Saint-Laurent de l’Escurial – CASTILLE & LEON – ESPAGNE
Le Site royal de Saint Laurent de l’Escurial, ou simplement l’Escorial, est un ensemble monumental impressionnant situé à L’Escurial, à environ 45 kilomètres au nord-ouest de Madrid, en Espagne. Conçu par l’architecte Juan de Herrera, il est composé d’un palais, d’un monastère, d’un musée et d’une bibliothèque, formant un complexe monumental d’une grande importance historique et culturelle.
L’origine du nom de L’Escurial remonte à un ancien village proche du site où le monastère-palais a été construit, tandis que la commune actuelle de Saint Laurent de l’Escurial a émergé après la construction du bâtiment.
Le monastère de l’Escorial est l’œuvre phare du style architectural Herrera, du nom de son créateur. Commandé par le roi Philippe II, il est classé au patrimoine mondial de l’humanité. Niché près de la montagne Abantos dans la Sierra de Guadarrama, ce complexe monumental a été érigé pour commémorer la victoire de Saint-Quentin en 1557 et servir de lieu de sépulture pour le roi lui-même, ainsi que pour ses parents, l’empereur Charles Quint et Isabelle de Portugal, ainsi que pour leurs successeurs.
Pendant la bataille, une église dédiée à saint Laurent avait été détruite par l’artillerie espagnole. Le plan du bâtiment, avec ses tours, évoque la forme d’un gril, rappelant ainsi le martyre de saint Laurent à Rome, où il aurait été rôti sur un gril. La fête de saint Laurent, le 10 août, coïncide avec la date de la bataille de Saint-Quentin, d’où le nom de l’ensemble et de la localité environnante.
Construit en pierre granitique, l’édifice est divisé en trois zones verticales, avec le Patio de los Reyes au centre. À ses angles se dressent quatre tours de 55 mètres, couronnées de sphères en métal.
L’origine architecturale de ce plan est sujette à controverse. Outre la symbolique de la grille, qui aurait émergé lorsque Herrera a supprimé les six tours intérieures d’origine, le plan semble être largement inspiré par les descriptions du Temple de Salomon par l’historien judéo-romain Flavius Josèphe. Cependant, il a été modifié pour répondre aux besoins du programme monastique et aux multiples fonctions que Philippe II souhaitait intégrer dans le bâtiment, notamment un panthéon, une basilique, un couvent, un collège, une bibliothèque et un palais, ce qui a doublé les dimensions initiales du bâtiment.
Les statues de Salomon et David flanquent l’entrée de l’église, rappelant l’origine du bâtiment et mettant en parallèle le guerrier Charles Quint et le prudent Philippe II. De même, la fresque de Salomon au centre de la bibliothèque illustre son image de grande sagesse, notamment à travers l’épisode célèbre avec la Reine de Saba.
La construction a débuté avec la pose de la première pierre le 23 avril 1563, sous la direction de l’architecte Juan Bautista de Tolède, qui n’a pas pu la terminer, décédant en 1567.
Son disciple, Juan de Herrera, a pris le relais et achevé le projet en 1584, avec un tel succès que son œuvre a donné naissance à l’école herreriana en architecture. Le 2 novembre 1984, l’UNESCO a inscrit le Site royal de Saint Laurent de l’Escurial au Patrimoine de l’Humanité, le considérant comme la huitième merveille du monde.
Les Jardins des Moines, aménagés à la demande de Philippe II, passionné par la nature, offrent un lieu idéal pour le repos et la méditation.
Manuel Azaña, ancien élève du collège des augustins de ce monastère, évoque dans ses Mémoires et son œuvre le jardin des frères.
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LA VISITE INTÉRIEURE
L’emplacement réel de Saint-Laurent-de-l’Escurial peut être divisé en plusieurs sections principales. La Bibliothèque, par exemple, abrite une collection de plus de 40 000 volumes de grande valeur. Ces livres sont disposés dans une vaste nef de 54 mètres de long, sur 9 mètres de large et 10 mètres de haut, avec un sol en marbre.
Les bibliothèques sont fabriquées en bois noble, richement et habilement sculpté. Elles témoignent de l’importance accordée par le roi Philippe II à cette collection. De plus, le plafond est orné de fresques représentant les sept arts libéraux : la Rhétorique, la Dialectique, la Musique, la Grammaire, l’Arithmétique, la Géométrie et l’Astrologie.
Parmi les trésors de la bibliothèque, on trouve notamment les manuscrits des Cantigas de Alfonso X le Sage.
Le Palais Philippe II est constitué d’une série de pièces décorées avec austérité. Ce lieu servait de résidence au roi Philippe II. Il est situé à côté de l’autel principal de la Basilique et comporte une particularité : une fenêtre permettait au roi de suivre la messe depuis son lit lorsqu’il était empêché par la goutte dont il souffrait.
La basilique occupe une place centrale au sein de l’ensemble des édifices, et on y accède par la Cour des Rois (El Patio de Reyes). De forme cruciforme, elle est dotée d’une coupole de 17 mètres de diamètre, soutenue par quatre imposants piliers.
Sa nef est remarquable pour la distance entre ses points d’appui, donnant l’impression de platitude, et pour son grand autel surmonté d’un retable de vingt-six mètres de hauteur et quatorze mètres de large, conçu par Juan de Herrera.
La salle des Batailles est une galerie de 60 mètres de long qui relie les deux palais du monastère royal de l’Escurial. Sur ses murs, des fresques représentent diverses batailles gagnées par l’Espagne. Cet espace commémore les victoires militaires et célèbre la valeur de l’armée et des rois. Le Panthéon des Rois, quant à lui, est composé de 26 tombes de marbre où reposent les restes des rois des maisons d’Autriche et de Bourbon, sauf Philippe V, Ferdinand VI et Amédée de Savoie.
Le Panthéon des Rois est composé de 26 tombes de marbre où reposent les restes des rois des maisons d’Autriche et de Bourbon, sauf Philippe V, Ferdinand VI et Amédée de Savoie. Les murs en marbre de Tolède poli sont décorés d’ornements en bronze doré. Les derniers restes déposés dans le panthéon ont été ceux du roi Alphonse XIII et de sa femme, la reine Victoire Eugenia de Battenberg. Exceptionnellement, on trouve le sarcophage de Jean III, père de Juan Carlos Ier, bien qu’il n’ait jamais régné.
Le Panthéon des Infantes, terminé en 1888, est destiné aux princes, aux infantes et aux reines qui n’ont pas été des mères de rois. Avec ses murs et ses sols en marbre blanc, il mérite une mention spéciale, notamment celui de Don Juan d’Autriche. Sur les 60 niches qu’il contient, 36 sont actuellement occupées.
Les salles capitulaires du monastère royal de l’Escurial sont d’une grande importance historique et artistique. À l’origine, ces salles étaient destinées aux réunions des moines, où ils tenaient leurs chapitres pour maintenir la pureté de la congrégation. Aujourd’hui, ces espaces exposent des peintures d’artistes renommés tels que Le Titien et Velázquez.
Situé à 50 kilomètres au nord-ouest de Madrid, dans la magnifique Sierra de Guadarrama, le monastère de l’Escurial s’élève à une altitude de 1020 mètres sur une superficie de 33 327 mètres carrés.
La construction de l’Escurial a été ordonnée par le roi Felipe II en hommage à son père, le grand Charles Quint. L’architecte Juan Bautista de Toledo a posé la première pierre, mais après sa mort en 1567, Juan de Herrera a poursuivi les travaux, donnant à l’édifice son style distinctif caractérisé par la symétrie et l’austérité. Le monastère a été achevé en 1584.
La Pinacothèque regroupe les œuvres des écoles allemande, flamande, vénitienne, italienne et espagnole des XV, XVI et XVII siècles. Elle offre ainsi un panorama complet de la peinture européenne de cette période.
Le Musée d’Architecture, quant à lui, est réparti dans onze salles où sont exposés les outils, les grues et autres matériels utilisés dans la construction du monument. On peut également y trouver des reproductions de plans et de documents relatifs aux œuvres, fournissant ainsi des informations précieuses sur le processus de construction de l’édifice.
Le cloître principal du monastère royal de l’Escurial est un véritable chef-d’œuvre artistique. Sa fresque, presque entièrement réalisée par Pellegrino Tibaldi et divers artistes de son atelier entre 1586 et 1591, offre une narration visuelle impressionnante.
Les scènes représentent la vie de la Vierge depuis sa conception ainsi que la vie du Christ, disposées de part et d’autre de la porte processionnelle de la Basilique. Cette fresque raconte de manière détaillée l’histoire du Salut, depuis les premiers moments de la vie de Marie jusqu’au Jugement Dernier.
De plus, les autels en forme de triptyques en bois, situés aux angles du cloître, ajoutent une dimension supplémentaire à cet espace. Lors des processions, comme celle du Corpus Christi, ces autels s’ouvrent, révélant leur magnifique contenu.
Les scènes représentées sur les portes des triptyques à l’intérieur du cloître reflètent également les épisodes clés de la vie du Christ. Bien que réalisées par différents artistes tels que Miguel Barroso, Pellegrino Tibaldi, Luis de Carvajal et Rómulo Cincinnato, ces représentations s’harmonisent parfaitement avec la fresque principale, offrant ainsi une expérience artistique cohérente et immersive.
L’escalier principal fut l’un des premiers escaliers « impériaux » (avec une section centrale divisée en deux volées) en Espagne. Il relie le cloître principal inférieur au cloître supérieur dans la zone fermée du monastère. Les dessins ont été fournis par Giovanni Battista Castello – s’appelait Il Bergamasco – en 1567 et la construction a été achevée par Juan de Herrera. La cage d’escalier dépasse à l’extérieur avec un toit en pente.
Des peintures de cinq apparitions du Christ après sa résurrection sont affichées dans la partie inférieure de l’escalier principal : Saint Pierre et Saint Jean à côté du tombeau vide, par Luca Cambiaso.
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EL COQUETO DE LA SIERRA- SEGOVIE- ESPAGNE
Nous voici devant l’appartement « El Coqueto de la Sierra » à Ségovie, en Espagne. L’immeuble ancien dégage un certain charme, mais les abords semblent négligés. Nous avons entendu parler d’une piscine, mais elle se trouve à 400 mètres du bâtiment et semble actuellement fermée. Malgré cela, les avis positifs que nous avons lus nous ont encouragés à réserver.
En entrant, nous constatons que l’équipement est plutôt limité. La bouilloire électrique annoncée est introuvable, et la piscine censée être privée s’avère être partagée et située bien plus loin que prévu. Le salon, quant à lui, manque de confort, avec une barre sous l’assise qui gâche un peu notre expérience.
En examinant de plus près, nous réalisons que la superficie de l’appartement est bien inférieure à ce qui était annoncé. Cette découverte est un peu décevante, surtout après avoir lu tant d’avis positifs. En fin de compte, notre choix semble être en deçà de nos attentes, et nous regrettons un peu notre réservation. C’est une leçon importante : il est essentiel de vérifier les détails avec attention avant de réserver un logement pour éviter les déceptions.
LA GASTRONOMIE
Toutes les informations sur la gastronomie espagnole, par région, avec commentaires sur les restaurants testés en suivant ce lien
EL RINCON DE MARIA AVILA
Au cœur d’**Ávila**, une ville riche en histoire et en patrimoine, nous avons eu la chance de découvrir un véritable trésor culinaire : El Rincon de Maria. Ce restaurant, tout en simplicité mais d’une grande authenticité, met à l’honneur une des plus grandes spécialités gastronomiques de la région : la **côte à l’os**.
Cette pièce de viande est taillée dans la **longe supérieure de veau, de vache ou de bœuf**, mais ce qui la rend encore plus exceptionnelle, c’est la race de l’animal : la **Avileña-Negra Ibérica**. Cette race autochtone, élevée dans les montagnes du centre de la péninsule, est protégée depuis 1988 en raison de ses qualités uniques. La viande de cette race est réputée pour sa tendreté et son goût incomparable, un véritable bijou de la gastronomie espagnole.
Lorsque la **côte à l’os** est arrivée sur notre table, nous avons tout de suite été séduits par sa taille imposante et sa cuisson parfaite. D’un kilo, elle a été grillée à la perfection, sa croûte légèrement dorée et son intérieur encore juteux et tendre. Chaque bouchée était un véritable délice, la viande étant d’une qualité exceptionnelle, fondante et savoureuse. La **Avileña-Negra Ibérica** se distingue par un goût plus intense, plus riche, qui se mêle harmonieusement avec les arômes fumés de la cuisson.
En complément de ce plat principal, nous avons également dégusté un **chorizo mariné** qui a ajouté une touche de piquant et de caractère à notre repas. Le chorizo, finement épicé et parfaitement équilibré, a été un bel accompagnement pour la côte à l’os.
Les **croquettes de jambon**, crémeuses à l’intérieur et dorées à l’extérieur, étaient un autre incontournable de notre repas. Leur préparation était irréprochable, le jambon étant savamment intégré dans une pâte onctueuse, offrant une belle texture et un goût raffiné.
Enfin, nous avons savouré les **patatas bravas**, un classique de la cuisine espagnole, qui étaient parfaitement exécutées : les pommes de terre étaient bien croustillantes, accompagnées d’une sauce piquante et légèrement épicée qui apportait juste ce qu’il faut de caractère au plat.
Pour 37 €, ce festin a été une véritable expérience gastronomique mémorable. Le **Rincón de María** nous a offert une immersion dans les saveurs authentiques d’Ávila, avec des produits locaux d’une qualité incomparable, dans un cadre chaleureux et accueillant. Ce repas fut une parfaite illustration de la richesse culinaire de la région, et une véritable célébration de la viande de la **Avileña-Negra Ibérica**. C’est sans doute l’un des repas que nous garderons en mémoire, un moment de partage autour de produits simples mais d’une grande qualité, au cœur d’une ville au patrimoine unique.
RESTAURANT PENALARA SAN IDELFONSO LA GRANJA
Lors de notre visite à **San Ildefonso La Granja**, nous avons eu la chance de découvrir l’un des joyaux de la cuisine locale au **Restaurant Peñalara**, un lieu incontournable pour savourer les spécialités de Castille-León, notamment le fameux **cochon de lait rôti** (*cochinillo asado*). Ce plat, véritable emblème de la région, est particulièrement prisé à **Ségovie**, et le **Peñalara** ne déçoit pas avec sa version délicieusement authentique.
Le **cochon de lait rôti** est préparé de manière traditionnelle dans des **pots en argile**, ce qui lui confère une texture tendre et savoureuse, avec une croûte parfaitement croustillante qui se brise sous la fourchette. Ce plat riche en saveurs est généralement servi très chaud, offrant un équilibre parfait entre la tendreté de la viande et le croquant de la peau, un délice pour les amateurs de cuisine rustique et généreuse.
En plus de ce plat principal, le **menu à 25€** du restaurant inclut un autre classique de la cuisine castillane, la **Sopa Castellana**. Cette soupe, riche et réconfortante, est faite avec du pain, de l’ail, du jambon, des œufs et du bouillon, souvent relevée d’un peu de paprika. Elle incarne à merveille les saveurs rustiques de la région, parfaite pour débuter le repas avec chaleur et simplicité.
Le restaurant propose également des options plus abordables, comme un **menu à 15€** qui comprend un **filet mignon à la moutarde**, un plat tendre et savoureux qui ravira les carnivores, ou encore des **hamburgers** accompagnés de **croquettes de jambon** en entrée. Ces derniers sont d’une qualité irréprochable, avec une garniture généreuse et un goût raffiné.
Le cadre du **Restaurante Peñalara** est tout aussi agréable que sa cuisine. L’ambiance est conviviale, et l’atmosphère rustique de l’endroit fait écho à la simplicité et à l’authenticité des plats qui y sont servis. Le service est impeccable, avec un personnel attentif et accueillant, prêt à vous guider dans votre choix de plats.
Que vous soyez amateur de **cochon de lait rôti** ou curieux de goûter aux autres spécialités de la région, le **Peñalara** est une adresse à ne pas manquer lors de votre passage à **San Ildefonso La Granja**. Un véritable festin pour les sens, à savourer dans une ambiance chaleureuse et typiquement castillane.
RESTAURANT CASTILLA et le REVUELTO DE MORCILLA
Le **restaurant Castillo**, situé à Ségovie, offre une alternative rafraîchissante aux établissements plus touristiques du centre-ville, avec un excellent rapport qualité-prix et une ambiance chaleureuse. Ce restaurant est parfait pour ceux qui cherchent à déguster des plats typiques de la région tout en profitant d’un cadre agréable. En plus de sa **vue imprenable** sur la ** »femme morte de Ségovie »**, un site incontournable de la ville, le restaurant Castillo se distingue par son accueil accueillant et son service attentionné.
Dès notre arrivée, nous avons été chaleureusement accueillis avec un **tapas de bienvenue** composé de pain, jambon, sauce cocktail et fromage blanc. Cette petite attention met immédiatement dans l’ambiance et nous prépare à découvrir le menu.
Parmi les **entrées**, la **salade russe** est un véritable succès : copieuse, fraîche et parfaitement assaisonnée, elle est un vrai délice. Mais l’un des plats les plus remarquables de notre repas a été le **revuelto de morcilla**. Ce plat est un incontournable pour les amateurs de saveurs typiques espagnoles. Il s’agit d’un mélange d’**œufs brouillés** et de **boudin noir** (morcilla), une spécialité de la région. Le boudin noir, savamment cuisiné, se marie parfaitement avec les œufs, créant une texture fondante et un goût riche et savoureux. Le **revuelto de morcilla** est un plat qui ravira les palais en quête de saveurs robustes et authentiques.
Quant aux **plats principaux**, nous avons opté pour un **filet d’empereur à la plancha**. Ce poisson, délicatement grillé, était bien préparé et généreusement servi, offrant une chair tendre et savoureuse, tout en restant léger et délicat. Un plat parfait pour ceux qui recherchent une option plus légère mais tout aussi savoureuse.
L’atmosphère du **restaurant Castillo** est à la fois décontractée et conviviale, idéale pour une sortie en famille ou entre amis. L’endroit est lumineux et agréable, et l’ambiance est agréable, loin de l’agitation des restaurants plus fréquentés du centre-ville. Le rapport qualité-prix est aussi un point fort, avec des portions généreuses et des prix bien plus abordables que dans de nombreux autres restaurants de la région.
En résumé, notre expérience au **restaurant Castillo** a été très positive. Non seulement les plats étaient de qualité et savoureux, mais l’accueil chaleureux et la magnifique vue sur la ville ont également ajouté une dimension particulière à notre repas. Nous recommandons vivement ce restaurant à ceux qui cherchent une expérience culinaire authentique à Ségovie, sans pour autant se ruiner.
J 344 LES ARTICHAUTS FARCIS AU JAMBON IBERIQUE – La Parada à Velilla
La recette des **alcachofas relleno de jamón** (artichauts farcis au jambon ibérique) est une délicieuse spécialité qui incarne parfaitement la richesse culinaire de la **région nord de l’Espagne**. Nous avons eu l’occasion de découvrir ce plat raffiné au **Restaurant La Parada**, situé à **Velilla**, dans la province de **Castille-et-León**, un endroit qui fait honneur aux saveurs locales tout en offrant une expérience culinaire agréable et authentique.
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un service attentionné, qui a pris soin de nous faire sentir chez nous. Le restaurant, situé à l’entrée de Velilla près de **Pedraza**, bénéficie d’un cadre idyllique, avec une belle terrasse ensoleillée donnant sur un **rio** pittoresque. L’endroit est calme et idéal pour se détendre tout en dégustant des plats locaux.
Avant même que le menu ne nous soit présenté, nous avons eu droit à une **succulente sélection de tapas** offertes. Parmi celles-ci, des **tripes à la cuiller** savamment préparées et du **lard grillé** qui, chacun à leur manière, nous ont mis l’eau à la bouche et donné un avant-goût de ce qui allait suivre.
Le menu du jour, très abordable à **12,50 €**, comprenait une entrée, un plat principal, un dessert et une boisson. Tout était fait maison, avec une grande attention portée à la qualité des ingrédients et à la présentation des plats.
### En entrée, nous avons savouré un **gaspacho andalou** onctueux et rafraîchissant, parfait pour débuter ce repas. Mais l’un des moments forts de l’expérience a été l’**alcachofa relleno de jamón**, des artichauts farcis au **jambon ibérique**. Ce plat, typique de la région, était une véritable explosion de saveurs. Les artichauts étaient parfaitement cuits, tendres et savoureux, tandis que la farce, composée de jambon ibérique finement haché, apportait une richesse et une profondeur de goût exceptionnelles. La garniture était généreuse, et l’artichaut se mariait parfaitement avec la texture fondante du jambon. Le tout était accompagné d’une **sauce maison**, douce et légèrement crémeuse, qui rehaussait encore davantage le goût du plat.
### Pour le plat principal, nous avons eu le plaisir de goûter à des **poissons grillés**, des **steaks tendres** et parfaitement cuits, ainsi qu’à du **poulet en sauce picalilli**, une recette pleine de saveurs, à la fois douce et épicée. Chaque plat était servi généreusement et préparé avec soin, témoignant du savoir-faire du chef.
### Enfin, le repas s’est terminé par un **dessert typique** de la région : la **cuajada**. Ce caillé de brebis, qui se consomme froid, ressemble un peu à un yaourt, mais il a une texture plus épaisse et un goût particulier dû au lait de brebis. La cuajada peut être accompagnée de **miel artisanal local**, de **sucre**, de **confiture**, ou même de **sel**, ce qui lui confère une dimension de saveurs très intéressante, à la fois sucrées et salées, selon l’accompagnement choisi.
En résumé, ce repas au **Restaurant La Parada** a été une véritable découverte de la **cuisine traditionnelle espagnole**, simple mais pleine de saveurs authentiques. Le **plat des alcachofas relleno de jamón** est un incontournable qui, en plus d’être délicieux, nous a permis de découvrir un aspect typique de la gastronomie de cette région. Avec un cadre agréable, un service impeccable et une cuisine généreuse, cet endroit est idéal pour tous ceux qui souhaitent savourer les spécialités locales dans un cadre paisible et chaleureux.
LE FEUILLETE AU BOUDIN NOIR DE BURGOS ET POMMES – restaurant gloria
Lors de notre visite au Restaurant Gloria à Medina del Campo, nous avons eu la chance de découvrir une recette traditionnelle de la région de Burgos : le feuilleté au boudin noir de Burgos et aux pommes. La morcilla de Burgos, un boudin noir préparé avec du sang de porc, du riz et des oignons, est déjà un délice en soi. Mais dans cette version, le boudin se marie parfaitement avec des morceaux de pommes sucrées et des oignons légèrement caramélisés, le tout enveloppé dans une pâte feuilletée dorée et croustillante. Une combinaison de saveurs et de textures qui nous a vraiment surpris et ravis.
Le menu à 16 €, très abordable pour la qualité des plats, nous a permis de goûter à plusieurs spécialités. En entrée, nous avons choisi une salade généreuse, suivie de ce feuilleté au boudin, accompagné d’une portion bien copieuse. Pour le plat principal, nous avons opté pour des steaks parfaitement cuits, accompagnés d’une sauce savoureuse, et un dessert typique de la région : le Cuajada, un caillé de brebis, frais et léger, que l’on déguste souvent avec un peu de miel ou de confiture locale. Chaque plat était simple, mais superbement préparé, mettant en valeur les ingrédients locaux.
Ce repas a été une belle découverte des saveurs de la région de Burgos, avec une attention particulière portée à la qualité des produits. Nous avons quitté le restaurant satisfaits, non seulement par la qualité des mets, mais aussi par le cadre accueillant et l’atmosphère conviviale du lieu. Le feuilleté au boudin noir de Burgos et aux pommes reste l’un de nos coups de cœur de ce repas, une recette simple mais tellement pleine de caractère.
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