LE Palais de Dioclétien Patrimoine de l’humanité – CROATIE +

Départ tôt ce matin de Trogir pour éviter la foule et la chaleur, pour le fabuleux Palais de Dioclétien classé au patrimoine de l’humanité en 1979, un des édifices les mieux conservés au monde de l’architecture romaine. Certains monuments comme la cathédrale ou la tour de l’Horloge se trouvent à l’intérieur même du palais.
VISITE DU Palais de Dioclétien
Lors de notre visite à Split, nous avons exploré le Palais de Dioclétien, un monument emblématique situé au cœur de la ville. Nous avons choisi de stationner près du Green Market, à quelques minutes à pied de la Porte d’Argent (Silver Gate), l’une des entrées principales du palais.
Construit à la fin du IIIᵉ siècle, le palais servait à la fois de résidence impériale luxueuse et de forteresse militaire. Il est divisé en quatre sections par deux rues principales : le decumanus, orienté est-ouest, et le cardo, orienté nord-sud. La partie sud, accessible par la Porte de Bronze (Brass Gate), était réservée à l’empereur et aux cérémonies officielles, tandis que la partie nord abritait la garde impériale, les serviteurs et les entrepôts.
Le palais présente une forme rectangulaire, mesurant environ 215 x 180 mètres, avec quatre grandes tours aux angles et plusieurs portes monumentales : la Porte d’Or (au nord), la Porte d’Argent (à l’est), la Porte de Fer (à l’ouest) et la Porte de Bronze (au sud). La façade sud offrait autrefois un accès direct à la mer et était ornée d’une galerie d’arcades. Au centre du palais se trouve le Péristyle, une cour intérieure majestueuse entourée de colonnes, menant aux appartements impériaux et au mausolée de Dioclétien, aujourd’hui transformé en cathédrale Saint-Domnius.
Au fil des siècles, le palais a été intégré à la structure urbaine de Split. Les habitants ont adapté les espaces à leurs besoins, transformant les anciennes salles impériales en habitations, commerces et lieux de culte. Cette évolution a conféré au palais une atmosphère unique, mêlant vestiges antiques et vie moderne.
La visite du palais est libre, mais l’accès à certains bâtiments spécifiques, comme la cathédrale ou le clocher, est payant. Pour une expérience plus enrichissante, il est possible de participer à des visites guidées qui détaillent l’histoire et l’architecture du site. Nous avons particulièrement apprécié flâner dans les ruelles étroites, découvrir les cours cachées et observer la vie locale se mêler harmonieusement aux vestiges historiques.
En conclusion, le Palais de Dioclétien est un témoignage fascinant de l’histoire romaine et de l’évolution urbaine de Split. Sa visite offre une immersion captivante dans le passé tout en appréciant le dynamisme de la ville actuelle.
LA PORTE DE BRONZE
Lors de notre exploration du Palais de Dioclétien à Split, nous avons emprunté la Porte de Bronze, également connue sous le nom de Porta Meridionalis. Située sur la façade sud du palais, cette porte offrait autrefois un accès direct à la mer, permettant aux navires d’accoster et de décharger leurs marchandises directement dans les sous-sols du palais. Ces espaces souterrains servaient alors d’entrepôts et sont aujourd’hui ouverts au public pour diverses expositions.
Contrairement aux autres entrées monumentales du palais, la Porte de Bronze est plus modeste en taille et en décoration. Elle servait principalement d’entrée de service et, en cas d’attaque terrestre, offrait une voie de fuite sécurisée vers la mer, d’où son surnom de « porte de sûreté ». Des restaurations partielles ont permis de préserver des éléments authentiques de la porte, témoignant de l’ingéniosité des constructeurs romains et de la durabilité de leur ouvrage.
Aujourd’hui, la Porte de Bronze est l’une des entrées principales pour les visiteurs du palais, notamment ceux arrivant depuis la promenade maritime, la Riva. Elle constitue souvent le point de départ des visites guidées, menant directement aux salles souterraines et au cœur historique du palais. En franchissant cette porte, nous avons ressenti le poids de l’histoire et l’importance stratégique qu’elle revêtait à l’époque de Dioclétien.
Pour les voyageurs souhaitant découvrir le Palais de Dioclétien, l’accès par la Porte de Bronze offre une introduction immersive à ce site emblématique, alliant histoire antique et vie contemporaine.
LA PORTE D’ARGENT
Lors de notre exploration du Palais de Dioclétien à Split, nous avons emprunté la Porte d’Argent, également connue sous le nom de Porta Orientalis. Située sur la façade est du palais, cette porte rectangulaire était autrefois flanquée de deux imposantes tours octogonales, dont seuls les vestiges subsistent aujourd’hui. En franchissant cette entrée, nous avons foulé les pavés antiques du decumanus, l’une des deux artères principales du palais, reliant la Porte d’Argent à la Porte de Fer à l’ouest.
Historiquement, la Porte d’Argent était moins ornée que la Porte d’Or située au nord. Fermée durant le Moyen Âge par crainte des invasions, elle est restée condamnée jusqu’en 1952. Ce n’est qu’après la démolition de l’église baroque des Innocents qu’elle fut restaurée et rouverte, permettant aux visiteurs d’accéder à nouveau au cœur du palais. En 2000, lors de sa visite à Split, le Pape Jean-Paul II a emprunté cette porte pour se rendre à la cathédrale Saint-Domnius, marquant ainsi un événement significatif pour la communauté catholique locale.
Aujourd’hui, la Porte d’Argent fait face au Green Market, un marché animé où les habitants et les touristes se mêlent pour acheter des produits frais et des souvenirs. Cette proximité entre le patrimoine historique et la vie quotidienne confère à Split une atmosphère unique, où le passé et le présent coexistent harmonieusement.
En traversant la Porte d’Argent, nous avons été transportés à travers les siècles, ressentant le poids de l’histoire tout en étant immergés dans l’effervescence contemporaine de la ville. Cette expérience nous a permis d’apprécier pleinement la richesse culturelle et architecturale de Split.
LA CATHEDRALE DE #DOMNIUS

La cathédrale Saint-Domnius de Split, également connue sous le nom de Sveti Dujam, est un monument emblématique qui illustre la fusion harmonieuse entre l’architecture romaine antique et l’art chrétien médiéval. Initialement construit au IVe siècle comme mausolée pour l’empereur romain Dioclétien, cet édifice a été transformé en cathédrale au VIIe siècle, devenant ainsi l’une des plus anciennes structures chrétiennes encore en usage aujourd’hui.
De forme octogonale, la structure originale du mausolée est entourée d’un péristyle composé de 24 colonnes corinthiennes, reflétant le style architectural romain classique. À l’intérieur, la salle circulaire est ornée de niches et de colonnes en granit, surmontées de chapiteaux finement sculptés. La coupole, autrefois décorée de mosaïques étincelantes, témoigne de la grandeur de l’époque. Au XIIIe siècle, un clocher roman a été ajouté, offrant aujourd’hui aux visiteurs une vue panoramique imprenable sur la ville de Split et la mer Adriatique.
Éléments Remarquables
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Portes en bois sculpté : Réalisées en 1214 par le maître artisan Andrija Buvina, les portes de la cathédrale sont ornées de 28 panneaux représentant des scènes de la vie du Christ, de l’Annonciation à la Résurrection. Ces sculptures détaillées sont considérées comme des chefs-d’œuvre de l’art roman.
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Autels dédiés aux saints : La cathédrale abrite des autels consacrés à saint Domnius, le saint patron de Split, et à saint Anastase. Ces autels, richement décorés, contiennent des reliques sacrées et sont des lieux de vénération pour les fidèles.
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Chaire romane : Datant du XIIIe siècle, la chaire hexagonale en porphyre vert est un exemple remarquable de l’art roman, utilisée autrefois pour les prêches et les lectures liturgiques.
Érigé entre le XIIIe et le XVIe siècle, le clocher de la cathédrale s’élève à 57 mètres de hauteur. Bien qu’il ait subi des restaurations au début du XXe siècle, il conserve son charme médiéval. Les visiteurs courageux peuvent gravir les escaliers intérieurs pour atteindre le sommet et profiter d’une vue panoramique sur Split et ses environs.
Sous la cathédrale se trouve la crypte dédiée à sainte Lucie, martyre chrétienne. Ce lieu paisible offre un espace de recueillement et témoigne de la profondeur historique et spirituelle de l’édifice.
La cathédrale Saint-Domnius est non seulement un lieu de culte actif, mais aussi un symbole vivant de l’histoire complexe de Split, reflétant les transitions du paganisme romain au christianisme médiéval. Sa visite offre une plongée fascinante dans le passé tout en permettant d’apprécier la richesse architecturale et artistique de la région.
LE VESTIBULE
Le Vestibule du palais de Dioclétien à Split est une structure architecturale remarquable, servant d’entrée monumentale aux appartements impériaux depuis le Péristyle. De l’extérieur, il présente une forme carrée, tandis qu’à l’intérieur, il adopte une configuration circulaire avec un diamètre de 12 mètres et une hauteur équivalente. Les murs intérieurs sont ornés de quatre niches semi-circulaires qui, à l’origine, abritaient probablement des statues. La coupole, aujourd’hui ouverte, était autrefois recouverte d’une mosaïque de verre coloré, reflétant la richesse décorative de l’époque.
Les murs étaient également ornés de mosaïques colorées, créant une ambiance somptueuse pour les visiteurs entrant dans la résidence impériale. Cette structure servait de transition entre le Péristyle, la cour centrale du palais, et les appartements privés de l’empereur. Aujourd’hui, le Vestibule est apprécié pour son acoustique exceptionnelle et accueille fréquemment des performances de klapa, des chants traditionnels croates, offrant aux visiteurs une expérience immersive dans l’histoire et la culture locales.
PERISTYLE
La place principale et centrale du Palais de Dioclétien, située dans la partie réservée au culte et aux temples, est une cour rectangulaire qui permettait l’accès aux appartements impériaux par quelques marches et un vestibule, à l’endroit où le #cargomaximus (principal axe nord-sud) et le #decumanus (son pendant est-ouest) se rencontrent, et où, aujourd’hui encore, le peuple se réunit.
Cette place était destinée à l’empereur Dioclétien, vénéré comme le fils vivant de Jupiter. Sous l’arc de l’architrave au centre du #Potiron, l’empereur apparaissait, alors que ses sujets prosternés baisaient la basque de sa cape pourpre.
Orienté vers la loggia impériale, le péristyle est encadré de chaque côté par des arcades à colonnes surmontées de chapiteaux #corinthiens qui supportent une haute corniche. La couleur rouge de certaines colonnes en granit ajoutait un côté cérémonial et protocolaire supplémentaire, puisque depuis Dioclétien, le pourpre est devenu la couleur impériale. L’empereur y faisait ses apparitions au peuple du haut de la tribune du côté sud.
Dans l’entrecolonnement du côté est, un sphinx égyptien surveille le mausolée, datant du second millénaire avant notre ère, du règne du pharaon Thoutmôsis III (1504-1450 av. J-C.). Lors de sa venue à Split en 1998, le pape Jean-Paul II s’exclama avec émerveillement : » Mon Dieu, combien de pieds ont marché ici « . Les habitants de Split considèrent le Péristyle comme le centre de leur ville, voire du monde entier !
Avec la construction de la nouvelle place de la ville (la Piazza) au XIIIe/XIVe siècle, le Péristyle devint le centre religieux de la cité. Aujourd’hui, son côté occidental est occupé par les demeures patriciennes des familles Grisogono, Cipci et Skočibučić, qui s’appuient aux colonnes et aux arcs d’origine. Par leur style de construction gothique et Renaissance, ces bâtiments sont devenus eux-mêmes des monuments.
Grâce à sa beauté et à une acoustique exceptionnelle, le Péristyle est devenu une scène de théâtre idéale, comme si cet espace avait été conçu pour des opéras et des pièces de la littérature antique, mais aussi comme scène où se déroule une très riche vie urbaine. Consommer une boisson ou un café sur les marches entourant le Péristyle est une expérience unique, l’un des contacts les plus proches de l’homme moderne avec son patrimoine antique.
LA PORTE D’OR
Au nord, la Porta Aurea (ou Porte d’Or, également connue sous le nom de Porta septemtrionalis en latin) était autrefois d’une importance stratégique pour la défense de Split contre les ennemis venus des terres. Au Moyen Âge, elle a été murée.
Cette porte était richement décorée, avec des statues des empereurs romains, Dioclétien en tête. Une statue plus récente, celle de l’évêque #GrégoiredeNin, a été sculptée par Ivan Meštrović au XIXe siècle.
Au niveau du chemin de ronde, se niche une petite église Saint-Martin, datant du VIe siècle.
L’empereur Dioclétien pénétra dans son Palais par cette porte le 1er juin de l’an 305. Elle est construite en forme de rectangle, avec une double porte et une cour intérieure, éléments de l’architecture militaire défensive (le propugnaculum). La façade est décorée de niches dans lesquelles se dressaient les sculptures des quatre #Tétrarques (Dioclétien, Maximien, Galère et Constance Chlore).
Seuls l’empereur et les membres de sa famille étaient autorisés à passer par cette porte, qui, en venant du Péristyle par la rue du Cardo, conduisait directement vers la #Salone antique, principale ville de la province romaine de Dalmatie.
Sous l’influence de Venise, la porte changea de nom au XVIe siècle pour devenir la Porta Aurea ou Porte d’Or, appellation qu’elle porte toujours.
TEMPLE DE JUPITER.
Sur les brochures de l’office de tourisme de #Split figure souvent la phrase : » Le célèbre architecte écossais Robert Adam considérait ce temple comme l’un des plus beaux monuments européens. «
Situé à l’ouest du péristyle et surveillé, comme le mausolée, par un sphinx égyptien, ce temple jupitérien de plan rectangulaire a été transformé en baptistère consacré à saint Jean-Baptiste vers le VIIe siècle.
La transformation du temple en baptistère remonte à l’Antiquité tardive, lorsque, sous le bâtiment, une crypte dédiée à saint Thomas a été creusée.
Dans le baptistère, on trouve aujourd’hui une sculpture sécessionniste représentant saint Jean-Baptiste, d’où le nom du temple après transformation, œuvre d’Ivan Meštrović.
C’est le plus grand des trois temples construits à l’ouest du péristyle, représentatif du polythéisme romain de l’époque.
Sous sa base se trouve une crypte avec une voûte en calcaire qui soutient la cella du temple.
Des fonts baptismaux, formés de plaques de chancel d’autel (XIe siècle), y ont été installés vers le XIIe siècle. Sur le premier panneau, un roi croate (Petar Krešimir IV ou Zvonimir) tient une pomme dans la main, avec un serviteur à ses pieds, ce qui constitue la plus ancienne représentation d’un roi européen dans la sculpture médiévale en pierre.
LA PORTE DE FER
Vers le Xe siècle, lorsque la ville s’est développée en dehors du périmètre restreint du palais, les portes ont pris toute leur importance. L’extension s’est d’abord faite par l’ouest. La Porta Ferrea (porte de Fer – Porta occidentalis), principale de la ville, assurait le lien entre le palais et les premières habitations extérieures. C’est la seule des quatre portes par laquelle la vie urbaine s’est poursuivie sans interruption durant les dix-sept siècles de l’histoire de Split.
Sur le fronton, autrefois régnait le relief de la déesse romaine de la victoire, Nike, mais dès le Ve siècle, les Chrétiens y gravèrent la croix comme leur symbole. Au XIe siècle, au-dessus de la porte, fut nichée la chapelle de la Vierge du Clocher, originairement dédiée à saint Théodore, avec un remarquable clocher préroman.
Au Moyen Âge, l’espace intérieur de la porte servit de tribunal, et il n’y a qu’à peine une cinquantaine d’années, c’était le royaume des petits commerces. Toute cette dynamique historique est toujours visible avec la construction des maisons s’adossant aux murs de la porte, avec son clocher et une partie du chemin de ronde de la garde romaine, d’où on a une vue exceptionnelle sur le decumanus et la Place du Peuple (la Piazza), avec une de ses particularités, son horloge au cadran de 24 heures (et 24 chiffres romains). Flanquant l’entrée, on peut admirer l’une des plus belles demeures patriciennes de la famille Cipriani Benedetti ornée de deux rangées de fenêtres à ouvertures sexpartites, uniques en leur genre.
COMPLEXE SOUTERRAIN (#PODRUM)
Les salles souterraines du Palais de Dioclétien représentent l’un des ensembles antiques les mieux conservés de ce genre au monde, ce qui a contribué à l’inscription du noyau historique de Split sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979.
À l’époque romaine, leur fonction était de surélever les espaces des appartements impériaux à l’étage supérieur, servant également de dépôt pour le Palais. Leur construction fidèle aux salles du dessus nous permet de concevoir fidèlement l’aspect des salles impériales.
Au début du Moyen Âge, une partie de ces salles a été utilisée comme habitat, mais aussi comme caves. Dans l’une des salles, on a découvert les éléments d’un pressoir à huile et à vin, aujourd’hui exposés.
Avec la construction de la ville à l’intérieur du Palais de Dioclétien, ces salles de substruction ont servi comme tout-à-l’égout et décharge pour les maisons du niveau supérieur. Un déblaiement de ces salles a été prévu par l’architecte Vicko Andrić, premier conservateur croate et splitois, qui a commencé les premiers travaux au milieu du XIXe siècle. Ce que nous voyons aujourd’hui a été déblayé et reconstruit dans les années 1960.
La partie orientale des souterrains n’est devenue accessible au public que relativement récemment, en mai 1995.
Ces sous-sols ouvragés, situés autrefois au niveau de la mer, reprennent le plan au sol du logis impérial. Utilisées pour acheminer (par la mer) et stocker les vivres, elles sont notamment connues pour avoir conservé de nombreuses bouteilles de vin fabriqué par l’empereur lui-même.
Des objets archéologiques (sculptures, colonnes, etc.) ainsi que des œuvres contemporaines habitent aujourd’hui le podrum.
Aujourd’hui, ces salles, qui sont donc au rez-de-chaussée, sont très animées. On y organise régulièrement des expositions de sculptures et de peintures, des pièces de théâtre, des foires telles que les Floralies (exposition internationale de fleurs), des événements gastronomiques et œnologiques, ainsi que d’autres manifestations culturelles et sociales.
La salle centrale, principale voie de communication entre le Quai et le Péristyle, est un lieu où l’on peut acheter des souvenirs intéressants, tandis que les autres salles de cet immense espace sont ouvertes à la visite, constituant l’une des attractions les plus intéressantes de Split, souvent associée au Péristyle comme synonyme du Palais de Dioclétien.
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KONOBA MARJANA LE FOIE GRILLE AU BARBECUE

Parmi les spécialités de la maison, une nous a particulièrement séduits : le foie grillé au barbecue, servi avec des petits oignons caramélisés. Dès la première bouchée, nous avons compris pourquoi ce plat était si apprécié des habitués.
Le foie, coupé en morceaux généreux, est mariné avec des herbes fraîches, de l’ail et un filet d’huile d’olive avant d’être grillé sur le barbecue. La cuisson est parfaite : le foie est croustillant à l’extérieur, tout en restant moelleux et fondant à l’intérieur. Les petits oignons, caramélisés à la perfection, apportent une douceur et une texture qui contrastent délicieusement avec le goût riche et légèrement fumé du foie.
Ce qui rend ce plat encore plus impressionnant, c’est la quantité servie. À la Konoba Marjana, on ne fait pas les choses à moitié : les assiettes sont généreuses, parfaites pour partager ou pour les gros appétits. Accompagné d’un verre de vin rouge local ou d’une bière fraîche, ce foie grillé est un véritable régal.
En plus du foie, la konoba propose d’autres spécialités locales, comme les fruits de mer frais, les viandes grillées et les plats mijotés, tous préparés avec des ingrédients de qualité et un savoir-faire traditionnel. Mais c’est vraiment le foie grillé qui nous a marqués, par sa simplicité et son goût exceptionnel.
Si vous passez par Trogir et que vous cherchez une expérience culinaire authentique, ne manquez pas la Konoba Marjana. Que ce soit pour le foie grillé au barbecue ou pour découvrir d’autres saveurs dalmates, vous serez accueillis avec chaleur et repartirez le ventre plein et le sourire aux lèvres. Une adresse à retenir pour les amateurs de bonne cuisine et d’ambiance conviviale ! 🍖🔥
RESTAURANT KALETA – RAVIOLIS AL’ENCRE DE SEICHE en sauce aux crevettes et saumon
Lors de notre escapade à Trogir, nous avons décidé de nous installer sur la Riva, cette magnifique promenade en bord de mer, pour déguster un repas typique de la région. En parcourant les menus des restaurants, nous avons rapidement remarqué que, malgré la richesse culinaire de la Dalmatie, certains plats traditionnels comme la pašticada dalmate (un ragoût de viande mijoté pendant deux jours) ou les soupes de crabes (buzara) étaient introuvables ici. À la place, les restaurants de la Riva misent sur des classiques comme le poisson frais, les pizzas et les pâtes, adaptés aux goûts des visiteurs internationaux.
C’est ainsi que nous avons découvert, au Restaurant Kaleta, un plat qui a immédiatement attiré notre attention : les raviolis à l’encre de seiche, servis avec une sauce aux crevettes et au saumon. Un mélange audacieux entre tradition italienne et saveurs méditerranéennes, qui promettait une expérience gustative unique.
Dès la première bouchée, nous avons été conquis. Les raviolis noirs, teintés à l’encre de seiche, étaient parfaitement al dente, avec une texture légèrement ferme et une saveur subtile de mer. La farce, à base de fromage frais et d’herbes aromatiques, apportait une touche de douceur et de fraîcheur. Mais c’est la sauce qui a véritablement fait toute la différence : une crème onctueuse, riche en saveurs, où les morceaux de crevettes et de saumon se mariaient à la perfection. Chaque bouchée était un équilibre délicat entre la richesse de la sauce et la légèreté des raviolis.
Pourtant, le choix n’avait pas été facile. Le menu proposait également des pizzas alléchantes, comme la Vésuvio (mozzarella, tomates et jambon) ou la Hot Mexicaine, garnie de vrais piments pour ceux qui aiment les saveurs épicées. Mais après avoir goûté à ces raviolis, nous n’avons eu aucun regret.
En sirotant un verre de vin blanc local, nous avons savouré chaque instant de ce repas, les yeux rivés sur la mer Adriatique qui scintillait sous le soleil. L’ambiance de la Riva, avec ses bateaux qui dansaient doucement sur l’eau et le murmure des conversations autour de nous, a ajouté une touche de magie à cette expérience culinaire.
Si vous passez par Trogir et que vous cherchez une alternative aux plats traditionnels tout en restant dans l’esprit méditerranéen, ces raviolis à l’encre de seiche sont une option à ne pas manquer. Et si vous préférez quelque chose de plus classique, les pizzas de la Riva sauront également vous régaler. Dans tous les cas, vous êtes assurés de passer un moment gourmand dans un cadre enchanteur. Bon appétit ! 🍝🍤
KONOBA MIRAKUL

Lors de notre séjour à Trogir, nous avons choisi de dîner à la Konoba Mirakul, un restaurant réputé pour sa cuisine dalmate traditionnelle. Situé au cœur de la vieille ville, précisément au 27 Gradska ulica, l’établissement offre une ambiance chaleureuse et authentique.
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un personnel courtois et attentionné. Le menu propose une variété de plats typiques de la région, mettant en avant des fruits de mer frais et des spécialités locales. Parmi les mets recommandés, on retrouve le risotto à l’encre de seiche, les moules, le ragoût de poulpe et l’agneau préparé « ispod peke », une méthode de cuisson traditionnelle sous une cloche en fer. Les amateurs de viande pourront également apprécier des plats tels que le porc accompagné d’une sauce aux champignons. Pour accompagner notre repas, le vin maison s’est avéré être un excellent choix, apprécié pour sa robustesse et sa saveur.
L’ambiance de la Konoba Mirakul est accentuée par une décoration rustique, créant une atmosphère conviviale. Les prix sont légèrement supérieurs à la moyenne, reflétant la qualité des ingrédients et le savoir-faire culinaire. Il est conseillé de réserver à l’avance, surtout en haute saison, car le restaurant est de taille modeste et prisé des locaux comme des visiteurs.
En conclusion, notre expérience à la Konoba Mirakul a été des plus agréables. La combinaison d’un service impeccable, de plats savoureux et d’une ambiance authentique en fait une adresse incontournable pour quiconque souhaite découvrir la gastronomie dalmate à Trogir.
RESTAURANT KORTA SPLIT
Lors de notre séjour à Split, nous avons eu l’occasion de déguster une spécialité locale qui a ravi nos papilles : des gnocchis cuits à l’étouffée en sauce, accompagnés de gambas et de crevettes. Dans cette ville côtière, les fruits de mer sont omniprésents, et il serait dommage de ne pas en profiter.
Ce plat marie à la perfection la tendreté des gnocchis, préparés avec soin, et la saveur délicate des fruits de mer frais. La cuisson à l’étouffée permet aux arômes de se mêler harmonieusement, offrant une expérience gustative inoubliable. Pour les plus gourmands, le restaurateur propose même des bavoirs, une attention appréciée pour savourer ce mets sans retenue.
Margot a opté pour un tartare de thon et de crevettes, une combinaison fraîche et savoureuse qui met en valeur la qualité des produits de la mer locaux. De leur côté, Bastien et Nadège ont choisi une salade de poulet généreusement garnie, alliant légèreté et satisfaction.
Ce repas au restaurant Korta à Split au bord de l’Adriatique restera gravé dans nos mémoires, tant pour la qualité des plats que pour l’ambiance chaleureuse du lieu.
LES LOGEMENTS
TROGIR – Appartement ensoleillé de Tina CHEZ JAKOV
Lors de notre séjour à Trogir, nous avons eu le plaisir de résider dans l’Appartement ensoleillé de Tina chez Jakov. Pour un tarif total de 207 € pour trois nuits, avec un acompte de 41,40 € à la réservation, cet hébergement a surpassé nos attentes.
Situé au troisième étage d’une résidence moderne, l’appartement est niché dans les hauteurs de la ville, à environ 1,5 km à pied du centre historique de Trogir. Bien que la montée puisse représenter un léger défi, la tranquillité et la vue offerte compensent largement cet effort.
Dès notre arrivée, nous avons été accueillis chaleureusement par nos hôtes. La climatisation était déjà en marche, garantissant une fraîcheur appréciable, et le réfrigérateur contenait des bières fraîches, de l’eau et des glaçons, une attention délicate après un voyage sous le soleil croate.
L’appartement est impeccablement entretenu et offre tout le confort moderne : une cuisine entièrement équipée, une literie confortable et une décoration soignée. De plus, une place de parking spacieuse était disponible, un atout majeur pour ceux voyageant en voiture, surtout dans une ville où le stationnement peut s’avérer compliqué.
En résumé, cet hébergement offre un rapport qualité-prix exceptionnel. Si vous recherchez un lieu paisible, bien équipé et à proximité du cœur historique de Trogir, l’Appartement ensoleillé de Tina chez Jakov est une option que nous recommandons vivement.
LES LIENS
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