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De Tuléar à Morondava – La Côte Sud-ouest de Madagascar

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Depuis Tuléar & Ifaty, nous décidons d’emprunter les pistes sableuses de la côte sud-ouest de Madagascar pour rejoindre Morondava

La première partie de la piste en direction d’Amdavadoakoa correcte puis devient sablonneuse après Manombo. Nous traversons quelques villages construits de bois et rencontrons quelques villageois affairés à vendre leurs produits agricoles ou à récupérer de l’eau dans les rares puits qui bordent la route. Par endroit la piste longe le lagon fermé par une barrière de corail offrant des couleurs magnifiques.

Les villages de pêcheurs arborent des grilles où sèchent au soleil, à la verticale les pêches des jours précédents. Sur le bord de la route, nous sommes également arrêtés par des pêcheurs de calamars qui vendent leur produit

SALARY BAY 1ère étape entre Tuléar et Morondava

Salary Bay est un petit coin de paradis sur la côte sud-ouest de Madagascar. La magnifique baie se situe à environ 108 km au nord de la ville de Toliara en suivant la route du littoral parallèlement à la RN9.

Le paysage est extraordinaire, avec d’un côté une belle plage de sable fin avec une mer d’émeraude et de l’autre côté une vaste zone forestière sèche.

Nous profitons de notre arrêt pour visiter une école dans laquelle nous distribuons des cahiers et des crayons. Nous expliquons carte à l’appui, aux écoliers d’où nous venons et quel est notre itinéraire

 

De Salary Bay à Andavadoaka 

Nous poursuivons notre chemin, toujours sur des pistes de sable fin. Progressivement le paysage change et laisse apparaitre une zone forestière tandis que nous commençons à apercevoir de plus en plus régulièrement des baobabs

Nous pénêtrons alors dans la forêt où vivent les mikea , un peuple encore vivant dans les plus profondes traditions ancestrales.

Il existe officiellement 18 ethnies à Madagascar mais il s’avère que des sous-groupes, pouvant s’apparenter en ethnies distinctes, ne sont pas recensées formellement. Le nombre de ces groupes ethniques est inconnu et il existe même ce qu’on pourrait appeler des peuples cachés, tel que les Mikea – les “gens de la forêt” – qui vivent en effet reclus dans les forêts sèches du sud-ouest malgache. Cette population atypique fut comparée aux Pygmées, à cause de leur petites tailles et leurs façons de vivre (selon la légende populaire). Pour avoir du feu par exemple, les Mikea utilisent encore des méthodes au silex ou le procédé qui consiste à frotter des branches sèches entre elles. Ils chassent des hérissons et des porcs-épics, recueillent du miel, puis troquent ces ressources contre d’autres biens avec les autres ethnies environnantes.

Cette forêt, dont la cartographie n’a jamais été achevée, est épaisse, dense et pourtant presque sans ombre puisque les feuilles des arbres y poussant (Didiereacee en l’occurrence très représentatif) sont plutôt des épines ! Les Mikea y trouvent nombreux oiseaux, bœufs sauvages, fosa, chats sauvages, plusieurs espèces de lémuriens et de hérissons. Ils y récoltent aussi un miel foncé distillé par les abeilles sauvages. Armés de haches, de sagaies à large talon, d’une palette en bois, d’un filet, d’un panier, de calebasses et d’un récipient, ils partent dans la forêt pour se procurer quotidiennement de la nourriture. Ils se déplacent ainsi presque chaque jour, sur plus d’une dizaine de kilomètres. Après la chasse et la cueillette, ces aliments seront mangés crus, grillés ou cuits sous la cendre.

Le fait le plus remarquable, qui marque justement les esprits, est l’incroyable adaptation de ces gens qui arrivent à ne pas boire de l’eau pendant des jours, des semaines, voir des mois… Comment font-ils ? La réponse à cette question passe par une liane nommé baboho : cette igname dont les tubercules, grosses comme la cuisse, poussent dans le sable à la profondeur d’un bras d’homme. A la chair tendre et fragile, d’une teinte translucide légèrement laiteuse, les baboho sont pleine d’eau. En les mangeant on boit autant qu’on mange, le liquide qui se dégage de la pulpe est frais. En mettant des morceaux sur la braise on obtient une gelée chaude désaltérante qui sert de petit déjeuner.

Ajoutons pour être tout à fait complet, que ce peuple bienveillant à aider notre chauffeur à retrouver chemin n’hésitant pas à s’installer sur le toit du 4×4, sans cesse agressés par les branchages !

ANDAVADOAKA (piste de Tuléar à Morondava)

Evidemment cet épisode, rencontre extraordinaire à vrai dire, nous amène assez tard à notre destinatoin Andavadoaka. Nous nus installons à l’hôtel Coco Beach assez basique mais la fatigue aura plus d’effet que les quelques compagnons qui nous accompagnent au sol ….Et le lendemain matin, nou sne pouvons que nous méerveiller de la beauté du site, en oubliant le côté insalubre des lieux…

C’est une région qui possède d’immenses richesses naturelles remarquable notamment par la beauté de sa nature totalement préservée. Andavadoaka renferme une importance biologique et des atouts autant pour la conservation de la biodiversité que pour ses services écologiques.

Au vu de sa nature et sa biodiversité, la  baie d’Andavadoaka  est considérés comme une zone sensible. En effet, avec ses mangroves, récifs coralliens, et les ilots, Andavadoaka fait partie des ces zones sensibles protégés par  les Velondriake. « Velondriake », signifie littéralement « Velo : survivre et riake : la mer,  survie avec la mer.  La zone Velondriake   fut le premier exemple d’une  nouvelle Aire  Protégée marine  sous l’initiative des pêcheurs d’Andavadoaka en 2003.

Les environs comptent en outre de magnifiques villages côtiers accessibles en pirogues par exemple.

Nous reprenons la route pour notre étape suivante Morombe.

MOROMBE (piste de Tuléar à Morondava)

A l’approche de Morombe nous constatons la présence de l’eau sans pouvoir en douter. Petite ville côtière située à 200 km de Tuléar, Morombe est un petit paradis terrestre qui offre de multiples attraits que ce soit pour la détente ou la découverte de son environnement et tout particulièrement ses magnifiques lagons délimités par l’une des plus grandes barrières de corail au monde.

A notre arrivée nous nous installons à la Pirogue d’or idéalement située sur la plage

La population est ici composée de pêcheurs Vezo, dont les embarcations, les » boutres et goélettes à voile » sont amarrées au port avec d’importantes cargaisons de pêches et produits locaux. L’occasion de voir le quotidien de ses pêcheurs semi-nomades, réputés pour leur savoir-faire séculaire dans la construction de goélettes. De nombreux chantiers de constructions navales sont également éparpillés sur cette côte où s’affairent durant de longs mois des artisans travaillant la charpente des pirogues à balancier.

Sans oublier le spectacle du coucher du soleil qui restera un moment fort du séjour !

Ou encore la pêche aux crabes ….

Sans oublier le lever du soleil…

Mais nous avons d’autres préoccupations. Le lit de l’andrefana est particulièrement important après les fortes pluies précédentes et notre chauffeur nous indique qu’il ne sera pas possible de passer  comme prévu pour rejoidnre Mangamahy puis Belo sur Mer

Il va devoir faire un détour de plus de 1000 km pour nous rejoidnre à Morondava tandis que nous sommes contraints à trouver un bateau pour nous embarquer avec une étape à Belo sur Mer.

Des locaux nous proposent de nous emmener pour un temps de voyage qui devait durer 2 heures et qui en réalité a pris plus de 6 heures….

 BELO SUR MER (cote ouest entre Tuléar et Morondava)

Nous nous installons épuisés à l’Hôtel Le corail à Belo sur Mer où nous sommes très bien accueillis.

Nous consacrons la journée à appécier l’environnement magnifique

Belo sur mer, situé à 80km au Sud de Morondava, n’est accessible par terre qu’en dehors de la saison des pluies qui s’étale normalement de janvier à avril. Malheureusement nous somems sur une année exceptionnelle et début Mai le village n’est toujours pas accessible. Il nous faudra donc mettre à profit cette étape pour trouver un autre transport pour le lendemain afin de rejoindre Morondava

La presqu’île de Belo sur mer présente une côte où rochers et plages de sable alternent, offrant avec la mer qui prend toutes les couleurs dès bleus profonds au vert translucide, des contrastes saisissants.

La mangrove qui entoure ce petit village de pêcheurs est immense.

Le ballet incessant des pirogues à voiles qui viennent s’échouer jusque sur la plage confère à cette station balnéaire, dotée de quelques hôtels, un charme incontournable.

Le réputé chantier naval, qui demeure totalement artisanal, d’où naissent les grands boutres qui sillonnent le canal du Mozambique est à parcourir. Entre le martellement des outils maniés par des « architectes de marine » et les rires des enfants…

Autre activité, participer à un cours à l’école du village

C’est donc à nouveau en bateau que nous rejoignons Morondava, là encore au bout d’une longue journée de nabigation

MORONDAVA

Morondava signifie en langue malagasy les longues rives. Située sur la partie Ouest de Madagascar, au bord du Canal du Mozambique, Morondava  fait partie de l’une des destinations touristiques phares de Madagascar qui associe richesse culturelle et biodiversité impressionnante; Elle est la capitale économique et administrative de l’une des 22 régions de Madagascar, le Menabe. Connue sous le nom de Nosy Miandroka jusqu’en 19e siècle, elle était particulièrement appréciée par les commerçants et les pêcheurs pour son emplacement stratégique propice aux échanges commerciaux entre les étrangers et le royaume du Menabe.

Nous nous installons au Baobab Café, profitant d’un peu de luxe !

La vie dans cette ville côtière se base surtout sur la pêche. Dès l’aube jusqu’au coucher de soleil, la chorégraphie des boutres et pirogues traditionnelles des pêcheurs fascinent les visiteurs.

C’est aussi une station balnéaire urbaine réputée : sable blanc à perte de vue à la douceur de la soie, ciel bleu sans nuage, 25° toute l’année et un coucher de soleil extraordinaire à chaque crépuscule. Elle fait en outre partie des rares villes de Madagascar à être totalement pieds dans l’eau.

La ville vous accueille dans une atmosphère calme et sereine. Ici, le temps semble s’être arrêté : il faut dire qu’il faut compter beaucoup d’heures de psites pour la rejoindre pouur ceux qui se refusent à prendre l’avion

Vous pourrez flâner tranquillement dans les ruelles du centre-ville pour apprécier le charme des quelques architectures coloniales encore debout dans la ville. Chaque quartier dispose d’un charme particulier qu’il est fortement difficile de s’en détacher, surtout ceux qui se trouvent au milieu de la mangrove, aux alentours du centre-ville. Vous prendrez sans doute plaisir à traîner au marché pour découvrir des œuvres artisanales, dont certains sont typiques de la région.

Connue mondialement comme le « baoabs land », Morondava est le point de départ idéal pour visiter l’allée des baobabs ou encore le parc national des Tsingy classé au patrimoine mondial de l’Unesco mais aussi  la réserve biosphère de Kirindy, le masif des Makay, l’une des dernières zones inexplorées de la planète…

C’est aussi le lieu idéal pour découvrir la culture et l’art Sakalava au travers de la visite des nécropoles, de la cérémonie du bain des reliques royales ….La ville de Morondava se distingue par sa richesse culturelle. Les habitants sont respectueux des coutumes et des traditions qui leur sont propres. Vous pouvez assister à certains événements comme le «  asa lolo », qui a lieu durant la saison sèche. Il s’agit de la version Sakalava du «  Famadihana » (le retournement des morts). Vous pouvez également assister aux cultes du «  tromba », un rituel proche du vaudou ou encore le «  moraingy », un sport de lutte malgache, qui allie habilité et spectacle. Chaque manifestation vous fera vivre un spectacle inédit qui n’a pas d’égale. Elle se démarque aussi par la beauté de ses monuments funéraires royaux. Les tombeaux sont décorés par des fresques et des sculptures érotiques relatant la vie du défunt. Elles symbolisent la vie et la procréation selon les croyances Sakalava.

Le littoral, long d’une dizaine de km, s’anime et s’active dès les premières lueurs du matin. Vous y rencontrerez les femmes et leur masque traditionnel, portant sur le dos un bébé et sur la tête une cuvette pleine de poissons, en route vers le marché pour y vendre les produits de la pêche. Si vous êtes matinal, vous assisterez au rituel des départs en pêche des pirogues à balanciers, toutes voiles carré, si caractéristiques, déployées.

En vous promenant le long de cette plage au grain de sable blanc et soyeux, votre attention sera captivée par les enfants et leur large sourire, jouant sur le bord de mer avec leurs pirogues miniatures ou titillant les crabes. Puis la journée s’achevant, vous vous émerveillerez face au plus beau spectacle à nul autre pareil : un coucher de soleil sur le Canal du Mozambique.

Morondava, c’est aussi les mangroves, un arrière-pays aux paysages admirables, et le départ pour accéder à des sites remarquables et mondialement connus comme l’allée des Baobabs et le Tsingy de Bemaraha. Celui-ci est inscrit au Patrimoine mondial par l’UNESCO depuis 1990. Joyau naturel unique d’une exceptionnelle beauté, le parc national est une réserve naturelle intégrale abritant des communautés d’espèces animales rares et/ou menacées, s’étendant sur une superficie de 152 000 ha. Il dispose d’un réseau de failles, de crevasses, et de blocs calcaires sculptés aux lames acérées. Un guide est nécessaire pour pénétrer dans ce sanctuaire naturel préservé.

L’allée des baobabs fait partie des plus beaux et plus insolites paysages de Morondava, mais également de Madagascar. Elle mesure près d’une vingtaine de kilomètres sur une route qui relie Morondava et Belon’i Tsiribihina. Des arbres de plus de 30 mètres de haut se succèdent des deux côtés de la route offrant un cadre idyllique pour un safari photo. Chaque arbre aurait plus de 800 ans et vous plonge dans un paysage époustouflant.

L’aire protégée de Menabe Antimena, localisée à environ 40 km de la ville, est également un site remarquable qui vaut le détour. C’est là ou vivent de nombreux lémuriens, et des animaux endemiques comme le Rat sauteur géant et le Fosa, menacés par la  destruction de leur habitat naturel.  Des hébergements sont disponibles pour profiter pleinement d’une évasion Nature.

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