City Trip à Sofia – BULGARIE
Sofia, la capitale de la Bulgarie, est située au pied du mont Vitocha, à proximité du fleuve Iskar, qui est un affluent droit du Danube. En tant que plus grande ville du pays, Sofia est non seulement le centre administratif, politique et culturel de la Bulgarie, mais aussi son principal pôle économique et social. En raison de son développement continu, Sofia attire de nombreux travailleurs et le taux de chômage y est relativement bas par rapport à d’autres régions du pays.
LIENS VERS LES PHOTOS ET PODCAST SUR Sofia ET SES ENVIRONS
DEFI SEPTEMBRE REALISE : LES CHUTES DE BOYANA
J84 – VISITE DE SOFIA – BULGARIE
PODCAST LES CHUTES D’EAU DE BOYANA
SOFIA – LE STATIONNEMENT EN VILLE
PODCAST RESTAURANT VODENITZA & MONASTERE DE DRAGALEVTSI
INTRODUCTION A Sofia
Sofia, la capitale bulgare, est bien plus qu’une simple ville. Avec sa richesse historique et son dynamisme contemporain, elle captive l’imagination de tous ceux qui la visitent.
Au cœur de Sofia se trouve l’université « Saint Clément d’Ohrid », la plus ancienne et la plus prestigieuse du pays, qui attire des étudiants du monde entier. En effet, Sofia est un centre universitaire d’envergure, qui contribue à son développement constant.
La devise de Sofia, « Grandit mais ne vieillit pas », inscrite sur ses armoiries, résume parfaitement l’esprit de la ville. Elle est en constante évolution, tout en préservant son héritage historique et artistique. Les nombreux musées de la ville, tels que le musée d’histoire national, le musée d’histoire naturel, et le musée archéologique, témoignent de son passé riche et varié.
En vous promenant dans les rues de Sofia, vous pourrez découvrir les vestiges de l’Antiquité, avec des bâtiments romains et byzantins préservés dans le centre-ville. L’église de Boyana du 10ème siècle, l’église St.George, et l’église Byzantine St.Sophie sont autant de joyaux architecturaux à ne pas manquer. Et bien sûr, la majestueuse cathédrale Alexandre Nevski, avec ses dômes dorés, domine l’horizon de la ville.
Mais Sofia ne se contente pas de regarder vers le passé. Ses nombreux parcs et jardins, comme le Jardin du tsar Boris, offrent des espaces de détente et de loisirs pour les habitants et les visiteurs. Vous pourrez y flâner, admirer les fontaines et les jets d’eau, ou même jouer une partie d’échecs sur les tables préinstallées.
Sofia est une ville en perpétuelle transformation, où l’ancien et le nouveau se côtoient harmonieusement, créant une atmosphère unique et captivante pour tous ceux qui ont la chance de la découvrir.
VISITE DE Sofia
SVETI SEDMOCHISLENITSI CHURCH
La Sveti Sedmochislenitsi Church, située au milieu d’un parc, est un monument qui raconte une histoire fascinante de transformation. Bien que difficile à croire à première vue, cette église était autrefois une mosquée. Son nom actuel, Sveti Sedmochislenitsi, fait référence à la libération de Sofia le jour de la fête d’un des Sept Saints Saints : Sveti Naum.
Ce lieu de culte est un exemple poignant de l’évolution de l’histoire et de la culture de Sofia. Il témoigne des diverses influences qui ont façonné la ville au fil des siècles. Aujourd’hui, cette église offre aux visiteurs une occasion unique de réfléchir sur le passé riche et complexe de Sofia, tout en célébrant sa diversité culturelle et religieuse.
L’église Saint Sedmochislenitsi de Sofia a une histoire fascinante qui remonte à l’époque ottomane. Construite en 1902 sur les fondations d’une mosquée abandonnée, elle a été érigée à l’emplacement d’un ancien couvent du monastère de Rila et d’un temple paléochrétien datant du IVe au Ve siècle. En 1901, des fouilles ont révélé les ruines de ce temple paléochrétien, témoignant de l’histoire ancienne de cet endroit.
La mosquée initiale, connue sous le nom de mosquée Kocamehmed Pacha, présentait une structure carrée avec un grand dôme recouvert de plomb. Son minaret, fabriqué à partir de granit sombre, lui a valu le surnom de « mosquée noire ». Cependant, lors d’un séisme au XIXe siècle, le minaret s’est effondré, et la mosquée, abandonnée par les Ottomans après la libération de la Bulgarie en 1878, a été utilisée comme entrepôt militaire et prison.
Ainsi, la transformation de cette ancienne mosquée en église orthodoxe est empreinte d’une histoire riche et complexe, témoignant des changements culturels et religieux qui ont marqué Sofia au fil des siècles.
L’architecte russe Alexander Pomerantsev a été celui qui a proposé la transformation de l’ancienne mosquée ottomane en église chrétienne. Les travaux de construction ont débuté le 27 mai 1901 et se sont achevés le 6 mai 1902, mais il a fallu attendre jusqu’en 1996 pour que la décoration intérieure soit entièrement terminée.
Les icônes à l’intérieur de l’église ont été peintes par de jeunes artistes, avec des contributions importantes de personnalités telles que le tsar Ferdinand et Ivan Evstratiev Geshov. Un autre personnage notable qui a contribué à la construction de l’église et qui y est enterré est le célèbre homme d’État bulgare Petko Karavelov, décédé en janvier 1903.
Les grands chandeliers situés devant l’autel ont été fabriqués en 1903 à partir d’insignes obsolètes de la police de la Roumélie orientale et de la Principauté de Bulgarie, datant d’avant leur unification en 1885.
Une horloge électrique, toujours en service, a été conçue par le célèbre horloger Georgi Hadzhinikolov et installée sur la façade ouest dans les années 1930.
Le petit jardin et la place adjacente à l’église ont également été aménagés à cette époque, ajoutant ainsi à l’atmosphère charmante et historique de cet endroit emblématique.
LAKE ARIANA
Le lac Ariana est un magnifique plan d’eau artificiel situé dans le parc Borisova gradina à Sofia, en Bulgarie. Avec une forme en « B », il mesure 175 mètres de long et 75 mètres de large, et comporte même une petite île à son point le plus étroit. Niché à l’angle le plus à l’ouest du parc, entre le Pont des Aigles et le stade national, le lac a été construit à la fin du 19ème siècle et est depuis lors devenu un lieu incontournable pour les promenades et les divertissements.
Cependant, lors de la construction du métro de Sofia, des fuites ont été découvertes, conduisant à l’assèchement du lac. Pendant un certain temps, il est resté vide. Mais grâce à une reconstruction majeure, coûtant près de 3 millions de leva, le lac a été rouvert au public en 2007. Remplir le lac Ariana avec de l’eau a été un processus qui a duré 14 jours. Aujourd’hui, le lac est animé par des roues hydrauliques et des bateaux. En hiver, il se transforme en une patinoire populaire où les gens peuvent venir patiner et profiter de la saison froide.
Le nom du lac est partagé avec la brasserie Ariana, qui se trouvait à quelques centaines de mètres au nord jusqu’à sa démolition en 2004. Cette histoire relie le lac à un passé industriel dynamique et rappelle son importance pour la région de Sofia.
PONT AUX AIGLES
Le pont aux Aigles est une structure emblématique de Sofia, la capitale de la Bulgarie, qui enjambe la rivière Perlovska. Ce pont, construit en 1891 par l’architecte tchèque Václav Prošek et sa famille, est orné de quatre magnifiques sculptures d’aigles protecteurs, ajoutant une touche majestueuse à son architecture.
Situé à un carrefour important, le pont aux Aigles relie plusieurs sites emblématiques de la ville. Il se trouve à proximité du stade Vasil Levski, du monument aux soldats de l’Armée soviétique, du parc Knyaz Borisova gradina et du pittoresque lac Ariana, offrant ainsi un accès pratique à ces lieux de loisirs et de détente.
Ce pont est non seulement un élément fonctionnel de l’infrastructure de la ville, mais aussi une œuvre d’art qui témoigne de l’histoire et de la culture de Sofia. Ses sculptures d’aigles majestueux ajoutent une dimension artistique et symbolique à son paysage urbain, en faisant un lieu apprécié des habitants et des visiteurs de la ville.
KNYAZHESKA GARDEN
Le jardin Knyazheska, fondé en 1882 par décision du prince Batenberg, est un véritable trésor botanique au cœur de Sofia, la capitale bulgare. Initialement destiné à répondre aux besoins du palais, ce jardin a connu une transformation spectaculaire sous l’impulsion du prince Ferdinand, futur roi de Bulgarie, à partir de son arrivée dans le pays en 1887.
Passionné par la botanique, le prince Ferdinand s’est investi dans la reconstruction du jardin, invitant des jardiniers éminents pour enrichir la végétation et aménager des allées et des pavillons fleuris. Sous son règne, le jardin a connu une période faste, avec la création d’un zoo en 1891, qui est rapidement devenu l’un des plus riches d’Europe du Sud-Est.
Dans les années 1930, le jardin d’enfants du tsar a été ajouté, offrant aux enfants de Sofia un espace ludique et éducatif comprenant un labyrinthe, une piscine, un théâtre d’été et un jardin de rocaille. Cependant, une partie de ces aménagements a été effacée dans les années 1950 avec la construction du monument de l’armée soviétique en béton.
Malgré ces changements, le jardin Knyazheska conserve toujours une partie de sa splendeur passée. Aujourd’hui, la « Maison de Baba Yaga » se dresse parmi des chênes centenaires, et les allées sont bordées d’arbres aux noms évocateurs comme le « Catalpa du Sud ». Des efforts récents ont été déployés pour cartographier ces arbres remarquables, permettant aux visiteurs de les découvrir et de les apprécier pleinement.
MONUMENT DE L’ARMÉE SOVIÉTIQUE (ПАМЕТНИК НА СЪВЕТСКАТА АРМИЯ)
Le régime communiste en Bulgarie, qui a duré de 1944 à 1989, a profondément marqué l’histoire du pays. L’instauration de ce régime s’est faite dans la violence, avec un soutien massif de l’appareil politique et militaire de l’URSS.
Aujourd’hui, les vestiges de cette époque sont encore visibles à Sofia, la capitale bulgare. L’un des symboles les plus imposants est le monument dédié à la gloire de l’Armée rouge libératrice, qui trône au milieu d’une vaste esplanade dallée.
Ce monument colossal, érigé en 1954, s’élève sur 34 mètres de haut et incarne le style stalinien dans toute sa splendeur. Il rend hommage à l’Armée rouge pour sa prétendue libération du pays à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Cependant, ce monument est aujourd’hui sujet à des débats passionnés entre partisans de sa conservation et ceux qui prônent sa démolition. Quelle que soit la décision prise, visiter ce monument offre une occasion unique de témoigner de l’histoire complexe de la Bulgarie sous le régime communiste.
PRÉSENTATION
Devant le monument de l’Armée soviétique s’étend une vaste esplanade, souvent investie par les skateboarders qui en font leur terrain de jeu. Cette place offre un espace dégagé idéal pour pratiquer ce sport urbain.
L’allée principale menant au mémorial, longue de 80 mètres et large de 28 mètres, s’élève en escaliers. En approchant du monument, les visiteurs sont accueillis par deux groupes de sculptures représentant des scènes de l’accueil chaleureux réservé à l’armée soviétique lors de son arrivée en Bulgarie en 1944. Ces sculptures évoquent les moments marquants de l’histoire où la population bulgare exprimait sa joie et sa gratitude envers les soldats soviétiques.
La sculpture principale représente un soldat soviétique, un ouvrier bulgare et une mère avec son enfant. Le soldat soviétique brandit un fusil automatique, symbolisant la victoire sur le fascisme. Cette composition incarne la libération du peuple ouvrier bulgare du joug fasciste grâce à l’aide décisive de l’Armée soviétique.
Dans la partie inférieure du monument, des compositions en relief décrivent chronologiquement la création, l’ascension en puissance et la marche victorieuse de l’Armée soviétique. À l’est, le relief intitulé « Octobre 1917 » met en scène marins, soldats, ouvriers et jeunes filles, représentant tous ceux qui ont participé avec un enthousiasme révolutionnaire à la formation de l’Armée soviétique.
Au sud, le relief « Tout pour le front, tout pour la victoire » montre comment l’ensemble du peuple soviétique a uni ses efforts pour soutenir logistiquement son armée. À l’ouest, le relief « La grande guerre patriotique de l’Union soviétique » illustre l’avancée militaire et la puissance invincible de l’Armée soviétique face aux agresseurs hitlériens.
Sur la façade du monument est inscrit : « À l’Armée soviétique libératrice, le peuple bulgare reconnaissant ».
CONTROVERSES ET VIE MODERNE
En 1993, le conseil municipal de Sofia, alors dominé par les Démocrates, a voté en faveur de la suppression du monument. Cependant, cette décision n’a pas été suivie par l’opinion publique et a finalement été abandonnée. La même année, le sculpteur Lubomir Daltchev, qui avait participé à la création du monument, a proposé de le déplacer vers un endroit plus discret, mais cette proposition n’a pas abouti.
En septembre 2010, un comité citoyen a été formé dans le but de démonter le monument. Le 9 novembre 2010, ce comité a organisé des manifestations devant le monument sous le slogan : « Le mur de Berlin est tombé, mais le monument de l’occupant demeure ! »
Il est à noter que toute suggestion de démontage rencontre immédiatement une forte opposition de la part de l’ambassade de Russie, qui est très attentive au respect de ses mémoriaux de guerre à l’étranger.
SYMBOLE POUR LA CONTESTATION
En 2011, une série de transformations artistiques ont commencé à altérer le monument, donnant lieu à une sorte de street art engagé :
- En 2012, des super-héros américains ont été colorés sur l’un des panneaux figuratifs, marquant ainsi une première intervention artistique.
- La même année, en signe de protestation, les soldats russes ont été représentés avec des masques d’Anonymous, un groupe de hackers.
- Des sculptures ont également été ornées des bonnets des Pussy Riot, en soutien au groupe féministe russe.
- Le 1er février 2013, jour de commémoration des victimes du communisme, certaines figures ont été peintes aux couleurs du drapeau national bulgare.
- Dans la nuit du 21 août 2013, des figures ont été peintes en rose, accompagnées de phrases telles que « Faites des excuses ! » et « Prague 68 », en référence à l’invasion soviétique en Tchécoslovaquie en 1968.
- Le 23 février 2014, un soldat de la composition a été peint aux couleurs du drapeau ukrainien, en pleine crise en Ukraine, suscitant des réactions politiques.
- Le 2 mars suivant, une inscription est apparue : « Bas les mains de l’Ukraine ! » et le titre original du monument a été barré.
- Le 12 avril de la même année, une nouvelle peinture a été réalisée, représentant un soldat polonais brandissant le drapeau bulgare et un soldat aux couleurs ukrainiennes à ses côtés, avec la mention « KATYN, 5 III 40 », faisant référence aux massacres des officiers polonais par l’armée soviétique.
Aujourd’hui, quelques traces de peintures jaunes et bleues subsistent en signe de solidarité avec le peuple ukrainien.
MAUSOLEE DE BATTENBERG
Le mausolée de Battenberg, situé au boulevard Vasil Levski n°81 à Sofia, est bien plus qu’une simple sépulture. C’est un symbole de l’histoire bulgare, une relique architecturale qui raconte l’histoire d’un prince et de son pays.
Construit en 1897 selon les plans de l’architecte suisse Hermann Mayer, ce mausolée s’étend sur une superficie de 80 mètres carrés et s’élève à une hauteur de 11 mètres. Au-dessus de son entrée, un blason princier stylisé accueille les visiteurs, les invitant à découvrir l’héritage royal qui réside à l’intérieur.
À l’intérieur, les murs sont ornés des travaux du professeur Haralampi Tachev, ajoutant une touche artistique à cet édifice imposant. Au centre se trouve un sarcophage en marbre pur de Carrare, entouré d’un monument en marbre fixé au mur. Sur ce monument, l’image du prince Alexander Battenberg est sculptée en bas-relief, perpétuant son souvenir pour les générations futures.
Dans ce lieu chargé d’histoire reposent les reliques du prince, dont sa redingote, sa casquette et son épée, ainsi que de nombreuses couronnes offertes en hommage. Plus de 1300 couronnes ont été déposées jusqu’à présent, témoignant du respect et de l’admiration suscités par ce prince. Les rubans de près de 600 couronnes sont soigneusement conservés, préservant ainsi le souvenir de ces hommages.
Le mausolée de Battenberg, bien plus qu’un simple lieu de repos, est un lieu de mémoire et de commémoration, rappelant l’importance de ceux qui ont façonné l’histoire de la Bulgarie.
Alexander Battenberg a joué un rôle crucial dans l’histoire de la Bulgarie en tant que premier prince du pays après sa libération. Élu à l’unanimité par la 1ère Grande Assemblée nationale le 17 avril 1879 parmi trois candidats, il a rapidement pris les rênes du gouvernement.
Le 26 juin de la même année, Alexander Battenberg prête serment à Tarnovo, marquant ainsi le début de son mandat. Pendant son règne, il a contribué à stabiliser le pays et à renforcer son indépendance naissante.
Cependant, son règne fut écourté lorsque, le 26 août 1886, il abdiqua et quitta la Bulgarie pour Vienne. Malheureusement, sa vie fut également écourtée, décédant à Graz, en Autriche, le 17 novembre 1893, à l’âge de seulement 36 ans.
Conformément à ses dernières volontés, Alexander Battenberg fut ramené en Bulgarie pour y être enterré. Son corps a été temporairement inhumé dans la rotonde Saint-Georges à Sofia jusqu’à l’achèvement de son mausolée en 1898, où il repose désormais pour l’éternité, honorant ainsi sa mémoire et son héritage.
STATUE OF TSAR ALEXANDER II
Le Monument au Tsar Libérateur trône majestueusement au cœur de Sofia, la capitale de la Bulgarie, symbolisant le souvenir indélébile de l’empereur russe Alexandre II. Cette imposante statue équestre rend hommage à son rôle crucial dans la libération de la Bulgarie de la domination ottomane lors de la guerre russo-turque de 1877-1878.
Érigé pour commémorer cet événement historique décisif, le monument incarne la gratitude éternelle du peuple bulgare envers Alexandre II et le peuple russe pour leur contribution à leur indépendance nationale.
Imposant et magnifiquement sculpté, le Monument au Tsar Libérateur est bien plus qu’une simple œuvre d’art. C’est un symbole de liberté, de résilience et de fraternité entre la Bulgarie et la Russie, rappelant aux générations futures le prix de la liberté et les liens indéfectibles entre les deux nations.
THE BULL STATUE – MONUMENT SAINT SOFIA
La statue imposante de Sainte Sofia trône au cœur du centre-ville de Sofia, dominant majestueusement un carrefour animé. Conçue par le sculpteur local George Chapkanov, cette statue de bronze, haute de 24 mètres, remplace la statue précédente de Vladimir Ilitch Lénine qui se dressait au même emplacement.
Positionnée sur la place Batemberg, où convergent les regards vers le TZUM, la présidence et les maisons du gouvernement, la statue de Sainte Sofia offre une présence imposante et emblématique dans le paysage urbain de la ville. Son visage doré, tourné vers la place, évoque l’histoire et la culture riches de la région.
Sainte Sofia, la sainte patronne de la ville, est représentée tenant un hibou dans sa main gauche, symbole de sagesse, en accord avec le sens du nom de la ville qui signifie « sagesse » en grec. Dans sa main droite, elle porte une couronne de laurier, un puissant symbole de paix, de succès et de renommée, héritage de la tradition grecque et romaine.
Cette statue incarne ainsi l’essence même de Sofia, où le passé rencontre le présent, où l’ancien et le moderne se mêlent harmonieusement, offrant aux visiteurs et aux habitants une vision symbolique de la sagesse et de la grandeur de la ville.
ROTONDE SAINT-GEORGES (РОТОНДАТА СВЕТИ ГЕОРГИ)
La Rotonde Saint-Georges, ou Ротондата Свети Георги en bulgare, est un joyau rare et précieux de l’histoire romaine et chrétienne ancienne, niché au cœur du centre-ville de Sofia. Nichée entre des bâtiments gouvernementaux et l’hôtel Sheraton, dans la cour arrière de la Présidence, cette église antique émerge comme un témoin silencieux des premiers jours de la christianisation.
Construite au IVe siècle sur des fondations romaines, probablement des thermes, cette église en briques rouges est considérée comme le monument le plus ancien de Sofia. Évoquant un style architectural sobre et épuré, elle a connu plusieurs transformations au fil des siècles. Sous le règne du sultan Selim Ier au XVIe siècle, elle a été convertie en mosquée avant de devenir un musée après la libération de la Bulgarie au XIXe siècle.
À l’intérieur de la Rotonde Saint-Georges, des fresques témoignent de son riche passé. Malgré les tourments de l’histoire des Balkans, certaines de ces fresques, en particulier celles représentant les prophètes, ont survécu au passage du temps et aux vicissitudes politiques.
Entourée de vestiges romains, la Rotonde Saint-Georges a fait l’objet de vastes travaux de restauration dans les années 1990, préservant ainsi ce trésor historique pour les générations futures. Son emplacement central en fait un lieu incontournable pour les visiteurs qui souhaitent découvrir l’histoire ancienne et mouvementée de Sofia.
CATHÉDRALE-MÉMORIAL ALEXANDRE-NEVSKI (ХРАМ-ПАМЕТНИК „СВЕТИ АЛЕКСАНДЪР НЕВСКИ )
Le choix du prince russe Alexandre Nevski comme patron du temple revêt un symbole historique important, exprimant la gratitude des Bulgares envers la Russie pour son rôle dans leur libération de la domination ottomane. Perchée à 552 mètres d’altitude, la cathédrale domine le paysage de Sofia de ses coupoles dorées, évoquant le style néo-byzantin.
L’architecture extérieure de la cathédrale est marquée par ses imposantes coupoles dorées, dont la plus grande est recouverte de 8 kg d’or pur. Les dimensions monumentales de la cathédrale, mesurant 70 mètres sur 55, témoignent de sa grandeur et de son importance dans l’histoire bulgare.
Le clocher de la cathédrale, culminant à 53 mètres, abrite 12 cloches qui résonnent à plus de 30 km à la ronde. Les portes en bois élaborées à Vienne, ornées de sculptures sur bois, ajoutent une touche de splendeur supplémentaire à cet édifice majestueux.
Au fil des années, la cathédrale Alexandre Nevski est devenue bien plus qu’un simple lieu de culte. Elle incarne l’histoire, la culture et l’identité bulgares, et reste un symbole de la foi orthodoxe dans la région.
A L’INTÉRIEUR
L’intérieur de la cathédrale Alexandre Nevski est aussi somptueux que son extérieur. Divisé en trois parties – le narthex avec deux chapelles, la partie centrale et l’autel avec trois trônes – il est richement orné de matériaux précieux et luxueux.
La décoration intérieure de la cathédrale fait appel à une grande variété de matériaux coûteux, notamment des marbres multicolores importés d’Italie, du Brésil, du Maroc et d’Allemagne, ainsi que de l’onyx brésilien et de l’albâtre indien. Les luminaires, fabriqués à Munich dans un style Nouvel Empire, ajoutent une ambiance majestueuse à l’espace.
Le lustre central, suspendu à 27 mètres de hauteur, est une pièce maîtresse de l’éclairage, pesant 2,5 tonnes et décoré de verre de Iéna. Le sol est recouvert de mosaïques en marbre multicolore italien, apportant une touche artistique supplémentaire à l’intérieur de la cathédrale.
Au sommet de la coupole centrale, une fresque impressionnante représentant Dieu, réalisée par le grand peintre russe Grigoriy Myasoedov, domine l’espace intérieur de la cathédrale. Cette fresque, avec ses dimensions imposantes et sa signification symbolique, est l’un des points forts de la décoration intérieure de la cathédrale.
Dans l’ensemble, l’intérieur de la cathédrale Alexandre Nevski est un témoignage de l’art et de l’artisanat exceptionnels qui ont contribué à sa construction, tout en étant un lieu de culte et de spiritualité pour les fidèles orthodoxes.
ÉGLISE SAINTE-SOPHIE (БАЗИЛИКА „СВЕТА СОФИЯ )
L’église basilique Sainte-Sophie, également connue sous le nom de Svéta Sofia en bulgare, est un monument remarquable à Sofia, en Bulgarie. Son allure imposante, avec ses briques rouges distinctives, la distingue dans le paysage urbain, à proximité de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski.
L’histoire de cette église est étroitement liée à celle de la ville elle-même, à tel point que Sofia a été nommée d’après elle au XIVe siècle. Aujourd’hui, elle se présente comme une grande basilique cruciforme, avec trois nefs et trois autels massifs, représentant un exemple significatif de l’architecture néo-chrétienne dans le sud-est de l’Europe. Elle est classée comme un monument du patrimoine mondial.
Bien que l’intérieur de l’église soit dépouillé de fresques, son architecture et son utilisation de la brique rouge ancienne en font une structure impressionnante. Sous le sol de l’église se trouve un musée souterrain, découvert lors de la construction du mémorial dédié au soldat inconnu. Ce vaste réseau de catacombes date de l’époque néo-chrétienne du IVe siècle et abrite plus de 50 tombes d’une nécropole chrétienne, ainsi qu’un martyrion de l’époque préchrétienne.
Explorer ce labyrinthe souterrain offre une expérience fascinante, offrant un aperçu de près de 23 siècles d’histoire. Autour de l’église, on peut également visiter la tombe du soldat inconnu, celle de l’écrivain Ivan Vazov, ainsi qu’un monument en l’honneur de Paissii d’Hilendarski, un éminent écrivain bulgare.
ÉGLISE RUSSE SAINT-NICOLAS (РУСКАТА ЦЪРКВА)
L’église russe Saint-Nicolas, également connue sous le nom de Руската Църква en bulgare, est un joyau architectural construit entre 1912 et 1914 par des ouvriers russes de l’École des arts décoratifs de Moscou. Son édification était liée à la construction de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski.
L’extérieur de l’église arbore un style néorusse distinctif, avec une façade richement décorée, colorée et surmontée de cinq bulbes verts et dorés. Dotée de deux entrées, une au sud donnant sur le boulevard et une au nord depuis le jardin, chacune est ornée d’images de Saint-Nicolas.
L’iconostase de l’église russe est unique en Bulgarie, entièrement réalisée en céramique et une réplique de celle de la cathédrale Saint-Vladimir de Kiev. À l’intérieur, bien que modeste en taille, l’église est somptueusement décorée de fresques de l’école de Novgorod et de magnifiques icônes, dont certaines sont des copies de celles de la cathédrale Saint-Vladimir de Kiev.
Une tradition populaire veut que si l’on entre par la porte droite, écrit ses vœux sur un papier et les dépose dans une urne en bois prévue à cet effet, tous nos souhaits seront exaucés.
L’église Saint-Nicolas est non seulement un monument architectural, mais elle est également sous la protection de l’UNESCO, témoignant de son importance culturelle et historique.
BULGARIAN ARCHEOLOGICAL MUSEUM
Le Musée national d’archéologie de Bulgarie, situé à Sofia, occupe les bâtiments de l’ancienne grande mosquée ottomane, construite vers 1474 sous le règne de Mehmet II. Avec l’importance de ses collections, il représente un véritable trésor du patrimoine bulgare.
Ce musée abrite une riche collection d’objets archéologiques qui témoignent de l’histoire et de la culture de la Bulgarie depuis les temps anciens jusqu’à l’époque médiévale. Les expositions comprennent des artefacts découverts lors de fouilles archéologiques à travers le pays, y compris des bijoux, des sculptures, des céramiques, des pièces de monnaie, et bien plus encore.
En tant qu’institution culturelle majeure, le Musée national d’archéologie joue un rôle crucial dans la préservation et la promotion du patrimoine archéologique bulgare, offrant aux visiteurs un aperçu fascinant de l’histoire et de la civilisation de la Bulgarie à travers les âges.
CITY GARDEN
Le City Garden de Sofia est un havre de verdure au cœur de la ville, offrant aux visiteurs un endroit paisible pour se détendre et se ressourcer après avoir exploré les rues animées de la capitale bulgare. Avec ses cafés, ses balançoires, ses parterres de fleurs et sa charmante fontaine, le jardin est un lieu apprécié par les habitants et les visiteurs.
Situé juste en face de la National Art Gallery, le City Garden bénéficie d’un emplacement privilégié, entouré de plusieurs institutions culturelles et gouvernementales importantes, telles que la City Gallery, le théâtre national, la Banque nationale bulgare et le ministère de la Défense. Les fontaines ornées de sculptures, notamment celle d’une danseuse devant le Théâtre National, font partie des éléments distinctifs du parc, facilitant son identification pour les visiteurs.
Outre son ambiance paisible et ses installations de loisirs, le City Garden est également un lieu de rencontre populaire pour les joueurs d’échecs, en particulier les personnes âgées, qui se réunissent pour défier leurs compétences intellectuelles dans une atmosphère détendue et conviviale.
THÉÂTRE NATIONAL IVAN VAZOV (НАРОДЕН ТЕАТЪР „ИВАН ВАЗОВ )
Le Théâtre National de Sofia est un joyau culturel situé à proximité du City Garden, dans le cœur même de la ville. Avec sa façade imposante et son histoire riche, il attire les amateurs de théâtre et les curieux de passage à Sofia.
Érigé en 1907, le Théâtre National est l’une des institutions artistiques les plus importantes de Bulgarie, offrant une programmation variée allant des pièces de théâtre classiques aux productions contemporaines. Sa proximité avec le City Garden en fait un lieu idéal pour une soirée culturelle suivie d’une promenade relaxante dans le parc verdoyant.
Le Théâtre National de Sofia est également un symbole de l’identité culturelle bulgare et un lieu de rassemblement pour les amateurs de spectacle vivant. Ses performances de qualité et son ambiance élégante en font un incontournable pour quiconque souhaite découvrir la scène artistique bulgare dans toute sa splendeur.
SLAVEYKOV SQUARE
La place Slaveykov, du nom des écrivains bulgares Petko et Pencho Slaveykov, père et fils, est l’une des places les plus emblématiques de Sofia. Dominée par une sculpture représentant les deux écrivains assis côte à côte sur un banc, cette place est un lieu de rencontre populaire et un véritable paradis pour les amateurs de livres.
Chaque jour, la place Slaveykov accueille de nombreux étals de livres proposant une grande variété de titres, des classiques de la littérature mondiale aux manuels scolaires. C’est un endroit où les passionnés de lecture peuvent dénicher des trésors littéraires tout en profitant de l’ambiance animée de la place.
L’histoire de la place remonte à plusieurs siècles, avec des références à un café, une mosquée et des postes de police turcs dès le XVIe siècle. Après la libération de la Bulgarie, la place a été agrandie et de nombreuses maisons ont été construites, dont celle appartenant à Petko Slaveykov, donnant ainsi son nom à la place. Au fil du temps, la place s’est modernisée pour devenir un lieu important de la vie urbaine, avec l’apparition de bâtiments emblématiques comme la Caisse des enseignants, le ministère des Travaux publics et l’Institut français.
Depuis les années 1990, la place Slaveykov est devenue un centre névralgique pour les librairies, attirant les amateurs de livres de tous horizons. La proximité de la bibliothèque municipale de Sofia a également contribué à faire de cette place un véritable lieu de rendez-vous pour les amoureux de la lecture. Aujourd’hui, la place Slaveykov reste un symbole de la richesse culturelle et littéraire de Sofia, où l’on peut se plonger dans l’univers captivant des livres tout en profitant de l’atmosphère animée de la ville.
PALAIS NATIONAL DE LA CULTURE
Le Palais National de la Culture, souvent abrégé en NDK, est l’un des symboles les plus emblématiques de Sofia et le plus grand centre d’exposition et de congrès en Bulgarie.
Conçu par des architectes japonais au début des années 1980, le NDK se distingue par son architecture innovante, caractérisée par l’absence de piliers porteurs au centre, ce qui permet de dégager de vastes salles et espaces ouverts. Cette conception unique en son genre en fait un lieu polyvalent et fonctionnel, capable d’accueillir une grande variété d’événements culturels, politiques et artistiques.
Une caractéristique remarquable du NDK est sa structure impressionnante, qui contient en réalité plus de fer que la tour Eiffel à Paris. Cette prouesse architecturale témoigne de l’importance et de la grandeur de ce bâtiment emblématique dans le paysage urbain de Sofia.
Au fil des ans, le Palais National de la Culture est devenu un lieu universellement reconnu, accueillant des événements de grande envergure tels que des expositions, des conférences, des concerts, des festivals et des congrès, faisant ainsi partie intégrante de la vie culturelle et sociale de la ville.
C’est maintenant l’heure de déjeuner et nous recherchons une belle étape dans la ville moderne
C’est maintenant l’heure du déjeuner et nous cherchons un bel endroit dans la ville moderne.
Nous avons découvert le Restaurant Aubergine à Sofia, en Bulgarie, un établissement excellent où nous avons eu le plaisir de déguster une cuisine européenne raffinée. Les plats sont préparés avec soin et présentés avec élégance.
Bastien a savouré les Fettucine Bolognaise au bœuf, et il les a trouvées excellentes car il a tout dévoré ! Nad a opté pour le Filet de Poulet avec une croûte de cheddar et d’emmental, nappé de crème de roquefort au vin blanc, accompagné d’une salade fraîche. Margot a choisi le succulent Filet de Saumon grillé, mariné dans des agrumes et des herbes, servi avec des épinards sautés, des tomates séchées au soleil, des olives taggiasca et une moutarde au miel. Quant à moi, j’ai été séduit par les Joues de Porc rôties avec une sauce barbecue maison au bourbon, servies avec une purée de pois à la menthe et une salade fraîche.
Dans l’ensemble, nous avons passé un moment délicieux !
L’EGLISE DE BOYANA (БОЯНСКАТА ЦЪРКВА)
L’église de Boyana (Боянската църква), située au pied de la montagne Vitocha, est sans doute l’un des plus beaux monuments de la culture médiévale bulgare. En fait, elle est même l’un des premiers monuments bulgares à avoir été inscrits par l’UNESCO au patrimoine mondial.
L’église de Boyana a été construite entre la fin du Xe siècle et le début du XIe siècle, sur un seul étage. Par la suite, des extensions et des réaménagements ont été ajoutés, dont une extension environ 100 ans après sa construction, et une autre 600 ans plus tard.
Les mécènes de l’église de Boyana sont le roi Kaloyan et sa reine Dessislava, souverains de la région de Sredetz (ancien nom de Sofia) au XIIIe siècle. Leurs portraits sont peints sur le mur nord de l’église.
L’église de Boyana est précieuse notamment en raison de ses fresques, considérées comme l’une des premières manifestations de la Renaissance en Europe.
Dédicacée aux saints Nicolas et Pantéleïmon, elle se distingue par le caractère unique de ses peintures murales. La partie orientale est la plus ancienne. À l’origine, c’était un petit édifice cruciforme avec une coupole, orné de fresques représentatives de l’art byzantin largement répandu dans les Balkans aux XIe et XIIe siècles.
En 1259, un seigneur local nommé Kaloyan a ajouté une église à deux étages à la première, comme en témoigne une inscription sur le mur septentrional. Le niveau supérieur était utilisé comme chapelle seigneuriale, tandis que le niveau inférieur servait de sépulture familiale. Tous les murs étaient couverts de fresques conformes aux normes de l’époque. L’introduction d’éléments réalistes était totalement nouvelle pour cette période. On trouve ainsi de la nourriture paysanne (ail, oignon, herbes) sur la table de la Cène. Les visages de tous les personnages des scènes du Nouveau Testament sont jeunes et individualisés. L’artiste prend des libertés dans l’expression. Le summum de l’art est atteint dans les portraits des donateurs, Kaloyan et Dessislava, d’une finesse et d’une maîtrise surprenantes, ainsi que dans ceux du roi Constantin Assen et de sa femme Irina.
Les fresques se distinguent par une finition saisissante, où chaque détail des vêtements royaux et des traits des visages est minutieusement rendu.
Il est supposé par les historiens qu’elles ont été peintes en présence des personnes représentées, qui ont pu servir de modèles et être présentes sur place.
Les visages des saints, ainsi que leur représentation globale, sont tout aussi distincts, chacun étant unique et sortant de tout canon établi de représentation.
Les fresques de l’église comptent au total 240 dessins, correspondant à la couche de peinture visible, qui est la seconde.
Une couche antérieure a été découverte et attribuée aux peintres de l’école médiévale de Véliko Tarnovo. Des traces de cette première couche sont visibles dans les parties supérieures du mur occidental, sur l’entrée sud et sur la partie basse du mur orienté vers le nord.
Dans la coupole de l’église de Boyana, le visage de Jésus Christ est dessiné de façon impressionnante, entouré d’anges et des quatre évangélistes Jean, Marc, Luc et Matthieu.
Les fresques comprennent également des scènes des grandes célébrations chrétiennes et de la Semaine sainte. Parmi les représentations de saints, on compte dix militaires. Dans l’autel, Sainte Marie est représentée avec le Christ et entourée d’archanges.
Pour préserver les fresques, en raison de la petite taille du bâtiment, le nombre de personnes autorisées à entrer en même temps est limité à huit, et la durée de la visite est de dix minutes. En été, il est conseillé de prévoir une attente en raison de l’affluence.
BOYANA WATERFALLS
Retrouvez l’article sur les BOYANA WATERFALLS
Après avoir relevé notre défi, nous avons décidé de nous faire plaisir en nous rendant dans ce superbe restaurant à la sortie de Boyana. Nous avons été accueillis sur une belle terrasse ombragée par un service attentionné.
Une fois de plus, je me suis laissé tenter par la joue de porc, cette fois cuite en sauce aux pruneaux accompagnée de frites de patate douce : un régal exceptionnel. Bastien et Nad ont opté pour la pizza, qui était également très bonne. Quant à Maggie, elle a préféré le risotto au poulet, également très savoureux.
Seul bémol, la limonade maison au citron n’était pas à la hauteur… Mais le soufflé au chocolat a su compenser tous les petits déceptions !
LE MONASTERE DE DRAGALEVTSI
(ДРАГАЛЕВСКИ МАНАСТИР)
https://goo.gl/maps/c14LQn4bTQvRQQav8
Au temps du deuxième royaume bulgare, de nombreux monastères entouraient Sofia, dont quatorze sur la montagne #Vitocha. Certains d’entre eux étaient fortifiés, notamment celui de #Dragalevtsi. On les appelait #MalaSvétaGora (petit mont Athos). Le monastère de Dragalevtsi se trouve légèrement à l’extérieur du village.
Sa cour toujours fleurie et sa fontaine d’eau froide créent un cadre reposant, sous l’ombre de grands arbres et dans la fraîcheur de la montagne.
Fondé en 1341 à l’époque du Tsar Ivan #Alexander, il fut rénové en 1476 par un noble de Sofia. Lors de ces travaux, la petite église fut décorée de fresques, dont la plupart sont toujours visibles de nos jours.
Le noble, ainsi que sa famille – sa femme et ses deux fils, sont représentés dans les fresques. Une seconde décoration fut ajoutée au XVIIe siècle, et la partie centrale de l’église fut peinte avec de nouvelles fresques. En 1932, une extension de l’église fut ajoutée, les deux styles architecturaux étant bien distincts.
L’église de la Vierge-Marie du XIVe siècle, qui se trouve au milieu de la cour, est la partie la plus authentique.
LES FRESQUES DU MONASTÈRE DE DRAGALEVTZI
Les amateurs de fresques monastiques les qualifient d’inestimables.
Dans l’entrée de l’église, les fresques d’origine sont entièrement conservées.
Ainsi, sur le mur occidental, sont dessinées des scènes de l’Ancien Testament et une scène de la vie des moines représentant un moine envoyé dans le monde extérieur pour lutter contre ses tentations.
La voûte et le reste des murs de l’entrée sont couverts d’une grande fresque présentant le jour du Jugement dernier. De nombreux épisodes y sont représentés, créant une riche composition artistique sur l’ensemble de l’espace.
La façade occidentale de l’ancienne église représente la Sainte Mère et trois des saints-guerriers les plus populaires : Saint Georges, Saint Dimitri et Saint Mercure.
Notre expérience au Restaurant Vodenitsa était tout simplement géniale ! Tout ce que nous aimons y était réuni : un cadre pittoresque, une histoire fascinante, un folklore authentique et bien sûr, de délicieux plats. Nous avons passé un excellent moment en famille !
Le cadre était enchanteur :
- Une bâtisse nichée au cœur de la forêt, dans les montagnes du Vitocha.
- Un intérieur richement décoré d’animaux empaillés et de scènes de nature, transportant les visiteurs dans une atmosphère hors du temps.
L’histoire culinaire de la Bulgarie était également mise à l’honneur : le menu nous promettait un voyage dans le temps avec des plats préparés selon d’anciennes recettes bulgares, transmises de génération en génération, accompagnés d’un programme folklorique spécial.
Imaginez-vous servis par des serveurs vêtus de costumes traditionnels, avec une musique folklorique en toile de fond, parfaitement en harmonie avec l’ambiance.
La carte était alléchante, et même avant d’arriver au restaurant, elle nous mettait l’eau à la bouche ! Pour une première visite, nous ne pouvions pas passer à côté des plats traditionnels bulgares.
En entrée, accompagné d’un verre de mastica, un alcool anisé local, notre coup de cœur fut le tarator – une soupe froide bulgare à base de yaourt – célèbre dans le monde entier. Nad l’a trouvée excellente, un peu comme un tzatzíki plus liquide et relevé en aneth. Peut-être aurait-il fallu l’accompagner de la traditionnelle eau-de-vie ?
Pour les enfants, la soupe au poulet était un vrai régal, tout comme la soupe aux tripes pour les amateurs, moi y compris (et je pense que Mamie Monique Thieffry en aurait bien pris aussi) !
Nous avons également savouré l’agneau de Gergovski, réputé pour expliquer la force de saint Georges face au dragon, accompagné du Kachamak au fromage, une sorte de polenta.
Nous aurions également pu goûter ici à des mets plus originaux, tels que l’oreille de porc, les intestins d’agneau au four, le foie d’agneau sarma ou les tripes en sahanche…
VIDEO DE Sofia ET SES ENVIRONS
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