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Le sanctuaire des gorilles et chimpanzés : notre visite au Parc de la Mefou CAMEROUN +

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À seulement 45 minutes du rond-point de l’aéroport de Nsimalen, au sud de Yaoundé, niché dans les profondeurs d’une majestueuse forêt tropicale de 1 000 hectares, s’étend le Sanctuaire de Mefou, géré par Ape Action Africa. Ce havre de verdure est bien plus qu’un lieu de promenade : c’est un espace de protection, de soins et d’éducation, dédié à la préservation des primates menacés du Cameroun.

Depuis sa création en 1996, ce sanctuaire a connu une évolution remarquable. Parti d’une initiative modeste, il est aujourd’hui l’un des plus grands centres de sauvetage de primates en Afrique centrale. Il accueille plus de 300 primates rescapés, victimes du braconnage, du commerce illégal ou de la déforestation. Grâce à un partenariat fort avec les communautés locales, le sanctuaire emploie aujourd’hui une cinquantaine de personnes, majoritairement issues des villages environnants, et stimule l’économie locale en achetant les cultures produites pour nourrir les animaux.

Le Cameroun, avec sa mosaïque d’écosystèmes allant de la savane aux forêts denses, abrite une biodiversité exceptionnelle. Les grands singeschimpanzés, gorilles des plaines de l’Ouest et diverses espèces de singes – jouent un rôle écologique crucial. Véritables « jardiniers de la forêt », ils participent à la dissémination des graines et à la régénération naturelle de la végétation.

Mais cette biodiversité est en péril. Le trafic de viande de brousse, le braconnage et le commerce illégal des animaux sauvages ont conduit ces espèces au bord de l’extinction. C’est pourquoi l’action du sanctuaire est vitale : il offre une seconde chance à des individus qui, sans cela, n’auraient aucune perspective de survie.

Une visite inoubliable au cœur de la forêt de Mefou

Dès notre arrivée au centre d’accueil, où nous réglons les frais d’entrée, un guide nous accueille pour une visite guidée d’environ 1h30. Munis de nos masques, obligatoires pour la sécurité sanitaire des primates, nous empruntons un sentier forestier, propice à la contemplation, qui nous plonge progressivement dans l’univers fascinant des grands singes.

Première rencontre : les chimpanzés de Mefou

À peine avons-nous franchi l’entrée du sanctuaire de la Mefou que nous sommes plongés dans une forêt tropicale dense, vibrante de chants d’oiseaux et du bruissement des feuilles. Un sentier serpente entre les arbres, nous menant jusqu’à un enclos de 500 hectares où se dévoile notre toute première rencontre : celle avec une famille de chimpanzés d’Afrique centrale (Pan troglodytes troglodytes), tous recueillis après avoir été rendus orphelins par les activités humaines — braconnage, trafic illégal ou destruction de leur habitat.

Dès notre arrivée, un silence respectueux s’installe dans notre petit groupe. Car les chimpanzés, loin d’être timides, s’approchent calmement des limites de leur espace, sans peur ni agressivité. Leur prestance nous saisit. Certains s’assoient face à nous avec une aisance troublante, dans des postures d’une humanité déconcertante : jambes croisées, bras appuyés contre un tronc, regard soutenu. D’autres grattent leur tête ou se curent le nez avec une désinvolture qui nous arrache un sourire. L’un d’eux s’élance même dans un petit jeu d’équilibriste, suspendu à une branche, avant de rejoindre ses compagnons dans un coin ombragé.

Nous découvrons que ces chimpanzés partagent près de 98,7 % de leur ADN avec les humains, ce qui explique cette étrange familiarité qui se dégage de leurs gestes, de leurs regards, de leurs expressions faciales. Leur intelligence est manifeste : ils utilisent des outils, forment des alliances, expriment leurs émotions, et entretiennent des liens sociaux complexes, notamment par des gestes d’affection comme les embrassades ou le toilettage mutuel.

Le chimpanzé d’Afrique centrale, sous-espèce présente au sanctuaire, est reconnaissable à sa stature robuste, son visage nu et clair (parfois presque rosé chez les jeunes), et à ses longs membres puissants, parfaitement adaptés à la vie arboricole. Toutefois, bien qu’ils soient d’excellents grimpeurs, ces chimpanzés passent aussi beaucoup de temps au sol. Certains individus ici sont encore jeunes, joueurs et espiègles ; d’autres, plus âgés, affichent déjà la sagesse du regard, marqués par des années de captivité ou de souffrance dont ils se remettent peu à peu.

Le sanctuaire leur offre un cadre de vie sécurisé, riche en stimulations naturelles, où ils peuvent évoluer librement en groupe et retrouver un équilibre émotionnel et social. Ces chimpanzés, bien qu’irrémédiablement marqués par leur passé, réapprennent à vivre en société, encadrés par des soigneurs passionnés qui les connaissent par leur prénom et leur histoire.

Nous restons là, fascinés, devant ce groupe qui semble nous observer autant que nous les observons. Leurs gestes, leurs interactions, leur simple présence éveillent une émotion profonde. Ce ne sont plus « des animaux », mais des êtres sensibles, proches, presque familiers. Notre guide nous explique que chacun d’entre eux a été sauvé d’une situation dramatique, souvent dans des conditions extrêmes, et que leur réhabilitation est un processus long mais crucial.

En quittant l’enclos, nous sommes silencieux. Bouleversés par cette proximité inédite, conscients désormais que ces grands singes, symboles puissants de notre patrimoine naturel, sont en péril. Leur regard nous poursuit encore quand nous reprenons notre marche en forêt vers le prochain enclos… celui des gorilles.

Exploration dans le Parc de Mefou : des guenons aux singes hocheurs

Après l’émotion intense de notre première rencontre avec les chimpanzés, nous poursuivons notre marche à travers la forêt dense du sanctuaire. Le sentier se rétrécit, bordé de grands arbres aux lianes tombantes, et c’est là, dans un enclos ombragé et foisonnant, que nous faisons la connaissance d’un groupe beaucoup plus petit, mais tout aussi captivant : les guenons et singes mones.

Ici, tout est calme. Les mouvements sont lents, mesurés, pas d’ éclats de cris, ni bonds rapides entre les branches. Les guenons, aux visages délicatement dessinés, nous observent depuis leurs perchoirs sur les arbres. Leurs regards sont vifs, malicieux. Ces singes, plus petits et plus légers que les grands singes que nous venons de quitter, sont dotés de couleurs étonnamment variées : pelages noirs, gris ou roux, parfois ponctués de taches blanches, de colliers clairs ou de longues moustaches.

Parmi eux, nous reconnaissons les cercopithèqes Mona, reconnaissables à leur fourrure brun-olive, leur ventre clair et leur face ornée d’une belle bande blanche autour de la bouche. Installé à l’ombre d’un feuillage, il nous a longuement observés, presque avec la même curiosité que nous portions à son égard. Avec son visage finement dessiné, marqué d’un museau blanc, d’un front sombre et de joues aux reflets dorés, ce petit singe arborait une élégance tranquille. Sa queue longue et agile, ses gestes précis, son regard vif… tout en lui trahissait une intelligence vive et un esprit alerte.

Ces singes vivent en groupes pouvant atteindre jusqu’à 35 individus, bien que les groupes plus typiques comptent une douzaine de membres avec un mâle dominant. Leur alimentation se compose principalement de fruits, mais inclut aussi des insectes, des feuilles, des fleurs et des graines. Nous avons pu observer leur comportement social : les singes se déplaçaient avec agilité dans la canopée, utilisant leur queue préhensile pour s’accrocher et leurs membres pour bondir d’arbre en arbre. Leur voix expressive résonnait à travers la forêt, avec des appels variés : un « ooer » caractéristique en guise d’alarme, des gémissements, et des grognements lors des copulations.

Plus loin, nous découvrons un autre groupe étonnant, à l’allure singulière : ce sont les singes hocheurs — appelés ainsi à cause de leur manie de hocher la tête d’un mouvement rythmé et répétitif. Ce geste, à la fois comique et touchant, attire immédiatement notre attention. Leur nom scientifique est moins connu, mais ils appartiennent au genre Cercopithecus, comme les guenons, et partagent avec elles de nombreuses caractéristiques : grande agilité arboricole, vie sociale dense, et un pelage souvent orné de couleurs vives.

L’un d’eux, perché sur une branche basse, nous fixe avec insistance tout en hochant la tête comme pour nous saluer — ou nous défier. Un autre, au contraire, se cache timidement derrière un tronc, ne laissant dépasser que ses yeux ronds et sa petite main qui agrippe l’écorce.

EBENE

Notre guide nous explique que beaucoup de ces singes ont été récupérés alors qu’ils étaient encore bébés, souvent vendus comme animaux de compagnie après que leurs mères ont été tuées. Trop fragiles pour survivre seuls, ils sont accueillis ici, nourris au biberon, puis intégrés petit à petit à des groupes sociaux reconstitués. Le processus est long, délicat, mais essentiel pour leur équilibre.

L’atmosphère ici est très différente de celle des enclos des grands singes : plus légère, presque enfantine. Mais derrière cette agitation se cachent des histoires souvent dramatiques.

Nous quittons ces petits acrobates avec un sourire attendri. Ils nous rappellent que la biodiversité de la forêt camerounaise ne se limite pas aux espèces emblématiques comme les gorilles ou les chimpanzés. Chaque singe, chaque cri, chaque saut dans les branches raconte une part de la forêt — et une part de ce que nous pourrions perdre si rien n’est fait pour les protéger.

En longeant les sentiers forestiers du sanctuaire de la Méfou, au Cameroun une douce brise fait frémir les feuillages, et les rayons du soleil, filtrant à travers la canopée, dessinent des éclats de lumière mouvants sur le sol tapissé de débris végétaux. L’air est dense de parfums humides et de murmures sylvestres. C’est dans cette atmosphère à la fois paisible et mystérieuse qu’un éclat fugace attire notre regard.
MOABI

Il surgit soudain, vibrant comme une flamme silencieuse : Euphaedra losea. Ce papillon rare, typique des forêts denses d’Afrique centrale, évolue au-dessus du sous-bois avec une grâce presque irréelle. Ses ailes d’un vert irisé, finement bordées de noir, captent la lumière comme une émeraude vivante. Lorsqu’il se pose, ses couleurs se fondent dans le décor végétal, puis, au moindre mouvement, se remettent à scintiller.

Lors de notre visite  nous avons été émerveillés par la majesté des arbres séculaires qui peuplent cette forêt tropicale camerounaise. Parmi eux, l’ Ebène (Diospyros crassiflora) se distingue par sa stature imposante et son importance écologique et culturelle. 

L’ébène africain est un arbre à croissance lente, atteignant souvent 20 mètres de hauteur avec un tronc droit pouvant mesurer jusqu’à un mètre de diamètre. Son écorce grisâtre et fissurée cache un bois d’une densité exceptionnelle, dont le cœur, d’un noir profond, est l’un des plus prisés au monde. Ce bois, connu sous le nom d’« ébène du Gabon » ou « ébène du Cameroun », est utilisé depuis l’Antiquité pour la fabrication d’objets d’art, d’instruments de musique et de meubles de luxe

Nous avons été également émerveillés par la présence majestueuse du moabi (Baillonella toxisperma), un arbre emblématique et véritable pilier de ces écosystèmes. Unique représentant de son genre, le moabi appartient à la famille des Sapotaceae et pousse exclusivement dans les forêts humides d’Afrique, entre le Nigeria et la République démocratique du Congo.

Le moabi est l’un des plus grands arbres des forêts denses d’Afrique centrale. Il peut atteindre 70 mètres de hauteur et un diamètre de 4 à 5 mètres. Son tronc droit, légèrement évasé à la base, s’élève sans branches sur plusieurs dizaines de mètres, couvert d’une écorce brun-rouge à gris foncé, avant de s’épanouir en une large cime en parasol dominant la canopée. Il pousse lentement : il lui faut environ 600 ans pour atteindre 60 mètres et 260 ans pour atteindre un mètre de diamètre. Sa longévité est impressionnante, certains spécimens pouvant vivre jusqu’à 700 ans.

Clou du spectacle : les gorilles du Sanctuaire de Mefou

Un peu plus loin, nous arrivons à l’enclos des gorilles des plaines de l’Ouest : un groupe de 25 individus répartis en quatre familles. Le plus vaste enclos, de plus d’un hectare, offre à ces géants un espace de vie digne de leur prestance.

Après la vivacité des guenons et les jeux espiègles des singes mones, le silence qui précède notre arrivée près des gorilles nous frappe. Même la forêt semble s’être calmée, comme si elle savait, elle aussi, que nous entrions dans un autre monde. Un monde plus lent, plus grave. Un monde ancestral.

Les gorilles vivent dans de vastes enclos boisés au sein du sanctuaire. Ici, pas de cages, pas de béton visible : tout est fait pour reproduire l’habitat naturel, et les distances sont maintenues. On les observe depuis des passerelles en bois ou à travers de hautes clôtures végétalisées, dans un respect absolu de leur espace.

Et soudain… il est là.

Un mâle dos argenté, majestueux, surgit lentement d’un bosquet. Sa démarche est calme, puissante. Chaque mouvement semble pesé, maîtrisé. Le silence est total. Même les enfants de notre groupe, d’ordinaire si bruyants, retiennent leur souffle. On entend seulement les feuilles craquer sous son poids. Il ne nous regarde pas, ou plutôt, il fait semblant. Mais nous sentons son attention sur nous, diffuse, discrète, presque royale.

Ce dos argenté, appelé ainsi à cause de la bande claire qui couvre son échine, est un adulte dominant. Chez les gorilles de plaine de l’Ouest (Gorilla gorilla gorilla), cette bande argentée apparaît vers l’âge de 12 ans. Il peut peser jusqu’à 200 kilos, et pourtant, malgré sa masse, il se déplace avec une grâce tranquille. On lit sur son visage un mélange étrange d’intelligence, de mélancolie, et d’autorité.

Autour de lui, d’autres membres du groupe apparaissent : des femelles plus petites, portant parfois un jeune accroché à leur dos, qui grimpe et descend comme s’il jouait à l’escalade. Le petit nous regarde droit dans les yeux, cligne, puis se cache sous le ventre de sa mère. Une autre femelle s’assoit, le dos tourné, et commence à trier minutieusement des feuilles. Tout est lent, calme, comme une cérémonie forestière.

Nos guides nous expliquent que ces gorilles ont tous été secourus. Certains étaient des orphelins dont les mères ont été tuées pour leur viande, d’autres ont été récupérés après avoir été vendus sur des marchés illégaux. Ici, ils sont soignés, suivis, protégés. Mais un gorille ne peut jamais être relâché dans la nature sans un long processus : il faut former un groupe cohérent, leur apprendre à reconnaître les plantes comestibles, éviter les humains, et surtout, leur rendre confiance.

On apprend aussi que, malgré leur force colossale, les gorilles sont d’une nature pacifique. Ils ne cherchent pas la confrontation. Ils vivent en groupes familiaux soudés, dirigés par le dos argenté, qui veille sur les siens, décide des déplacements, et calme les tensions internes. Ils communiquent par des grognements, des soupirs, des regards, parfois des postures impressionnantes. Mais le plus souvent, ce sont des géants doux, silencieux, presque philosophiques.

Au moment de quitter le site, le dos argenté s’est assis, face à nous. Il a levé la tête, croisé notre regard. Longtemps. Son regard profond, presque humain, m’a traversé. Ce n’était pas un regard de bête. C’était… autre chose. Une présence, une conscience. Peut-être même un jugement silencieux.

En repartant, je sens que cette rencontre m’a changé. Impossible de rester indifférent après avoir croisé le regard d’un gorille libre. Impossible de ne pas ressentir, au fond, qu’il nous ressemble. Ou que, peut-être, c’est nous qui lui ressemblons.

Le sanctuaire de Mefou tourné vers l’avenir

Au-delà de l’accueil des primates, le Sanctuaire de Mefou s’investit dans l’éducation environnementale auprès des enfants et adultes du Cameroun. L’objectif est clair : changer les mentalités pour que la protection des espèces ne repose pas uniquement sur des mesures d’urgence, mais devienne une valeur partagée par tous.

Comment aider ?

Ape Action Africa ne reçoit aucun financement public régulier et dépend entièrement de dons et frais de visite. Voici comment chacun peut contribuer :

  • Visiter le sanctuaire : les frais d’entrée sont intégralement réinvestis dans les soins des animaux.

  • Adopter symboliquement un primate via le site web.

  • Faire un don en ligne pour soutenir les soins vétérinaires, la nourriture et les salaires du personnel.

  • Sensibiliser autour de soi à la préservation des espèces menacées.

Informations pratiques sur le Sanctuaire de Mefou

📍 Accès : depuis Yaoundé, prendre la route N2 vers Mbalmayo. La sortie vers le sanctuaire est indiquée au niveau du village d’Ekali II. Les derniers kilomètres se font sur une piste non goudronnée. En saison des pluies, un 4×4 peut être nécessaire.

🕘 Horaires de visite : tous les jours à 9h30 et 14h30 (réservation obligatoire – visites ponctuelles possibles en fonction des conditions météo).

📞 Réservation : +237 6507 90747
🌐 Site internet : www.apeactionafrica.org

🎟️ Tarifs d’entrée :

  • Internationaux : 10 000 CFA (adultes) / 4 000 CFA (enfants de 6 à 16 ans)

  • Résidents au Cameroun : 7 000 CFA / 2 000 CFA

  • Nationaux camerounais : 2 000 CFA / 500 CFA

  • Étudiants camerounais (17+) : 1 000 CFA (avec carte)

⚠️ Important :

  • Port du masque obligatoire durant toute la visite

  • Ne pas venir si vous présentez des symptômes grippaux ou de fièvre

  • Le sanctuaire peut être exceptionnellement fermé (pluie, urgence vétérinaire…)

AGISSEZI ! – Agissons !

En visitant le Sanctuaire de Mefou, vous ne vivez pas seulement une rencontre émouvante avec les grands singes du Cameroun — vous contribuez activement à leur survie. Chaque pas dans cette forêt est un pas vers un avenir plus respectueux des espèces qui la peuplent. Un moment rare, un engagement durable, une émotion profonde.

FAUNE ET FLORE

J 1049 VEUVE DOMINICAINE Vidua macroura MONUMENT DE LA REUNIFICATION YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 COSSYPHE A CALOTTE NEIGEUSE Cossypha niveicapilla – Snowy-crowned Robin-Chat RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Gorille des plaines de l’ouest – Gorille de l’Ouest Gorilla gorilla SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Iris pseudacorus Iris des marais, Iris faux acore, Iris jaune SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Cercopithèque Mona Cercopithecus mona SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Chimpanzé d’Afrique centrale Pan troglodytes troglodytes SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Euphaedra losea ou forestier brun foncé SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Ebène (Diospyros crassiflora) SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Moabi Baillonella toxisperma SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 Pririt de Blissett Platysteira blissetti – Red-cheeked Wattle-eye RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 Martin-chasseur à tête brune Halcyon albiventris – Brown-hooded Kingfisher RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR le Cameroun à DISPOSITION :

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La Cuisine à Yaoundé

Toutes les informations, par région sur la gastronomie camerounaise en suivant ce lien : La Cuisine camerounaise

Yaoundé, la capitale du Cameroun, regorge de restaurants variés pour satisfaire tous les goûts. Voici quelques suggestions :

COSY POOL

Nous nous sommes dirigés vers Bastos, à deux pas de l’ambassade du Congo, où se niche le Cosy Pool, un élégant restaurant français installé dans une villa avec piscine qui offre un décor à la fois chic et apaisant . À notre arrivée, l’accueil nous a immédiatement séduits : le personnel, souriant et blagueur, nous a tout de suite misà à l’aise. Le patron, chaleureux, a pris le temps d’engager la conversation et de nous recommander ses plats favoris. La discussion s’est poursuivie sur nos histoires respectives comme de vieux amis

Installés sur la terrasse ombragée, nous avons apprécié la vue sur la piscine turquoise, cadre idéal pour une pause gourmande loin de l’effervescence urbaine . En parcourant la carte, nous avons salué la variété des spécialités françaises proposées : des classiques revisités avec une touche locale, préparés à partir de produits frais soigneusement sélectionnés .

Lorsque nos brochettes sur potence sont arrivées, nous avons découvert des morceaux généreux de viande grillée à la perfection, servis avec des frites ou un écrasé d epommes de terre et une sauce maisonau roquefort pour Nadège et tartare pour Bastien, relevée juste ce qu’il faut ; nous avons tous convenu qu’elles figuraient parmi les meilleures dégustées en ville . Les lasagnes, nappées d’une béchamel onctueuse et d’un mélange de viandes finement mijotées, nous ont rappelé les repas familiaux d’antan, tandis que le filet mignon à la sauce moutarde à l’ancienne, tendre et savoureux, a confirmé le talent des chefs du Cosy Pool .

En dessert, Bastien a craqué pour un craquant aux pommes, servi tiède sous une boule de glace vanille, qui a su clôturer le repas sur une note à la fois sucrée et légère . Tout au long de notre visite, nous avons ressenti la passion du personnel pour la cuisine et le service ; leur attentivité et leur sens de l’humour ont transformé un simple déjeuner en un moment convivial et inoubliable .

 

A noter que la carte propose de la raclette avec fromage à volonté sur réservation !

Alors que nous étions attablés  dans cette ambiance feutrée, notre regard fut attiré par de vives silhouettes sautillant au sol, entre les tables et les massifs soigneusement entretenus. Deux cossyphes à tête neigeuse (Cossypha niveicapilla) évoluaient avec assurance à quelques mètres de nous, picorant avec agilité entre les graviers et les bribes tombées des assiettes.

Nous sommes repartis enchantés, le cœur léger et l’estomac comblé, avec la certitude d’avoir trouvé une adresse exceptionnelle où la cuisine française se marie harmonieusement à l’hospitalité camerounaise pour offrir une expérience unique au cœur de Yaoundé.

Après notre aventure mécanique au Mont Fébé, c’est en taxi que nous retournons déjeuner au Cosy Pool, ce restaurant français que nous avions découvert quelques jours plus tôt en allant chercher nos visas pour le Congo. Situé derrière l’usine Bastos, entre Air France et l’usine Bastos, Rue 1766, Yaoundé, Cameroun, le Cosy Pool offre un cadre paisible autour d’une petite piscine, avec une ambiance lounge et une cuisine de qualité .

L’adresse est toujours aussi charmante. Nous sommes accueillis par un personnel souriant et agréable, et le patron, très sympathique, avec qui nous avons grand plaisir à échanger. Le repas est parfait, comme la précédente fois. Une viande de bœuf extraordinaire, comme nous n’en avions pas mangé depuis le Sénégal ! Nous pourrions la manger crue en tartare ou carpaccio sans sourciller. Bastien opte pour les crevettes à l’ail, succulentes également et généreusement servies. Une adresse qui fait partie de nos meilleurs souvenirs en Afrique Centrale !

Le jardin est toujours aussi agréable et lors de notre déjeuner nous avons eu la chance d’observer une belle variété d’oiseaux. Parmi eux, un petit oiseau discret, que nous avons identifié comme un pririt de Blissett (Platysteira blissetti).

Nous avons eu également le privilège de vivre une rencontre aussi inattendue que mémorable : celle d’un martin-chasseur à tête brune (Halcyon albiventris).

Perché nonchalamment sur une branche au-dessus de notre table, dans les arbres qui ombragent les jardins du restaurant, ce bel oiseau nous a offert un moment de pure contemplation. Malgré sa discrétion naturelle, son plumage contrasté – tête brun clair, ailes noires aux bordures bleu vif, poitrine blanchâtre – a immédiatement capté notre attention. Son bec robuste, noir et légèrement recourbé, trahissait son instinct de chasseur aguerri.

LES SUPERMARCHES ET HYPERMARCHES à Yaoundé

À Yaoundé, Cameroun, vous trouverez plusieurs supermarchés et hypermarchés pour vos besoins quotidiens. Voici quelques options populaires :

  1. Supermarché Oumbe : Situé à Mvan, derrière la station-service Total, ce supermarché est une option pratique pour vos courses.
  2. Santa Lucia Mokolo : Localisé Rue Nana Tchakounte, ce supermarché est bien connu pour sa variété de produits alimentaires et ménagers.
  3. Dovv Tongolo : Situé sur la N1, ce supermarché offre une large gamme de produits locaux et importés.
  4. Casino Bastos : Situé Rue Joseph Mballa Eloumden, ce supermarché est une option fiable pour vos achats.
  5. Mahima Elig-Essono : Une grande surface bien approvisionnée, située à Elig-Essono.

Ces lieux sont parfaits pour vos courses, que ce soit pour des produits alimentaires, ménagers ou autres.

DAB BANQUES A Yaoundé

À Yaoundé, Cameroun, vous pouvez trouver des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans plusieurs banques. Voici quelques options fiables :

  1. Ecobank Yaoundé : Présente dans plusieurs quartiers, notamment au centre-ville, avec des DAB accessibles.
  2. UBA (United Bank for Africa) : Dispose de distributeurs automatiques dans des emplacements stratégiques.
  3. BICEC Yaoundé : Une banque bien implantée avec des DAB disponibles dans toute la ville.
  4. SCB Cameroun : Propose des distributeurs automatiques dans divers quartiers de Yaoundé.
  5. Afriland First Bank : Une autre option populaire pour accéder à des DAB.

Ces banques sont bien réparties dans la ville pour répondre à vos besoins financiers

 

LES LOGEMENTS  

VILLA Le Chantilly de Nkoabang

Lors de la planification de notre séjour à Yaoundé, nous avons été séduits par une villa meublée située à Nkoabang, chez Danièle et Hervé. Ce quartier paisible, en périphérie de la ville, est réputé pour sa tranquillité tout en restant bien connecté aux grands axes, ce qui en fait une localisation idéale pour qui cherche à allier calme et accessibilité.

Dès notre arrivée, nous avons été charmés par l’architecture élégante et contemporaine de la villa. L’extérieur spacieux, soigneusement entretenu, offrait une piscine scintillante, où les reflets du soleil camerounais dansaient à la surface, incitant à la baignade à toute heure du jour. Une terrasse avec des transats et un jardin joliment fleuri complétaient l’ensemble, créant un véritable havre de paix propice à la détente et aux repas partagés en plein air.

À l’intérieur, la villa baignait dans une lumière naturelle généreuse, grâce aux larges fenêtres ouvrant sur les extérieurs. Le salon spacieux, équipé d’un canapé confortable et d’une télévision à écran plat, devenait le lieu de retrouvailles idéal après nos journées de découvertes. La cuisine fonctionnelle et bien équipée (plaques, four, réfrigérateur, vaisselle, ustensiles…) nous a permis de cuisiner facilement des plats à base de produits locaux frais — un vrai plus pour les amateurs de cuisine maison.

Les trois chambres, décorées avec goût dans un style sobre et reposant, offraient un réel sentiment de confort. La chambre principale, avec son lit king-size, sa salle de bains attenante privative et sa climatisation, assurait des nuits paisibles malgré la chaleur extérieure. Seul petit bémol : l’eau chaude s’y faisait parfois attendre. Les deux autres chambres, dotées de lits doubles confortables et de nombreux rangements, partageaient une salle de bains commune propre et bien agencée. La climatisation dans la pièce à vivre et la chambre principale assurait un confort thermique optimal tout au long du séjour.

Le quartier de Nkoabang, en pleine expansion, dispose de toutes les commodités nécessaires : commerces de proximité, supermarchés, services bancaires, stations-service, facilitant ainsi la vie quotidienne sans avoir besoin de se rendre dans le centre-ville.

Nous tenons aussi à souligner la grande réactivité et la flexibilité de nos hôtes, Danièle et Hervé, qui ont su répondre avec efficacité et bienveillance à nos demandes successives de modification de dates : d’abord une arrivée avancée de trois jours, puis l’ajout d’une nuit supplémentaire . Le tout s’est fait dans la simplicité, avec un sens de l’accueil que nous avons grandement apprécié.

En somme, notre séjour à la Villa Le Chantilly s’est révélé aussi confortable que ressourçant. Ce lieu allie calme, modernité et accueil chaleureux, dans un cadre enchanteur qui nous a permis de profiter pleinement de notre passage à Yaoundé, entre moments de détente au bord de la piscine et découvertes culturelles dans la capitale camerounaise.

 LE SIXIEME SENS EBOLOWA

Nous avons décidé de prolonger notre voyage en faisant une halte inattendue pour la nuit au Sixième Sens, un lieu singulier à Ebolowa qui promet une immersion sensorielle hors du commun. Dès notre arrivée, nous avons été enveloppés par une atmosphère feutrée et mystérieuse, où l’éclairage tamisé se mêle aux sons subtils d’une musique d’ambiance soigneusement choisie. Nous avons été charmés par le décor éclectique, où chaque objet, chaque œuvre d’art, semble avoir été sélectionné pour éveiller nos sens et susciter notre curiosité.

Au Sixième Sens, le temps paraît suspendu. Ensemble, nous avons savouré des plats aux saveurs locales relevées par une touche d’originalité, qui se marient parfaitement avec les boissons artisanales proposées par le lieu. Les conversations se sont déroulées dans une ambiance conviviale et intimiste, favorisant des échanges riches et spontanés avec des hôtes passionnés par leur ville et leur culture.

Cette étape nocturne fut bien plus qu’un simple arrêt : c’était une véritable parenthèse sensorielle qui nous a permis de ressentir toute la chaleur et l’hospitalité d’Ebolowa. Entre le murmure des discussions animées, le doux cliquetis des verres et le parfum envoûtant des mets, nous avons vécu un moment de partage et d’évasion, nous rappelant que, parfois, c’est dans l’instant présent que résident les plus belles expériences.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1046 LES CHUTES DE LA BIDJOUKA ET BASSIN DU NYONG – LOLODORF REGION SUD CAMEROUN

J 1049 BASILIQUE MARIE-REINE DES APÔTRES DE MVOLYÉ YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 MONUMENT DE LA REUNIFICATION YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 IMMEUBLE DE LA MORT OU IMMEUBLE DE L’EMERGENCE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 CATHEDRALE NOTRE DAME DE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 le MARCHE MOKOLO YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 LA VILLA CHANTILLY YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 LE MONT FEBE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1053 DE YAOUNDE A LOMIE – PARC NATIONAL DU DJA REGION CENTRE CAMEROUN

LES LIENS