L’ Embouchure de l’oued Drâa- MAROC +

La région de Tan-Tan offre deux espaces naturels de grande diversité écologique : l’ embouchure du fleuve Drâa et celle du fleuve Chipka
A une trentaine de kilomètres au Nord-ouest de TAN-TAN, 28°34’N 010°58’O, le plus long fleuve marocain,l’oued Draâ,(1100 km) se jette dans l’Atlantique.
C’est l’un des plus grands parcs nationaux dans le désert d’intérêt biologique et écologique et un habitat idéal pour une faune riche et diverse, mais malheureusement en voie d’extinction (le mouton de Barbarie, des animaux carnivores comme la hyène rayée, le chacal, le renard roux, le fennec, le porc-épic et des oiseaux comme l’outarde, le faucon ou l’aigle royal, en plus de reptiles).
Elle fait partie des plus beaux sites de la cote Atlantique marocaine. Une vaste vallée se terminant par des falaises, où se jette à travers des plages de sable fin. dans un décor grandiose, l’oued Drâa.
L’ Embouchure du Drâa, situé à la limite nord du Sahara, s’étend parmi des dunes touffues jusqu’à atteindre la mer à travers une gorge. Le paysage est composé de trois principaux types de végétation, le complexe Tamarix amplexicaule, les peuplements de Phragmites et une steppe salée à Sarcocornia perennis, qui servent de refuge à de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs européens, dont la Sarcelle marbrée (Marmaronetta angustirostris), les flamants roses (Phoenicopterus ruber) et le cormoran d’Afrique du Nord (Phalacrocorax carbo maroccanus).
La majeure partie de son cours disparait secrètement dans les sables du désert, surgit en oasis, pour devenir plus apparente à une cinquantaine de kilomètres de l’embouchure. Le premier pont sur le Draâ se situe à 35 kilomètres de l’océan, ce qui préserve ce bel espace naturel.
Pas de construction, pas de parasols, quelques miradors rouillés témoignent d’une présence américaine qui surveillait un hypothétique ennemi venu des sables…
Vous ne regretterez pas les 30 Km de piste qui la séparent de Tan-Tan. Différentes espèces endémiques et reliques se trouvent sur le site, comme un poisson tropical relique, Tilapia zillii, différentes espèces de reptiles, un amphibien (Bufo brongersmai) et deux mammifères (musaraigne de Tarfaya et gerbille occidentale). La pêche est courante sur le site, ainsi que l’élevage de moutons, de chameaux et de chèvres, ainsi qu’une culture limitée de l’orge. Les principales menaces sont le braconnage généralisé (malgré l’interdiction de la chasse), les déchets des camps de pêche et les perturbations de l’environnement causées par les véhicules 4×4. Il est prévu de créer un parc national dans la région.
Comme pour l’oued Chbika, pas moins de 72 espèces d’oiseaux y ont été identifiées. Pour les mammifères, on retrouve la Hyène, espèce en voie de disparition au Maroc, mais encore relativement abondantes ici, le Chat ganté, le Chacal, le Sanglier et le Renard roux.
La présence du Cobra, serpent en farte régression au Maroc, est préservée dans le site de l’oued Drâa.
20. Faune remarquable
Poissons : le site abrite une relique tropicale, Tilapia zillii.
Amphibiens : une espèce endémique marocaine : Crapaud de Brongerma Bufo brongersmai ;
Reptiles : le site abrite une herpétofaune variée, riche en endémiques et en reliques :
– une endémique macaronésienne : Geckonia chazaliae ;
– deux endémiques marocaines : Tarentola boehmei et Saurodactylus brosseti ;
– une espèce endémique du Maghreb : Naja haje legionis ;
– une espèce rare : Varanus griseus griseus ;
– une relicte tropicale : Bitis arietans ;
Oiseaux : Le site abrite une avifaune diversifiée, bien que ses effectifs soient généralement faible. Les bancs de sable au niveau de l’embouchure constituent des reposoirs et des lieux d’alimentation pour des contingents de flamants roses Phoenicopterus ruber, de grands cormorans marocains Phalacrocorax carbo maroccanus, de limicoles, de laridés (dont les Goélands d’Audouin Larus audouinii et railleur Larus genei). A l’intérieur, la Perdrix gambra Alectoris barbara, le Rougequeue de Moussier Phoenicurus moussieri, les Traquets rieur Oenanthe leucura et oreillard Oenanthe hispanica et la Fauvette mélanocéphale Sylvia melanocephala (espèces restreintes au biome méditerranéen) sont encore bien représentés, alors que l’Outarde houbara Chlamydotis undulata, signalée pour la dernière fois en 1985, a probablement disparu, suite au braconnage dont le site fait l’objet.
Le Tadorne casarca Tadorna ferruginea et la Sarcelle marbrée Marmaronetta angustirostris sont réguliers dans le site, comme hivernants et comme nicheurs.
Mammifères : le site abrite des espèces terrestres remarquables qui y trouvent leurs habitats préférés :
– deux espèces endémiques marocaines, Crocidura tarfayensis et Gerbillus occiduus ;
– une espèce menacée au Maroc : Hyaena hyaena ;
– deux espèces rares : Felix lybica et Poecilictis lybica ;
Note : le Mouflon à manchette subsiste dans le Massif du Mechbouk (près de Guelta Zerga).
Notons que les espèces qui suivent sont classées vulnérables au niveau de la liste rouge de l’IUCN :
l’Hyène rayée Hyaena hyaena (Annexe III CITES), le Goéland d’Audouin Larus audouinii
(Annexe I CMS), l’Outarde houbara Chlamydotis undulata et la Sarcelle marbrée Marmaronetta
angustirostris.
Embouchure de l’oued Chbika
Nous partons ce matin en direction de Tarfaya pour visiter l’embouchure du fleuve Chbika, à une cinquantaine de kilomètres de Tan-Tan
La côte, très rapidement après el Ouatia change et les larges plages de sable fin et de dunes disparaissent au profit de falaise abruptes érodées par les assauts maritimes
Nous observons les pêcheurs positionnés en haut de la falaise à plus d’une vingtaine de mètres avec leurs longues cannes à pêche. Ils viennent ici taquiner la courbine mais ils sont équipés de nasses adaptées à la pêche aux calamars
VIDEO DE L’ETAPE
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LE RESTAURANT GRAN’ PECHEUR A TAN-TAN
Lorsqu’on voyage, il arrive souvent que les meilleures découvertes ne soient pas celles que l’on avait planifiées. C’est exactement ce qui nous est arrivé à Tan-Tan, une petite ville du sud marocain, en poussant la porte du restaurant Gran’ Pêcheur.
De l’extérieur, l’établissement ne paie pas de mine. Façade discrète, enseigne un peu vieillie… Nous avons hésité un instant. Mais après plusieurs heures de route, la faim l’a emporté sur les doutes. Et, comme souvent dans ces moments-là, nous avons bien fait de suivre notre instinct.
À l’intérieur, l’ambiance change du tout au tout. Le propriétaire nous accueille avec un large sourire et une gentillesse sincère. Très vite, il engage la conversation, nous met à l’aise, et surtout… il nous conseille avec passion sur les spécialités de la maison. On sent qu’il connaît bien ses produits, qu’il aime ce qu’il fait, et qu’il veut partager cette passion.
Nous nous sommes laissés tenter par ses recommandations : un tajine de poulet longuement mijoté aux épices douces, et deux tajines de poissons, savoureux et parfumés à souhait. Le poisson, frais du jour, fondait littéralement en bouche.
Mais ce n’est pas tout : quelques instants plus tard, le propriétaire revient avec des poissons grillés, parfaitement cuits, croustillants à l’extérieur, moelleux à l’intérieur. Une vraie réussite.
Le repas, copieux et généreux, s’est terminé sur une note tout aussi agréable : le prix. Très abordable, boissons comprises, ce festin nous a coûté bien moins cher que ce que nous avions imaginé.
Un excellent rapport qualité-prix, comme on aimerait en trouver plus souvent en voyage.
En sortant du restaurant, repus et souriants, nous avons repensé à nos premières impressions. Il aurait été si facile de passer notre chemin à cause de l’apparence extérieure.
Et pourtant, derrière cette façade discrète se cachait une véritable perle culinaire, et une rencontre humaine qui a marqué notre journée.
Ne jugeons jamais un restaurant — ou un lieu — à son apparence. Laissez la curiosité vous guider, surtout en voyage. Car parfois, ce sont ces petits détours imprévus qui laissent les plus beaux souvenirs.
RESTAURANT au café Chbika
Le voyage, c’est aussi ça : des détours inattendus, des imprévus qui chamboulent les plans, et des moments de grâce qui émergent au cœur du chaos. Cette journée en fut une parfaite illustration.
Nous avions tout prévu. C’était censé être un moment festif, une parenthèse gourmande pour fêter l’anniversaire de Nadège autour d’un bon repas, en compagnie d’Enzo et Adèle. Mais la réalité du voyage, imprévisible et pleine de surprises, en a décidé autrement.
De retour à Ouatia plus tôt que prévu, une curiosité nous pousse à explorer un petit port discret, absent des guides touristiques. Un lieu hors des sentiers battus, qui promettait une découverte authentique. Pourtant, cette escapade improvisée nous a menés à un tout autre genre d’aventure : une rencontre un peu tendue avec les autorités locales.
En cause ? Une interprétation floue de la réglementation concernant la durée de séjour autorisée pour notre véhicule sur le territoire marocain. S’ensuivent alors quatre heures de négociation, d’allers-retours administratifs, de discussions parfois techniques mais toujours courtoises. Une situation stressante, certes, mais rendue plus humaine par la bienveillance des douaniers, dont le professionnalisme et la compréhension ont permis d’aboutir à une solution : une extension de notre droit de séjour jusqu’au 23 mars.
Après cette longue parenthèse bureaucratique, il était temps de souffler. C’est au café Chbika que nous avons finalement posé nos valises, ou plutôt nos fourchettes. Et là, tout s’est apaisé. Dans une ambiance simple et sans prétention, nous avons dégusté un tajine de courbine parfaitement mijoté, accompagné de keftas savoureuses. Chaque bouchée avait le goût du réconfort.
Et le tout pour 240 dirhams à quatre, boissons comprises. Une addition douce pour clore une journée mouvementée, presque comme un clin d’œil du destin pour nous rappeler que tout finit toujours par s’arranger autour d’un bon repas.
Les galères font partie du voyage, mais elles sont aussi le terreau des plus beaux souvenirs. Ce jour-là, nous avons appris qu’une journée qui commence par une embrouille avec la douane peut très bien se terminer avec un bon tajine et un sourire. Et c’est peut-être ça, la vraie magie du voyage.
COUSCOUS CHEZ LAHCEN TAN TAN
Il y a des moments simples, inattendus, qui donnent toute leur richesse à un voyage. Un de ces instants précieux nous a été offert à El Ouatia, près de Tan-Tan, lorsque Lahcen, notre hôte, a eu la délicate attention de nous préparer un couscous poulet maison.
Pas de grande cuisine professionnelle ni de vaisselle sophistiquée. Juste l’essentiel, beaucoup de cœur, et un vrai sens de l’hospitalité. Dans le confort simple mais agréable de notre logement bien situé, nous avons partagé ce repas comme on partage une histoire, une tradition, un geste d’amitié.
Et quel couscous ! La semoule, fine et aérienne, était parfaitement beurrée, légère en bouche mais pleine de saveur. Le poulet, généreusement servi, avait mijoté dans un bouillon délicat qui imprégnait chaque ingrédient. Les légumes marocains, eux, apportaient leur touche de couleur et de douceur. Mention spéciale aux carottes taillées en larges tagliatelles, une présentation originale qui a révélé une subtilité inattendue dans leur goût — une simple découpe qui change tout.
Ce dîner improvisé s’est transformé en soirée mémorable, ponctuée de rires, de discussions tranquilles, et d’une ambiance chaleureuse. Il y avait dans chaque bouchée un peu de la générosité de Lahcen, un peu de la richesse culinaire du Maroc, et beaucoup de cette convivialité qui transforme un repas en souvenir inoubliable.
Parce qu’au fond, ce sont ces petites attentions, ces gestes sincères, qui font la magie du voyage. Un couscous partagé dans une cuisine modeste peut valoir tous les restaurants du monde, quand il est préparé avec le cœur.
ESPACE CONFORT SNACK TAN-TAN
Tous les anniversaires ne se fêtent pas avec des bougies, des guirlandes ou un grand festin. Parfois, ce sont les imprévus qui dictent le programme — et c’est justement ce qui a donné tout son charme à l’anniversaire de Nadège, célébré avec un jour de retard, au cœur de Tan-Tan.
Le choix des restaurants étant limité dans les environs, c’est un peu par hasard que nous avons trouvé refuge au Snack Espace Confort. Une trouvaille bienvenue, après les péripéties de la veille, et un cadre idéal pour souffler enfin.
Installés à une table en terrasse ombragée, nous avons profité du soleil généreux et de la douceur de l’air — 28°C, un vrai luxe pour une journée de mars. L’ambiance, simple et détendue, était parfaite pour marquer ce moment, même sans fioritures.
La carte du snack, sans prétention mais bien pensée, proposait un assortiment d’assiettes mixtes. Au menu : merguez, cordon bleu, crevettes, calamars, poulet, salades, crudités, frites, pâtes… Une sélection hétéroclite, certes, mais étonnamment efficace pour satisfaire les goûts de chacun. Chacun a pu composer son assiette idéale, et c’était tout ce qu’il nous fallait.
Autour de la table, dans cette atmosphère familiale et détendue, l’essentiel était là : le partage, les rires, et la joie simple d’être ensemble. Comme souvent en voyage, ce ne sont pas les grands événements planifiés qui laissent les plus beaux souvenirs, mais ces petits instants de connivence, un repas partagé au soleil, une pause inattendue dans le rythme du périple.
L’Espace Confort porte bien son nom. Ce jour-là, il nous a offert bien plus qu’un repas : un moment de répit, de chaleur humaine, et un anniversaire sans chichi mais riche en émotions.
TAJINE DE BOULETTES DE DROMADAIRE MAISON TAN TAN
REPAS A TAN TAN MAISON COQ ROTI ET CAMEMBERT !
LES LOGEMENTS
Logement Chez Lahcen – TAN-Tan Plage
Le logement chez Lahcen, situé au cœur d’Ouatia , offre un confort simple mais fonctionnel. Niché au rez-de-chaussée d’une maison, il bénéficie d’un emplacement privilégié, à seulement quelques pas de la plage.
Les deux chambres spacieuses offrent un espace de repos agréable après une journée passée à explorer les environs. Bien que l’équipement de la cuisine soit minimaliste, le logement est propre et bien entretenu.
L’accueil chaleureux de Lahcen ajoute une touche de convivialité à l’expérience, faisant de ce logement une option attrayante pour ceux qui recherchent un séjour authentique et abordable
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Tan-Tan et de ses environs
J 551 – RESUME DE LA SAISON- TAN-TAN MAROC
J 551 – L’EMBOUCHURE DU DRÂA – TAN-TAN MAROC *
LES LIENS
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