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Le site de Delphes, perché au-dessus des profondes gorges du Pleistos, offre un environnement exceptionnel, combinant une vue magnifique sur le golfe d’Itéa et les milliers d’oliviers qui parsèment la région, ajoutant une touche de vert pâle caractéristique.

Le site de Delphes est divisé en trois principaux centres d’intérêt, situés de part et d’autre de la grande route principale. En venant d’Itéa, après le village, sur la gauche tout d’abord se trouve le musée, puis à 200 mètres plus loin toujours sur la gauche se trouve le sanctuaire d’Apollon. En contrebas de la route, on trouve ensuite sur la droite le sanctuaire d’Athéna Pronaïa, également connu sous le nom de Marmaria, adossé au gymnase.

L’atmosphère de cet endroit reste imprégnée de sa magie ancestrale. Son histoire évoque non seulement l’oracle prospère qui y était établi, mais aussi la construction du temple d’Apollon.

À l’époque mycénienne (XIVe-XIe siècle av. J.-C.), lorsque Delphes n’était encore qu’un petit village, la présence d’une crevasse dans le sol, d’où émanaient des vapeurs enivrantes, suffit à la fondation du premier oracle où la déesse de la Terre, Gaïa, était vénérée, sous le regard vigilant de Python, fils de Gaïa et gardien de cet oracle.

Lorsque Apollon découvrit Delphes, il tua Python à l’aide d’une torche enflammée et de flèches, et prit possession de l’oracle de la terre en introduisant de nouvelles idées.

Apollon donna l’exemple en se purifiant lui-même dans la vallée de Tembi pour expier la souillure de son meurtre.

Pour consulter l’oracle, les personnes ou les dieux devaient suivre un rituel précis : ils devaient s’acquitter d’une taxe, puis se purifier avec l’eau de la fontaine Castalie. Chaque consultant s’approchait ensuite du grand autel d’Apollon, où un mouton était aspergé d’eau froide. Si l’animal tressaillait, cela signifiait qu’il était exempt de toute imperfection, indiquant que la divinité était favorablement disposée à donner audience.

Après le sacrifice du mouton, la Pythie entrait dans le temple après s’être purifiée à son tour, et inhalait les vapeurs de la crevasse tout en mâchant des feuilles de laurier. Elle entrait alors en transe et répondait à la question posée par des paroles incohérentes, que les prophètes recueillaient et interprétaient en vers et en prose. Malheureusement, les réponses divines avaient souvent un sens ambigu.

Grâce aux oracles rendus, Apollon devint rapidement le dieu de la purification et de la résolution juste des problèmes personnels et publics. Il indiquait également les limites que l’homme ne devait pas dépasser, fixées par les dieux. Il restait bien sûr le dieu des arts, de la musique et de la poésie, notamment à travers les jeux Pythiques célébrés dans le stade de Delphes, où les concours musicaux et poétiques étaient aussi importants que les compétitions sportives.

LIENS VERS LES PHOTOS DE Delphes et ses environs

DELPHES

LA VISITE

Il est conseillé de visiter le site de Delphes dès son ouverture à 8 heures en été.
C’est le meilleur moment pour profiter de la luminosité maximale et éviter la chaleur écrasante qui règne dans les lieux plus tard dans la journée.

GYMNASE ET SANCTUAIRE D’ATHÉNA

À droite de la route, en descendant les marches, vous arrivez à l’entrée du gymnase de Delphes. C’est dans ce gymnase et ses installations que s’exerçaient les jeunes Delphiens et les athlètes participant aux jeux Pythiques.

L’édifice comportait deux étages. Il en reste quelques ruines, comprenant deux pistes de course, dont l’une était protégée des intempéries par un portique aux colonnes doriques. Mesurant environ 184 mètres de longueur, elle permettait aux coureurs de s’entraîner en toutes circonstances.

L’autre piste, en plein air, occupait un emplacement particulier : selon la légende, l’endroit aurait été antérieurement recouvert d’une épaisse forêt où Ulysse fut blessé au genou par un sanglier. C’est à la cicatrice de cette blessure qu’Ulysse fut reconnu par sa servante lorsqu’il revint à Ithaque vingt ans après la guerre de Troie.

En poursuivant, vous atteindrez le sanctuaire d’Athéna Pronaïa. La déesse Athéna avait été surnommée Pronaïa (celle qui est devant le temple) car ceux qui faisaient route pour Delphes depuis l’est rencontraient d’abord son sanctuaire.

En traversant la route, vous arriverez au site principal. Après l’entrée payante, prenez à droite les marches qui mènent au premier site.

L’AGORA ROMAINE

De l’agora, l’espace de rassemblement et des échanges commerciaux de l’Antiquité tardive, seul le portique ionique nord est conservé aujourd’hui. Il s’agit de l’un des trois portiques qui entouraient le grand espace orthogonal dallé de l’agora.
L’accès au temple d’Apollon se faisait par cinq entrées situées sur les côtés ouest et est du téménos. L’entrée principale du sanctuaire et le début de la voie sacrée, empruntée par les processions des Pythiques et des autres fêtes, se trouvaient à l’endroit où la future agora romaine serait construite.

C’est par cette entrée que les théopropes pénétraient dans le sanctuaire après leur séance de purification à la fontaine Castalie, bien que celle-ci soit actuellement inaccessible en raison de travaux.

De part et d’autre de la voie sacrée, des bâtiments et des statues étaient érigés en l’honneur d’Apollon. Aujourd’hui, il ne reste que les bases, mais aussi de nombreuses inscriptions, faisant de Delphes la plus grande bibliothèque de textes anciens à ciel ouvert du monde !

En poursuivant le sentier qui traverse l’agora, nous arrivons aux monuments de la voie sacrée.

MONUMENTS DE LA VOIE SACREE

Les ex-votos d’Argiens sont parmi les premiers monuments que rencontraient les visiteurs entrant dans le sanctuaire d’Apollon par la porte principale de Delphes.

L’OFFRANDE DE LYSSANDE OU DE NAVARQUE

L’offrande des Argiens fut réalisée en 400 av. J.-C. à la suite de la victoire des Lacédémoniens sur les Athéniens. Cette offrande se présentait sous la forme d’un socle carré sur lequel étaient disposées 39 statues en bronze. Sur le côté principal du monument, tourné vers la voie sacrée, étaient placées les statues des Dioscures, de Zeus, d’Apollon, et d’Artémis, ainsi que celle du vainqueur de la bataille, Lysandre, couronné par Poséidon, et les statues d’Hermon.

L’OFFRANDE DE MARATHON

Au sud du monument de #Lysandre, sur un socle d’une longueur de 15m se dressaient 13 statues en bronze, de la déesse Athéna, du dieu Apollon, du stratège #Miltiade, des 10 héros qui conformément à un oracle de la #Pythie ont donné leur nom aux tribus d’Athènes

LE CHEVAL DE TROIE

Les #argiens après leur victorie sur les spartiates, ont offert à l’oracle, une reproduction du Cheval de Troie,

L’OFFRANDE DES TARENTINS

L’inscription sur le socle de la statue partiellement conservée indique :
« Des Tarentins à Apollon, sur le dixième du butin pris aux Messapiens ».
Cette base soutenait des statues en bronze représentant des chevaux ainsi que des femmes captives.

LE NOMBRIL

L’Emphalos sacré de Delphes est décrit comme une pierre conique sans forme artistique, supposément tombée du ciel. Selon la mythologie, il correspond à la pierre que Zeus aurait jetée du ciel pour déterminer le centre du monde.

Des sources antiques nous informent que le trépied sacré, le laurier oraculaire et l’Emphalos étaient tous situés dans l’adyton du temple d’Apollon, où la Pythie rendait ses oracles. Sous l’Emphalos se trouvait la tombe de Python, fils de Gaïa.

L’Emphalos en pierre exposé au musée est supposé surmonter la colonne aux trois danseuses et présente un décor en relief imitant l’agrènon.

Continuons notre chemin en légère montée pour arriver juste après l’Emphalos au magnifique temple d’Athéna.

 

LE TEMPLE D’ATHENA

Le temple d’Athéna est considéré comme le mieux conservé parmi les monuments du sanctuaire d’Apollon à Delphes. Entièrement construit en marbre blanc de l’île de Paros, il était dédié à Apollon Pythien. On estime qu’il remplissait la fonction d’une sorte de chambre forte, où étaient conservés les trophées provenant des grandes victoires remportées en l’honneur d’Apollon.

Le temple adopte la forme d’un petit temple de style dorique. Sa façade est composée de deux colonnes dressées entre les antéfixes. Les métopes sculptées de la frise représentent des scènes d’arnazonomachie ainsi que les exploits d’Héracles et de Thésée. De nombreuses inscriptions ont été gravées sur les pierres qui composent ses murs.

L’Aire, une place circulaire que vous trouverez en continuant sur la Voie sacrée, avait une importance religieuse particulière. C’est là que se déroulait tous les 8 ans le Septérion, rituel au cours duquel était restitué l’épisode de la destruction du dragon Python par le dieu Apollon.

Ensuite, vous rencontrerez un grand rocher qui pourrait être le rocher de la Sibylle. Les sibylles, comme les pythies, étaient des créatures dotées d’un pouvoir de divination, à la différence près qu’il s’agissait d’êtres imaginaires et non de femmes réelles. La légende dit que c’est sur ce rocher que la première des sibylles s’était assise et avait prophétisé la guerre de Troie. Derrière ce rocher, sur la gauche, jaillissait autrefois la source, désormais tarie, que gardait le serpent Python en plus de l’oracle de Gaïa.

On peut voir que depuis les temps les plus anciens, la Terre et les divinités des eaux souterraines étaient vénérées ici, ainsi que les Muses.

À l’emplacement (5), vous trouverez la base de la sphinx des naxiens, soutenue par une colonne ionique de 12 mètres. La sphinx est liée au mythe d’Oedipe, être mythique d’origine orientale avec un corps de lion, des ailes d’aigle et une tête de femme.

Le Portique des Athéniens (6) a été érigé pour abriter les trophées des victoires navales des Athéniens. Il mesure 30 mètres de long et est soutenu par sept colonnes monolithes en marbre à l’avant, soutenant un toit en bois.

L’autel de Chios (1) a été érigé aux frais des habitants de Chios, comme l’indique l’inscription sur l’autel.

Le pilier de Paul-Émile est une statue équestre placée sur une base de 12 mètres de hauteur. Le sommet de la base était orné d’une frise en relief considérée comme le premier exemple de relief historique. Elle représente des scènes de la bataille de Pydna.

 

Le trépied des Platées est en or et est soutenu par une colonne en bronze d’une hauteur de 7,5 mètres, prenant la forme d’un serpent à trois corps.

LE TEMPLE D’APOLLON

Le temple d’Apollon à Delphes était un site emblématique, étroitement lié à l’oracle de Delphes et à la Pythie. Les ruines que nous voyons aujourd’hui appartiennent au dernier temple, construit au IVe siècle av. J.-C. Plusieurs autres temples se sont succédé au même endroit au fil des siècles.

Les premiers vestiges du temple, datant de 650 av. J.-C., indiquent qu’il était de style dorique et construit en tuf. Selon la légende, Apollon lui-même aurait posé les fondations. Le temple a subi plusieurs destructions et reconstructions au cours de son histoire. En 548 av. J.-C., il a été détruit par un incendie, mais grâce aux dons venus de partout, il a été reconstruit par les Alcméonides. Cette version du temple était dotée de six colonnes sur les façades et de quinze colonnes sur les côtés.

Les sculptures des frontons, réalisées en marbre, témoignent du souci des bâtisseurs de créer une œuvre encore plus belle que la précédente. Malgré les dégâts causés par les tremblements de terre et les guerres, le temple a été achevé en 330 av. J.-C., laissant derrière lui un héritage architectural et spirituel important pour la Grèce antique.

Le temple d’Apollon à Delphes était un lieu sacré chargé d’histoire et de légendes. Le fronton du temple représentait l’arrivée d’Apollon à Delphes, tandis que les métopes étaient décorées de boucliers pris aux Perses lors de la bataille de Marathon.

Quant à l’intérieur du temple, peu d’informations nous sont parvenues. Les devises gravées sur les murs incluaient des maximes célèbres telles que « Connais-toi toi-même ». La cella du temple était divisée en deux parties : l’une abritait le foyer où brûlait le feu immortel, et l’autre contenait une statue en or d’Apollon.

Le long du temple, on peut remarquer un grand mur de soutènement et une niche rectangulaire appelée la niche de Cratéros. Cette niche abritait un groupe de statues en bronze représentant une chasse au cours de laquelle Alexandre le Grand avait été sauvé par son officier Cratéros.

En outre, sur le site de Delphes, ont été découvertes les statues des frères jumeaux Cléobis et Biton. Selon la légende rapportée par Hérodote, ces deux athlètes tirèrent le chariot de la statue de la déesse Héra sur une longue distance jusqu’à son temple, lorsque les bœufs habituellement utilisés pour le transport ne purent être amenés à temps.

La légende des jumeaux Cléobis et Biton illustre la générosité et la piété filiale. Après que leur mère ait demandé à la déesse Héra de leur accorder le meilleur pour un mortel, les jeunes hommes ont trouvé la mort paisiblement dans le temple de la déesse, après avoir célébré une fête en son honneur.

Héra, touchée par cette demande, aurait ainsi montré que mourir pieusement était préférable à une vie sans adoration divine. En reconnaissance de leur vertu, les Argiens firent ériger des statues des deux frères à Delphes. Ces statues, découvertes en morceaux sur la terrasse de Marmaria lors de fouilles, témoignent de la renommée et de la gratitude que les Anciens avaient pour Cléobis et Biton.

L’attribution des statues à Cléobis et Biton est aujourd’hui remise en question par certains chercheurs, notamment Claude Vatin, qui suggère qu’elles pourraient plutôt représenter Castor et Pollux. De plus, une inscription sur la statue de droite suggère la présence d’un second sculpteur nommé Aristogeiton.

Quant à l’aurige de Delphes, elle a été commandée par Polyzalos pour célébrer sa victoire lors des courses de char organisées en l’honneur d’Apollon. Ces courses, qui se déroulaient tous les quatre ans, étaient une épreuve très prisée par les tyrans de Sicile.

 

LE THEATRE

Le théâtre de Delphes est l’un des mieux préservés en Grèce, datant du IVe siècle av. J.-C. et restauré au IIe siècle av. J.-C. Il pouvait accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs et a été décoré d’un bas-relief représentant les travaux d’Héraclès.

Contemporain du temple d’Apollon, ce théâtre a été le lieu de concours dramatiques et lyriques lors des grandes fêtes du sanctuaire. L’orchestra, une grande piste circulaire où évoluait le chœur, était entourée d’un aqueduc pour l’écoulement des eaux de pluie. Derrière se trouvaient la scène et les bâtiments de scène, conçus pour ne pas obstruer la vue sur la vallée pour les spectateurs. Des fragments de ce théâtre sont exposés au musée de Delphes.

LE STADIUM

Le stade de Delphes, construit au Ve siècle av. J.-C., était assez simple, avec des gradins naturels formés par le talus. Ces gradins en calcaire, encore visibles aujourd’hui, ont été aménagés par Hérode Atticus. Long de 177,55 mètres et large de 25,50 mètres, le stade pouvait accueillir jusqu’à 7 000 spectateurs.

C’est dans ce stade que se déroulaient les jeux Pythiques à partir de 582 av. J.-C., célébrant la victoire d’Apollon sur le serpent Python. Ces jeux, tenus tous les huit ans, puis tous les quatre ans, comprenaient des concours musicaux, sportifs et équestres. Les athlètes et les juges entraient dans le stade en passant sous un arc de triomphe soutenu par quatre piliers, dont il reste des fragments. Des entailles visibles sur les lignes de départ et d’arrivée servaient de cale-pieds aux athlètes. Une banquette à haut dossier, longue de 7 mètres, située au milieu des gradins du côté droit, était réservée aux magistrats qui arbitraient les compétitions.

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