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Impala Aepyceros melampus melampus +

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Dans le majestueux Parc National du Niokolo Koba au Sénégal, les vastes plaines abritent une diversité remarquable d’animaux sauvages, parmi lesquels l’ impala – Aepyceros melampus melampus occupe une place particulière. Cette élégante antilope, une espèce de mammifère artiodactyle appartenant à la famille des Bovidés, reconnaissable à ses cornes en forme de lyre chez les mâles et à sa couleur roux orangé, est l’une des espèces emblématiques de la savane africaine.

Lors de notre safari à Kissama, en Angola l’un des spectacles les plus marquants fut celui d’un groupe d’impalas, graciles et attentifs, qui se tenaient dans une clairière ouverte. Leur présence rappelle combien cette antilope emblématique incarne l’élégance et l’énergie de la savane africaine.

Cette antilope est unique dans son propre genre (Aepyceros) et sa propre sous-famille (Aepycerotinae) ou tribu (Aepycerotini), bien qu’il existe deux sous-espèces reconnues, l’impala commun (Aepyceros melampus melampus) et l’impala à face noire (Aepyceros melampus petersi), qui ont parfois été considérées comme deux espèces distinctes.

Les impalas partagent des caractéristiques physiques avec d’autres antilopes, ressemblant aux cobes, gazelles et cerfs, mesurant généralement de 1,10 m à 1,50 m de longueur. Les mâles sont légèrement plus grands, mesurant de 85 à 95 cm de hauteur à l’épaule, tandis que les femelles mesurent de 75 à 85 cm de hauteur au garrot. Les mâles peuvent peser entre 45 et 75 kg en moyenne, tandis que les femelles pèsent généralement entre 35 et 55 kg. Leur pelage est généralement d’un brun rougeâtre sur le dos et beige sur les côtés, avec un ventre, des lèvres et une queue blanchâtres.

Les impalas sont reconnaissables par leurs lignes noires distinctes, situées aux extrémités des oreilles, sur le dos de la queue, sur le haut des cuisses et sur le front, qui servent de signes de reconnaissance entre individus. Les mâles se distinguent également par leurs cornes en forme de S, mesurant de 40 à 90 cm de longueur, tandis que les femelles en sont dépourvues.

Ces antilopes sont connues pour leur agilité et leur vitesse impressionnantes. Elles peuvent courir à des vitesses allant jusqu’à 80 ou 90 km/h sur de courtes distances et maintenir une vitesse de croisière d’environ 40 km/h pendant plusieurs kilomètres. Les impalas utilisent leurs compétences athlétiques pour échapper aux prédateurs, notamment en effectuant des sauts spectaculaires pouvant atteindre jusqu’à 3 mètres de hauteur et 10 mètres de longueur.

Les impalas vivent dans des habitats riches en herbe, principalement à l’est de l’Afrique centrale et du Sud. Leur structure sociale est relativement développée, avec des troupeaux composés de 15 à 100 individus, dirigés par un mâle dominant et comprenant plusieurs femelles et leurs progénitures. Pendant la saison des pluies, les troupeaux restent généralement ensemble, tandis qu’ils se dispersent pendant la saison sèche à la recherche de nourriture.

Les impalas sont en effet des animaux sociaux, formant des troupeaux qui offrent protection et opportunités alimentaires dans le Parc National du Niokolo Koba. Leur dynamique de reproduction est fascinante, avec des combats rituels de mâles pour accéder aux femelles pendant la saison des amours. Les jeunes impalas naissent agiles, ce qui leur permet de survivre dans un environnement où les prédateurs sont nombreux.

Leur régime alimentaire varié leur confère une certaine flexibilité pour s’adapter aux changements de leur habitat. Cependant, malgré cette adaptabilité, les impalas restent sous la menace constante des prédateurs du parc, ce qui met à l’épreuve leurs réflexes et leur capacité à détecter les signes de danger.

La reproduction chez les impalas est un processus complexe, marqué par des interactions subtiles entre mâles et femelles, qui contribuent à assurer la survie de l’espèce. Bien que l’impala commun soit assez répandu en Afrique, certaines sous-espèces, comme l’impala à face noire, sont plus vulnérables et nécessitent une attention particulière en termes de conservation.

Dans les zoos européens, les impalas sont présents dans le cadre de programmes d’élevage en captivité visant à préserver la diversité génétique de l’espèce. Ces efforts sont cruciaux pour maintenir des populations saines, tant dans leur habitat naturel que dans les environnements contrôlés des zoos.

Ainsi, en apprenant davantage sur la biologie et le comportement des impalas, nous renforçons notre compréhension de l’importance de protéger ces magnifiques créatures et leur habitat naturel pour les générations futures.

Plus récemment, notre rencontre avec les impalas dans la Réserve de Bandia au SENEGAL a été une expérience mémorable, nous permettant d’apprécier la diversité de la faune africaine dans un environnement préservé.

Chaque observation nous rapproche un peu plus de ces magnifiques créatures et nous rappelle l’importance de protéger leur habitat naturel pour les générations futures.

Les sous-espèces d’impalas

Voici un tableau complet reprenant les 6 sous-espèces d’impala avec leurs caractéristiques et vos observations personnelles lors de vos voyages (Niokolo-Koba, Bandia, Kissama, Tarangire, Lac Mburo).


Sous-espèce Répartition Morphologie & particularités Observations personnelles
Aepyceros melampus melampus – Impala commun Afrique australe : Botswana, Namibie, Zimbabwe, Mozambique, Afrique du Sud, Angola Pelage roux orangé, marques noires nettes sur la croupe et les oreilles, cornes bien développées chez les mâles Kissama NP (Angola) : harde rencontrée en savane boisée ; probablement cette sous-espèce
Aepyceros melampus petersi – Impala à face noire Sud-ouest de l’Angola et nord de la Namibie Bande noire épaisse et marquée du front au museau, pelage plus foncé ; parfois considéré comme une espèce distincte Non observé directement, mais proche de vos itinéraires vers le Kunene (frontière Angola/Namibie)
Aepyceros melampus johnstoni – Impala de Johnston Tanzanie (sud), Zambie, Malawi Plus grand, pelage plus clair, marques noires atténuées Tarangire NP (Tanzanie) : troupeaux près des points d’eau ; Lac Mburo (Ouganda) : petits groupes mixtes
Aepyceros melampus katangae – Impala du Katanga Sud-est RDC, sud Tanzanie, Zambie Pelage fauve-brun, morphologie un peu plus trapue, intermédiaire entre le commun et le Johnston Non observé lors de vos séjours, mais présent dans les régions que vous avez longées entre Tanzanie et Zambie
Aepyceros melampus rendilis – Impala rendile Nord du Kenya (régions semi-arides) Plus petit, robe plus claire adaptée aux zones sèches, végétation clairsemée Non observé : absent des régions que vous avez visitées
Aepyceros melampus suara – Impala suara Est de l’Afrique : Somalie, Kenya, Tanzanie Silhouette plus élancée, pelage plus clair ; adapté aux savanes sèches de l’Est africain Probablement rencontré en Tanzanie (Tarangire) en mélange avec le Johnston selon les zones

👉 Ce tableau te permet de replacer vos rencontres dans un cadre scientifique précis, tout en montrant la richesse de vos observations :

  • Afrique de l’Ouest (Niokolo-Koba, Bandia) → ce sont plutôt des populations occidentales, longtemps discutées dans la taxonomie (souvent rapprochées du melampus mais parfois considérées à part).

  • Afrique de l’Est (Tarangire, Lac Mburo) → surtout johnstoni (et suara dans les zones plus sèches).

  • Angola (Kissama) → typiquement melampus.

 

Notre observation des impalas au PARC ZOOLOGIQUE DU MINI HOLLYWOOD en ANDALOUSIE, ESPAGNE, nous a permis de les voir dans un cadre différent, mais tout aussi fascinant. Même en captivité, ces animaux conservent leur grâce naturelle, offrant aux visiteurs une occasion unique d’admirer leur beauté.

 

 

 

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