City Trip à Nis – Porte entre orient et Occident – SERBIE

La situation de Nis au carrefour des grandes routes reliant la Serbie aux Balkans orientaux a valu à cette métropole le surnom de » Porte entre l’Orient et l’Occident « . Avec près de 250 000 habitants, Niš est la troisième plus grande ville de Serbie après Belgrade et Novi Sad. C’est donc une ville industrielle et universitaire importante, par laquelle des Français célèbres sont passés.
#Lamartine, qui y séjourna en 1823, en rapporta des fragments de chants populaires serbes et il partagea ses impressions très positives sur les Serbes, leur bravoure et leur accueil chaleureux dans Voyages en Orient.
L’armée française d’Orient y fut accueillie en libératrice en 1918. Cette longue tradition de liens avec la France explique la présence d’un centre culturel français et de plusieurs associations maintenant des contacts culturels avec la France. L’histoire a marqué cette ville de traces indélébiles. L’empereur #Constantin y est né et y a résidé à plusieurs reprises, ce qui nous vaut un site romain, #Medijana, complètement rénové pour la grande célébration des 1 700 ans de l’Edit de Milan en 2013. Au cœur de la ville, les Turcs ont laissé leur empreinte avec la forteresse qui domine la Nišava, et surtout avec la fameuse tour aux Crânes, qui est le symbole de la défaite serbe face aux Ottomans en 1809.
LIENS VERS PHOTOS ET PODCAST DE Nis
CAMP DE CONCENTRATION DE NIS – SERBIE
LA TOUR AUX CRANES – NIS – SERBIE
NISKA BANJA ET LES GORGES DE JELASNICA ET SICEVACKA
LA TOUR AUX CRÂNES (ЋЕЛЕ КУЛА) – Nis

Voilà un site plutôt impressionnant et étonnant !
La #tourauxCrânes, lieu unique au monde, est le monument emblématique de la ville, que vous devez visiter absolument lors de votre passage à Nis !

Le 31 mai 1809, le #voïvode Stevan #Sinđelić, à la tête de 3 000 soldats serbes, perd une bataille capitale contre 10 000 Turcs.
Alors qu’un peu partout en Serbie, les soulèvements contre les Ottomans libèrent peu à peu le pays, Niš verra son occupation se prolonger de 68 ans.
En guise d’avertissement et de vengeance, le sultan ordonne à ses lieutenants de construire une tour avec les têtes de soldats serbes et de placer tout en haut, en dernier, celle du commandant serbe Stefan Sinđelić.

Sur place, 952 crânes sont donc empilés et ostensiblement disposés en étages, formant une tour de plusieurs mètres de haut. Dans l’histoire serbe, le voïvode Sinđelić est devenu un héros de la résistance contre les Turcs et le site de la #Čegra, où s’est déroulée la bataille, a été classé monument historique en 1983. Lors de sa visite dans le pays, en 1824, #Lamartine a apposé au bas de la tour aux Crânes une plaque en l’honneur des combattants morts pour leur patrie où on peut lire :
« Que les Serbes puissent préserver ce monument ! Il apprendra aux enfants dans les temps futurs quel fut le prix de la liberté pour leurs ancêtres et servira de constant rappel de la valeur de ce combat. »
Une halte immanquable lors d’un passage à Niš !
MEDIJANA (МЕДИЈАНА) Nis
Site archéologique sur la route vers Niška Banja (prendre le bus n° 1) qui témoigne de l’éclat de la Naissus romaine. Cette résidence d’été de l’empereur Constantin, qui y est né en 274, n’est plus aujourd’hui en très bon état, et le site semble fermé définitivement…
Il semblerait que les quelques pièces restantes ait été transférées au musée national de Belgrade :des fragments du péristyle du palais de Constantin, des mosaïques de pavement de quelques villas, un baptistère, une collection de 16 statuettes qui, bien que partiellement abîmées, restent des représentations fidèles de divinités romaines comme Esculape, Bacchus ou Hercule.
LA FORTERESSE (ТВРЂАВА) Nis

Cette forteresse turque qui domine la ville et la rivière Nisava est aujourd’hui utilisée comme parc de la ville (22ha) et vous y croiserez de nombreux promeneurs, chiens et enfants. Il faut dire que l’ensemble est bien aménagé e qu’il est agréable de s’y promener et de découvrir de nombreux vestiges à l’intérieur.

On trouve aussi à l’intérieur un hammam de 1498.
A côté de ces monuments ottomans, la forteresse conserve des vestiges de thermes et de villas romaines, ainsi que le monument aux libérateurs de Niš, érigé en 1878.
CAMP DE CONCENTRATION (КОНЦЕНТРАЦИОНИ ЛОГОР)

Le devoir de mémoire est indispensable, tout particulièrement à cette époque marquée une fois encore par la venue de la guerre en Europe et surtout des abus constatés, des ignominies perpétrées contre les civils.

Se souvenir des exactions perpétrées pendant la seconde guerre mondiale , devrait pouvoir empêcher que l’histoire ne se répète… Mais c’est sans doute vain
En tout cas, il nous apparait indispensable d’expliquer à nos enfants la tragédie de la seconde guerre mondiale, et rien de mieux pour ce faire que la visite d’un camp de concentration

Et c’est d’autant plus intéressant ici à Nis, que ce camp est resté en l’état comme si le temps d’était arrêté, et constitue de fait un excellent témoignage des souffrances des habitants de Niš et de toute la Serbie méridionale pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les bâtiments gris et rectangulaires où étaient entassés les civils, les miradors et les guérites de surveillance, les fils de fer barbelés sont tous en état d’origine.
Au cours de la guerre, plus de 30 000 personnes sont passées par ce camp, dont 10 000 ont été fusillées sur la colline de Bubanj.
Au début, le camp était destiné à enfermer, interroger et torturer les ennemis du régime : communistes serbes, otages, tziganes et juifs.
Le 12 février 1942, une révolte éclate et plus d’une centaine de prisonniers parviennent à s’enfuir.
La répression sera féroce : les quarante prisonniers restants seront dépecés avec une bestialité rarement vue jusque-là, puis ce camp appelé paradoxalement Croix-Rouge deviendra le camp de la mort.
Sur la colline de #Bubanj, une sculpture monumentale représente trois énormes poings fermés.
Elle honore le souvenir des 15 000 prisonniers fusillés par les nazis sur cette colline, après avoir connu les geôles de la Croix-Rouge.


Sa beauté et son étrangeté représentent un tournant dans l’ histoire de l’art serbe.
L’Iconostase grandiose quant à lui est d’une grande valeur artistique. Datant de 1885, principalement peint par le grand peintre serbe Djordje Krstic, détruit en 2001 par un incendie, ce temple fut entièrement reconstruit grâce aux dons des citoyens
LES GORGES DE SICEVACKA & JELASNICA
NIŠKA BANJA

Une halte somme toute agréable dans un cadre verdoyant hors de la ville, à flanc de montagne ; l’endroit, comme son parc ancien, est particulièrement romantique.
Ici, les rois Aleksandar et Karađorđević avaient même leurs propres villas.
LES GORGES DE SICEVACKA
Une dizaine de kilomètres plus loin se trouve une partie de l’imposant canyon des gorges de #Sićevačka. Sur une distance de 17 km, la rivière #Nišava, celle qui traverse Niš, se fraie un passage entre falaises rocheuses et montagnes.

Si la route ne laisse que peu d’endroits pour s’arrêter, ne manquez pas de visiter le village authentique de #Sićevo, connu pour ses vins et son panorama époustouflant.
Il faut pour cela quitter la route qui longe la rivière et monter au village. Puis prendre à droite une ruelle qui mène au terrain de foot.
Le point de vue est situé juste là : une vue époustouflante sur la rivière et les gorges en contrebas
LES GORGES DE JELASNICA
Pour ce faire, tourner à droite en direction de #Golobac, 5 km après la fin des gorges (1er carrefour après les gorges). On monte vers les crêtes par une route en mauvais état, mais les paysages sont alors enchanteurs. La nature sauvage, la vue sur la chaîne de Suva #Planina, tout concourt à vous transporter dans un autre monde.

En redescendant, prendre à droite en suivant les panneaux « Gorges de #Jelasnica« .
C’est dans ces deux gorges que les agences de sport extrême de Niš vous proposent des sorties.
On peut pratiquer plusieurs activités de montagne : du trekking sur des itinéraires balisés au-dessus des gorges de Jelašnica, du ski et de l’alpinisme sur le Trem et la Suva #Planina.
Vous pourrez également observer sur les façades des maisons les piments qui sèchent au soleil
VIDEO DE Nis ET SES ENVIRONS
AUTRES ARTICLES SUR LA SERBIE A DISPOSITION :
LA GASTRONOMIE DE Nis SERBIE
RESTAURANT KOD RAJKA
A l’apéritif ne manquez pas de goûter le rakia : une sorte d’eau de vie de prune comme nous en avons déjà trouvé en Bosnie ou en Croatie : rien à voir avec le Raki ou l’Ouzo. De fait, vous préférez peut-être le prendre en digestif !
Les abats sont bien représentés également, comme le foie de veau poêlé accompagné d’oignons (teleća džigerica)
Les ribs sont ici servis sans os, accompagné d’un fromage fondu assez aigre rebra bez kostiju sa pavlakom
Ne pas oublier de goûter au pasulj kobasica, une sorte de cassoulet à la serbe avec des saucisses fumées et des haricots blancs à la tomate
En accompagnement n’hésitez pas à tester le becarac (cubes de pain grillés au sel et paprika)
LES LOGEMENTS
LES LIENS
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