Kaokoland, royaume des géants du désert NAMIBIE +
Kaokoland, à l’extrême nord-ouest de la Namibie, dévoile un visage insoupçonné de ce pays souvent cantonné aux vastes déserts plats. Ici, la roche noire s’élance en massifs montagneux aux sommets aplatis comme des tables, tandis que d’élégantes collines coniques ponctuent les plaines herbeuses d’étranges silhouettes. Partout, le sable rouge du Namib se mêle aux strates sombres des roches, dessinant un paysage qui semble taillé par le vent et l’eau.
Au cœur de ce conservatoire sauvage, s’étend une réserve de plus d’un million d’hectares, où tour à tour se dressent les Épupa Falls, fracassant leurs eaux écumantes sur vingt-deux chutes, puis les rapides d’Ondorusu et d’Enyandi, qui s’engouffrent avec fracas dans les canyons. À l’horizon, le Kunene, frontière naturelle avec l’Angola, serpente entre dunes et plateaux, tandis que le parc de la Côte des Squelettes, tout proche, complète ce tableau d’une solitude grandiose.
Chaque détour de piste révèle un nouveau trésor : un bosquet de palmiers makalani dressant leurs troncs élancés, un troupeau d’oryx fuyant au passage de notre 4×4, l’ombre furtive d’un springbok s’évanouissant derrière un bloc de granite poli. Les pistes de sable ocre, parfois à nu, nous emmènent d’un massif à l’autre, comme guidés par la main d’un peintre dont la palette mêle ocre, brun rouge et noir profond.
Mais Kaokoland n’est pas seulement terre de concorde entre pierre et sable, c’est aussi le royaume des Himba, ces éleveurs semi-nomades qui vivent ici depuis quatre siècles. Leurs fermes, ou kraals, s’installent près des rares points d’eau, et l’on devine à la finesse de leurs parures—perles, cuir et cuivre poli—à quel point la beauté et la tradition sont au cœur de leur culture. Les femmes, dont la peau se teinte chaque matin de la pâte rouge-brun à base de beurre et d’ocre, portent un soin méticuleux à leur coiffure et à leurs bijoux, non seulement comme parure, mais aussi comme protection ancestrale contre le soleil implacable.
Il faut s’arrêter un instant pour écouter leurs récits, comprendre la résistance silencieuse de ces hommes et femmes qui, sans renoncer à leur environnement, ont su y bâtir un mode de vie parfaitement adapté à l’aridité du Kaokoland. Ils partagent leur lait caillé, ouvrent la porte de leurs cases rondes aux toits de chaume, invitent le voyageur à contempler leurs troupeaux de chèvres et de bovins au pied des reliefs, et laissent entrevoir une sagesse née de l’adversité.
Toute l’année, cette région reste accessible aux voyageurs avides d’authenticité : l’appel des montagnes, la promesse de panoramas infinis, la rencontre d’un peuple fier et chaleureux vous attendent. Sans le confort factice des grandes réserves, c’est dans la beauté brute de ces paysages, et dans le regard des Himba, que l’on trouve ici la plus authentique des joies.
Vers Marble Campsite – Aux portes du Marienfluss – Mardi 11 Novembre
Après avoir quitté les rives de la Kunene et les chutes d’Épupa, nous prenons la route en direction du sud pour éviter le périlleux Van Zyl’s Pass. La piste nous mène d’abord à Opuwo, capitale animée du Kaokoland, où se croisent les silhouettes bigarrées des Himbas aux parures ocre et des Hereros vêtues de longues robes victoriennes. Puis nous quittons l’asphalte pour plonger dans l’univers minéral des pistes : la D3707, réputée plus belle que la D3703, déroule ses rubans de gravier à travers des paysages où alternent savanes herbeuses, acacias noueux et collines tabulaires aux reflets rouge sombre.
Sur cette route, il est presque impossible de se perdre : l’horizon semble guider chacun de nos pas. Le passage à Orupembe, minuscule bourgade perdue au milieu du désert, nous confirme que nous sommes sur la bonne voie. Ici, l’enseigne de l’« hypermarché rouge », une bâtisse en tôle peinte, fait sourire les voyageurs : une épicerie sommaire où l’on trouve parfois des boissons fraîches, mais surtout un point de repère incontournable.
Au-delà, la piste devient plus sauvage. Elle file plein nord en direction du fameux « Rooidrom », le bidon rouge qui marque l’entrée de la vallée de Marienfluss. Sur notre gauche, les collines se succèdent, sculptées par l’érosion en formes étranges qui rappellent tantôt des forteresses, tantôt des vagues pétrifiées. Des autruches traversent la plaine en battant l’air de leurs ailes, tandis qu’un oryx solitaire se découpe sur le ciel bleu.
C’est en fin d’après-midi que nous atteignons enfin le Marble Campsite, niché dans un ancien lit de rivière, aux coordonnées GPS 17°59′32.3″S 12°35′41.1″E. Le site, géré par la communauté d’Orupembe Conservancy, occupe les vestiges d’une ancienne carrière de marbre exploitée dans les années 1990. D’immenses blocs blancs jalonnent encore les environs, contrastant avec les teintes ocre du sable et du mopane.
Nous découvrons cinq emplacements privatifs, chacun doté de son coin cuisine et de son espace braai. Un bloc d’ablutions en pierre, surmonté d’un toit de chaume, abrite toilettes et douches solaires, dont l’eau chaude est un luxe dans cet univers si reculé. Le soir, en préparant notre repas, nous croisons le gérant du camp, qui nous montre fièrement les arbres de Commiphora wildii : leur résine aromatique, utilisée par les femmes Himba pour préparer leur onguent parfumé, voyage désormais jusqu’en Europe pour entrer dans la composition de parfums.
Lorsque la nuit tombe, le ciel s’embrase d’étoiles. Le feu de camp éclaire les silhouettes noueuses des arbres ana, et les hiboux tachetés de perles viennent troubler le silence. Nous prenons conscience d’être ici à la frontière du monde connu : au sud, Opuwo et sa relative animation ; au nord, Marienfluss, ses vallées secrètes et ses camps Himba ombragés au bord du Kunene.
Le lendemain, nous poursuivrons notre route vers la vallée de Marienfluss, guidés par le bidon rouge de Rooidrom, prêts à découvrir l’un des paysages les plus isolés et fascinants de Namibie.
Informations pratiques – Marble Campsite
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Coordonnées GPS : 17°59′32.3″S 12°35′41.1″E
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Gestion : Communauté d’Orupembe Conservancy
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Aménagements : 5 emplacements privatifs, braai, coin cuisine, bloc d’ablutions (douches solaires, toilettes à chasse d’eau)
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Contexte : Ancienne mine de marbre reconvertie en camp communautaire
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Activités : Randonnées dans les collines, observation de la flore (Commiphora wildii, mopane), rencontre avec les Himbas
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Tarif : env. 100 NAD par personne et par nuit
MERCREDI 12 NOVEMBRE 2025 Vallée de Marienfluss
Au petit matin, nous quittons Marble Camp, ancienne carrière de marbre reconvertie en camp communautaire, où nous avons passé la nuit sous un ciel constellé d’étoiles. Après avoir plié la tente et pris un rapide petit-déjeuner, nous chargeons le 4×4 et mettons le cap vers le nord, en direction de la vallée de Marienfluss.
La piste traverse d’abord un relief minéral, ponctué de collines aux strates rouges et ocre, avant de rejoindre la vallée, plus large, où se succèdent lits de rivières asséchés, tapis de galets polis et bouquets de mopanes. Au passage, nous croisons Rooidrom (le bidon rouge), qui marque l’entrée de Marienfluss et symbolise la frontière invisible entre la steppe aride et cette vallée mythique.
Notre halte se fait à l’Okarohombo Campsite, géré par la communauté himba, au bord de la Kunene. Les installations sont simples : emplacements ombragés sous les arbres Ana, sanitaires rudimentaires, douches solaires capricieuses… mais le cadre est magique, suspendu entre désert et rivière. Ici, le véritable luxe est celui du silence et de la lumière.
La journée est consacrée à l’exploration : d’abord une marche dans la vallée où nous croisons springboks, gemsboks et autruches, puis la découverte d’un village himba. Les femmes, parées de bijoux de cuivre et coiffées de nattes enduites d’ocre, nous dévoilent leur rituel de beauté ancestral, fait de graisse et d’argile rouge. Autour du kraal, les hommes s’occupent du bétail, les enfants jouent dans la poussière, et l’accueil se prolonge autour d’un thé au lait légèrement salé. Leur récit, transmis par un traducteur, nous relie à une mémoire ancestrale faite de transhumance et de résistance.
En fin de journée, retour au camp. Le soleil couchant embrase les eaux de la Kunene, tandis que les crocodiles invisibles rappellent que la baignade n’est possible qu’aux cascades, plus en amont. La nuit tombe, et les étoiles se reflètent dans la rivière. Pour 100 NAD par personne et par nuit, nous savourons ce refuge authentique, loin de toute modernité, au cœur de la vallée de Marienfluss.
✅ Programme sur la journée : Départ de Marble Camp → route vers Marienfluss (via Rooidrom) -17.249932, 12.437237 → randonnée et observation de la faune → visite d’un village himba → retour et nuit au camp
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Option : LA VALLEE DE HARTMANN

Jeudi, aux premières lueurs d’un soleil prometteur, nous replions nos tentes et quittons la berge du Kunene pour nous immerger dans l’un des recoins les plus secrets et inhospitaliers de Namibie : la vallée de Hartmann. Très vite, le bitume cède la place à une piste de sable ocre, qui serpente entre des prairies rases où l’herbe sèche ploie sous le vent. Tout autour, de gigantesques rochers de granite noir semblent avoir surgi de la terre, sculptés par des millénaires d’érosion jusqu’à prendre des formes tourmentées, tantôt tours imposantes, tantôt voiles découpées.
Au fur et à mesure de notre progression, la piste s’élève sur des crêtes déchiquetées, dévoilant à l’ouest l’horizon infini du Désert du Namib, dont les dunes rouges ondulent sous le ciel d’un bleu sans fin. À l’est, les chaînes de Hartmann descendent en gradins vers le fleuve Kunene, frontière naturelle avec l’Angola, leurs flancs coupés de ravines vertigineuses où l’ombre des nuages joue sur la roche nue. L’air, sec et remarquable, transporte le parfum âcre des buissons épineux et la poussière fine du désert.
Peu à peu, ce décor minéral se peuple d’animaux adaptés à cette austérité : les oryx, élancés et fiers, laissent parfois apparaître leurs cornes droites comme deux dagues dans la lumière tamisée, tandis que des springboks, plus discrets, surgissent en petits groupes pour brouter quelques touffes d’herbe au pied des rochers. À chaque halte, nous ressentons la solitude grandiose de ces lieux : aucun prédateur ne rôde ici hormis la soif, et seuls quelques Himba, véritables maîtres des lieux, parviennent à tirer un maigre revenu pastoral de cette immensité sauvage.
Après plusieurs heures d’ascension, ponctuées de clichés et de moments de silence total, nous atteignons un promontoire perché à plus de mille mètres d’altitude. Le panorama est à couper le souffle : en contrebas, la vallée se creuse en serpentin vers le Kunene, nos traces de pneus uniques signatures sur la toile du désert. Au sommet, l’immobilité est telle que l’on croit entendre battre notre propre cœur. Nous partageons un pique-nique frugal — quelques tranches de pain dur, un peu de fromage local et de l’eau fraîche — avant de reprendre la descente, conscients que chaque kilomètre parcouru dans la vallée de Hartmann est un précieux témoignage de la résistance de la vie dans l’un des conservatoires naturels les plus reculés et magnifiques de Namibie.
JEUDI 13 NOVEMBRE 2025 — De Marble Campsite au Ongongo Waterfall Campsite
Nous quittons Marble Campsite aux premières lueurs, le 4×4 chargé et les tentes replientes. Le soleil naissant dore les blocs de marbre encore visibles autour du camp ; derrière nous, les collines tabulaires du Kaokoland gardent la trace de la carrière. Cap au sud-est puis au sud : la piste s’enfonce dans un paysage qui change vite — du lit de rivière caillouteux aux surfaces sableuses, des bosquets de mopane aux bouquets isolés d’ana et de Commiphora.
La piste qui nous mène vers Ongongo démarre quelques kilomètres au sud de Sesfontein, juste après la dernière bifurcation vers Orupembe. Très vite, l’asphalte disparaît et la piste devient un ruban de poussière ocre, ponctué de plaques de sable jaune. Les premiers kilomètres sont larges et roulants ; puis le terrain se durcit : gués asséchés, bancs de graviers profonds et zones rocailleuses alternent, obligeant à ralentir et à choisir sa trajectoire.
Parmi les points auxquels nous faisons attention :
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La bifurcation vers Orupembe (repère visuel et check d’itinéraire).
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Les traversées de lits de rivières (riverbeds) : parfois caillouteux, parfois sablonneux — choisir l’axe par lequel la piste semble la plus tassée.
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Les panneaux, cairns et surtout le fameux Rooidrom (bidon rouge) qui annonce la proximité des vallées encaissées.
Au fil des kilomètres, les collines s’approchent, dévoilant des falaises zébrées de couleurs — d’ocre, de brun, parfois de noir granitique. Les affleurements de marbre ou de granite font place à des ravines où germent des touffes de graminées résistantes : la géologie se lit à nu et compose le décor.
Ce que nous pouvons observer en chemin
La route n’est pas seulement minérale : elle est vivante. Nous roulons lentement pour repérer :
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Oryx (gemsbok) : silhouettes élancées, souvent visibles sur les crêtes au lever du jour.
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Springboks et steenboks : dans les zones plus plates et herbeuses.
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Hartmann’s mountain zebra : possibles sur les crêtes rocheuses ou en petits groupes — la zone en abrite parfois.
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Autruches : caractéristiques par leur course saccadée sur les plaines.
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Rapaces en vol — aigles, buses et vautours — qui patrouillent au-dessus des gorges.
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Petits passereaux et oiseaux d’eau à l’approche des points humides ; parfois des cobras ou autres reptiles se chauffant sur les pierres au soleil (observer sans s’approcher).
Les paysages offrent aussi des rencontres botaniques : bosquets de mopane, buissons de Commiphora d’où l’on extrait la résine, et palmiers dispersés quand la piste se rapproche de cours d’eau fossiles. Les couleurs sont changeantes : ocre, rouille, blanc de marbre, vert argenté des broussailles.
Arrivée à Ongongo Waterfall Campsite (coordonnées)
À l’approche des coordonnées 19°08′24.6″S 13°49′07.8″E, le grondement de l’eau nous parvient comme une promesse. Au détour d’un dernier virage, la cascade apparaît : une chute continue sur une paroi noire, alimentant un bassin limpide et invitant à la baignade. Le camping s’insère discrètement dans ce décor — neuf emplacements répartis entre rochers et mopanes, chacun suffisamment isolé pour préserver l’intimité.
Ce que nous faisons sur place
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Après l’installation, nous descendons au bassin pour une reconnaissance visuelle : l’eau est tentante, mais nous vérifions toujours localement s’il est sécuritaire de se baigner (les conditions peuvent changer et certains petits bassins sont sûrs, d’autres non).
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Balade courte autour du site pour observer la végétation (mopane, Commiphora) et les oiseaux qui fréquentent la rive.
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Photographie à l’heure dorée : profils rocheux et reflets sur l’eau sont un régal pour nos images.
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Soirée braai autour du feu, échanges avec le responsable du camp et, si possible, discussion sur les pratiques locales (résine, usage du bois, règles culturelles).
En conclusion — pourquoi cette étape vaut le détour
La route depuis Marble jusqu’à Ongongo n’est pas une simple journée de transit : elle est une traversée d’ambiances — marbre et poussière, collines zébrées, lits de rivière, et finalement l’eau qui chante. En chemin, la faune ponctue les haltes, les formations rocheuses invitent à l’arrêt photo, et la cascade offre une récompense sensorielle méritée après une journée de piste. Ongongo Waterfall Campsite combine simplicité pratique et intensité du lieu : une vraie escale pour qui cherche à ressentir le Kaokoland loin des foules.
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VENDREDI 14 NOVEMBRE 2025 — Balade guidée au canyon d’Ongongo
Au petit matin, après un solide petit-déjeuner pris sous la tonnelle de branchages du camp, nous chaussons nos bonnes bottines et retrouvons notre guide au bord du campement — carnet en main, sourire calme et connaissance du terrain. Aujourd’hui, nous partons à pied explorer le canyon d’Ongongo : une marche courte mais dense en paysages, en histoires et en lumières.
Nous choisissons d’abord l’option découverte (forfait 250 N$ par groupe) : une balade d’environ une heure qui suit le ruisseau d’Ongongo. Le sentier longe la rive ; l’eau y coule claire, ruisselant sur des dalles polies jusqu’à une petite crique où l’on s’arrête, fascinés par les reflets et le chant discret des oiseaux. Notre guide nous conduit ensuite jusqu’à la source, abritée sous l’ombre d’un arbre au tronc noueux : là, l’eau jaillit plus vive, presque sacrée, et le lieu invite naturellement au silence. Nous poursuivons en montée lente vers un plateau herbeux d’où s’ouvre, soudain, un panorama vaste et presque vertigineux sur les plaines environnantes — un belvédère qui raconte des millions d’années de géologie. La descente, plus contemplative, nous ramène par un autre itinéraire au camp, avec pour compagnie l’écho rassurant du ruisseau.
Pour les plus curieux et les jambes fraîches, il est possible d’allonger la promenade en choisissant le trek prolongé (environ 2 h 30 — 450 N$ par groupe). Partant de la même crique, nous gravissons plus haut le plateau, retrouvons la source puis entamons une ascension plus soutenue le long de la crête. À flanc de montagne, notre guide déniche l’entrée des grottes de Warmquelle — cavités discrètes creusées dans la roche tendre où la lumière cisèle de petites stalactites et des formations minérales délicates. Là, le silence prend une autre qualité : la pénombre, la fraîcheur et la poussière d’argile créent une atmosphère quasi sacrée. Après un long moment d’observation, nous redescendons vers le canyon, traversons le ruisseau un peu en aval du camp et retrouvons nos tentes le cœur plein d’images.
Ce que nous observons et apprenons en chemin
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Les jeux d’eau sur roche polie et les micro-écosystèmes liés aux sources.
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La flore typique : mopane, Commiphora (résine odorante), ana — et comment les communautés locales exploitent certaines essences (résine, onguents).
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Faune discrète : oiseaux d’eau et de rivage, petits mammifères, traces d’oryx ou de springbok dans la roche et les lits asséchés.
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Les repères géologiques : strates zébrées, éboulis, plateaux et vasques naturelles sculptés par le temps.
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Histoire locale et légendes éventuelles autour de la source, expliquées par le guide.
Conseils pratiques & sécurité
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Prévoir : gourde remplie (au moins 1,5–2 L par personne), encas énergétiques, casquette, crème solaire, chaussures fermées à semelle crantée, lunettes de soleil.
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Matériel utile : appareil photo, jumelles, petite trousse de secours, lampe frontale si l’on prévoit d’explorer des cavités.
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Comportement : suivre le guide, ne pas s’éloigner des sentiers balisés, respecter les sites sacrés et demander la permission avant toute photo des personnes locales.
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Baignade : ne pas entrer dans la Kunene sans vérification locale — certaines vasques peuvent être sûres mais d’autres abriter des crocodiles ; demander toujours l’avis du guide.
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Paiement : prévoir liquide (NAD) pour régler le guide et les éventuels pourboires.
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Difficulté : facile à modéré — la version courte convient à la plupart ; la version longue demande une bonne condition et stabilité sur sentiers pierreux.
Résumé logistique
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Durée : 1 h (forfait 250 N$ / groupe) ou env. 2 h 30 (forfait 450 N$ / groupe).
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Rendez-vous : au camp, après le petit-déjeuner.
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Choses à apporter : eau, en-cas, chaussures fermées, crème solaire, argent liquide.
Nous revenons au camp pour l’après-midi, le pas plus léger et les poches pleines de petits souvenirs — fragments de pierre, photos, et surtout la mémoire d’un belvédère silentieux. Cette marche au canyon d’Ongongo nous aura offert une lecture intime du Kaokoland : eau, roche et vie fragile qui s’accroche aux fissures.
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FAUNE ET FLORE
VIDEOS
Points de ravitaillement en carburant
| Étape | Point de ravitaillement le plus proche | Remarques |
|---|---|---|
| Epupa Falls → Marble Camp | ✅ Opuwo | Dernier point fiable avant les zones reculées. Station Shell ou Puma. |
| Marble Camp → Hartmann/Marienfluss | ❌ Pas de station dans les vallées | Zone extrêmement isolée. Prévoir jerrycans depuis Opuwo. |
| Marienfluss → Ongongo Waterfalls | ✅ Sesfontein (si itinéraire via Purros ou Hoanib) | Petite station locale, parfois en rupture. Vérifier à l’avance. |
| Ongongo → Olifantrus (Etosha Ouest) | ✅ Kamanjab ou Palmwag (selon route choisie) | Palmwag a une station fiable. Kamanjab est plus grand, ravitaillement sûr. |
| Olifantrus → Namutoni (Etosha Est) | ✅ Okaukuejo, ✅ Halali, ✅ Namutoni | Les camps d’Etosha ont des stations, mais parfois avec horaires limités. |
⚠️ Recommandations pratiques
- Opuwo est votre dernier point de ravitaillement fiable avant d’entrer dans les zones reculées du Kaokoland.
- Prévoir des jerrycans pleins pour traverser les vallées de Hartmann et Marienfluss, où il n’y a aucune infrastructure.
- Sesfontein peut dépanner, mais il est prudent de vérifier la disponibilité du carburant à l’avance.
- Palmwag et Kamanjab sont des points stratégiques pour refaire le plein avant Etosha.
- Dans Etosha, les camps principaux (Okaukuejo, Halali, Namutoni) disposent de stations, mais il est conseillé de ne pas y arriver à sec.
🛣️ Itinéraire & Points de ravitaillement en vivres
| Étape | Eau potable | Nourriture générale | Viande fraîche / produits carnés | Remarques |
|---|---|---|---|---|
| Epupa Falls → Marble Camp | ✅ Epupa Lodge / campings | ✅ Épicerie de base à Epupa village | ❌ Très limité — pas de boucherie locale | Prévoir ravitaillement à Opuwo avant de partir |
| Marble Camp → Hartmann/Marienfluss | ❌ Aucun point fiable | ❌ Aucun commerce | ❌ Aucun accès | Zone totalement isolée — autonomie complète requise |
| Marienfluss → Ongongo Waterfalls | ✅ Sesfontein (source + lodge) | ✅ Petite supérette à Sesfontein | ⚠️ Parfois disponible au lodge ou marché local | Sesfontein est un point de ravitaillement modeste mais utile |
| Ongongo → Olifantrus (Etosha Ouest) | ✅ Palmwag Lodge / Kamanjab | ✅ Supérette à Palmwag ou Kamanjab | ✅ Boucherie à Kamanjab (plus fiable) | Palmwag : lodge bien équipé ; Kamanjab : ville avec commerces diversifiés |
| Olifantrus → Namutoni (Etosha Est) | ✅ Okaukuejo, Halali, Namutoni (camps) | ✅ Boutiques dans les camps principaux | ⚠️ Viande parfois disponible dans les shops de camp | Les camps d’Etosha ont des boutiques, mais choix limité et prix élevés |
🧭 Recommandations pratiques
- Opuwo est le dernier vrai centre logistique avant d’entrer dans le Kaokoland : eau, nourriture, viande, carburant.
- Prévoir des réserves d’eau pour 3 à 5 jours dans les vallées de Hartmann et Marienfluss.
- Sesfontein peut dépanner, mais il est prudent de ne pas compter sur une disponibilité constante.
- Palmwag et Kamanjab sont des points stratégiques pour refaire le plein en vivres, avec accès à viande fraîche.
- Dans Etosha, les boutiques de camp proposent des produits de base, parfois de la viande sous vide, mais à des tarifs élevés.
🏦 Points de retrait et Western Union sur l’itinéraire
| Localité / Étape | Distributeur (ATM) | Western Union | Remarques |
|---|---|---|---|
| Epupa Falls | ❌ Aucun distributeur | ❌ Aucun service Western Union | Zone isolée — prévoir retrait à Opuwo avant d’y accéder |
| Opuwo | ✅ Plusieurs distributeurs (Bank Windhoek, FNB) | ✅ Western Union via agences locales | Dernier vrai centre logistique avant le Kaokoland |
| Marble Camp / Vallées | ❌ Aucun distributeur | ❌ Aucun service Western Union | Autonomie complète requise — pas de services bancaires |
| Sesfontein | ⚠️ Parfois un petit distributeur (à vérifier) | ❌ Pas de Western Union | Services très limités — ne pas compter dessus pour du cash |
| Palmwag | ✅ Distributeur au lodge (selon disponibilité) | ❌ Pas de Western Union | Peut dépanner, mais pas garanti — vérifier à l’avance |
| Kamanjab | ✅ Distributeurs (Bank Windhoek, FNB) | ✅ Western Union disponible | Ville bien équipée pour ravitaillement et services bancaires |
| Etosha (Olifantrus → Namutoni) | ✅ ATM à Okaukuejo, Halali, Namutoni (selon fonctionnement) | ❌ Pas de Western Union dans les camps | Les distributeurs fonctionnent mais peuvent être hors service ou limités |
| Tsumeb (près de Namutoni) | ✅ Plusieurs distributeurs | ✅ Western Union disponible | Ville proche de Namutoni avec tous les services bancaires |
🧭 Recommandations pratiques
- Opuwo et Kamanjab sont vos points stratégiques pour retirer du cash et utiliser Western Union.
- Palmwag peut dépanner, mais il est prudent de ne pas compter sur sa disponibilité.
- Dans Etosha, les distributeurs existent mais peuvent être capricieux : mieux vaut ne pas y arriver à sec.
- Tsumeb, à l’est d’Etosha, est un bon point de repli pour tous les services bancaires.
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Marble Campsite — Guide pratique et immersion dans un camp communautaire du Kaokoland
Nous arrivons au Marble Campsite comme on entre dans un livre : par un détour de piste, guidés par le soleil et la poussière, jusqu’aux coordonnées précises qui nous rassurent — 17°59′32.3″S 12°35′41.1″E. Ce petit texte rassemble, sans rien omettre, toutes les informations pratiques utiles pour préparer une halte au camp et en profiter pleinement, dans le respect des lieux et des habitants.
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Coordonnées GPS : 17°59′32.3″S 12°35′41.1″E
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Gestion : Communauté d’Orupembe Conservancy (camp communautaire)
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Aménagements : 5 emplacements privatifs, coin braai (barbecue), coin cuisine, bloc d’ablutions (douches solaires, toilettes à chasse d’eau)
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Contexte : ancienne mine de marbre réhabilitée par la communauté
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Activités : randonnées, observation de la flore locale (Commiphora wildii, mopane), rencontres Himba
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Tarif indicatif : env. 100 NAD par personne / nuit (à confirmer sur place)
Nous rejoignons Marble à partir d’Opuwo, en empruntant la piste D3707 (ou la D3703, alternative). La D3707 est souvent recommandée pour sa beauté paysagère et sa lisibilité : difficile de s’y perdre jusqu’à l’intersection qui remonte vers le nord. Un repère incontournable en chemin est Orupembe et son « hypermarché rouge » — si nous le dépassons, nous sommes sur la bonne route. Ensuite, il faut suivre la piste plein nord jusqu’au Rooidrom (le bidon rouge), qui marque l’entrée de la vallée de Marienfluss ; Marble se trouve dans un ancien lit de rivière, identifiable aux blocs de marbre épars.
Important : la piste est non goudronnée et parfois cassante — 4×4 recommandé, pressions de pneus adaptées et habituel kit de secours (roue de secours, jerrycan d’essence) indispensables. Prévoir du carburant plein avant Opuwo : les stations sont rares.
Le camp a été aménagé avec l’esprit communautaire : simplicité soignée et confort rustique.
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Emplacements : cinq parcelles privatifs (suffisantes pour tentes ou petits campings-car) avec comptoirs de cuisine et zone braai pour chaque emplacement.
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Sanitaires : bloc central en pierre et chaume, toilettes à chasse et douches solaires — l’eau chaude dépend du soleil ; en période nuageuse, l’approvisionnement peut être limité.
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Services : pas de luxes superflus : ici on vient pour le calme, le ciel et la proximité du lit de rivière. Le gérant local (persona connue sur place) peut indiquer les sentiers et donner des informations sur les activités gérées par la communauté.
Marble Campsite occupe les restes d’une ancienne mine de marbre (exploitation 1996–1999) réhabilitée par la communauté d’Orupembe Conservancy. La reconversion illustre une dynamique locale : valoriser un patrimoine géologique tout en générant des revenus pour la population. Les blocs de marbre disséminés autour du camp sont un rappel tangible de cette histoire industrielle transformée en ressource touristique durable.
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Randonnées : deux sentiers principaux serpentent dans les collines entourant le camp ; courtes boucles d’1–3 heures idéales au lever ou au coucher du soleil.
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Flore locale : observation de Commiphora wildii (résine odorante employée localement), bosquets de mopane et ana ; utile pour qui s’intéresse aux ressources traditionnelles et aux plantes aromatiques.
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Faune : oryx, springbok, autruches et petite avifaune des lits de rivières peuvent être observés ; privilégier l’aube et le crépuscule.
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Rencontres culturelles : le camp est géré localement et favorise les échanges avec les communautés Himba alentour (artisanat, visites encadrées). Respecter les horaires et les règles édictées par la communauté pour ces rencontres.
Le tarif indicatif communiqué est environ 100 NAD / personne / nuit. Marble est un camp communautaire : il n’est pas toujours possible de réserver en ligne longtemps à l’avance. Nous conseillons :
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Contacter Opuwo avant le départ pour prévenir de l’heure d’arrivée.
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Prévoir espèces (NAD) — les paiements électroniques peuvent ne pas être acceptés.
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S’assurer d’une confirmation écrite si une réservation est possible via un lodge relais ou un organisateur local.
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Véhicule : 4×4 recommandé ; vérifier l’état de la roue de secours, outils, pompe et traction.
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Carburant : faire le plein à Opuwo ; emporter au moins 10–20 L de réserve si vous partez vers Marienfluss/Hartmann.
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Eau & alimentation : prévoir eau en quantité ; produits frais limités sur place.
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Téléphone & connexion : réseau très aléatoire ; informer un contact de votre itinéraire avant le départ.
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Respect des lieux : la vallée contient des monts sacrés et des tombes Himba — ne pas pénétrer dans les zones interdites et toujours demander l’autorisation avant de photographier les personnes.
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Baignade : la Kunene peut être dangereuse (crocodiles) — renseignez-vous toujours auprès du gérant/local avant de vous baigner ; certaines cascades bien encadrées sont les seuls lieux sûrs.
Marble Campsite est un exemple d’initiative communautaire : le tarif et les activités contribuent directement à l’économie locale. En séjournant ici, nous participons modestement au maintien de services et à la préservation d’un territoire culturel. Quelques bonnes pratiques : limiter l’usage du plastique, partir avec ses déchets, respecter les consignes de feu et n’acheter que l’artisanat conseillé par les habitants
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Véhicule 4×4 en bon état, roue de secours, cric, sangle de remorquage
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Carburant de réserve (jerrycan)
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Eau potable (min. 3–4 L/pers/jour) et nourriture d’appoint
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Lampe frontale, batteries, chargeurs solaires
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Tente, sacs de couchage, matelas isolant
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Vêtements chauds pour la nuit + chapeau, lunettes et crème solaire
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Jumelles, appareil photo, guide d’ornitho (si intérêt)
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Argent liquide en NAD, trousse de premiers secours
Nous choisissons Marble Campsite pour son authenticité : un camp simple, né d’une reconversion locale, au cœur d’un paysage minéral unique. C’est une halte idéale entre Opuwo, Marienfluss et les vastes contrées du Kaokoland — un lieu où l’on respire, l’on rencontre, et l’on comprend un peu mieux le lien entre géologie, cultures et vie sauvage. Pour nous, chaque nuit passée ici est une immersion dans une Namibie rare, où la beauté brute dialogue avec la dignité des communautés locales.
Nuit sous la toile à Ongongo — Tente équipée au bord de la cascade
Coordonnées : 19°08′24.6″S 13°49′07.8″E
Nous arrivons au bord de la vallée comme on arrive à un rendez-vous attendu : le grondement de la chute d’eau nous guide avant même que la piste ne se termine. Au détour d’un dernier virage, la paroi noire d’où jaillit la cascade se révèle, projetant son jet dans un bassin limpide qui miroite au soleil. Discrètement installés entre rochers et mopanes, les neuf emplacements du camping semblent faits pour disparaître dans le paysage — pour nous, ce soir, la promesse d’une halte réparatrice après des heures de piste.
Nous avons choisi l’option « tente équipée » (1 400 N$ par personne, minimum deux) : une décision qui mêle confort et proximité immédiate avec la nature. La tente nous attend montée et prête à nous accueillir : un dôme robuste, toile imperméable, très bien ventilé, installé sur une plateforme de sable damé. À l’intérieur une literie complète nous est fournie — lit de camp (civière robuste), matelas, draps propres, oreillers et couvertures — tout ce dont nous avons besoin pour dormir bien réveillés au son de la cascade mais sans la rudesse du bivouac intégral.
Chaque emplacement bénéficie d’une salle de bain privée attenante : lavabo, douche solaire et toilettes. L’eau chaude dépend du soleil, mais quand le ciel est généreux, la douche devient un petit luxe bienvenu après la route. Il n’y a pas d’électricité générale sur le site ; nous rechargeons nos appareils sur des power-banks préchargés ou utilisons des batteries solaires. Le camp fournit parfois une lanterne d’appoint, mais mieux vaut prévoir sa propre lampe frontale.
Le dîner est inclus dans la formule : un barbecue convivial préparé par l’équipe locale. Nous nous retrouvons autour du feu, les senteurs de viande grillée et d’épices se mêlent à l’air frais ; la viande, délicatement marinée, est servie avec des salades simples, du pain et des légumes rôtis. La formule « tente équipée » comprend un petit-déjeuner chaud le lendemain matin — thé, café, pain frais et une préparation locale qui remet les corps en mouvements avant de reprendre la piste.
Confort & règles pratiques (rappel)
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Tarifs : 600 N$ emplacement (1–2 personnes) / 250 N$ pp (≥3) / 150 N$ enfants <12 / 50 N$ <4 / visiteur 60 N$. Option tente équipée : 1 400 N$ pp (min. 2).
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Aménagements : lavabo + salle de bain privée par emplacement, eau chaude solaire (si ciel dégagé), coin braai (bois disponible 50 N$ le fagot).
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Pas d’électricité : prévoir power-bank / panneaux solaires.
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Déchets : emporter tous ses détritus (aucun point de collecte).
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Silence : musique forte interdite ; respecter le calme nocturne.
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Sécurité : pas de feu hors des zones braai désignées ; vérifier la baignade localement (consignes contre crocodiles).
Pourquoi choisir la tente équipée ?
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Confort immédiat : lit monté, literie propre, douche privée — idéal après plusieurs jours de piste.
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Rapport qualité/prix : la formule inclut un dîner et un petit-déjeuner, ce qui simplifie la logistique.
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Proximité de la cascade : s’endormir au bruit de l’eau et se réveiller avec la lumière sur le bassin est un souvenir rare.
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Rencontres : le repas partagé facilite l’échange avec les autres voyageurs et l’équipe locale.
Conseils pratiques (liste courte)
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Apporter power-bank, lampe frontale, serviette de bain, sandales pour le bassin.
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Prévoir argent liquide (NAD) : paiement des bois, boissons ou petits achats.
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Emporter une petite trousse de secours, antihistaminique et répulsif contre les insectes.
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Respecter les horaires et les règles du camp (bruit, déchets, feux).
Réservations & annulation
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Contact : yello@buddy.na — Tél. 084 000 9178
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Politique d’annulation : frais selon délais (voir conditions à la réservation). Il est recommandé de confirmer 48–72 h à l’avance quand c’est possible, mais le site est géré localement et l’organisation reste souple.
En repartant, nous garderons l’image d’une nuit douce, bercés par la chute, et la sensation d’un lieu préservé où la nature reprend rapidement ses droits au petit matin. La tente équipée nous aura rendu ce moment à la fois confortable et intense — le meilleur compromis entre le bivouac sauvage et le confort d’un lodge, tout à fait adapté à l’esprit du Kaokoland.
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