SITE ARCHEOLOGIQUE DE Jérash & AJLUN- JORDANIE
Jérash
Nous débutons notre journée par la visite de la cité romaine de Jérash, située à seulement 50 km au nord d’Amman. Dès notre arrivée, nous sommes impressionnés par la grandeur de ce site perché sur les ruines d’un oued autrefois appelé la « rivière d’or ». Connu sous le nom de Gerasa à l’époque romaine, cet endroit est un incontournable pour quiconque explore la Jordanie. Le centre des visiteurs, situé à proximité de la porte Sud, nous donne un premier aperçu de l’histoire fascinante de Jérash. Nous traversons ensuite le souk artisanal avant d’atteindre la porte d’Hadrien, une entrée emblématique de la cité antique.
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En nous approchant, nous remarquons la structure impressionnante de l’arc, qui domine avec une nef principale s’élevant à environ 10,80 mètres de haut et 5,70 mètres de large, surmontant les deux nefs latérales de 5,20 mètres de haut et 2,70 mètres de large chacune. Les deux façades, au sud et au nord, sont presque identiques, avec quatre colonnes massives s’entrelacent à la structure, chacune reposant sur des plinthes imposantes.
Les colonnes, finement ornées de motifs délicats représentant des feuilles d’arbres enroulées autour de leur base, attirent notre attention. Au sommet, des chapiteaux richement décorés ajoutent une touche d’élégance, témoignant du raffinement architectural de l’époque.
De chaque côté de l’arc, nous admirons les niches élaborées qui surplombent les allées latérales. Ces niches sont couronnées par des arcs pointus, soutenus par de petites colonnes finement sculptées, reposant sur une base en moules à plusieurs niveaux.
En contemplant cette merveille architecturale, nous ressentons pleinement la grandeur et la sophistication de la civilisation romaine. En passant sous l’arc, nous découvrons sur notre gauche l’entrée de l’hippodrome, ajoutant une nouvelle dimension à notre exploration du site.
Prévu pour accueillir 17 000 spectateurs, l’hippodrome aurait été achevé au début du IIIe siècle. Cependant, il n’est pas certain que les célèbres équipes de course, les « rouges », « verts », « bleus » et « blancs », y aient réellement disputé des courses avant qu’une partie de la structure ne soit modifiée. À la fin du IVe siècle, la section nord fut transformée en amphithéâtre, tandis que la partie sud, abandonnée, fut squattée par des potiers.
L’hippodrome a connu plusieurs réaffectations au fil des siècles. Partiellement en ruines entre le VIe et le VIIIe siècle, il servit de carrière pour la réparation des murs d’enceinte de Jérash, mais aussi de local pour des artisans teinturiers. Pire encore, au VIIIe siècle, il devint une fosse commune, où furent ensevelies plusieurs centaines de victimes d’une peste. Aujourd’hui, bien que partiellement détruit, l’hippodrome témoigne encore des multiples vies de Jérash à travers les âges.
LA NECROPOLE SUD & L’EGLISE DE MARIANOS
En face , de l’autre côté de la voie romaine, vous découvrirez les restes de la nécropole et de l’église de Marianos destinée aux services des morts
La nécropole sud de Gerasa s’étendait sur plus d’un kilomètre au-delà de la Porte Sud, de chaque côté de la voie reliant Gerasa à Philadelphia (Amman).
Quelques sarcophages et de rares mausolées monumentaux se dressaient à la surface du sol. Toutefois les tombeaux étaient essentiellement souterrains (hypogées), simples salles très sommairement aménagées creusées dans le sous-sol rocheux, avec ou sans loculi (niches destinées à recevoir les corps). Ces hypogées abritaient des inhumations en sarcophages de pierre ou de plomb, en cercueils de bois ou simplement en linceuls directement posés sur le sol. Les très rares tombes découvertes non pillées ont livré un riche mobilier mais peu d’inscriptions funéraires et la plupart des tombeaux sont anonymes, à l’exception de celui « des boulangers ».
La nécropole fut utilisée de l’Age du Fer (800 av. notre ère) jusqu’au début du I siècle de notre ère. Entre 130 après J.-C. et l’époque byzantine, l’espace de l’ancienne nécropole compris entre la Porte Sud et l’arc d’Hadrien fut réservé à un projet d’extension urbaine-finalement avorté-et toute inhumation y fut interdite.
L’église porte le nom de l’évêque Marianos sous épiscopat duquel elle fut construite en 570 de notre ère comme le révèle l’inscription devant le chœur Les pavements de mosaïques à décor géométrique très bien conserves offrent un bel exemple de la richesse du décor intérieur des églises d’époque byzantine, Le plan du bâtiment est simple et uniquement accessible depuis le narthex ou passage couvert, ouvrant sur la voie reliant Gerasa a PhiladelphiaImplantée au-dessus d’hypogées des et siècles, cette église fut probablement édifiée pour et par des squatters, artisans potiers et teinturiers, venus occuper les ruines de T’hippodrome aux VI/VII » siècles.
En face, trois salles des soubassements de l’hippodrome furent transformées en habitations aux sols paves de mosaïques. Une inscription, encadrée par des oiseaux, nous apprend que c’était la demeure du diacre Elias Cette maison fut abandonnée au début du VIe siècle alors que l’église ne fut détruite qu’un siècle plus tard, par le tremblement de terre de 749 après J.-C.
Avec ses trois baies encadrées de demi-colonnes d’ordre corinthien, la Porte Sud ressemble beaucoup à l’arc d’Hadrien. Bien qu’aucune inscription ne puisse le confirmer, il est vraisemblable que ce monument servit de modèle pour le grand arc monumental. La Porte Sud pourrait donc avoir été construite juste avant la visite de l’empereur Hadrien, en son honneur.
Elle fut tardivement intégrée dans le rempart de 3,4 kilomètres construit au début du IV siècle, après qu’un groupe de pillards incendia et détruisit une grande partie de Jérash. Aucun vestige d’un mur de défense plus ancien n’a été découvert, ce qui laisse supposer que Gerasa fut une ville ouverte jusqu’au début de l’époque byzantine.
A noter la présence à gauche après la porte d’un pressoir à huile. Vers 220 de notre ère, le sol rocheux du « Souk Quest fut profondément excavé pour abriter une huilerie dont les installations sont très bien conservées. A l’est un escalier, taillé dans le rocher, permettait d’y accéder depuis le trottoir bordant la route Gerasa/Philadelphia. A l’ouest, face à la porte d’entrée, une grande niche abritait la presse d’un type très particulier puisque le levier traditionnel y était remplacé par une poutre horizontale que l’on abaissait en manœuvrant les écrous de deux vis verticales en bois. Le broyeur à olives, d’un type classique, occupait le centre de la pièce. Il est aujourd’hui partiellement recouvert par les fondations du rempart qui ne peut donc être que postérieur à l’abandon de l’huilerie.
Or, le très important matériel archéologique (verrerie, céramique lampes et vaisselle en bronze, outils en fer, monnaies…) découvert lors des fouilles prouve que cette installation, ainsi que l’échoppe du charpentier et la maison d’habitation qui la surmontaient, furent détruits à la fin du siècle par un violent incendie consécutif à un raid de pillards.
Gerasa n’aurait donc été fortifiée qu’au courant des IIIème et IV siècles de notre ère.
Au II siècle de notre ère, quatre échoppes (au moins) furent aménagées au pied du Sanctuaire de Zeus, à l’ouest de la route Gerasa/Philadelphia. Partiellement taillées dans le rocher elles étaient occupées par des artisans travaillant le bois dont de nombreux outils furent retrouvés au cours des fouilles. Le portique de colonne précédant la façade des échoppes soutenait deux petites (100 m² environ) mais riches habitations établies à l’étage (stucs modelés et peints, mobilier de bronze, verrerie, céramique de qualité, trésors monétaires, bijoux en or et en ivoire,…). Tout l’ensemble fut incendié à la fin du IIe siècle lors d’un raid de pillards.
À la suite de ce raid, les ruines du souk furent nivelées et recouvertes par de nouvelles installations liées à la construction du rempart. Organisées autour d’une cour centrale, jouxtant la Porte Sud et contrôlant l’accès aux fortifications, elles correspondaient à un petit casernement militaire construit au début du IVe siècle de notre ère, en même temps que le mur d’enceinte. Plusieurs fois remanié, ce casernement aurait été abandonné dès le VII siècle de notre
En contrebas du sanctuaire de Zeus, nous découvrons un petit amphithéâtre édifié dans les années 90 ap. J.-C., sous le règne de l’empereur Domitien, qui pouvait contenir environ 5 000 personnes (3 000 aujourd’hui). Il a presque été entièrement restauré et est encore utilisé de nos jours pour des spectacles (notamment le festival de Jérash).
LE THEATRE SUD
Le théâtre peut accueillir plus de 3 000 spectateurs et le théâtre possède des caractéristiques acoustiques qui permettent à l’orateur au milieu de la piste d’orchestre de livrer sa voix à tout l’amphithéâtre sans avoir à élever la voix. Vous pouvez en faire l’expérience par vous-même, et vous peut également monter les escaliers pour une vue magnifique sur Jérash.
On remarque les belles décorations du mur de la scène. Un groupe de musicien nous ont fait profiter de l’acoustique exceptionnelle du lieu
En retrait de la rue des colonnades, le petit théâtre est magnifiquement restauré
LE THEATRE NORD
Le théâtre avait initialement 14 rangées de sièges et était utilisé pour les arts de la scène, la tenue de réunions de la mairie, etc.Le théâtre a ensuite été doublé pour atteindre son statut actuel de 1 600 personnes. Devant la scène se trouve une cour à colonnades avec un escalier menant à l’entrée.
Cette rue, passant sous le Tétrapyle Nord, a été dégagée entre les Thermes de l’Ouest et le Théâtre Nord. La partie séparant le Théâtre Nord de la zone Agofa/Basilique est l’une des mieux conservées de Gerasa. La structure bombée de la chaussée ainsi que son dallage sont admirablement préservés. Plusieurs des bouchons des regards de Tégout axial ont même conservé leurs anneaux de levage en fer.
Les portiques ioniques bordant la chaussée, semblent identiques à ceux de la partie Nord du Cardo. Toutefois, ils ne datent pas du règne de Trajan mais sont plus tardifs. Ils correspondent probablement au réemploi des colonnes des anciens portiques de la partie centrale du Cardo, démontés dans la deuxième moitié du siècle lors de l’élargissement et embellissement de la partie centrale de la rue principale.
Sur notre droite le nymphée très bien conservé attire le regard
LE NYMPHEE
Le développement et l’enrichissement de Gerasa entrainèrent une demande de fourniture croissante et régulière d’eau à l’intérieur de la ville. La capacité du premier aqueduc, vraisemblablement mis en service en 125 de notre ère, fut considérablement augmentée à la fin du II siècle pour satisfaire la demande, liée en particulier à la construction des thermes. Un grand Nymphée fut alors construit vers 190/191 de notre ère pour compléter le dispositif des petites fontaines précédemment établies le long du Cardo.
Le Nymphée est une fontaine monumentale destinée à satisfaire les besoins journaliers de la population. Implanté le long de la rue principale, il comprenait deux ailes encadrant une abside semi-circulaire centrale couverte par une voûte en maçonnerie. La façade, richement décorée, comprenait deux niveaux de niches encadrées de colonnes corinthiennes. Le niveau inférieur été plaqué de marbre alors que des stucs peints décoraient la partie supérieure. L’eau, jaillissant de nombreuses gueules de lions sculptées, était rassemblée dans un large et profond bassin occupant toute la largeur de l’édifice. L’eau s’écoulait en permanence et le trop plein était recueilli par le système d’égouts de la rue.
LA CATHEDRALE
Quelques dizaines de mètres plus loin, la cathédrale ‘est la plus ancienne des vingt-trois églises byzantines actuellement connues à Jarash. Elle fut construite entre 450/455 après J.-C. vraisemblablement sous l’épiscopat de Placcus, à l’emplacement d’un ancien sanctuaire païen, peut-être celui de Dionysos, le dieu du vin. Pendant son épiscopat, l’évêque Placcus fit démonter le naos du sanctuaire de Zeus dont il réutilisa les blocs pour construire cette église ainsi que les thermes voisins portant son nom. Aucune inscription n’ayant été trouvée elle fut simplement appelée « la Cathédrale » par les fouilleurs américains qui la mirent au jour en 1929.
Neuf portes permettaient d’accéder aux trois nefs séparées par deux rangées de douze colonnes. La porte principale, à l’ouest, était accessible depuis un atrium appelé Cour à la Fontaine.
La nef centrale se terminait par une abside précédée d’un chancel (barrière) où seul le prêtre pouvait accéder. Les petits trous visibles sur les murs et les colonnes permettaient de fixer placages de marbres, stucs modelés et peints, éventuellement appliques de bronze.
LE CHATEAU D’AJLUN
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A 23 km au nord-ouest de Jérash se trouve le petit village d’Ajlun. Juste avant d’y accéder, on traverse de belles pinèdes et oliveraies qui marquent la frontière avec la fertile vallée du Jourdain, qui n’a pas grand-chose à voir avec les étendues rocailleuses des environs de Jérash.
Les familles jordaniennes aiment venir y pique-niquer, le week-end en été. L’attraction majeure de ce village, c’est le château qu’il abrite : le Qala’at ar-Rabad. A 3 km à l’ouest de la ville, cette forteresse qui se dresse sur une colline au panorama époustouflant fut construite par les Arabes, au XIIe siècle, afin de se protéger des invasions des croisés dans la région. La réserve est l’une des plus belles de la région.
Le château d’Ajlun était bien préparé pour les nombreuses attaques qui y ont été faites. Plusieurs mécanismes de défense militaires clés ayyoubides et mamelouks ont été construits dans le château.
Les douves sèches d’ifossel constituent la première ligne de défense, ce qui rend difficile l’accès au château sauf par les portes
Des meurtrières peuvent être vues à différents niveaux des tours et sont la caractéristique la plus répandue de la fortification ayyoubide. Ce sont des ouvertures en forme de coin qui se rétrécissent en Siit.
Plus tard, la flèche si dans les niveaux supérieurs du château construit après 611 AD/1214 AD était composée de blocs de pierre amovibles insérés dans une large ouverture de fenêtre permettant à plus d’un soldat d’être situé sur le rebord de la fenêtre en pierre et leur donnant une meilleure vue.
Les mâchicoulis en caisson sont des espaces laissés dans le sol entre les corbeaux de pierre de soutien au-dessus des portes principales à travers lesquels des pierres, de l’eau bouillante et de l’huile pouvaient être larguées sur les soldats ennemis.
Les tours étaient également importantes pour la défense, car les soldats étaient situés aux niveaux supérieurs pour lancer des boules de feu sur les attaquants et observer toutes les routes menant au château.
LE COMPLEXE MONASTIQUE D’ANJARA
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Jusqu’au 20e siècle, les chrétiens d’Anjarah pratiquaient le culte dans des maisons privées et en 1897, le père Hanna Sarina s’occupait de la communauté chrétienne là-bas.
En 1925, le père Angelo (Ettore) Foresto est venu à Anjarah et a servi la communauté pendant plus de 34 ans en deux termes distincts, le premier étant de 1925 à 1940 et le second de 1946 jusqu’à sa mort en 1964. Le père Angelo a construit une petite église. et l’école primaire à l’endroit que nous appelons maintenant la salle de réception. Lors d’une de ses visites à Jérusalem, le Père Angelo rapporta une statue en bois qui devint connue sous le nom de « Notre-Dame du Mont »: Avec l’expansion de la communauté chrétienne dans la région, une nouvelle église plus grande fut construite dans les années 1951- 1954. En 1964, le Père Angelo mourut et fut enterré avec sa mère dans le sous-sol de l’église.
En 1971, le père Yousef Na’mat est devenu responsable au service de la communauté pendant 30 ans et il est décédé en 2001. Au cours de cette période, d’autres bâtiments ont été ajoutés au complexe, notamment l’école récente, l’auberge et, surtout, le sanctuaire pour accueillir » Notre-Dame du Mont ». En 2000, le site a été annoncé comme l’un des cinq sites de pèlerinage jordaniens avec le mont Nebo, Machaerus, le site du baptême et Mar Elias (qui n’est qu’à 4 kilomètres). Plus tard en 2003, la Mission du Verbe Incarné est devenue responsable. Une nouvelle ère d’activités sociales a commencé qui comprenait la création de la première bibliothèque pour enfants de la région, des groupes de jeunes, une société de jeunes mères et de nombreux autres groupes. En 2008, des travaux de restauration ont été lancés dans l’église, la croix a été remplacée par une plus grande et l’auberge a été transformée en un refuge pour les filles orphelines et d’autres filles de familles disjointes.
VIDEOS sur Jérash et la Jordanie
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MADABA ROUTE DES ROIS ET MER MORTE EN 2001
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LA GASTRONOMIE JORDANIENNE
Article connexe sur la gastronomie Jordanienne:
J297 RESTAURANT JAFFRA AMMAN JORDANIE
Le restaurant Jaffra à Amman, en Jordanie, est une institution du downtown, situé non loin du théâtre d’Amman. C’est une adresse connue de tous les Jordaniens qui aiment associer leur repas à une chicha.
Ici, presque toutes les tables sont dédiées aux fumeurs de narguilé, c’est incroyable à voir !
En ce qui concerne les plats, c’est une excellente adresse, notamment pour leurs mixed grill généreusement servis.
Le tabbouleh et le hummus beirouty sont également délicieux et très bien présentés. Et ce qui surprend le plus, ce sont les prix étonnamment bas pour la qualité et la quantité des plats servis. Une adresse à ne pas manquer pour une expérience typiquement jordanienne.
j 284 PIZZERIA ROMA AMMAN DOWTOWN
À la Pizzeria Roma, située dans le downtown d’Amman, il est difficile de trouver un repas pendant le Ramadan. Nous ne pouvons donc pas juger pleinement puisque seuls deux plats étaient disponibles : un mansaf, le plat national, ou le biryani de poulet, une spécialité indienne.
Cependant, le plat n’a malheureusement pas été à la hauteur de nos attentes… Une déception, mais heureusement, les dattes aux herbes, surtout parfumées à la cardamome, étaient excellentes.
Pour en savoir plus sur la cuisine jordanienne, vous pouvez consulter ces liens :
J 285 RESTHOUSE ABU AHMED SITE DE JERASH
À la Resthouse Abu Ahmed, sur le site de Jerash, c’était le moment parfait pour faire une pause après la visite épuisante sous la chaleur écrasante. Même si nous avions prévu de l’eau, quatre bouteilles n’ont pas été suffisantes pour étancher notre soif.
Heureusement, la Resthouse du parc était ouverte malgré le Ramadan, et nous avons décidé de nous installer près du buffet. Pour seulement 10 JOD, nous avons eu droit à un buffet très sympathique.
La cerise sur le gâteau, c’est que nous avons même pu déguster de l’Arak et de la bière ! Bien sûr, à un prix assez élevé : 5 et 6 JOD respectivement.
Nous nous sommes régalés avec les mezze traditionnels : houmous, différentes salades, une salade de piment, tomates et poivrons, et une sorte de tchoutchouka très relevée.
Mais les plats principaux étaient tout aussi alléchants, notamment cette spécialité du Levant que l’on trouve en Jordanie et dans les pays voisins : le maklouba. Le mot signifie « à l’envers » en arabe, et c’est exactement cela. On fait cuire de l’agneau ou du poulet dans une marmite, puis on ajoute les légumes (souvent des pommes de terre, des aubergines, du chou-fleur, des tomates et des carottes) et le riz. Ensuite, on retourne le tout pour le servir.
Le plat est accompagné de yaourt, de salade tahini (concombre, tomate et tahini) sur un lit de musakhkan, et de pain farci de viande assaisonnée de sumac, d’huile, d’oignon et de pignons grillés.
Sans oublier les différents plats mijotés, comme le fasuliya (haricots verts ou blancs en sauce).
En résumé, une excellente adresse que nous recommandons vivement pour une pause gourmande et revigorante après une visite à Jerash.
RESTAURANT Fokar & Bhar MADABA JORDANIE
Après avoir arpenté les rues de Madaba et admiré ses magnifiques églises pavées de mosaïques, notre ventre commence à réclamer une pause déjeuner bien méritée.
Par prudence, nous choisissons l’un des restaurants les plus réputés de la ville, le restaurant Fokar & Bhar et nous avons bien fait car il est ouvert et nous accueille chaleureusement.
Le menu nous propose une délicieuse sélection de mezzés, ces entrées typiques du Moyen-Orient qui éveillent nos papilles :
- Tabouleh : une salade fraîche et parfumée à base de tomates finement coupées, de menthe et d’un abondant persil haché.
- Houmous : une purée de pois chiches à l’huile d’olive mélangée avec du tahini, une crème de sésame.
- Galayet Bandora : un plat de tomates sautées avec de l’ail, de l’oignon (facultatif), de l’huile d’olive de qualité, du sel et du poivre. Il peut être préparé nature, avec juste des tomates, ou agrémenté de viande hachée ou d’œufs.
Puis, pour nos plats principaux, nous nous régalons de spécialités traditionnelles jordaniennes :
- Sajiyeh : un plat simple, mais riche en saveurs, composé de morceaux de viande tendre cuits dans une poêle saj, qui apporte cette subtile saveur fumée. La version maison, préparée dans une poêle en fonte, nous offre toute la saveur de cette recette ancestrale avec une facilité d’exécution qui la rend accessible à tous. Nous l’accompagnons de pain saj, une sorte de pain plat à mi-chemin entre le naan et la tortilla à la farine, offrant un parfait compagnon pour ce plat en sauce.
- Chich taouk : une brochette de poulet très populaire au Moyen-Orient. Imaginez du poulet tendre et juteux, mariné dans un mélange d’épices locales, de yaourt, de jus de citron et d’ail, grillé à la perfection.
Ces mets délicieux, accompagnés des saveurs authentiques de la Jordanie, comblent nos appétits affamés et nous laissent des souvenirs gustatifs inoubliables de ce voyage à travers la gastronomie jordanienne.
J 287 DEAD SEA PANORAMA COMPLEX & RESTAURANT
Au Dead Sea Panorama Complex & Restaurant, situé le long de la route dans le Wadi Mujib, nous sommes accueillis par une vue époustouflante sur la mer Morte. Ce complexe, qui intègre également un restaurant, offre probablement l’un des plus beaux belvédères de la région.
Nous décidons de nous installer pour profiter de la vue et découvrir la cuisine locale. La carte du restaurant est variée et le service est attentionné, bien que nous soyons informés d’un supplément de 17% pour le service. Les prix restent dans l’ensemble corrects, surtout compte tenu de la qualité des plats qui sont préparés avec soin et savoureux.
Pour commencer, nous nous régalons de quelques mezze : du Humous Beirouti, une purée de pois chiches à l’huile d’olive et au citron, du Labanah BelZaatar, un yaourt local saupoudré de zaatar, une épice typique, et des foies de volaille frits, un délice croustillant.
En plat principal, nous optons pour les Arayes, des pains libanais grillés et farcis de viande, d’oignons, de tomates et de pignons de pin. Chaque bouchée est un mariage parfait de saveurs et de textures.
Nous ne pouvions pas passer à côté du Musakhan, un plat traditionnel de poulet cuit au four avec des oignons, du sumac, du safran et des pignons frits, le tout servi avec du pain taboun, un pain traditionnel cuit au four. Un véritable régal pour les papilles, chaque plat étant un voyage gustatif à lui seul.
Nous quittons le Dead Sea Panorama Complex & Restaurant avec des souvenirs gustatifs mémorables et le désir de revenir pour explorer davantage la richesse culinaire de la Jordanie.
Nos choix de logement près de Jérash
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