AMMAN « La Rome du Moyen-orient » – JORDANIE

Amman se trouve dans une zone vallonnée au Nord-Ouest de la Jordanie. La ville était à l’origine bâtie sur sept collines (ce qui lui a valu le surnom de Rome du Moyen-Orient), mais elle s’étend maintenant sur 19 collines (chacune connue sous le nom « jabal » ou montagne).
Environ un million d’habitants (soit le tiers de la population du pays) résident aujourd’hui dans la capitale jordanienne. La multiplication à l’infini des maisons lui a d’ailleurs valu le surnom de » ville blanche « , éblouissante sous le soleil de midi. À moins qu’il ne faille y voir une allusion aux tempêtes de neige qui l’assaillent parfois en hiver… Amman, sise sur un plateau ondulé dominant la vallée du Jourdain, se trouve en effet à près de 800 m d’altitude.
Beaucoup ne consacrent qu’une demi-journée à la capitale jordanienne. Or, il s’agit d’une ville fascinante de contrastes : un mélange de bâtiments anciens et de buildings modernes, située sur une région vallonnée entre le désert et la fertile vallée du Jourdain.
Nous y avons donc consacré notre première journée de visites en Jordanie.
Notre arrivée tardive dans la nuit, nous fait démarrer notre visite vers 10h/ La circulation est dense, les klaxons sont nombreux. Des conducteurs assez peu respectueux des règles de la route comme des règles de stationnement et cela ne semble pas inquiéter la police urbaine.
En chemin nous cherchons tout d’abord à visiter les mosaïques d’une ancienne église, découvertes par hasard en 1969 dans le jardin d’une maison privée, qui couvrait le sol d’une église byzantine du VIe siècle : LES MOSAÏQUES DE L’ÉGLISE DE SWEFIYEH
Difficile à trouver (https://maps.app.goo.gl/gwaSyrjd3Fod2ztf6) et la visite nécessite une autorisation préalable. Mais l’état de délabrement du bâtiment et de ses jardins autours laisse à penser qu’il n’y a pas eu de visites ces derniers temps…
Nous poursuivons donc vers la mosquée du Roi Abdallah I
MOSQUEE DU ROI ABDALLAH I
TOUTES LES PHOTOS DE LA MOSQUEE EN SUIVANT CE LIEN
Construite entre 1982 et 1986 en l’honneur du grand-père du roi Hussein, Sa Majesté as-Sayyid Abdullah I, cette mosquée est la deuxième mosquée mais la plus moderne et la plus imposante de tout le pays et reste le symbole d’amman avec sa coupole bleue et ses deux minarets à l’allure futuriste
Le design a été conçu par l’architecte bohémien-allemand Jan Cejka
L’entrée de la mosquée se fait en traversant un bazar touristique et vous ne louperez la visite obligatoire de toutes les salles qui décrivent l’art Jordanien. Cela dit, c’est plutôt intéressant et bien fait et il n’est pas nécessaire de trop insister pour décliner les offres. Heureusement car ici les prix sont extrêmement prohibitifs : des narghilés à 900 JOFD soit plus de 1000€ que l’on a trouvé dans les souks à 30 JOD quelques minutes plus tard. Bien sûr « it’s not the same quality ! »
Les crèmes, « de marque » semble-t-il sont vendues à prix d’or, trois fois plus chères que notre marque l’Oréal !
Les non-musulmans peuvent donc visiter la mosquée en dehors des heures de prière (c’est la seule dans le pays) : comme partout ailleurs, il convient d’enlever vos chaussures avant de pénétrer dans la salle de prière, et les femmes devront enfiler une longue robe noire couvrante et un voile qui sont fournis sur place au niveau du souk gratuitement (l’entrée est à 2 JOD néanmoins).
Son gigantesque dôme bleu ciel (35 m de diamètre) décoré de motifs géométriques en mosaïques et flanqué de deux minarets élégants domine la ville.
Elle peut accueillir sous sa coupole près de 3 000 fidèles et, les jours d’affluence, 6 000 peuvent aussi venir prier dans la cour extérieure. La vaste salle de prière n’est pas interrompue par des colonnes à l’instar du Dôme du rocher à Jérusalem
En observant la façade de plus près, vous remarquerez des éléments architecturaux en forme de cubes qui accentuent aussi bien le sommet des minarets que les portails d’entrée et l’entrée du site de la mosquée
A l’intérieur, le plafond du dôme azuré est strié de fines bandes dorées tel un soleil, le bleu symbolisant le ciel, et les traites les 99 noms d’Allah. Des versets du Coran sont inscrits sur un énorme chandelier à trois branches. Le tapis rouge symbolise la fertilité, il mène au » mihrab » (loge de l’imam pendant la prière), orienté vers la Mecque, tout comme le plan général de la mosquée.
Dans le sous-sol se trouve un petit musée de la religion et de l’histoire islamique, comprenant des affaires du roi Abdallah Ier, des photos et quelques pièces d’art islamique.
DOWTOWN
Nous gagnons ensuite la ville basse et garons notre véhicule face au théâtre ;

LE FORUM LE THEATRE ET L’ODEON
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Le forum romain est une place publique, bordée par le théâtre et l’odéon. Elle était parmi les plus vastes de l’Empire (100*50m). Cette grande esplanade où la population se rassemblait
Ne confondons pas théâtre et odéon qui ont des destinations différentes était desservie par les grandes voies de communication, notamment le cardo maximus, la voie principale orientée nord-sud existante dans toutes les décapoles romaines. On y remarquera les vestiges de colonnes corinthiennes, dont certaines sont encore debout. Le forum est toujours un lieu vivant dans la cité. En effet, les habitants de la ville basse aiment s’y retrouver, particulièrement les soirs d’été. On profite des terrasses où l’on passe des matchs de football égyptiens sur des écrans de toutes tailles. Ou l’on discute, simplement assis sur les marches.

Odéon (grec ancien : ᾨδεῖον, Ōideion, lit. « lieu de chant ») est le nom de plusieurs anciens bâtiments grecs et romains construits pour la musique : exercices de chant, spectacles musicaux, concours de poésie, etc.
Le mot grec ancien ᾨδεῖον vient du verbe ἀείδω (aeidō, « je chante ») qui est aussi la racine de ᾠδή (ōidē, « ode ») et de ἀοιδός (aoidos, « chanteur »).
Perpendiculaire à l’axe du théâtre romain, et délimitant le forum romain d’Amman à l’est, se trouve l’Odéon ; petit théâtre construit au IIe siècle en même temps que le théâtre romain et restauré : il servait principalement à des spectacles musicaux, les lectures de poésie, ou à des réunions politiques ou des conférences, pour un maximum de 600 personnes sur 9 rangées. Les archéologues ont émis l’hypothèse que l’Odéon était très probablement fermé par un toit en bois temporaire qui protégeait le public des intempéries.
Le bâtiment de scène était autrefois richement décoré de frises et de niches. Il a une passerelle intérieure voûtée qui se connecte à la scène par trois portes.


D’une manière générale, la construction d’un Odéon était similaire à celle d’un théâtre grec antique et d’un théâtre romain, mais il ne faisait qu’un quart de sa taille et était pourvu d’un toit à des fins acoustiques, une différence caractéristique.
Le prototype de l’Odéon était l’Odéon de Périclès (Odéon d’Athènes), un bâtiment principalement en bois sur le versant sud de l’Acropole d’Athènes.
Il a été décrit par Plutarque comme « à plusieurs places et à plusieurs colonnes » et peut avoir été carré, bien que des fouilles aient également suggéré une forme différente, 208 x 62 pieds.
Comme le théâtre romain, l’Odéon est régulièrement utilisé aujourd’hui, par exemple pour des représentations lors du festival de musique Al Balad qui a été lancé en 2009 par le théâtre Al Balad et reçoit le soutien de la municipalité du Grand Amman, du ministère jordanien du Tourisme et des Antiquités, et l’Union européenne en Jordanie, ainsi que d’autres partenaires sponsors dans les médias, le tourisme, la culture et les arts.
Empruntons Quraysh street, en direction de la mosquée du Roi Hussein. Au croisement de la rue Khalil As Saoud Street vous découvrirez le site de la nymphée
NYMPHÉE

Il y a quelques années encore, le site était noyé sous le béton des habitations modernes. Le gouvernement a fait démolir les immeubles pour le restaurer, mais les travaux sont très longs. Aujourd’hui, la forme laisse à penser qu’il s’agissait bel et bien d’une vaste fontaine publique (dédiée aux nymphes, des créatures mythologiques prenant les traits de jeunes filles que l’on associait aux sources, aux bois et aux montagnes), comme il en existait dans la Rome antique. Elle aurait été construite en 191 ap. J.-C. et comprenait une vaste piscine de 600 m2, deux étages avec des colonnades et des alcôves décorées de mosaïques et de gravures. La partie basse était en marbre tandis que la partie haute se composait de plâtre peint. Elle était surmontée d’un dôme et l’eau jaillissait de sept têtes de lions sculptés dans le réceptacle. Le grand bassin de granit rose est un vestige ajouté à l’époque byzantine.
MOSQUÉE DU ROI HUSSEIN (AL-HUSSEINI)
Juste derrière, celle qui est considérée comme la » grande mosquée » d’Amman, est actuellement en travaux
Elle a été édifiée en 1924 par le roi Abdallah Ier sur sa colline à un peu plus de 1000m d’altitude au-dessus du niveau de la mer, dans un style ottoman, sur les bases d’une ancienne mosquée datant du début de la période islamique (640 ap. J.-C.), construite par Omar ibn Al-Khattab, le deuxième calife de l’islam. Elle domine Amman de ses quatre minarets majestueux
Cette dernière aurait elle-même été bâtie sur l’ancienne cathédrale de Philadelphie. La Décapole fut le siège du diocèse de l’Empire romain alors tout juste converti au christianisme, au début de l’ère byzantine (320 ap. J.-C.).
LE SOUK

Nous sommes maintenant à deux enjambées des souks de Downtown limité par les rues K Talal et Quraysh. Bien différents des souks turcs ou marocains ; ici ils ne sont pas couverts. Pour autant les souks d’Amman reprennent toutes les caractéristiques des marchés arabes traditionnels. Et c’est justement cet aspect très oriental et très dépaysant qui fait le charme du site : on se balade dans de toutes petites rues bordées d’échoppes colorées et odorantes, on découvre les fruits et les légumes locaux, nous descendons dans une petite ruelle en soubassement où le soleil ne filtre pas et tombons sur les métiers mécaniques, soudeurs, fabricants de narghilé, réparateurs en tous genres … Pas de doute, nous sommes bien au Moyen-Orient ! Mais le spectacle le plus intéressant, ici, c’est dans une parfaite simplicité qu’il se déroule : les marchands qui usent de leur voix pour vendre leurs biens, les promeneurs qui tentent de marchander, les klaxons qui résonnent sans cesse, toute cette ébullition mêlée aux appels à la prière… Quelle immersion !
Si on met de côté les chinoiseries qui tendent à envahir les étals des marchés d’Amman, on trouve ici toutes sortes de choses à acheter ou à simplement admirer : des fruits (les mangues sont généralement délicieuses !), des légumes et de la viande, bien sûr, mais aussi des tenues traditionnelles palestiniennes, des foulards en soie confectionnés à la main, des petites amulettes en bois ou en pierre, des tapis aux couleurs typiques jordaniennes, des parfums aux senteurs typiquement orientales, des épices… Toute une partie du souk est également consacrée à l’or et aux bijoux. Au moins, ici, vous êtes sûr de trouver des souvenirs parfaitement authentiques !
Attention toutefois, notre surprise est grande : les prix sont bien loin de ceux pratiqués dans le Maghreb …

CITADELLE (JABAL AL QALA’A)
TOUTES LES PHOTOS DE LA CITADELLE EN SUIVANT CE LIEN

Que l’on soit ou pas passionné par l’archéologie, ou d’histoire, la visite de la citadelle s’impose pour profiter du formidable panorama offert sur Amman depuis le sommet du Jebel Al Qala’a
La ville basse et le théâtre s’étalent à vos pieds, et vous apercevrez à l’infini les collines couvertes de petits cubes beiges identiques et de mosquées qui, le soir venu, éclairent le ciel de leurs néons verts. Magique à l’heure de l’appel de la prière le soir, lorsque les muezzins de la ville lancent leur chant lancinant. La nature ayant par endroit repris ses droits, le site est très agréable, ponctué de verdure.
Cela dit prenez de l’eau. Les températures sont élevées, proches de 30°C, mais l’impression de suffocation nous fait penser à des températures beaucoup plus élevées. Et l’ombre n’est pas de mise sur la colline
LES FORTIFICATIONS

Les civilisations antérieures de la Citadelle utilisaient un glacis, ou mur en pente, pour protéger le site des invasions ; vers la fin de l’âge du bronze moyen (1700-1550 av. J.-C.), la colline de la citadelle était entourée d’un mur en pente recouvert de plâtre dur pour le rendre glissant et difficile à escalader pour un ennemi. Seuls de courts pans de murs datant de l’âge du bronze moyen et de l’âge du fer ultérieur ont été identifiés lors des fouilles.
Les Romains, puis les Omeyyades, ont amélioré les défenses du site en construisant les murs de fortification existants, qui entouraient toute la citadelle et mesuraient environ 1680 m de long. Les archéologues ont identifié les périodes suivantes dans la construction de ces murs :
Avant le milieu du IIe siècle après JC, le rectangle supérieur du nord, qui servait d’enceinte sacrée temenos) pour l’emple nord, a été construit. On pense que ce temple aurait pu être dédié à Tyche de Philadelphie (déesse de la prospérité et de la bonne fortune) car une tête en marbre de Tyche portant une couronne à tourelle a été trouvée à la Citadelle.
Dans la seconde moitié du IIe siècle de notre ère (161-166), les Romains construisirent alors le tronçon de mur qui appartenait au temenos du temple d’Hercule, ainsi que le reste des murs entourant la Citadelle. Cependant, à l’époque byzantine 1330-635 AD) les murs étaient tombés en mauvais état.

En 730 après JC, les Omeyyades ont complètement reconstruit les murs de fortification et ont incorporé des sections des murs romains dans leurs défenses en même temps que la construction du palais des Omeyyades.
Les Abbassides sont venus ensuite (environ 800 après JC) et ont restauré une partie des murs après sa destruction par le puissant tremblement de terre de janvier 749 après JC.
Parmi les ruines que l’on peut encore voir aujourd’hui, les plus impressionnantes sont celles du palais omeyyade, sur la terrasse supérieure, au nord de la citadelle. Les vestiges les plus anciens sont ceux du temple romain d’Hercule, avec ses colonnes massives, et ceux d’une église byzantine. Commençons la visite par ordre chronologique.
TEMPLE D’HERCULE.
Ce grand temple était dédié à une divinité romaine suprême. Le temple a été attribué au dieu-héros populaire Hercule en raison de la découverte des bras gigantesques d’une statue de marbre près de la zone du temple. Hercule était le fils de Zeus et d’une femme mortelle (Alcemene) et était connu pour sa force physique surnaturelle. En outre, Hercule est représenté sur des pièces de monnaie romaines frappées dans la ville, qui s’appelait Philadelphie à l’époque.

Le temple se dresse dans un immense temenos (enceinte sacrée) entouré de portiques. Il était placé sur un grand podium en pierre construit à cet effet et devait être vu de la ville basse. On pense qu’il a été construit au-dessus d’un temple antérieur associé au dieu ammonite Milkom.
Selon une inscription qui se trouvait au sommet de sa façade, le temple d’Hercule a été construit lorsque Geminius Marcianos était gouverneur de Provincia Arabia 1161-166 AD) en dédicace aux co-empereurs de Rome, Marcus Aurelius et Lucius Verus. Un deuxième temple romain a été construit au nord du site de la Citadelle au point le plus élevé de l’acropole. Il a été construit avant le milieu du IIe siècle après JC, mais ses matériaux ont ensuite été intégrés à la structure de l’Umayyad Complete: en 730 après JC.
LA TOUR DE GUET AYYUBID

Maîtres de l’architecture militaire, les Ayyoubides ont construit la tour de guet de la garde, qui offre une excellente vue défensive sur la ville en contrebas et au-delà. La tour a une petite salle de 19,45 x 7,55) mètres avec une meurtrière unique sur trois côtés et son escalier est encastré dans le quatrième mur et mène au toit. De grands druris, qui faisaient autrefois partie du temple romain d’Hercule, sont intégrés dans la façade sud ou extérieure.
La réutilisation des matériaux est une pratique typique à travers les siècles que l’on peut voir dans de nombreux bâtiments de la Citadelle tels que l’église byzantine et le palais des Omeyyades.
MUSEE NATIONAL ARCHEOLOGIQUE.

La visite de ce petit musée s’impose pour tous ceux que l’histoire antique de la Jordanie passionne : des pièces incroyables y sont exposées. Les collections sont exposées chronologiquement du néolithique à l’occupation romaine, avec quelques explications en anglais.Parmi les œuvres notables, d’étranges statues anthropomorphe âgées de 8 000 à 10 000 ans, retrouvées sur le site d’Ain Ghazal. Le corps est rudimentaire mais le visage finement sculpté : la bouche, les narines et surtout les yeux en relief, peints en noir grâce à une incrustation de bitume ! La matière a été modelée à la main sur un réseau de branches de roseau ligaturées lui donnant sa structure interne à la manière d’un squelette. Le plâtre dont elle est composée est ensuite cuit, attestant ainsi d’une maîtrise des hautes températures. Certaines statues ont deux têtes, mais leur signification n’est pas encore connue.On trouve également des crânes vieux de 7 000 ans provenant de la cité antique de Jericho (à droite de la salle). Il ont été recouverts d’argile pendant un rite funéraire. Toutes les vitrines voisines exposent des vestiges trouvés à Jericho également, dont des crânes trépanés.Nous trouve la statue de Yerah ‘Azar sculptée 700 à 800 ans av. J.C. » fils de Zakir, fils de Sanipu « .

Ce roi ammonite révèle par ses traits et son symbolisme l’influence de la puissante Egypte voisine de l’époque, notamment la fleur de lotus qu’il porte dans sa main gauche croisée sur son ventre, un symbole royal utilisé par les pharaons du Nouvel Empire égyptien, copiés par les Assyriens et Araméens. Elle porte par ailleurs des vêtements de dignitaires araméens, témoignant des diverses influences régionales au moment de sa création.
LA MOSQUEE
Située au point culminant de la Citadelle, la mosquée se trouve au sud du palais omeyyade. Il repose sur une plate-forme surélevée avec un plan intérieur hypostyle simple, composé de sept rangées de six colonnes autour d’une cour centrale. Une caractéristique inhabituelle de cette mosquée est la preuve de toits voûtés, qui semblent avoir couvert les arcades qui se croisent. Ce système de couverture unique n’était pas connu dans la région du Levant avant le IXe siècle, lorsqu’il a commencé à apparaître dans les mosquées en Tunisie, ainsi qu’en Afghanistan. Au centre du mur de la qiblah se trouve une niche concave dans un cadre rectangulaire qui fait saillie au-delà du mur sud. C’est le Mihrab, qui dirige les fidèles vers la Kaaba à La Mecque. À l’ouest se trouve une porte qui mène à une unité résidentielle qui aurait pu servir de repos au gouverneur.

PALAIS OMMEYADE (EL QASR).
Cette porte monumentale proéminente était l’entrée formelle du palais omeyyade. Les visiteurs seraient projetés ici et voudraient ensuite être annoncés au gouverneur avant d’entrer dans son palais au-delà.
A l’intérieur, le hall d’entrée présente un plan crucifix avec une zone centrale carrée et quatre niches s’étendant vers l’extérieur. Les bras de la croix sont voûtés en berceau aux extrémités nord et sud et couverts de dômes sur les côtés est et ouest. Les rebords de fenêtre sur la partie supérieure de la zone d’entrée indiquent que 2 était couvert, probablement avec un dôme en bois, aujourd’hui, qui a été construit vers la fin de la dernière décennie du XXe siècle.
Les niches de l’espace intérieur sont ornées de motifs feuillagés sculptés en bas-relief. Ceux-ci comprennent des demi-palmettes, des feuilles de chêne et des vignes ainsi que des motifs géométriques, des rosettes, des trèfles et des quadrilobes (formes à trois ou quatre anneaux). Le système de toiture et les motifs décoratifs ont de fortes influences sassanides.
La porte monumentale a été construite sur les vestiges d’une fin 4 au début 5E siècle.
EGLISE BYZANTINE.
Cette église du VIème siècle a un plan basilical qui se compose d’une nef centrale et de deux bas-côtés. L’abside semi-circulaire à l’extrémité est du bâtiment est séparée de l’église par un écran de choeur. Des chapiteaux corinthiens décorés de feuilles d’acanthe ont été prélevés sur le temple d’Hercule pour être utilisés dans la basilique, et les bas-côtés sont pavés de dalles.
Des pièces rectangulaires complètent les bas-côtés, dont certaines ont peut-être été ajoutées par les Omeyyades un siècle plus tard. La nef a un sol en mosaïque, une caractéristique commune à l’époque byzantine, elle est maintenant recouverte de protection. Une inscription grecque fragmentée près de l’abside lit a été pavée de mosaïques par le zèle et le travail
Les citernes situées à l’intérieur des murs de la basilique ont également été largement utilisées pendant la période omeyyade.
MOSQUEE ABU DARWISH

Située au sommet d’une colline (Jebel Al-Ashrafiyeh), au sud de la ville basse, elle est aisément identifiable grâce à l’alternance de bandes blanches et noires sur ses murs. Elle a été construite en 1961 par la communauté circassienne. Les non-musulmans ne sont généralement pas autorisés à y entrer.
Non loin se trouve l’église St-Sauveur. Il faut grimper dur pour parvenir au sommet de cette colline. Depuis la ville basse, sur Italian Street, vous pouvez prendre les taxis-service n°25 ou 26.
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