Coliou rayé Colius striatus – Speckled Mousebird

ISHAHA QUEEN'S ELISABETH PARK OUGANDA
Du à leur petite taille, petit bec, à leur cou ainsi qu’à leurs pattes plutôt courts, le Coliou rayé a tout d’abord été pris pour des passeriformes à très longue queue. Les tentatives de classifications suivantes ont placé les Coliidae dans un Ordre (Coliiformes) qui partage diverses affinités avec les Coraciidae, Apodidae, Musophagidae, Indicatoridae, Psittacidae et Trogonidae, entre autres. Les études génétiques conduites par Sibley et Ahlquist indiquent qu’il s’agit non seulement d’un groupe indépendant au niveau de l’Ordre, mais également qu’il s’agit d’un groupe ancien ayant divergé très tôt dans l’évolution et ne présentant plus de proches parents vivants à l’heure actuelle.
Description identification
Le coliou rayé fait partie d’un petit groupe d’oiseaux d’une demi-douzaine d’espèces.
Dû à leur petite taille, petit bec, à leur cou ainsi qu’à leurs pattes plutôt courts, ces oiseaux ont tout d’abord été pris pour des passeriformes à très longue queue. Les tentatives de classifications suivantes ont placé les Coliidae dans un ordre (coliiformes) qui partage diverses affinités avec les Coraciidae, Apodidae, Musophagidae, Indicatoridae, Psittacidae et Trogonidae, entre autres. Les études génétiques conduites par Sibley et Ahlquist indiquent qu’il s’agit non seulement d’un groupe indépendant au niveau de l’Ordre, mais également qu’il s’agit d’un groupe ancien ayant divergé très tôt dans l’évolution et ne présentant plus de proches parents vivants à l’heure actuelle.
Le coliou rayé possède une vingtaine de sous-espèces différenciées par le plumage et par les couleurs du bec, des pattes et de l’iris. Il s’agit d’oiseaux dont la tonalité générale varie du marron chaud au marron couleur cendre, avec un ventre chamois et un front, des lores et une gorge allant du noir clair au noir foncé. Ils sont dotés d’une longue queue graduée sur les bords, représentant plus des 2/3 du corps, de joues et d’une crête marron clair ainsi que d’un bec dont la mandibule supérieure est noire ardoisée et celle inférieure gris argenté ou blanchâtre.
Les deux sexes sont similaires. Les juvéniles ont une crête plus courte, une nuque noirâtre et nue, de fines rayures blanches dans le bas du milieu du dos, des couvertures aux bordures chamois, la mandibule du haut verdâtre ou noire et celle du bas noire à grise, ainsi qu’un iris marron.
La mue est très lente si bien que certains individus ont été décrits comme étant en mue permanente ou présentant deux cycles de mue se recouvrant.
Ils possèdent un répertoire très riche de vocalisation, certainement dû à la densité de leur habitat et à leurs mœurs très sociales. Ils maintiennent constamment un contact sonore et émettent des cris de contacts haut perchés, courts, rêches et bourdonnants. Il semble qu’il y ait deux types d’alarme selon que la menace soit terrestre ou aérienne (rapace prédateur) ; ces cris d’alarme sont émis en successions rapides pendant lesquelles la crête est alternativement redressée et abaissée.
Très varié, leur habitat va de la lisière de forêts à des zones de buissons denses, de forêts claires, d’anciennes cultures abandonnées à des parcs et jardins en ville, à de la savane arborescente et à des buissons en ripisylve ou des haies entourant des cultures. Ils évitent les forêts sempervirentes fermées et les zones ouvertes arides.
Le genre Colius est plus adapté au déplacement dans les branches que le genre voisin Urocolius dont le squelette est plus orienté vers le vol ; son nom familier anglais de « Mousebird » est en réponse à leur allure de petits rongeurs qu’évoque leurs déplacements dans la végétation.
Ils ont des pattes dont la structure est très flexible, leur donnant la capacité d’opposer un ou deux tarses ou bien de les orienter tous vers l’avant, et ce de manière indépendante entre la patte gauche de la patte droite, facilitant ainsi les déplacements dans les branches et le fouillis végétal ainsi que la possibilité de porter la nourriture à leur bec.
Cette adaptation au déplacement arboricole ne les empêche pas du tout de se mouvoir au sol où ils font preuve d’une grande agilité (marche, course, et sauts).
Ils se perchent habituellement en se pendant, les pattes au niveau haut de la poitrine, la queue et/ou le bas de l’abdomen prenant appui sur divers supports (petites branches, etc.) ou souvent sur le corps de leurs congénères voisins. Ils partagent avec les chauves-souris la possibilité de rester pendus sans dépense additionnelle d’énergie.
Ce sont des oiseaux très sociaux qui constituent des groupes familiaux de 6-8 individus augmentant parfois jusqu’à 20 individus près des points de nourriture et qui agissent et interagissent socialement, très proches physiquement les uns des autres. Des rituels d’échanges de fruits ou de feuilles sont souvent observés entre individus.
Ils ont également l’habitude de prendre des bains de soleil, le ventre posé sur une branche, les plumes gonflées, face aux rayons solaires.Vol
Les ailes courtes et arrondies de cette famille leur permettent d’atteindre des pointes de vitesses certaines mais ne leur permettent pas de soutenir de longs vols. Elles sont plus adaptées à des déplacement d’arbres en arbres.
Essentiellement des fruits, mais aussi du feuillage, des bourgeons, des boutons floraux, des fleurs, du nectar, des écorces.
Ils prennent également de la terre riche en argile en association avec des feuilles ; parfois des insectes (termites et fourmis). Étonnamment, les colious absorbent un nombre assez important de plantes toxiques pour les autres animaux.
Ce régime alimentaire très varié et non dépendant d’aliments précis fait qu’ils ont à disposition de la nourriture toute l’année.
La nidification se produit toute l’année malgré quelques pics saisonniers, variables selon les régions considérées.
Des femelles ont été vues pondant 4 à 8 fois l’année. Les couples sont monogames avec des individus qui viennent en aide au couple. Habituellement deux trois œufs sont pondus et la couvaison est assurée par les deux parents ; le nourrissage des petits est effectué également par les deux parents ainsi que par des aides.
La première portée peut intervenir après l’âge d’un an mais des individus ont été vus pondant après seulement l’âge de 6 mois.Distribution

L’Ordre des coliiformes est le seul Ordre à répartition strictement Afro-tropicale. Parmi le genre Colius, le coliou rayé est le plus largement répandu au sein de cette aire, occupant le centre, l’est et le sud du continent africain. Les migrations sont virtuellement inexistantes ; ce sont des oiseaux très sédentaires. Commun à très commun dans la plupart des régions, sa distribution semble éclatée dans certains secteurs et leur densité varie très largement d’une zone à l’autre. Du niveau de la mer jusqu’à 2600 m.
Menaces – protection
SOURCE WIKIPEDIA
OU L AVONS OBSERVE le Coliou rayé