Le Pao de Açucar- Pain de sucre RIO DE JANEIRO BRESIL +

Dernier jour à Rio : nous délaissons nos valises à l’hôtel d’Ipanema et nous lançons dans l’aventure à pied, en direction du Pao de Açucar, le long de la mythique plage de Copacabana. Le sable blond scintille sous nos pas tandis que le soleil matinal fait déjà grimper le mercure vers 27 °C. À mi‑parcours, nous nous arrêtons dans un petit kiosk posé sur le trottoir, où un jus de fruits frais apporte une vague de fraîcheur bienvenue. Autour de nous, quelques bénévoles s’entraînent au beach‑volley, leurs rires et leurs fautes de service s’entremêlant au bruit des vagues comme une invitation à savourer l’instant.
Requinqués, nous reprenons notre marche et quittons la côte pour remonter la rue Coelho Cintra. La pente se redresse brutalement : les pavés chauffés à blanc semblent vouloir éreinter nos mollets, et chaque pas réclame un effort supplémentaire sous cette chaleur enveloppante. Nos chemises collent déjà contre la peau, et malgré la sueur qui perle à nos tempes, nous avançons, portés par l’impatience de découvrir enfin le fameux Pain de Sucre.
Après plusieurs lacets et quelques haltes respiratoires, nous débouchons sur l’avenue Lauro Sodré. Devant nous se dresse la Mansão Botafogo, ses colonnades et sa façade colorée offrant une parenthèse élégante avant l’ultime ascension. Nous marquons une pause pour admirer cette salle des fêtes au charme ancien, puis, le cœur battant, nous nous dirigeons vers l’embarquement du téléphérique, où se profile déjà la silhouette massive du rocher légendaire. Les derniers mètres à parcourir nous semblent à la fois interminables et exaltants : c’est là, que Rio tout entière s’offrira à nous depuis le sommet.
En plein cœur de Rio de Janeiro, le Pain de Sucre se dresse comme une sentinelle de granite, coiffé de végétation brésilienne et baigné par la lumière changeante de l’Atlantique. Sa silhouette familière, arrondie et verticale, émerge tout droit de la mer, formant un contraste saisissant avec l’horizon infini.
Pour rejoindre son sommet, nous embarquons dans le téléphérique historique, d’abord pour rallier le Morro da Urca. La cabine avance doucement au‑dessus de la forêt de Tijuca, offrant déjà un avant‑goût de panorama : la plage d’Atlantica se dessine en demi‑lune, tandis que les immeubles de Botafogo scintillent au soleil. À peine débarqués, nous prenons un instant pour admirer la baie de Guanabara, cerclée de montagnes et traversée par les ferries minuscules qui s’égrainent comme des perles sur l’eau.
Deux itinéraires s’offrent alors à nous : gravir les derniers mètres par la piste Claudio Coutinho, un sentier creusé dans la roche, bordé de fougères et de palmiers, où l’on croise parfois des agamis ou des toucans cachés dans la canopée ; ou sauter dans la seconde cabine pour un vol de 700 m encore plus spectaculaire. Portés par le vide, nous traversons le ciel, le regard avide des moindres détails : l’ombre du Corcovado portée sur les eaux, les dômes colorés de Copacabana, les toits rouges de Santa Teresa qui ressemblent à un puzzle.
Au sommet du Pain de Sucre, à 396 m d’altitude, la vue est à couper le souffle : d’un côté, la courbe parfaite de Flamengo, le parc des ruines et la marina qui abrite les yachts; de l’autre, l’immensité de l’océan, rythmée par les surfeurs au loin. Le vent se lève, frais et salé, et nous invite à marcher jusqu’au belvédère : chaque pas révèle un angle nouveau, un instant suspendu entre ciel et mer. Devant nous, Rio se déploie dans toute sa complexité : moderne et coloniale, urbaine et sauvage, volcanique et marine.
Au sommet du Morro da Urca, un petit musée interactif retrace l’histoire du téléphérique, de son inauguration à ses récentes rénovations. On y découvre des maquettes du projet initial, des photographies d’archives et des récits de la construction, initiée par l’ingénieur brésilien Augusto Ferreira Ramos.
Un peu plus loin, un espace de restauration propose une pause gourmande : restaurants, stands de street food, cafés et glaciers aux saveurs locales. Des boutiques de souvenirs y vendent artisanat carioca, t-shirts et accessoires estampillés à l’image du site. Des services pratiques comme les toilettes, points d’eau et le wifi assurent le confort des visiteurs avant d’explorer les belvédères.
En flânant le long des sentiers pavés, on peut apercevoir des marmosets (singes-écureuils), des toucans à bec de canne ou encore des colibris, témoins de la forêt de Tijuca qui recouvre le flanc du Morro da Urca. Cette zone protégée fait partie du plus grand parc national urbain au monde, abritant une biodiversité étonnamment riche malgré la proximité de la ville.
Le Morro da Urca comprend aussi un amphithéâtre naturel où sont organisés concerts, projections et festivals. Des artistes brésiliens de renom ainsi que des événements internationaux y ont déjà eu lieu. La configuration en gradins naturels face à la baie en fait un lieu unique, aussi bien pour les spectateurs que pour les artistes.
Sur une plateforme voisine, l’héliport de Morro da Urca constitue l’un des principaux points de départ pour les vols touristiques. En quelques minutes de survol, les passagers découvrent Rio, le Corcovado et la côte atlantique, avec un service offrant confort et sécurité depuis plusieurs décennies.
Pour ceux qui veulent limiter l’effort, prenez le téléphérique à l’aller et empruntez la piste Claudio Coutinho au retour : c’est la descente la plus agréable ! À votre arrivée en bas, une bonne caïpirinha et un repas savoureux vous attendent au restaurant Terra Brasilis, sur la plage de Vermelha.
Cette piste vaut vraiment le détour : en chemin, vous pourrez observer de mignons ouistitis à toupet blanc. Sur les flancs du Pain de Sucre, les habitants offrent parfois des oranges et des bananes pour attirer ces petits singes, très actifs et adaptables. Ces ouistitis parcourent chaque jour entre 0,5 et 1 km, circulent en petits groupes, s’éveillent une demi‑heure après l’aube et terminent leur journée une demi‑heure avant le crépuscule. Autour de midi, ils se reposent et pratiquent beaucoup le toilettage mutuel (grooming).
Le chemin pavé, aussi appelé voie Bem-te-vi ou route Costão, commence au bout de la plage de Praia Vermelha et s’étend sur 1,25 km. Le long du parcours, vous longerez la mer d’un côté et la colline verdoyante d’Urca de l’autre, où poussent des arbres indigènes comme le pau‑Brasil et les figuiers. Vous pourrez également y croiser une faune variée, notamment ouistitis et oiseaux Tiê‑sangue, symboles de la Mata Atlântica. Cette promenade, interdite aux vélos, skates et rollers, est incontournable pour une balade contemplative.
Pour les amateurs d’aventure, l’entrée du célèbre sentier de la colline d’Urca se trouve sur la gauche de la piste. Facile et court (environ 40 minutes), il est toutefois un peu raide. Arrivé au sommet de la colline d’Urca, vous pouvez choisir d’acheter un billet pour le Pain de Sucre ou redescendre vers Praia Vermelha, soit par le sentier, soit en téléphérique. Ce parcours fait partie du Monument Naturel du Pain de Sucre et des collines d’Urca, offrant un cadre exceptionnel mêlant nature et panorama spectaculaire.
Et voilà qui termine notre aventure à Rio de Janeiro, « la Merveilleuse
Vidéos sur Rio de Janeiro et le Cordovado de Rio
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LA GASTRONOMIE A RIO DE JANEIRO
BAR ERNESTO
De retour au début de la rue Teotonio Veragas, le restaurant BAR ERNESTO offre une étape bien reposante et revigorante. Plats corrects et copieux, prix abordables et service souriant… Idéal ! Il est temps maintenant de se reposer de cette belle journée, environ 14 km !
Bien placé à côté des escaliers SELARON : Une belle adresse à 100m des escaliers SELARON et certainement la meilleure (la seule ?) offre du quartier. Des prix raisonnables, des serveurs accueillants, une belle carte et des plats qui se tiennent :
GAROTA DE IPANEMA
Arrêt pour déjeuner au Garota de Ipanema, une institution dans le quartier ! Des repas de qualité et très bien servi : le bacalho aurait pu être servi pour deux, la pizza aussi !
C’est ici que fut composée l’une des plus fameuses chansons au monde, dont le café porte aujourd’hui le nom : « A Garota de Ipanema » de Joao Gilberto, mega-hit de la bossa nova. Tous les jours, les auteurs de la chanson, le compositeur Tom Jobim et le poète Vinicius de Moraes, s’attablaient à ce café d’Ipanema, qui s’appelait à l’époque Veloso.
La fille d’Ipanema existe bel et bien : une certaine Helô Pinheiro, habitante du quartier. Cette superbe brune qui s’arrêtait quotidiennement au bar pour acheter des cigarettes a inspiré les musiciens Vinicius et Jobim.
Rebaptisé du nom de la chanson, le café n’a guère changé aujourd’hui. C’est un bar restaurant de quartier, plutôt touristique, où l’on peut prendre un verre ou manger l’incontournable feijoada, plat national de Brésil. Sur l’un des murs du bar, on peut voir une reproduction du manuscrit de la chanson.
VIA SETE
Pour le restaurant du soir nous recherchons une ambiance Lounge. Dans le quartier de Leblon nous sommes attirés par une façade bien agréable et cosy. Le Via Sete nous tend les bras. Nous sommes séduits par une carte simple mais bien composée avec un zoom sur de belles salades appétissantes…
Un excellent concept de bar-lounge-restaurant qui fait fureur. Les tables sont vites remplies et l’ambiance cosy y est pour beaucoup
Service très attentionné par une armée de serveurs (je crois qu’il y en a un par table…)
Côté repas, rien à redire, un appétizer de fromage avec de l’huile d’olive et du pain grillé très opportun, des salades super bien réalisées, aux crevettes et calmars, ou encore avec du poulet. Le tout très bien réalisé. Vaut le détour.
Un petit bémol, surveillez l’addition les prix ne sont pas toujours le smêmes que sur la carte qui vous est présentée
CHARRUSCARIA PALACE
Retour sur COPACABANA par la ligne de bus 538 pour aller déjeuner dans une institution de Rio, le Charruscaria Palace. Un endroit incroyable !
Un endroit incroyable ! Pour 157 BRL, vous avez un buffet à volonté qui précède ou accompagne (car le service est rapide) l’un des meilleurs rodizio au monde ! Au buffet, vous trouverez en dehors du traditionnel, des huitres, des saint jacques gratinées, du saumon fumé, des sushis, des sashimis.
Côté Rodizio, je vous laisse apprécier ci dessous la diversité des plats qui vous sont servis. Facile 1 kg de viandes en tout genre qui finiront dans votre assiette ! A
On regrette néanmoins le service un peu trop rapide qui coupe rapidement votre appétit et ne vous laisse pas le temps de déguster chaque viande
TERRA BRASILIS
Le restaurant Terra Brasilis est situé de manière remarquable au pieds du pain de sucre sur la plage de vermelha
Deux solutions : au buffet au poids ou à la carte. Nous avons choisi à la carte en terrasse au bord de mer avec vue sur le pain de sucre
Nous avons choisi un plat pour deux servi dans une cassolette de fruits de mer en fonte: délicieux et largement suffisant pour 2 à 125 reis !
Donc conclusion bel emplacement et bonne cuisine prix raisonnables
À noter que l’ascension du pain de sucre peut se faire à pieds pour la première partie depuis cette plage. Donc repas avant de monter ou au retour comme nous c top !
https://www.tripadvisor.fr/ShowUserReviews-g303506-d2562748-r697273689-Terra_Brasilis-Rio_de_Janeiro_State_of_Rio_de_Janeiro.html
LES LOGEMENTS
SOL IPANEMA HOTEL
Nous avons été agréablement surpris de pouvoir investir notre chambre dès 6 h du matin, alors que l’heure normale d’enregistrement est fixée à 14 h – une flexibilité qui, selon l’hôtel, peut être accordée sur demande et selon disponibilité
Les chambres du Sol Ipanema Hôtel, récemment rénovées, offrent literie confortable, climatisation silencieuse et un décor épuré, parfait pour récupérer après un vol ou une matinée à explorer la ville. Le service s’est montré chaleureux et disponible, à l’image des commentaires soulignant la gentillesse et l’efficacité du personnel
Au dernier étage, le rooftop bar donne directement sur la célèbre plage d’Ipanema : un panorama à 180 ° sur l’océan et les montagnes environnantes, idéal pour siroter un cocktail en fin de journée ou admirer le lever du soleil
Seul petit bémol : la piscine, posée en terrasse, ne mesure guère plus de quelques mètres de long. Si elle offre bien une vue spectaculaire, son espace restreint limite le nombre de baigneurs et la possibilité de nager sereinement
Dans l’ensemble, l’Hôtel Ipanema combine emplacement exceptionnel, chambres de qualité et accueil attentionné, à l’exception d’une piscine en hauteur parfaite pour la contemplation mais un peu juste pour la nage.
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Rio de Janeiro et du Cordovado de Rio
BRESIL RIO DE JANEIRO LE COEUR HISTORIQUE
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SURVOL DE RIO EN HELICOPTERE – BRESIL
LE PAO DE ACUCAR PAIN DE SUCRE RIO DE JANEIRO BRESIL
LES LIENS
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