voyageavecnous.com

TRAVEL YOURSELF

Suivez-nous partout où nous allons !

autourdumonde2023@gmail.com

Istanbul sort tout droit des contes des Mille et une nuits, et la réalité n’est pas loin de la fiction. Entre les palais resplendissants de Topkapi et de Dolmabahce, débordant de richesses, les fastueuses mosquées et les Sainte-Sophie, partout où le regard se porte, partout, la présence des sultans se ressent avec son pesant d’or et de bijoux

Pour ma quatrième visite de l’antique Babylone, j’aurai pu être blasé. Mais non, le charme reste intact et l’envie de revenir toujours là.

Mais il faut probablement atténuer ma vision fortement influencée par mon expérience de la ville. Pour un œil nouveau, ce qui impressionne ce sont avant tout les dimensions gigantesques des bâtiments et tout particulièrement des bazars,.

Mais reconnaissons le : l’envers du décor peut agacer : le bruit permanent, la circulation qui ne laisse aucun répits et aucune chance aux piétons, les klaxons et vociférations, les sirènes des véhicules de police crée un tintamarre lassant au bout de quelques jours…

Quant à la crise, apportée par la crise sanitaire et renforcée par la guerre en Ukraine, elle a créé une inflation encore plus importante que précédemment. Aujourd’hui un repas à Istanbul et plus onéreux qu’en Grèce et même beaucoup plus si vous souhaitez consommer de l’alcool. Une bouteille de Yeni Raki de 70 cl se négocie à plus de 20 € contre à peine 10 € pour 1 litre d’Ouzo en Grèce !

Si vous pouvez manger sur le pouce pour 50 TRY (soit 3 €), votre facture assis dans un restaurant grimpe à plus du triple , et même dans les zones historiques jusqu’à 300 TRY par personnes, et ce pour les mêmes plats

Pour ceux qui viennent à Istanbul pour la première fois, il faut y consacrer un minimum de 5 jours, à moins de vouloir tout faire en courant

Un premier jour à consacrer pour le quartier historique : Sainte-Sophie (car les queues d’attente sont longues), Mosquée Bleue et citerne basilique et se balader dans le quartier autour, déjeuner sur le pouce le midi et dans un restaurant derrière la citerne le soir avec ambiance

Un second jour pour le Palais de Topkapi qui nécessite avec le harem et le Parc de Gülhane 3 à 4 heures de visite

Un troisième jour pour les bazars : grand bazar, bazar égyptien et rues autour 

Un quatrième jour pour Beyöglü, le quartier moderne, l’avenue de l’indépendance et ses magasins, le quartier de Galata, le pont

Un cinquième jour pour le sublime palais de Dolmabahce

Peut-être pourrez vous intercaler une ballade en bateau sur le détroit du Bosphore, en soirée, avec repas à bord !

Je vous propose en bas de cet article une petite vidéo sur ce qu’il ne faut pas manquer à Istanbul

Mais avant d’entreprendre la visite, profitons de notre premier repas à Istanbul au MIVAN Restaurant, et un vrai régal

Je n’ai pas résisté à reprendre les Adana Kebab que j’ai tant mangées en Turquie, et pas de regret : le goût est toujours là, épicé, parfumé, bien grillé, un régal
L’Adana Kebab, spécialité du sud, est une brochette de viande hachée (à la forme plate), parfumée et aromatisée. en général servi sur du pain pita, de la sauce yaourth, du piment et tomates, parfois du riz
Bastien a joué la sécurité avec un CheeseBurger

Et Margot et Nadège une spécialité anatolienne : le kasarli Tavuk Guvec, un sizzler de cubes de poulet en sauce tomates origan et cheddar.

Le güveç est une sorte de ragoût avec des morceaux de mouton, de boeuf, de poulet ou de crevettes, qui a mijoté dans un plat en terre cuite fermé hermétiquement.

Celui au poulet fait partie des plats incontournables de la cuisine turque, aromatisé à l’origan, en sauce tomatée et cheddar

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS & PODCASTS D’Istanbul

PODCAST BAZARS

LE PALAIS DE DOLMABAHCE – BEKSITAS -ISTANBUL – TURQUIE

PODCAST QUARTIER HISTORIQUE DE SULTANAHMET

ISTANBUL – LE PALAIS DE TOPKAPI ET SES JARDINS

POUR TOUT SAVOIR SUR LE QUARTIER HISTORIQUE

ISTANBUL BEYÖGLÜ TURQUIE

ISTANBUL – LE GRAND BAZAR PARTIE II

ISTANBUL – LE GRAND BAZAR PARTIE I

LE QUARTIER D’ORTAKOY ET SA MOSQUEE

PODCAST QUARTIER DE BEYÖGLÜ 

PODCAST PALAIS DE TOPKAPI

PODCAST PALAIS DE DOLMABAHCE 

LES BAZARS

Les bazars, Soliman le Magnifique et le Bosphore ou l’église Saint-Sauveur-in-Chora.

 

Situé non loin de Sainte-Sophie et de la mosquée Bleue, le Grand Bazar (fermé le dimanche) reste une étape incontournable.

 

Il faudra y consacrer du temps pour en apprécier toutes les facettes, surtout si vous jouez le jeu du marchandage !

L’itinéraire que nous avons choisi permet de visiter quelques sites souvent hors du circuit touristique habituel comme les tombes de Mahmout II ou encore celle de Sinan Pasha, d’anciens caravansérails datant de plusieurs siècles (Vizir Hani, Büyük Yeni han, ou encore Büyük valid Han), des médersas (Ali Pacha) et bien sûr de magnifies mosquées (Nuruosmaniye, Ibrahim Pasha, Yeni Valide, Beyazit II, sans oublier la plus belle de toute, celle de Soliman le Magnifique)

 

Et bien sûr les bazars d’Istanbul : le Grand bazar couvert, le bazar égyptien et aussi bien entendu toutes les rues commerçantes qui compose un bazar à ciel ouvert très vaste

TOMBE DU SULTAN MAHMOUD II

#Mahmud II #Turbesi est un des mausolées impériaux ottomans qui impressionne. Situé sur l’avenue Divan Yolu entre la place Sultanahmet et la place #Bayezid. Un tramway longe le #DivanYolu pour faciliter l’accès aux visiteurs à ce monument et divers autres sites touristiques.

Les visites à ce site se font tous les jours de 9h à 17h, l’entrée est gratuite.

CIMETIERE IMPERIAL OTTOMAN MAHMUD II

En empruntant Divan Yolu aménagé par #Constantin le Grand (272-337) comme route vers Rome, vous allez découvrir le grand mausolée Mahmud II Turbesi. Dans ce cimetière repose aussi d’autres sultans ottomans tel que le sultan Abdelaziz, son fils et le sultan Abdulahamid II, des membres de la famille et d’éminentes personnalités de la cour impériale ottomane à l’époque.

Le monument fut édifié en 1839 aprés la mort du sultan sous l’ordre de son fils le sultan #Abdulmecit.

 

Le mausolée Mahmud II et les autres tombes sont entourées d’un jardin cerné par une grande clôture ornées de pierres sculptées.

Le tombeau du sultan se trouve dans un bâtiment octogonal doté un grand dôme, le tout bâti avec du marbre blanc.

 

L’intérieur est somptueusement décoré de tapis et les murs portent richement des écritures de textes coraniques en faïences et des dessins floraux sculptés dans le marbre.

 

Un grand lustre en cristal est suspendu de la coupole donne à l’espace encore plus de beauté.

VIZIR HANI

Le #Vezir Inn OU #VizirHani se trouve à l’extrémité sud des rues commerciales de #Kayseri, à proximité de l’angle nord-est de la mosquée #Ulu. La porte d’entrée se trouve du côté est, à côté de l’entrée du bazar d’#Urgancılar, qui fait partie du #GrandBazar.

Le bâtiment a été construit en 1724 par le Grand Vizir #Nevşehirli Damat İbrahim Pacha sous le règne d’Ahmet III. Afin d’augmenter l’importance et la valeur du bazar, il a été stipulé avec un édit que seules les professions respectées de l’époque, telles que le bijoutier, le fabricant de tissus et le fabricant de draps, pouvaient opérer dans le bazar.

 

Avec cette application, les boutiques de l’auberge sont devenues très précieuses. Après la mort d’İbrahim Pacha, il fut libéré en 1731, déclarant que les commerçants qui voulaient un nouvel édit pouvaient exercer leur métier où ils voulaient.

Vezir Han est un bâtiment en pierre de taille, il a deux étages et deux cours. Après la petite cour irrégulière à l’entrée, on pénètre dans une très grande cour, au milieu de laquelle on rapporte qu’il y avait autrefois un bassin fontaine. L’étage supérieur est accessible par deux escaliers séparés situés sous les portiques. La place de l’inscription à l’entrée est vide.

Aujourd’hui, 12 des 154 loges de travail, dont 20 sont privés, sont opérationnelles

COLONNE DE CONSTANTIN

Appelée aussi #Çemberlitaş sütünü, ou encore colonne brûlée, c’est un des monuments byzantins les plus étranges d’Istanbul et le plus chargé d’histoire. Construite par #Constantin vers 330, elle a été récemment restaurée.

La colonne est composée de « 6 tambours ou spondyles de porphyre, surmontés d’un tambour maçonné de 10 assises de blocs de marbre et d’un bloc monolithe de même matière ; la base est constituée par une maçonnerie à gros blocs soigneusement liés entr’eux par des crampons et des tyrans de fer. » Une tempête fit chuter les 3 tambours supérieurs en 1105.

Dans le piédestal, furent ensevelis des symboles païens et chrétiens : le Palladium de Troie, enlevé au temple de Vesta, la cognée de Noë, la pierre d’où Moïse fit jaillir de l’eau, les douze corbeilles et les sept pains dont le Christ nourrit la foule, le vase des saints parfums.

Grâce à des fouilles, on a retrouvé le dallage du forum à plus de 2 mètres de profondeur ainsi que des sarcophages et des tombeaux, ce qui prouve que la colonne avait été dressée dans un cimetière gréco-romain (d’après Mamboury, Istanbul touristique, 1951)

#ConstantinleGrand la fit amener ici du temple d’Apollon à Rome ; elle portait sa statue en bronze, sous la figure d’Apollon saluant l’astre du jour à son lever. Il avait pris à Héliopolis, en Phrygie, la statue du dieu dont il avait enlevé la tête pour y substituer la sienne, entourée d’un nimbe où les clous de la Passion remplaçaient les sept rayons du soleil, attribut d’Apollon. Étrange amalgame, bien digne d’une époque indécise, où le paganisme luttait encore contre le christianisme tout près de triompher !

Une vieille tradition raconte que le #Palladium, antique image de Pallas Athéné, protectrice de Troie, avait fini par être transporté à Rome où il était conservé dans le temple de Vesta comme un gage de la protection céleste. Constantin ordonna de le transférer dans sa #Byzance.

Le torse de la colonne, haut de 40 mètres à l’heure actuelle, perdit encore de sa beauté primitive, lorsqu’on le ceignit d’épais cercles de fer, destinés à maintenir ensemble les blocs simplement posés les uns sur les autres et qui se disjoignaient peu à peu. De là vient la dénomination turque : la Colonne aux Cercles ; le nom ordinaire est cependant : la Colonne Brûlée. Le pied du monument est fortement enfoncé dans la terre, le sol de la rue s’étant exhaussé à travers les siècles. En un mot, c’est une ruine aussi triste que la précédente, et qui, à chaque instant, menace de s’effondrer.

SINAN PASHA TURBESI & MEDERSA

C’est sur Divanyolu près de Çarşıkapı; le complexe se compose d’une madrasa, d’un tombeau et d’une fontaine publique.

Le #kulliye, dont le constructeur était le conquérant du Yémen, le grand vizir Koca Sinan Pacha, et dont l’architecte était Davud #Agha, a été achevé en 1002 (1594), selon l’inscription de la fontaine, dont on sait qu’elle a été achevée un an après les autres unités ;

C’est un exemple exceptionnel d’architecture d’époque classique. Les bâtiments, qui ont été construits avec un travail méticuleux, ont été enfermés dans un haut mur d’enceinte avec des fenêtres en fer forgé, et une fontaine a été placée à l’angle du mur, qui coïncide avec l’intersection des rues Divanyolu et Biliciler. On pénètre dans la cour par le portail à voûte basse qui s’ouvre sur la rue principale.

La madrasa (II, 21), appelée darülhadis en Hadîkatü’l-cevâmi, entoure une cour intérieure rectangulaire selon quatre directions et se compose d’une salle de classe et de seize cellules disposées de manière asymétrique dans celle-ci. La salle de classe, qui présente un petit surplomb sur sa façade nord, est de plan carré. Son dôme octogonal à tambour et trompe est porté par des arcs soutenus par un piédestal et deux colonnes;

 

Le portique de la façade sud est couvert d’un dôme de chaque côté et d’une voûte au milieu. Les cellules des mollahs sont bombées et ont trois fenêtres, une donnant sur la cour et deux plus grandes fenêtres en haut et en bas. Devant les cellules, il y a un portique couvert de dix-huit petits dômes soutenus par quatorze colonnes à chapiteaux à carreaux, et une fontaine à huit colonnes au milieu de la cour.

Ne manquez pas de visiter la salle de calligraphie, où vous apprendrez que la langue arabe peût être transcrite de différentes manières.

La tombe, qui constitue l’unité la plus spectaculaire du complexe, est une structure hexagonale avec un dôme bas et un porche devant la porte.

 

Le porche est porté par des arcs reposant sur cinq élégantes colonnades. Les façades à l’extérieur de la façade d’entrée sont animées par des doubles rangées de fenêtres, les inférieures avec des arcs rectangulaires et en ogive, et les supérieures avec des arcs en plein cintre construits avec une alternance de pierres rouges et blanches.

 

Sur la jupe de l’étroit dôme à avant-toit, il y a une ceinture de stalactites entourant le bâtiment et une frise avec des palmettes dessus. L’intérieur de la tombe avec deux sarcophages en marbre et trois sarcophages en bois est très simple. Le jardin autour du tombeau et entre la médersa et le mur d’enceinte XVIII. siècle, il a été transformé en cimetière.

La fontaine publique octogonale s’élève sur un socle en marbre et les colonnes en retrait avec des têtes de muqarnas portent des arcs en ogive. Les cinq ouvertures de trempe tournées vers la rue sont constituées de réseaux alvéolaires en fonte et leurs frontons de marbre sont ajourés.

Il y a une inscription en vers de seize lignes écrites en calligraphie thuluth sur les panneaux placés entre les chapiteaux des colonnes. Les larges avant-toits, le toit bas de la fontaine et tous les dômes du kulliye sont recouverts de plomb.

Le complexe, qui a été endommagé lors de l’incendie de Hocapaşa en 1865, a été réparé à cette époque et a été systématiquement restauré en 1973-1974.

 

La madrasa est toujours utilisée par l’Association de solidarité et de culture des Turcs des Balkans et l’Association professionnelle des propriétaires de sciences et de littérature.

Il vous explicitera en détail l’arbre généalogique qui met en évidence que toutes les religions ont la même origine.

 

Un syrien passionnant et passionné, qui nous a offert le Coran en français, ainsi que quelques documents permettant de mieux en comprendre quelques versets

MOSQUEE NURUOSMANIYE

La Mosquée #Nuruosmaniye, Nuruosmaniye Camii en turc, est située dans le quartier de Beyazit (Istanbul) à proximité du Grand Bazar d’Istanbul. La Mosquée Nuruosmaniye a été construite en 1755 par l’architecte Simeon Kalfa sous le règne du sultan Osman III. La Mosquée Nuruosmaniye porte donc le nom d’Osman auquel a été ajouté le préfixe « Nuru » signifiant « lumière sacrée ».

La Mosquée Nuruosmaniye fut la première Mosquée d’Istanbul de style baroque à être édifiée.

La Mosquée Nuruosmaniye fait partie d’un complexe comprenant un jardin, des mausolées, des écoles et quatre ruelles de boutiques l’entourant. L’imposante taille de la Mosquée Nuruosmaniye a été voulue à l’époque de sa construction afin dominer les petites boutiques d’un bazar se trouvant à côté.

La Mosquée Nuruosmaniye comporte une cour de taille équivalente et deux minarets. L’unique coupole de la Mosquée Nuruosmaniye s’élève à plus de 40 mètres au-dessus du sol avec un diamètre de 25 mètres.

La Mosquée Nuruosmaniye est ouverte tous les jours en dehors des horaires de prières. Pour accéder à la Mosquée Nuruosmaniye, vous pouvez prendre le tramway et descendre à l’arrêt Cemberlitas. De cet arrêt, vous devrez alors prendre une rue perpendiculaire vers le Nord intitulée Verzirhan Caddesi pendant 200 mètres. La Mosquée Nuruosmaniye se trouvera à votre gauche.

AVENUE NURUOSMANIYE (NURUOSMANIYE CADDESI)

Cette rue piétonne, parallèle à la Divan Yolu, est une alternative pour rejoindre le Grand Bazar depuis Sultanahmet sans passer par la place Beyazıt.

 

Les magasins, pour la plupart de tapis, cuir et bijoux, impressionnent par leur exubérance. Certains ressemblent à de véritables palais accueillant les groupes de touristes successifs.

 

Ne pensez pas y trouver plus de calme qu’au Grand Bazar ou des produits différents. Le système a l’air bien rodé. On vous sollicite instamment, de tous les côtés et ce jusqu’à la mosquée de Nuruosmaniye.

LE GRAND BAZAR

Le Grand Bazar, Kapali Carsi (“le marché couvert“) en turc, se trouve dans le quartier de Beyazit (Istanbul). Avec 60 allées et plus de 4000 boutiques étendues sur 30 hectares, il constitue de nos jours l’un des plus grands bazars au monde.

Sa fondation remonte à 1461, sous le règne du sultan Mehmet II. Le Grand Bazar d’Istanbul est alors initialement un marché couvert en bois.

 

Il connaîtra toutefois, au 15ème siècle, un terrible incendie qui le détruisit alors en grande partie. Le sultan Soliman le Magnifique décida dans ce contexte de l’agrandir au 16ème siècle.

 

Malheureusement, en 1894, un tremblement de terre majeur démoli à nouveau une immense partie du Grand Bazar. C’est ainsi que le bazar fut à nouveau rénové en 1956, rénovation qui fit perdre un peu son côté traditionnel des débuts.

Il est possible d’entrer au Grand Bazar par 18 portes différentes réparties sur tous les côtés du bâtiment (l’une des plus grandes étant située dans la cour de la mosquée Nuruosmaniye – photo ci dessus : La devise  » Dieu aime celui qui se livre au commerce  » est inscrite au fronton de cette porte, dans un cartouche orné d’armoiries ottomanes. ).

A travers les nombreuses ruelles le composant, le bazar est divisé en quartiers regroupant chacun une sort de produits. Il existe cinq quartiers majeurs dans le Grand Bazar: Le quartier du cuir, du textile, des souvenirs, des bijoutiers et des joailliers, des antiquités et des tapis

Le Grand Bazar d’Istanbul est ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h. Il est accessible en tramway en descendant à l’arrêt Beyazit-Kapali Carsi ou après 10 minutes de marche depuis le quartier de Sultanahmet.

Le Grand Bazar est un endroit à ne pas rater à Istanbul. D’abord pour la taille du bâtiment et son passé. Certes vous y trouverez beaucoup de souvenirs pas forcément artisanaux mais c’est également un endroit où vous pourrez acquérir bijoux et tapis de qualité.

Si vous souhaitez effectuer des achats au Grand Bazar d’Istanbul, n’oubliez surtout pas de marchander.

On dit souvent qu’Istanbul a été créé pour s’y perdre. C’est spécialement vrai dans le Grand Bazar. Deux petites astuces pour s’y retrouver. D’abord, connaître la plus grande artère : elle se nomme le Kalpakçılar Caddesi. Rectiligne, elle relie deux importantes portes, le Nuruosmaniye (mosquée) et le Beyazıt (axe est-ouest). Ensuite la pente : si on descend, on s’oriente vers les ruelles qui mènent vers la Corne d’Or. Dans le cas contraire, on se dirige vers Beyazıt et son avenue traversée par les rails du tramway.

 

Une autre artère à connaître est le Yağlıkçılar Caddesi : elle se situe entre les portes Çarşıkapı (appelé Sipahi, puis Feraceciler Sokak au début) et Örücüler (axe nord-sud) qui héberge une banque, un bureau de la police municipale, une poste (un peu en retrait), la mosquée ÇakırAğa et des W.-C.

BÜYÜK YENI HAN

Il est situé sur le côté droit de Çakmakçılar Yokuşu, descendant de Beyazıt à Sultanhamam dans une pente raide.
Il se trouve en face du coin inférieur du #BüyükValideHan, qui a été construit au 19ème siècle.
Il a été construit sur une zone entourée par les rues de Sandalyeciler en haut, Çarkçılar en bas et les rues Tarakçılar derrière. Le Küçük Yeni Han, adjacent à la mosquée à dôme unique Sultan Mustafa en haut de la rue Sandalyeciler, a été construit en même temps que son voisin #BüyükYeniHan.

L’aspect le plus intéressant du Büyük Yeni Han en termes d’art de la construction est sans aucun doute sa façade sur la pente de Çakmakçılar.

 

Ici, afin de donner une forme régulière aux pièces du dernier étage, celles-ci ont été construites en saillies et, selon la courbe de la rue en face, ces saillies ont reçu une forme qui descendrait à zéro à l’un de leurs coins. Les consoles en pierre portant les projections ont également été sculptées dans des tailles de plus en plus petites.

 

Une représentation similaire de ce beau représentant de l’architecture civile turque se trouve sur la façade de l’auberge Hasan Pacha, construite vers 1740, rue Beyazıt-Lâleli, face à la rue voisine de la mosquée #YakupAğa.

 

Depuis que cette précieuse auberge a été gravement endommagée lors du tremblement de terre de 1894 et des expropriations de 1955-1956, seules les consoles des saillies triangulaires de l’étage supérieur sont restées.

BÜYÜK VALID HAN

Cette demeure date du XVIIe siècle, et a été construite sur l’initiative de la mère de Murad IV, la sultane Kösem.
Une grande partie du han est aujourd’hui délabrée.
Une grande tour carrée, haute de 25 m et située dans la troisième cour, appartenait au prétoire édifié par Arcadius, et a servi de prison à l’époque byzantine.
Il faut monter à l’étage par les escaliers à gauche après l’entrée et aller sur le toit.
De là, parmi les dômes du han, on peut admirer vue exceptionnelle sur le pont Galata, le Bosphore, la rive européenne, et les toits de Sultanahmet.

IBRAHIM PASHA MOSQUEE

Elle est située dans le quartier Mercan, rue Uzunçarşı et 13 rue Paşa Camii.

 

La mosquée, qui aurait été achevée en H. 883 / M. 1479, a été construite par le Grand Vizir İbrahim #Pacha, le fils de Candarlı Halil Pacha, qui a été martyrisé en 1499 à Inebahti 1 .

La mosquée a un toit et la pierre de taille a été utilisée dans sa construction.

 

Épaisseurs de mur 145-150 cm.; Ses dimensions intérieures sont de 15,60 x 18,60 mètres.

 

JE. Aydın Yüksel dit que cette grande taille et ces murs épais rappellent la possibilité que la mosquée ait un dôme, mais compte tenu des paroles d’Evliya Çelebi « À Uzunçarşı, la mosquée İbrahim Ağa est en maçonnerie, mais le dôme n’est pas un bâtiment », c’est pas un bâtiment en forme de dôme mais un toit .

LE BAZAR EGYPTIEN

Le #Bazarégyptien, #MısırÇarsısı en turc, est situé dans le quartier d’Eminönü (Istanbul).

 

 

Le Bazar égyptien fut construit par les Vénitiens en 1663 grâce à l’argent collecté avec les impôts venant du Caire, d’où le nom de Bazar égyptien.

Le Bazar égyptien est également appelé le marché aux épices pour la multitude de choix d’épices qu’on y trouve à l’intérieur.

Le Bazar égyptien se trouve à proximité de la Mosquée Neuve sur la Place principale d’Eminönü.

 

Sa construction fut réalisée par l’architecte Mustafa Aga sous l’ordre de la sultane Hatice Turhan.

Après que les Vénitiens occupèrent la quasi-totalité des commerces à l’intérieur du Bazar égyptien aux 17ème et 18ème siècles, des commerçants d’origines grecques, arméniennes, et musulmanes dès le 19ème siècle. Il existe six accès distincts au Bazar égyptien, quatre grandes portes et deux plus petites.

Le Bazar égyptien est composé de boutiques modernes et des échoppes traditionnelles où se vendent principalement bijoux, souvenirs, épices, lokoums, caviar, fruits secs, ou viandes séchées. En effet, à l’inverse du Grand Bazar, les produits alimentaires constituent la majorité des biens vendus dans le Bazar égyptien.

Le bazar égyptien est l’un des meilleurs endroits à Istanbul pour vous procurer des #loukoums. Bien emballés, ces loukoums pourront être ramenés de votre voyage. Les loukoums conservent plusieurs semaines dans un milieu frais et sec

L’une des particularités de la cité historique est la continuité des traditions, assurée par les cultures successives. Durant l’époque byzantine, c’était l’emplacement d’un marché où les Vénitiens et les Génois venaient vendre des épices rares, d’où son autre nom de marché aux épices.

 

L’ensemble actuel a été conçu comme partie intégrante du complexe de la mosquée Yeni Valide. Edifié sur un plan en forme de L, construit en pierre de taille et en brique, il comporte quatre entrées principales et plus de 100 boutiques où sont négociés mille et une épices, des miels, des fromages, en provenance de toutes les provinces turques, des fleurs, des mélanges hypothétiquement aphrodisiaques, des viandes séchées et même des animaux domestiques. Restauré en 1943, ce marché est fortement imprégné de l’ambiance orientale avec ses couleurs et ses odeurs, beaucoup plus exotique que celle du Grand Bazar, devenu surtout le centre des bijoutiers et marchands de tapis. Ceci étant, les bijoutiers gagnent un peu plus de terrain chaque année.

Ne manquez pas de vous rendre dans les rues adjacentes, à l’extérieur du bazar.

 

Passez sur la gauche le marché aux fleurs et aux oiseaux pour vous perdre dans les ruelles à l’arrière. Les nombreux marchands ambulants présentent un monde très pittoresque où se vendent pêle-mêle des appareils électroniques, des outils, des aphrodisiaques, des parfums… Si l’envie vous prend d’acheter du café turc, vous pouvez vous rendre au Kuru Kahveci Mehmet Efendi. Pas besoin d’adresse, la boutique est face au marché, sur l’aile droite : il suffit de suivre l’odeur. En cas de problème, demandez, tout le quartier le connaît. Le café se vend au poids : on s’adresse au comptoir de l’extérieur et l’on choisit l’un des paquets qui sont prêts à la vente.

MOSQUÉE YENI VALIDE (YENI VALIDE CAMII)

Cette imposante mosquée que l’on aime tant photographier à partir du pont de Galata est le dernier grand ensemble ( külliye) de style classique;

La ressemblance avec la mosquée Bleue est flagrante, mais la coupole centrale est nettement plus relevée donnant cette sensation pyramidale imposante. Elle repose sur une plaque-forme à laquelle vous voulez par une petite montée de marches qui mène à la cour intérieure, bordée d’un péristyle à coupoles. La fontaine aux ablutions octogonale en marbre est en plein milieu. Sa coupole est supportée par des colonnes à chapiteaux en stalactite.

A l’intérieur, vous constatez que l’espace central est surmonté d’une grande coupole prenant appui sur quatre arcs reposant sur quatre piliers et sur quatre demi-coupoles. Des galeries latérales à deux niveaux sont placées à l’est et à l’ouest. Le mihrab (niche) est décoré de stalactites dorées et le minbar(chaire) est orné d’entrelacs et de rosaces; tous deux sont en marbre blanc. Les faïences sur les murs à l’intérieur de la mosquée sont du XVII e siècle. La coupole et les arches sont ornées de ciselures. Les piliers et les murs, les deux niveaux de leur hauteur, sont revêtus de faïences dont les tonalités dominantes sont le bleu foncé, le bleu clair, le blanc et le vert. Les appartements impériaux (Hünkar Kasrı ou Valide Kasrı) sont un édifice de trois étages construits autour de l’arche de l’angle sud de la mosquée. Avec ses fourneaux en faïence émaillée, ses revêtements en céramique ornant l’ensemble des murs, ses vitraux aux fenêtres, ses portes incrustées et marquetées de nacre et de filets de bois précieux, ce pavillon impérial constitue un petit palais à lui tout seul.

MOSQUEE DE SOLIMAN LE MAGNIFIQUE

Le complexe a été terminé pratiquement en même temps que la mosquée.

L’ensemble devient très vite le symbole de la période classique ottomane par son organisation architecturale, la maîtrise dans l’emplacement et l’aménagement des édifices, et ses fonctions économiques et culturelles.

Bâtis sur un terrain escarpé d’environ 60 hectares, les édifices sont installés dans un ordre géométrique précis. Le complexe était notamment composé d’une mosquée, de plusieurs medersas, de mausolées et d’un collège de lecture coranique (darül kurra), d’un collège d’étude et d’analyse des paroles du Prophète (darül hadis), des appartements des gardiens, d’un collège de médecine, d’un dispensaire, d’une cantine populaire, d’un hospice, d’un hammam, d’un han (caravansérail) de commerce, d’une bibliothèque et de très nombreuses boutiques. Tous les bâtiments sont entourés d’une large enceinte extérieure qui comporte dix portes d’entrée différentes. La mosquée de Süleymaniye, pour Sinan, correspond à la période qu’il appelle « période de compagnonnage », précédant son époque de pleine maîtrise. Nombre de voyageurs européens qui se sont rendus à Istanbul depuis le XVIe siècle ont qualifié cet édifice de « plus beau monument d’Istanbul ».

Remarquablement lumineuse grâce à ses 138 fenêtres, la mosquée est rehaussée de vitraux qui sont l’œuvre de Sarhoş Ibrahim. Placées de part et d’autre de la grande cour, les chambres et salles de classe étaient réparties à l’arrière d’un péristyle couvert de coupoles. Arrêtez-vous dans l’ancienne université de médecine, au hammam des Dökmeci (hammam des Fondeurs), au caravansérail ainsi que dans l’école élémentaire qui est aujourd’hui une bibliothèque de jeunesse. Le fondateur de ce complexe, Soliman le Magnifique, est inhumé dans l’imposant mausolée bordé d’un péristyle couvert constitué de 28 colonnes, situé devant le mihrab (niche).

Les dômes en cascade et les quatre minarets élancés de la mosquée Soliman le Magnifique dominent l’horizon de la rive ouest de la Corne d’Or.

 

 

Édifiée entre 1550 et 1556 par Sinan, on la considère comme la plus belle des mosquées impériales d’Istanbul.

 

Elle est bien visible en haut de sa colline, la troisième des sept collines d’Istanbul. Soliman voulait construire un équivalent ottoman de Sainte-Sophie.

 

La mosquée de Soliman symbolise l’Empire ottoman à son apogée. Les calligraphies sont signées Ahmed Karahisarı, capable d’écrire des mots de soixante façons différentes.

Ouvert de 9h à 18h, le mausolée de Soliman le Magnifique est fermé le lundi. Tenue conforme exigée (prêt sur place).

Arrivés à cette étape le besoin de se reposer et de déjeuner se fait ressentir.
A la sortie de la mosquée de Soliman le Magnifique, les restaurants tendent les bras à nos estomacs affamés.
Une cuisine très traditionnelle de kebab sous toutes ses formes (avec du pain, avec des wraps, en assiette ) et une spécialité de haricots à la tomate et au piment – Kurul Fasiliye

MOSQUEE BEYAZIT II

La Mosquée de Beyazit, Beyazit camii, se situe dans le quartier de Beyazit (Istanbul).

 

La Mosquée de #Beyazit fut construite en 1506, faisant d’elle l’une des plus anciennes Mosquées d’Istanbul, sous le règne du sultan Beyazit II.

 

Nous ne connaissant pas le nom de l’architecte de la Mosquée de Beyazit.

La Mosquée de Beyazit constitue le seul monument encore restant du complexe impérial d’Istanbul qui fut construit en même temps.

 

La Mosquée de Beyazit se trouvait alors entre deux forums romains, une bibliothèque, un hammam et des marchés dont le Grand Bazar qui existe toujours.

 

Cependant, un terrible incendie se produisit dans le complexe en 1953, ne laissant que peu de monuments intacts avec la Mosquée de Beyazit.

La Mosquée de Beyazit comporte une cour intérieure de taille quasi-égale avec la Mosquée en elle-même et dont les portails d’entrées sont d’une grandeur impressionnante. La Mosquée de Beyazit a une superficie de 40 mètres carrés et un dôme de 17 mètres de diamètre. La Mosquée de Beyazit fut totalement construite avec des pierres et des marbres.

L’intérieur de la Mosquée de Beyazit comporte un dôme centra, quatre plus petits dômes et des semis-dômes de chaque côté. La salle de prière est attachée à trois autres salles séparées par des arcades

La Mosquée de Beyazit est ouverte au public tous les jours sauf durant les horaires de prières. Vous pouvez accéder à la Mosquée de Beyazit en prenant le tramway et en descendant à l’arrêt beyazit. La Mosquée de Beyazit est située juste à proximité.

Pour le repas du soir il existe de nombreuses options évidemment, mais nous vous recommandons le RESTAURANT EMIR SULTAN KEBAB FATIH ISTANBUL

Pas très loin de l’appartement ce petit restaurant semble faire l’unanimité sur #Tripadvisor.
Une belle devanture bien éclairée, de bons commentaires, une carte simple, la possibilité de take Away, nous avait hier incité à y regarder de plus près. dans l’idée d’emporter à l’appartement
Puis finalement on décide de s’installer et c’était bien agréable.
Un patron super sympa et prévenant, de bons petits plats : parfait pour nous ce soir !
au menu
Tavlik sinitzel, une escalope viennoise
Balik Kuvec, une cassolette de fruits de mer et poissons. La cassolette est cuite au four et fermée hermétiquement. Servie brûlant.
Karisik Pizza, une pizza 4 saisons
Penyirli hamburger, un hamburger au poulet

LE QUARTIER HISTORIQUE

Poursuivons la visite de l’ancienne Constantinople, et déambulons dans l’atmosphère des contes des Mille et Une Nuits, un rêve oriental de fastes, de parfums enivrants, d’épopées guerrières et de cultures rayonnantes entre Sainte Sophie et la Mosquée bleue, en passant par la citerne-basilique et les restes de l’hippodrome.

Notre itinéraire nous fera débuter par la visite de la citerne-basilique, puis Sainte-Sophie puis nous traverserons ensuite les jardins menant à la mosquée Bleue et enfin sur la place de l’Hippodrome adjacente.

LA PIERRE DU MILION

Érigée au IVe siècle à Constantinople par Constantin Ier pour faire de la Nouvelle Rome la capitale, la Pierre du Milion est le point zéro à partir duquel on calculait les distances entre les villes de l’Empire byzantin, comme on en trouvait un à Rome à la même époque.

 

Si l’édifice résiste à la conquête de 1453, il disparaît quelques décennies plus tard.

 

De forme carré et surmonté d’une coupole, ce monument représentait typiquement l’architecture de l’Empire romain d’Orient, aujourd’hui il ne reste plus qu’un vestige de colonne en marbre.

LA CITERNE BASILIQUE

Poursuivre jusqu’au carrefour à 20m. A gauche il s’agit de la sortie, traversez et entrez dans la citerne

Les citernes ont été construites de manière à ce que la ville dispose de réserves d’eau suffisantes en cas d’attaques ennemies.

Mais la #CiterneBasilique pourrait être considérée comme un véritable palais

 

Elle a été construite à l’époque de Justinien Ier (527-565) pour alimenter le palais byzantin en eau.

 

Elle était alors située sous une basilique, dont il ne reste rien aujourd’hui, mais qui lui a donné son nom.

C’est pour remplir la citerne que les aqueducs de Valente (qui existent encore aujourd’hui) et Adriano ont été construits. Ces aqueducs recevaient de l’eau des forêts de Belgrade, à une vingtaine de kilomètres de Constantinople.

 

 

La citerne #Yerebatan (Yerebatan Sarnıcı, son nom en turc) mesure 140 mètres de long sur 70 mètres de large. On estime qu’elle pourrait stocker environ 100 000 m3 d’eau.

La Basilique Citerne possède en tout 336 colonnes de 9 mètres de haut. Les styles des colonnes sont très variés, certaines d’entr’elles provenant de monuments antiques

La promenade se fait à travers des passerelles qui surplombent l’eau.

 

Des statues et œuvres artistiques modernes ont été depuis peu placées çà et là augmentant encore l’attrait de la visite

Parmi les 336 colonnes de la basilique, deux ont comme base une tête de #Méduse, une penchée, la seconde à l’envers. La méduse avait cette renommée de transformer les personnes qui la regardaient en pierre.

RUE SOGUK CESME – SOGUK CESME SOKAK

Ces maisons traditionnelles ottomanes complètement restaurées ainsi que deux citernes de l’époque byzantine (une transforme en bar, l’autre en restaurant). méritent le détour, même si l’on peut regretter l’apparence trop « parfaite ».

 

Elle donne avant tout une très bonne idée de ce à quoi ressemblaient les anciennes rues de l’ère ottomane.

 

FONTAINE D’AHMET III

 

C’est une fontaine monumentale à quatre façades, recouverte d’une toiture en bois, qui se trouve place du Débarcadère à Üsküdar, face à l’entrée principale du palais de Topkapi.

 

Erigée en 1728, c’est un chef-d’œuvre d’architecture, de calligraphie et de travail de la pierre.

 

SAINTE SOPHIE

 

 

Un conseil, arrivez dès l’ouverture à 9h. La queue sinon peut attendre plusieurs centaines de mètres… et quelque peu de patience avant d’entrer.

Symbole de la Turquie, la basilique a été bâtie au IVe siècle par Constantin, face à la mosquée bleue, puis détruite et reconstruite par Théodose II, pour être à nouveau éradiquée et renaître de ses cendres sous l’impulsion de Justinien, qui fonda le bâtiment comme on le connaît aujourd’hui.

Chef d’œuvre byzantin, elle deviendra une mosquée à la chute de Constantinople qui ajoutera des minarets et des mausolées, avant de devenir un musée.

En entrant dans la nef, vous avez le souffle coupé par l’énormité du bâtiment et la hauteur de la coupole, décorée d’inscriptions coraniques, qui s’élève à 56 m, soit l’équivalent d’un immeuble de dix-huit étages. Le plus étonnant est que cette coupole, d’une trentaine de mètres de diamètre, n’était pas soutenue par des piliers, mais par des demi-coupoles, un prodige d’architecture qui influencera par la suite les constructions ottomanes du grand architecte Sinan.

Fragilisée par des tremblements de terre successifs, sa structure est cependant renforcée par l’ajout de piliers et de contreforts extérieurs.

La construction de Sainte-Sophie débute en 532 et emploie durant cinq ans plus de 10 000 ouvriers qui travaillent sous les ordres des architectes Isidore de Millet et Anthemios de Tralles. Les matériaux arrivent de tout l’empire et on n’hésite pas à faire venir d’Ephèse des piliers de l’Artémision, une des Sept Merveilles du monde.

 

Lorsque les Ottomans s’emparent de Sainte-Sophie, ils font recouvrir l’image du Christ Pantocrator qui orne la coupole et la remplacent par une calligraphie. Les mosaïques sont conservées et c’est seulement en 1750 qu’elles sont recouvertes d’un badigeon afin d’être plus en harmonie avec le Coran qui interdit les images.

 

 

On aurait pu les détruire, mais le sultan de l’époque, conscient de l’importance de ces œuvres d’art se contente d’une dissimulation. Ainsi peut-on aujourd’hui admirer les superbes mosaïques byzantines du VIe siècle (intérieur des arcs), et des IXe, Xe et XIIe siècles (galerie sud) qui seront restaurées entre 1849 et 1857 par les frères Fossati, des architectes suisses.

 

En 1934, Atatürk transforme la mosquée en musée pour détruire les symboles que Sainte-Sophie pouvait représenter. Avant de sortir de la cour, ne manquez pas de jeter un œil au mausolée de Selim II.

TOMBE DE SULTAN HAMET

Le türbe (tombeau) du sultan Ahmet Ier, le grand mécène de la Mosquée bleue, paré de magnifiques carreaux de faïence d’Iznik, se trouve près de la mosquée face au parc de Sultanahmet, côté droit et non à gauche comme l’indique google maps…

Mort à 27 ans, il est accompagné de sa femme, Kösem, qui a été étranglée à mort dans le harem de Topkapı, et ses fils, le sultan Osman II (r 1618–22), le sultan Murat IV (r 1623–40) et le prince Beyazıt (assassiné par ordre de Murât).

 

FONTAINE DE L’EMPEREUR GUILLAUME

Cette fontaine a été offerte par l’empereur Frédéric Guillaume II au sultan Abdülhamid II,, en témoignage de son amitié et de son soutien dans la résistance qu’il oppose à l’impérialisme russe, anglais et français de l’époque

 

PLACE DE L’HIPPODROME – AT MEYDANI

D’origine un lieu d’organisation de courses de chevaux et de chars qui accueillait près de 100 000 spectateurs. (une course réunissait quatre quadriges et consistait en sept tours de piste, soit environ 2 500 m), ce lieu a traversé les temps.

Deux colonnes et un obélisque, qui faisaient partie des monuments placés dans l’axe central de la piste et autour desquels se déroulaient les courses, sont toujours intacts. Le site est baptisé At Meydanı ( » place des Chevaux « ) par les Ottomans, car les pages du palais y jouaient régulièrement au djirit, l’ancêtre du polo.

L’obélisque de Théodose se dresse sur un piédestal en marbre haut de 6 m. Il provient du temple de Karnak édifié par Thoutmosis III (1483-1450 avant J.-C.). Les hiéroglyphes gravés sur les quatre faces de ce monolithe de porphyre d’une hauteur de 26 m (initialement 50m mais cassé lors de son déchargement) sont dédiés au dieu Horus et célèbrent les victoires remportées par le pharaon. La colonne est sculptée de bas-reliefs représentant Théodose et sa famille installés à la tribune impériale de l’hippodrome et remettant des couronnes aux vainqueurs des courses. Elle était surmontée d’une sphère en bronze, symbolique du monde, qui s’est écroulé lors du tremblement de terre de 865.

La colonne serpentine (Yilanlı Sütün) est un trophée que les 31 cités grecques ont rapporté du temple d’Apollon Pythien à Delphes, après leur victoire sur les Perses lors de la bataille de Platée en 479 av. J.-C.

 

Cette torsade, formée par l’enroulement de trois serpents, soutenait un  grand trépied et un vase en or. Constantin le Grand l’a rapporté de Delphes pour l’installer sur la place de l’Hippodrome. Les serpents, symboles démoniaques par excellence, n’ont plu ni aux Byzantins ni aux musulmans par la suite, et ont été mutilés à plusieurs reprises, en particulier la tête d’un des serpents par Mehmed le Conquérant au lendemain de la prise de Constantinople Selon la légende, cet épisode a été suivi d’une invasion de serpents…

 

Toutes les têtes ont disparu avec le temps. L’obélisque muré, d’une hauteur de 32m, est érigé au IVe siècle sur la spina de l’Hippodrome, probablement sous le règne de Constantin Ier le Grand (306-337).

 

 

Formé de blocs de pierre grossièrement taillés, il demeure ainsi jusqu’à ce que Constantin VII (912-959) le fasse recouvrir de plaques en bronze doré.

 

Ces plaques sont enlevées lors de la quatrième croisade (1204) pour fabriquer des pièces de monnaie.

LA MOSQUEE BLEUE

Cet incontournable édifice religieux, construit au début du XVIIe siècle, mélange d’architecture byzantine et de traits propres à la civilisation chrétienne, étonne par sa splendeur restée intacte malgré les siècles. Dénommée « mosquée bleue » en raison de la prédominance du bleu dans les carreaux de céramique dont elle est ornéeelle a la particularité de renfermer le tombeau de son fondateur, le sultan Ahmed 1er.

Il convient de distinguer la mosquée et le complexe qu’elle constitue qui occupe l’emplacement de l’ancien Grand Palais byzantin – résidence impériale jusqu’au sac de la ville par les croisés et les Latins en 1204 – et une partie de l’ancien hippodrome romain.

Avec ses six minarets, sa coupole et ses demi-coupoles harmonieusement étagées qui ont rendu sa silhouette célèbre, l’ensemble a été édifié entre 1609 et 1617 par l’architecte Sedefkar Mehmed Ağa (Le Nacreur), disciple du génie Mimar Sinan, pour et au nom du sultan Ahmed III (d’où son nom original de Sultanahmet Camii).

Bien que d’inspiration classique, les quelques nouveautés appliquées pour la première fois à cet ensemble lui donnent une place à part dans l’architecture ottomane. On l’accepte volontiers comme la dernière grande construction impériale et l’ultime grandiose témoignage d’un empire déjà déclinant. C’est là que Mahmud II proclame la dissolution de l’armée des janissaires. L’ensemble comprenait au départ une mosquée, des appartements impériaux, des écoles élémentaires, une medersa, un marché couvert, un dispensaire, un hospice, un couvent de derviches, une cantine populaire et des mausolées. Certains de ces bâtiments ont disparu avec le temps ou ont vu leur architecture profondément modifiée. Située au centre du complexe, la mosquée Bleue rivalise avec Sainte-Sophie dont elle n’est séparée que par une vaste esplanade. Elle dispose d’un large espace central (64 m sur 72 m) surmonté d’une vaste coupole de 33,60 m de diamètre et dont le sommet culmine à 43 m. La coupole repose sur quatre grands arcs, épaulés par quatre demi-coupoles, et sur quatre piliers cannelés (pieds d’éléphant). Tous les murs sont recouverts de milliers de carreaux de céramique d’Iznik (plus de 20 000) aux tonalités dominantes bleues et vertes, représentant lys, oeillets, tulipes et roses stylisés, autant de thèmes chers à l’art décoratif ottoman.

Le bleu fut à l’origine de l’appellation occidentale de la mosquée, malgré la présence de faïences d’autres couleurs comme le turquoise, le rouge, le grenat et le blanc. La combinaison de ces céramiques et de la lumière apportée par 260 fenêtres disposées sur cinq rangées, dont certaines sont encore munies de vitraux, apporte à l’ensemble sa magnificence et son éclat.

Malheureusement les travaux de rénovation intérieurs entrepris ne permettent actuelleemnt pas d’en apprécier les détails

L’intérieur du mihrab en marbre est recouvert de céramiques à motifs de fleurs. S’y trouve également une parcelle de la pierre Noire vénérée à La Mecque, encadrée de deux grands chandeliers.

Le minbar est sculpté en relief de motifs géométriques entrelacés et dorés. La cour intérieure de la mosquée est bordée d’un portique couvert de 30 petites coupoles soutenues par 26 colonnes. Une fontaine aux ablutions ornée de motifs d’oeillets et de tulipes, sculptée de reliefs entrecroisés, se dresse au milieu de la cour qui est pavée de marbre (n’est plus utilisée).

La mosquée dispose de six minarets, qui ont posé un important problème théologique au moment de la construction. La grande mosquée de La Mecque en ayant le même nombre, il était inconcevable qu’un autre édifice puisse prétendre rivaliser avec elle. La crise a été résolue avec l’adjonction d’un septième minaret à la mosquée des lieux saints de l’islam. Par ailleurs, les caravanes à destination de La Mecque, à l’occasion du pèlerinage annuel, se regroupaient devant la mosquée Bleue. La medersa, de conception classique, est composée de pièces disposées dans la cour du milieu autour d’un péristyle surmonté de coupoles.

Le mausolée du sultan Ahmed III est un bâtiment carré recouvert d’une coupole. Les murs extérieurs sont plaqués de panneaux de marbre et l’intérieur est revêtu de faïences du XVIIe siècle. L’institut de lecture coranique est placé à l’arrière du mausolée. L’observatoire – un édifice en marbre composé d’une seule pièce – est situé à l’avant du monument funéraire.

ARASTA BAZAAR -ARASTA CARŞISI

Selon les traditions de l’époque, une mosquée n’était pas considérée uniquement comme un lieu de culte. Hormis les diverses dépendances (bibliothèque, école…), on avait l’habitude de rajouter des magasins afin de créer une source de revenus.

 

C’est ainsi que fut créé, dans les anciennes écuries, l’Arasta Bazar, l’un des lieux les plus célèbres en matière de souvenirs pour les touristes (tapis, kilims, cuirs, bijoux…).

 

Dommage que les vendeurs soient pénibles et rabattent.

PETITE SAINTE-SOPHIE (KÜÇÜK AYASOFYA CAMII)

Elle est érigée en tant qu’église entre 527 et 536 sur l’initiative de Justinien et en l’honneur des saints Serge et Bacchus, patrons des centurions chrétiens de l’armée romaine.
On la considère comme la préfiguration de la grande basilique voisine, d’où son nom turc de Petite Sainte-Sophie. Ces deux saints sont surtout populaires chez les chrétiens d’Orient.
Justinien consacre sur le même site une autre église qui n’existe plus de nos jours et qui était dédiée aux saints Pierre et Paul, préférés des chrétiens d’Occident. Le but est de rétablir l’intégrité de l’Empire romain sur un plan spirituel. Les deux églises sont réunies par un atrium commun. C’est à l’époque de Beyazıt II que l’église est transformée en mosquée par HüseyinAğa, chef des eunuques noirs du harem dont le mausolée est édifié au nord de l’abside.

Extérieur. La maçonnerie extérieure de la structure adopte la technique habituelle de cette période à Constantinople, qui utilise des briques enfoncées dans d’épais lits de mortier. Les murs sont renforcés par des chaînes faites de petits blocs de pierre. De nombreux effets dans le bâtiment ont ensuite été utilisés à Sainte-Sophie : les exèdres étendent la nef centrale sur des axes diagonaux, des colonnes colorées cachent les ambulances de la nef, et la lumière et l’ombre contrastent profondément sur la sculpture des chapiteaux et des entablements.

 

Devant le bâtiment se trouve un portique (qui a remplacé l’atrium) et une cour (toutes deux ajoutées pendant la période ottomane), avec un petit jardin, une fontaine pour les ablutions et plusieurs petites boutiques. L’ancienne medersa abrite des artisans d’art et un petit salon de thé où il fait bon vous reposer.

A l’intérieur de l’édifice se trouve une belle colonnade de deux étages qui longe les côtés nord, ouest et sud et porte une élégante inscription en douze hexamètres grecs dédiés à l’empereur Justinien, à sa femme Théodora et à saint Serge, le patron des soldats de l’armée romaine.

 

Pour une raison inconnue, saint Bacchus n’est pas mentionné. Bâtie sur un plan octogonal irrégulier, elle est recouverte d’une coupole culminant à 19 m de hauteur et reposant sur 8 piliers polygonaux ainsi que 34 colonnes en marbre, de couleur alternativement verte et rouge, disposées entre les piliers.

 

Lors de la conversion ottomane en mosquée, les fenêtres et l’entrée ont été modifiées, le niveau du sol a été élevé et les murs intérieurs ont été plâtrés. Au nord de l’édifice se trouve un petit cimetière musulman avec le tombeau de HüseyinAğa, le fondateur de la mosquée. Une de nos visites préférées.

Dans les environs nous ne manquons pas le restaurant Paladium et la mise en scène d’une autre spécialité d’istanbul la #PotteryKebab, servie comme son nom l’indique dans une petite jarre fermée hermétiquement, cuite au feu de bois.
Existe au boeuf, au poulet , et à l’agneau. La mise en scène est bien rodée : on vous amène sur une planche en bois, la poterie encore enflammée et fumante, on la tape .une barre de fer sur les côtés, puis on lui tranche le goulot….
La viande en sauce vous est servie brûlante à souhait dans un plat de type sizzler préalablement chauffé : un incontournable
Occasion également de goûter à une autre spécialité : Les pide sont des pizzas sans sauce tomate, garnies de viande avec des oignons ou de fromage. Très répandues et pas chères.

PODCAST DE CETTE MISE EN SCENE

La sortie du samedi soir, et à Istanbul, est toujours un moment fort !
L’ambiance est au top, les mises en valeur des bâtiments plutôt bien faites même si elles restent discrètes
Et un excellent restaurant, le FUEGO CAFE AND RESTAURANT à SULTANAHMET tenu par un patron très accueillant et bienveillant complète idéalement la soirée.
Personnel très sympathique également !
Petit mezze offert, ainsi que le thé et surtout un bon repas accompagné de quelques chats qui pourtant « ne se laissent jamais approcher par aucun touriste »!
Bastien a été invité à casser la poterie !
Côté plat, le traditionnel Pottery Kebab était donc au coeur de la soirée, cette fois présenté sur un foyer encore flambant.
Différentes brochettes sont également proposées à la carte dont  La #Shashlik kebab (#dana sis kebab), composée de boeuf ou de mouton marinés dans des épices et servie avec du riz pilaf, du poivre vert et des légumes sautés au beurre. Bien sûr le calamar reste toujours bien présent sur les cartes, et en particulier frit (#KALAMAR #TAVA)

LE PALAIS DE DOLMABAHCE

De Besiktas à Ortaköy, vous trouverez également de belles visites à effectuer, hors des sentiers battus traditionnellement par les touristes d’un week-end.

Ici la vie est « un peu » plus calme et « un peu » moins bruyante

Depuis Sultanahmet, prendre le tramway (coût 15 TRY) pour Kabatas le terminus de la ligne 1. Vous arriverez à une centaine de mètres de la mosquée

MOSQUÉE DOLMABAHÇE (DOLMABAHÇE CAMII)

 

Mêlant styles baroque et néoclassique, cette grâcieuse et élégante mosquée a la particularité de posséder les minarets en forme de colonne corinthienne les plus fins du monde !

 

 

De style baroque, à l’intérieur de la Mosquée #Dolmabahçe, vous remarquerez que le mihrab et le minbar sont en porphyre rouge, roche magmatique.

 

Sur le côté, l’horloge du palais de Dolmabahçe complète à merveille la douceur du paysage.

 

Autre mariage entre Occident et l’Orient, son architecte est Garabed Balyan, désigné par la Sultane Mère Bezmi Alem, et qui érigera l’édifice à la moitié du XIXe siècle.

 PALAIS DE DOLMABAHCE

 

Ce joyau palais luxueux étincelle de beauté et charme tous les visiteurs

Érigé en 1853 sous règne d’Abdülmecit, le palais de Dolmabahce fut jadis la résidence des sultans

Poussés par un vent de modernisme, auquel s’ajoute une nécessité vitale (les problèmes de santé (tuberculose) qu’occasionne l’agencement des pièces du palais Topkapi sont un autre souci chronique), le sultan bien qu’économiquement affaibli décide de construire un nouveau palais digne de son rang.

 

Finalement trop couteux et trop grand, le palais finit par ne servir qu’au protocole international avant de devenir la résidence présidentielle sous Atatürk.

 

 

Où il décédera dans la chambre 71 donnant sur le Bosphore (les horloges dans les musées affichent cet horaire).

Le palais domine le Bosphore entouré d’un immense parc à l’arrière et de quais à l’avant permettant un accès aisé par bateau.

 

Le palais est installé sur un terrain d’une superficie de 250 000 m², le palais lui-même couvrant 14 600 m², alors qu’avec ses dépendances couvertes, la superficie atteint 64 000 m², le reste étant occupé par des jardins.

 

Sa façade sur le front de mer, de 600 m de long, présente douze portes. La plus spectaculaire est le portail de cérémonie, donnant sur l’arrière des jardins le long de la route actuelle, dont la beauté provoque l’émerveillement de tous ceux qui la voient. La seconde porte monumentale est celle qui sert d’entrée au musée, la porte du Trésor.

Le palais est riche de 285 pièces, 43 salons, 6 balcons, 6 salles de bains et 1 427 fenêtres. L’intérieur recèle, placés d’une manière symétrique, 156 pendules, 280 vases et 58 chandeliers. L’ameublement et sa décoration ont été choisis par Séchan, le décorateur de l’Opéra de Paris.

Les photos sont interdites à l’intérieur du bâtiment

En dehors du Palais la visite du harem est également très intéressante, ainsi que le musée de la peinture

Après la visite, direction de quartier d’Ortaköy.

Dans ce quartier ce ne sont pas les restaurants qui manquent. Mais une grande majorité plutôt mal côtés. Donc le choix n’est pas simple
Nous sommes tentés tout d’abord par le street-food.
Ici la spécialité est la pomme de terre farcie (pomme de terre cuite au four, énorme !) avec un mixed de différents condiments (purée de piment, piment, olives, légumes, etc)
Dans le quartier d’Ortaköy, vous trouverez une vingtaine au moins de petits vendeurs ambulants vous proposant leur spécialité (que nous n’avons trouvé nulle part ailleurs) : le #kumpir.
Cela consiste en une pomme de terre assez grosse, enveloppée de papier aluminium et cuite au four, puis fourrée d’ingrédients divers (piment, saucisse, cornichons, olives, chou rouge, macédoine, harissa, maïs enfin tout ce qu’il y a dans le frigo !
Compter environ 70 TRY, la part, bien copieuse
Nous nous installons au restaurant EPOPE qui nous donne l’occasion d’y goûter
Tout au long du Bosphore vous trouverez aussi des vendeurs ambulants et des shops de moules. Assez incroyable ! Les moules sont présentées comme vivante dans leur coquille fermée. En réalité lorsque vous ouvrez la coquille vous découvrez une grosse moule farcie de riz assaisonné. Un régal avec une pointe de jus de citron !
 Une expérience que nous avions déjà tentée à Antalya

MOSQUÉE D’ORTAKÖY (ORTAKÖY CAMII) ET SON QUARTIER

Voilà un quartier hors des sentiers battus également, les touristes du week-end se concentrant généralement sur le centre historique

Ici c’est plus calme, les terrasses sont agréables , les palais sont grandioses

Il fait agréable de s’y promener !

L’occasion aussi pour Bast de s’approcher de Besiktas et de son stade et de faire quelques emplettes !

 

La mosquée est située sur la pointe du Defterdar, sur la rive européenne du Bosphore, dans le quartier d’Ortaköy.

 

Commandée par Abdülmecid, elle est achevée en 1853 par l’architecte Garabed Balian. On a l’habitude de l’appeler par le nom du quartier, son nom original étant Mecidiye Camii.

C’est un édifice baroque, flanqué d’une coupole centrale et de deux fins minarets, qui a subi diverses restaurations de 1960 à 1972. Dans la salle principale, un imposant lustre habille la sobriété du lieu. Les façades sont en pierre de taille de couleur blanche, le mihrab est en mosaïque et en marbre, et le minbar est en porphyre rouge.

Après cette longue journée, nous optons pour un restaurant le soir à proximité de notre appartement à Sultanahmet. Le coût relativement modique des restaurants rend peu intéressant de faire la cuisine nous même. Surtout après une journée bien remplie. Nous optons pour le Restaurant Turkish Cuisine. où nous dégustons une autre forme de Güvek : Comme le #Karisik #Güvec, à base de poulet et de bœuf, poivrons, oignons, tomates, champignons

. Servi très chaud, avec en général du pain pita en accompagnement, c’est un régal

Autre plat typique proposé à la carte : le #kavourma ou #kavurma est un procédé de préparation et de conservation de la viande qui donne son nom au plat. Le #coban #kavurma est un plat de type kovec préparé avec de l’agneau, des oignons, des champignons, de la tomate et des poivrons (seconde photo ci dessous)

LE PALAIS DE TOPKAPI

Avec la mosquée bleue et Sainte Sophie, le Palais de Topkapi fait partie des destinations phares à Istanbul et figure sur tous les programmes de visite touristique

C’est que ce superbe bâtiment, avec ses 5 km de remparts, pour la construction duquel il a fallu consacré 8 ans pour le construire entre 1470 et 1478, , ses 4 cours, ses jardins magnifiques rendent le lieu paradisiaque. C’est d’ailleurs le musée le plus visité de Turquie avec plus de 1 500 000 visiteurs par an.

 

Pas étonnant que les sultans l’aient choisi comme principale résidence depuis quatre millénaires. Le prestigieux palais est organisé autour de quatre différentes cours, plusieurs salles imposantes, ainsi que de magnifiques jardins. Tous ces éléments se combinent dans une parfaite synchronie pour faire du palais de Topkapi un site paradisiaque.

Il couvre au total une superficie de 700 000 m2, soit deux fois le territoire du Vatican ou la moitié de celui de la principauté de Monaco.

Ce sont des raisons sanitaires ( montée de la tuberculose) qui ont justifié le transfert de la Cour ( à l’exception des femmes des sultans déchus ou défunts) au nouveau Palais de Dolmabahce en 1856

Après la conquête de Constantinople en 1453, la Cour s’installe dans un palais à Beyazıt, près de l’actuel Grand Bazar.

 

Celui-ci étant devenu trop étroit, le sultan Mehmed II le Conquérant fait construire sur des ruines romaines, entre 1475-1478, le noyau de ce qui sera le futur palais de Topkapı.

 

 

Jusqu’au XIXe siècle, il sera continuellement agrandi et enrichi de nouveaux bâtiments.

 

Son premier nom est Nouveau Palais, mais le peuple lui donne son nom familier de Topkapı ( » la porte du Canon « ) à cause des grands canons qui se trouvaient devant la porte d’entrée.

 
Le palais de Topkapı a subi le siège de l’Empire ottoman, l’un des trois plus grands empires du monde, durant près de quatre cents ans.
Mais les fréquents incendies et tremblements de terre des XVIIe et XVIIIe siècles ont aussi causé de grands dommages et entraîné à chaque fois de vastes restaurations.
C’est pourquoi il présente aujourd’hui une telle variété de styles allant du XVe au XIXe siècle.
 
 

VISITE DU PALAIS & DES JARDINS

La billetterie se trouve à droite à côté du Museum Shop. En s’approchant de l’entrée sur la droite également vous pourrez vous munir gratuitement d’un audio guide

Prix de l’entrée 420 TRY et aucune réduction pour les enfants de plus de 6 ans

Le palais lui-même est divisé en deux parties : le Birun, qui comporte les sections relatives à l’organisation extérieure du palais, et l’Enderun, qui inclut le harem, le trésor et les parties du palais concernant l’organisation intérieure ou celles qui relèvent de la seule exclusivité du sultan.

Le palais n’offre pas une vision très claire de la manière dont vivaient les sultans, mais présente les différentes collections, plutôt à la manière d’un musée. Les collections du palais de Topkapı comptent parmi les trois plus grandes du monde, avec celles de la dynastie des Habsbourg et des tsars de Russie. Son inventaire compte plus de 86 000 pièces dont, faute de place et de personnel, seul un dixième est exposé. Avec les membres de la famille impériale, les fonctionnaires de la Cour, les domestiques et les soldats de la garde, le palais abritait environ 5 000 personnes et recevait chaque jour autant de visiteurs.

Le palais est une succession de longs bâtiments où s’alignent de nombreuses chambres, disposées autour des cours intérieures formées de grands jardins.

En contournant la basilique Sainte-Sophie, vous vous trouvez face à la porte d’enceinte du palais, la porte de l’Auguste (Bab-ı-Hümayun), construite en 1478 par Mehmed II le Conquérant. Vous débouchez ensuite sur la première cour, vaste esplanade connue aussi sous le nom de  » cour des Janissaires « .

A droite, sont alignés un poste de garde, les appartements des domestiques, l’hôpital du palais et les vestiges d’un four à pain. A gauche, s’élèvent l’hôtel des Monnaies (Darphane-i Amire), l’église Sainte-Irène (Aya Irini) et le Musée archéologique.

 
Au fond de la cour, à droite, se trouve l’entrée du palais proprement dite, la porte du Salut (Bab-üs-Selam) ou porte du Milieu (Orta Kapı), également érigée par le sultan Mehmed II le Conquérant. C’est un portail en ogive, flanqué de deux tours octogonales qui servirent de prison pour les hauts fonctionnaires tombés en disgrâce.

Vient ensuite la deuxième cour, la place Divan, également connue sous le nom de place de la justice, plantée de cyprès et de platanes.

 

Des centaines de jardiniers entretenaient cet espace où se promenaient des biches, des paons et des oiseaux exotiques, rappelant ainsi le jardin du paradis.

 

C’est là que se déroule l’administration de l’État. Dans cette cour, qui a été le théâtre de nombreuses cérémonies à travers l’histoire, se trouvent le Divan-ı Hümâyûn (Kubbealtı) où se tenaient les réunions du conseil et le Trésor Divan-ı Hümâyûn à côté.

Dans cette cour, il y a aussi la tour de justice derrière la structure du divan, l’entrée du bureau du harem, le quartier Zülüflü Baltacılar et les écuries Has à côté du Kubbealtı ainsi que la bibliothèque

La troisième cour du palais est aussi appelée Cour Enderûn. Dans cette section, il y a de grandes et petites salles, la salle des fournitures du sultan, le quartier Doğancılar (Şahinciler), Seferliler Ocağı, le quartier Kilerli, le trésor Enderun et la salle Has (Bureau des reliques sacrées), ainsi que des structures appartenant à l’école du palais.

 

À Enderûn, situé dans la troisième cour, lorsque vous entrez dans Bâbüssaâde, il y avait les dortoirs à droite et à gauche, et la section du trésor, connue sous le nom de Fatih Mansion, en haut à droite, lorsque vous continuez à partir de la droite.

 

La structure en pierre à quatre dômes appuyée contre la section du harem dans le coin supérieur gauche était la salle Has.

Cet endroit s’appelait principalement le département de Hırka-i Saadet après que les reliques aient été apportées sous le règne de Yavuz Sultan Selim.

Dans la quatrième cour, qui est la dernière cour, se trouvent les pavillons du sultan et les jardins suspendus.

Dans cette section, il y a les kiosques de Bagdad et de Revan, qui sont les exemples les plus distingués de l’architecture de pavillon classique ottomane, et le belvédère d’Iftariye. XVIII.
Le Sofa Mansion, qui aurait été construit au XVIe siècle, est une structure basée sur le mur du Tulip Garden et est également connu sous le nom de Kara Mustafa Pasha Mansion.
Les couplets du célèbre poète ottoman Hâkanî Mehmed Bey sont écrits à l’intérieur de ce manoir en bois et sur la partie supérieure de ses murs.
 

Les ambassadeurs et les hommes d’État étaient rarement reçus dans le manoir situé dans la partie principale du palais.

 

 

 

A droite de l’hôtel particulier, sur le talus, la salle dite de la Tour de Pierre servit un temps de pharmacie du palais.

 

Dans la partie inférieure de la quatrième cour, on peut voir les derniers bâtiments du palais, le manoir Mecidiye et le dressing.

Le palais de Topkapı était affilié à la Direction de l’administration nationale des palais suite au décret n° 44 publié au Journal officiel du 6 septembre 2019 et numéroté 30880.

VISITE DU HAREM

La partie du Harem met plus en avant la manière dont ils vivaient.

L’appartement du Harem, où les sultans vivaient avec leurs familles en privé, a été la demeure des membres de la dynastie ottomane et des femmes de la haute société du Harem pendant des siècles. Il fonctionnait également comme une école avec ses propres règles et hiérarchie.

 

Le harem impérial du palais de Topkapi est extrêmement important en termes d’architecture et de représentation des styles appartenant à la période du XVIe au XIXe siècle.

C’était une section interdite où personne n’était autorisé à entrer à l’exception des sultans, de la mère du sultan, des épouses et des enfants, du cadi, du chef consort, des concubines et des gardes du harem (eunuques).

La construction et l’organisation de cette section, cachée par de hauts murs du Selamlık (Sélamlique) et d’autres cours du palais, ont commencé avec le déménagement du sultan Soliman le Magnifique avec son épouse Hürrem Sultan et sa famille au Harem du palais de Topkapı. .

Les appartements du Harem en constante expansion, situés dans la deuxième cour et dans la cour arrière, ont pris leur forme définitive avec des modifications et des ajouts s’étalant sur une longue période.

Il y a des casernes, des chambres, des kiosques et des bâtiments de service dans les cours séparées par des portes d’entrée. Il y a plus de trois cents chambres, neuf bains, deux mosquées, un hôpital, des salles et une buanderie dans le harem, qui était orné de carreaux de Kütahya et d’Iznik.

Parmi les bâtiments les plus frappants de Harem sont; « La chambre privée de Murad III », l’une des structures importantes de l’architecture ottomane L’œuvre de Mimar Sinan, « La chambre privée d’Ahmed III également connue sous le nom de Fruit Room », l’un des exemples brillants de l’ère des tulipes qui a créé un effet de jardin fleuri et « Le kiosque jumeau / appartements du prince héritier », connu pour ses fontaines intérieures.

 
Les autres sections à visiter sont : l’entrée principale, la cour des concubines, la salle impériale, les appartements de la reine mère, les bains du sultan et de la reine mère, la cour des favoris, les quartiers des hallebardiers tressés, La salle des pipes et le bain des hallebardiers tressés.
 

PARC DE GÜLHANE (GÜLHANE PARKI)

Le parc formait initialement le quatrième jardin du palais de Topkapı.

 

Il s’agit du plus ancien parc de la ville ottomane. Le week-end, on y croise des familles, des amoureux et de nombreux visiteurs.

 

Et pour finir la promenade en beauté, il faut savourer un thé dans le çay bahçesi (jardin de thé) bien sûr !

 

Dans le parc, on trouve la colonne des Goths qui porte une inscription latine : Fortunae reduci ob devictos Gothos (« A la prospérité revenue avec la défaite des Goths »).

C’est dans le parc que nous choisissons également de déjeuner. D’autres recettes complètent les spécialités à déguster. A noter la remarquable recette du #Gülhane Sark #Sofresi de #PilicDolma, un blanc de poulet farci aux épinards, champignons, oignons rouges, et Kashar Cheese, servi avec une sauce crémeuse du chef. Excellent

En mezze ici les  légumes sont marinés ou cuits à l’huile d’olive. Parmi les zeytin yağlılar (des mezze froids aux légumes), goûtez ceux aux fonds d’artichauts, haricots, fèves, etc.

Les mezzes sont servis avec du pain pita dont la fabrication fait parfois l’objet de démonstration dans certains restaurants

côté brochettes nous optons pour les#All #nazik kebab : une viande hachée à base de mouton et de boeuf, grillée, mais servie sur une sauce yogourth aux aubergines et à l’ail

QUARTIER DE BEYOGLÜ

Pour notre dernière journée à Istanbul, destination le quartier moderne. Ballade à pieds entre Galata et Taksim, entrecoupée de quelques visites d’églises, mosquée et synagogue, mais surtout accès sur l’avenue de l’indépendance et ses pazari et marchés locaux.. Nous prenons le tram jusqu’au pont de Galata investi par les pêcheurs, les cafés et les échoppes de poisson, que nous choisissons de traverser à pieds.

Nous savons, suite à des fouilles, que le quartier de Beyoglu a été habité depuis maintenant des millénaires. Le sous-district de Galata fut historiquement le premier endroit stratégique du quartier de Beyoglu, quartier qui se nommait alors Péra. Le quartier de Galata correspond géographiquement à la zone pentue se situant entre le quartier de Karaköy sur les rives du Bosphore et le quartier de Tünel en haut de la colline. Galata fut un quartier clé d’Istanbul occupé par les marchands génois et vénitiens du 13ème siècle au 15ème siècle.

Après la conquête d’Istanbul par les Ottomans en 1453, le quartier de Beyoglu passa aux mains des autorités ottomanes comme le reste de la ville. Cependant, de nombreux européens restèrent dans le quartier de Beyoglu après cette date. Ainsi, au 19ème siècle, Beyoglu représenté sans aucun doute la partie la plus occidentale d’Istanbul avec la présence de nombreuses boutiques et ambassades européennes, ainsi que la forte influence des arts et technologies venant de l’Europe.

Aujourd’hui encore, le quartier de Beyoglu, qui comporte plus de 230 000 habitants en permanence, demeure l’un des quartiers les plus animés d’Istanbul de jour comme de nuit avec ses restaurants, ses cafés, ses night clubs, ses boutiques et son animation artistique. D’ailleurs, Beyoglu est souvent considéré comme étant le centre culturel d’Istanbul

 

PONT DE GALATA (GALATA KÖPRÜSÜ)

C’est tout d’abord Beyazıt II (1481-1512) qui a demandé à Léonard de Vinci de construire un pont sur la Corne d’Or. Puis, l’offre ayant été rejetée, Selim Ier (1512-1520) tenta sa chance auprès de Michel-Ange, qui refusa par peur d’être excommunié par le pape Jules II.

Situé sur la Corne d’Or, le pont de Galata relie l’ancienne ville historique aux quartiers de Galata et de Beyoğlu.

Aujourd’hui, la promenade sur le pont de Galata au milieu des pêcheurs est un des grands moments d’une visite à Istanbul. Notez que vous pouvez également vous rendre sous le pont qui est investi de tavernes et de cafés.

 

Enfin, tâchez de vous ménager un petit Istanbul by night en taxi depuis la ville moderne : la vue sur les mosquées illuminées est tout simplement magique !

 ESCALIERS CAMONDO (KAMONDO MERDIVENLERI)

Du nom de l’illustre banquier juif qui le fit construire pour lui permettre de rejoindre sa résidence, cet escalier Art nouveau, aux formes onduleuses, étonne dans un environnement de bâtiments monumentaux.
Il est apprécié des photographes de mode ou encore pour les jeunes mariés, malgré les tags…
 

LA TOUR DE GALATA

La tour de Galata (Galata Kulesi) est l’une des plus anciennes tours du monde. De tout en haut, vous obtiendrez l’une des plus belles vues sur Istanbul.

La première tour de Galata a été construite en bois en 528, pour servir de phare. En 1348, elle a été reconstruite par les Génois, sous le nom de « Tour du Christ ».

Lors de la conquête de Constantinople en 1453, la tour a été prise par le sultan Mehmet II.

Sa hauteur, de seulement 61 mètres, n’est pas si importante. Ce sont le diamètre et la largeur de ses murs qui sont véritablement frappants.

Le diamètre de la tour, à sa base, est de 16,5 mètres à l’extérieur et de 8,9 mètres à l’intérieur. Cette différence indique que les murs ont une largeur de 3,7 mètres à sa base.

La largeur des murs diminue au fur et à mesure que vous montez, atteignant seulement 20 centimètres au sommet !

SYNAGOGUE NEVE SHALOM

 

 

Dans les années 1930, avec l’augmentation de la population juive vivant à Galata et Beyoğlu, la communauté avait besoin d’un nouveau lieu de culte.

 

Le nouveau projet d’architectes diplômés de l’Université technique d’Istanbul, Elio Ventura et Bernard Motola a été accepté et la synagogue Neve Shalom a été ouverte le 25 mars 1951 en tant que plus grande synagogue d’Istanbul.

 
Neve Shalom signifie « Oasis de paix » et à la synagogue ouverte pour les prières du Shabbat, le plus important est l’hôte des cérémonies juives et de la commémoration des membres de la communauté ; comme les Bar Mitzvahs, les mariages, la Brit-Mila (circoncision) et les funérailles et est le plus grand lieu de culte de la communauté juive d’Istanbul.

Lorsque l’école primaire située à côté de la synagogue a été déplacée vers son nouvel emplacement à Ulus en 1994, le bâtiment vacant a été transformé en centre culturel Neve Shalom en 1998.

Le 6 septembre 1986, pendant la prière du samedi matin, des terroristes palestiniens ont attaqué avec des grenades à main et des mitrailleuses et ont tué 25 personnes qui priaient dans la synagogue à ce moment-là.

Le 15 novembre 2003 samedi matin, des terroristes liés à al-Qaïda avec un camion chargé d’explosifs se sont fait exploser sur l’avenue Büyük Hendek en même temps qu’un autre devant la synagogue Sisli Bet Israël où au total 24 personnes ont perdu la vie dans ces attentats . Les victimes des attaques terroristes parmi lesquelles six étaient juives sont toutes commémorées par la plaque spéciale dans le hall d’entrée de la synagogue Neve Shalom

La synagogue était fermée malheureusement lors de notre passage

EGLISE SAINT ANTOINE DE PADOUE

L’Eglise Saint-Antoine de Padoue, Sent Antuan Katolik Kilisesi en turc, est située dans le quartier de Beyoglu (Istanbul). L’Eglise Saint-Antoine de Padoue a été construite en 1725 par les franciscains pour les catholiques alors présents à Istanbul.

Cependant l’Eglise Saint-Antoine de Padoue en briques rouges qui est visible actuellement à Istanbul ne date que de 1912, après que l’église originale fut démolie et reconstruite par l’architecte italien Giulio Mongeri dans le but de faire plus de place pour la ligne de tramway qui passait à proximité.

L’Eglise Saint-Antoine de Padoue est devenue célèbre du fait que le pape Jean XXII y prêchait de 1935 à 1944 avant de devenir pape en 1958.

 

De style néo-classique, l’Eglise Saint-Antoine de Padoue constitue la plus grande église catholique d’Istanbul.Vous remarquerez que sur les murs ‘extérieurs de l’Eglise Saint-Antoine de Padoue se trouvent les quatre blasons de villes maritimes italiennes que sont Gênes, Pise, Venise et Amalfi.

Avant d’entrer dans l’Eglise Saint-Antoine de Padoue depuis la rue, vous traverserez une cour où se trouve également deux appartements dont l’église est propriétaire.

 

L’Eglise Saint-Antoine de Padoue a une longueur de 50 mètres et une largeur de 20 mètres.

 

L’une des principales caractéristiques de l’Eglise Saint-Antoine de Padoue est que celle-ci est construite en briques rouges. et est constituée de mosaïques.

Vous pouvez visiter l’Eglise Saint-Antoine de Padoue et également assister aux messes quotidiennes qui se font en turc, en anglais, en polonais et en italien.

 

Pour accéder à l’Eglise Saint-Antoine de Padoue, vous n’aurez seulement qu’à marcher sur l’Avenue Istiklal, l’église se trouvant sur cette avenue près du lycée Galatasaray.

CHURCH OF PANAGIA ISODION

Construite à l’origine en 1804, cette église orthodoxe grecque n’était d’abord qu’une structure simple avec une seule nef qui a ensuite été agrandie par Mahmud II. En 1837, le clocher est ajouté. L’église actuelle date de 1870.

Le nord du bema (plate-forme surélevée) est dédié à Panagia Zoodokhos et le sud à Panagia Evangelistria. Dans les petits cadres de la partie supérieure de l’iconostase figurent des scènes de la vie de Jésus.

 

Sur la partie inférieure se trouvent des représentations de Panagia Eiosdoion, la Vierge Marie et l’Enfant Jésus, Jésus et Ioannes Prodromos. Dans les médaillons de l’ambon en bois, Jésus et les quatre auteurs des évangiles sont représentés. Le narthex est orné du Christ Pantocrator et l’arc des portraits des Apôtres.

AVENUE DE L’INDÉPENDANCE (ISTIKLAL CADDESI)

 

Au coeur de Beyoğlu, l’avenue de l’Indépendance (ancienne Grand Rue de Péra, Istiklal Caddesi en turc) est non seulement connue pour son tranway mais aussi et surtout son ambiance européenne et son animation débordante, tant au niveau des commerces que de la vie nocturne.

Des milliers de boutiques, cafés, bars et restaurants, pazari (dont le fameux marché aux poissons de Galatasary), pasaji se succèdent sur cette avenue piétonne de près de 2 kilomètres et les rues adjacentes.

Toutes les marques ou presque sont présentes pour le grand plaisir des shopphers !

C’est dans cette magnifique avenue que nous faisons notre pause déjeuner. Le restaurant Esmer propose des pizzas, des hamburgers… Idéal pour faire une pause sur cette longue journée de marche en ville
 

PASSAGE DES FLEURS OU PASSAGE PÉRA (ÇIÇEK PASAJI)

Construit par un architecte français, ce passage relie l’avenue de l’indépendance au marché aux poissons (Balik Pasari)

Il tire son nom aux immigrés russes qui, ayant fui la révolution bolchevique en 1917, se sont lancés ici dans le commerce des fleurs. Le succès est immédiat. On retrouve parmi ses hôtes prestigieux Maria Callas. Le passage est très animé et garde son ambiance un peu rétro

BALIK PASARI

Un marché aux poissons est un lieu d’achat et de vente de poissons, de fruits de mer et d’autres produits.
Il peut comporter pour les plus importants d’entre eux une halle à marée ou criée

A vrai dire, du fabuleux Balik Pasari il ne reste plus grand chose, excepté un stand de moules farcies au riz et un étal de poissons….

PASSAGE D’ALEP (HALEP PASAJI)

Ce passage a été imaginé en 1885 par un homme d’affaires originaire d’Alep en Syrie. Il abritait le cirque de Péra à l’arrière, une salle de théâtre et d’opéra ainsi que des magasins spécialisés en musique. Même après de nombreux remaniements et restaurations, ce théâtre demeure aujourd’hui encore (Ferhan Şensoy Tiyatrosu) : d’aspect moderne, il attire surtout une clientèle jeune. Cinémas de Beyoğlu et de Péra.

Là encore, nous avons pu constaté une moindre effervescence, nombre de magasins ayant baissé leurs rideaux

PASSAGE ATLAS (ATLAS PASAJI)

 

Construit en 1870, il avait été conçu comme une résidence privée, et le sultan Abdülaziz y avait même un appartement. Aujourd’hui, il est emblématique de la  » vie alternative  » d’Istanbul et héberge de nombreuses échoppes destinées majoritairement aux jeunes.

 

Il y a des friperies, des magasins de souvenirs un peu baroques et de vêtements de seconde main. On y trouve le cinéma Atlas, le théâtre Sadri Alışık Tiyatrosu Küçük Sahne, un tatoueur et des bars.

HUSSEIN AGHA MOSQUEE

 
La mosquée Hüseyin Ağa, la mosquée Hüseyinağa, la mosquée Emin Bey ou communément appelée mosquée Ağa est une mosquée située sur la rue Istiklal dans le quartier Beyoğlu d’Istanbul, en Turquie. Il a été ouvert au culte en 1596.
Il a été construit par Hüseyin Ağa, l’un des aghas du palais de Galata. Dans certaines sources, il est enregistré que l’état d’origine était bombé. II.
Il a été relancé deux fois sous le règne de Mahmud. Après avoir été longtemps négligés, il est entendu que le mihrab, les murs et le corps du minaret de la mosquée, qui ont été restaurés jusqu’aux murs d’enceinte par l’administration des fondations en 1934, sont restés de l’ancienne structure. En 1950, un châssis a été dessiné entre les fenêtres par Halim Özyazıcı.
La fontaine, qui a un travail élégant, a été apportée de la mosquée Sinan Pacha, l’œuvre de Mimar Sinan, et la fontaine, qui est qualifiée de « le plus grand chef-d’œuvre de la sculpture sur pierre turque » dans de nombreuses sources, a été apportée de l’Oluklu. Bayır Lodge à Eyüp.
Devant le mihrab, se trouve le tombeau de Davud Ağa, l’un des chefs du palais de Galata, daté de 1056. Les pierres du cimetière, qui s’étendaient vers la rue principale, ont été enlevées lors de la réparation de 1934.
Il a été endommagé lors du tremblement de terre de Gölcük en 1999.

EGLISE DE LA SAINTE TRINITE

Cette grande église est étonnante par son architecture qui n’est pas conventionnelle aux autres lieux de culte grecs.

Un petit chemin pavé traverse un jardin broussailleux d’où on peut admirer la façade sculptée. Deux grands clochers montent vers le ciel et donnent sa particularité à l’ensemble. C’est une des premières églises construites avec un dôme après la levée de l’interdiction. Les sultans avaient réservé ce style d’architecture aux seules mosquées jusqu’à la fin du XIXe siècle. L’intérieur a été restauré complètement au début des années 2000. On peut y admirer de très belles icônes dont quelques-unes sont très anciennes.

 Les rivalités entre les chrétiens d’Orient et les Latins de Péra étaient très fortes, atténuées quand même par l’éloignement des quartiers. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les seuls Orientaux vivant à Péra ou Galata, étaient des membres catholiques des Eglises orientales. Si les cultures étaient différentes, la fidélité à Rome les unissait plus ou moins.

Le développement de Péra fini par attirer aussi des non catholiques et au début du XIXe siècle, une petite et discrète communauté grecque orthodoxe était présente dans les extrémités de Péra et aux alentours de la place de Galatasaray.

 

En 1804, les Grecs réussissent à obtenir de la part du gouvernement, un permis de construire pour une église à proximité du lycée impérial de Galatasaray. L’église Notre-Dame de Péra de l’époque est de petite taille et dissimulée derrière des maisons appartenant aux Grecs. Pourtant, elle symbolise la nouvelle présence des orthodoxes au milieu des Latins et cela va encourager l’installation d’autres Grecs à Péra.

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, le nombre de Grecs va passer de 150 personnes à 1200. La majorité des nouveaux venus s’installe entre Galatasaray et Taksim, les plus pauvres, du côté de Tarlabaşı, où ils obtiennent en 1855 le droit d’ériger une nouvelle église qui sera inaugurée en avril 1861 (Saint-Constantin et Sainte-Hélène).

 
 

L’achèvement de cette grande église encouragea une fois encore l’installation de nombreux orthodoxes dans le quartier, particulièrement le long de la rue Siraselviler et la zone de Cihangir. Entre 1880 et 1914 la communauté grecque orthodoxe de Taksim-Cihangir connait un incroyable développement. Plusieurs écoles sont ouvertes, dont celle immédiatement à côté de l’église Sainte-Trinité, l’école de filles Zappeion.

TAKSIM SQUARE

 

Arrivés à la fin de l’Avenue de l’Indépendance, vous vous retrouvez à la place Taksim où un monument de la République, construit en 1928 et commémorant la création de la République de Turquie, se trouve en son centre.

 

Depuis la place Taksim, vous pourrez prendre un bus allant dans tous les quartiers d’Istanbul ainsi que le métro. En effet, Taksim n’est pas seulement un haut lieu du tourisme à Istanbul mais aussi un point névralgique pour tous les habitants d’Istanbul.

En descendant dans une rue parallèle à l’ouest de l’Avenue de l’Indépendance depuis la place Taksim, vous entrerez dans le quartier de Cihangir, l’un des quartiers les plus cosmopolites de tout Istanbul.

 

 

 

 

Le quartier de Tophane, qui se situe en dessous de celui de Cihangir, est moins animé mais propose de nombreux cafés où se fument le narguilé.

 

SELIM HATUN CAMII

Osman Görkem, imam de la mosquée Selime Hatun dans le quartier de Beyoğlu à Istanbul, répond aux besoins des sans-abri vivant dans la rue.

 

Görkem sert de la soupe, du thé, des bagels et des gâteaux devant la mosquée tous les samedis matins.

 

 

Photojournaliste Arif Hüdaverdi Yaman

MOSQUEE NUSRETIYE

La Mosquée Nusretiye, Nusretiye Camii en turc, est située dans le quartier de Tophane (Istanbul). La Mosquée Nusretiye a été construite en 1826 par l’architecte arménien Kirkor Baylan sous le règne du sultan Mahmut II.

Il est à noter que la Mosquée Nusretiye, dont le mot Nusretiye signifie Victoire en français, fut nommée ainsi en mémoire de la victoire du peuple contre les janissaires en juin 1826.

La Mosquée Nusretiye est de style baroque. La Mosquée Nusretiye est constitué de deux minarets et d’un dôme sur lequel sont inscrites de splendides calligraphies.

 

Vous remarquerez qu’à droite de la Mosquée Nusretiye se trouve une fontaine comportant également des calligraphies. La Mosquée Nusretiye est aussi entouré d’une horloge et d’un pavillon, tous deux ajoutés dans la deuxième moitié du 19ème siècle.

A l’intérieur de la Mosquée Nusretiye, l’unique coupole surmonte la salle de prière par quatre arcades.

 

Tout comme à l’extérieur de la Mosquée Nusretiye, vous pourrez observer de nombreuses calligraphies dans sa partie intérieure.

KILIC ALI PACHA MOSQUEE

Peut-être l’une des moins visitées des grandes mosquées de l’architecte légendaire Mimar Sinan, Kılıç Ali Paşa Camii , vaut la peine d’être recherchée et est particulièrement pratique pour les visiteurs séjournant à Taksim, Beyoglu, Karakoy et Galata.
Bien qu’il soit aujourd’hui en retrait de l’eau, dans le port industriel de Tophane, il a été construit à l’origine « sur la mer

Bien que conçue par Sinan presque comme une réplique de Sainte-Sophie , la mosquée est toujours un bel exemple d’architecture islamique ottomane, décorée de beaux arts islamiques, notamment de la calligraphie et des carreaux.

Le Kılıç Ali Paşa külliyesi (complexe de mosquées) comprend une medrese (école religieuse), un türbe (tombeau), une fontaine et un hammam (bains turcs).

 

Le Kılıç Ali Paşa Hamam a récemment subi une restauration complète, fonctionne et est maintenant le summum du luxe, offrant une chance de se faire frotter dans le vrai style ottoman.

L’écrivain espagnol Miguel Cervantes, Kilic Ali Pacha se seraient croisés.

 

Une histoire raconte comment l’amiral a libéré l’écrivain alors qu’il était réduit en esclavage à Alger. Un autre raconte comment Cervantes a été contraint de travailler à la construction de la mosquée lorsqu’il était captif.

 

Quoi qu’il en soit, Cervantes lui a rendu hommage dans son célèbre roman Don Quichotte de lar Mancha, se référant à lui comme Occhiali, ou Oggiali.

PASSAGE DES FRANÇAIS (FRANSIZ PASAJI)

 

Le passage des Français est une petite cité créée à l’usage de la colonie française d’Istanbul, dans le cadre des accords signés avec l’Empire ottoman, connus sous le nom des Capitulations. Lorsque le traité, extrêmement dommageable pour l’Empire ottoman, prend fin en 1909, l’histoire du passage s’arrête.

 

 

Aujourd’hui, c’est un magnifique passage très bien entretenu et fleuri qui propose de jolies boutiques Art déco et de chics restaurants où l’on peut manger à l’européenne

 

MOSQUÉE YERALTI (YERALTI CAMII)

 

Littéralement  » Mosquée souterraine « , cet édifice singulier porte bien son nom : elle occupe les anciennes caves du château de Galata depuis la moitié du XVIIIe siècle et se trouve donc… sous terre !

 

 

Avec ses 54 piliers et ses couloirs labyrinthiques, elle dégage un mysticisme unique.

 

 

A son emplacement se trouvait une forteresse byzantine faisant partie du système de défense de Constantinople. La célèbre chaîne qui bloquait l’entrée de la Corne d’Or partait de ce point.

La mosquée souterraine abrite également les tombeaux (turbesi) répartis dans deux salles différentes ainsi qu’une copie de La Mecque

VIDEOS

 

AUTRES ARTICLES SUR LA TURQUIE A DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer en TURQUIE
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE TURQUIE

LA GASTRONOMIE DE LA TURQUIE

 

LES LOGEMENTS

LES LOGEMENTS DE LA SAISON I

LES LIENS

#traveladdict #voyagerautrement #slowtravel #slowtravelling #paysage #4×4 #4x4life #4x4adventure #travelphotography #roadtrip #ontheroad #overland #overlander #overlanding #traveladdict #toutestpossible #allispossible #thingstodo

#grece #visitgrece #greece #placetovisitgreece

#philippe

Laisser un commentaire