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Landana, là où l’océan caresse les mangroves Angola +

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À Landana, à l’embouchure de la Louessé, au nord de Cabinda, la plage de sable gris s’étire en un long ruban entre les eaux tranquilles de la lagune et les vagues plus nerveuses de l’Atlantique. Ici, l’eau douce et l’eau salée se rencontrent sans heurts, dans un ballet silencieux et ancien, comme si les deux éléments conversaient à voix basse, en marge du tumulte du monde. Le ciel, voilé de nuages laiteux, diffuse une lumière pâle et douce, enveloppant la scène d’un calme particulier, presque irréel. Rien n’éblouit, tout apaise.

Nous marchons sur le sable humide, là où les palétuviers, solidement ancrés dans le limon, dressent leurs racines comme des doigts démesurés agrippés à la terre. Chaque pas nous rapproche d’un écosystème vibrant, à la fois fragile et foisonnant. Autour de nous, la vie palpite dans une discrétion absolue. Des hérons cendrés, immobiles comme des statues de plume, attendent avec la patience des chasseurs sages que la vase bouge, révélant la silhouette furtive d’un poisson ou d’un amphibien. Leur plumage gris-bleu se fond dans le paysage, mais leurs yeux, vifs et concentrés, trahissent leur vigilance constante.

Un peu plus loin, de grandes aigrettes, majestueuses dans leur robe immaculée, se tiennent en équilibre sur des troncs d’arbres immergés, le cou légèrement courbé, le bec pointé vers l’eau comme une flèche prête à percer la surface. Leur allure aristocratique tranche avec la vivacité nerveuse des aigrettes garzettes, plus petites, plus vives, qui s’agitent d’un tronc à l’autre en poussant de petits cris aigus. Leurs pattes noires et leurs doigts jaunes tranchent nettement sur le bois sombre, et leur élégance n’a d’égal que leur agilité à saisir un alevin dans une flaque boueuse.

Soudain, au milieu des limons, nous apercevons une silhouette singulière : celle d’une spatule blanche. Son allure élancée est rehaussée par son plumage d’un blanc éclatant, mais c’est surtout son bec qui retient notre attention. Long, aplati, terminé en forme de spatule – d’où son nom –, il se balance doucement de gauche à droite dans l’eau peu profonde, décrivant des arcs réguliers. Avec une grâce méthodique, elle fouille les fonds vaseux à la recherche de petits crustacés, d’insectes aquatiques et de larves invisibles à nos yeux. Chaque mouvement est précis, presque musical, comme si elle écrivait une partition invisible à la surface de la lagune. Et lorsqu’elle relève la tête, son regard jaune perçant semble défier la lumière blafarde du ciel.

Plus haut, dans les branches noueuses des arbres bordant la mangrove, les cormorans à poitrine blanche veillent. Leur plumage sombre, presque noir, absorbe la lumière, mais leur poitrine claire et leur œil vert perçant les rendent saisissants. Ils se tiennent souvent les ailes à demi-ouvertes, dans cette posture typique qui rappelle à la fois l’oiseau et la croix. Ces grands pêcheurs se sèchent au vent marin, observant l’eau en contrebas comme des sentinelles silencieuses.

Parmi cette agitation discrète, les martins-pêcheurs tracent leurs éclairs bleus au ras de l’eau, surgissant sans prévenir, fondant sur une proie invisible avant de disparaître dans la densité des feuillages. Et les jacanas, avec leur démarche chaloupée sur les nénuphars flottants, ajoutent une touche d’irréalité à ce théâtre de nature.

La plage, elle, vit aussi au rythme des humains. Assis sur le sable chaud, des pêcheurs ravaudent leurs filets, le regard mi-perdu dans l’horizon, les mains habiles et méthodiques. Leurs gestes semblent répondre à une musique intérieure, celle du temps long, celui que dicte la mer. Non loin, des enfants jouent dans les flaques laissées par la marée, rient, s’éclaboussent, tandis qu’un petit marché prend forme sur la dune. Des paniers d’osier débordent de crevettes encore frémissantes, des poissons aux écailles argentées scintillent sur des feuilles de bananier, et sous un abri de fortune, le fumet épais du biala grille sur les braises. Ce poisson local, à la chair riche, enveloppe les alentours d’une odeur familière, promesse d’un repas simple mais savoureux.

À Landana, le temps semble se dilater. Il n’est plus question d’heures, de délais ou d’agendas. Seule la nature dicte sa propre cadence. Chaque souffle du vent dans la mangrove, chaque cri d’oiseau, chaque frémissement de l’eau compose une partition lente et harmonieuse. Et dans cette parenthèse suspendue entre lagune et océan, nous redécouvrons l’essentiel : la présence, l’observation, et cette profonde paix née de l’attention portée aux détails.

FAUNE ET FLORE

J 1124 GRANDE AIGRETTE – AIGRETTE GARZETTE – HERON CENDRE ET CORMORAN A POITRINE BLANCHE – LANDANA Angola

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La Cuisine 

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RESTAURANT APOLONIA CABINDA

Le restaurant Apolonia, situé à deux pas du port de Cabinda, nous apparaît immédiatement comme une oasis de confort et de raffinement dans l’effervescence urbaine. Son allure extérieure, soignée et accueillante, nous réconforte après plusieurs heures de route et de formalités frontalières. Le bâtiment, moderne et lumineux, est entouré d’un petit jardin bien entretenu. On distingue une piscine aux eaux limpides, encadrée de transats et d’une palmeraie ornementale, ainsi qu’un lounge bar aménagé avec goût, promesse d’un moment de détente privilégié.

À l’étage, une vaste terrasse offre une vue dégagée sur l’océan Atlantique, où l’on aperçoit au loin les silhouettes des cargos en attente dans la rade. Mais en cette fin de matinée particulièrement chaude, nous préférons nous installer dans la salle climatisée du restaurant, élégamment décorée, sobre et confortable, baignée d’une douce lumière filtrée par de grandes baies vitrées.

À peine assis, le patron s’approche de notre table. Il nous accueille avec une gentillesse spontanée, et s’excuse presque de ne pas pouvoir nous proposer l’intégralité de la carte. Le restaurant est normalement fermé le lundi, mais il se dit heureux de pouvoir quand même nous servir, ce que nous apprécions tout particulièrement.

Avec un sourire complice, il nous suggère les bifes à la portuguesa, ces célèbres steaks à la portugaise que nous avions appris à aimer lors de notre séjour prolongé au Portugal.

Le plat arrive quelques minutes plus tard, généreusement servi : de beaux steaks tendres nappés d’un jus légèrement aillé, surmontés chacun d’un œuf au plat joliment coulant. L’ensemble est accompagné d’un trio d’accompagnements copieux et savoureux : un riz nature moelleux, des frites croustillantes à souhait et une salade de tomates et concombres relevée d’un filet de vinaigre doux.

Tout est servi avec soin, dans une vaisselle simple mais élégante, et les portions sont largement suffisantes pour rassasier les appétits les plus solides. Le repas est à la hauteur de nos attentes, mêlant simplicité, générosité et souvenirs gustatifs.

Le service est discret, efficace, empreint d’une réelle courtoisie. Nous quittons la table rassasiés, reconnaissants de cette parenthèse gastronomique inattendue et ravis d’avoir découvert une adresse qui allie professionnalisme, accueil chaleureux et qualité culinaire. Une étape à recommander vivement pour tout voyageur de passage à Cabinda.

Addition avec deux bières, sodas et eau plate ; 74000 AOA

RESTAURANT DE L’HOTEL DELLAZ

 Autre expérience, cette fois bien moins enthousiasmante : le dîner au restaurant de notre propre hôtel, le HD Dellaz.
Voulant éviter les incertitudes de la restauration en ville, et les sorties le soir, nous avions décidé de rester sur place. Pour optimiser les choses, nous passons commande à l’avance, précisant bien que nous souhaitons dîner à 20h30 précises.Le choix s’annonce limité, très limité même. On nous propose essentiellement du poisson braisé et quelques plats simples comme des omelettes, ce que nous acceptons sans trop rechigner, pensant que simplicité rimerait au moins avec efficacité. Mais à notre arrivée dans la salle, nous découvrons avec surprise que d’autres clients, eux, se voient servir des mets nettement plus élaborés, visiblement absents de notre carte. Une sélection à deux vitesses ?Les plats finissent par arriver… avec plus de 30 minutes de retard, et froids. Le poisson est sec, sans saveur, les omelettes maigres et fades. Rien n’est à la hauteur, ni dans la présentation, ni dans le goût, ni dans la quantité. L’ensemble laisse une impression de négligence totale, comme si notre commande avait été bâclée en cuisine ou oubliée
Je demande des frites en accompagnement et j’ai des patates douces en vapeur. Bastien demande du riz et obtient des frites. Sans oublier que l’omelette au poulet était en réalité au boeuf
Clou de la soirée, pas de verres, pas de couverts…Nous avosn été obligé de nous servir sur les tables voisines !Et pourtant, l’addition, elle, ne fait aucun compromis : 24 000 kwanzas (environ 16 000 francs CFA ou 24 € ), un tarif injustifiable au regard de la qualité servie. Et pour couronner le tout, on nous rend la monnaie en souriant… par un simple « merci », autrement dit, pas de monnaie du tout.Une expérience franchement décevante, à oublier rapidement. Si l’hôtel nous a séduits par son accueil et ses installations, son restaurant, lui, n’aura pas réussi à nous convaincre.

Une seconde chance… gâchée par un service toujours déplorable

FEJOADA

Nous avons décidé de donner une seconde chance au restaurant de l’hôtel Dellaz, après une première expérience très décevante deux jours plus tôt. Pleins d’espoir, nous avons passé commande dès 17h30, avec une demande claire : être servis à 20h00. Cela laissait largement le temps à la cuisine de préparer les plats.

La commande était simple : une feijoada, deux blancs de poulet crispy (l’un avec spaghettis, l’autre avec frites) et un bife à la portugaise avec bananes frites pour Bastien.

Nous arrivons à 20h00 : notre table n’est même pas dressée. Nous nous installons, sans qu’aucun membre du personnel ne vienne à notre rencontre, ni pour un mot de bienvenue, ni pour prendre la commande des boissons. L’attente commence.

À 20h45, après plusieurs relances, la feijoada finit par arriver… tiède. Il faut encore dix minutes supplémentaires pour obtenir des couverts. Les deux blancs de poulet suivent un quart d’heure plus tard, froids, sans accompagnement immédiat. Le bife à la portugaise, lui, n’est servi qu’à 21h20… Une attente interminable, pour un résultat décevant.

Aucune attention du personnel, aucun suivi, aucun mot d’excuse. Pas une seule fois on ne nous a demandé si nous voulions boire quelque chose. La gestion de la salle comme de la cuisine est catastrophique, sans coordination, sans écoute, sans réactivité.

Et pour couronner le tout, une addition salée : 48 500 AOA, bien trop élevée compte tenu du manque de service, de chaleur et de professionnalisme.

Nous repartons avec la certitude que cette seconde chance n’aura pas été saisie.

SUNSET PIZZERIA – CABINDA

arroz (riz), molho de beringela (sauce à l’aubergine) et batata frita com carne (frites avec de la viande)

Le lendemain, nous partons tester un autre restaurant : la Pizzeria Sunset.

L’accueil y est très agréable, et en français de surcroît, grâce à une serveuse particulièrement serviable et souriante. Nous nous installons en terrasse, profitant de l’air doux du soir.

Le restaurant est situé sur l’avenue principale, à proximité d’un grand rond-point très fréquenté. L’intérieur, quant à lui, présente l’allure d’un snack classique, sans prétention mais fonctionnel.

Le menu du jour est proposé sous forme de buffet, permettant à chacun de composer son assiette selon ses envies. Les enfants optent pour des fajitas au poulet et des fajitas à l’italienne, tandis que Nadège et moi choisissons la formule du jour : arroz (riz), molho de beringela (sauce à l’aubergine) et batata frita com carne (frites avec de la viande).

Une assiette généreuse, équilibrée et vraiment goûteuse, qui nous séduit par sa simplicité et la qualité de ses préparations. Le tout, accompagné de boissons, pour 21 000 AOA seulement — un excellent rapport qualité-prix pour un repas en famille à Cabinda.

RESTAURANT KATE KERO – CABINDA

Pour déjeuner, nous testons un autre restaurant de la ville : le Kate Kero. Dès l’entrée, l’endroit nous séduit par sa décoration soignée et accueillante. Les murs sont ornés de tableaux en mosaïque représentant Lisbonne, avec notamment son célèbre tramway jaune qui grimpe les collines. L’atmosphère mêle harmonieusement élégance et simplicité, et invite à prendre son temps.
La patronne, d’une gentillesse désarmante, vient à notre rencontre avec un grand sourire. Nous avons l’impression de la connaître depuis longtemps tant elle met tout le monde à l’aise.

Elle prend le temps de nous présenter le menu du jour, moitié en français, moitié en portugais, avec une attention personnalisée.

sacafolha de peixe e camarão
sacafolha de peixe e camarão
Les enfants et Nadège optent pour la valeur sûre du bife à la portuguesa : ici, servi avec une épaisse entrecôte persillée, tendre et juteuse, accompagnée de pommes de terre, d’un œuf au plat et d’olives noires. Un plat simple mais savoureux, parfaitement exécuté.
Pour ma part, je choisis un plat plus local : le saka-saka aux crevettes .
Le saka-saka est un plat traditionnel à base de feuilles de manioc longuement pilées et mijotées avec des épices.
Il est ici accompagné de crevettes juteuses et de poisson, le tout délicieusement parfumé à l’huile de palme et au piment. Un véritable régal, riche en saveurs et en textures !
Pour le dessert, Bastien se laisse tenter par une crème nappée de caramel, subtilement parfumée à la fleur d’oranger.
L’ensemble est fondant, doux, et délicieusement régressif.
L’addition s’élève à 64 000 AOA, incluant trois bières Cuca, un soda et une bouteille d’eau.
Un moment gourmand et chaleureux, que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

RESTAURANT LE 8 – CABINDA

Une parenthèse royale au Restaurant Le 8, Cabinda

Pour ce que nous espérions être notre dernier jour à Cabinda — avant de prendre un bateau qui accumule déjà plusieurs jours de retard — nous avons choisi de déjeuner au Restaurant Le 8. Et quelle belle surprise ! Ce lieu restera sans aucun doute dans nos meilleurs souvenirs culinaires de Cabinda.

Dès l’entrée, l’accueil est chaleureux. Un employé parlant français est dépêché pour faciliter la communication, et le patron nous offre même son téléphone pour que nous choisissions nous-mêmes la musique d’ambiance. Tout est fait pour que l’on se sente choyés, presque comme des rois !

Côté assiette, la générosité est au rendez-vous. Nous commençons tous par un délicieux chouriço assado com pão fatiado, un chorizo grillé, bien relevé, servi avec du pain en tranches et de savoureux oignons confits.

Puis chacun choisit un plat différent :

  • Margot opte pour le plat du jour : un estrogonofe de peito de frango com cogumelos e molho de natas, soit un stroganoff de blanc de poulet aux champignons, nappé d’une sauce crémeuse, accompagné de riz blanc et de frites dorées. Une portion très copieuse, parfaite pour les appétits solides.

  • Nadège choisit un peito de frango recheado com bacon e queijo cremoso, un blanc de poulet farci au bacon et au fromage crémeux, sorte de cordon bleu revisité, à la panure croustillante et à la présentation soignée.

  • Bastien se régale avec des gambas grelhadas com banana frita : de grosses crevettes grillées servies avec de la banane plantain frite, une alliance sucrée-salée typique de la cuisine angolaise.

  • Quant à moi, j’opte pour un T-bone grillé, juteux, généreux, bien assaisonné, et parfaitement saisi à la cuisson.

Le cadre est agréable, l’équipe souriante, la cuisine sincère et savoureuse, et les portions à la hauteur de notre appétit. Addition finale : 61 000 AOA, comprenant trois bières et deux sodas.

Un moment mémorable, qui résume bien l’esprit de Cabinda : générosité, simplicité, et accueil sincère.

 

Ou faire ses courses ?

  • 📍 EN100, Cabinda
  • 🛍️ Supermarché sud-africain bien approvisionné : produits frais, surgelés, épicerie, produits importés.
  • 💰 Prix : modérés à élevés (produits importés plus chers)

🛍️ Intermarket Cabinda

  • 📍 Rue das Mangueiras
  • 🧀 Produits alimentaires, boissons, produits d’entretien.
  • 💰 Prix abordables, bon choix local

🛒

  • 📍 Rua Dr. António Agostinho Neto
  • 🛒 Centre commercial avec supermarché, boutiques, boulangerie.
  • Idéal pour faire des courses variées en un seul lieu.

🛒 Nosso Super

  • 📍 Quartier central de Cabinda
  • 🥫 Produits de base, fruits, légumes, riz, huile, conserves.
  • 💰 Prix accessibles, fréquenté par les locaux

🛍️ Simbila Supermercado Lda

  • 📍 Cabinda centre
  • 🧃 Produits alimentaires, boissons, snacks, produits d’hygiène.

💸 Prix moyens des produits alimentaires à Cabinda (2025)

Produit Prix moyen
🍞 Pain (500 g) 1,20 €
🥚 Douzaine d’œufs 2,00 €
🥛 Lait (1 L) 1,50 €
🍗 Poulet (1 kg) 4,50 €
🍚 Riz (1 kg) 1,20 €
🍎 Pommes (1 kg) 2,50 €
🥬 Légumes locaux (1 kg) 1,00–1,50 €
🧃 Jus ou soda (1,5 L) 1,20 €
💧 Eau minérale (1,5 L) 0,80 €

🥖 Pour les produits frais et artisanaux :

  • Marché central de Cabinda : fruits tropicaux, légumes, poissons, épices, produits locaux à prix très abordables.
  • Padarias locales (boulangeries) comme Padaria Tabasco ou Padaria Cossuenda : pain frais, viennoiseries, jus.

LES LOGEMENTS  

HD DELLAZ CABINDA

Notre arrivée à Cabinda fut tout sauf banale. À peine débarqués, nous avons été confrontés à une série de petits tracas logistiques qui, sur le moment, ont bien failli entamer notre enthousiasme. Le carburant se faisait rare, les cartes SIM locales introuvables, et le cash difficilement accessible. Mais c’est du côté des hôtels que les choses ont vraiment pris une tournure inattendue.

Nous avions pourtant anticipé en effectuant une pré-réservation au Gerlu Hotel, séduits par sa localisation et ses promesses. Mais à notre arrivée, la désillusion est immédiate : la piscine, dont nous rêvions après la chaleur et la poussière du trajet, est d’un vert douteux, envahie d’algues, totalement laissée à l’abandon. L’ambiance est morne, presque abandonnée. Nous rebroussons chemin, un peu déçus mais encore pleins d’espoir.

Direction Por do Sol, autre hôtel recommandé par quelques voyageurs. Ici, c’est encore pire : la piscine est… vide. Littéralement. Une vaste coquille sèche au cœur d’un complexe sans âme. Pas d’eau, pas de charme, pas d’envie d’y rester. Nous reprenons la route, la fatigue commençant à se faire sentir.

C’est finalement le HD Dellaz, notre troisième tentative, qui nous sauve. L’établissement ne coche pas toutes les cases — l’une de nos deux chambres n’a pas d’eau chaude, ce qui nous oblige à quelques concessions — mais il nous offre ce que nous cherchions : une piscine propre et accueillante, des chambres vastes et confortables, un personnel chaleureux, et une certaine tranquillité. Ce n’est pas le grand luxe, mais pour quelques nuits en attendant le ferry vers Soyo, cela nous suffit amplement.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1124 Landana, là où l’océan caresse les mangroves Angola

J 1124 RESTAURANT APOLONIA – CABINDA – Angola

J 1124 HOTEL HD DELLAZ CABINDA Angola

J 1124 RESTAURANT DE L’HOTEL DELLAZ- CABINDA – Angola

OR NOIR SUR LA COTE ATLANTIQUE : ENTRE PROMESSES ET TURBUENCES

J 1125 BOLINHOS- CABINDA – Angola

J 1125 BIFE DE ALCATRA- CABINDA – Angola

J 1125 BIERE CUCA CABINDA – Angola

J 1125 Ginja do Bairro : liqueur populaire et douceurs partagées CABINDO ANGOLA

J 1125 SUNSET PIZZERIA CABINDO ANGOLA

J 1125 La Sé Cathédrale de Cabinda et sa place centrale : un cœur battant au centre-ville CABINDA Angola

J 1126 LES ASSURANCES VOITURE OBLIGATOIRES EN ANGOLA CABINDA Angola

J 1126 PRACA GRANDE CABINDA Angola

J 1126 Cap sur la Praia da Missão, au pied de la Mission Catholique de CABINDA Angola

J 1126 RESTAURANT DE L’HOTEL DELLAZ- CABINDA – Angola

J 1127 Bocassango, le marché qui fait battre Cabinda – ANGOLA

J 1127 Vue de Cabinda – ANGOLA

J 1127 RESTAURANT KATE KERO CABINDA – ANGOLA

J 1128 LE HARICOT NOIR A CABINDA – ANGOLA

J 1128 LE BOLO DE COCO A CABINDA – ANGOLA

J 1128 RESTAURANT LE 8 A CABINDA – ANGOLA

J 1129- ENFER D’UNE TRAVERSÉE EN FERRY : CABINDA – SOYO

LES LIENS