de souvenirs et d’émotions, mais c’est aussi un symbole de résilience et d’histoire partagée. Pour toute personne souhaitant comprendre l’histoire du Ghana, un passage par ce fort est incontournable. Avec un tarif d’entrée abordable de 50 Cédis par personne (40 pour les étudiants) et des horaires d’ouverture pratiques de 9h à 16h30 tous les jours, c’est une étape essentielle pour quiconque explore la côte ouest du Ghana.

CAPE COAST

ITINERAIRE

Nous débutons notre exploration de Cape Coast par un arrêt sur Beulah Road, où l’activité des pêcheurs est fascinante. Rythmés par des chants entraînants, ils tirent les filets, une scène vivante et authentique face à l’océan. Nous poursuivons vers les rues animées près du Fort Victoria, où l’atmosphère mêle effervescence et charme d’antan, avec des bâtiments coloniaux marqués par le temps.

Nous garons ensuite notre véhicule près de la Westley Methodist Cathedral, un monument majestueux au style néo-gothique. Ses murs blancs éclatants et sa flèche visible de loin en font un repère imposant. De là, nous descendons à pied vers le fort de Cape Coast, impressionnant témoignage de l’histoire tragique de la traite négrière. En déambulant dans ses couloirs sombres et ses cours, nous ressentons toute la solennité de ce lieu chargé de mémoire.

Après la visite, sous une chaleur accablante, nous faisons une pause bien méritée au Castle Beach Restaurant. Avec sa vue magnifique sur l’océan et le fort, cet endroit offre un moment de détente parfait, accompagné d’un rafraîchissement bienvenu.

Avant de déjeuner, nous explorons le quartier des pêcheurs, situé de l’autre côté du fort, à proximité de la tristement célèbre porte du non-retour. Ici, le contraste est saisissant : une vie locale vibrante et dynamique se déroule dans l’ombre d’un passé lourd et poignant, rendant cette visite inoubliable.

LE CHATEAU DE CAPE COAST

En arrivant au château de Cape Coast, nous sommes saisis par son ampleur impressionnante. Ce monument, l’un des 30 édifices militaires historiques de la côte ghanéenne, fait partie intégrante de l’histoire du pays et du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’inscrit dans un réseau de forts côtiers, dont le premier, Saint-Georges à Elmina, fut construit en 1482 par les Portugais, à 12 kilomètres d’ici.

Le nom Cape Coast dérive du portugais « Cabo Corso », qui signifie « cap court ». Les premières descriptions européennes évoquent la colonie africaine et son marché florissant, situés légèrement en retrait de la côte, à l’extrémité orientale du royaume de Fetu. Cette région, s’étendant jusqu’à Elmina, entretenait d’intenses relations commerciales avec les Portugais. Les Hollandais, après avoir évincé les Portugais d’Elmina en 1637, prirent également part au commerce local. En 1612, ils érigèrent leur premier fort à Moree, à 8 kilomètres à l’est de Cape Coast.

En 1650, le roi de Fetu permit à un capitaine anglais nommé Cripse de construire sur le promontoire rocheux de Cape Coast. La même année, Henry Caerlof, un Suisse anciennement employé par la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, obtint le même terrain sous pavillon suédois. En 1654, il érigea une cabane en bois, marquant le début de l’histoire du château, qui devint par la suite une imposante forteresse.

À travers les siècles, le château fut successivement un centre de commerce, une forteresse stratégique, puis un lieu tristement célèbre dans l’histoire de la traite négrière transatlantique. Les captifs étaient entassés dans des cellules sombres et humides avant d’être embarqués à travers la Porte du Non-Retour, symbole poignant de leur départ vers une vie d’esclavage.

Aujourd’hui, le château abrite un musée où l’on peut voir des artefacts tels que des chaînes, des menottes et des fouets. Ces objets rappellent la cruauté du système esclavagiste. L’histoire est mise en lumière par les guides qui relatent les récits de ces événements tragiques, permettant de mieux comprendre la complexité de cette époque.

Avec ses murs massifs, son architecture fonctionnelle et son musée émouvant, le château de Cape Coast attire des milliers de visiteurs chaque année, dont de nombreuses personnalités marquantes comme Barack Obama. Les droits d’entrée modestes rendent cette visite accessible à tous (50 cedis par adultes et 40 cedis par étudiant) , offrant une réflexion poignante sur un passé difficile à oublier, mais essentiel à commémorer.

La visite débute par le donjon où étaient parqués les esclaves, plusieurs centaines entassés les uns sur les autres, avec peu de lumière et de quoi manger et boire (unqiuement pour la survie) une fois par jour. Les besoins naturels à même le sol ont crée une couche de plusisuers centimètres qui reste encore aujorud’hui visible dans un espace qui n’a pas été restauré. Dans les cellules des esclaves, où l’air lourd et l’obscurité plongent les visiteurs dans une atmosphère glaçante, la plupart des prisonniers y mourraient en l’absence totale de lumière et de vivres. Les corps étaient ensuite montrés aux autres avant d’être jetés à la mer.. Ces salles témoignent des conditions inhumaines dans lesquelles étaient détenus les captifs, entassés sans lumière ni ventilation. À l’opposé, les appartements du gouverneur offrent une vue panoramique sur l’océan, un contraste troublant entre l’opulence des colons et la misère des esclaves.

Le musée du château de Cape Coast abrite des objets symboliques tels que des chaînes, des menottes et des fouets, illustrant la douleur des captifs arrachés à leurs terres et envoyés au-delà de la Porte du Non-Retour. Ce passage, qui donne sur l’océan, représente un seuil vers une vie d’esclavage. À l’opposé, une plaque marquée « Door of Return » a été ajoutée lors d’une commémoration internationale. Des descendants d’esclaves américains ont ramené les restes de leurs ancêtres pour symboliser un retour émouvant à leurs racines.

Une plaque dans le musée honore la visite de Barack Obama et de sa famille, un moment historique qui a souligné l’importance du site comme lieu de mémoire. Les guides expérimentés, parlant principalement anglais, accompagnent les visiteurs à travers l’histoire complexe et émotive du lieu, rendant la visite encore plus marquante.

En sortant, nous sommes frappés par la puissance émotionnelle de cette visite. Ce lieu nous invite à réfléchir non seulement à l’histoire de la traite négrière, mais aussi à l’importance de la mémoire collective et à l’engagement envers un avenir empreint de justice et de respect des droits humains.

PORT DE PECHE

Le port de Cape Coast, niché sur la côte sud du Ghana, incarne une histoire riche et complexe. Autrefois un carrefour pour le commerce de l’or et de l’ivoire, il est tristement devenu un maillon clé de la traite négrière transatlantique. Ce lieu reliait les richesses et les ressources de l’intérieur des terres aux marchés européens, illustrant à la fois la prospérité de la région et les tragédies du colonialisme.

En explorant le port aujourd’hui, nous sommes frappés par la vitalité de ce lieu qui a su se réinventer. Principalement dédié à la pêche artisanale, il déborde d’énergie avec ses pirogues magnifiquement peintes qui s’étendent le long du rivage. Ces embarcations, souvent décorées de motifs religieux ou culturels, symbolisent l’héritage spirituel et artistique des communautés locales. Leur fabrication, transmise de génération en génération, reflète un savoir-faire ancestral toujours vivant.

En arpentant le marché adjacent, nous sommes captivés par la frénésie qui s’y déroule. Les cris des négociations et l’odeur du poisson fraîchement pêché remplissent l’air. Les femmes, au cœur de cette activité, trient et préparent les produits avec une agilité fascinante, tandis que les enfants jouent autour des étals colorés. Ici, nous voyons un écosystème social et économique qui prospère grâce à la résilience et à la solidarité de ses habitants.

Ce port est bien plus qu’un site historique ou un simple point de commerce; c’est un lieu où se mêlent mémoire et renouveau. Les vues imprenables sur l’océan Atlantique, combinées à l’effervescence des activités quotidiennes, nous offrent une immersion authentique dans la culture ghanéenne. En quittant cet endroit, nous avons le sentiment d’avoir touché du doigt un pan essentiel de la vie locale, où chaque pierre et chaque pirogue racontent une histoire de survie et d’identité.

ANOMABU A L’EST DE CAPE COAST

Le lendemain, nous avons décidé de partir à l’exploration de l’est de Cape Coast, avec une première escale à Anomabu, un village côtier riche en histoire et en charme. En chemin, la route nous a offert des paysages luxuriants, entre forêts tropicales et champs cultivés. Les villages que nous avons traversés, avec leurs maisons traditionnelles et leurs marchés animés, semblaient raconter l’histoire vivante de la région.

En arrivant à Anomabu, nous avons été accueillis par une atmosphère paisible et le spectacle d’une plage bordée de cocotiers, où les vagues de l’océan Atlantique venaient doucement s’échouer. Les pêcheurs locaux, revenus de leur journée en mer, nous ont offert une scène authentique : leurs pirogues colorées étaient tirées sur le sable, et ils s’affairaient à réparer leurs filets ou à trier leur prise du jour. Cette vision pittoresque, associée aux rires d’enfants jouant sur la plage, a donné un caractère enchanteur à l’endroit.

Nous avons pris le temps de découvrir le marché local, véritable cœur de la ville, où se côtoient senteurs d’épices, fruits tropicaux colorés, et artisanat traditionnel. Les tissus chatoyants et les objets sculptés témoignaient du talent des artisans locaux. Ici, chaque rencontre était une occasion d’échanger avec des habitants chaleureux, curieux de partager leur culture et leur quotidien.

Anomabu n’est pas seulement un havre de tranquillité, c’est aussi un lieu empreint d’histoire. Bien que nous n’ayons pas visité l’intérieur du Fort William, la vue de cette imposante structure, témoin des périodes sombres de la traite négrière, nous a rappelé le rôle crucial de cette région dans l’histoire de la côte ghanéenne. Ce fort, autrefois un maillon stratégique du commerce transatlantique, continue de porter la mémoire de ceux qui ont traversé ces lieux, souvent dans des circonstances tragiques.

Le Fort William est un édifice historique d’une grande importance, emblématique des heures sombres de l’histoire de la traite négrière et du commerce transatlantique. Construit par les Britanniques en 1753, il a remplacé une structure plus modeste édifiée par les Hollandais en 1640. Ce fort est stratégiquement situé sur la côte centrale du Ghana, un point névralgique pour les échanges commerciaux entre les Européens et les populations locales.

Durant la période coloniale, le fort servait principalement comme un centre d’échange pour le commerce de l’or, des esclaves, et d’autres marchandises. Il était aussi un lieu où les esclaves captifs, souvent issus des conflits interethniques ou des razzias dans les villages environnants, étaient rassemblés avant d’être déportés vers les Amériques. Ces captifs étaient enfermés dans des donjons sombres et surpeuplés, privés de lumière et d’espace, dans des conditions inhumaines. Ces cellules témoignent encore aujourd’hui de la brutalité de cette période.

Le fort lui-même est un chef-d’œuvre d’architecture militaire britannique. Ses murs épais et ses bastions étaient conçus pour résister aux attaques des puissances rivales européennes et des forces locales opposées à la colonisation. Les canons orientés vers la mer rappellent le rôle défensif de la structure face aux incursions maritimes. Cependant, son aspect martial contraste avec son rôle tragique de plaque tournante du commerce d’êtres humains.

Au-delà de son utilisation dans la traite négrière, Fort William a aussi servi de centre administratif pour la gestion des territoires sous contrôle britannique. Son importance stratégique a diminué avec l’abolition de l’esclavage au XIXe siècle, mais il reste aujourd’hui un site commémoratif, symbolisant à la fois le passé colonial et les luttes pour la liberté et l’égalité.

Avant de repartir, nous avons savouré un dernier moment sur la plage, bercés par le bruit des vagues et la lumière dorée du soleil couchant. Cet arrêt à Anomabu a été une expérience profondément enrichissante, mêlant beauté naturelle, patrimoine culturel et rencontres humaines. Reprenant la route pour Cape Coast, nous étions remplis d’une admiration nouvelle pour cette région où chaque instant semble être un mélange harmonieux de passé et de présent.

En périphérie d’Anomabu, nous avons décidé de visiter Fort Amsterdam, situé dans le village d’Abandze. Perché sur une colline surplombant l’océan Atlantique, ce site historique nous a tout de suite impressionnés par son aura imposante et son importance symbolique. C’est l’un des forts les plus anciens de la côte ghanéenne, construit au XVIIe siècle par les Néerlandais sous le nom de Fort Cormantin, avant de passer sous contrôle britannique en 1665, où il fut rebaptisé Fort Amsterdam.

En arrivant sur place, nous avons été frappés par la simplicité de l’endroit, presque en décalage avec le poids de son histoire. Nous avons commencé par explorer les donjons où les esclaves étaient retenus avant leur déportation. Les pièces sombres et étroites dégageaient une atmosphère oppressante, nous donnant un aperçu poignant des conditions inhumaines dans lesquelles ces hommes, femmes et enfants étaient enfermés. Il était difficile d’imaginer les souffrances vécues ici, au milieu de ces murs silencieux.

Le fort lui-même, avec ses bastions robustes et ses canons rouillés pointés vers la mer, était un rappel tangible des luttes entre puissances coloniales pour le contrôle de la région. Les guides locaux nous ont raconté des histoires captivantes sur la manière dont le fort servait de point stratégique pour le commerce d’or, d’ivoire, et malheureusement d’êtres humains. Chaque détail, chaque pierre semblait chargé de mémoire, et il était impossible de ne pas ressentir un mélange d’émotions en arpentant les lieux.

Avant de quitter Fort Amsterdam, nous avons pris un dernier moment pour réfléchir à l’héritage de cette période et à l’importance de transmettre cette histoire. Ce fut une visite marquante, un rappel puissant de l’impact profond de l’histoire coloniale sur le Ghana et sur le monde.

LES SANCTUAIRES ASAFO D’ANOMABU

Les sanctuaires Asafo occupent une place essentielle dans la culture et l’histoire des régions côtières du Ghana, notamment à Anomabu. Ces lieux uniques reflètent l’héritage des sociétés Asafo, des compagnies de guerriers fondées par les Fanti, l’un des principaux groupes ethniques de la région.

Ces compagnies remontent à l’époque précoloniale, où elles jouaient un rôle primordial dans la défense des communautés locales. Organisées selon un système structuré, chaque compagnie Asafo possédait son propre sanctuaire, distinct par ses emblèmes et ses décorations. Ces sanctuaires servaient à honorer les héros militaires et à célébrer les exploits collectifs. En parcourant ces lieux, on peut observer des sculptures et des peintures vibrantes qui traduisent les récits de courage et d’identité des compagnies. Les motifs symboliques et les figures représentées évoquent souvent des batailles décisives, des alliances stratégiques ou des leçons de résistance.

Pendant la période coloniale, les compagnies Asafo ont également été des piliers de la résistance contre les puissances européennes. Elles ne se limitaient pas au domaine militaire : leur rôle s’étendait à la préservation des valeurs et des traditions des Fanti. Les sanctuaires étaient alors des lieux où la communauté se rassemblait pour renforcer son unité face aux oppresseurs.

Aujourd’hui, les sanctuaires Asafo continuent d’être des centres de vie sociale et spirituelle. Ils accueillent des cérémonies et des rites qui marquent les grandes étapes de la vie : initiations, funérailles ou célébrations annuelles. Ces événements permettent non seulement de perpétuer les traditions, mais aussi de transmettre aux jeunes générations l’histoire et les valeurs de leurs ancêtres. En visitant ces sanctuaires, nous avons ressenti l’importance de ces espaces, à la fois comme lieux de mémoire et comme symboles vivants de l’identité culturelle des Fanti.

LE PARC NATIONAL DU KAKUM

ITINERAIRE

Pour notre dernier jour à Cape Coast, nous décidons de consacrer la journée à une visite du Parc National de Kakum, l’une des attractions les plus populaires du Ghana. Niché au cœur de la réserve d’Assin Attandanso, le parc offre un aperçu exceptionnel de la biodiversité de la forêt tropicale humide, et c’est un lieu incontournable pour les amoureux de la nature. Kakum est surtout célèbre pour sa passerelle suspendue au-dessus de la canopée, mais avant de nous aventurer sur cette structure impressionnante, nous choisissons d’explorer d’abord un des sentiers pédestres qui serpentent à travers la forêt.

ARTISANAT DE CAPE COAST

ITINERAIRE

Pour notre avant-dernier jour à Cape Coast, nous décidons de visiter le Kotoluraba Market, un lieu vibrant et animé qui reflète la culture locale. En nous y rendant, nous sommes accueillis par une explosion de couleurs, de sons et d’odeurs. Les étals regorgent de fruits frais, de légumes, d’épices, et de produits artisanaux. Les commerçants, fiers de leur marchandise, échangent joyeusement avec les clients, et l’atmosphère est empreinte d’une énergie contagieuse.

En parcourant le marché, nous découvrons des spécialités locales, telles que le gari, le fufu, et d’autres délices ghanéens. Nous prenons le temps de discuter avec quelques vendeurs, qui partagent leurs histoires et leur passion pour leurs produits. C’est une véritable immersion dans la vie quotidienne des habitants de Cape Coast.

Après notre visite au marché, nous nous dirigeons vers les ateliers de **Women in Progress**, une organisation qui soutient les femmes entrepreneuses de la région. À notre arrivée, nous sommes accueillis chaleureusement par les membres de l’équipe, qui nous présentent leur travail. L’organisation se concentre sur la formation et l’autonomisation des femmes à travers diverses initiatives, allant de la couture à la production de produits artisanaux.

Nous avons l’occasion d’observer les femmes au travail, créant de magnifiques pièces de vêtement, accessoires et objets d’art. Leur créativité et leur détermination sont inspirantes. Nous discutons avec certaines d’entre elles, qui partagent leurs expériences et les défis auxquels elles ont fait face dans leur parcours entrepreneurial. Ces échanges nous touchent profondément et nous rappellent l’importance du soutien communautaire et de l’autonomisation des femmes.

En fin de visite, nous achetons quelques produits artisanaux, non seulement pour soutenir leur travail, mais aussi pour ramener un souvenir significatif de notre voyage. Cette journée, passée entre le marché local et les ateliers de Women in Progress, nous laisse une impression durable de la richesse de la culture ghanéenne et du pouvoir de la solidarité féminine.

KOTOKURABA MARKET

En nous dirigeant vers le **Kotokoruba Market**, nous sommes immédiatement enveloppés par l’énergie vibrante de Cape Coast. Le marché de Kotokuraba est un vibrant centre commercial situé sur la côte centrale du Ghana, et en arrivant sur place, on est plongé dans une atmosphère dynamique et animée. Les couleurs vives des étals et le bourdonnement constant des négociations créent une véritable symphonie urbaine. L’atmosphère est animée, et nous pouvons entendre les rires et les discussions qui résonnent dans les allées étroites.

À notre arrivée, nous sommes accueillis par un défilé de couleurs : les étals débordent de fruits tropicaux aux teintes éclatantes, comme des mangues dorées, des ananas juteux et des papayes vertes. L’air est chargé de parfums envoûtants, mélange de terre, de produits frais et d’épices. Ce marché est bien plus qu’un simple lieu de commerce : c’est un véritable carrefour de la vie locale, où les habitants se rassemblent pour acheter des produits frais, des textiles colorés, des produits artisanaux et bien plus encore.

Au fil de notre exploration, nous découvrons une incroyable variété de produits locaux, des légumes frais, des gombos verts, des piments rouges vifs, et des ignames soigneusement empilées. Les étals débordent de vie et d’énergie, avec des vendeurs passionnés et accueillants qui nous invitent à explorer leurs produits. C’est l’endroit idéal pour découvrir la culture ghanéenne à travers sa gastronomie et ses arts artisanaux, chaque stand racontant une histoire unique de traditions et de savoir-faire local.

Nous nous laissons emporter par l’ambiance chaleureuse qui règne ici, où les vendeurs échangent des sourires et des plaisanteries avec les clients. Certains d’entre eux, en particulier les femmes, sont ravies de partager leurs secrets de cuisine et les ingrédients locaux qui enrichissent leurs plats. En flânant, nous tombons également sur des artisans qui exposent leurs créations. Des tissus colorés, comme le kente, captent notre attention. Chaque pièce est un vrai bijou de culture, chargée de signification. Nous admirons aussi des bijoux faits main et des sculptures en bois, témoignant du savoir-faire local.

Nous prenons le temps de discuter avec quelques vendeurs, qui nous racontent leurs histoires, leurs luttes et leurs succès. L’une d’elles, une femme âgée, nous parle de sa famille et de l’importance du marché pour subvenir à ses besoins. La cacophonie des cris des vendeurs qui vantent leurs produits se mélange aux rires des enfants qui jouent, créant une ambiance joyeuse. Les négociations sont animées, et nous nous surprenons à sourire en voyant les clients marchander avec enthousiasme. Nous nous sentons intégrés, presque comme des membres de cette communauté vibrante.

En parcourant le marché, nous avons aussi l’occasion d’apprendre. Chaque stand est une leçon sur la gastronomie ghanéenne, et nous découvrons des ingrédients que nous ne connaissions pas. Les vendeurs sont fiers de leur héritage culinaire, et leur passion est contagieuse. En les écoutant, nous réalisons à quel point la nourriture joue un rôle central dans la culture ghanéenne, liant les générations par des recettes et des traditions.

Lorsque nous quittons le **Kotokoruba Market**, nous emportons avec nous non seulement des souvenirs tangibles, mais aussi des histoires et des visages gravés dans notre mémoire. Ce marché, véritable reflet de l’hospitalité ghanéenne, incarne la richesse de la vie locale, et nous sommes reconnaissants d’avoir pu en faire l’expérience. C’est une expérience incontournable pour les visiteurs qui souhaitent découvrir l’authenticité et la diversité de la culture ghanéenne dans toute sa splendeur.

LES ATELIERS DE WOMEN IN PROGRESS CAPE COAST

Nous poursuivons notre journée par une visite aux ateliers de **Women in Progress**, une initiative qui célèbre et soutient les femmes ghanéennes tout en promouvant l’entrepreneuriat féminin. En entrant dans cet espace dynamique, nous sommes immédiatement frappés par l’ambiance chaleureuse et collaborative qui y règne. Les murs sont décorés de créations artisanales colorées, allant de textiles à des accessoires en passant par des œuvres d’art, tous réalisés par des femmes talentueuses de la région.

Women in Progress n’est pas seulement un lieu de travail ; c’est un véritable sanctuaire pour les femmes qui cherchent à améliorer leur vie et celle de leurs familles par le biais de l’artisanat. Ici, des femmes de tous âges se réunissent pour partager leurs compétences, apprendre les unes des autres et créer ensemble. Cette approche communautaire est au cœur de la mission de l’organisation : encourager la solidarité et l’émancipation des femmes par l’autonomisation économique.

Nous rencontrons plusieurs artisans au cours de notre visite, chacune ayant son propre parcours et ses propres histoires à raconter. Certaines d’entre elles ont commencé avec peu de ressources, mais grâce à Women in Progress, elles ont acquis des compétences en couture, en tissage, et en gestion d’entreprise. Nous sommes émerveillés par leurs créations : des vêtements en tissu traditionnel, des sacs en raphia, et des bijoux faits main, chacun étant une pièce unique, riche en culture et en histoire. Les couleurs éclatantes et les motifs inspirés de la culture ghanéenne témoignent du talent et de la créativité des femmes impliquées.

En discutant avec ces femmes, nous réalisons à quel point leur travail va au-delà de la simple création d’objets. Chaque pièce qu’elles fabriquent représente une part de leur identité, de leur culture, et de leur lutte pour l’égalité des sexes. Nous sommes particulièrement touchés par les témoignages de certaines d’entre elles, qui partagent comment cet espace leur a permis de retrouver leur confiance en elles, de renforcer leurs compétences et d’améliorer leur situation économique.

Une des femmes, Mary, nous raconte comment elle a pu financer l’éducation de ses enfants grâce aux revenus générés par ses créations. Son sourire éclatant et sa fierté palpable sont contagieux. Elle nous montre aussi des techniques de tissage traditionnelles, expliquant l’importance de transmettre ces savoir-faire aux générations futures. À travers ses mots, nous ressentons la passion qu’elle met dans son travail et la détermination qui l’anime.

Leur modèle économique repose non seulement sur la vente de produits, mais aussi sur la formation continue et le mentorat. Women in Progress organise régulièrement des ateliers, où des spécialistes viennent enseigner de nouvelles techniques et stratégies de vente. Cela permet aux participantes de s’adapter aux tendances du marché tout en préservant l’authenticité de leur art. Nous apprenons que plusieurs des créations sont également exposées dans des boutiques locales et même à l’international, offrant ainsi une visibilité accrue aux artisans.

En flânant dans les différents ateliers, nous sommes frappés par la créativité qui émerge de chaque coin. Les femmes travaillent avec enthousiasme, discutent de nouvelles idées, et collaborent sur des projets communs. Ce mélange de tradition et d’innovation est palpable, et il est clair que Women in Progress joue un rôle vital dans la revitalisation de l’artisanat local tout en renforçant les liens communautaires.

Nous terminons notre visite en ayant l’opportunité d’acheter quelques créations, mais plus encore, nous repartons avec une admiration renouvelée pour la force et la résilience des femmes ghanéennes. Women in Progress est bien plus qu’un simple atelier ; c’est un mouvement qui incarne l’espoir, l’émancipation, et le potentiel illimité des femmes lorsqu’elles sont soutenues et unies. Cette expérience nous rappelle l’importance de l’autonomisation et du soutien communautaire dans la lutte pour l’égalité et le progrès social.

ELMINA

Pour notre seconde journée à Cape Coast, nous avons décidé de passer la journée à Elmina. Nous avons commencé notre matinée par une visite du Château d’Elmina, un site historique fascinant. En entrant, nous avons été frappés par l’architecture et l’ampleur de ce château, l’un des plus anciens d’Afrique. En explorant ses salles, nous avons découvert des histoires poignantes sur le commerce des esclaves et l’impact de la colonisation. La vue sur l’océan depuis les remparts était magnifique et nous a permis de prendre quelques photos mémorables.

Après notre visite, nous avons cherché un restaurant local au bord de la mer pour le déjeuner. Nous avons trouvé un petit endroit charmant où nous avons dégusté du poisson grillé accompagné de jollof rice. C’était un vrai régal, et nous avons adoré manger en écoutant le bruit des vagues.

Dans l’après-midi, nous avons décidé de nous promener dans la ville d’Elmina. Le marché était animé, rempli de couleurs et de senteurs. Nous avons flâné parmi les étals, découvrant de l’artisanat local et des tissus vibrants. Les habitants étaient accueillants et ont partagé avec nous quelques anecdotes sur leur ville.

Nous avons également eu la chance de visiter la Boca de la Lagune, où nous avons fait une petite promenade au bord de l’eau. C’était un moment paisible, loin de l’agitation, et nous avons même croisé quelques pêcheurs en pleine activité.

En fin de journée, nous avons pris le chemin du retour vers Cape Coast. Nous étions fatigués mais heureux de cette journée enrichissante. Pour terminer notre aventure, nous avons dîné dans un restaurant local, échangeant nos impressions sur cette magnifique journée à Elmina.

ITINERAIRE

ITINERAIRE A PIEDS

LE CHATEAU SAINT GEORGES ELMINA

En arrivant à Elmina, nous sommes immédiatement frappés par le charme de cette petite ville côtière, où l’histoire et la beauté naturelle se rencontrent. Notre première destination est le château Saint-Georges, un monument qui nous intrigue par son imposante silhouette dominant le paysage. Dès notre arrivée, nous sommes impressionnés par l’imposante structure de ce château, ses murs massifs se dressant majestueusement contre l’horizon.

Construit par les Portugais en 1482, le château d’Elmina est l’un des plus anciens édifices européens en Afrique subsaharienne. Initialement érigé pour le commerce de l’or et des épices, il est rapidement devenu un centre névralgique de la traite transatlantique des esclaves. En pénétrant à l’intérieur, nous découvrons un mélange saisissant d’architecture médiévale et de témoignages d’un passé tumultueux.

En parcourant les sombres donjons et les cachots étroits, nous ressentons un profond respect pour les milliers d’Africains qui ont été détenus ici dans des conditions inhumaines avant d’être embarqués vers les Amériques. Les murs de pierre résonnent encore des échos des souffrances passées, et chaque cellule raconte une histoire tragique. Le musée du château expose des artefacts poignants liés à cette période sombre, des objets qui évoquent la résilience et la force des esclaves africains. Les appartements autrefois somptueux des gouverneurs européens contrastent de manière frappante avec les cellules sombres et humides des esclaves.

Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, le château d’Elmina attire des milliers de visiteurs chaque année. En parcourant ses cours et ses remparts, nous pouvons presque entendre les murmures du passé, nous rappelant l’importance de se souvenir et de tirer des leçons de cette sombre période de l’histoire. La visite du château est une expérience profondément émouvante, nous incitant à réfléchir sur les horreurs de l’esclavage et à honorer la mémoire de ceux qui ont souffert.

En explorant plus loin, nous découvrons que le château d’Elmina, initialement appelé « Edina » par les habitants locaux en référence à un des trois frères qui respecta la divinité locale et décida de s’y installer, a vu de nombreux changements de mains européennes au fil des siècles. Les Portugais nommèrent l’endroit « El mina » (« la mine » en portugais) en raison de la richesse en or qu’ils y trouvèrent. Les Hollandais prirent le contrôle en 1637, ajoutant encore à l’histoire complexe du site.

Le littoral ghanéen, le long du golfe de Guinée, est unique en Afrique pour son nombre de forts et de châteaux anciens bâtis par divers pays européens ; d’abord par les Portugais et plus tard par les Suédois, les Hollandais, les Danois, les Anglais et les Allemands. Ceux-ci changeaient souvent de mains, et on trouve des vestiges de vingt de ces châteaux forts au Ghana. Le plus ancien, construit en Afrique subsaharienne, est le château Saint-George à Elmina.

Le château d’Elmina est le château ghanéen le mieux préservé et le plus photographié. Comme celui de Cape Coast, il a été réhabilité en 1994, et tous les guides ont reçu une formation spécifique. Lui aussi fait partie du patrimoine mondial puisqu’il a été classé monument historique par l’Unesco. En effet, il a joué un rôle important dans la colonisation ouest-africaine, puis dans le commerce de l’or et des esclaves. En permanence, près d’un millier d’esclaves étaient enchaînés dans quatre ou cinq pièces avant d’être embarqués pour le Nouveau Monde. À l’apogée de ce commerce, on ne comptait pas moins de 50 fortifications au Ghana.

Nous prenons le temps d’explorer les appartements du gouverneur, qui offrent une vue imprenable sur l’océan, et nous ne pouvons nous empêcher de réfléchir à l’énorme décalage entre ces espaces somptueux et les conditions épouvantables dans lesquelles les esclaves vivaient. C’est un moment de beauté naturelle qui contraste puissamment avec l’histoire tragique qui s’est déroulée ici.

Le château Saint-George est ouvert du lundi au dimanche de 9h à 16h30. L’entrée est de GHC 40 pour les adultes, GHC 30 pour les étudiants et GHC 7 pour les enfants, avec un supplément pour les photos. La visite dure environ une heure, et il faut se présenter à 15h30 au plus tard. C’est une première visite que nous chérirons, marquée par la découverte, la réflexion et un profond respect pour ceux qui ont vécu ici.

CIMETIERE HOLLANDAIS DU XIX EME SIECLE

En poursuivant notre exploration d’Elmina, nous découvrons le cimetière hollandais du XIXe siècle, un site poignant qui ajoute une couche supplémentaire à l’histoire riche et complexe de cette région. Situé non loin du château d’Elmina, ce cimetière est un témoignage silencieux des nombreuses vies qui ont façonné l’histoire de la ville.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par la sérénité du lieu, où les pierres tombales ornées et les monuments funéraires se dressent parmi les palmiers et les plantes tropicales. Ce cimetière, qui date de l’époque où les Hollandais contrôlaient Elmina, abrite les sépultures de marchands, de fonctionnaires et de missionnaires qui ont vécu et travaillé ici. Les inscriptions sur les pierres tombales, bien que souvent érodées par le temps et les éléments, racontent des histoires de ces nombreuses personnes, de divers horizons, qui ont contribué à l’histoire de cette ville côtière.

En déambulant entre les tombes, nous ressentons un profond respect pour ces individus et les époques qu’ils représentent. Les pierres tombales, bien que simples pour la plupart, sont souvent gravées de motifs et d’inscriptions qui donnent un aperçu de la vie et des croyances de l’époque. Certaines des tombes les mieux conservées portent encore les noms et les dates, offrant un lien tangible avec le passé.

Le cimetière est également un rappel des réalités du colonialisme et des interactions complexes entre les Européens et les populations locales. Il symbolise une époque où Elmina était un centre important de commerce et d’influence européenne sur la côte ouest-africaine. En ce sens, le cimetière est non seulement un lieu de repos pour les défunts, mais aussi un site de réflexion pour les vivants.

Le cimetière hollandais d’Elmina, bien que moins visité que le château, est un site historique important qui mérite notre attention. Il complète notre compréhension de l’histoire d’Elmina en ajoutant une dimension humaine à la grande épopée historique de la région.

La visite du cimetière est une expérience contemplative, nous incitant à réfléchir non seulement aux événements historiques, mais aussi aux vies individuelles et aux histoires personnelles qui ont contribué à façonner l’histoire d’Elmina. C’est un lieu de mémoire qui nous rappelle l’importance de chaque individu dans la grande fresque de l’histoire. En nous promenant parmi les tombes, nous pouvons presque entendre les murmures du passé, soulignant l’importance de se souvenir et de tirer des leçons de cette période complexe.

FORT SAN JAGO

En continuant notre exploration d’Elmina, nous arrivons au Fort San Jago, également connu sous le nom de Fort Conraadsburg. Situé sur une colline surplombant le château d’Elmina et offrant une vue imprenable sur la ville et l’océan Atlantique, ce fort ajoute une nouvelle dimension à l’histoire riche et complexe de la région.

Construit par les Hollandais en 1660, Fort San Jago a été édifié pour protéger le château d’Elmina, situé en contrebas, d’éventuelles attaques terrestres. Contrairement à d’autres forts de la région, qui étaient souvent construits près de la mer, Fort San Jago était stratégiquement placé sur une hauteur, permettant une défense efficace contre les envahisseurs.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par la robustesse de la structure. Les murs massifs et les bastions imposants témoignent de l’ingéniosité des ingénieurs hollandais de l’époque. En parcourant les différents niveaux du fort, nous découvrons des canons anciens, des remparts bien préservés, et des casemates qui offrent une perspective unique sur l’architecture militaire de l’époque.

Les remparts offrent une vue panoramique exceptionnelle sur Elmina, le château d’Elmina, et l’océan Atlantique. Cette position dominante nous permet de mieux comprendre la stratégie défensive mise en place par les Hollandais pour sécuriser leur emprise sur la région. La vue depuis le fort est à couper le souffle, et elle donne un aperçu de l’importance géographique d’Elmina pour les puissances coloniales européennes.

À l’intérieur du fort, les bâtiments ont été bien conservés. Les anciennes casernes, les magasins de poudre, et les cellules sont encore intacts, offrant un aperçu de la vie quotidienne des soldats et des officiers stationnés ici. Les murs épais et les petites fenêtres rappellent les conditions de vie austères mais fonctionnelles des occupants du fort.

Fort San Jago a joué un rôle crucial dans la défense de la colonie hollandaise contre les attaques des autres puissances européennes et des royaumes africains locaux. Il a également servi de lieu de refuge en cas de siège. Au fil du temps, le fort a été utilisé pour diverses fonctions, y compris comme prison militaire.

Aujourd’hui, Fort San Jago est un site historique important qui attire des visiteurs désireux de mieux comprendre l’histoire militaire et coloniale de la région. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il est reconnu pour son importance historique et architecturale.

Le fort est ouvert au public tous les jours, et des visites guidées sont disponibles pour ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur son histoire fascinante. La visite du Fort San Jago est une étape incontournable pour quiconque souhaite explorer les nombreux aspects de l’histoire d’Elmina et du Ghana. En nous promenant à travers ses bastions et ses remparts, nous ne pouvons que nous émerveiller devant la résilience et la détermination des bâtisseurs de ce fort, tout en réfléchissant à l’héritage complexe laissé par les siècles de colonisation européenne.

FORT SAINT GEORGES DE LA MINE

En poursuivant notre visite, nous nous dirigeons vers le Fort Saint Georges de la Mine, un autre symbole important de l’histoire d’Elmina. Érigé par les Portugais en 1482, c’est le plus ancien fort européen construit en Afrique subsaharienne, représentant un jalon crucial dans l’histoire coloniale de la région.

Le fort a été initialement construit pour protéger les intérêts portugais dans le commerce de l’or et du poivre. Au fil des siècles, il est devenu un point stratégique pour le commerce d’esclaves et a changé de mains plusieurs fois, notamment aux Hollandais et aux Anglais. Ce riche passé se reflète dans l’architecture du fort, qui mêle des éléments de style européen à des influences locales.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’imposante façade du fort, avec ses murs en pierre et ses tours qui dominent le paysage. En explorant l’intérieur, nous découvrons des salles qui servaient autrefois de bureaux administratifs, ainsi que des casemates qui témoignent des conditions de vie des soldats. Les murs sont ornés de canons anciens, rappelant les batailles et les sièges qui ont eu lieu ici.

Un aspect marquant de notre visite est la chapelle du fort, qui est un exemple impressionnant de l’architecture coloniale. Les fresques et les sculptures qui décorent cet espace de prière évoquent la spiritualité des occupants, tout en étant le témoin des conflits religieux et culturels de l’époque.

Le Fort Saint Georges de la Mine offre également une vue spectaculaire sur la ville d’Elmina et l’océan Atlantique, permettant d’appréhender l’importance stratégique du site. Nous prenons le temps d’admirer le paysage, qui révèle la beauté naturelle de la région, tout en nous rappelant le poids de l’histoire qui pèse sur ce lieu.

Aujourd’hui, le fort est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et fait partie d’un ensemble de sites qui témoignent de l’héritage colonial de la région. Il est ouvert aux visiteurs, qui peuvent explorer ses différentes structures et en apprendre davantage sur son rôle dans l’histoire du Ghana.

La visite du Fort Saint Georges de la Mine est une expérience enrichissante qui nous plonge au cœur des complexités du colonialisme et de ses impacts durables sur les sociétés africaines. En quittant ce lieu, nous ressentons une profonde gratitude pour les leçons que l’histoire nous enseigne et l’importance de préserver la mémoire de ces événements passés.

SANCTUAIRES ASAFO

En poursuivant notre exploration d’Elmina, nous découvrons également les sanctuaires Asafo, des lieux emblématiques de la culture et de l’histoire locale. Ces sanctuaires, souvent ornés de sculptures et de peintures vibrantes, sont le témoignage de l’héritage des groupes ethniques Akan, qui ont une présence significative dans cette région du Ghana.

Les sanctuaires Asafo, également appelés « Forts de la ville », sont des centres de rassemblement pour les sociétés de guerriers et de défenseurs communautaires. Chaque sanctuaire représente un groupe Asafo distinct et joue un rôle crucial dans la vie sociale et politique de la communauté. Les murs des sanctuaires sont souvent décorés de motifs symboliques qui racontent des histoires de bravoure, de protection et d’identité culturelle.

Dès notre arrivée, nous sommes frappés par l’énergie qui émane de ces lieux. Les couleurs vives des peintures et les détails des sculptures transmettent une forte impression d’histoire et de tradition. En nous approchant, nous remarquons les inscriptions et les symboles qui ornent les murs, chacun portant une signification profonde liée aux valeurs et aux croyances des Asafo.

Nous avons l’occasion d’apprendre comment ces sanctuaires sont utilisés lors de cérémonies et de festivals, où les membres de la communauté se réunissent pour célébrer leur histoire, leur culture et leur unité. C’est aussi un moment de réflexion sur les luttes et les triomphes passés, renforçant le lien entre les générations présentes et celles qui les ont précédées.

Les sanctuaires Asafo ne sont pas seulement des monuments historiques ; ils représentent l’esprit communautaire et la résilience des peuples qui ont façonné cette région au fil des siècles. En découvrant ces lieux, nous sommes inspirés par la manière dont la culture et l’histoire continuent d’influencer la vie des habitants d’Elmina aujourd’hui.

Cette découverte enrichit notre compréhension de la diversité culturelle du Ghana et nous rappelle l’importance de préserver ces traditions vivantes. En quittant les sanctuaires Asafo, nous emportons avec nous un sentiment de respect et d’admiration pour le patrimoine culturel de cette région fascinante.

PLAGE DE BRENU

Après une matinée bien remplie à Elmina, nous avons décidé de nous détendre sur la plage de Brenu. La plage de Brenu à Elmina est une destination idéale pour ceux qui cherchent à se relaxer et profiter du soleil ghanéen. En arrivant, nous avons été accueillis par l’immensité de l’océan Atlantique et le doux bruit des vagues qui se brisaient sur le rivage. Cette plage, avec son sable doré et ses eaux claires, offrait un cadre paisible, loin de l’agitation urbaine.

Nous avons étendu nos serviettes sur le sable chaud et pris le temps de nous relaxer, bercés par le bruit des vagues. L’atmosphère était calme et sereine, parfaite pour oublier le stress du quotidien. Après un moment de détente, nous avons décidé de plonger dans l’eau. La température était idéale, et nous avons nagé dans les vagues, riant et jouant ensemble.

Nous avons également exploré un peu plus la plage, découvrant des coquillages et admirant les pêcheurs locaux qui rentraient avec leur prise du jour. Les visiteurs peuvent pratiquer diverses activités comme la natation, le volley-ball, ou simplement se promener le long de la côte. La beauté naturelle des environs nous a émerveillés, et nous avons profité de chaque instant pour prendre des photos de ce paysage idyllique.

Il y avait aussi quelques installations de base pour les touristes, telles que des cabanes de plage et des endroits pour se restaurer, garantissant ainsi une expérience agréable et relaxante. En fin de journée, alors que le soleil commençait à se coucher, nous avons trouvé un endroit pour nous asseoir et admirer le spectacle. Le ciel s’est teinté de couleurs chaudes, et la lumière dorée du soleil couchant se reflétait sur l’eau, créant une ambiance magique. Ce moment de tranquillité et de beauté a été le point d’orgue de notre journée, et nous sommes repartis de la plage de Brenu avec des souvenirs inoubliables.

 

MANKESSIM

Après notre visite enrichissante à Anomabu, nous avons poursuivi notre exploration vers Mankessim. Située dans la région centrale du Ghana, Mankessim est une ville historique célèbre pour son riche patrimoine culturel et son importance dans l’histoire du peuple Fanti.

Dès notre arrivée, nous avons été plongés dans l’effervescence du marché local. Les rues étaient pleines de vie, avec des vendeurs proposant une multitude de produits, allant des fruits et légumes frais aux textiles colorés. Nous avons flâné dans les allées, intrigués par la diversité des marchandises et les couleurs éclatantes qui égayaient le paysage. Les cris des marchands et les rires des clients créaient une atmosphère vibrante qui nous a plongés au cœur de la culture locale.

Mankessim est un centre névralgique traditionnel pour les Fantis, l’un des groupes ethniques principaux du Ghana. La ville est réputée pour son festival annuel, le Festival Odwira, qui célèbre le renouvellement spirituel et culturel de la communauté Fanti. Pendant cette période, les habitants se rassemblent pour des cérémonies, des danses traditionnelles, des rituels de purification et des compétitions sportives. Bien que nous n’ayons pas eu la chance d’assister au festival, l’esprit de cette célébration semblait encore vivre dans les rues.

Nous avons également eu l’occasion de visiter quelques sites historiques de la ville. Mankessim abrite des vestiges de forts et de structures coloniales qui témoignent de l’influence européenne dans la région. Parmi ces sites, le mausolée de Nana Brempong Yaw, un ancien chef traditionnel des Fantis, se distingue par son importance symbolique. En explorant ces lieux, nous avons pu ressentir l’histoire complexe de la région, tout en apprenant sur les traditions et les croyances locales.

En nous promenant, nous avons pris le temps de déguster des spécialités locales, comme le kelewele (bananes plantains épicées) et le fufu. Les commerçants étaient amicaux et n’hésitaient pas à discuter avec nous, partageant des informations sur leurs produits et leur mode de vie. Chaque rencontre était une occasion d’échanger et d’apprendre un peu plus sur cette culture vibrante.

Sur le plan naturel, Mankessim est également entourée de paysages pittoresques. Après avoir parcouru le marché, nous avons décidé de nous rendre à une petite colline surplombant la ville, d’où nous avons pu admirer un panorama époustouflant sur les environs. La vue était à couper le souffle, et nous avons pris le temps de contempler la beauté de la nature environnante, avec ses collines verdoyantes et ses champs de cultures.

Avant de quitter Mankessim, nous avons fait un arrêt dans un petit café local pour déguster un bon café ghanéen. Le goût riche et corsé du café était un délice, et nous avons apprécié ce moment de détente, assis en terrasse à observer la vie quotidienne de la ville.

En résumé, Mankessim est bien plus qu’une simple ville; c’est un centre culturel et historique vibrant qui offre aux visiteurs une immersion fascinante dans la culture et la tradition des Fantis, ainsi qu’une opportunité d’explorer l’histoire et la diversité du Ghana. Notre visite a été marquée par des souvenirs inoubliables et des expériences enrichissantes, rendant cette étape de notre voyage véritablement mémorable.

 

 

LES LIENS VERS LES PHOTOS de CAPE COAST  et de ses environs

J 863 LE FORT SAN SEBASTIAN SHAMA TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA

J 863 MARCHE PLAGE & VILLAGE DE PECHEURS DE SHAMA TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA

J 863 RESTAURANT MABEL’S TABLE ELMINA – CAPE COAST – GHANA

J 864 INSTALLATION AU HANS COTTAGE BOTEL APPARTEMENT METROPOLITAIN GOLDEN COAST – GHANA

J 865 VILLE ET PORT DE PECHE DE CAPE COAST- GHANA

J 865 LE CHATEAU DE CAPE COAST- GHANA

J 865 CASTLE BEACH RESTAURANT CAPE COAST- GHANA

J 866 ANOMABU A L’EST DE CAPE COAST- GHANA

J 866 LEMON LOUNGE CAPE COAST- GHANA

J 867 KAKUM NATIONAL PARK CAPE COAST- GHANA

J 867 RESTAURANT DU HANS COTTAGE BOTEL CAPE COAST- GHANA

J 867 LE MARCHE DE KOTOKORIBA ET GLOBAL MAMAS CAPE COAST- GHANA

J 867 SAHARA SPRINGS RESTAURANT AND BAR CAPE COAST- GHANA

VIDEOS sur le CAPE COAST et ses environs

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La Cuisine au Ghana à Cape Coast

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mabel s table ELMINA

Après avoir exploré le fort de San Sebastian et plongé dans son histoire marquante, nous reprenons la route vers notre prochaine étape : Cape Coast. Sur le chemin, nous faisons une halte bien méritée pour le déjeuner à Elmina, un charmant village côtier baigné par l’océan Atlantique. Là-bas, le restaurant Mabel’s Table nous accueille avec une simplicité chaleureuse et une vue imprenable sur l’immensité de l’océan.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance paisible des lieux. Une légère brise marine nous enveloppe, et le bruit apaisant des vagues accompagne chaque moment. Nous choisissons une table en terrasse, et c’est là que la magie opère : depuis notre emplacement, nous avons une vue incomparable sur le majestueux château d’Elmina, un témoignage imposant de l’histoire coloniale ghanéenne. Cette perspective unique, mêlant beauté et mémoire, nous transporte immédiatement dans un autre temps.

Pour le repas, nous optons pour des choix variés : différents burgers savoureux, parfaitement garnis, et une grillade mixte qui réunit poissons et viandes grillés à la perfection. Les assiettes, généreuses et colorées, mettent en valeur des produits locaux frais et bien préparés. Le tout est accompagné de légumes croquants et de sauces maison qui ajoutent une touche de caractère à chaque plat.

Le service est à l’image du lieu : rapide, attentionné et empreint de gentillesse. Les serveurs veillent à ce que rien ne manque, tout en restant discrets. Leur sourire sincère et leur volonté de partager un peu de l’hospitalité d’Elmina ajoutent une dimension humaine précieuse à notre pause déjeuner.

Pendant que nous dégustons nos plats, nos yeux ne quittent pas la vue : l’océan Atlantique à perte de vue, les bateaux colorés des pêcheurs naviguant près du rivage, et en arrière-plan, le château d’Elmina, imposant et chargé d’histoire, qui se dresse fièrement sous le soleil éclatant. Ce cadre à couper le souffle amplifie encore l’expérience et nous donne envie de rester un peu plus longtemps, simplement pour admirer ce panorama exceptionnel.

En repartant de Mabel’s Table, nous sommes revigorés, tant par la qualité de notre repas que par la beauté du cadre. Cette halte imprévue restera gravée dans nos mémoires comme l’un de ces petits moments parfaits que le voyage sait offrir, où l’histoire et la gastronomie s’entrelacent harmonieusement avec la splendeur de la nature.

CASTLE BEACH RESTAURANT

En quittant le château de Cape Coast, nous avons opté pour un repas au **Castle Beach Restaurant**, dont la terrasse offre une vue spectaculaire sur le château et l’océan.

L’ambiance en bord de mer est indéniablement agréable, mais malheureusement, l’expérience culinaire a laissé à désirer.

Le service était lent et peu accueillant, ce qui a entaché notre expérience.

De plus, le plat de viande de bœuf, dur et peu savoureux, ne justifiait pas le prix. En résumé, une déception malgré le cadre idyllique.

HANS COTTAGE BOTEL RESTAURANT

Après une matinée bien remplie à explorer les merveilles naturelles du Parc National de Kakum, nous avons pris la route pour revenir au Hans Cottage Botel, un lieu unique en son genre, idéal pour se détendre tout en admirant la beauté de la nature environnante. Dès notre arrivée, nous sommes immédiatement charmés par le cadre exceptionnel de ce restaurant, niché au bord d’un paisible lac peuplé de crocodiles. Ce spectacle inhabituel, à la fois fascinant et impressionnant, offre une expérience unique, mêlant tranquillité et frissons.

La terrasse du restaurant, surplombant le lac, est un véritable havre de paix. Les crocodiles qui se prélassent à la surface de l’eau ou glissent silencieusement sous les pontons en bois ajoutent une dimension presque irréelle à ce déjeuner. L’environnement luxuriant, avec des arbres tropicaux et le chant des oiseaux, complète cette ambiance enchanteresse.

Bien que le menu soit quelque peu limité ce jour-là, nous avons pu profiter de quelques plats savoureux qui ont su satisfaire nos appétits. Nous avons commencé par goûter au bœuf Stroganoff, un classique revisité avec une touche locale. La viande, tendre et bien assaisonnée, était accompagnée d’une sauce riche et onctueuse, rehaussée d’épices subtiles qui lui donnaient un caractère unique.

Le tilapia grillé, une spécialité locale, s’est révélé être l’un des moments forts du repas. Fraîchement pêché, le poisson était parfaitement cuit, sa peau croustillante et sa chair délicatement parfumée aux herbes locales et au citron. Ce plat, simple mais extrêmement savoureux, reflète à merveille les richesses culinaires du Ghana.

 

Les bananes plantains frites, servies en accompagnement, étaient dorées à la perfection. Leur texture moelleuse et leur douceur naturelle se mariaient harmonieusement avec les autres mets. Elles apportaient une touche chaleureuse et réconfortante au repas.

Enfin, les rouleaux de printemps étaient une agréable surprise, mêlant des légumes frais finement hachés à une enveloppe croustillante, offrant une saveur légère et équilibrée qui complétait bien l’ensemble du repas.

Au-delà de la nourriture, l’environnement du Hans Cottage Botel est ce qui rend cette expérience véritablement mémorable. Après notre déjeuner, nous avons pris le temps de flâner autour du lac, fascinés par les crocodiles et les différentes espèces d’oiseaux qui peuplent cette oasis. La vue imprenable, combinée à l’atmosphère sereine, en fait un lieu parfait pour se reposer après une aventure dans la jungle.

Le Hans Cottage Botel n’est pas seulement un restaurant : c’est une expérience en soi. C’est un endroit où la nature rencontre la culture et la cuisine, créant un équilibre parfait entre détente et découverte. Si vous êtes de passage dans la région du Parc National de Kakum, cet établissement est une escale incontournable pour recharger vos batteries tout en profitant d’un décor à couper le souffle.

SAHARA SPRING RESTAURANT AND PUB CAPE COAST

Après avoir exploré les couleurs vibrantes et l’effervescence du marché de Cape Coast, ainsi que les magnifiques créations artisanales proposées par Global Mamas, nous avons ressenti le besoin de faire une pause et de savourer un bon repas. Notre regard s’est porté sur le Sahara Springs Restaurant and Pub, un établissement situé sur Kings Street à Cape Coast, au Ghana. Sa devanture attrayante et accueillante a instantanément capté notre attention, nous incitant à découvrir ce lieu animé et apprécié autant par les habitants que par les touristes.

Le Sahara Springs Restaurant and Pub est réputé pour son ambiance chaleureuse et ses plats délicieux, mais aussi pour son pub, célèbre pour ses soirées animées, particulièrement les vendredis et samedis soir. L’atmosphère conviviale en fait un lieu idéal pour partager un repas en famille ou entre amis.

En franchissant les portes, nous découvrons un espace à la fois chaleureux et dynamique, où le décor local authentique s’harmonise avec une ambiance détendue. Pour débuter notre expérience, nous commandons quelques cocktails rafraîchissants qui apportent une touche tropicale et joyeuse à notre pause. Bien que le service, aimable et souriant, prenne un peu de temps, cela nous laisse l’occasion de profiter pleinement de l’environnement.

Les plats, servis à des moments différents, finissent par ravir nos papilles. La *Seafood Sauce*, une spécialité du restaurant, est un mélange exquis de crevettes, calamars et morceaux de poisson frais dans une sauce épicée et parfumée aux fines herbes locales. Servie avec du riz blanc moelleux, cette préparation met en valeur la richesse des saveurs marines. Chaque bouchée est un véritable délice.

Le second plat, la *Chicken Curry Sauce*, se distingue par son arôme envoûtant et sa texture crémeuse. Légèrement épicée, cette sauce au curry est sublimée par des notes de lait de coco et d’épices locales, offrant une profondeur et une richesse exceptionnelles. Les morceaux de poulet sont tendres et savoureux, créant une parfaite harmonie avec l’accompagnement de riz.

Malgré l’attente, le Sahara Springs Restaurant and Pub compense largement par la qualité de sa cuisine et l’énergie unique qui s’en dégage. L’adresse est idéale pour les amateurs de gastronomie locale et ceux qui cherchent un moment de détente dans un cadre vivant et accueillant.

### Informations pratiques :
– **Adresse :** Kings Street, Cape Coast, Central Region, Ghana
– **Téléphone :** +233 20 815 2525
– **Ambiance :** Animée et conviviale, parfaite pour les repas en famille ou entre amis.

 

LEMON LOUNGE CAPE COAST

CORDON BLEU

De retour à Cape Coast après notre excursion à Anomabu, nous avons opté pour un déjeuner au **Lemon Lounge**, un établissement prisé situé sur Commercial Street. Ce restaurant et pub allie cuisine italienne, américaine et africaine, offrant une diversité de plats qui satisferont tous les goûts. L’ambiance chaleureuse et décontractée, associée à une décoration soignée, en fait un lieu accueillant pour se relaxer après une journée bien remplie. Avec son Wi-Fi gratuit et son choix varié de vins, bières et autres boissons, c’est une adresse idéale pour un repas ou un moment de détente.

Notre expérience culinaire a cependant été marquée par des impressions mitigées. Si les plats, comme le **pavé de mérou** (délicat mais d’une portion un peu modeste), le **cordon bleu** généreux et parfaitement assaisonné, et les **steaks à la sauce ail-beurre**, étaient globalement satisfaisants, l’organisation du service a laissé à désirer. Un des plats est arrivé bien après que les autres aient été consommés, et une sauce manquante a nécessité une attente supplémentaire de près de dix minutes.

Malgré ces inconvénients, le Lemon Lounge reste un lieu prisé pour son cadre et la qualité de sa cuisine. Ouvert de 11h à 22h tous les jours, il constitue un point de rencontre apprécié des visiteurs de Cape Coast, que ce soit pour un déjeuner rapide, un dîner savoureux, ou même un brunch détendu.

RESTAURANT DU PARC NATIONAL DU KAKUM

Le Parc National de Kakum dispose d’un restaurant où les visiteurs peuvent se reposer et se restaurer après une journée d’exploration. Le restaurant offre une variété de plats légers et savoureux, ainsi que des boissons rafraîchissantes. C’est un endroit idéal pour profiter de la nature tout en savourant un repas.

LES LOGEMENTS de Cape Coast

Logement entier : appartement – Cape Coast Metropolitan,

À notre arrivée à **Cape Coast**, nous avons trouvé refuge dans un cadre paisible et charmant, niché à l’intérieur du célèbre **Hans Cottage Botel**, situé sur la route menant au **parc national de Kakum**. Cet endroit bien situé offre une immersion dans l’ambiance unique de la région, avec ses célèbres crocodiles qui fascinent les visiteurs depuis des décennies. Nous avons adoré nous promener autour de ce lac et effrayés en effet lors de notre passage à proximité de crocodiles. Nous avons été surpris également de voir de petits varans du Nil (Varanus niloticus) d’à peine 30 cm. Ces jeunes reptiles, dotés d’un corps élancé et de la peau écailleuse typique des varans, étaient perchés sur des branches avant de plonger gracieusement dans le lac.

Nous avons séjourné dans un appartement privé et bien aménagé, à quelques pas de l’hôtel, ce qui nous a permis de profiter pleinement des services proposés. Dès notre installation, nous avons été agréablement surpris par la tranquillité et le confort des lieux. L’appartement, spacieux et moderne, comprend deux chambres parfaitement équipées, un salon convivial, et une cuisine bien fournie. Il est pensé pour un séjour agréable avec des équipements modernes tels qu’une connexion Wi-Fi un peu lente (mais le réseau en lui même n’est guère performant que cela concerne Mtn ou Télécel), Netflix pour nos soirées détente, et la climatisation dans toutes les pièces. Des serviettes propres et une salle de bain avec eau chaude ont ajouté une touche de confort supplémentaire.

La cuisine est particulièrement bien équipée, avec un réfrigérateur, un micro-ondes, une cuisinière à gaz, une bouilloire, et même une cuisinière à riz. De plus, la présence d’une buanderie privée est un atout très apprécié pour un séjour prolongé. C’est un espace idéal pour une famille ou un groupe d’amis souhaitant explorer la région tout en bénéficiant d’un hébergement confortable et autonome.

L’accès facile aux principales attractions touristiques est un autre point fort de cet endroit. À seulement quelques kilomètres, le **parc national de Kakum** nous attend avec ses fameux ponts suspendus sur la canopée. Les deux forts historiques de la région, le **château de Cape Coast** et le **château d’Elmina**, racontent les histoires poignantes du passé colonial et du commerce des esclaves. Ces sites, riches en émotions et en histoire, sont des incontournables de toute visite dans cette région.

Aujourd’hui, nous n’avons pas testé le restaurant du Hans Cottage Botel, mais sa carte, alléchante et pleine de promesses, nous incite à y revenir dès demain pour une expérience culinaire unique. Idéalement situé à côté du lac aux crocodiles, il offre un cadre fascinant pour déguster des plats locaux et internationaux.

La piscine a également été un véritable oasis de fraîcheur après une journée d’exploration. Nous avons apprécié ses eaux rafraîchissantes tout en admirant l’environnement magnifique de l’hôtel, où la nature tropicale domine. Cerise sur le gâteau, nous avons eu la chance d’apercevoir des calaos gris d’Afrique  majestueux volant autour de la piscine, ajoutant une touche sauvage et exotique à notre journée.

En plus de toutes ces expériences, Hans Cottage Botel propose des services pratiques comme la réservation de massages relaxants ou l’organisation de visites guidées. Le petit-déjeuner et le déjeuner peuvent être commandés directement auprès du restaurant, rendant chaque moment sur place encore plus agréable.

En somme, cet appartement est un point de chute parfait pour explorer la région de Cape Coast et ses trésors, tout en offrant un cocon confortable et paisible où se ressourcer après des journées bien remplies. Un lieu que nous recommandons chaleureusement pour son cadre atypique, son confort, et sa proximité avec les joyaux de la région.

TREE HOUSE KAKUM PARK

Le parc national de Kakum propose une expérience unique avec sa maison dans les arbres, permettant aux visiteurs de passer la nuit au cœur de la forêt tropicale. Nichée dans la canopée, cette maison offre une vue spectaculaire sur la forêt et une immersion totale dans la nature environnante. Loin des distractions modernes, les visiteurs peuvent se détendre et écouter les sons de la forêt, tout en bénéficiant des services de guides professionnels pour des promenades nocturnes et des observations de la faune.

 

LES LIENS

 

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