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Istanbul émerge directement des pages des contes des Mille et Une Nuits, et la réalité dépasse de loin la fiction. Entre les palais majestueux de Topkapi et de Dolmabahce, débordant de richesses inestimables, les magnifiques mosquées et la splendeur de Sainte-Sophie, la présence des sultans se fait sentir à chaque coin de rue, chargée de son pesant d’or et de bijoux.

Pour ma quatrième visite dans cette antique Babylone, on aurait pu penser que le charme s’estomperait, que l’effet de surprise serait moindre. Mais non, le charme reste intact, et l’envie de revenir toujours aussi forte. Chaque rue, chaque monument, chaque quartier révèle de nouveaux trésors, rappelant sans cesse la grandeur et la richesse de cette ville emblématique.

Cependant, il est important de modérer mon point de vue, largement influencé par mon expérience personnelle de la ville. Pour un visiteur novateur, ce qui impressionne avant tout sont les dimensions gigantesques des bâtiments, notamment des bazars.

Mais soyons honnêtes : l’envers du décor peut être agaçant. Le bruit incessant, la circulation étouffante qui laisse peu de répit aux piétons, les klaxons et les cris, le vacarme incessant des sirènes des véhicules de police finissent par devenir fatigants après quelques jours.

En outre, la crise économique, accentuée par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, a entraîné une inflation encore plus importante qu’auparavant. Aujourd’hui, manger à Istanbul est plus coûteux qu’en Grèce, et cela s’applique particulièrement si vous souhaitez consommer de l’alcool. Une bouteille de Yeni Raki de 70 cl se négocie à plus de 20 €, contre à peine 10 € pour 1 litre d’Ouzo en Grèce !

Si vous pouvez vous contenter d’un repas rapide pour environ 50 TRY (environ 3 €), votre note dans un restaurant assis peut facilement tripler, voire plus, surtout dans les zones historiques où elle peut atteindre jusqu’à 300 TRY par personne pour les mêmes plats.

Pour ceux qui visitent Istanbul pour la première fois, il est recommandé de consacrer au moins 5 jours à la ville, à moins de vouloir tout faire dans la précipitation.

Le premier jour peut être consacré au quartier historique : Sainte-Sophie (en raison des longues files d’attente), la Mosquée Bleue, la citerne basilique, et une promenade dans les environs. Déjeunez rapidement le midi et dînez dans un restaurant situé derrière la citerne, avec une ambiance agréable.

Le deuxième jour peut être consacré au Palais de Topkapi, avec son harem et le Parc de Gülhane, nécessitant de 3 à 4 heures de visite.

Le troisième jour peut être dédié aux bazars : le Grand Bazar, le bazar égyptien et les rues environnantes.

Le quatrième jour, explorez Beyöglü, le quartier moderne, l’avenue de l’Indépendance avec ses magasins, le quartier de Galata et le pont.

Enfin, le cinquième jour peut être réservé au sublime Palais de Dolmabahce.

Vous pourrez éventuellement intercaler une promenade en bateau sur le détroit du Bosphore en soirée, avec un repas à bord !

Je vous propose ci-dessous une petite vidéo sur les incontournables d’Istanbul.

Mais avant d’entreprendre la visite, profitons de notre premier repas à Istanbul au MIVAN Restaurant, et un vrai régal

Je me suis laissé tenté par les Adana Kebab, une spécialité du sud de la Turquie que j’ai toujours appréciée. Et je n’ai pas eu tort : le goût était là, épicé, parfumé, parfaitement grillé. Un vrai régal !

Les Adana Kebab sont des brochettes de viande hachée, aplatie, aromatisée et parfumée. Elles sont généralement servies sur du pain pita, avec de la sauce yaourt, du piment et des tomates, parfois accompagnées de riz.

Bastien a préféré jouer la sécurité avec un CheeseBurger, tandis que Margot et Nadège ont opté pour une spécialité anatolienne : le kasarli Tavuk Guvec, un plat à base de cubes de poulet mijotés dans une sauce tomate à l’origan et au cheddar.

Le guvec est un plat traditionnel de la cuisine turque, un ragoût préparé avec des morceaux de viande (ici du poulet), mijoté dans un plat en terre cuite hermétiquement fermé. Celui-ci était délicieusement parfumé à l’origan, avec une savoureuse sauce tomate et du cheddar. Un vrai délice !

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS & PODCASTS D’Istanbul

PODCAST BAZARS

LE PALAIS DE DOLMABAHCE – BEKSITAS -ISTANBUL – TURQUIE

PODCAST QUARTIER HISTORIQUE DE SULTANAHMET

ISTANBUL – LE PALAIS DE TOPKAPI ET SES JARDINS

POUR TOUT SAVOIR SUR LE QUARTIER HISTORIQUE

ISTANBUL BEYÖGLÜ TURQUIE

ISTANBUL – LE GRAND BAZAR PARTIE II

ISTANBUL – LE GRAND BAZAR PARTIE I

LE QUARTIER D’ORTAKOY ET SA MOSQUEE

PODCAST QUARTIER DE BEYÖGLÜ 

PODCAST PALAIS DE TOPKAPI

PODCAST PALAIS DE DOLMABAHCE 

LES BAZARS

Les bazars sont une véritable institution à Istanbul, et parmi eux, le Grand Bazar reste une étape incontournable. Situé non loin de Sainte-Sophie et de la Mosquée Bleue, ce marché couvert (fermé le dimanche) regorge de trésors à découvrir. Il faut y consacrer du temps pour en apprécier toutes les facettes, surtout si vous souhaitez vous adonner au marchandage !

Notre itinéraire nous a également permis de visiter quelques sites moins connus des circuits touristiques habituels. Nous avons découvert les tombes de Mahmout II et de Sinan Pacha, d’anciens caravansérails datant de plusieurs siècles comme le Vizir Hani, le Büyük Yeni han, ou encore le Büyük Valid Han. Nous avons également exploré des médersas telles que celle d’Ali Pacha, ainsi que de magnifiques mosquées comme la Nuruosmaniye, la Ibrahim Pacha, la Yeni Valide, la Beyazit II, sans oublier la plus belle de toutes, celle de Soliman le Magnifique.

Et bien sûr, nous avons arpenté les différents bazars d’Istanbul : le Grand Bazar couvert, le bazar égyptien, ainsi que toutes les rues commerçantes qui forment un vaste marché en plein air. C’était une véritable immersion dans l’effervescence et les richesses de la ville.

TOMBE DU SULTAN MAHMOUD II

Le #Mahmud II #Turbesi est l’un des mausolées impériaux ottomans les plus impressionnants. Niché sur l’avenue Divan Yolu, entre la place Sultanahmet et la place #Bayezid, ce monument est facilement accessible aux visiteurs grâce à la ligne de tramway qui longe le #DivanYolu.

Les visites de ce site sont ouvertes tous les jours de 9h à 17h, et l’entrée est gratuite. C’est une opportunité à ne pas manquer pour découvrir ce lieu chargé d’histoire et d’importance culturelle.

CIMETIERE IMPERIAL OTTOMAN MAHMUD II

En suivant Divan Yolu, une route aménagée par #Constantin le Grand (272-337) comme voie vers Rome, vous découvrirez le magnifique mausolée Mahmud II Turbesi. Ce cimetière abrite également les tombes d’autres sultans ottomans tels que le sultan Abdelaziz, son fils, ainsi que le sultan Abdulhamid II, ainsi que des membres éminents de la famille et de la cour impériale ottomane de l’époque.

Le monument a été érigé en 1839 après la mort du sultan, sur ordre de son fils, le sultan #Abdulmecit. Le mausolée de Mahmud II et les autres tombes sont situés dans un jardin entouré d’une grande clôture ornée de pierres sculptées.

Le tombeau du sultan est logé dans un bâtiment octogonal surmonté d’un grand dôme, le tout construit en marbre blanc. L’intérieur est somptueusement décoré de tapis, tandis que les murs sont richement ornés de textes coraniques en faïence et de motifs floraux sculptés dans le marbre.

Un imposant lustre en cristal suspendu au plafond ajoute encore à la beauté de l’espace, créant une atmosphère majestueuse et solennelle.

VIZIR HANI

Le #Vezir Inn ou #VizirHani se trouve à l’extrémité sud des rues commerçantes de #Kayseri, près de l’angle nord-est de la mosquée #Ulu. Son entrée principale est située du côté est, à côté de l’entrée du bazar d’#Urgancılar, qui fait partie du #GrandBazar.

Ce bâtiment a été érigé en 1724 par le Grand Vizir #Nevşehirli Damat İbrahim Pacha pendant le règne d’Ahmet III. Dans le but de valoriser et d’accroître l’importance du bazar, un édit a été promulgué, stipulant que seules les professions respectées de l’époque, comme les bijoutiers, les fabricants de tissus et les drapiers, pouvaient exercer dans le bazar.

Cette réglementation a conféré une grande valeur aux boutiques de l’auberge. Après le décès d’İbrahim Pacha en 1731, il a été décidé que les commerçants souhaitant obtenir un nouvel édit pouvaient exercer leur métier où bon leur semblait.

Le Vezir Han est un édifice en pierre de taille, comportant deux étages et deux cours. Après une petite cour irrégulière à l’entrée, on accède à une vaste cour, au centre de laquelle se trouvait autrefois un bassin fontaine. L’étage supérieur est accessible par deux escaliers distincts situés sous les portiques. Actuellement, 12 des 154 locaux commerciaux sont en activité, dont 20 sont de propriété privée.

COLONNE DE CONSTANTIN

La colonne de Constantin, également appelée #Çemberlitaş sütünü ou colonne brûlée, est l’un des monuments les plus étranges d’Istanbul et est chargée d’histoire. Construite par #Constantin vers 330, elle a récemment été restaurée.

Cette colonne est composée de « 6 tambours ou spondyles de porphyre, surmontés d’un tambour maçonné de 10 assises de blocs de marbre et d’un bloc monolithe de même matière ; la base est constituée par une maçonnerie à gros blocs soigneusement liés entre eux par des crampons et des tyrans de fer. » Une tempête a fait chuter les 3 tambours supérieurs en 1105.

Dans le piédestal, furent ensevelis des symboles païens et chrétiens : le Palladium de Troie, enlevé au temple de Vesta, la cognée de Noé, la pierre d’où Moïse fit jaillir de l’eau, les douze corbeilles et les sept pains dont le Christ nourrit la foule, le vase des saints parfums.

Des fouilles ont permis de retrouver le dallage du forum à plus de 2 mètres de profondeur ainsi que des sarcophages et des tombeaux, ce qui prouve que la colonne avait été dressée dans un cimetière gréco-romain.

#ConstantinleGrand l’a fait amener ici du temple d’Apollon à Rome ; elle portait sa statue en bronze, sous la figure d’Apollon saluant l’astre du jour à son lever. Il avait pris à Héliopolis, en Phrygie, la statue du dieu dont il avait enlevé la tête pour y substituer la sienne, entourée d’un nimbe où les clous de la Passion remplaçaient les sept rayons du soleil, attribut d’Apollon. C’est un étrange amalgame, bien digne d’une époque indécise, où le paganisme luttait encore contre le christianisme tout près de triompher.

Une vieille tradition raconte que le #Palladium, antique image de Pallas Athéna, protectrice de Troie, avait fini par être transporté à Rome où il était conservé dans le temple de Vesta comme un gage de la protection céleste. Constantin ordonna de le transférer dans sa #Byzance.

Le torse de la colonne, haut de 40 mètres à l’heure actuelle, perdit encore de sa beauté primitive, lorsqu’on le ceignit d’épais cercles de fer, destinés à maintenir ensemble les blocs simplement posés les uns sur les autres et qui se disjoignaient peu à peu. De là vient la dénomination turque : la Colonne aux Cercles ; le nom ordinaire est cependant : la Colonne Brûlée. Le pied du monument est fortement enfoncé dans la terre, le sol de la rue s’étant exhaussé à travers les siècles. En un mot, c’est une ruine aussi triste que la précédente, et qui, à chaque instant, menace de s’effondrer.

SINAN PASHA TURBESI & MEDERSA

C’est sur Divanyolu près de Çarşıkapı; le complexe se compose d’une madrasa, d’un tombeau et d’une fontaine publique.

Le #kulliye, dont le constructeur était le conquérant du Yémen, le grand vizir Koca Sinan Pacha, et dont l’architecte était Davud #Agha, a été achevé en 1002 (1594), selon l’inscription de la fontaine, dont on sait qu’elle a été achevée un an après les autres unités.

C’est un exemple exceptionnel d’architecture d’époque classique. Les bâtiments, qui ont été construits avec un travail méticuleux, ont été enfermés dans un haut mur d’enceinte avec des fenêtres en fer forgé, et une fontaine a été placée à l’angle du mur, qui coïncide avec l’intersection des rues Divanyolu et Biliciler. On pénètre dans la cour par le portail à voûte basse qui s’ouvre sur la rue principale.

La madrasa (II, 21), appelée darülhadis en Hadîkatü’l-cevâmi, entoure une cour intérieure rectangulaire selon quatre directions et se compose d’une salle de classe et de seize cellules disposées de manière asymétrique dans celle-ci. La salle de classe, qui présente un petit surplomb sur sa façade nord, est de plan carré. Son dôme octogonal à tambour et trompe est porté par des arcs soutenus par un piédestal et deux colonnes.

Le portique de la façade sud est couvert d’un dôme de chaque côté et d’une voûte au milieu. Les cellules des mollahs sont bombées et ont trois fenêtres, une donnant sur la cour et deux plus grandes fenêtres en haut et en bas. Devant les cellules, il y a un portique couvert de dix-huit petits dômes soutenus par quatorze colonnes à chapiteaux à carreaux, et une fontaine à huit colonnes au milieu de la cour.

Ne manquez pas de visiter la salle de calligraphie, où vous apprendrez que la langue arabe peut être transcrite de différentes manières.

La tombe, qui constitue l’unité la plus spectaculaire du complexe, est une structure hexagonale avec un dôme bas et un porche devant la porte.

Le porche est porté par des arcs reposant sur cinq élégantes colonnades. Les façades à l’extérieur de la façade d’entrée sont animées par des doubles rangées de fenêtres, les inférieures avec des arcs rectangulaires et en ogive, et les supérieures avec des arcs en plein cintre construits avec une alternance de pierres rouges et blanches.

Sur la jupe de l’étroit dôme à avant-toit, il y a une ceinture de stalactites entourant le bâtiment et une frise avec des palmettes dessus. L’intérieur de la tombe avec deux sarcophages en marbre et trois sarcophages en bois est très simple. Le jardin autour du tombeau et entre la médersa et le mur d’enceinte XVIIIe siècle, il a été transformé en cimetière.

La fontaine publique octogonale s’élève sur un socle en marbre et les colonnes en retrait avec des têtes de muqarnas portent des arcs en ogive. Les cinq ouvertures de trempe tournées vers la rue sont constituées de réseaux alvéolaires en fonte et leurs frontons de marbre sont ajourés.

Il y a une inscription en vers de seize lignes écrites en calligraphie thuluth sur les panneaux placés entre les chapiteaux des colonnes. Les larges avant-toits, le toit bas de la fontaine et tous les dômes du kulliye sont recouverts de plomb.

Le complexe, qui a été endommagé lors de l’incendie de Hocapaşa en 1865, a été réparé à cette époque et a été systématiquement restauré en 1973-1974.

La madrasa est toujours utilisée par l’Association de solidarité et de culture des Turcs des Balkans et l’Association professionnelle des propriétaires de sciences et de littérature.

MOSQUEE NURUOSMANIYE

La Mosquée Nuruosmaniye, Nuruosmaniye Camii en turc, est située dans le quartier de Beyazit à Istanbul, à proximité du Grand Bazar. Elle a été construite en 1755 par l’architecte Simeon Kalfa sous le règne du sultan Osman III. Le nom « Nuruosmaniye » combine le nom du sultan Osman avec le préfixe « Nuru », signifiant « lumière sacrée ».

La Mosquée Nuruosmaniye est la première mosquée d’Istanbul de style baroque à avoir été édifiée. Elle fait partie d’un complexe comprenant un jardin, des mausolées, des écoles et quatre ruelles de boutiques l’entourant. Sa taille imposante a été intentionnellement conçue pour dominer les petites boutiques du bazar adjacent.

La mosquée dispose d’une cour de taille équivalente et de deux minarets. Sa coupole unique s’élève à plus de 40 mètres au-dessus du sol, avec un diamètre de 25 mètres.

La Mosquée Nuruosmaniye est ouverte tous les jours en dehors des horaires de prière. Pour y accéder, vous pouvez prendre le tramway et descendre à l’arrêt Cemberlitas. De là, vous devez emprunter une rue perpendiculaire vers le Nord appelée Verzirhan Caddesi pendant environ 200 mètres. La Mosquée Nuruosmaniye se trouvera sur votre gauche.

AVENUE NURUOSMANIYE (NURUOSMANIYE CADDESI)

Cette rue piétonne, parallèle à la Divan Yolu, offre une alternative pour rejoindre le Grand Bazar depuis Sultanahmet sans passer par la place Beyazıt.

Les magasins qui bordent cette rue, pour la plupart spécialisés dans les tapis, le cuir et les bijoux, attirent l’attention par leur exubérance. Certains semblent être de véritables palais accueillant les groupes de touristes successifs.

Cependant, ne vous attendez pas à trouver plus de calme ici qu’au Grand Bazar, ni des produits différents. Le système de vente semble être bien rodé, avec des sollicitations constantes de tous les côtés, jusqu’à la mosquée de Nuruosmaniye.

LE GRAND BAZAR

Le Grand Bazar, Kapali Carsi (« le marché couvert » en turc), est situé dans le quartier de Beyazit à Istanbul. Avec ses 60 allées et plus de 4000 boutiques étendues sur 30 hectares, il est l’un des plus grands bazars au monde.

Fondé en 1461 sous le règne du sultan Mehmet II, le Grand Bazar était à l’origine un marché couvert en bois. Cependant, il a été largement détruit par un incendie au 15ème siècle et reconstruit et agrandi sous le règne de Soliman le Magnifique au 16ème siècle. En 1894, un tremblement de terre majeur a de nouveau endommagé une grande partie du bazar, ce qui a entraîné une rénovation en 1956, lui faisant perdre en partie son caractère traditionnel.

Il existe 18 portes différentes pour accéder au Grand Bazar, réparties sur tous les côtés du bâtiment. Les visiteurs peuvent trouver une variété de produits dans les cinq quartiers principaux du bazar : cuir, textile, souvenirs, bijoux et joaillerie, antiquités et tapis.

Le Grand Bazar est ouvert du lundi au samedi de 9h à 19h et est accessible en tramway depuis l’arrêt Beyazit-Kapali Carsi ou après 10 minutes de marche depuis le quartier de Sultanahmet.

C’est un lieu incontournable à Istanbul, non seulement pour son histoire et sa taille impressionnante, mais aussi pour ses possibilités d’achat, allant des souvenirs aux bijoux et aux tapis de qualité. Il est important de se rappeler de marchander lors des achats au Grand Bazar.

Pour s’orienter dans le labyrinthe du Grand Bazar, il est utile de connaître les principales artères comme le Kalpakçılar Caddesi et le Yağlıkçılar Caddesi, ainsi que de se rappeler que la descente indique le chemin vers la Corne d’Or et la montée vers Beyazıt.

BÜYÜK YENI HAN

Le Büyük Yeni Han, situé sur le côté droit de Çakmakçılar Yokuşu, descendant de Beyazıt à Sultanhamam dans une pente raide, se trouve en face du coin inférieur du Büyük Valide Han, construit au 19ème siècle. Il a été érigé dans une zone entourée par les rues de Sandalyeciler en haut, Çarkçılar en bas et les rues Tarakçılar derrière. Le Küçük Yeni Han, adjacent à la mosquée à dôme unique Sultan Mustafa en haut de la rue Sandalyeciler, a été construit en même temps que son voisin, le Büyük Yeni Han.

L’aspect le plus intéressant du Büyük Yeni Han en termes d’art de la construction réside dans sa façade sur la pente de Çakmakçılar. Pour donner une forme régulière aux pièces du dernier étage, celles-ci ont été construites en saillies, et selon la courbe de la rue en face, ces saillies ont reçu une forme qui descendrait à zéro à l’un de leurs coins. Les consoles en pierre portant les projections ont également été sculptées dans des tailles de plus en plus petites.

Une représentation similaire de cet exemple remarquable de l’architecture civile turque se trouve sur la façade de l’auberge Hasan Pacha, construite vers 1740, rue Beyazıt-Lâleli, en face de la rue voisine de la mosquée Yakup Ağa. Bien que cette précieuse auberge ait été gravement endommagée lors du tremblement de terre de 1894 et des expropriations de 1955-1956, seules les consoles des saillies triangulaires de l’étage supérieur sont restées.

BÜYÜK VALID HAN

Le Büyük Yeni Han, une demeure datant du XVIIe siècle, fut construit sur l’initiative de la mère de Murad IV, la sultane Kösem. Il est situé sur le côté droit de Çakmakçılar Yokuşu, descendant de Beyazıt à Sultanhamam dans une pente raide.

Une grande partie du han est aujourd’hui délabrée, mais il conserve encore son caractère historique. Une grande tour carrée, haute de 25 mètres et située dans la troisième cour, appartenait au prétoire édifié par Arcadius, et a servi de prison à l’époque byzantine.

 

Pour profiter d’une vue exceptionnelle sur le pont Galata, le Bosphore, la rive européenne et les toits de Sultanahmet, il faut monter à l’étage par les escaliers à gauche après l’entrée et aller sur le toit. De là, parmi les dômes du han, on peut admirer cette vue imprenable sur Istanbul.

IBRAHIM PASHA MOSQUEE

La mosquée İbrahim Ağa est située dans le quartier Mercan, rue Uzunçarşı et 13 rue Paşa Camii.

 

Elle aurait été achevée en H. 883 / M. 1479, et a été construite par le Grand Vizir İbrahim Pacha, fils de Candarlı Halil Pacha, qui a été martyrisé en 1499 à Inebahti.

La mosquée est construite en pierre de taille et présente des murs épais, mesurant entre 145 et 150 cm.

 

Ses dimensions intérieures sont de 15,60 x 18,60 mètres. Bien que sa grande taille et ses murs épais suggèrent la possibilité d’un dôme, selon les propos d’Evliya Çelebi, « la mosquée İbrahim Ağa à Uzunçarşı est en maçonnerie, mais elle n’a pas de dôme, seulement un toit ».

LE BAZAR EGYPTIEN

Le Bazar égyptien, également connu sous le nom de Mısır Çarşısı en turc, est situé dans le quartier d’Eminönü à Istanbul.

Construit par les Vénitiens en 1663 avec l’argent collecté des impôts du Caire, d’où son nom de Bazar égyptien, il est également appelé le marché aux épices en raison de la variété d’épices disponibles à l’intérieur.

L’architecte Mustafa Ağa a supervisé sa construction sous les ordres de la sultane Hatice Turhan. Initialement dominé par les Vénitiens aux 17e et 18e siècles, le marché a vu l’arrivée de commerçants grecs, arméniens et musulmans au 19e siècle.

Le Bazar égyptien compte quatre grandes portes et deux plus petites. Il est composé de boutiques modernes et traditionnelles proposant une gamme variée de produits, notamment des bijoux, des souvenirs, des épices, des loukoums, du caviar, des fruits secs et des viandes séchées.

Cette continuité des traditions à Istanbul, héritée des cultures successives, est particulièrement perceptible dans la cité historique. Durant l’époque byzantine, cet emplacement abritait un marché où les Vénitiens et les Génois vendaient des épices rares, d’où son autre nom de marché aux épices.

L’ensemble actuel du marché égyptien a été conçu comme partie intégrante du complexe de la mosquée Yeni Valide. Il a été édifié sur un plan en forme de L, construit en pierre de taille et en brique. Il compte quatre entrées principales et plus de 100 boutiques où sont proposés une multitude de produits : des épices, des miels, des fromages en provenance de toutes les provinces turques, des fleurs, des mélanges hypothétiquement aphrodisiaques, des viandes séchées et même des animaux domestiques.

Restauré en 1943, ce marché conserve fortement l’ambiance orientale avec ses couleurs et ses odeurs, bien plus exotique que celle du Grand Bazar, qui est devenu principalement le centre des bijoutiers et des marchands de tapis. Cependant, les bijoutiers gagnent du terrain chaque année, même dans le bazar égyptien.

N’oubliez pas d’explorer les rues environnantes, à l’extérieur du bazar égyptien. En passant à gauche du marché aux fleurs et aux oiseaux, vous pourrez vous aventurer dans les ruelles en arrière-plan. Vous découvrirez un monde pittoresque avec de nombreux marchands ambulants proposant une variété d’articles, tels que des appareils électroniques, des outils, des aphrodisiaques, des parfums, et bien plus encore.

Si vous avez envie d’acheter du café turc, je vous recommande de vous rendre au Kuru Kahveci Mehmet Efendi. Pas besoin d’adresse précise, la boutique se trouve en face du marché, sur l’aile droite. Suivez simplement l’odeur alléchante du café. En cas de doute, n’hésitez pas à demander aux habitants du quartier, tout le monde connaît cet endroit. Le café est vendu au poids : il vous suffit de vous adresser au comptoir extérieur et de choisir parmi les paquets prêts à la vente.

MOSQUÉE YENI VALIDE (YENI VALIDE CAMII)

Il semble que vous décriviez la mosquée Nuruosmaniye à Istanbul. Cette mosquée est en effet un exemple impressionnant d’architecture ottomane de style classique. Elle présente des similitudes avec la Mosquée Bleue, mais se distingue par sa coupole centrale plus élevée, ce qui lui confère une allure pyramidale imposante. L’entrée dans la cour intérieure se fait par une petite montée de marches, où l’on trouve une fontaine octogonale en marbre pour les ablutions.

À l’intérieur, on trouve une grande coupole soutenue par quatre arcs reposant sur quatre piliers, ainsi que des galeries latérales à deux niveaux à l’est et à l’ouest. Le mihrab et le minbar sont richement décorés de motifs en marbre blanc. Les murs sont ornés de faïences du XVIIe siècle, avec des tons dominants de bleu foncé, de bleu clair, de blanc et de vert. Les piliers et les arches sont également décorés de ciselures.

Les appartements impériaux, également connus sous le nom de Hünkar Kasrı ou Valide Kasrı, sont un édifice de trois étages situé autour de l’angle sud de la mosquée. Cet espace présente une décoration somptueuse, avec des revêtements en céramique, des vitraux aux fenêtres, et des portes incrustées et marquetées de nacre et de bois précieux, faisant de ce pavillon impérial un véritable petit palais.

MOSQUEE DE SOLIMAN LE MAGNIFIQUE

Ce complexe est  remarquable tant par son architecture que par sa fonction économique et culturelle.

Le complexe, qui couvre environ 60 hectares, est organisé de manière géométrique et comprend une mosquée, plusieurs medersas, des mausolées, un collège de lecture coranique, un collège d’étude et d’analyse des paroles du Prophète, des appartements, un collège de médecine, un dispensaire, une cantine populaire, un hospice, un hammam, un han de commerce, une bibliothèque et de nombreuses boutiques. Tous ces bâtiments sont entourés d’une large enceinte extérieure dotée de dix portes d’entrée différentes.

La mosquée de Süleymaniye est considérée comme l’un des chefs-d’œuvre architecturaux d’Istanbul, et de nombreux voyageurs européens l’ont décrite comme le plus beau monument de la ville. Elle témoigne du talent et de la maîtrise de Sinan, qui a conçu ce complexe pendant sa période de « compagnonnage », avant d’atteindre son apogée en tant qu’architecte.

La mosquée de Soliman le Magnifique, ou Süleymaniye Camii en turc, est en effet célèbre pour sa luminosité, grâce à ses 138 fenêtres qui inondent l’intérieur de lumière naturelle. Les vitraux qui ornent la mosquée, œuvre de Sarhoş Ibrahim, contribuent également à cette ambiance lumineuse.

Le complexe de la mosquée Süleymaniye comprend non seulement la mosquée elle-même, mais aussi divers autres bâtiments, tels que l’ancienne université de médecine, le hammam des Dökmeci (hammam des Fondeurs), le caravansérail et une école élémentaire qui est aujourd’hui une bibliothèque pour les jeunes.

Soliman le Magnifique, le fondateur de ce complexe, est enterré dans un imposant mausolée situé devant le mihrab de la mosquée. Ce mausolée est entouré d’un péristyle couvert soutenu par 28 colonnes, ce qui en fait un lieu de visite significatif pour les visiteurs intéressés par l’histoire ottomane.

La mosquée de Soliman le Magnifique, ou Süleymaniye Camii en turc, est en effet une merveille architecturale emblématique d’Istanbul. Construite entre 1550 et 1556 par le célèbre architecte ottoman Sinan, elle est souvent considérée comme la plus belle des mosquées impériales de la ville.

Située sur une colline, elle domine l’horizon de la rive ouest de la Corne d’Or et offre une vue magnifique sur la ville. Soliman le Magnifique, dont le règne fut l’apogée de l’Empire ottoman, souhaitait que cette mosquée rivalise avec la grandeur de Sainte-Sophie.

L’architecture de la mosquée est impressionnante, avec ses dômes en cascade et ses quatre minarets élancés. Les calligraphies qui ornent l’intérieur de la mosquée sont l’œuvre d’Ahmed Karahisarı, un célèbre calligraphe capable d’écrire les mots de soixante façons différentes, ajoutant ainsi une dimension artistique et spirituelle à cet édifice majestueux.

Ouvert de 9h à 18h, le mausolée de Soliman le Magnifique est fermé le lundi. Tenue conforme exigée (prêt sur place).

Après avoir visité la magnifique mosquée de Soliman le Magnifique, il est temps de se détendre et de savourer un délicieux repas pour recharger vos batteries. À la sortie de la mosquée, vous trouverez de nombreux restaurants proposant une cuisine traditionnelle turque, avec une variété de kebabs sous toutes leurs formes : servis avec du pain, en wraps ou dans des assiettes copieuses.

Une spécialité locale à ne pas manquer est le « Kurul Fasiliye », un plat à base de haricots cuisinés avec de la tomate et du piment, plein de saveurs et de textures qui ravivent vos papilles au restaurant Ali baba face à la mosquée !

Après une visite culturelle enrichissante, rien de tel qu’un bon repas pour compléter cette expérience à Istanbul. Profitez de cette pause pour vous imprégner de l’ambiance animée de la ville et pour savourer la délicieuse cuisine turque. Bon appétit !

MOSQUEE BEYAZIT II

La Mosquée de Beyazit, un joyau historique niché dans le quartier de Beyazit à Istanbul, raconte une histoire riche et fascinante. Érigée en 1506 sous le règne du sultan Beyazit II, elle est l’une des plus anciennes mosquées de la ville.

Malheureusement, l’identité de l’architecte de cette merveille architecturale reste inconnue, mais sa beauté et son importance historique sont indéniables. Autrefois au cœur d’un complexe impérial comprenant des forums romains, une bibliothèque, un hammam et même le célèbre Grand Bazar, la mosquée a survécu à travers les âges malgré les épreuves.

En 1953, un incendie dévastateur a ravagé une grande partie du complexe, ne laissant que peu de monuments intacts, dont la Mosquée de Beyazit. Cette mosquée impressionne par son architecture majestueuse. Sa cour intérieure spacieuse est encadrée par d’impressionnants portails d’entrée, et son dôme imposant, d’un diamètre de 17 mètres, attire le regard.

À l’intérieur, la mosquée révèle une magnifique salle de prière avec un dôme central et quatre dômes plus petits, ainsi que des demi-dômes sur les côtés. La salle de prière est également reliée à trois autres salles par de magnifiques arcades, ajoutant à la grandeur de l’ensemble.

La Mosquée de Beyazit est ouverte au public tous les jours, sauf pendant les heures de prière. Pour la visiter, il vous suffit de prendre le tramway et de descendre à l’arrêt Beyazit, situé à proximité immédiate. Une visite de cette mosquée emblématique offre un aperçu fascinant de l’histoire et de la richesse culturelle d’Istanbul.

Le choix du RESTAURANT EMIR SULTAN KEBAB FATIH ISTANBUL pour le repas du soir s’est révélé être une excellente décision. Situé à proximité de l’appartement et hautement recommandé sur TripAdvisor, cet établissement a su conquérir nos papilles et nos cœurs.

Dès notre arrivée, nous avons été séduits par la belle devanture bien éclairée du restaurant. Les bons commentaires que nous avions lus étaient confirmés par l’accueil chaleureux du patron, qui s’est montré particulièrement sympathique et attentionné tout au long de notre repas.

La carte, bien que simple, offrait une variété de plats alléchants. Nous avons opté pour le Tavlik sinitzel, une savoureuse escalope viennoise, ainsi que pour le Balik Kuvec, une délicieuse cassolette de fruits de mer et poissons cuite au four et servie brûlante. Pour compléter notre repas, nous avons également savouré une Karisik Pizza, une pizza aux quatre saisons, et un Penyirli hamburger, un hamburger au poulet parfaitement préparé.

Dans l’ensemble, notre expérience au RESTAURANT EMIR SULTAN KEBAB FATIH ISTANBUL a été des plus agréables, et nous recommandons vivement cet endroit pour ceux qui recherchent une cuisine délicieuse et un service attentionné à Istanbul.

LE QUARTIER HISTORIQUE

Continuons notre exploration de l’ancienne Constantinople et plongeons dans l’ambiance envoûtante des contes des Mille et Une Nuits. C’est un véritable rêve oriental qui s’offre à nous, où se mêlent fastes, parfums enivrants, épopées guerrières et cultures rayonnantes.

Nous nous laissons porter par la magie des lieux, en passant de Sainte Sophie à la Mosquée bleue, deux joyaux de l’architecture qui témoignent de la grandeur passée de cette cité. Sainte Sophie, avec sa majestueuse coupole et ses murs chargés d’histoire, nous transporte dans un autre temps, tandis que la Mosquée bleue nous séduit par la délicatesse de ses minarets et la splendeur de ses intérieurs.

Entre ces deux édifices emblématiques, nous découvrons la citerne-basilique, un lieu mystérieux où la lumière joue avec les ombres et où l’histoire semble s’écouler comme l’eau qui l’emplissait autrefois. Et puis, il y a les restes de l’hippodrome, où résonnent encore les échos des courses de chars et des manifestations politiques qui animaient jadis ces lieux.

À chaque pas, nous sommes immergés dans un univers fascinant, où se mêlent les cultures, les légendes et les traditions. C’est une véritable invitation au voyage, une expérience sensorielle qui éveille tous nos sens et nourrit notre imaginaire.

Notre itinéraire nous fera débuter par la visite de la citerne-basilique, puis Sainte-Sophie puis nous traverserons ensuite les jardins menant à la mosquée Bleue et enfin sur la place de l’Hippodrome adjacente.

LA PIERRE DU MILION

La Pierre du Milion, érigée au IVe siècle à Constantinople par Constantin Ier, avait pour dessein de marquer le point zéro à partir duquel étaient calculées les distances entre les villes de l’Empire byzantin, de manière similaire à un monument semblable à Rome à la même époque.

Cet édifice, symbole de l’importance et de la grandeur de la Nouvelle Rome, résista même à la conquête de la ville par les Ottomans en 1453. Cependant, malgré sa résistance initiale, la Pierre du Milion disparut quelques décennies plus tard, laissant derrière elle seulement un vestige de colonne en marbre.

De forme carrée et surmontée d’une coupole, ce monument incarnait parfaitement l’architecture caractéristique de l’Empire romain d’Orient. Bien que son allure imposante ait été réduite à un simple vestige, son histoire demeure gravée dans les mémoires, témoignant de la grandeur passée de Constantinople et de l’Empire byzantin.

LA CITERNE BASILIQUE

La Citerne Basilique, également connue sous le nom de Yerebatan Sarnıcı en turc, est bien plus qu’une simple réserve d’eau pour la ville de Constantinople. En effet, elle pourrait être considérée comme un véritable palais souterrain, témoignant de la grandeur de l’Empire byzantin.

Construite à l’époque de Justinien Ier (527-565), cette citerne avait pour fonction principale d’alimenter le palais byzantin en eau. Bien qu’elle fût originellement située sous une basilique, aujourd’hui disparue, cette dernière a donné son nom à la citerne.

Pour remplir la citerne, les aqueducs de Valente et d’Adriano ont été érigés. Ces aqueducs, toujours présents de nos jours, acheminaient de l’eau des forêts de Belgrade, situées à une vingtaine de kilomètres de Constantinople.

 

La Citerne Basilique s’étend sur une superficie impressionnante de 140 mètres de long sur 70 mètres de large, pouvant stocker environ 100 000 mètres cubes d’eau. Elle est soutenue par 336 colonnes de 9 mètres de haut, dont les styles variés témoignent de leur origine, certaines provenant même de monuments antiques.

 

La visite de la citerne se fait à travers des passerelles qui surplombent l’eau, offrant une expérience unique. De plus, des statues et œuvres artistiques modernes ont récemment été ajoutées, ajoutant encore à l’attrait de la visite.

 

Parmi les colonnes de la basilique, deux se distinguent particulièrement, car leur base est ornée d’une tête de Méduse, l’une penchée et l’autre à l’envers. La légende veut que la Méduse avait le pouvoir de transformer en pierre ceux qui la regardaient, ajoutant ainsi une touche mystérieuse à cette fascinante citerne souterraine.

RUE SOGUK CESME – SOGUK CESME SOKAK

La rue Soguk Cesme, ou Soguk Cesme Sokak en turc, offre une véritable plongée dans le passé ottoman d’Istanbul. Bordée de maisons traditionnelles ottomanes entièrement restaurées, cette rue dégage une atmosphère envoûtante, bien que certains puissent regretter son apparence un peu trop « parfaite ».

Au-delà de son aspect esthétique, la rue Soguk Cesme permet aux visiteurs d’avoir une excellente idée de ce à quoi ressemblaient les rues de l’ère ottomane. En se promenant le long de cette rue, on peut presque sentir l’histoire qui imprègne chaque coin et recoin, des façades des maisons aux pavés sous nos pieds.

Deux citernes datant de l’époque byzantine ajoutent également à l’attrait de la rue. Transformées en bar et en restaurant, ces citernes offrent une expérience unique aux visiteurs, les plongeant littéralement dans le passé de la ville tout en leur permettant de profiter de l’ambiance animée de la rue.

Ainsi, la rue Soguk Cesme est bien plus qu’une simple rue pittoresque ; elle est un témoignage vivant de l’histoire et de la culture ottomanes, offrant aux visiteurs une expérience immersive et mémorable.

FONTAINE D’AHMET III

La Fontaine d’Ahmet III est une œuvre monumentale à quatre façades, surmontée d’une toiture en bois, qui trône majestueusement sur la place du Débarcadère à Üsküdar, faisant face à l’entrée principale du palais de Topkapi.

Érigée en 1728, cette fontaine est véritablement un chef-d’œuvre d’architecture, de calligraphie et de travail de la pierre. Son design élégant et ses détails minutieux témoignent du savoir-faire artisanal exceptionnel de l’époque ottomane.

Chacune des quatre façades de la fontaine est richement décorée de motifs floraux, de calligraphies arabes et de sculptures, reflétant la sophistication artistique de l’époque. La toiture en bois ajoute une touche de charme rustique à cette structure imposante, créant un contraste saisissant avec les détails complexes de la pierre.

Au fil des siècles, la Fontaine d’Ahmet III est devenue bien plus qu’un simple point d’eau ; elle est devenue un symbole de la grandeur et de la beauté de l’architecture ottomane, et demeure un site emblématique de la ville d’Istanbul, attirant les visiteurs du monde entier pour admirer sa splendeur intemporelle.

SAINTE SOPHIE

La basilique de Sainte-Sophie est un incontournable lors d’une visite à Istanbul. Si vous voulez éviter les longues files d’attente, il est préférable d’arriver dès l’ouverture à 9h du matin. Sinon, vous pourriez vous retrouver à attendre plusieurs centaines de mètres avant d’entrer, ce qui peut être un peu décourageant.

Symbole emblématique de la Turquie, cette basilique a une histoire fascinante. Initialement construite au IVe siècle par Constantin, elle a été détruite et reconstruite à plusieurs reprises au fil des siècles. Théodose II l’a reconstruite une première fois, puis Justinien a impulsé sa reconstruction ultime, aboutissant à l’édifice majestueux que nous connaissons aujourd’hui.

Située en face de la Mosquée bleue, Sainte-Sophie est un chef-d’œuvre architectural qui mêle harmonieusement des éléments de l’art byzantin et de l’architecture islamique. Sa grandeur et sa beauté intérieure vous captiveront dès votre arrivée.

Sainte-Sophie est véritablement un chef-d’œuvre de l’architecture byzantine. Son histoire mouvementée en fait l’un des monuments les plus fascinants d’Istanbul. Après la chute de Constantinople, elle a été convertie en mosquée, et c’est à cette époque que des minarets et des mausolées ont été ajoutés à sa structure. Plus tard, elle a été transformée en musée, témoignant ainsi de sa riche histoire et de sa signification culturelle.

En entrant dans la nef, vous serez époustouflé par la grandeur et la hauteur de la coupole, qui s’élève majestueusement à 56 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de dix-huit étages. Cette coupole impressionnante, d’un diamètre d’environ trente mètres, était soutenue non pas par des piliers, mais par des demi-coupoles, une prouesse architecturale remarquable qui a inspiré de nombreuses constructions ottomanes ultérieures, notamment celles de Sinan, le grand architecte de l’Empire ottoman.

Bien que Sainte-Sophie ait été fragilisée par des tremblements de terre au fil des siècles, sa structure a été renforcée par l’ajout de piliers et de contreforts extérieurs, préservant ainsi son impressionnante architecture pour les générations futures.

La construction de Sainte-Sophie a débuté en 532 et a duré cinq ans. Plus de 10 000 ouvriers ont été mobilisés pour ce projet colossal, sous la direction des architectes Isidore de Millet et Anthemios de Tralles. Les matériaux nécessaires à sa construction ont été acheminés de différentes régions de l’Empire byzantin, et certains piliers ont même été prélevés sur les ruines de l’Artémision d’Éphèse, l’une des Sept Merveilles du monde antique, pour être réutilisés dans la construction de Sainte-Sophie. Cette entreprise témoigne de l’ampleur du projet et de la volonté de créer une œuvre architecturale grandiose et durable.

Lorsque les Ottomans ont pris possession de Sainte-Sophie, ils ont recouvert l’image du Christ Pantocrator qui ornait la coupole et l’ont remplacée par une calligraphie. Les mosaïques originales ont été préservées, mais en 1750, elles ont été recouvertes d’un badigeon pour se conformer aux préceptes du Coran, qui interdit les représentations figuratives.

Plutôt que de les détruire, le sultan de l’époque a choisi de les dissimuler, reconnaissant ainsi leur valeur artistique. Ainsi, aujourd’hui, nous pouvons admirer les superbes mosaïques byzantines datant du VIe siècle (à l’intérieur des arcs), ainsi que celles des IXe, Xe et XIIe siècles (dans la galerie sud), qui ont été restaurées entre 1849 et 1857 par les frères Fossati, des architectes suisses.

En 1934, Atatürk a transformé la mosquée en musée afin d’éliminer les connotations religieuses de Sainte-Sophie. Avant de quitter la cour, assurez-vous de jeter un coup d’œil au mausolée de Selim II.

TOMBE DE SULTAN HAMET

Le türbe (tombeau) du sultan Ahmet Ier, grand mécène de la Mosquée bleue, est orné de magnifiques carreaux de faïence d’Iznik. Il se trouve près de la mosquée, faisant face au parc de Sultanahmet, du côté droit, contrairement à ce que peut indiquer Google Maps.

 

Ahmet Ier est décédé à l’âge de 27 ans. Dans ce tombeau reposent également sa femme Kösem, qui a été étranglée à mort dans le harem de Topkapı, ainsi que ses fils, le sultan Osman II (règne de 1618 à 1622), le sultan Murat IV (règne de 1623 à 1640) et le prince Beyazıt, qui a été assassiné sur ordre de Murat.

FONTAINE DE L’EMPEREUR GUILLAUME

La fontaine de l’empereur Guillaume a été offerte par l’empereur Frédéric Guillaume II au sultan Abdülhamid II en témoignage de leur amitié et du soutien de l’empereur allemand à la résistance que le sultan menait contre l’impérialisme russe, anglais et français de l’époque.

 

PLACE DE L’HIPPODROME – AT MEYDANI

L’Hippodrome était à l’origine un lieu de rassemblement pour des courses de chevaux et de chars qui attiraient jusqu’à 100 000 spectateurs. Les courses se déroulaient sur une piste d’environ 2 500 mètres de long, réunissant quatre quadriges pour sept tours. Deux colonnes et un obélisque, situés dans l’axe central de la piste, sont restés intacts au fil du temps. Les Ottomans ont nommé ce site At Meydanı, « place des Chevaux », car les pages du palais y jouaient régulièrement au djirit, l’ancêtre du polo.

L’obélisque de Théodose, élevé sur un piédestal de 6 mètres de haut en marbre, provient du temple de Karnak construit par Thoutmosis III. Les hiéroglyphes gravés sur ses quatre faces célèbrent les victoires du pharaon et sont dédiés au dieu Horus. La colonne est ornée de bas-reliefs représentant Théodose et sa famille, installés à la tribune impériale de l’hippodrome et remettant des couronnes aux vainqueurs des courses. Elle était autrefois surmontée d’une sphère en bronze symbolisant le monde, mais cette sphère s’est écroulée lors du tremblement de terre de 865.

La colonne serpentine, également connue sous le nom de Yilanlı Sütün, est un trophée rapporté par les 31 cités grecques du temple d’Apollon Pythien à Delphes. Cette colonne commémore la victoire des Grecs sur les Perses lors de la bataille de Platées en 479 av. J.-C. Elle était autrefois située dans l’Hippodrome de Constantinople, où elle a été érigée par l’empereur Constantin le Grand. La colonne est formée par l’enroulement de trois serpents, et elle soutenait un grand trépied et un vase en or. Malheureusement, les têtes des serpents ont disparu au fil du temps, mais elle demeure un symbole important de la victoire des Grecs sur les Perses.

La torsade formée par l’enroulement de trois serpents soutenait autrefois un grand trépied et un vase en or. Constantin le Grand l’a rapportée de Delphes pour l’installer sur la place de l’Hippodrome. Cependant, les serpents, symboles démoniaques par excellence, ont déplu aux Byzantins et aux musulmans par la suite, et ont été mutilés à plusieurs reprises. En particulier, la tête d’un des serpents a été coupée par Mehmed le Conquérant au lendemain de la prise de Constantinople. Selon la légende, cet épisode aurait été suivi d’une invasion de serpents.

Au fil du temps, toutes les têtes des serpents ont disparu. L’obélisque, qui mesure 32 mètres de haut, a été érigé au IVe siècle sur la spina de l’Hippodrome, probablement sous le règne de Constantin Ier le Grand (306-337).

Formé de blocs de pierre grossièrement taillés, l’obélisque est resté dans cet état jusqu’à ce que Constantin VII (912-959) le recouvre de plaques en bronze doré. Cependant, lors de la quatrième croisade en 1204, ces plaques ont été enlevées pour être utilisées dans la fabrication de pièces de monnaie.

LA MOSQUEE BLEUE

La Mosquée Bleue, un incontournable édifice religieux, a été construite au début du XVIIe siècle. Elle représente un mélange unique d’architecture byzantine et de caractéristiques propres à la civilisation chrétienne. Malgré les siècles écoulés, sa splendeur est restée intacte, étonnant les visiteurs par sa magnificence. Surnommée la « mosquée bleue » en raison de la prédominance du bleu dans les carreaux de céramique qui l’ornent, elle abrite également le tombeau de son fondateur, le sultan Ahmed Ier.

La Mosquée Bleue se distingue non seulement par son architecture remarquable, mais aussi par le complexe qu’elle forme, occupant l’emplacement de l’ancien Grand Palais byzantin et une partie de l’ancien hippodrome romain.

Construite entre 1609 et 1617 par l’architecte Sedefkar Mehmed Ağa, disciple du génie Mimar Sinan, pour le sultan Ahmed III, elle est également connue sous le nom original de Sultanahmet Camii. Cette mosquée se démarque par ses six minarets, sa coupole et ses demi-coupoles harmonieusement étagées, qui ont rendu sa silhouette célèbre.

Bien que d’inspiration classique, cet édifice introduit quelques nouveautés pour la première fois dans l’architecture ottomane, ce qui lui confère une place spéciale. Considérée comme la dernière grande construction impériale, elle témoigne de la grandeur d’un empire déjà en déclin. Le complexe initial comprenait une variété de bâtiments tels que des appartements impériaux, des écoles, des marchés, un dispensaire, un hospice et des mausolées.

La Mosquée Bleue rivalise avec Sainte-Sophie, située à proximité, avec son espace central impressionnant surmonté d’une vaste coupole reposant sur quatre grands arcs et quatre piliers cannelés. Les murs de la mosquée sont ornés de milliers de carreaux de céramique d’Iznik, représentant des motifs floraux et des thèmes chers à l’art décoratif ottoman.

L’appellation occidentale de la Mosquée Bleue trouve son origine dans la prédominance du bleu dans les faïences qui ornent ses murs. Cependant, ces faïences ne se limitent pas au bleu ; on y trouve également d’autres couleurs telles que le turquoise, le rouge, le grenat et le blanc. Cette palette de couleurs crée un spectacle visuel époustouflant, amplifié par la lumière qui pénètre à travers les 260 fenêtres réparties sur cinq rangées.

La combinaison des céramiques colorées et de la lumière naturelle qui filtre à travers les vitraux crée une atmosphère de magnificence et d’éclat dans l’ensemble de la mosquée. C’est cette luminosité et cette richesse de couleurs qui confèrent à la Mosquée Bleue son caractère exceptionnel et sa beauté inégalée.

Malheureusement, en raison des travaux de rénovation intérieure en cours, il n’est pas actuellement possible d’apprécier pleinement les détails de l’intérieur de la Mosquée Bleue.

L’intérieur du mihrab, sculpté dans le marbre et recouvert de céramiques à motifs de fleurs, est une œuvre d’art remarquable. À l’intérieur, on peut également trouver une parcelle de la pierre Noire vénérée à La Mecque, encadrée de deux grands chandeliers.

Le minbar, utilisé par l’imam pour prononcer le sermon du vendredi, est sculpté de motifs géométriques entrelacés et dorés.

La cour intérieure de la mosquée est bordée d’un portique couvert de 30 petites coupoles soutenues par 26 colonnes. Au centre de la cour se trouve une fontaine aux ablutions ornée de motifs d’œillets et de tulipes, sculptée de reliefs entrecroisés. Cette cour, pavée de marbre, était autrefois utilisée pour les ablutions rituelles, mais elle n’est plus en service aujourd’hui.

La mosquée dispose de six minarets, ce qui a suscité un important problème théologique lors de sa construction, car la grande mosquée de La Mecque possède également six minarets. Pour résoudre cette crise, un septième minaret a été ajouté à la mosquée de La Mecque. En outre, les caravanes à destination de La Mecque, lors du pèlerinage annuel, se regroupaient traditionnellement devant la Mosquée Bleue.

Le mausolée du sultan Ahmed III, un bâtiment carré surmonté d’une coupole, est recouvert de panneaux de marbre à l’extérieur et de faïences du XVIIe siècle à l’intérieur. À l’arrière du mausolée se trouve l’institut de lecture coranique, tandis que l’observatoire, un édifice en marbre d’une seule pièce, est situé à l’avant du monument funéraire.

ARASTA BAZAAR -ARASTA CARŞISI

L’Arasta Bazar, situé dans les anciennes écuries près de la mosquée bleue, est un lieu emblématique où l’histoire rencontre le commerce. Initialement conçu comme une source de revenus pour soutenir les activités de la mosquée, il est aujourd’hui célèbre pour ses boutiques proposant une variété de souvenirs, tels que des tapis, des kilims, des articles en cuir, des bijoux et bien plus encore.

Cependant, certains visiteurs peuvent trouver les vendeurs un peu insistants, ce qui peut parfois altérer l’expérience de magasinage. Malgré cela, l’Arasta Bazar reste un endroit incontournable pour découvrir l’artisanat local et ramener chez soi des souvenirs uniques de votre visite à Istanbul.

PETITE SAINTE-SOPHIE (KÜÇÜK AYASOFYA CAMII)

La Petite Sainte-Sophie, ou Küçük Ayasofya Camii en turc, est une église construite entre 527 et 536 sous le règne de l’empereur Justinien Ier. Elle a été érigée en l’honneur des saints Serge et Bacchus, qui étaient les patrons des centurions chrétiens de l’armée romaine. Cette église est considérée comme une préfiguration de la grande basilique voisine, la célèbre Sainte-Sophie.

Les saints Serge et Bacchus étaient particulièrement vénérés par les chrétiens d’Orient, et leur église a donc été érigée avec une grande importance symbolique et religieuse. Aujourd’hui, la Petite Sainte-Sophie est toujours un lieu de culte et un site historique important à Istanbul, attirant les visiteurs pour son architecture remarquable et son riche héritage culturel.

C’est un édifice qui revêt une grande importance historique et religieuse. Initialement, sur le même site, l’empereur Justinien Ier a fait construire une église dédiée aux saints Pierre et Paul, symbolisant ainsi l’unité de l’Empire romain sur un plan spirituel, avec les saints préférés des chrétiens d’Occident.

Plus tard, à l’époque de Beyazıt II, cette église a été transformée en mosquée par Hüseyin Ağa, chef des eunuques noirs du harem. Son mausolée a été érigé au nord de l’abside de la mosquée. L’extérieur de la structure présente une maçonnerie typique de la période à Constantinople, avec l’utilisation de briques enfoncées dans un lit de mortier épais et des murs renforcés par des chaînes de petits blocs de pierre.

La mosquée est entourée d’un portique et d’une cour, ajoutés pendant la période ottomane, avec un petit jardin, une fontaine pour les ablutions et plusieurs petites boutiques. L’ancienne medersa abrite désormais des artisans d’art et un petit salon de thé, offrant aux visiteurs un endroit paisible pour se reposer et se ressourcer.

La Petite Sainte-Sophie présente un intérieur fascinant, mettant en valeur une colonnade de deux étages ornée d’une élégante inscription en douze hexamètres grecs dédiés à l’empereur Justinien, à son épouse Théodora et à saint Serge, le patron des soldats de l’armée romaine. Curieusement, saint Bacchus n’est pas mentionné dans l’inscription.

L’édifice lui-même est construit sur un plan octogonal irrégulier et est surmonté d’une coupole impressionnante culminant à 19 mètres de hauteur. Cette coupole repose sur huit piliers polygonaux et 34 colonnes en marbre, alternant entre les couleurs verte et rouge, disposées entre les piliers.

Lors de sa conversion en mosquée sous l’empire ottoman, des modifications ont été apportées aux fenêtres et à l’entrée, le niveau du sol a été relevé et les murs intérieurs ont été plâtrés. Au nord de l’édifice se trouve un petit cimetière musulman, abritant le tombeau de Hüseyin Ağa, le fondateur de la mosquée. C’est un lieu de visite particulièrement apprécié pour son histoire et son architecture remarquable.

Lors de notre visite au restaurant Paladium, nous avons eu la chance de vivre une expérience culinaire vraiment unique. Nous avons été attirés par la spécialité de la maison : le Pottery Kebab, dont nous avions entendu parler.

Lorsque le serveur est arrivé avec la poterie encore enflammée et fumante, nous étions émerveillés par la présentation théâtrale. En la tapant sur les côtés pour l’ouvrir, une délicieuse odeur de viande grillée s’est échappée, et nous avons été impatients de goûter à cette création cuite au feu de bois.

Une fois la poterie ouverte, la viande en sauce nous a été servie brûlante dans un plat chaud, ajoutant à l’excitation de la dégustation. Chaque bouchée était un délice, et la viande était incroyablement tendre et savoureuse.

En plus du Pottery Kebab, nous avons également goûté les Pide, des sortes de pizzas locales sans sauce tomate, garnies de viande avec des oignons ou de fromage. C’était une explosion de saveurs authentiques qui ont satisfait nos papilles.

Dans l’ensemble, notre expérience au restaurant Paladium a été mémorable, nous offrant non seulement des plats délicieux mais aussi un spectacle culinaire inoubliable.

PODCAST DE CETTE MISE EN SCENE

La sortie du samedi soir à Istanbul est toujours un moment très attendu ! L’ambiance animée, les illuminations des bâtiments qui ajoutent une touche de magie à la ville, et bien sûr, un excellent dîner au FUEGO CAFE AND RESTAURANT à SULTANAHMET, tenu par un patron des plus accueillants et bienveillants, ont rendu notre soirée parfaite.

Le personnel du restaurant était extrêmement sympathique et attentionné, nous offrant un petit mezze pour commencer, suivi d’une tasse de thé chaud. Et le clou du spectacle était sans aucun doute le repas délicieux, accompagné de la présence de quelques chats qui semblaient apprécier l’ambiance tout autant que nous, malgré leur réputation de méfiance envers les touristes !

Nous avons eu la chance de vivre une expérience unique lorsque Bastien a été invité à casser la poterie du traditionnel Pottery Kebab, présentée sur un foyer encore flambant. En plus de cette spécialité, la carte proposait une variété de délicieuses brochettes, notamment la #Shashlik kebab (#dana sis kebab), marinée dans des épices et accompagnée de riz pilaf, de poivre vert et de légumes sautés au beurre. Et bien sûr, le calamar frit (#KALAMAR #TAVA) était également une option alléchante sur le menu.

LE PALAIS DE DOLMABAHCE

Sultanahmet à Kabatas, vous voilà prêts à explorer un côté plus tranquille et moins fréquenté d’Istanbul. En prenant le tramway depuis Sultanahmet jusqu’au terminus de Kabatas, vous découvrirez un quartier où la vie est un peu plus paisible et les rues un peu moins animées que dans les zones touristiques habituelles.

À partir de Kabatas, vous pouvez facilement vous rendre à Ortaköy en bus ou même à pied pour une agréable promenade le long du Bosphore. Cette partie de la ville offre un charme unique, avec ses cafés pittoresques, ses petites boutiques d’artisanat et sa magnifique mosquée d’Ortaköy qui se dresse élégamment sur les rives du Bosphore.

C’est l’endroit idéal pour flâner, prendre des photos et savourer une ambiance plus détendue tout en admirant les vues imprenables sur le détroit. Une escapade à Besiktas et Ortaköy vous permettra de découvrir une facette différente de la vie stambouliote, loin de l’agitation du centre historique.

MOSQUÉE DOLMABAHÇE (DOLMABAHÇE CAMII)

La Mosquée de Dolmabahçe est une véritable fusion entre les styles baroque et néoclassique, offrant une élégance incomparable. L’une de ses caractéristiques les plus remarquables est la finesse de ses minarets, qui sont les plus fins du monde et adoptent une forme de colonne corinthienne.

À l’intérieur de cette mosquée d’exception, le mélange des styles se poursuit avec un intérieur baroque. Le mihrab et le minbar, en porphyre rouge, ajoutent une touche de splendeur à l’espace de prière.

Une horloge gracieuse, située sur le côté, apporte une note occidentale à ce tableau oriental. L’ensemble crée une atmosphère harmonieuse et raffinée, typique du mariage entre l’Orient et l’Occident si caractéristique de l’architecture ottomane.

L’architecte de cette merveille est Garabed Balyan, choisi par la Sultane Mère Bezmi Alem au milieu du XIXe siècle pour ériger ce magnifique édifice. Cette mosquée incarne ainsi la richesse culturelle et architecturale de l’Empire ottoman à son apogée.

 PALAIS DE DOLMABAHCE

Le palais de Dolmabahce, un joyau luxueux, attire et enchante tous ses visiteurs par sa splendeur incomparable.

Construit en 1853 sous le règne d’Abdülmecit, ce palais fut autrefois la résidence des sultans ottomans. Motivé par un désir de modernité et par des préoccupations de santé liées à l’agencement du palais Topkapi, le sultan décida de faire ériger ce nouveau palais, malgré ses difficultés financières.

Bien que le palais se révèle être trop coûteux et imposant pour une utilisation résidentielle, il servit finalement principalement aux fonctions protocolaires internationales avant de devenir la résidence présidentielle sous Atatürk. C’est d’ailleurs dans la chambre 71, offrant une vue sur le Bosphore, que le fondateur de la République turque a rendu son dernier souffle, un détail commémoré par les horloges des musées du pays.

Perché majestueusement sur les rives du Bosphore, le palais est entouré d’un vaste parc à l’arrière et de quais à l’avant, facilitant l’accès par voie navigable.

Avec une superficie totale de 250 000 m², le palais lui-même couvre 14 600 m², tandis que ses dépendances étendues occupent 64 000 m², le reste étant consacré aux magnifiques jardins. La façade donnant sur la mer, longue de 600 mètres, est ornée de douze portes, dont la plus impressionnante est le portail de cérémonie, admiré pour sa beauté éblouissante. La porte du Trésor, servant d’entrée au musée, constitue une autre porte monumentale.

À l’intérieur, le palais regorge de richesses : 285 pièces, 43 salons, 6 balcons, 6 salles de bains et pas moins de 1 427 fenêtres. L’aménagement intérieur, sélectionné avec soin par Séchan, le décorateur de l’Opéra de Paris, est orné de 156 pendules, 280 vases et 58 chandeliers, disposés de manière symétrique pour créer une atmosphère de grandeur et d’élégance.

Les photos sont interdites à l’intérieur du bâtiment

En dehors du Palais la visite du harem est également très intéressante, ainsi que le musée de la peinture

Après la visite, direction de quartier d’Ortaköy.

Dans ce quartier, les restaurants abondent, mais la plupart ont une réputation mitigée. Le choix n’est donc pas évident.

Nous sommes d’abord attirés par le street-food.

La spécialité locale est la pomme de terre farcie, cuite au four et garnie d’un mélange de condiments variés : purée de piment, piment, olives, légumes, etc. À Ortaköy, une vingtaine de petits vendeurs ambulants proposent une spécialité unique que nous n’avons trouvée nulle part ailleurs : le « kumpir ». Il s’agit d’une grosse pomme de terre cuite au four, enveloppée dans du papier aluminium et farcie de divers ingrédients comme du piment, de la saucisse, des cornichons, des olives, du chou rouge, de la macédoine, de la harissa, du maïs, en somme, tout ce qui se trouve dans le frigo ! Comptez environ 70 TRY par portion, qui est généreusement servie.

Nous optons pour le restaurant EPOPE, qui nous offre l’occasion de déguster cette spécialité.

Le long du Bosphore, vous rencontrerez également des vendeurs ambulants et des boutiques proposant des moules. Une scène assez incroyable ! Les moules sont présentées comme vivantes dans leur coquille fermée. Cependant, à l’ouverture, vous découvrez une grosse moule farcie de riz assaisonné. Un vrai délice, surtout avec une touche de jus de citron !

Cette expérience nous l’avions déjà tentée à Antalya et elle reste toujours aussi savoureuse et surprenante.

La mosquée d’Ortaköy (Ortaköy Camii) et son quartier offrent une escapade hors des sentiers battus, loin de l’agitation du centre historique souvent fréquenté par les touristes du week-end.

Dans ce quartier plus tranquille, les terrasses invitent à la détente et les palais offrent un spectacle grandiose. C’est un plaisir de s’y promener et d’admirer l’architecture environnante.

C’est également l’occasion pour Bastien de se rapprocher de Besiktas, de son stade et de profiter des boutiques pour faire quelques emplettes.

La mosquée d’Ortaköy est perchée sur la pointe du Defterdar, sur la rive européenne du Bosphore, dans le quartier éponyme.

Commandée par Abdülmecid, elle fut achevée en 1853 sous la supervision de l’architecte Garabed Balian. Bien qu’elle soit souvent désignée par le nom du quartier, son appellation originelle est Mecidiye Camii.

Cet édifice baroque se distingue par sa coupole centrale et ses deux minarets élancés, et a été restauré à plusieurs reprises entre 1960 et 1972. À l’intérieur, un imposant lustre ajoute une touche d’élégance à la sobriété des lieux. Les façades, en pierre de taille blanche, contrastent avec le mihrab orné de mosaïques et de marbre, ainsi que le minbar en porphyre rouge.

Après une longue journée bien remplie, nous avons décidé de dîner dans un restaurant près de notre appartement à Sultanahmet. Étant donné le coût relativement abordable des restaurants locaux, nous avons préféré nous régaler à l’extérieur plutôt que de cuisiner nous-mêmes. Notre choix s’est porté sur le Restaurant Turkish Cuisine où nous avons savouré une autre variante de Güvek : le Karisik Güvec, préparé avec du poulet, du bœuf, des poivrons, des oignons, des tomates et des champignons. Ce plat, servi très chaud avec généralement du pain pita en accompagnement, a été un vrai délice.

Nous avons également eu l’occasion de goûter à un autre plat typique proposé à la carte : le kavourma ou kavurma, un mets préparé selon un procédé de cuisson et de conservation de la viande qui lui donne son nom. Le coban kavurma, en particulier, est un plat de type kavurma préparé avec de l’agneau, des oignons, des champignons, des tomates et des poivrons. C’était une véritable explosion de saveurs !

LE PALAIS DE TOPKAPI

Avec la Mosquée Bleue et Sainte-Sophie, le Palais de Topkapi est l’une des attractions phares à Istanbul et figure sur tous les itinéraires touristiques.

Ce superbe édifice, entouré de 5 km de remparts et construit entre 1470 et 1478, est une merveille architecturale. Avec ses quatre cours et ses jardins magnifiques, le palais offre une atmosphère véritablement paradisiaque. Il est d’ailleurs le musée le plus visité de Turquie, accueillant plus de 1 500 000 visiteurs chaque année.

Le Palais de Topkapi a été choisi comme principale résidence par les sultans pendant près de quatre siècles, et cela n’est pas surprenant. Ce prestigieux palais est organisé autour de quatre cours distinctes, comprenant plusieurs salles imposantes ainsi que de magnifiques jardins. Tous ces éléments se combinent parfaitement pour créer une atmosphère véritablement paradisiaque au sein du Palais de Topkapi.

Le Palais de Topkapi s’étend sur une superficie totale de 700 000 m², ce qui équivaut à deux fois la taille du territoire du Vatican ou à la moitié de celui de la principauté de Monaco.

Le transfert de la Cour, à l’exception des femmes des sultans déchus ou défunts, vers le nouveau Palais de Dolmabahce en 1856 a été justifié principalement pour des raisons sanitaires, en réponse à la montée de la tuberculose.

Après la conquête de Constantinople en 1453, la Cour ottomane s’installe dans un palais situé à Beyazıt, près de l’emplacement actuel du Grand Bazar.

En raison de l’exiguïté de cet espace, le sultan Mehmed II le Conquérant décide de faire construire un nouveau palais sur les ruines romaines entre 1475 et 1478, formant ainsi le noyau du futur Palais de Topkapı.

Jusqu’au XIXe siècle, le Palais de Topkapı sera constamment agrandi et enrichi de nouveaux bâtiments.

À l’origine, il était désigné sous le nom de Nouveau Palais, mais il est rapidement devenu familièrement connu sous le nom de Topkapı, ce qui signifie « la porte du Canon » en raison des grands canons placés devant sa porte d’entrée.

Le Palais de Topkapı a été le siège de l’Empire ottoman, l’un des trois plus grands empires du monde, pendant près de quatre cents ans.

Cependant, les fréquents incendies et tremblements de terre des XVIIe et XVIIIe siècles ont causé d’importants dommages, nécessitant à chaque fois d’importantes restaurations.

C’est pourquoi le palais présente aujourd’hui une telle variété de styles architecturaux allant du XVe au XIXe siècle.

VISITE DU PALAIS & DES JARDINS

La billetterie se trouve à droite, à côté du Museum Shop. En vous approchant de l’entrée sur la droite également, vous pourrez vous munir gratuitement d’un audio-guide.

Le prix d’entrée est de 420 TRY, sans réduction pour les enfants de plus de 6 ans.

Le palais lui-même est divisé en deux parties : le Birun, qui comprend les sections relatives à l’organisation extérieure du palais, et l’Enderun, qui inclut le harem, le trésor et les parties du palais relevant de l’organisation intérieure ou exclusivement réservées au sultan.

Le palais de Topkapı offre une vision plutôt muséale de la vie des sultans, présentant ses différentes collections plutôt qu’une représentation claire de leur quotidien. Ces collections sont parmi les trois plus grandes au monde, rivalisant avec celles de la dynastie des Habsbourg et des tsars de Russie. Avec plus de 86 000 pièces répertoriées, seul un dixième est exposé en raison de contraintes d’espace et de personnel. Le palais, qui abritait environ 5 000 personnes, y compris les membres de la famille impériale, les fonctionnaires de la Cour, les domestiques et les soldats de la garde, recevait chaque jour autant de visiteurs.

Le complexe du palais se compose de longs bâtiments alignés autour de cours intérieures spacieuses. En approchant de la basilique Sainte-Sophie, vous vous trouvez face à la porte d’enceinte du palais, la porte de l’Auguste (Bab-ı-Hümayun), construite en 1478 par Mehmed II le Conquérant. En passant cette porte, vous entrez dans la première cour, une vaste esplanade également connue sous le nom de « cour des Janissaires ».

À droite de cette cour se trouvent un poste de garde, les logements des domestiques, l’hôpital du palais et les vestiges d’un ancien four à pain. À gauche, vous pouvez voir l’hôtel des Monnaies (Darphane-i Amire), l’église Sainte-Irène (Aya Irini) et le Musée archéologique.

Au fond de la cour, du côté droit, vous trouverez l’entrée principale du palais, la porte du Salut (Bab-üs-Selam) ou porte du Milieu (Orta Kapı), également construite par le sultan Mehmed II le Conquérant. Cette porte se distingue par son portail en ogive, encadré de deux tours octogonales. Ces tours ont servi de prison pour les hauts fonctionnaires déchus de leur rang

La deuxième cour, également connue sous le nom de place Divan ou place de la justice, vient ensuite, plantée de cyprès et de platanes.

Des centaines de jardiniers entretenaient cet espace où se promenaient des biches, des paons et des oiseaux exotiques, rappelant ainsi le jardin du paradis.

C’est là que se déroulait l’administration de l’État. Au sein de cette cour, qui a été le théâtre de nombreuses cérémonies à travers l’histoire, se trouvent le Divan-ı Hümâyûn (Kubbealtı), où se tenaient les réunions du conseil, et le Trésor Divan-ı Hümâyûn à côté.

Dans cette cour, vous trouverez également la tour de justice derrière la structure du divan, l’entrée du bureau du harem, le quartier Zülüflü Baltacılar et les écuries Has à côté du Kubbealtı, ainsi que la bibliothèque.

La troisième cour du palais, également appelée Cour Enderûn, abrite de grandes et petites salles, la salle des fournitures du sultan, le quartier Doğancılar (Şahinciler), Seferliler Ocağı, le quartier Kilerli, le trésor Enderun, la salle Has (Bureau des reliques sacrées), ainsi que des structures appartenant à l’école du palais.

À Enderûn, situé dans la troisième cour, lorsque vous entrez dans Bâbüssaâde, il y avait les dortoirs à droite et à gauche, et la section du trésor, connue sous le nom de Fatih Mansion, en haut à droite lorsque vous continuez à partir de la droite.

La structure en pierre à quatre dômes appuyée contre la section du harem dans le coin supérieur gauche était la salle Has.

Cet endroit était principalement connu sous le nom de département de Hırka-i Saadet après que les reliques aient été apportées sous le règne de Yavuz Sultan Selim.

Dans la quatrième cour, qui est la dernière cour, se trouvent les pavillons du sultan et les jardins suspendus.

Dans cette section, vous trouverez les kiosques de Bagdad et de Revan, qui représentent les exemples les plus distingués de l’architecture de pavillon classique ottomane, ainsi que le belvédère d’Iftariye.

Le Sofa Mansion, construit au XVIe siècle, est une structure adossée au mur du Tulip Garden et est également connu sous le nom de Kara Mustafa Pasha Mansion.

Les couplets du célèbre poète ottoman Hâkanî Mehmed Bey sont écrits à l’intérieur de ce manoir en bois et sur la partie supérieure de ses murs.

Les ambassadeurs et les hommes d’État étaient rarement reçus dans le manoir situé dans la partie principale du palais.

À droite de l’hôtel particulier, sur le talus, la salle dite de la Tour de Pierre servit un temps de pharmacie du palais.

Dans la partie inférieure de la quatrième cour, on peut voir les derniers bâtiments du palais, le manoir Mecidiye et le dressing.

Le palais de Topkapı était affilié à la Direction de l’administration nationale des palais suite au décret n° 44 publié au Journal officiel du 6 septembre 2019 et numéroté 30880.

VISITE DU HAREM

La partie du Harem met davantage en avant la manière dont vivaient les membres de la famille royale et les femmes de la haute société.

L’appartement du Harem, où les sultans résidaient avec leurs familles en privé, était la demeure des membres de la dynastie ottomane et des femmes de la haute société du Harem pendant des siècles. Il fonctionnait également comme une institution avec ses propres règles et hiérarchie.

Le harem impérial du palais de Topkapi revêt une grande importance architecturale et représente les styles caractéristiques de la période du XVIe au XIXe siècle.

C’était une section interdite où personne n’était autorisé à entrer, à l’exception des sultans, de la mère du sultan, des épouses et des enfants, du cadi, du chef consort, des concubines et des gardes du harem (eunuques).

La construction et l’organisation de cette section, cachée derrière de hauts murs du Selamlık (Sélamlique) et d’autres cours du palais, ont débuté avec le déménagement du sultan Soliman le Magnifique, avec son épouse Hürrem Sultan et sa famille, au Harem du palais de Topkapı.

Les appartements du Harem, en constante expansion, situés dans la deuxième cour et dans la cour arrière, ont pris leur forme définitive avec des modifications et des ajouts s’étalant sur une longue période.

On trouve des casernes, des chambres, des kiosques et des bâtiments de service dans les cours séparées par des portes d’entrée. Le harem, orné de carreaux de Kütahya et d’Iznik, compte plus de trois cents chambres, neuf bains, deux mosquées, un hôpital, des salles et une buanderie.

Parmi les bâtiments les plus remarquables du Harem figurent : « La chambre privée de Murad III », l’une des structures importantes de l’architecture ottomane conçue par Mimar Sinan ; « La chambre privée d’Ahmed III, également connue sous le nom de Fruit Room », un brillant exemple de l’ère des tulipes créant un effet de jardin fleuri ; et « Le kiosque jumeau / appartements du prince héritier », renommé pour ses fontaines intérieures.

Les autres sections à visiter comprennent : l’entrée principale, la cour des concubines, la salle impériale, les appartements de la reine mère, les bains du sultan et de la reine mère, la cour des favoris, les quartiers des hallebardiers tressés, la salle des pipes et le bain des hallebardiers tressés.

PARC DE GÜLHANE (GÜLHANE PARKI)

Le parc formait à l’origine le quatrième jardin du palais de Topkapı, et il s’agit du plus ancien parc de la ville ottomane. Pendant les week-ends, on y croise des familles, des amoureux et de nombreux visiteurs. Et pour terminer la promenade en beauté, il faut savourer un thé dans le çay bahçesi (jardin de thé), bien sûr ! Dans le parc, on trouve la colonne des Goths, qui porte une inscription latine : « Fortunae reduci ob devictos Gothos » (« À la prospérité revenue avec la défaite des Goths »).

C’est dans le parc que nous choisissons également de déjeuner. D’autres recettes complètent les spécialités à déguster. À noter la remarquable recette du #Gülhane Sark #Sofresi de #PilicDolma, un blanc de poulet farci aux épinards, champignons, oignons rouges et Kashar Cheese, servi avec une sauce crémeuse du chef. Excellent.

En mezze, ici les légumes sont marinés ou cuits à l’huile d’olive. Parmi les zeytin yağlılar (des mezze froids aux légumes), goûtez ceux aux fonds d’artichauts, haricots, fèves, etc.

Les mezzes sont servis avec du pain pita, dont la fabrication fait parfois l’objet de démonstration dans certains restaurants.

Côté brochettes, nous optons pour les #Ali #nazik kebab : une viande hachée à base de mouton et de bœuf, grillée, mais servie sur une sauce yogourt aux aubergines et à l’ail.

QUARTIER DE BEYOGLÜ

Pour notre dernière journée à Istanbul, nous décidons de découvrir le quartier moderne. Nous entreprenons une agréable balade à pied entre Galata et Taksim, ponctuée de quelques visites d’églises, de mosquées et d’une synagogue, mais surtout centrée sur l’avenue de l’Indépendance et ses marchés locaux. Nous prenons le tram jusqu’au pont de Galata, animé par les pêcheurs, les cafés et les échoppes de poisson. Nous choisissons de traverser le pont à pied.

Nous savons, grâce à des fouilles, que le quartier de Beyoglu est habité depuis des millénaires. Le sous-district de Galata fut historiquement le premier endroit stratégique du quartier de Beyoglu, alors nommé Péra. Correspondant géographiquement à la zone pentue entre les quartiers de Karaköy sur les rives du Bosphore et de Tünel en haut de la colline, Galata fut un quartier clé d’Istanbul, occupé par les marchands génois et vénitiens du 13ème au 15ème siècle.

Après la conquête d’Istanbul par les Ottomans en 1453, le quartier de Beyoglu passa aux mains des autorités ottomanes, mais de nombreux Européens y restèrent. Ainsi, au 19ème siècle, Beyoglu représentait la partie la plus occidentale d’Istanbul, avec de nombreuses boutiques, ambassades européennes, et une forte influence des arts et des technologies venues d’Europe.

Aujourd’hui, le quartier de Beyoglu, abritant plus de 230 000 habitants en permanence, demeure l’un des quartiers les plus animés d’Istanbul, de jour comme de nuit. Ses restaurants, cafés, night clubs, boutiques et activités artistiques en font un véritable centre culturel de la ville.

PONT DE GALATA (GALATA KÖPRÜSÜ)

C’est tout d’abord Beyazıt II (1481-1512) qui a sollicité Léonard de Vinci pour la construction d’un pont sur la Corne d’Or. Cependant, l’offre ayant été rejetée, Selim Ier (1512-1520) tenta sa chance auprès de Michel-Ange, qui déclina par crainte d’être excommunié par le pape Jules II.

Le pont de Galata, situé sur la Corne d’Or, relie l’ancienne ville historique aux quartiers de Galata et de Beyoğlu.

Aujourd’hui, se promener sur le pont de Galata au milieu des pêcheurs est un moment incontournable lors d’une visite à Istanbul. Vous pouvez également descendre sous le pont où se trouvent des tavernes et des cafés animés.

Enfin, pensez à vous offrir une virée à Istanbul la nuit en taxi depuis la ville moderne : la vue des mosquées illuminées est tout simplement magique !

 ESCALIERS CAMONDO (KAMONDO MERDIVENLERI)

Cet escalier Art nouveau, aux formes onduleuses, est connu sous le nom de l’illustre banquier juif qui l’a fait construire pour lui permettre de rejoindre sa résidence. Il constitue un contraste intéressant dans un environnement dominé par des bâtiments monumentaux.

Malgré les tags, cet escalier reste apprécié des photographes de mode ainsi que des jeunes mariés, attirés par son charme pittoresque.

LA TOUR DE GALATA

La tour de Galata (Galata Kulesi) est l’une des plus anciennes tours du monde, offrant l’une des plus belles vues sur Istanbul depuis son sommet.

Initialement construite en bois en 528 pour servir de phare, elle fut reconstruite en pierre par les Génois en 1348, portant alors le nom de « Tour du Christ ».

Lors de la conquête de Constantinople en 1453, la tour fut capturée par le sultan Mehmet II.

Bien que sa hauteur ne soit que de 61 mètres, ce sont le diamètre et l’épaisseur de ses murs qui impressionnent le plus.

Le diamètre de la tour à sa base est de 16,5 mètres à l’extérieur et de 8,9 mètres à l’intérieur, indiquant une épaisseur de mur de 3,7 mètres à la base.

Cette épaisseur diminue progressivement à mesure que l’on monte, ne mesurant que 20 centimètres au sommet !

SYNAGOGUE NEVE SHALOM

Dans les années 1930, avec l’essor de la population juive résidant à Galata et Beyoğlu, la communauté avait besoin d’un nouveau lieu de culte.

Le projet des architectes diplômés de l’Université technique d’Istanbul, Elio Ventura et Bernard Motola, a été accepté et la synagogue Neve Shalom a été ouverte le 25 mars 1951, devenant ainsi la plus grande synagogue d’Istanbul.

« Neve Shalom » signifie « Oasis de paix ». Outre les prières du Shabbat, la synagogue accueille des cérémonies juives importantes et commémore les membres de la communauté lors d’événements tels que les Bar Mitzvahs, les mariages, la Brit-Mila (circoncision) et les funérailles. Elle est le principal lieu de culte de la communauté juive d’Istanbul.

En 1998, lorsque l’école primaire voisine a été déplacée vers un nouvel emplacement à Ulus, le bâtiment vacant a été transformé en centre culturel Neve Shalom.

Le 6 septembre 1986, lors de la prière du samedi matin, des terroristes palestiniens ont attaqué la synagogue avec des grenades à main et des mitrailleuses, tuant 25 fidèles présents pour la prière.

Le 15 novembre 2003, des terroristes liés à al-Qaïda ont déclenché une explosion avec un camion chargé d’explosifs sur l’avenue Büyük Hendek, simultanément à une autre devant la synagogue Sisli Bet Israël. Au total, 24 personnes ont perdu la vie dans ces attentats. Les victimes, dont six étaient juives, sont commémorées par une plaque spéciale dans le hall d’entrée de la synagogue Neve Shalom.

Malheureusement, la synagogue était fermée lors de notre passage.

EGLISE SAINT ANTOINE DE PADOUE

L’église Saint-Antoine de Padoue, connue sous le nom de Sent Antuan Katolik Kilisesi en turc, est située dans le quartier de Beyoglu à Istanbul. Elle a été initialement construite en 1725 par les franciscains pour servir la communauté catholique présente à Istanbul à l’époque.

Cependant, l’église actuelle en briques rouges, visible à Istanbul, date de 1912. En effet, l’église originale a été démolie et reconstruite par l’architecte italien Giulio Mongeri dans le but de créer plus d’espace pour la ligne de tramway qui passait à proximité.

L’église Saint-Antoine de Padoue est célèbre pour avoir été le lieu où le pape Jean XXIII a prêché de 1935 à 1944, avant de devenir pape en 1958. Cette période de son ministère à l’église a contribué à accroître sa renommée et son importance dans la communauté catholique.

 

L’église Saint-Antoine de Padoue à Istanbul est de style néo-classique et constitue la plus grande église catholique de la ville. Sur les murs extérieurs de l’église, vous pouvez remarquer les blasons de quatre villes maritimes italiennes : Gênes, Pise, Venise et Amalfi, ce qui témoigne de l’influence et de l’histoire liées à ces régions.

Avant d’entrer dans l’église depuis la rue, vous traversez une cour où se trouvent également deux appartements appartenant à l’église. Cette cour offre un espace supplémentaire et une transition entre l’agitation de la rue et la sérénité de l’église.

L’église Saint-Antoine de Padoue mesure 50 mètres de longueur sur 20 mètres de largeur, ce qui en fait un édifice imposant. Sa construction en briques rouges et ses mosaïques lui confèrent un charme particulier et une esthétique unique.

Si vous souhaitez visiter l’église Saint-Antoine de Padoue, vous pouvez assister aux messes quotidiennes qui sont célébrées en turc, en anglais, en polonais et en italien. Pour y accéder, il vous suffit de marcher le long de l’Avenue Istiklal, l’église étant située sur cette avenue près du lycée Galatasaray.

CHURCH OF PANAGIA ISODION

L’église orthodoxe grecque dont vous parlez a une histoire riche et intéressante. Construite initialement en 1804, elle était à l’origine une structure simple avec une seule nef. Cependant, elle a été agrandie par Mahmud II et équipée d’un clocher en 1837. L’église que nous pouvons voir aujourd’hui date de 1870.

À l’intérieur de l’église, vous pouvez trouver diverses représentations religieuses. Au nord du bema, la plate-forme surélevée, se trouve la dédicace à Panagia Zoodokhos, tandis qu’au sud se trouve celle à Panagia Evangelistria. L’iconostase comporte des cadres illustrant des scènes de la vie de Jésus, avec des représentations de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus, ainsi que de Jésus et de Ioannes Prodromos.

Dans les médaillons de l’ambon en bois, vous pouvez voir des représentations de Jésus et des quatre auteurs des évangiles. Le narthex est orné du Christ Pantocrator, tandis que l’arc présente des portraits des Apôtres. Ces éléments artistiques et religieux ajoutent à la beauté et à la signification spirituelle de l’église.

AVENUE DE L’INDÉPENDANCE (ISTIKLAL CADDESI)

L’avenue de l’Indépendance, autrefois appelée la Grand Rue de Péra et connue sous le nom d’Istiklal Caddesi en turc, est au cœur de Beyoğlu. Elle est célèbre non seulement pour son tramway emblématique, mais aussi pour son ambiance européenne animée et son dynamisme constant, tant au niveau des commerces que de la vie nocturne.

Sur cette avenue piétonne de près de 2 kilomètres, ainsi que dans les rues adjacentes, des milliers de boutiques, cafés, bars, restaurants, marchés (dont le célèbre marché aux poissons de Galatasaray) et passages couverts se succèdent. C’est un véritable melting-pot culturel où l’on peut trouver une grande variété de cuisines, d’artisanat, de divertissements et de rencontres. La diversité et l’énergie de l’avenue de l’Indépendance en font un lieu incontournable pour les habitants et les visiteurs d’Istanbul.

Toutes les marques ou presque sont présentes pour le grand plaisir des shopphers !

Faire une pause déjeuner au restaurant Esmer sur l’avenue de l’Indépendance semble être un excellent choix pour reprendre des forces lors d’une journée bien remplie à explorer la ville. Avec son offre variée incluant des pizzas, des hamburgers et d’autres plats, le restaurant offre une option de restauration rapide et pratique pour les visiteurs qui souhaitent se restaurer rapidement et continuer à profiter de leur journée à Istanbul.
 

PASSAGE DES FLEURS OU PASSAGE PÉRA (ÇIÇEK PASAJI)

Le Passage des Fleurs à Istanbul, construit par un architecte français, est un lien pittoresque entre l’avenue de l’Indépendance et le marché aux poissons (Balik Pasari). Son nom fait référence aux immigrés russes qui se sont installés ici après avoir fui la révolution bolchevique en 1917 pour se lancer dans le commerce des fleurs, ce qui a rapidement rencontré un grand succès. Parmi ses visiteurs célèbres, on compte notamment Maria Callas.
Le passage est réputé pour son atmosphère animée et conserve un charme rétro unique.

BALIK PASARI

le marché aux poissons (Balik Pasari) a perdu de son éclat, ne proposant désormais qu’un stand de moules farcies au riz et un étal de poissons. Autrefois, ce marché aurait pu être un lieu animé où l’on trouvait une grande variété de poissons, de fruits de mer et d’autres produits de la mer, avec éventuellement une halle à marée ou une criée pour les transactions.
Cependant, il semble que son activité ait diminué au fil du temps.

PASSAGE D’ALEP (HALEP PASAJI)

Le passage d’Alep (Halep Pasajı), conçu en 1885 par un homme d’affaires originaire d’Alep en Syrie, avait à l’arrière un cirque, une salle de théâtre et d’opéra, ainsi que des magasins spécialisés dans la musique. Bien que le théâtre ait subi de nombreux remaniements et restaurations, il est toujours en activité aujourd’hui sous le nom de Ferhan Şensoy Tiyatrosu, avec un aspect moderne qui attire principalement une clientèle jeune. Cependant, comme dans d’autres endroits, nous avons pu constater une diminution de l’activité, de nombreux magasins ayant fermé leurs portes.

PASSAGE ATLAS (ATLAS PASAJI)

Le passage Atlas, construit en 1870, était à l’origine une résidence privée, et même le sultan Abdülaziz y possédait un appartement. Aujourd’hui, il est devenu emblématique de la « vie alternative » d’Istanbul et abrite de nombreuses boutiques, principalement destinées aux jeunes.

On y trouve des friperies, des magasins de souvenirs un peu excentriques, ainsi que des boutiques de vêtements de seconde main. Le passage abrite également le cinéma Atlas, le théâtre Sadri Alışık Tiyatrosu Küçük Sahne, un salon de tatouage et des bars, créant ainsi une atmosphère dynamique et éclectique.

HUSSEIN AGHA MOSQUEE

La mosquée Hüseyin Ağa, également connue sous le nom de mosquée Hüseyinağa ou mosquée Emin Bey, est située sur la rue Istiklal dans le quartier Beyoğlu d’Istanbul, en Turquie. Elle a été ouverte au culte en 1596.

Cette mosquée a été construite par Hüseyin Ağa, l’un des aghas du palais de Galata. Il est enregistré dans certaines sources que l’état d’origine de la mosquée était bombé. Elle a été restaurée deux fois sous le règne de Mahmud. Après avoir été longtemps négligée, la mosquée a été partiellement restaurée par l’administration des fondations en 1934, avec notamment le mihrab, les murs et le corps du minaret. En 1950, un châssis a été ajouté entre les fenêtres par Halim Özyazıcı.

La fontaine devant la mosquée, qui présente un travail élégant, a été apportée de la mosquée Sinan Pacha, œuvre de l’architecte Mimar Sinan. Cette fontaine est considérée comme « le plus grand chef-d’œuvre de la sculpture sur pierre turque » selon de nombreuses sources. Une autre fontaine, également remarquable, a été apportée de l’Oluklu Bayır Lodge à Eyüp.

Devant le mihrab de la mosquée se trouve le tombeau de Davud Ağa, l’un des chefs du palais de Galata, daté de 1056. Les pierres du cimetière, qui s’étendaient vers la rue principale, ont été enlevées lors de la réparation de 1934.

La mosquée a été endommagée lors du tremblement de terre de Gölcük en 1999.

EGLISE DE LA SAINTE TRINITE

Il semble que vous parliez de l’église Saint-Sauveur-in-Chora (Kariye Müzesi) à Istanbul, anciennement une église byzantine. Cette église est en effet remarquable par son architecture qui présente des caractéristiques uniques par rapport aux autres églises grecques.

La façade sculptée, visible depuis un petit chemin pavé à travers un jardin broussailleux, est un élément saisissant de cette église. Les deux grands clochers qui s’élèvent vers le ciel lui confèrent une apparence distinctive. Il est intéressant de noter que cette église est l’une des premières construites avec un dôme après la levée de l’interdiction qui réservait ce style d’architecture aux seules mosquées jusqu’à la fin du XIXe siècle.

L’intérieur de l’église a été entièrement restauré au début des années 2000. Les visiteurs peuvent y admirer de magnifiques icônes, dont certaines sont très anciennes, offrant ainsi un témoignage précieux de l’art religieux de l’époque byzantine.

Les rivalités entre les chrétiens d’Orient et les Latins de Péra étaient très marquées, bien que quelque peu atténuées par la distance géographique entre leurs quartiers respectifs. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la population orientale résidant à Péra ou Galata se limitait aux membres catholiques des Églises orientales. Malgré leurs différences culturelles, leur allégeance commune à Rome contribuait à les rapprocher, du moins en partie.

Le développement de Péra a fini par attirer également des non-catholiques, et au début du XIXe siècle, une petite communauté grecque orthodoxe, discrète mais présente, était établie aux confins de Péra et autour de la place de Galatasaray.

En 1804, les Grecs ont réussi à obtenir du gouvernement un permis de construire pour une église près du lycée impérial de Galatasaray. À l’époque, l’église Notre-Dame de Péra était de petite taille et discrètement dissimulée derrière des maisons appartenant à des Grecs. Pourtant, elle symbolisait la nouvelle présence des orthodoxes au milieu des Latins, encourageant ainsi l’installation d’autres Grecs à Péra.

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la population grecque est passée de 150 personnes à 1200. La plupart des nouveaux arrivants se sont installés entre Galatasaray et Taksim, tandis que les plus démunis se sont établis du côté de Tarlabaşı, où ils ont obtenu en 1855 le droit de construire une nouvelle église. Cette église, inaugurée en avril 1861, était dédiée à Saint-Constantin et Sainte-Hélène.

L’achèvement de cette grande église a une fois de plus encouragé l’installation de nombreux orthodoxes dans le quartier, en particulier le long de la rue Siraselviler et dans la zone de Cihangir. Entre 1880 et 1914, la communauté grecque orthodoxe de Taksim-Cihangir a connu un développement remarquable. Plusieurs écoles ont été ouvertes, notamment l’école de filles Zappeion, située juste à côté de l’église Sainte-Trinité.

TAKSIM SQUARE

Arrivés à la fin de l’Avenue de l’Indépendance, vous vous retrouvez à la place Taksim où un monument de la République, construit en 1928 pour commémorer la création de la République de Turquie, se trouve en son centre.

Depuis la place Taksim, vous pourrez prendre un bus desservant tous les quartiers d’Istanbul ainsi que le métro. En effet, Taksim n’est pas seulement un haut lieu touristique à Istanbul, mais aussi un point névralgique pour tous les habitants de la ville.

En descendant dans une rue parallèle à l’ouest de l’Avenue de l’Indépendance depuis la place Taksim, vous entrerez dans le quartier de Cihangir, l’un des quartiers les plus cosmopolites de tout Istanbul.

Le quartier de Tophane, situé en dessous de celui de Cihangir, est moins animé mais propose de nombreux cafés où l’on peut fumer le narguilé.

SELIM HATUN CAMII

Osman Görkem, l’imam de la mosquée Selime Hatun dans le quartier de Beyoğlu à Istanbul, répond aux besoins des sans-abri vivant dans la rue.

Görkem distribue de la soupe, du thé, des bagels et des gâteaux devant la mosquée tous les samedis matins.

 

Crédit photo : Arif Hüdaverdi Yaman

MOSQUEE NUSRETIYE

La Mosquée Nusretiye, Nusretiye Camii en turc, est située dans le quartier de Tophane à Istanbul. Elle a été construite en 1826 par l’architecte arménien Kirkor Baylan sous le règne du sultan Mahmud II.

Cette mosquée tire son nom, Nusretiye, de la victoire remportée par le peuple contre les janissaires en juin 1826.

De style baroque, la Mosquée Nusretiye est caractérisée par deux minarets et un dôme sur lequel sont inscrites de magnifiques calligraphies.

À droite de la mosquée se trouve une fontaine également décorée de calligraphies. L’ensemble est complété par une horloge et un pavillon, ajoutés dans la deuxième moitié du 19ème siècle.

À l’intérieur de la mosquée, une unique coupole surmonte la salle de prière, soutenue par quatre arcades. Comme à l’extérieur, on trouve de nombreuses calligraphies décorant les murs de l’intérieur de la Mosquée Nusretiye.

KILIC ALI PACHA MOSQUEE

La Mosquée Kilic Ali Pacha, peut-être l’une des moins visitées parmi les grandes mosquées de l’architecte légendaire Mimar Sinan, mérite d’être découverte et est particulièrement pratique pour les visiteurs séjournant à Taksim, Beyoglu, Karakoy et Galata.

Bien qu’elle soit aujourd’hui en retrait de l’eau, dans le port industriel de Tophane, elle a été construite à l’origine « sur la mer ».

Bien que conçue par Sinan presque comme une réplique de Sainte-Sophie, la mosquée reste un bel exemple d’architecture islamique ottomane, ornée de magnifiques arts islamiques, notamment de la calligraphie et des carreaux.

Le complexe de mosquées Kılıç Ali Paşa comprend une école religieuse (medrese), un tombeau (türbe), une fontaine et des bains turcs (hammam).

Le hammam Kılıç Ali Paşa a récemment bénéficié d’une restauration complète, et fonctionne désormais comme un établissement de luxe, offrant une expérience authentique des bains ottomans.

Selon une légende, l’écrivain espagnol Miguel de Cervantes aurait croisé Kilic Ali Pacha. Une histoire raconte que l’amiral aurait libéré Cervantes alors qu’il était réduit en esclavage à Alger. Une autre version suggère que Cervantes aurait été contraint de travailler à la construction de la mosquée pendant sa captivité.

Quoi qu’il en soit, Cervantes lui a rendu hommage dans son célèbre roman « Don Quichotte de la Manche », le désignant sous le nom d’Occhiali, ou Oggiali.

PASSAGE DES FRANÇAIS (FRANSIZ PASAJI)

Le passage des Français est une petite cité créée pour la colonie française d’Istanbul, dans le cadre des accords connus sous le nom des Capitulations, signés avec l’Empire ottoman.

 

Lorsque le traité, considéré comme très favorable à la France et dommageable pour l’Empire ottoman, prend fin en 1909, l’histoire du passage arrive à son terme.

Aujourd’hui, le passage des Français est un lieu charmant, soigneusement entretenu et orné de fleurs.

 

Il abrite de jolies boutiques Art déco ainsi que des restaurants élégants où l’on peut déguster une cuisine européenne.

MOSQUÉE YERALTI (YERALTI CAMII)

La mosquée souterraine, littéralement nommée ainsi, occupe les anciennes caves du château de Galata depuis le milieu du XVIIIe siècle, ce qui explique son nom évocateur. En effet, elle se trouve littéralement sous terre !

Avec ses 54 piliers et ses couloirs labyrinthiques, elle dégage une atmosphère mystique et unique.

À cet emplacement se trouvait autrefois une forteresse byzantine qui faisait partie du système de défense de Constantinople. De là, la célèbre chaîne qui bloquait l’entrée de la Corne d’Or était déployée.

En plus de son architecture impressionnante, la mosquée souterraine abrite également des tombeaux (turbesi) répartis dans deux salles distinctes, ainsi qu’une copie du sanctuaire de La Mecque.

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