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Traditions vivantes — Rencontre avec les Masaï de Tanzanie +

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Dans un village masaï — chants, sauts et savoirs au cœur d’un peuple pastoral

Nous descendons de la voiture comme en reverence, les voix du village masaï  nous appelant déjà : un chœur s’élève, rythmé par des claquements de mains et des percussions improvisées. Nous entrons dans la cour ronde de la manyatta — cet enclos de huttes serrées autour du kraal — et ressentons aussitôt que nous pénétrons dans un monde où la vie s’organise autour du bétail, du rythme des saisons et de la transmission orale. Ici, tout est lié : les troupeaux, les femmes qui tiennent la maison, les hommes qui veillent et mènent les pâturages, les anciens qui arbitrent — et la danse qui unit la communauté.

Le village est disposé en cercle protecteur. Au centre, la clôture de ronces dessine le kraal où l’on regroupe les bovins la nuit pour les protéger des prédateurs ; autour, les huttes basses des familles (souvent appelées manyattas) s’alignent, construites par les femmes avec de la boue, du fumier, des branches et du bouse séchée. Chaque hutte est une unité domestique ; à l’intérieur, nous remarquons les nattes soigneusement disposées, les poteries, les bijoux suspendus — signes d’un art de vivre qui privilégie l’essentiel et l’économie des gestes.

Nous apprenons que la société masaï s’organise par lignées et par classes d’âge : les hommes passent par des étapes — garçons, guerriers (les morans), puis aînés — chacune correspondant à des responsabilités et à des droits différents. Les femmes, quant à elles, gèrent la manyatta, la préparation des laits et fromages, et la construction des huttes ; elles sont aussi les gardiennes du savoir culinaire et artisanal. Les anciens détiennent la parole et tranchent les conflits ; leur autorité est largement symbolique mais aussi pratique : ils coordonnent l’usage des pâturages et des points d’eau, indispensables dans ce paysage semi-aride.

Nous sentons, presque physiquement, la centralité des bovins : richesse, statut, nourriture et même calendrier social sont articulés autour des troupeaux. Le lait — parfois enrichi de sang dans certaines pratiques cérémonielles — et le lait fermenté constituent des ressources alimentaires quotidiennes ; la viande intervient lors des fêtes. Le bétail sert aussi d’unité d’échange et de dot, et conditionne les mobilités saisonnières : nous voyons des pistes où la poussière trahit les allées et venues des bergers.

Nous sommes invités au cercle. Les femmes entonnent les premiers refrains, voix claires, puis les jeunes hommes s’alignent. C’est un moment d’intensité collective : les chants appellent, répondent, tissent les histoires du clan. Puis commence l’adumu — la fameuse « danse du saut » : les jeunes morans se dressent en colonnes, gardant le torse rigide, et enchaînent des bonds verticaux répétés. Nous retenons notre souffle quand l’un d’eux se propulse si haut que sa silhouette semble défier la gravité ; le groupe acclame, les femmes frappent des mains en cadence et les voix montent.

Techniquement, ce saut n’est pas un simple « effort » : il réclame une posture particulière — genoux presque droits à l’impact, axialisation du tronc pour transmettre l’énergie, contraction explosive du mollet et du vaste fessier, et un engagement profond du plancher pelvien pour stabiliser. Le mouvement produit un effet visuel impressionnant parce que les torses restent immobiles alors que seules les jambes s’allongent ; c’est une démonstration de puissance, d’adresse et d’endurance, un jeu social où la hauteur du saut traduit la vigueur et la valeur du jeune guerrier. Nous sentons la transmission : les plus âgés corrigeant la position, murmurant des conseils, tandis que les plus jeunes imitent et apprennent par répétition.


Après la danse, l’un des anciens s’approche et nous propose une leçon pratique : allumer un feu. Il nous montre d’abord la méthode traditionnelle — la friction avec un foret et un arc (bow drill) — en expliquant les principes physiques : frottement intense, échauffement de l’extrémité du bois, formation d’un petit grain incandescent, et transfert vers un nid de fibres sèches pour obtenir la flammèche. Nous essayons : nos mains glissent, la poussière de bois empeste, mais c’est fascinant de comprendre combien cette technique demande patience, force et dextérité. Parfois aujourd’hui, pour la vitesse, on utilise aussi des allume-feu modernes, mais la pratique traditionnelle reste enseignée comme une compétence clé, symbole d’autonomie.


Nous passons ensuite près d’un atelier de perles : les femmes confectionnent colliers et parures de perles aux motifs géométriques et aux couleurs vives. Elles nous expliquent que chaque couleur, chaque motif a une valeur symbolique — affinités familiales, étapes de la vie, statuts matrimoniaux — et qu’il existe un langage des colliers. Les jeunes filles portent ces ornements lors des fêtes ; les coiffures, la peinture du visage et les shuka (tissus) complètent ce code visuel. Nous touchons les perles, admirons les assemblages, et comprenons que l’esthétique masaï est un texte porté sur le corps.


Nous n’oublions pas de parler des transformations : la sédentarisation partielle, l’accès à l’école, la pression foncière, la création de parcs et la coexistence parfois tendue entre conservation et modes de vie pastoraux. Certains jeunes étudient en ville ; d’autres choisissent l’élevage. Les pratiques changent — certaines cérémonies se modernisent, d’autres s’effacent — mais nous percevons aussi une forte capacité d’adaptation : les villages vendent leur artisanat, accueillent des visiteurs, et développent des coopératives pour valoriser leurs produits tout en préservant des savoir-faire traditionnels.


Quand nous partons, nos poches sont pleines de colliers et nos têtes de chants ; nos corps gardent encore la vibration des sauts et l’odeur du charbon. Mais ce que nous gardons surtout, c’est l’impression d’avoir assisté à une culture vivante qui se renouvelle : un peuple pour qui le bétail est lien social, pour qui la danse est langage, pour qui allumer un feu est autant un geste pratique qu’un rite de transmission. Nous sentons la responsabilité du visiteur : rester humble, observer et respecter, car ces rencontres ne sont précieuses que si elles se font dans un échange sincère.

#Maasai #Manyatta #Ngorongoro #CultureMaasai #Adumu #SautMasaï #Artisanat #Beadwork #Pastoralisme #Conservation #VoyageResponsable

FAUNE ET FLORE

lions de Ngorongoro

gazelles de Thomson

Gazelles de Grant

buse augure

zèbres de Grant,

buffles du Cap

bubales de Coke 

grues couronnées grises

Hippopotames amphibies est africain

chacals à chabraque

hérons à tête noire

outardes de Kori orientales 

phacochère masaï

serval

autruche masaï

gnous bleus du Sérengeti

VIDEOS  

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La Cuisine 

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LES LOGEMENTS  

Installation au Plantation Lodge — cadre, confort  

Nous arrivons au Plantation Lodge le temps d’un dernier souffle avant la plongée dans le cratère : la route s’achève et s’ouvre sur dix hectares de jardins et de plantations, un écrin verdoyant où chaque bungalow semble posé pour mieux regarder la vallée. Le lodge occupe une position idéale en lisière de Karatu, à mi-chemin entre le Manyara et le Ngorongoro, ce qui en fait une base pratique pour nos safaris matinaux.

Les chambres et suites sont disséminées dans le parc arboré ; chacune a son caractère — meubles anciens, objets d’art tanzaniens et textiles locaux — et plusieurs disposent d’une petite véranda donnant sur les massifs fleuris. Nous apprécions cette décoration individualisée : elle donne au lieu un charme « de maison de campagne » plutôt qu’un luxe froid, et facilite la convivialité entre les voyageurs au retour d’une longue journée de piste. Le lodge propose environ deux douzaines d’unités d’hébergement (chambres, suites et family units), ce qui maintient une ambiance intime et familiale.

Sur le plan des équipements, tout est prévu pour se détendre avant ou après un safari : une piscine extérieure bordée de transats pour se délasser, un restaurant qui privilégie les produits locaux (beaucoup sont cultivés sur place), un bar chaleureux et une cave à vins bien fournie pour les amateurs. Les jardins foisonnants attirent une belle avifaune — l’endroit est parfait pour quelques minutes d’ornithologie douce avant le dîner.

La table du Plantation Lodge mérite une mention particulière : les repas sont servis en formule full-board dans de nombreux forfaits, avec une cuisine soignée — souvent un menu à plusieurs plats qui met en valeur produits du terroir et buffets saisonniers. Le lodge prépare aussi des paniers-repas de qualité pour la journée de safari et peut organiser des pique-niques au fond du cratère. Pensez à vérifier à la réservation si les park fees (NCAA) sont inclus dans votre tarif ou facturés en sus, car les pratiques varient d’un package à l’autre.

Nous aimons partir en marche guidée à la découverte du jardin et de la petite exploitation : visite de la plantation de café/fruitiers, promenade dans les allées botaniques et échanges avec le personnel sur les cultures locales. Le lodge propose aussi parfois des rencontres avec des communautés locales, des visites de fermes voisines et une initiation à la vie rurale — autant d’occasions d’enrichir le safari par une dimension humaine et sensorielle.

Le lieu est réputé pour son accueil chaleureux : le personnel est attentif, le service efficace et les briefings safari préparés avec soin la veille du départ. Le soir, nous partageons les impressions de la journée autour d’un verre, sous les étoiles, ou nous retirons dans notre chambre pour une nuit calme et réparatrice avant le réveil matinal.

Le Plantation Lodge est très bien placé pour la descente dans le cratère : il se trouve à environ 20–30 minutes de route de l’entrée de la Ngorongoro Conservation Area et à proximité des accès vers Lake Manyara — ce qui réduit les temps de transfert le matin. Il est aussi facilement accessible depuis l’aéroport régional de Manyara (transfert rapide) ou Arusha (route plus longue). Vérifiez toujours les temps de transfert inclus dans votre forfait.

Côté budget, les offres varient fortement selon la saison et le niveau de formule : des exemples récents montrent des tarifs full-board oscillant (selon saison) et des packages tout-inclus pour des gammes intermédiaires — prenez garde aux différences entre prix affichés (qui peuvent inclure ou non les park fees, transferts, boissons et safaris). Demandez un décompte clair au moment de la réservation.

  • Confirmez si les droits NCAA pour le Ngorongoro Crater sont inclus dans votre facture lodge ; sinon prévoyez USD en liquide ou le mode de paiement indiqué.

  • Réveille-matin : le départ pour la descente est tôt — entre 5h et 6h selon la saison — donc prévoyez des vêtements chauds en couches (matinées fraîches), chaussures confortables et jumelles.

  • Appareil photo : batterie et cartes mémoire en double ; la lumière du matin dans le cratère est exceptionnelle.

  • Santé & confort : emportez de la crème solaire, un chapeau et un répulsif anti-moustiques pour la soirée. Les altitudes de Karatu (≈1 600 m) demandent parfois une petite laine la nuit.

Nous retenons du Plantation Lodge son équilibre : confort sincère, cuisine soignée, jardin foisonnant et situation ultra-pratique pour les safaris à Ngorongoro et Manyara. Il offre la tranquillité d’un hébergement à taille humaine et la logistique d’un camp bien rodé — parfait pour se remettre d’une journée dans la brousse et se préparer à la magie du cratère.


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LES LIENS VERS LES PHOTOS  

Installation au Plantation Lodge — cadre, confort

Ngorongoro — Le cratère vivant : géologie, faune et peuples

ORGANISATEUR DU SAFARI – AFRICAN QUEST SAFARIS LIMITED

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Head Office P.O. BOX 99265 – 80107

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City MOMBASA

Country KENYA

Nairobi Office P.O. BOX 44027 – 00100

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City NAIROBI

Country KENYA

Contacts MOMBASA Telephone 254 41 222 7052/222 7766/222 2780/222 2087

Fax 254 41 222 8746/231 6501

Mobile 254 723 11 49 11/254 737 22 49 22

Wireless 254 20 204 1852

MOMBASA 24-Hour Emergency Contact

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Mobile Phones 254 722 750 842 / 254 722 703 852

Direct Telephone 254 41 222 7052

Direct Fax 254 41 222 8746

 

Contacts

NAIROBI Telephone 254 20 234 5742

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NAIROBI 24-Hour Emergency Contact

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Primary Contact

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Designation MANAGING DIRECTOR / CEO

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Direct Fax 254 41 222 8746

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Secondary Contact

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Designation GENERAL MANAGER

Email taradamji@africanquest.co.ke

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Direct Fax 254 41 222 8746

Mobile Phone 254 722 703 852

Reservations/Operations Contact

Name HUMPHREY KARISA (MR)

Designation SENIOR TOURS CONSULTANT

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LES LIENS

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