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Barcelone propose une multitude d’activités de loisirs qui invitent ses visiteurs à y venir plus d’une fois. Ouverte sur la mer Méditerranée et célèbre pour Gaudí et son architecture moderniste, Barcelone est l’une des capitales européennes les plus trendy.

Elle est à elle seule un véritable épicentre des nouvelles tendances en matière de culture, de mode et de gastronomie. Elle allie la créativité de ses artistes et designers à l’amour et au respect des commerces traditionnels. Y cohabitent le charme et la tranquillité de son quartier historique, l’avant-garde de ses quartiers les plus modernes et le tumulte urbain de l’une des villes les plus visitées au monde.

Barcelone est une vitrine exhibant les dernières nouveautés en matière de mode. Flâner dans ses rues, c’est la garantie d’une journée shopping réussie grâce à ses mille et une possibilités. Dans les parties de la ville plus glamour, comme le Passeig de Gràcia ou l’avenue Diagonal, les magasins des plus grandes marques vous attendent dans des édifices emblématiques. Tandis que le quartier du Born vous propose des boutiques aux créations alternatives et innovantes. Barcelone possède en outre de très nombreux commerces traditionnels, tels que des boutiques centenaires et des ateliers qui vous surprendront par leur sens du détail. Barcelone se distingue également par son ambiance méditerranéenne et ses rues animées. Les possibilités de divertissement sont infinies. Vous pouvez vous promener sur Las Ramblas, flâner dans un marché traditionnel comme celui de la Boquería, ou bien faire une halte sur l’une de ses plages urbaines ou l’une des nombreuses terrasses du centre historique. Vous pouvez également découvrir la ville de façon originale grâce au programme de visites de l’organisme Turismo de Barcelona. Ce programme comprend des itinéraires guidés et thématiques, des parcours en voiture d’époque, en segway ou à vélo, des sorties en voilier ou des vols en hélicoptère.

Barcelone attire de nombreux visiteurs pour ses monuments incontournables, comme la Sagrada Familia, le Park Güell, la Casa Batlló ou la Pedrera. Ceux qui la visitent découvrent une ville qui réserve d’agréables surprises à chaque voyage. Les promenades en bord de mer, les soirées sur les toits-terrasses avec vue imprenable sur la ville, de grands espaces verts comme le parc de Montjuïc ou celui de la Ciutadella, le port olympique ou tout ce qui a trait au FC Barcelone sont autant de possibilités de vivre de nouvelles expériences à chaque visite. La gastronomie y est également très variée. Vous trouverez de grands restaurants célèbres dans le monde entier, des établissements classiques proposant une cuisine catalane, des marchés gastronomiques ainsi que des restaurants de cuisine du monde. En matière de culture, Barcelone abrite d’importants centres d’art, comme le musée Picasso, le musée national d’art de Catalogne ou CaixaForum, ainsi que l’un des temples de l’opéra en Espagne, le Grand théâtre du Liceu. La ville accueille également de nombreux festivals.

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS ET PODCASTS SUR Barcelone

LE QUARTIER DE GRACIA Barcelone

A l’acart de la vie animée de Barcelone Gracia séduit par son atmosphère paisible typiquement catalane

Gracia était autrefois un village indépendant se trouvant à la périphérie de la ville de Barcelone. C’est au XIXe siècle qu’il a été annexé, puis complètement intégré au centre. Cependant, nous pouvons encore ressentir aujourd’hui la fierté des habitants de ce quartier, qui déclarent qu’ils habitent à Gracia, et non pas à Barcelone. Et pourtant …!

Nous empruntons tout d’abord le Pg de San Joan qui nous permet d’admirer la superbe façade du Palau Macaya, un bâtiment moderniste qui subsiste à ce jour et qui peut encore être visité, car il a été transformé en centre culturel. Il est ouvert au public. L’origine du bâtiment revient à Romà Macaya, un riche cotonnier qui a connu une forte croissance industrielle grâce au commerce de tissus indiens avec l’Amérique. La perspective commerciale très large offerte par l’urbanisation de l’actuel Eixample grâce à l’exécution du plan Cerdà, a conduit Macaya à acheter en 1899 des terrains sur l’actuel Paseo San Juan.

Comme dans tant d’autres édifices modernistes, le Palau Macaya a été conçu comme une résidence familiale où toute la famille Macaya a pu vivre ensemble. L’un des éléments les plus frappants du bâtiment est la blancheur de la façade, assez éloignée des autres œuvres similaires de Puig i Cadafalch. Il convient de distinguer également le hall d’entrée, conçu comme un grand espace pour l’entrée avec la voiture et de petits trottoirs sur les côtés. Les arcs qui divisent l’espace en différentes zones plus petites ont une décoration simple obtenue grâce au jeu du matériau de construction, les briques. Suivant le modèle de l’essence bourgeoise de l’époque, l’étage principal était celui réservé au chef de famille.

Dans ce cas précis, la répartition rappelle assez la Casa Amatller, également du même architecte. Les autres étages étaient réservés aux enfants de monsieur Macaya, tandis que l’entresol était occupé par le personnel de service, qui devait fréquenter tous les étages du bloc, c’est donc l’un des rares cas où le personnel de service et les bourgeois empruntaient le même escalier.

De là, toujours sur la même avenue nous arrivons au Mercat del Abaceria Central un marché local où les couleurs et les odeurs vous transportent dans un univers de gourmandises. Vous pourrez ainsi, tout en flânant, acheter des produits frais et goûter aux spécialités locales cuisinées avec les mêmes produits.

C’est un plaisir de faire du shopping ici ou simplement de naviguer, en écoutant les cris caractéristiques des marchands qui peuvent tenter les acheteurs les plus exigeants.

 

Au milieu du 19ème siècle, alors que la nouvelle société industrielle de Barcelone réclamait des infrastructures et des espaces urbains plus rationnels et adaptés à la croissance de la population, les marchés itinérants de la ville et des villes environnantes ont été déplacés à l’intérieur. C’est le cas du Mercat de l’Abaceria Central dans le village de Gràcia. Situé sur la Travessera de Gràcia, il a ouvert ses portes en 1892, lorsqu’il a été nommé le Mercat de Santa Isabel, pour fournir un endroit où les agriculteurs, qui venaient à la Plaça de la Revolució voisine de Gràcia, pouvaient vendre leurs produits. Le Mercat de l’Abaceria Central a été construit à la demande de l’industriel Puigmartí, qui possédait une usine connue sous le nom de Vapor Nou. La structure en fer et en briques est répartie en trois allées ou sections. L’allée centrale est la plus large et possède un toit ovale accrocheur. Le Mercat de l’Abaceria conserve encore l’atmosphère de la Gràcia d’antan, quand il était une communauté ouvrière très unie.

placa de la Vila de Gracia

Nous obliquons ensuite à gauche pour rejoindre la plaça de la Vila de gracia. 

La place a eu quatre noms officiels: Plaça d’Orient, de la Constitució, de Rius i Taulet et, enfin, de la Vila de Gràcia. Des événements historiques se sont déroulés ici, comme la révolte des conscrits en 1870 lorsque, selon la tradition, la population locale s’est rebellée et a refusé d’enrôler leurs fils dans l’armée. La cloche de ce qui était alors la Plaça d’Orient a commencé à sonner dans un appel à résister qui est devenu un symbole. Il ne s’est pas arrêté pendant six jours, bien qu’il ait été battu par les canons de l’armée.

La légende raconte qu’une femme locale a pu sonner la cloche pour avertir les gens que l’armée arrivait au moyen d’une corde qui atteignait son toit.

Le clocher légendaire a été construit par Antoni Rovira i Trias entre 1862 et 1864. C’est une tour octogonale de 33 mètres de haut avec une horloge à quatre côtés et une fontaine à sa base.

Le bâtiment qui abritait l’hôtel de ville, et qui abrite aujourd’hui les bureaux du conseil de district, a été construit par Francesc Berenguer en 1904, et il se distingue par sa façade bleu ciel. On peut y voir des armoiries Gràcia en fer forgé, ainsi que des éléments décoratifs sur les fenêtres et les balcons, de véritables œuvres d’art également en fer forgé.

Le quartier est constitué de nombreuses autres places : Plaça del Diamant, Plaça de la Virreina ou encore Plaça de Sol. Cette dernière est la plus connue des Barcelonais qui aiment venir boire un verre en terrasse dans une ambiance conviviale, accompagnée par un fond sonore musical. Vous pourrez par ailleurs vous faire indiquer l’heure par l’horloge solaire !

Plus à l’est, le Site Art Nouveau de Sant Pau est devenu un nouvel espace de référence dans la ville de Barcelone où l’histoire et l’innovation coexistent. La restauration des pavillons modernistes, déclarés patrimoine mondial par l’UNESCO en 1997, a permis le développement d’un programme culturel dont l’objectif principal est de valoriser ce trésor du modernisme européen.

La figure de Lluís Domènech i Montaner et sa contribution au mouvement moderniste, ainsi que la valeur patrimoniale et institutionnelle de Sant Pau et sa contribution à la médecine sont des pièces clés.

Sant Pau est également un centre de connaissances formé par des institutions de premier plan dans les domaines de la durabilité, de la santé et de l’éducation, entre autres.

LA TOUR AGBAR ou TOUR GLORIES

La tour Agbar (ou Torre Agbar en Catalan) est un immeuble dessiné par l’architecte Français Jean Nouvel et le cabinet barcelonais B720. Inaugurée en Septembre 2005 par la famille royale d’Espagne, elle mesure 145 mètres de haut, ce qui en fait l’un des édifices les plus hauts de la ville.

Tout au long de ses 38 étages, la Torre Agbar accueille des parkings, un auditorium et un très grand nombre de bureaux et centres d’affaires. L’intérieur de la tour ne se visite malheureusement pas.

Situé sur l’avenue Diagonale, l’un des axes emblématiques de la ville, elle est aujourd’hui considérée à travers le monde comme un chef d’oeuvre. Elle attire d’ailleurs un grand nombre de touristes qui se pressent pour admirer le spectacle des images diffusées via ces 4 000 facettes. Si certains Barcelonais restent farouchement opposés à ce qu’ils considèrent être un pur délire d’artiste, la majorité des résidents sont fiers de cet édifice qu’ils surnomment affectueusement le  »suppositoire ».

 

PARC DE LA CIUTADELLA

Le parc urbain par excellence de Barcelone a été créé vers 1870 par Josep Fontseré pour transformer en jardins publics les terrains et installations que constituaient, depuis 1715, la grande forteresse construite par Philippe V au terme de la guerre de Succession. Destiné à accueillir sur ses près de 60 hectares la première Exposition universelle de la fin du XIXe, le projet initial varia considérablement et connut ensuite d’importantes modifications telles que la création du parc zoologique qui occupe près de 50 % de sa superficie. Il conserve des éléments monumentaux pittoresques et ses chemins et promenades, au caractère romantique et paysager, permettent d’admirer une grande variété d’arbres.

Les éléments les plus mémorables de ce parc sont probablement la surprenante cascade composée d’un immense ensemble monumental et l’édifice du Château des Trois Dragons qui sert actuellement de Musée de Zoologie.

LA SAGRADA FAMILIA Barcelone

La Sagrada Família est un temple exceptionnel, tant par son origine, sa fondation que par son but. Le résultat du travail du brillant architecte Antoni Gaudí a été un projet promu par et pour le peuple, et cinq générations ont maintenant vu l’évolution du Temple de Barcelone. Aujourd’hui, plus de 140 ans après la pose de la pierre angulaire, la basilique est toujours en construction.

La Sagrada Familia est l’une des églises catholiques les plus emblématiques et est située dans la ville de Barcelone, en Espagne.

Le temple a été conçu par Antonio Gaudí à la fin du XIXe siècle. Il appartient au soi-disant modernisme, un mouvement qui a reçu le nom d’Art Nouveau en France, Liberty en Italie, Jugendstil en Allemagne et Sezessionstil en Autriche.

Nous pouvons distinguer deux niveaux d’analyse lorsque nous parlons de la Sainte Famille, l’un se référant à ses caractéristiques structurelles et esthétiques et l’autre à sa fonction et à sa signification. Les deux niveaux s’entremêlent et ont besoin l’un de l’autre. C’était l’un des génies de Gaudí. La structure est donc la ressource qui permet à l’architecte d’affirmer ses valeurs spirituelles et esthétiques.

L’ensemble du monument est conçu à partir de deux axes fondamentaux qui ont ému l’architecte: le discours chrétien et l’observation de la nature. Pour cette raison, la basilique ne peut être comprise sans prêter attention à ces deux éléments.

Gaudí utilise des symboles et des allégories de la Bible et les relie structurellement, formellement et symboliquement à la nature. Et la vérité est que, pour l’architecte, la nature était l’œuvre de Dieu.

Au lieu de faire des plans, Gaudí a fait des modèles en trois dimensions avec lesquels il a dirigé le projet. Une de ses techniques consistait à créer des volumes à l’aide d’un système de pendule. Ceci fait, il a placé un miroir en dessous de ceux-ci et a analysé l’image inversée que le reflet offrait, ce qui lui a permis de concevoir et de visualiser la structure du bâtiment.

Cette église est construite sur un plan en croix latine, à partir duquel cinq nefs sont formées. Sur le point de passage de la plante, il y a une abside semi-circulaire qui couronne l’espace.

Il est conçu pour mettre en valeur trois façades fondamentales: la façade de la Nativité, la façade de la Passion et la Façade de la Gloire, tous conçus comme de grands livres de pierre qui relatent la soi-disant « histoire de la salut ».

De plus, Gaudí a planifié la construction de 18 tours.

Le plus élevé représentera Jésus-Christ, tandis que les autres représenteront les apôtres, les évangélistes et la Vierge Marie.

Le monument atteindra ainsi une hauteur maximale de 172,5 mètres.

L’aspect organique des façades et de l’intérieur du temple découle de l’observation de la géométrie de la nature.

 

Il n’est pas surprenant que les colonnes ressemblent à des troncs d’arbres irréguliers, des branches, des escargots et bien d’autres éléments.

Sa principale contribution constructive est l’utilisation de structures hyperboloïdes, paraboloïdes, hélicoïdes, coniques et ellipsoïdes.

Selon les experts, les solutions architecturales ou structurelles imaginées par Gaudí n’avaient jamais été mis en œuvre, de sorte que la structure de la Sagrada Familia est également une thèse de construction toujours en cours. croissance.

L’art du vitrail : La création de vitraux commence par un dessin d’artiste sur carton, que le vitrier trace sur papier et met à l’échelle grandeur nature.

 

Ce dessin est découpé en morceaux pour faire les gabarits du coupe-verre.

Le vitrier note également la couleur de chacune des tesselles qui composeront la fenêtre pour s’assurer qu’elle restitue le plus fidèlement possible la peinture originale.

Une fois coupés, ils sont placés dans un réseau de lignes de plomb pour les maintenir ensemble. Ensuite, ils sont placés dans un cadre métallique, qui va dans la fenêtre. À la Sagrada Família, l’artiste verrier et verrier Joan Vila-Grau surveille l’ensemble du processus : de la conception à la sélection de la couleur de chaque pièce jusqu’à l’emplacement des lignes de plomb.

 

En l’occurrence, en étroite collaboration avec l’atelier historique de J.M. Bonet et assisté de son fils, Antoni Vila Delclòs.

La lumière est un élément de construction, mais en même temps elle est chargée de sens.

vue sur la crypte

C’est beaucoup plus évident dans l’art sacré. Ainsi, Gaudí a conçu l’éclairage de la Sagrada Familia pour approfondir les allégories spirituelles et pas seulement pour éclairer l’espace de manière fonctionnelle.

 

L’architecte utilise des vitraux colorés qui produisent des effets émotionnels, dans ce cas suivant l’inspiration de l’art gothique qui a préféré les écrans colorés à l’utilisation de la lumière diaphane

Ainsi, la façade de la Nativité reçoit la lumière de l’aube comme symbole de la naissance de Jésus, lumière du monde.

 

La façade de la passion reçoit la lumière du soir ou du soleil couchant, métaphore de la mort de Jésus et de sa descente aux enfers. Et la façade de la Gloire reçoit la lumière du jour qui illumine la nef centrale dans toute sa splendeur, symbole de la résurrection.

En plus de la lumière, Gaudí utilise la couleur dans les appliques murales et les détails du monument de manière symbolique.

C’est pourquoi vous pouvez voir la couleur dans les pinacles et divers motifs décoratifs, toujours de nature allégorique.

La crypte est la partie la plus ancienne de la Basilique et le lieu où Gaudí a été enterré le 12 juin 1926 après un adieu final nombreux des habitants de Barcelone, qui ont rempli les rues de la ville en reconnaissance de son travail.

Les Portes de la gloire : Reproduction de la porte centrale de la Glory Façade, la façade principale du temple, qui raconte l’histoire de l’humanité et les chemins vers le bonheur éternel.

La porte, créée par Josep M. Subirachs, présente le texte du Notre Père en catalan, entouré de sa phrase centrale dans cinquante langues différentes, comme expression de la fraternité entre les cultures.

 

Les symboles des évêques : Les icônes épiscopales sont omniprésentes dans le symbolisme de Gaudi sur les pinacles du temple.

Sur chacune, on peut voir des formes très stylisées représentant la mitre avec la croix, la crosse et l’anneau.

Chaque tour est couronnée d’un pinacle qui se distingue par les couleurs de ses mosaïques polychromes en verre vénitien et les formes géométriques utilisées par Gaudí (sphère, octaèdre, cube et pyramide triangulaire).

 

Les pinacles des tours font référence aux quatre insignes qui représentent les évêques : la mitre, la croix, la crosse et l’anneau.

 

« Regardez en haut… n’est-il pas vrai qu’il semble unir le ciel et la terre ? » Antoni Gaudí

LE QUARTIER GOTHIQUE DE Barcelone

Le centre de la ville romaine, actuel Barri Gòtic (quartier gothique) était le lieu où se croisaient le Cardo et le Decumanus, devenus aujourd’hui carrer del Bisbe et carrer de la Llibreteria.

À proximité immédiate, on peut encore voir les vestiges du temple romain d’Auguste. De fait, le noyau d’origine de la Barcelone romaine et médiévale est encore le cœur de la Barcelone du XXIe siècle. Dans son entrelacs de ruelles et de places, il y a toute l’histoire et le présent de la ville.

Ici, dans le Barri Gòtic (quartier gothique) on trouve les palais de la mairie et de la Generalitat, la cathédrale et les autres églises gothiques telles que celle de Santa Maria del Pi ou celle de Sant Just et Sant Pastor. Tout près de la plaça de Sant Jaume, au beau milieu de ce quartier de Barcelone, se trouve l’ancien quartier juif, el Call, aux passages étroits, où l’on conserve encore quelques vestiges de l’ancienne synagogue.

LA CATHEDRALE

La cathédrale dans le quartier gothique de Barcelone a été baptisée au nom de la sainte patronne de Barcelone : la Sainte-Eulalie ; son nom officiel – Catedral de la Santa Creu i Santa Eulalia – est en français la Cathédrale de la Sainte-Croix et de la Sainte-Eulalie. Le nom de cathédrale La Seu souvent utilisé fait référence au statut de l’église comme siège de l’évêché. C’est l’église la plus importante après la Sagrada Familia.

Déjà à l’époque de l’empire romain, en 343 AD, une église fut construite à l’endroit de la cathédrale actuelle. La basilique a été détruite en 985 par les Maures. Elle a été remplacée par une cathédrale romane, construite entre 1046 et 1058. Une chapelle romane, la Capella de Santa Llucia, fut ajoutée entre 1257 et 1268. Plus tard, celle-ci a été intégrée au couvent, situé à côté de la cathédrale.

A cause des guerres civiles et de la peste noire qui sévissaient à Barcelone, la construction de la cathédrale n’avançait que lentement. La construction principale de la cathédrale ne fut finie qu’en 1460. La façade gothique a été construite beaucoup plus tard, en 1889, et la partie récente, la flèche centrale de la cathédrale, a été achevée en 1913.

La flèche de la cathédrale atteint une hauteur de 70 mètres. L’intérieur de l’église est composé d’une large nef avec 28 chapelles latérales. La crypte de la basilique contient le sarcophage de Sainte-Eulalie. La cathédrale de Barcelone possède en outre un beau chœur avec des sculptures sur bois.

A côté de la Cathédrale de Barcelone se trouve un couvent du 14ème siècle. Dans la cour centrale du couvent, 13 oies sont toujours présentes. Chaque oie représente une année de la vie du martyr de Sainte-Eulalie, une jeune fille torturée à mort par les Romains au 4ème siècle à cause de sa religion.

 

LA PLACA DEL REI

La Plaça del Rei dans ce même quartier du Barri Gòtic, montre avec orgueil l’ensemble que formaient les dépendances royales de la couronne catalano-aragonaise. Dans le sous-sol de cette même place, on peut faire un parcours dans les impressionnantes ruines archéologiques de la Barcelone romaine.

L’ensemble monumental de la Plaça del Rei de Barcelone est, probablement, le recoin gothique qui reflète le mieux le passé médiéval de la ville. Le Palau Reial Major et ses dépendances se referment sur une petite place harmonieuse et tranquille où il semble que l’on respire le passé glorieux de Barcelone au Moyen Âge.

La place del Rei de Barcelone est dominée par le Palau Reial Major, l’édifice que l’on voit s’élever au fond, avec la tour-mirador du roi Martí d’un côté. Résidence des comtes catalans du XIIIe siècle au début du XVe, l’histoire de l’édifice remonte à la Barcelone au XIe siècle, même si l’aspect actuel est le fruit des remodelages effectués au cours du XIIIe. Le gothique est par conséquent le style prédominant, bien qu’à la base de l’édifice se trouvent des vestiges visigotiques et romans. À l’intérieur, le Saló del Tinell, sous un ensemble d’arcs en plein cintre, constitue la salle la plus emblématique et la plus belle du Palau Reial Major.

D’un côté de ce bâtiment, et érigée sur l’ancienne muraille romaine de Barcelone, on peut admirer la chapelle royale de Santa Àgata, qui date du XIVe siècle et dont l’intérieur cache le magnifique retable du Connétable, de Jaume Huguet. L’édifice situé en face est le Palau del Lloctinent, datant du XVIe siècle, qui présente un précieux patio renaissance et qui est, actuellement, le siège de l’Arxiu de la Corona d’Aragó. Fermant la place, se trouve l’ancienne Casa Clariana-Padellàs, siège du Museu d’Història de la Ciutat qui permet de contempler, entre autres choses, des vestiges archéologiques de la Barcelone romaine.

PLACA REIAL

Elle  porte le nom « royal » grâce à sa beauté. Avec un arrière-goût élégant accentué par la fontaine, les lampadaires et les palmiers, la Plaza Real est l’une des plus fréquentées et des plus vitales de Barcelone, surtout la nuit. Et c’est aussi la plus appréciée des places à arcades de Barcelone.

Vers 1835, à la suite des confiscations, de nombreux édifices religieux de Barcelone ont disparu. Ce fut le cas de l’ancien couvent des Capucins, qui disparut, laissant un grand terrain libre. Quelques années plus tard, l’actuelle Plaza Real y sera urbanisée. L’architecte responsable des travaux était Francesc Molina, qui a conçu une place luxueuse dans le but d’exalter la monarchie. Le roi Ferdinand VII, monarque de l’époque, devait être immortalisé au centre de la place par une statue équestre. Le monument n’a jamais été construit et à sa place on a trouvé la fontaine des Trois Grâces. De part et d’autre de la fontaine centrale se trouvent deux lampadaires, œuvre de jeunesse d’Antoni Gaudí, surmontés d’un casque ailé et d’un dragon et qui ont été installés sur la place en 1879. Autour d’elle, des palmiers royaux ornent l’enclave et lui donnent une touche exotique. La place est fermée par une série de bâtiments majestueux, uniformes et à portiques, dans lesquels on peut observer des décorations en terre cuite. Ils abritaient les maisons d’importantes familles barcelonaises, bien qu’aujourd’hui ce caractère luxueux de la place ait été tempéré par une atmosphère plus bohème.

La place est maintenant en effervescence avec la vie nocturne et les restaurants, les bars et certaines des discothèques les plus fréquentées de Barcelone sont cachés sous les porche

EGLISE SAINTE-MARIE DE LA MER

La Basilique Sainte-Marie-de-la-Mer (Santa Maria del Mar) est une église gothique du XIVe siècle, située non loin bord de la mer dans le quartier de La Ribera, El Born, fut édifiée par des marins qui voulaient rivaliser, malgré leurs faibles ressources avec la cathédrale de Barcelone. Sa sobriété en fait l’un des plus beaux exemples du gothique catalan. La basilique se trouve juste à côté du Musée Picasso.

La Basilique Sainte-Marie-de-la-Mer (Basílica Santa Maria del Mar en espagnol)  est également connue par les habitants de de la ville comme la « Catedral de la Ribera » ou « Catedral del Mar ».

L’Église Sainte-Marie-de-la-Mer est un exemple remarquable de l’architecture gothique catalane. Construite au XIVème siècle, elle est l’œuvre de l’architecte Berenguer de Montagut. La construction de la basilique Santa Maria del Mar remonte au XIVème siècle, à l’époque médiévale.

Elle a été construite entre 1329 et 1383, un temps record pour une église de cette envergure à l’époque, grâce à la contribution des habitants du quartier de la Ribera, où elle est située.

La construction de la basilique a été financée par les marins, les pêcheurs et les habitants du quartier qui voulaient un lieu de culte à la Vierge Marie, qui était considérée comme la protectrice des marins et des pêcheurs. Ils ont donc décidé de construire cette église en l’honneur de la Vierge, avec l’objectif d’en faire un symbole de leur quartier et de leur ville.

L’architecte Berenguer de Montagut a été chargé de la conception de la basilique, qui est considérée comme un chef-d’œuvre de l’architecture gothique catalane. La basilique a été construite en pierre et en brique, dans un style gothique austère et élégant, typique de l’architecture catalane.

Au fil des siècles, la basilique a subi plusieurs rénovations et restaurations, en raison de diverses catastrophes naturelles et de conflits armés, tels que les incendies, les tremblements de terre et la guerre civile espagnole.

On apprend lors de la visite par exemple que la plupart des vitraux ont été détruits lors d’un incendie en 1936. Mais certains ont survécu tels que celui du Jugement dernier, celui de la Pentecôte et de la Sainte Cène. La rosace principale, dédiée au couronnement de Marie, a dû être reconstruite après un tremblement de terre en 1428, et les fissures laissées par celui-ci sont encore visibles depuis les toits.

Récemment des travaux ont permis aux visiteurs d’accéder aux toits de Santa Maria del Mar et de découvrir des zones inaccessibles auparavant. On peut désormais observer de haut la rosace principale, les fenêtres, les tours, les gargouilles et la partie supérieure de la nef centrale sur les voûtes d’ogives. L’occasion également de profiter de vues spectaculaires sur la ville de Barcelone à plus de trente-trois mètres de haut!!

Une anecdote récente à propos de l’église Santa Maria del Mar est qu’elle a inspiré l’auteur espagnol Ildefonso Falcones pour écrire son célèbre roman « La cathédrale de la mer » en 2006. Ce livre raconte l’histoire de la construction de la basilique et de la vie des travailleurs qui y ont participé. Nombre de ses lecteurs cherchent désormais les détails du livre lors de leur visite de cette « cathédrale »..

 

LE BARCELONE MODERNE – DU MODERNISME CATALAN DE GAUDI AUX REMBLAS

GAUDI ET BARCELONE UNE LONGUE HISTOIRE  

Architecte et designer, Antoni Gaudí était le fer de lance de mouvement Art Nouveau en Espagne. Son travail à Barcelone l’amena à ériger les maisons les plus remarquables de la ville. Gaudí était un pionnier dans son domaine, utilisant les couleurs, les textures et le mouvement d’une manière totalement inédite jusqu’alors. Son œuvre si aboutie et pourtant jamais terminée, s’érige désormais comme le témoignage de son immense génie.

L’œuvre la plus connue de Gaudí est sans aucun doute la Sagrada Família, que nosu avons détaillée plus haut. La basilique est non seulement le symbole de Barcelone mais aussi le monument le plus visité d’Espagne.

Au-delà de la Sagrada Família, Antoni Gaudí à marqué sa ville et son époque avec des chefs-d’œuvre tellement étonnants qu’il faudrait idéalement tous les visiter. On sait que ce n’est pas possible lors d’un simple séjour. Notre coup de cœur se porte alors vers les maisons de Gaudi : la Casa Milà (Pedrera) et Batllo

La Casa Batlló ( La Maison Batlló ) est la plus originale et onirique des réalisations de l’architecte Antoni Gaudí à Barcelone. Façade polychrome décorée de céramique et de verre, toiture ondulante allégorie de Saint Georges tuant le dragon. L’œuvre fondamentale du modernisme catalan dont Gaudí était l’incontestable le chef de file. Sa construction s’est étalée de 1904 à 1906. Elle est située au 43, Passeig de Gràcia, au cœur du quartier de l’Eixample et plus précisément encore, au centre du célèbre pâté de maisons appelé « Manzana de la Discordia ».

Fidèle à sa technique habituelle, Gaudí réalise très peu de plans et se base principalement sur des maquettes de plâtre, qu’il modèle jusqu’à obtenir les formes sinueuses qu’il désirait. La Casa Batlló est connue à Barcelone sous le nom de Casa dels ossos (maison des os), elle doit en effet son nom à son architecture très originale : les balcons ressemblent à des fragments de crâne avec les ouvertures pour les yeux et le nez, les colonnes de la tribune du premier étage ont la forme d’os humains (tibia) et de nombreux autres détails de la façade peuvent faire penser à un squelette.

Par une autre interprétation, les balcons ressemblent à des masques vénitiens. La façade, ondulée et composée d’une mosaïque de verre et céramique, donne sous l’effet du soleil l’impression d’être en mouvement et d’onduler comme des vagues. Les colonnes vers le bas de l’édifice rappellent des troncs d’arbre. Ce qui donne à la maison un aspect beaucoup plus magique et féerique.Enfin le toit dont on peut visiter aujourd’hui la terrasse, fait penser au dos arqué d’un dragon et les tuiles en céramique qui le recouvrent à ses écailles (à l’intérieur d’ailleurs il y a un escalier en bois qui rappelle étrangement une colonne vertébrale, qui pourrait appartenir au supposé dragon mythique).Autre symbole, une tour surmontée d’une croix « gaudienne » à quatre branches orientées aux quatre points cardinaux.

Façade totalement insolite pour cette dernière œuvre civile de Antoni Gaudí, La Casa Milà ( La Maison Milà ) est aussi surnommée familièrement La Pedrera (la carrière) car des falaises proches de Barcelone furent la source d’inspiration du grand architecte mais aussi en raison de l’apparence qu’offre la façade ondulée du bâtiment. On remarque en effet que le bâtiment ne comporte pas de ligne droite, la façade est conçue de telle manière qu’on ne peut pas tracer de verticale du toit au sol.
Peu appréciée des habitants de la ville qui la couvrent de sobriquets – tas de pierres blanches, hangar pour dirigeables, tremblement de terre – Gaudí doit aussi se battre avec ses propriétaires qui refusent de payer l’intégralité de son salaire. À la suite d’un procès engagé par l’architecte et perdu par les Milà, ce dernier décide de verser les sommes récupérées à un couvent de religieux.
Une histoire tumultueuse pour ce qui est désormais un monument du modernisme catalan.

L’édifice est construit sur une surface de 1 835 m2 à l’angle du Passeig de Gràcia et de la rue de Provence. Le premier étage destiné à la famille Milà occupe, en toute simplicité, 1 323 m2. Le bâtiment se compose de neuf niveaux, surplombé par une terrasse. Cette imposante structure accueille en réalité deux édifices adossés et indépendants, chacun avec sa porte d’accès et son puits de lumière, qui communiquent uniquement via le rez-de-chaussée. L’unité des édifices est rendue par une façade commune.

Symbole marquant de la Casa Mila, sa grande façade sculptée en forme de vague et ses 33 balcons de pierres couronnés d’acier forgé comme des algues sont toutefois de motifs abstraits.

 

 

Formes ondulantes, travail ornemental de la pierre, effets lumineux selon l’heure du jour, Gaudi souhaite évoquer la houle marine. Il alla jusqu’à dessiner les pavés hexagonaux en céramique des trottoirs autour de l’édifice. Ils sont également à motifs marins, avec des poulpes, des étoiles et des conques.

 

Sa liberté créative ne sera limitée que par les événements : une statue dédiée à la Vierge du Rosaire ne fut jamais installée sur la façade en raison des soulèvements anticléricaux de 1909.

 

Construit en 1888 par Antoni Gaudí le Palais Guell ou « Palau Güell » en Catalan, répondait à une commande des Güell, riches industriels qui furent on le sait ses mécènes tout au long de sa vie notamment avec la commande du fameux Parc Güell .

 

A visiter pour l’intérieur autant que sa magnifique façade. Le Palais Guell n’est pas loin de la Rambla.

Seul Gaudí est en mesure de transformer deux pavillons et une porte d’entrée en une authentique œuvre d’art, riche de détails mythologiques. Les pavillons Güell qui se trouvent à l’entrée de la propriété autrefois possédée par les Güell sur l’Avinguda de Pedralbes, décorées de spectaculaires éléments de style oriental, sont gardés par un dragon de fer aux yeux de cristal.

La rénovation de la propriété que possédait le comte Eusebi Güell sur l’Avinguda de Pedralbes, fut la première commande de celui qui devint le mécène de l’architecte moderniste. Entre 1884 et 1887, Gaudí fit édifier deux pavillons d’entrée, destinées à accueillir la conciergerie et les écuries. La conciergerie est composée d’un bâtiment central de forme polygonale surmonté d’une coupole hyperbolique et de deux bâtiments plus petits, tous trois surmontés de ventilateurs en forme de cheminées, recouverts de céramique. Les murs, de brique apparente aux tonalités rouges et jaunes, sont recouverts de verre coloré. De son côté, les écuries sont édifiées sur une base rectangulaire, couverte d’une série de voûtes soutenues par des arcs caténaires, tandis que le manège à chevaux est édifié sur une base carrée, avec une coupole surmontée d’une lanterne.

L’élément-phare de l’ensemble est sans conteste la grille de la porte d’entrée, représentant un dragon de fer aux yeux de verre, en honneur du dragon issu de la mythologie qui gardait le jardin des Hespérides. La porte ouvrait sur les jardins des Hespérides d’après le poème « L’Atlantide », de Jacint Verdaguer, et formait une œuvre unique avec la « Fontaine d’Hercule » des Jardins de Pedralbes. Un oranger d’antimoine surmonte le dragon, en référence aux Hespérides de Verdaguer. Sur l’un des côtés de la porte, une tour surmontée de décorations végétales arbore un médaillon avec les initiales du nom du propriétaire des terrains.

En 1969, les pavillons furent déclarés monument historico-artistique à caractère national. Jusqu’en 2008, ils abritèrent le siège de la Chaire royale Gaudí rattachée à l’Université polytechnique de Catalogne.

 

LA RAMBLA

1 200 mètres de promenade arborée, lieu de passage impératif pour tous ceux qui souhaitent visiter Barcelone

La Rambla est née avec le début de la modernité, quand en 1766 a été tracée la promenade suivant la muraille médiévale qui parcourait cette partie de Barcelone depuis le XIIIe siècle. Les Barcelonais l’ont adoptée immédiatement. A Barcelone, ville aux rues étroites et tortueuses, la Rambla constituait le seul espace disponible pour les loisirs et la promenade de tous les habitants ; tous, parce que, comme elle était située au centre de la ville, elle est devenue un lieu de rencontre de toutes les classes sociales.

Peu à peu, les locaux de loisir et de culture ont trouvé leur place sur La Rambla.

Les couvents ont disparu et des fleuristes ainsi que des kiosques à journaux s’y sont installés.

Le lieu où tous les touristes veulent se faire photographier, le lieu où les terrasses rivalisent d’ingéniosité pour attirer le chaland avec des chopes XXXXL…
Mais la Rambla ce sont aussi sur notre passage des édifices aussi remarquables que le Gran Teatre del Liceu, c’est-à-dire l’opéra barcelonais, le Palau de la Virreina et le grand marché couvert de la Boqueria.
Le torrent humain, avec ses artistes ambulants, ses touristes et les Barcelonais qui s’y promènent encore, permet de faire un voyage dans le microcosme de la Barcelone contemporaine.

Quand La Rambla parvient au port, on découvre le Mirador de Colom, une occasion unique pour admirer depuis la hauteur cette artère de passants, verte et sans égale.

MARCHE DE LA BOQUERIA

La première mention du marché de la Boqueria, l’un des plus anciens de Barcelone date de 1217, lorsque des tables furent installées près de l’ancienne porte de la ville pour vendre de la viande. À partir de décembre 1470, un marché de vente de porcs s’est tenu à cet endroit. À cette époque, le marché portait le nom de Mercat Bornet ou était (jusqu’en 1794) simplement connu sous le nom de Mercat de la Palla (marché de la paille).

Au début, le marché n’était pas clôturé et n’avait pas de statut officiel, il était considéré comme une simple extension du marché de la Plaça Nova qui s’étendait ensuite jusqu’à la Plaça del Pi.
Plus tard, les autorités décidèrent de construire un marché séparé sur la Rambla, abritant principalement des poissonniers et des bouchers. Ce n’est qu’en 1826 que le marché est légalement reconnu et une convention tenue en 1835 décide de la construction d’une place officielle.
Les travaux débutent le 19 mars 1840 sous la direction de l’architecte Mas Vilà. Le marché ouvre officiellement la même année, mais les plans de l’édifice sont modifiés à plusieurs reprises. L’inauguration officielle de la structure a finalement eu lieu en 1853. En 1911, le nouveau marché aux poissons a été ouvert et, en 1914, le toit métallique qui existe encore aujourd’hui a été construit.

Le porche d’entrée, au vitrail Art Nouveau, est déjà toute une invitation à un voyage gourmand.
Un rêve qui devient réalité devant tous les étals de toutes les couleurs présentés avec beaucoup d’attention par les nombreux commerçants fiers de leurs stands.

On trouve de tout à La Boqueria: poissons, viande, charcuterie, épices, fromages, légumes, fruits et jus de fruits, pâtisseries, fleurs… Des produits frais et locaux qui plaisent autant aux restaurateurs qu’aux locaux. Nombreux sont les catalans qui viennent y faire leurs courses quotidiennes. Encore plus nombreux sont ceux qui viennent prendre leurs petits-déjeuners ou leurs déjeuners car nombreux sont les restaurants, les cafés et les bars à tapas installés de longue date à la Boqueria (une douzaine de bars par exemple).

Au total La Boqueria compte plus de 300 stands. Avec sa superficie de 2583 m², c’est le plus grand marché de Catalogne

 

EGLISE DE BETLEM

L’Église de Betlem à Barcelone dont le nom officiel est Église de “la Mare de Déu de Betlem” est connue pour sa magnifique façade baroque et notamment par cette sculpture appelée Saint Ignace de Loyola en conversation avec Saint François Borgia. L’intérieur de l’église fut malheureusement brûlé pendant la guerre civile de 1936. L’église forme le cœur de bâtiments occupés par les jésuites jusqu’à leur expulsion en 1767..

L’église Betlem a été conçue par l’architecte baroque catalan Josep Mas i Dordal au 18ème siècle sur le lieu de l’ancienne église détruire par un incendie au XVIIe siècle. L’église a subi plusieurs modifications au fil des siècles, notamment avec l’ajout d’une sacristie et d’une chapelle dédiée à Notre-Dame de Montserrat.

La porte d’entrée de l’église Betlem est un élément architectural remarquable qui témoigne de la richesse et de la sophistication de l’art baroque catalan.

La porte est située sur la façade principale de l’église, qui donne sur la rue del Carme. Elle est surmontée d’un fronton triangulaire orné de sculptures en relief représentant des scènes bibliques, telles que la nativité du Christ ou l’adoration des mages et Saint Ignace de Loyola est en conversation avec Saint François Borgia. Le fronton est surmonté d’une croix en fer forgé, qui symbolise la foi chrétienne.

La porte en elle-même est également richement décorée, avec des motifs géométriques et floraux en relief qui se déploient sur toute la surface. Les battants de la porte sont en bois massif, sculptés dans un style baroque qui reflète l’influence italienne sur l’art catalan de l’époque.

L’intérieur de l’église est remarquable pour son décor baroque, avec des fresques et des sculptures de renom. Lorsque l’on pénètre dans l’église, on est immédiatement frappé par la hauteur de la nef centrale, qui est bordée de colonnes corinthiennes en marbre blanc et de fresques murales colorées représentant des scènes religieuses. Les voûtes de la nef sont ornées de peintures et de sculptures en stuc, qui ajoutent à l’impression de grandeur et de majesté.

Le chœur, situé à l’extrémité de la nef, est surmonté d’un dôme en forme de coupole, qui est décoré de fresques représentant les apôtres. Les murs du chœur sont également richement décorés de sculptures et de reliefs en stuc, qui représentent des scènes bibliques.

Dans les chapelles latérales de l’église, on peut admirer des œuvres d’art remarquables, notamment des retables baroques et des sculptures en bois polychrome représentant des saints et des anges. La chapelle dédiée à Notre-Dame de Montserrat est particulièrement impressionnante, avec son autel en marbre blanc et son retable richement décoré.

A noter que l’église Betlem abrite également une collection d’œuvres d’art de grande valeur, notamment des peintures, des sculptures et des objets liturgiques, qui témoignent de la richesse de la tradition artistique catalane. Le site est également connu pour avoir accueilli des événements religieux majeurs, tels que les processions de la Semaine Sainte.

LE BARCELONE MARITIME

Le monument en hommage au découvreur Christophe Colomb se dresse devant le port de Barcelone, entre La Rambla et le Passeig de Colom. L’ensemble sculptural mesure 56 mètres de haut et à l’intérieur de la colonne il y a un ascenseur avec lequel vous pouvez monter au point de vue situé sous les pieds de la statue, d’où vous pouvez contempler Barcelone avec une vue à 360 degrés.

Depuis ce point deux itinéraires sont possibles : vers le port maritime à droite en empruntant la FG de Colom  où vers le port olympique à gauche en traversant Barcelonnetta

En direction du port maritime il ne faut pas manquer la Rambla Del Mar

La Rambla est très originale. À tel point qu’il y a une partie de la promenade qui est située sur la mer! Après les Jeux olympiques qui ont laissé un jeune Barcelone, La Rambla a également voulu moderniser et abandonner le Portal de la Pau – où il se terminait traditionnellement – a sauté le bassin de Drassanes et a atteint la jetée Espanya, par un chemin en bois.

La Rambla del Mar est une passerelle en bois reliant le Portal de la Pau au bas de La Rambla avec le Moll d’Espanya, qui abrite le complexe de loisirs et de shopping Maremagnum, le cinéma Imax et les clubs de voile. La Rambla a ouvert ses portes en 1994 et est la continuation de la Rambla principale à travers le port. La passerelle est au bord d’un quai navigable et peut être surélevée pour permettre aux bateaux de passer. Son design très original présente des planches de bois et des formes courbes rappelant le style de l’architecte « moderniste » Jujol, ainsi que des pergolas incurvées qui servent de supports à l’éclairage. Le projet a été conçu par Helio Piñón et Albert Viaplana, qui ont également créé le bâtiment Maremagnum.

Cette curieuse passerelle relie la Rambla animée à la nouvelle zone de loisirs du vieux port de Barcelone, ou Port Vell, connu sous le nom de Moll d’Espanya. Lorsque vous vous tenez sur ce quai, vous vous sentez comme si vous étiez sur une terrasse d’observation surplombant la mer: en raison de la brise, de l’odeur et du mouvement des vagues semi-captives. Le site dispose de trois équipements de loisirs exceptionnels : le cinéma Imax, avec son écran plat de sept étages et un dôme de 900m2 qui entoure le public ; L’Aquarium, avec son tunnel de verre de 80 mètres de long où vous pourrez observer les requins edes tortues, des murènes et le célèbre poisson-lune de l’océan, et autres poissons méditerranéens nager au-dessus de votre tête; et le Maremagnum, un centre commercial avec une grande variété de boutiques et de restaurants.
Un autre aspect important du quai sont les clubs de voile, tels que le Reial Club Nàutic et le Reial Club Marítim, qui sont fermement enracinés dans la ville en raison du grand amour des gens pour la voile.

Dans la jetée Espanya, nous pouvons également visiter l’IMAX, un cinéma futuriste avec de grands écrans et des projections en trois dimensions.

 

Les rues conventionnelles n’ont pas de vues spectaculaires, c’est donc une expérience de sortir de la vieille ville et de marcher le long de La Rambla de Mar, où les vues sont plus grandes et nous pouvons respirer l’air méditerranéen.

De La Rambla de Mar, nous jouissons d’une belle vue panoramique sur Montjuïc. Là, vous pouvez prendre ll téléphérique  qui traverse le port jusqu’à la plage de San Sebastià. Deux tours métalliques formaient ce chemin.

Sur la colline qui domine le port, à 173 mètres de hauteur, le château de Montjuïc observe la ville et offre des vues imprenables. Aujourd’hui pacifique, le souvenir de l’histoire de cette forteresse perdure à Barcelone comme symbole de répression, mais aussi de lutte de la ville à différents moments de son histoire.

Le sommet de Montjuïc est une enclave idéale pour la défense et permet une vision de 360ºC sur le territoire environnant. Mais ce n’est que lors de la Guerra dels Segadors (guerre des moissonneurs) en 1640 que l’on y fit construire un fort militaire, à l’endroit où se trouvait une tour de surveillance. Cette première forteresse devint, en 1652, propriété royale et quelques années plus tard, elle fut l’un des protagonistes de la guerre de Succession, entre 1705 et 1714.

Au milieu du XVIIIe siècle, l’ingénieur militaire Juan Martín Cermeño se chargea de la réforme du fort, qui avait beaucoup souffert pendant la guerre et le château adopta l’apparence qu’il possède aujourd’hui. La ville de Barcelone a été bombardée depuis le château en différentes occasions de on histoire et il a également servi de prison. Le 15 octobre 1940, Lluís Companys, président de la Generalitat de Catalogne y fut fusillé. Le château fut une prison militaire jusqu’en 1960 et il fut ensuite cédé à la ville sous la responsabilité de l’armée de terre. Trois ans plus tard, Franco inaugurait un musée des armes. Actuellement, depuis 2007, le château de Montjuïc appartient à la municipalité de Barcelone et en définitive, à tous les Barcelonais.

Juste en face de La Rambla, dans la jetée de Barcelone, nous trouvons le bâtiment du World Trade Center. Un point d’affaires avec un bâtiment de congrès, conçu comme le pont d’un paquebot. Dans ce bassin se lient les bateaux arrivant des îles Baléares et le Nord de l’Afrique

Depuis le monument dédié à Christophe Colom, à gauche, vous gagnez  Barceloneta et au delà des plages de Sant Miquel, Barceloneta, et del Somorostro le Port Olympique

 

Construit à l’occasion des Jeux Olympiques de 1992, le Port Olympique (Port Olímpic) de Barcelone est un très beau port de plaisance situé en face de la Villa Olímpica entre les plages de Somorrostro (qui faisait auparavant partie de La Barceloneta) et Nova Icària.

Le port présente une agréable promenade du bord de mer, idéale pour s’y balader de jour comme de nuit. On y trouve de nombreux restaurants, terrasses, zones de loisirs, pubs, discothèques et zones commerciales ainsi que plusieurs plages à proximité.

Les symboles les plus emblématiques du Port Olympique sont les deux énormes tours situées juste à côté de la mer : celle de l’Hotel Arts et la Tour Mapfre.

Le Port Olympique de Barcelone abrite également la zone commerciale Marina Village, un centre commercial moderne comptant des dizaines de boutiques de vêtements de grandes marques et quelques restaurants.

LE STADE DE Barcelone   : CAMP NOU

Le nouveau stade du Barça a remplacé l’ancien terrain des Corts qui, avec une capacité de seulement 48 000 places, était trop petit pour accueillir l’intérêt suscité par une équipe dirigée par la star hongroise Ladislao Kubala.

Des travaux ont débuté début juin 2023 dans le cadre de la rénovation du Camp Nou. La démolition de l’antre du Barça a débuté, de quoi provoquer un sacré pincement au cœur pour les amoureux du club Blaugrana.

Sur ces photos et vidéos relayées par la presse espagnole, l’imposante antre du Barça est déjà méconnaissable. Les tribunes ont été démolies tandis que les sièges ont été démantelés. De quoi provoquer un sacré changement de paysage au sein de la ville catalane.

Le stade a été conçu par les architectes Francesc Mitjans Miró et Josep Soteras Mauri, avec la collaboration de Lorenzo García Barbón, et il a été construit entre 1955 et 1957, en utilisant principalement du béton et du fer. L’ensemble du projet a coûté 288 millions de pesetas, ce qui signifiait que le club passerait les années suivantes lourdement endetté.

Bien qu’il allait à l’origine porter le nom officiel de « Estadi del FC Barcelona », il est rapidement devenu populaire sous le nom de « Camp Nou » (le « nouveau terrain »), par opposition à l’ancienne maison du club à Les Corts. . Il faudra attendre la saison 2000/2001 pour que, suite à un vote par correspondance des membres du Club, la décision soit prise de faire de « Camp Nou » le nom officiel du stade. Sur les 29 102 votes reçus par le club, 19 861 (68,25%) au total ont préféré le Camp Nou à l’Estadi del FC Barcelona.

La hauteur maximale du stade est de 48 mètres et il couvre une superficie de 55 000 mètres carrés (250 mètres de long et 220 mètres de large). Conformément aux dispositions de l’UEFA, l’aire de jeu a été réduite à 105 mètres x 68 mètres.

Avec une capacité de 99 354 places, c’est aujourd’hui le plus grand stade d’Europe. Cependant, la capacité totale a varié au fil des ans en raison de différentes modifications. Lors de son ouverture en 1957, il accueillait 93 053 spectateurs, qui passeront à 120 000 en 1982 à l’occasion de la Coupe du monde de football. Cependant, l’introduction de nouvelles réglementations interdisant les zones debout a réduit la capacité du stade à la fin des années 1990 à un peu moins de 99 000 places.

Au cours de la saison 1998-99, l’UEFA a reconnu les services et les installations du Camp Nou en lui attribuant le statut cinq étoiles. En 2010, conformément au nouveau règlement de l’UEFA, cette catégorie a été remplacée par le nouveau titre « Catégorie 4 » qui correspond aux stades qui répondent aux exigences les plus exigeantes en matière d’installations, de services et de capacité comme le terrain du FC Barcelone.

Parmi les différentes installations proposées à l’intérieur du stade, on notera notamment une chapelle attenante aux vestiaires, la loge présidentielle, le salon des VIP, les salles de presse, plusieurs studios de télévision, le Centre de Médecine du Sport, l’Unité de Contrôle Opérationnel (UCO) , la zone des joueurs vétérans, le musée du club du FC Barcelone et les bureaux de tous les différents départements du Club.

LE SANCTUAIRE DE MONTSERRAT

Montserrat est une montagne unique au monde; L’endroit est spectaculaire, non seulement du point de vue géologique mais aussi parcequ’il abrite un monastère bénédictin vieux de presque mille ans. Les moines de Montserrat consacrent leur vie au travail et à la prière, ils prennent soin du sanctuaire de Notre-Dame et veillent à accueillir au mieux pélerins et visiteurs.

A Montserrat, outre les offices religieux qui ont lieu chauqe jour dans la basilique, nous trouvons une vaste offre culturelle et d’intéressants itinéraires à effectuer dans le massif : ces promenades permettent de découvrir la richesse naturelle d’un lieu exceptionnel

LE TELEPHERIQUE

Inauguré en 1930, le téléphérique de Montserrat est aujourd’hui le moyen le plus rapide pour y arriver.
Avec un trajet long de 1 350 m et une vitesse moyenne de 5 m/s, il permet de gravir la montagne en toute facilité en seulement 5 minutes, en venant à bout de pentes de 45 % à certains endroits. Le trajet offre la possibilité d’admirer des paysages magnifiques et d’apercevoir certains des monuments du Rosaire monumental.
Il y a un téléphérique toutes les 15 minutes.

 

CENTRE DE COORDINATION

Le Centre de coordination pastorale est la section de Montserrat chargée de coordonner les différentes actions pastorales du sanctuaire : les services religieux habituels qui ont lieu dans la basilique et les activités organisées pour un pèlerinage ou un groupe concret.

Les pèlerins et les visiteurs ont la possibilité de se rendre dans la basilique et de participer aux prières quotidiennes des moines : les laudes (matin), la messe conventuelle et les vêpres (à la tombée du jour). Ils peuvent également se joindre chaque jour à la prière et au chant du Salve Regina et du Virolai de la Maîtrise.

Aujourd’hui, la communauté est composée de près de quatre-vingt moines. Comme dans tous les monastères bénédictins, fidèles à la règle de saint Benoît, les moines de Montserrat consacrent leur vie à la prière, à l’accueil et au travail.

La prière marque le rythme des journées monastiques. Chaque jour commence et se termine par une prière. En plus de la célébration de l’eucharistie, les moines se recueillent cinq fois par jour pour prier (liturgie des heures). Ils disposent également de temps pour la prière individuelle, la lecture de la parole de Dieu et autres tâches spirituelles. Cela contribue à créer une atmosphère propice à la prière tout au long de la journée.
L’accueil. Toujours selon la règle de saint Benoît, les moines bénédictins ont également le devoir d’accueillir les pèlerins arrivant au monastère. Un pèlerin est une personne qui vient au monastère dans la perspective d’une recherche intérieure. Les hôtes ont un traitement spécial à l’intérieur du monastère, ils sont invités à partager la prière et la table des moines.
Le travail des moines est difficile à définir étant donné la variété des tâches qu’ils accomplissent. Certains étudient la théologie, l’histoire ou la philosophie. D’autres collaborent à différentes publications, donnent des cours à l’université, se consacrent à la recherche ou dirigent la Maîtrise, la bibliothèque, les archives, etc.
Ils accomplissent également des tâches indispensables au bon fonctionnement du monastère et du sanctuaire : l’entretien du jardin, la gestion de la sacristie, l’infirmerie, l’hébergement des hôtes , etc

SCULPTURE DEDIEE A L’ABBE OLIBA

par Manuel Cusachs (1933).

L’abbé Oliba, fondateur du monastère au XIe siècle, est assis sur une chaise sur laquelle sont représentés les clochers des monastères de Ripoll et Saint Michel de Cuixà, dont Oliba était l’abbé.

Dans sa main gauche, il porte les plans de la première église de Montserrat, tandis que dans sa main droite, il fait un geste de bienvenue à tous ceux qui viennent au monastère, selon la tradition bénédictine.

Au Moyen Âge, sur la place qui porte également le nom de l’abbé Oliba, les pèlerins se rassemblaient pour se reposer avant de se rendre au monastère par la porte du mur.

PORTAIL DE L’ANCIENNE MURAILLE

Il est orné du blason de Montserrat. On y voit déjà les deux éléments caractéristiques de Montserrat ; le massif et la soie.

Ce blason montre en outre la crosse qui symbolise le titre abbatial du monastère

CLOITRE GOTHIQUE

Ancien cloître gothique, construit en 1476.

Financé par l’abbé commanditaire (1472-1482), Giuliano della Rovere, qui devint plus tard le pape Jules II.

En 1955, cet espace fut réaménagé avec « ‘apport d’éléments provenant de l’ancien claustre.

Il est composé de deux étages.

Les chapiteaux sont décorés de motifs floraux et humains.

Les consoles montrent le blason de Montserrat et celui de l’abbé Della Rovere, où figure un chêne.

Le petit jardin qui précède le cloître contient plusieurs arbres symboliques évoquant tous Sainte Marie : le palmier symbolise la beauté, l’olivier est le symbole de la paix et de la fécondité ; le cyprès est celui du silence et de la prière, le laurier le symbole de l’honneur

 

PLACES DU MONASTERE

Leur construction, qui remonte à 1929, est étagée sur trois niveaux et elle fut effectuée sur les plans de Josep Puig i Cadafalch (1867-1956). Ces places ont été conçues comme des sortes de terrasses communi- quant avec un grand immeuble à plusieurs niveaux, dont une partie abrite aujourd’hui le Musée de Montserrat. Ce musée recèle cinq superbes collections allant de l’archéologie (objets d’Égypte et de Mésopotamie) à la pein- ture moderne (œuvres de Casas, Rusiñol, Picasso et Dali).

TOMBEAUX DE JEAN D’ARAGON

Tombeaux de Jean d’Aragon et de Bernat de Vilamarí, du XVIe siècle.

Jean d’Aragon, duc de Luna et

comte de Ribagorça, était le neveu du roi Ferdinand le Catholique. Il commanda cette sépulture en 1508, alors qu’il était vice-roi de Naples. Il tint à être représenté jeune et en attitude de prière face à Notre-Dame de Montserrat.

Bernat de Vilamarí mourut à Naples en 1516. Sa femme et sa fille commandèrent la construction du monument funéraire. Ce dernier a la forme d’un arc de triomphe dont le centre est occupé par un sarcophage surmonté de la statue gisante de l’amiral.

SCULPTURES ET SGRAFFITES

Sculpture représentant le pape Pie X, exécutée par F. Bassas. Le pape Pie X fut le grand promoteur du mouvement liturgique.

Sgraffites de la droite du parvis, exécutés de 1952 à 1956, et conçus par Josep Obiols (1894- 1967) et le père Benet Martinez (1918-1988). Ils expliquent le phé- nomène religieux des pèlerinages chrétiens.

FACADE DE LA BASILIQUE

Les sculptures de Jésus-Christ et des douze apôtres sont l’œuvre d’Agapit Vallmitjana (1830-1905) tandis que les reliefs des trois tympans sont dus à son frère, Venanci Vallmitjana (1828-1919). Sur la porte centrale, on voit le pape Léon XIII accueillir l’évêque Urquinaona, qui lui demande de proclamer Notre-Dame de Montserrat patronne de Catalogne. La porte de droite représente la naissance de Marie et celle de gauche sa Dormition.

BASILIQUE

De style gothique et Renaissance elle fut consacrée en 1592 et remaniée à la fin du XIXème. elle fait 68.32m de long 21.5 de large et 33.2 m de haut

La niche-chapelle est réalisée en 1889 par Francesc de Paula Vilar

Elle répond au style dit Régence, devenu très populaire en catalogne après l’Exposition Universelle de 1888 à Barcelone. C’est une sorte d’arc de triomphe d’hommage à notre Dame

Les deux archanges Michel et Gabriel lui font escorte

La chapelle de la Sainte-Famille présidée par un tableau de 1904 dû à Josep Cusachs (1851-1908) et intitulé La fuite en Égypte. Lors d’un voyage en Amérique, Cusachs avait rencontré à New-

York une famille espagnole qui, en raison d’une promesse faite à Notre-Dame de Montserrat, lui commanda ce grand tableau en lui demandant de le livrer à Montser- rat. Il s’agit d’une composition de style naturaliste, qui interprète les scènes religieuses comme faisant partie de la vie quotidienne. Le peintre s’y est représenté lui-même sous les traits de saint Joseph et a donné à sainte Marie les traits de sa femme.

 

Le grand-autel est réalisé en 1959. C’est un bloc de huit tonnes en pierre de Montserrat. Il repose sur une dalle provenant de l’ancien autel de la basilique

Le beau devant d’autel en argent et en émail date de 1959. Il a été crée par Montserrat Mainar et par l’orfèvre Capdevia.

Le grand-autel de Montserrat a été solennellement consacré le 23 avril 1959

La couronne baldaquin a pour but de mettre en valeur le grand-autel tout en le protégeant et en permettant de l’éclairer profusément.

les rangées du chœur de 1896-1897 sont peut-être la plus grande collection monumentale de peintures du modernisme catalan. Les deux grandes peintures au plafond sur les côtés représentent la légende de la découverte et le transfert de la Sainte Image de la Mère de Dieu.

Les paysages sont peints par Joaquim Vancells (1866-1942) de Tarragone, les bergers sont de Dionis Baixeras (1862-1943) et les images de la procession sont de Joan Llimona (1860-1926).

Les peintures du plafond au centre sont d’Alexandre de Riquer (1856-1920) et montrent deux groupes d’anges dans un style purement moderniste et deux arbres stylisés aux motifs héraldiques.

Les peintures horizontales de la rangée inférieure gauche représentent la Pentecôte et l’Assomption de Marie et ont été peintes par Dixirs Baixeras (1862-1943) et Lluis Greener (1836-1929). Les peintures de droite ont été réalisées par Jean Llimona (1860-1926) et représentent la naissance de la Mère de Dieu et la dédicace de Marie au temple.

L’orgue a été fabriqué dans l’atelier des facteurs d’orgues de Colbato. C’est le plus grand de la Catalogne et fait partie des plus grands d’Europe.

Les lampes votives sont distribuées tout autour de la nef centrale. Certaines possèdent une grande valeur artistique. La plupart sont du XXème, et renouent avec la tradition médiévale, selon laquelle une lampe allumée gardait vivante la présence des fidèles aux pieds de la Vierge Marie

La grande rosace, de 1894, repré sante Notre Dame de Montserrat en reine du ciel et, de ce fait, couronnée par Dieu Trinité

Vitraux et rosace conçus par Francesc de Paula Villar i Carmona (1860-1927), dessinés par Enric Monserdà i Vidal (1850-1926) et exécutés en 1894 dans l’atelier des frères Amigó.

PORTE DES ANGES

L’église est éclairée par des fenêtres rectangulaires ouvertes dans les chapelles et galeries, mais aussi par douze fenêtres rondes, six de chaque côté, une grande rosace et la voûte octogonale en coupole au-dessus de la nef et devant le presbytère.

Le thème des vitraux correspond à un projet soigneusement élaboré représentant des scènes de la vie de la Sainte Vierge. Le premier vitrail avec les vœux de mariage de Marie et Joseph a été conçu en 1884 par l’architecte Villar et exécuté par le verrier Antoni Rigalt i Blanc (1850-1914). Les autres vitraux sont l’œuvre des frères Amigó.

La rosette de 1894 représente Notre-Dame de Montserrat comme Reine du Ciel et est couronnée à ce titre par la Sainte Trinité

La porte des anges en albâtre, a été exécutée de 1946 à 1954 par Enric Monjo (1896-1976). Elle doit son nom aux nombreux anges musiciens qui ornent l’arcade. Elle est structurée en arc de triomphe En bas, on voit les patriarches et les prophètes liés à Notre-Dame, d’Abraham à saint Joseph. En heut, c’est le thème << Sainte Marie pleine de grâce » qui a été développé.

 

Les deux candelabres qui omnent le bas de l’escalier sont T’œuvre de Rafael Solanic (1895- 1990)

Vestibule droit de la Chapelle des Grâces (1946). L’architecte Francesc Folguera (1891-1960) a divisé les espaces afin de mettre progressivement les pèlerins en contact physique avec la figure sacrée de la Madone. Le peintre Josep Obiols (1894-1967) a décoré les murs et les voûtes avec des peintures murales représentant des anges jouant de la musique et des emblèmes. Dans la petite chapelle de l’abside devant la chapelle de la Miséricorde, on peut voir le Christ Pantocrator, le Tout-Puissant.

Les portes en argent datent de 1955. Elles représentent les témoins et gardiens de la Maternité Vierge, l’Archange Gabriel et Saint Joseph.Obiols l’a également conçu, mais le sculpteur était responsable de l’exécution Rafael Solanic (1895-1990) et l’orfèvre Manuel Capdevila (1910-2006).

Sculpture en bois d’un enfant de chœur (1954) par Margarita Sans Jordi (1911). C’est le portrait d’un garçon qui voulait être enfant de chœur à Montserrat mais qui est mort prématurément. De cette façon, le souhait de l’enfant a été immortalisé.

 

NOTRE DAME DE MONTSERRAT

 

L’image de Notre-Dame de Montserrat, populairement appelée La Moreneta en raison de sa peau brune, est une sculpture romaine polychrome d’une grande beauté. Elle date du XIIe siècle. En 1881, la Vierge de Montserrat est proclamée sainte patronne de la Catalogne par le pape Léon XIII.

En 1947, elle est placée dans un retable d’argent, payé par une souscription populaire, dans la partie supérieure de l’abside de la basilique.

La figure imite un modèle très populaire de la Vierge en majesté. Elle est représentée dans une attitude strictement frontale, avec l’Enfant Jésus assis sur ses genoux au centre. La mère et le fils portent tous deux une couronne.

 

La Vierge tend sa main droite, dans laquelle elle tient le globe, symbole du cosmos. Elle pose sa main gauche sur l’épaule de l’Enfant pour indiquer que ce roi tout-puissant est son fils. Ce dernier fait un geste de bénédiction de la main droite et tient une pomme de pain dans sa main gauche, en signe de fécondité et de longévité.

La chapelle du trône a une atmosphère particulière de par la structure elliptique de la pièce et la décoration de cochons aux dorures vives et aux couleurs vives – est créé. La plupart des matives omamentales ont été autorisées par le jeune architecte Antoni Gaud, qui a travaillé ici comme armée de Willar Liceno.

La magie de la salle est due en grande partie aux magnifiques vitraux de Villar Carmona, réalisés en 1887 par Antoni Rigat. Les belles mosaïques de l’abside sans abside montrent Jésus-Christ couronnant sa mère et sont de Santiago Padrós, qui les a réalisées après 1947 d’après un dessin de Josep Obiols.La figure chaude polychrome de Saint George (1883) est d’Agapit Valmitana m830-1905

Dans le tableau de la voûte de la chapelle, Joan Llimona (11860-1926) représente une apothéose dans laquelle la Catalogne ecclésiastique et civile rend hommage à Notre-Dame de Montserrat. La Sainte Vierge apparaît au centre du dôme et accepte les prières des pèlerins, qui sont conduits par les anges vers leur trône céleste. Ce tableau représente l’un des points forts du modernisme

 

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